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Gestion des organisations

Communication interactive Entreprise 2.0 Études Internet Gestion des organisations Intranet Mobilité

L’Observatoire des DRH et celui de l’intranet font ma UNE ! (1 de 2)

10 septembre 2012

Je repique et modifie le titre trouvé sur le site d’Arctus, société française à l’origine de ce que l’on nomme les «Observatoires»… Il y a celui en titre bien entendu mais aussi celui sur l’intranet et la stratégie numérique. À chaque année je participe à leur diffusion ici au Québec et fais un bilan des résultats de chacun d’eux. D’ailleurs, vous retrouverez au bas de ce billet des liens sur les bilans des dernières années.

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Entreprise 2.0 Études Internet Gestion des organisations Intranet Social Business

L’Observatoire de l’intranet 2012 est disponible, participez en grand nombre ! (BIS)

17 février 2012

Je publie ce matin des éléments d’information relatifs à la nouvelle édition de l’Observatoire de l’intranet et de la stratégie numérique, édition 2012. Les évolutions technologiques du Web, combinées à la montée en puissance des réseaux sociaux d’entreprise ont amené les responsables de chez Arctus à actualiser sensiblement l’enquête qui est maintenant en ligne.

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Entreprise 2.0 Gestion des organisations Intranet Mémoire d'entreprise

L’intranet est-il en train de mourir, oui ou non ?

1 décembre 2011

Ancré dans mes certitudes (ce qu’il ne faut jamais faire) je croyais bien que non mais le copain Patrice Leroux m’a forcé à reconsidérer le problème la semaine dernière. En effet, je suis intervenu dans son cours à l’université de Montréal sur la mémoire d’entreprise™. Après ma prestation, Patrice y est allé de plusieurs diapos dont celle-ci :

theintranetis...

La citation sur la mort de l’intranet est tirée d’un billet de blogue commis par Toby Ward, président et fondateur de Prescient Digital, sur Intranet Blog avec comme titre:«IBM’s Galactic Intranet Redesign ? The Death of the Intranet»:. Cet article porte en fait sur l’important travail de refonte qui se fait actuellement sur le site intranet d’IBM, communément appelé W3 et qui est un des plus avancés au monde.

Ce que Ward explique dans son billet c’est qu’IBM pense maintenant en fonction d’un seul écosystème Web intégrant aussi bien l’Internet, l’intranet et les extranets. Drôle de retour vers le futur car le second ouvrage collectif que nous avons commis en 2005 portait exactement sur le même sujet soit l’intégration des 3 Nets. Pour plus d’infos cliquez sur l’image ci-dessous et surtout lisez le paragraphe de présentation !

int3nets

En effet, depuis 2005, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts du Web et des intranets. Mais de là à annoncer la mort de ces derniers? Possiblement pour le plus avancé de tous qui lui prend la direction de l’intégration des 3 Nets ou de la convergence, si vous préférez… Mais il neigera plusieurs années avant que nos intranets québécois en arrivent à ce constat.

Actuellement il est bien plus question de les faire évoluer, de les adapter à un nouvel écosystème en devenir, celui de l’entreprise 2.0 et de sa mémoire corporative. Par la suite et comme je l’ai écrit dans un billet en juillet dernier, il faudra penser à un portail évolutif et complètement intégré aux processus et ouvert sur l’Internet et sur des extranets spécialisés pour les fournisseurs et clients et cela, nourri par des magasins d’applications ou services, consommables à la demande.

Mais cela, c’est une vision du futur qui ressemble à celle qu’ont eu les IBMers. En fait, lisez par vous-mêmes une partie du manifeste qu’ils ont publié et que Ward a reproduit :

“No longer is there a single information workplace. No longer are we bound by the strict confides of a firewalled digital destination. The way we work transcends the binary notions of ‘internal’ and ‘external’. The body of knowledge we access and to which we contribute is now globally distributed across individuals, communities and disciplines. And our communication is constant, immediate and ubiquitous.

The vehicle through which we interact with our colleagues, customers and communities of practice needs to reflect this shift. As an organization, we must reconceive how to serve and empower a global workforce – professionally and culturally – in a way that enables everyone to achieve his or her full potential.

W3 must change to serve the expanding needs of IBMers by seamlessly integrating with IBM.ocm – evolving from distinct toolkit to integrated service; from a walled garden to a mode of engagement. W3 can become the service through which digital citizens (users/employees) engage to make the world work better.

In the future, w3 will cease to be a separate destination for IBMers. Instead, it will seamlessly integrate into IBM.ocm and the Web, serving as the frame through which they relate to their colleagues, the enterprise, their clients and partners. It will inspire and enable each of them to be a steward and standard-bearer of the IBM brand.

This service will exist as a series of permissioned information modes, customized to perfrom a variety of functions:

  • As a private space (Individual) for IBMers to be served, supported and advised by IBM
  • As a forum for dialogue (Enterprise), collaboration and learning with IBM
  • As an inviting workspace (Partner) for the communities of practice both inside and outside of the company
  • As a clearinghouse (Global) for essential information, news and content»

Bon, c’est clair pour eux mais pas autant pour les autres. Qu’est-ce que cette position signifie ? À court terme, rien du tout… Les millions d’intranets existants vont continuer à opérer, à  se raffiner, à devenir plus utiles, plus collaboratifs, moins complexes à utiliser, avec des données plus facilement recherchables, etc. Pour les vendeurs de solutions tout en un, les prochaines années vont être commercialement très rentables, Mais à longue échéance, ils sont mieux de prendre garde.

montagevendeurs

Un de ces derniers Jostle (voir capture ci-dessus)  incite même de potentiels clients à se débarrasser de leur «dead intranet». Ils devront faire attention car l’alternative à la mort de l’intranet n’est résolument pas dans leurs solutions tout inclus, derrière le pare-feu de l’entreprise.

Ce que fait IBM présentement va dans le même sens que ce que proposera bientôt Google. Si j’étais encore en charge de la stratégie intranet de mon entreprise, je regarderais sérieusement de ce côté…

Cloud Computing Entreprise 2.0 Gestion des organisations Mobilité OpenSocialWeb

MAJ: Entreprise 2.0: à quand un portail évolutif et un « App Store » en interne ?

11 juillet 2011

Dans un récent billet, j’ai écrit que les entreprises auront bientôt à se soucier de bien plus, que de simplement intégrer les stratégies et outils de collaboration qui sous-tendent, entre autres, le Web 2.0. En fait, pour devenir Entreprise 2.0 il faudra aussi intégrer la mobilité, le Cloud Computing et les « Enterprise Apps Stores » dans une stratégie de passage, non plus à l’an 2000 mais à l’entreprise intelligente, mobile et agile… C’est de cela que je veux vous entretenir car il s’agit là, non pas juste d’une mode mais bien d’une tendance lourde, une vague de fond qui va balayer les entreprises dans quelques années et radicalement modifier le rôle des départements Ti.

Des magasins dans le nuage…

C’est la conclusion que tirent certains et encore trop peu nombreux spécialistes qui ont à recommander à leurs clients une stratégie globale d’évolution de leur intranet. De plus en plus, il devient évident que le marché se diversifie et que la Longue traîne mais aussi le « Open Social Web » et la portabilité des données(Data Portability) ont un effet marqué sur le marché des solutions Web 2.0 pour les entreprises, des solutions bien entendu de plus en plus « Open Source » pour nourrir l’appétit sans cesse croissant des utilisateurs et de leurs outils qui seront de plus des terminaux mobiles. logiciel2011

La Longue traîne des suite logicielles utilisées en intranet en 2001 (Observatoire de l’intranet)

Comme dans toute Longue Traîne qui se respecte, il y a les grands (SharePoint et IBM) qui se font lentement mais sûrement gruger une partie du marché par une foule de nouveaux joueurs de niche en code source libre pour plusieurs et que les chinois appellent « Best of Breed ». Face à cette prolifération mais aussi face aux budgets serrés et à l’ouverture graduelle des entreprises et de leurs départements des Ti face aux solutions applicatives légères et peu coûteuses, les entreprises devront se créer des magasins d’applications, l’équivalent des Apps Stores d’Apple ou d’Android. Ou encore elles devront demander aux grands fournisseurs d’en faire autant. Déjà Dion Hinchcliffe (et il n’est pas le seul) parle dans ses billets pour ZDNet de ces « magasins d’applications » pour les fournisseurs de solutions 2.0 comme Jive mais aussi le Smart Market d’IBM.

« The good news is that most of the top Enterprise 2.0 products, with the notable exception of Microsoft SharePoint, now allow OpenSocial applications to be installed and used with them. This includes Lotus Connections, Jive, SocialText, Confluence, etc. The problem with this? There really isn’t an enterprise-ready OpenSocial app store that exists today that has necessary features we’d want to see to provide ready, end-user access to a river of 3rd party social applications. This includes vendor verification, curation, review, payments, etc. And that doesn’t include the kind of feature that IT departments are going to want in app store if they’re even going to set them lose, which I’ll get to in a minute.

But that’s about to change as I discussed recently as OpenSocial has increasingly added an enterprise focus to its capabilities. Now Jive Software will be adding a full-blown enterprise app store in its much-anticipated next iteration, Jive 5, which should be released next month. The new app store, which Robert Scoble took a look at last month, had at at last count commitment from 50 software vendors. Jive is as close as any large enterprise software vendor has gotten to providing a complete apps store.

Et attendez… Hinchcliffe ne parle que de fournisseurs de solutions. Mais comme je le disais, les entreprises, à mon avis, devront aussi penser à s’en créer à L’INTERNE ! Et comme le gouvernement des USA, d’en faire un disponible de l’externe et visible de tous, pour au moins les solutions du marché recommandées aux organismes gouvernementaux.

appstores

 

Je parle ici du Apps.gov, une merveille en son genre et très en avance sur son temps… En effet, ce que présuppose également pareil concept c’est qu’une entreprise ouvre aussi ses portes à « l’infonuagique » car toutes ces applications sont dématérialisées dans « le nuage informatique » et disponibles à distance. Tout un changement de paradigme en informatique… Mais il est possible de voir tout le potentiel que ces magasins peuvent contenir pour les départements TI…Vous doutez ?

Sachez que le nombre d’informaticiens décroit de façon dramatique en Occident. Les entreprises se plaignent de ne pas trouver la relève nécessaire à leur équipes informatiques vieillissantes. Universités, cégeps et écoles spécialisées ne produisent presque plus de diplômés. L’informatique n’est plus à la mode chez les jeunes, gars ou filles. Qu’arrive-t-il ? C’est tout simplement que ces derniers (les jeunes) sont plus attirés par le développement Web ou multimédia. Ça, les fournisseurs de jeux vidéo l’ont compris ainsi que les entreprises du Web comme Apple, Google, Facebook et autres qui embauchent à pleines portes des DÉVELOPPEURS D’APPLICATIONS Web ou mobiles.  Facebook, entre autres, permet aux développeurs de créer une multitude d’applications ensuite mises à la disposition des 750 millions de membres. Et que dire maintenant des Apps Stores pour les téléphones intelligents et les tablettes numériques ?

… et les gadgets sociaux !

Mais comment présenter ces Apps Stores à l’interne et faire en sorte que l’adoption des applications se fasse dans l’ordre, la sérénité et la sécurité si chères aux gestionnaires, des Ti particulièrement ? Eh bien une partie de la réponse m’est venue à la suite de mon périple émerveillé chez Apps.gov, ce qui m’a rappelé instantanément un vieux billet commis, il y a quelques années, lors du passage à Montréal de l’ami Patrick Chanezon de Google. Ce dernier expliquait à propos de l’Open Social Initiative comment entreprises et institutions pouvaient tirer profit de l’adoption des réseaux sociaux ailleurs que sur l’Internet public. J’avais alors accroché sur cette «diapo» :

Patrick venait ainsi de me faire connaitre le travail effectué par la compagnie Sun, sous forme de logiciel libre, pour favoriser de façon efficace l’intégration de réseaux socio-professionnels à un intranet ou portail d’entreprise avec Socialsite. Bien sûr !!! Par le portail !!!

D’un coté les fournisseurs traditionnels qui proposent des produits licenciés et de l’autre, les adeptes du logiciel libre de droits. Dans le cas de Socialsite comme pour les futurs Apps Stores internes à la IBM SmartMarket, on propose aux entreprises l’intégration sans peine de «gadgets sociaux» à l’intérieur d’une interface Web, que ce soit un portail intranet, un wiki ou un blogue.

Les gadgets sociaux «libres» offerts par iGoogle (cliquez sur l’image)

J’explique rapidement. De nombreux outils de portail, comme SharePoint de Microsoft ou Enteprise Portal de SAP, offrent la possibilité d’insérer dans la page d’accueil ou ailleurs des boîtes de contenus que l’on nomme «portlets». Dans un blogue ou un wiki, on insère régulièrement des composants graphiques ou «widgets».

Un exemple de portlets sous licence IBM

La dernière mode, c’est d’insérer les caractéristiques des réseaux sociaux (liste d’amis, profil, statut personnel, etc.) dans les wikis, agrégateurs à la iGoogle ou Netvibes ou portails traditionnels et de les appeler «gadgets» au lieu de «portlets» ou «widgets». C’est donc une méthode facile et peu coûteuse d’intégrer des nouvelles applications ou mini-applications ou encore nouvelles fonctionnalités à l’intérieur d’un portail interne qui là n’est plus statique mais en constante évolution.

Vous voyez le portrait ? Plus besoin de refontes coûteuses de l’intranet au trois ou quatre ans mais bien des modifications et une évolution constantes qui tiennent compte de l’évolution des technologies mais aussi des besoins des utilisateurs, des gestionnaires de communautés et des coordonnateurs intranet. Je dis toujours que les habitudes développées sur le Web finissent invariablement par avoir un impact identique à l’intérieur de l’entreprise car les employés sont aussi des consommateurs et retransposent leurs habitudes externes à l’interne.

Bref, quelle sera la première grande entreprise québécoise à intégrer dans sa stratégie Web un portail évolutif et un magasin d’applications dématérislisées dans le nuage ???

MAJ

J’ai eu la chance, grâce à l’ami Loïc LeMeur, de tomber sur la plus récente étude publiée par la firme de vigie américaine Gartner et qui se penche sur les grandes tendances en Ti pour les prochaines années. Et devinez quoi ? Regardez la capture d’écran ci-dessous qui souligne qu’en 2014,  90% des organisations «will support corporate applications on personal devices» et qu’en 2013, 80% des organisations, via leurs départements Ti, supporteront les appareils mobiles de leurs employés. Je vous laisse découvrir les autres prédictions ICI.

gartner IT

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Gestion des organisations

Le Social Business Jam d’IBM: un happening planétaire sur l’entreprise 2.0 !

3 février 2011

Du 8 au 11 février prochain, j’agirai à titre d’invité VIP au «Social Business Jam» d’IBM, une événement qui constitue une occasion unique d’engager une discussion interactive sur l’influence croissante des technologies «dites» sociales dans les affaires.

sbjam

Au cours de ces trois jours de discussions dans cinq forums en ligne, plus de 1500 participants auront l’opportunité de participer à ce happening planétaire sur l’entreprise 2.0 et surtout d’échanger, de collaborer et d’explorer avec nous les thèmes suivants:

  1. Building the Social Business of the Future
  2. Building Participatory Organizations Through Social Adoption
  3. Using Social to Understand and Engage with Customers
  4. What does Social mean for IT?
  5. Identifying Risks and Establishing Governance

Les organisateurs tiennent à ce que nous invitions aussi bien nos lecteurs que nos relations d’affaires à prendre part à cette vaste réflexion collaborative. Alors, voilà! L’invitation est lancée ! Votre participation n’exige pas un engagement à plein temps pendant les 72 heures de l’événement. Vous pouvez établir une connexion au «Jam» chaque fois que vous êtes disponibles et passer autant de temps que vous voulez pour  faire des remarques, pour lire ou vous engager dans des discussions que vous trouvez  intéressantes.

À chaque jour, cinq hôtes différents auront la tâche d’animer les débats. Parmi ces derniers, des figures bien connues telles que Charlene Li, French Caldwell, Kristie Wells ou encore Steve Wylie. Ils seront secondés par les VIP et facilitateurs dont je fais partie avec plusieurs autres figures connues telles que: Bertrand Duperrin, Claire Flanagan, Sameer Patel, Larry Hawes, Lee Bryant, Marcia Conner, Oliver Marks, Martin Koser, Susan Scrupski et plusieurs autres.

Nous attendons avec impatience votre participation!

1. Inscrivez-vous à l’événement en utilisant ce lien : http://ibm.co/joinsbjam

2. Aidez-nous s’il-vous-plaît à faire du buzz autour de cet événement en utilisant le hashtag #sbjam sur Twitter et en retweetant ce billet ou encore en rejoignant l’événement Facebook.

Événements Gestion des organisations Innovation LeWebParis

2011 sera-t-elle l’année du AppStore pour ma voiture ?

5 janvier 2011

Je me permets de revenir sur la conférence #LeWeb 2010 qui a eu lieu à Paris début décembre dernier. Pourquoi ? Parce que j’ai été très impressionné par la prestation du PDG de Renault/Nissan Carlos Ghosn. Ce dernier, loin de faire le pitch de vente traditionnel à titre de commanditaire principal, a parlé d’innovation, de voitures vertes et surtout de voitures à considérer comme des plates-formes qui vont accueillir de plus d’applications informatiques ou Web.

Et c’est là que ma curiosité a été piquée. Vous y pensez ? Le marché de l’automobile mondial vaut deux trillions de dollars, ( = 20 puissance 18, soit deux milliards de milliards ou deux millions de billions… ). Et ce que dit le PDG, c’est que ce marché est ouvert aux développeurs d’applications Web ou informatiques car oui, l’auto est et  sera pour longtemps encore une plate-forme ouverte, surtout les voitures électriques. Vous imaginez une personne qui développe une nouvelle application et la rend disponible disons pour 5.99$ sur ce marché ? Un potentiel faramineux !

En entrevue avec Loïc LeMeur à la suite de sa conférence (ci-dessus), Goshn mentionne qu’il ne tient pas à ce que les voitures coûtent le même prix qu’un iPhone mais là est pour moi l’importance de la comparaison: Apple a développé un AppStore pour le iPhone et ensuite pour le iPad. Attendez-vous donc à voir apparaître bientôt des CarApp Stores et je suis certain que Renault/Nissan sera une des premières compagnies dans ce marché. Vous en doutez ?

Eh bien, je n’ai pas été surpris, en ce début d’année 2011, de voir ces deux billets dans Mashable, biillets que j’ai Tweetés ainsi :

Nissan Launches Location-Based Promotion With SCVNGRhttp://t.co/FLGXXiB via @mashbusiness @mashable

Nissan Leaf Uses Crowdsourcing to Enhance Fuel Economyhttp://t.co/r5Pqj46 via @mashabletech @mashable

Ainsi, la compagnie franco-nippone investit les domaines de la géo-localisation et du «crowdsourcing» pour ses voitures. À mon avis, d’un premier pas plus que logique quand on connaît le potentiel des deux domaines, aussi bien en termes de revenus qu’en termes d’importance pour les entreprises. En effet, ce qui risque le plus d’intéresser les entreprises dans tout ce qui est issu du Web en 2011 et en particulier du Web 2.0, c’est justement la géo-localisation, la mobilité, le crowdsourcing et la gestion des données et applications…

Mais pour les applications et le AppStore ? Pas certain que ce soit en 2011. Comme l’entrevue le révèle, l’industrie automobile travaille déjà sur des modèles pour 2015 et il est aussi très difficile de hacker une voiture et développer des applications pour consommation immédiate. Raison ? La règles très strictes en matière de sécurité routière et la responsabilité des fabricants en cette matière, ce qui ralentit le rythme d’introduction de nouveautés.

Bref, c’est le premier de mes coups de coeur de la conférence. Les autres sont à venir dans un prochain billet qui viendra clore le cycle de ma cinquième couverture consécutive de cette conférence, qui en 2006 s’appelait LeWeb 3 !

Cloud Computing Communication interactive Entreprise 2.0 Gestion des organisations Identité numérique Intranet LeWebParis OpenSocialWeb Sécurité des données wikis

Personnalisation et transparence en 2011. Peut-on gérer Wikileaks en entreprise ?

4 janvier 2011

J’écrivais dans un billet précédent que le personnalisation des contenus serait une des tendances de 2011 pour les entreprises, aussi bien que le gestion et la curation de ces derniers par les nouveaux gestionnaires de communautés. La personnalisation, comme on l’a connue jusqu’à maintenant, consiste à donner aux employés ou clients, accès à des contenus et applications spécifiques en fonction de leur profil, qu’il soit défini par l’utilisateur lui-même ou par les responsables de communautés ou d’intranets en collaboration avec les gens des Ti (DSI).

personn

Une interface personnalisée: Netvibes

La personnalisation consiste aussi à définir quelles seront les grandes catégories de contenus, du moins en entreprise. Jusque là, la personnalisation répond aux besoins de l’entreprise, qui tient à fournir les bons contenus aux bonnes personnes et surtout ne pas présenter des contenus sensibles à des yeux indiscrets. Le principe va aussi pour les communautés. Tous les employés d’une entreprise n’ont pas accès à toutes les communautés. Certaines devront rester confidentielles ou limitées à un petit groupe. C’est ce qui s’est notamment passé dans plusieurs entreprises aux USA qui ont implanté de nouveaux intranets collaboratifs.

Mais en ce début d’année, on assiste à l’arrivée en force d’un autre genre de personnalisation qui mettra à l’épreuve toutes les règles de confidentialité des entreprises. Vous pensez à Wikileaks ? Oui mais avant de parler de cette tendance lourde je tiens à souligner un autre phénomène qui tend lui aussi à dominer  la scène du Web, en et hors entreprise. Il s’agit de la tendance que nous avons tous à tout ramener ce qui se publie à notre propre personne. Ainsi, sont récemment apparus des sites ou applications tels que paper.li et storify.com mais aussi about.me ou flavors.me. (voir ci-dessous)

montage.me

Cette tendance ne fait que pousser plus loin notre individualisation du Web, amorcée par nos blogues, nos comptes Twitter ou Fan Pages Facebook. Individualisation ne veut pas dire manque de communication, au contraire. Le Web social, comme le mot le dit, a réellement permis une plus grande conversation à l’échelle de la planète. Il a aussi permis à plein de gens d’échanger ou d’accéder à de l’information qui sans lui, n’aurait pas été accessible, la fameuse «sérendipité»… Il a permis de s’exposer personnellement ou professionnellement. Aussi d’entrer en relation avec des personnes de partout sur la planète et dans bien des cas de finalement les rencontrer en chair et en os.

La transparence

En fait l’information et la communication sont maintenant des denrées aussi bien personnelles que collectives. Pour une entreprise, vous voyez le défi ? Car, comme je le dis souvent, nos habitudes de consommation du Web public se reportent habituellement en entreprise. En tant qu’employés/collaborateurs, nous nous attendons à utiliser les mêmes outils Web et ainsi de générer de l’information et des conversations. Toute cette masse de données est présentement à l’abri sur des serveurs protégés par un mur pare-feu (firewall). Mais en sera-t-il toujours ainsi? N’aurons-nous pas tendance à vouloir là aussi jouer de la transparence, radicale ou  pas ? Et l’entreprise sera-t-elle à l’abri de fuites quand ses données auront toutes été stockées en Cloud Computing dans de méga-entrepôts de données ?

Le problème est posé de plus en plus sur les blogues. Surtout en Europe où existe une plus grande sensibilité en matière d’identité numérique personnelle et de eRéputation des entreprises. Ainsi, Wikileaks a eu d’énormes répercussions là-bas et pas seulement sur la diplomatie mais aussi sur le rôle d’Internet et des médias ainsi que sur le rôle des individus eux-mêmes. Doit-on tout dire au nom de la transparence ou encore de la liberté de la presse d’Internet ? Qu’est-ce qu’un «whistleblower» ? Quand une information devient-elle publiable ou non ? Bref, une foule de questions…

En France en particulier, Wikileaks a rapîdement fait couler l’encre Internet. Il y a eu le panel sur Wikileaks à la conférence LeWeb avec la sortie intempestive de Pierre Chappaz sur la survie d’Internet et l’info-war qui ferait présentement rage. (voir la vidéo ci-dessous)

Et tout dernièrement je suis tombé sur deux billets qui expriment une même préoccupation: le phénomène Wikileaks va bientôt atteindre les entreprises et mieux vaut s’y préparer et vite.

Wikileaks pour les entreprises, par Fabrice Epelboin, sur ReadWriteWeb France

Votre entreprise est-elle prête pour Wikileaks, par Gregory Pouy

Ces deux billets posent une autre série de questions intéressantes. Ainsi, que feront les entreprises ? Se reposeront-elles comme elles le font traditionellement sur leurs DSI pour renforcer les mesures de sécurité et surtout resserrer les contrôles d’accès à l’information et réduire au minimum le nombre d’auteurs de contenus ? Ou bien se pencheront-elles sur leurs modes de communications traditionnels en vue de les adapter à ces nouvelles réalités ? Si oui, une nouvelle fonction de communication deviendra rapidement essentielle à toute organisation. Une fonction de CURATION.

Et c’est un peu ce que voulait dire Jimmy Wales en entrevue à TechCrunch quand il a émis des réserves sur les actions posées par Julian Assange et  Wikileaks. La transparence radicale peut se révéler tout aussi dangereuse que la censure. Cela vaut aussi bien pour les gouvernements que pour les entreprises.

transparence

En passant, est-ce un peu ce qui arrive actuellement aux USA et à l’administration Obama ? Avec son Open Government Initiative, cette dernière a misé sur trois valeurs à l’interne comme à l’externe: La transparence, la participation et la collaboration. Y’en a certains qui ont pris cela au pied de la lettre…

Communication interactive Gestion des organisations Identité numérique Web 3.0

2011: une année de crise ou d’utopie ?

31 décembre 2010

Certains « déclinologues » ou apprentis futurologues considèrent avec suspicion les bouleversements amorcés au cours de la dernière décennie. Nous avons en effet été plongés dans une crise sans précédent qui dépasse les seules limites de l’économie et englobe aussi les bouleversements sociaux, climatiques et aussi les avancées énormes en matière de technologie. Dans ce domaine on parle désormais de Web 3.0, 4,0, d’Internet 2, etc.

L'Internet du futur

La crise est donc globale et en cela, je vous invite à lire la superbe analyse de Michel Cartier et Jon Husband dans leur nouveau livre La société émergente du XXIe siècle, dont l’essentiel est disponible sur le site Constellation.com. Ils commencent par parler de rupture:

« Une société est en rupture quand sa complexité se modifie au point que ses statistiques deviennent exponentielles. Elle se place alors sur les bords du chaos oscillant entre la peur de faire des choix sans aucun point de repère et le bonheur de pouvoir changer sa trajectoire. C’est la simultanéité de l’émergence des crises de toutes sortes (économique, énergétique, écologique, géopolitique et générationnelle) qui révèle l’importance de la rupture actuelle. »

Pour ma part, j’estime que cette crise et les péripéties du début de XXIe siècle s’apparentent en effet à une autre rupture historique, à une autre ère chaotique – au XIVème siècle – favorable à la gestation de la Renaissance. Michel dit que nous en avons pour au moins cinq ans encore avant d’en arriver à une ère qui sera, je l’espère, marquée par l’ouverture des idées, la diffusion des connaissances, de nouvelles grandes découvertes, un certain art de vivre et de nouvelles façons de penser, en fait, la démocratie participative de M. Cartier…

Et pourtant Internet et le Web 2.0 ne nous donnent-ils pas les outils pour justement atteindre cette nouvelle démocratie ? Les nouvelles technologies et leurs applications aux communications de masse ne sont-elles pas en train de renverser les rapports de force entre les élites et l’ensemble des ciyoyens de cette terre ? Qu’on pense seulement à la prise de parole citoyenne sur les blogues, le demi-milliard de personnes formant l’immense réseau Facebook ou encore à la révélation des secrets d’État sur Wikileaks.

C’est justement… Internet, les réseaux sociaux et collaboratifs font partie de la rupture et de la crise généralisée que vit actuellement l’Humanité toute entière dans son village de plus en plus global (Ah… McLuhan!). Ils sont pour beaucoup dans la perte de confiance dans le politique, d’où crise de confiance. Ils sont aussi pour beaucoup dans la crise financière mondiale, à la racine de toutes les nouvelles stratégies militaires et forcent des sociétés fermées et totalitaires comme la Chine ou Cuba à repenser leurs politiques et leurs contrôles. Même chose pour les entreprises… En fait États comme entreprises vont être forcés à revoir leur structure de pouvoir, leurs hiérarchies et leur quête du rendement à tout prix.

Êtes-vous prêt pour le 21e siècle from Michel Cartier on Vimeo.

Michel et Jon dressent un portrait clair mais un peu sinistre de notre planète et de l’Humanité qui l’habite en ce début de l’an 2011 mais ces derniers proposent une UTOPIE :

« Nous allons vivre dans une « société de l’information » où la convergence de tous les réseaux de communication deviendra une place où circulera un tsunami de rêves, de mensonges et d’informations non validées. C’est sur cette place publique que les dirigeants tenteront de convaincre leurs citoyens du bien fondé de leurs propositions, et c’est là qu’apparaîtra le refus des citoyens qui déclareront que ce n’est pas ce qu’ils désirent. Cette place publique deviendra le champ de bataille où s’affronteront des opinions contradictoires, donc l’endroit où se négociera le pouvoir. Actuellement, le pire danger que court notre société n’est pas tant le dérapage économique que les manipulations des moyens de communication et la commercialisation de la culture par des consortiums qui n’ont pas de projets à offrir mais que des profits à engranger.

L’utopie proposée exige un changement de modèle sociétal, culturel et économique. Nous voulons développer une démocratie participative avec marchés, celle-ci reposant sur la prise de parole des citoyens et sur des négociations entre les classes politiques, économiques et la société civile. C’est peut-être la seule utopie dont nous sommes capables.« 

Time & You

Acceptons l’augure que ces prochaines années – encore toutes en utopies – soient propices à l’innovation, à la créativité, à la réalisation de projets collaboratifs de toutes sortes, comme à la confrontation d’idées, l’acceptation de la différence et à l’épanouissement collectif, ce qui devrait favoriser l’émergence (j’aime ce mot…) d’une nouvelle Renaissance… Car ce que nous vivons depuis le passage de cap du Millénaire, en particulier la nomination de « VOUS’ comme personne de l’année en 2006 par le magazine Time mais aussi l’éclosion du Web en temps réel et de la mobilité soutenue par tous les iPhones, Androids et Blackberrys et  iPads de ce monde n’est que son prélude.

Mais gageons qu’il y aura encore bien des bouleversements, parfois dramatiques car on ne peut s’empêcher de voir poindre Big Brother à l’horizon. Nous l’avons vu avec la réaction des gouvernements à la suite des révélations de Wikileaks. Nous le voyons aussi en Chine essayer de dresser un immense pare-feu autour de cet immense pays et ainsi créer un intranet contrôlé avec ses propres réseaux sociaux, son propre engin de recherche, ss propre encyclopédie, etc. D’autres le voient aussi dans la volonté des grandes compagnies technologiques de ce monde comme Google, Microsoft, Amazon, IBM et d’autres de créer un immense nuage virtuel de données, bref d’en arriver graduellement à un seul et méga-ordinateur planétaire, appelez-le Martice ou Tron… La machine qui  se retourne contre son créateur…

Osons espérer que ce soit le meilleur qui reste à venir…

Bon, assez philosophé… Je vous laisse avec mes vœux sincères pour une heureuse et positive année 2011. Puisse l’an qui vient répondre à vos espérances tant personnelles que professionnelles. À l’an prochain !

Entreprise 2.0 Gestion des organisations Intranet

Entreprise 2.0: le retour du kleenex et des saucissons…

26 octobre 2010

Le 23 novembre prochain, je serai conférencier invité avec Nathalie Pilon du Groupe Canam, lors d’une soirée-atelier organisée par la SQPRP. Pour elle, il s’agit de faire le point sur le projet intranet qui lui a permis de remporter, l’an dernier le prix platine dans le cadre du Gala des Prix d’Excellence de la SQPRP pour le projet « Facebook, la communauté Canam ». Pour moi, il sera question d’échanger sur les bonnes pratiques en matière d’utilisation des réseaux sociaux en entreprise découlant de cette expérience ainsi que des prochaines étapes à franchir. Je vous donne un scoop: je parlerai de kleenex et de saucissons…

En voulant faire progresser leur vieil intranet, y intégrer de meilleures possibilités de collaboration, beaucoup de responsables de projets intranet, qu’ils soient aux RH ou aux Communications, se heurtent tôt ou tard à la logique de fonctionnement de leur service ou département des systèmes d’information, communément appelés les Ti, Dans ces officines règnent en maîtres la sécurité, l’architecture d’entreprise, ou les choix technologiques propriétaires. Mais ils peuvent aussi se heurter à la logique de l’économie défaillante, de budgets se comptant en millions de $ pour un plan 2.0 complet et devant passer par les systèmes propriétaires existants donc,  des délais, des reports et parfois de la glace… Une mise sur la glace de tout le projet .

Et pourtant, ils ont tout fait pour qu’à leur avis, le projet soit accepté. Ils se sont engagés dans de longs processus d’analyse stratégique, de cas d’affaires, de cahiers de charge et d’appels d’offres et ce, malgré un retour sur investissement (RSI ou ROI), difficile à transposer sur papier.D’autres abandonnent tout simplement devant la complexité apparente de la gestion d’un tel projet. Enfin quelques-uns s’affranchissent de ce carcan et développent des solutions «sous le radar» et sont condamnés à prouver qu’ils ont raison avec peu de moyens et peu d’aide, même de leur propre ligne hiérarchique.

Quelques questions…

Vous êtes dans cette situation ? Vous avez développé une stratégie globale sur plusieurs années pour le développement d’un nouvel intranet intégrant les technologiques du Web 2.0. Vous deviendrez ainsi, pensez-vous, une véritable entreprise 2.0, souple agile, plus communautaire et plus collaborative. Vous avez aussi une une idée précise de ce que vous voulez développer comme service ou application intranet s’appuyant sur le Web 2.0 mais votre enthousiasme vient d’être refroidi, comme je viens de le démontrer, par la lourdeur des processus internes et surtout de la bureaucratie. Il est temps d’aborder votre projet sous un nouvel angle avec au préalable, quelques questions:

  • Les changements proposés reposent-ils sur des technologies reconnues et facilement intégrables dans l’environnement de l’entreprise ?
  • Les employés de l’entreprise réclament-ils des changements à votre intranet depuis des mois ?
  • Quelle unité ou service est prête à payer pour se faire développer de nouveaux services ?
  • Quel délais de réalisation impliquent les processus internes et quelles sont leurs exigences quant à la précision du cahier des charges ?
  • Avez-vous bien évalué la formation et la gestion du changement nécessaires ?
  • Avez-vous le support d’un champion  à la haute direction en mesure de faire pencher la balance en votre faveur ?
  • Le contexte économique et politique de l’entreprise est-il favorable au changement et à l’innovation ?

Si ces premières questions soulèvent des doutes importants vous devriez envisager une solution alternative  dont l’objectif est de développer et intégrer dans des délais et des coûts réduits un projet-pilote opérationnel, ce que les amis Lillois appelleraient un  projet bac à sable, ce que Vincent Berthelot nomme le projet-kleenex et que je nomme projet-saucisson.

Pourquoi la métaphore du saucisson ??? Pensez-y deux minutes… Face aux résistances des Ti et les managers/gestionnaires, en particulier sur les technologies, échéances et les coûts, rien de mieux que de présenter le projet global d’intranet 2.0 par petites tranches en privilégiant les cibles payantes en termes de productivité, d’utilisabilité et de visibilité. On ne mange jamais un éléphant en un seul morceau…

La pertinence de l’approche kleenex/saucisson :

Cette approche permet de démarrer un petit projet sans attendre d’avoir réuni tous les éléments indispensables au grand projet d’entreprise 2.0. Vous privilégiez la rapidité du passage de l’idée à sa réalisation pour mobiliser l’équipe projet comme les utilisateurs. Dans la même logique que la création d’un site intranet vous fonctionnez sur le mode de l’itération et pouvez prendre en compte les insuffisances notables de la solution développée et les demandes des utilisateurs pour une version plus stable. Le temps de développement et de test de l’application permettra à votre projet de mûrir et de se clarifier tout en avançant.

À l’issue d’un projet-pilote, plusieurs opportunités s’ouvrent alors en tirant les enseignements de l’expérience vécue. Au pire on pourra abandonner la solution et en trouver une plus appropriée. Au mieux, les itérations et l’implication en cours de route des utilisateurs auront permis d’en faire un succès, de pérenniser les développements réalisés et ensuite de les mettre en valeur dans l’entreprise et auprès de la direction, ouvrant ainsi les portes et les goussets pour les projets suivants, ce qui a exactement été le cas pour le groupe Canam avec son projet de communauté Facebook.

L’investissement dans les deux éventualités demeure rentable… Ce fonctionnement itératif qui demande une collaboration intensive entre les différents acteurs n’est souvent possible qu’avec l’apport d’un consultant externe à même de crédibiliser la démarche auprès de la direction, d’arrondir les angles entre les divers services impliqués  (et ainsi de tester le principe de la gouvernance) dans le projet mais aussi de conseiller les bons outils à mettre en place compte tenu des besoins des utilisateurs.

Actuellement, au Québec, la grande majorité des entreprises n’a ni les ressources, ni les budgets pour se lancer dans l’intégration massive des technologies du Web 2.0 afin de générer collaboration, partage d’expertises, innovation et création de mémoire… Les enveloppes budgétaires sont encore moins importantes qu’en France ou aux USA. Dommage car nous prenons constamment du retard et ce dernier viendra un jour nous hanter dans notre compétitivité internationale.

De là l’importance de saucissonner les projets en tranches ne dépassant pas les quatre ou cinq chiffres, ce qu’a aussi fait groupe Canam. Le projet-pilote a connu non seulement un succès retentissant auprès des cadres  (la population la plus résistante aux changements) dans un contexte précis et limité dans le temps mais aussi un succès d’adoption à long terme des usages développés dans cet environnement. Ce qui fait que les responsables de la stratégie Web sont pu ensuite revenir à la charge, représenter un projet entreprise 2.0 lui-même saucissonné et amaigri, question de répondre aux contraintes financières de l’entreprise, surtout dans un contexte économique incertain et ainsi débloquer les approbations et surtout l’argent nécessaire..

Les risques d’une telle démarche

Ils sont liés à un manque de communication et de collaboration avec les Ti. Ce n’est pas nouveau… En fait le problème est vieux comme… l’intranet : «À qui appartient ce dernier ?». Aux usagers que je répondrais. En rajoutant que dans tout projet, surtout de mise en place ou de refonte intranet 2.0, l’équipe à constituer doit être complémentaire, travailler de concert et surtout que les Ti viennent en appui à la stratégie. Bien des luttes de pouvoir se sont déroulées et se déroulent encore sur ce «À qui ?». Par souci de protéger des chasses-gardées, les Ti peuvent vous positionner en franc-tireurs, voire en opposants et nuire ainsi à l’intégration du projet.

La multiplication de micro-projets sans liens et sans interfacages, l’adoption de solutions logicielles clés en main de firmes externes sont aussi des risques récurrents. De là, la nécessité d’une gouvernance de projet claire où, pour éviter ces écueils, il est capital d’associer dès le départ, à titre de soutien et d’experts un ou des responsables Ti. Ces derniers doivent faire preuve d’ouverture d’esprit, avoir une approche client, bien comprendre l’architecture interne et les arrimages à faire avec le Web 2.0. Sans cette connaissance de l’intégration des technologies du Web 2.0, le recours au consultant externe devient essentiel.

Conclusion

Adopter cette stratégie de projet « kleenex/bac à sable/saucisson » semble paradoxal pour faire des économies mais les expériences déjà menées tendent à prouver qu’il est souvent moins onéreux pour une entreprise, sur ce type de projet, de passer par cette phase plutôt que de lancer un vaste projet de refonte intranet et d’infrastructure (même si c’est payant dans d’autres secteurs de l’économie en temps de crise) avec risque de dérive budgétaire et temporelle.

Adopter cette stratégie a aussi pour grand avantage de gérer ces risques de dérive budgétaire et temporelle, de gommer les oppositions  hiérarchiques, d’aplanir les différences idéologiques Comm/Ti et de permettre une gestion du changement modulaire, circonscrite et maitrisée et surtout, en bout de ligne, une adoption et une utilisabilité plus faciles. Les conditions gagnantes, quoi !

Entreprise 2.0 Gestion des organisations Intranet

J’en ai marre des marchands de tapis de prétentions et d’illusions !

23 octobre 2010

Hier sur Facebook j’ai fait une ¨mimi-montée de lait¨,  en affirmant que je n’en pouvais plus de voir et d’entendre tous ces épais qui se prétendent 2.0 et qui font tout à l’envers. Et dire que des entreprises vont planifier leurs stratégies sur leurs inepties…  J’ai bien aimé le commentaire de l’ami Jean-François Poulin qui en a remis et précisé :

– Il y a ceux qui prétendent faire du web depuis 15 ans.
– Il y a les consultants qui n’ont jamais fait de sites ni en agence ni en tant que producteur…
– Il y a les nombreuses compagnie incapable de terminer leur boulot comme il faut…

Tu en veux d’autres?

Il y a beaucoup de prétention dans notre métier, ajoute Jean-Françcois.

Oui, en effet, beaucoup de prétendus spécialistes du Web qui sont apparus dans le décor d’on ne sait où en 2009-2010 et qui se bombardent spécialistes des médias sociaux, du marketing Web, des blogues ou de Twitter et osent proposer des conseils ou formations aux entreprises par le biais d’associations, organismes ou entreprises privées qui n’en connaissent pas plus long mais qui pensent venir en aide à leurs membres ou communautés mais surtout profiter de la manne, du pactole…

C’est drôle et ce ne l’est pas mais quand on regarde comme il faut les contenus et l’expérience offerts car on en revient à bien des prétentions. Le terme Web 2.0 est devenu à la mode en 2004 après un Foocamp de Tim O’Reilly mais ses bases sont bien plus profondes. Elles originent des essais collaboratifs, de knowledge management, de eLearning et de eCommerce des années 90 et qui n’a pas connu ne peut pas comprendre la toile de fond…. Presque 15 ans de développements qui ont mené à une éclosion d’outils Web beaucoup plus faciles à maitriser et utiliser par monsieur tout le monde: le user generated content. Mais il ne faut pas oublier que la publication décentralisée a fait ses premières armes avec les outils de gestion de contenus au début des années 2000, soit en même temps que les wikis et les blogues, qui eux aussi ont permis aux individus de s’exprimer plus librement dès la fin des années 90.

Spécialiste du Web? Comme le dit encore Jean-François, qui peut prétendre avoir mis les mains sous le capot et codé un site en HTML, DHTML (pour dynamic hyper text markup language) XML,  PhP et j’en passe… Qui sait ce que veut simplement dire <em>Tu en veux d’autres?</em> ou encore <br></br> , qui s’est dépatouillé dans les méandres d’une architecture de l’information, qui a travaillé à peaufiner les critères de performance d’un engin de recherche, mis en place un thésaurus ou réfléchi à une folksonomie? Qui s’est penché sur la mise en place d’une stratégie qui intègre les trois formes de Net (intra-extra-inter) pour en faire un tout cohérent et surtout performant? Qui peut se targuer d’avoir travaillé sur un CRM pour être capable d’y ajouter la lettre S ? Qui peut en toute honnêteté affirmer qu’il maîtrise toutes les facettes du Web et est en mesure d’élaborer une stratégie pour son client qui intègre non seulement des outils mais aussi les usages, qui prévoit la transformation des processus, des hiérarchies, qui prend en compte la formation et la gestion du changement nécessaires ? Qui sait que le 2.0 mettra du temps à pénétrer la fibre entreprise, qu’il faudra trouver de nouveaux talents pour gérer les communautés 2.0 créées, qu’il faudra créer une structure minimale de gouvernance au sein de l’entreprise ?

Et qui sait encore que cette gouvernance est essentielle à l’acceptation des outils Web 2.0 par les départements Ti traditionnels et que ces derniers tiennent mordicus à leur architecture technologique et leurs legacy systems et que par-dessus tout, ils carburent à la sécurité? Bref, j’en ai un peu beaucoup marre comme plusieurs autres qui l’avouent en privé. Marre que des entreprises bien intentionnées se fassent arnaquer par des charlatans qui n’ont à leur crédit que leur profil Facebook et LinkedIn ainsi qu’une centaine de Tweets et de followers…

Le marché du marketing Web est présentement une véritable jungle et s’y aventurer pour une entreprise est justement cela: une aventure. Quant à l’entreprise 2.0, le marché est encore relativement vierge mais je les vois venir de loin tous ces marchands de tapis de prétentions et bien des fois d’illusions.

Communication interactive Entreprise 2.0 Gestion des organisations wikis

Entreprise 2.0: le grand retour…

9 octobre 2010

Depuis presqu’un an maintenant, j’ai mis la pédale douce sur mes activités de consultation dans le domaine de l’entreprise 2.0 pour me consacrer à l’organisation des événements webcom et à la mise en forme d’un plan d’affaires pour leur développement. Ceci étant fait et les webcoms de Toronto et Montréal sur les rails pour novembre, le temps est venu de reprendre du service 2.0 en consultation. Sur ce blogue, je n’ai eu de cesse de traiter des enjeux qui confrontent les entreprises québécoises mais il faut maintenant passer de la parole aux actes et ne pas se reposer sur les consultations passées qui ont connu du succès comme celle du Groupe Canam.

Intranet 2.0

C’est pour cette raison que je viens de remettre en ligne un nouvel onglet à ce slogue, soit NOS SERVICES. J’écris NOS car se joignent à moi de vrais spécialistes de haut vol de l’entreprise 2.0 avec de nombreuses années d’expérience. Pas seulement dans le Web 2.o mais aussi dans le 1.0. Pour bien comprendre vos besoins, c’est essentiel… Voici ce que je mentionne dans la nouvelle page :

Votre intranet date de quelle année ?  1998, 2000, 2002 ? Vous êtes de la génération des intranets informatifs et infobèses. En effet, vous avez profité de toutes ces années pour accumuler les informations, les formulaires, les procédures en .pdf mais aussi les applications nécessaires à l’analyse stratégique ou encore au travail proprement dit. Vous avez peut-être intégré un outil de gestion de contenus et même un portail d’entreprise. Mais depuis vous surfez sur vos investissements, parfois majeurs. Faut dire qu’avec les récentes conditions économiques il y a de quoi hésiter avant de se lancer dans l’aventure 2.0.

Mais vous vivez avec des problèmes… Problème parce que l’engin de recherche ne fonctionne pas correctement car les contenus sont mal ou pas du tout indexés, problème de gouvernance car nul ne sait au juste à qui appartient l’intranet ou encore c’est un conflit latent entre les Ti et les Communications, problème car le bottin téléphonique ne permet par de connecter les expertises à un profil de base qui ne donne qu’un numéro de téléphone et une adresse courriel, problème parce que la direction ne veut rien savoir d’investir dans un blogue un wiki ou un réseau social à l’interne parce que cela ferait perdre du temps et que les employés diraient n’importe quoi.

Problème aussi parce que vous êtes comme 80% des entreprises qui ont intégré des outils de portail 1.0 comme SharePoint et qui éprouvent toutes les difficultés du monde à trouver des ressources compétentes pour faire évoluer ces technologies vers des objectifs de collaboration, d’innovation  et de productivité. Problème aussi avec une hiérarchie qui ne comprend pas que l’intégration des nouveaux usages du Web est cruciale à la rétention des nouveaux employés  et que ces derniers formeront 45% de la nouvelle main-d’oeuvre d’ici quatre ans. Problème aussi avec la présence de vos employés dans les réseaux sociaux comme Facebook… Problème de rétention de vos jeunes talents et problème de reconnaissance de l’expertise de vos séniors.

De plus, vous cherchez les personnes vraiment compétentes avec de nombreuses années d’expérience, capables de former vos employés et même vos cadres aux enjeux stratégiques auxquels répondront les nouvelles technologies mais aussi la communication interactive et un mode de gestion participatif ? Ou encore vous cherchez simplement une formation de base, une initiation  aux outils comme les blogues et les wikis?

Si ce portrait ressemble en tout ou en partie à votre réalité, c’est que vous avez besoin de nos services-conseil mais aussi d’intégration et de formation.

Nos profils, notre diversité mais aussi notre complémentarité parlent pour nous. Et quand je parle diversité, c’est on ne peu plus vrai avec le Vancouverois Jon Husband, auteur, blogueur et expert mondial en développement organisationnel, qui devrait s’installer à Montréal dans les prochains mois, avec le franco-québécois Olivier Zara, auteur, blogueur et formateur, expert reconnu du Web 2.0, des réseaux sociaux, du branding personnel et heureux propriétaire dans le 450, ainsi qu’avec Nathalie Berger d’Idéactif,  consultante, blogueuse, formatrice, experte en expérience utilisateur (UX), présidente d’Utilisabilité Québec et fière résidente des Cantons de l’Est.

Ce groupe n’est que le noyau d’une constellation d’étoiles. Nous osons espérer qu’il grossira au fil des mois et des mandats afin  d’aider les entreprises québécoises à rattraper le retard qu’elles accusent présentement sur leurs voisines du Sud ou d’outre-mer. Pour cela d’ailleurs, nous avons aussi créé la communauté Entreprise 2.0 Québec sur Facebook. Vous êtes un(e) professionnel(le) de la communication ou des Ti, impliqué(e) dans le développement de l’intranet de votre entreprise ? Vous êtes consultant comme nous ? Joignez le groupe et enrichissez la conversation et l’expertise !