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Dessine-moi un intranet 2.0 : Il en va de la compétitivité de nos entreprises !

22 juillet 2008

À part les spécialistes, peu de gens dans les entreprises sont encore familiers avec le principe de l’Entreprise 2. Il est plus pertinent de parler à ce stade-ci, d’intranet 2.0. Mais encore là, qui sait vraiment ce qu’est un intranet 2.0 ? Dessine-moi un intranet 2.0 a caricaturé l’ami Éric Blot lors d’une récente conférence sur les communications internes pour bien illustrer que comme pour le Petit Prince et son mouton inconnu, bien peu d’entreprises sont encore familières, seulement avec le principe 2.0, qu’il soit intranet ou entreprise…

Difficile donc d’en arriver à convaincre les entreprises québécoises du potentiel des nouvelles technologies de publication, de collaboration, de formation, de networking professionnel, etc. Ces dernières sont terriblement frileuses quand il est question de changer leurs bonnes vieilles technologies IBM, Microsoft, SAP et intranets informatifs 1.0. Raison pour laquelle, hier à 22h00, à la télé de Radio-Canada, j’ai entendu un reportage parler du recul compétitif des entreprises canadiennes par rapport aux américaines (13% de moins d’heures travaillées), recul dû au fait que les entreprises canadiennes innovent moins et investissent moins dans les nouvelles technologies. Des affirmations corroborées par Infrastructure Canada, qui se base sur le rapport sur la compétitivité mondiale 2006-2007, publié par le Forum économique mondial :

«Pour ce qui est du sous-indice des facteurs d’innovation et de technicité, le Canada se classe aussi au 16e rang (voir le tableau 2) et aussi derrière certains de ses principaux partenaires commerciaux du G8 (É.-U., 4; Japon, 1; Allemagne, 3; R.-U., 10; France, 13). Même s’il devance d’autres économies importantes (Australie, 24; Inde, 26; Chine, 57; Mexique, 52; Russie, 71; Brésil, 38), le Canada est devancé par des partenaires plus petits, mais apparemment plus concurrentiels (Suisse, 2; Suède, 5; Finlande, 6; Danemark, 7; Israël, 8; Taïwan, 9; Pays-Bas, 11; Belgique, 14; Singapour, 15). »

Le Canada au 16e rang mondial en matière de technologies et d’innovation, derrière les USA et la France, ce que je m’évertue à écrire en particulier dans un nouveau collectif d’auteurs intitulé «Entreprise 2.0, Réflexions autour d’une nouvelle Odyssée». Et savez-vous où se situait le Canada en 2002 ? Au troisième rang. C’est dire tout le recul pris en six ans !!!

Et je l’ai aussi écrit : Après l’éclatement de la bulle technologique, le Canada et le Québec en particuliers ont été lents, très lents à réinvestir dans les nouvelles tehnologies, en particulier en entreprise et encore plus dans leurs intranets. C’est Dion Hinchcliffe qui disait à Boston en juin que les départements TI dans les entreprises sont maintenant génératrices de 80% de statu quo et seulement 20% d’innovation…

Et c’est encore lui qui citait le firme Forrester selon laquelle, le marché américain pour l’Entreprise 2.0 peut générer des investissements de 4,3 milliards dans les cinq prochaines années. Combien au Canada et au Québec, surtout quand on sait que nous avons un retard historique de 18 mois sur les USA et que les statistiques du FEM viennent enfoncer le clou ? Le Québec et ses entreprises sera-t-il distinct une fois de plus du Canada en investissant massivement dans les technologies, génératrices d’innovation ?

Ces technologies sont celles du Web 2.0 qui font passer les intranets d’entreprise 1.0, centrés sur l’accès à l’information et aux applications avec ou sans outil de portail et de gestion et de publication de contenus Web à des intranets 2.0 centrés sur la collaboration entre ses utilisateurs, la participation de ces derniers à la construction de ses contenus, un portail donnant un accès personnalisé et ergonomique et surtout un accès unique et décentralisé. Décentralisé ?

Un accès de partout en fait. Du bureau, sur la route, à la maison, avec le Wifi, les «laptpos» et les téléphones de plus en plus Internet et surtout avec une sécurité et une capacité d’entreposage de données démultipliées par le «Cloud Computing». Compétitivité et innovation passent par ce dernier postulat.

Cela ne sert à rien d’investir massivement dans les transports en commun afin d’encourager les banlieusards à abandonner leurs autos. Le coût de l’énergie fera tout de même augmenter le coût de ces mêmes transports en commun, à moins qu’ils ne soient électriques. Mais quelqu’un a-t-il déjà pensé à favoriser les horaires flexibles et surtout le télé-travail ? Dangereux pour les gestionnaires qui ainsi ne peuvent plus exercer leur pouvoir traditionnel, un pouvoir de proximité et de contrôle.

Le principe de hierarchy vs wirearchy

Plusieurs de ces gestionnaires ont bien compris le pouvoir du Web 2.0 et du télé-travail. : Un contre-pouvoir capable de laminer la hiérarchie verticale traditionnelle (la Wirearchy de l’ami Jon Husband). Résistance aux créneaux ! L’entreprise château-fort est assiégée et n’est plus en sécurité (informatique). Résistance farouche de la vieille garde mais qui finira bien par retraiter ou partir à la retraite et remplacée par les nouvelles générations (X, Y, Z et autres à venir ) plus ouvertes, plus libres.

Ce sont donc les entreprises qui auront compris ces nouveaux paradigmes et divers enjeux comme la mobilité, la flexibilité du travail, la conciliation travail-famille, la qualité de vie et les environnements de travail plus «verts», l’adaptation aux usages technologiques de leurs nouveaux ou futurs employés, qui seront à même de stimuler collaboration, créativité et innovation tout en faisant appel à la mémoire et ainsi générer la compétitivité nécessaire pour faire face aux économies émergentes (j’aime ce mot) dont la Chine.

En passant, les chinois, comme les autres peuples de l’Asie ont une culture de la mémoire et du travail collaboratif, forcé ou non. Vous avez lu «L’empire immobile», «Quand la Chine s’éveillera» et «La Chine s’est éveillée» d’Alain Peyrefitte ? Non ? Vous devriez pour les vacances…

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Fin de conférence : Pyramide de Blot, vie résiduelle et cet inconnu nommé Web 2.0…

31 mai 2008

Après la pause du déjeuner est venue une des belles surprises de cette dernière journée de conférence : La présentation orchestrée par l’ami Éric Blot sur comment exploiter les possibilités du Web 2.0 dans un dispositif de communication interne. Éric faisait une présentation générale du Web 2.0 et y est allé de données fort intéressantes dont celle que le France compte pas moins de 60 millions de blogues mais que seulement 7% les utilisent pour s’exprimer sur leur entreprise (blogues d’affaires).

Le plus intéressant, c’est quand il a présenté sa pyramide (sans être pour autant pharaon) des besoins de communication des entreprises, pyramide inversée par rapport à celle de Maslow et que j’ai baptisée la pyramide de Blot :

Après cette entrée en matière digestive, Éric a passé la parole à Sylvain Hudelot, de France Télécom qui lui, a parlé de «Marketing stratégique – Orange Labs», soit un cas concret de mise en place d’une bonne partie des outils du Web 2.0. À part le cas mondial d’IBM et celui, partiel de BlueKiwi chez Dassault, c’est à mon avis, le premier cas concret d’implantation à large échelle de l’entreprise 2.0.

Le cas Orange vise autant les gestionnaires que le marketing et vente, les communications et les RH et pour cela, utilise aussi bien les blogues que les wikis et les réseaux sociaux professionnels, les RSS, posdcasts et autres outils de collaboration. Je vous ai déjà écrit que le fait d’utiliser un outil de réseautage professionnel en lien avec le bottin d’entreprise permet pour la première fois de relier les employés entre eux par expertise et permettre à un jeune qui entre en entreprise d’immédiatement être en mesure de retrouver qui fait quoi dans sa nouvelle entreprise.

C’est le cas ici pour le réseau social «MyNetwork», mis en place pour 4, 600 marketeurs. L’implantation s’est faite en deux phases (virale et comm.). Plus de 1 000 inscrits à date et 60% de ces derniers ont déjà invité une ou plusieurs personnes à rejoindre leurs réseaux. Résultats fragmentaires, certes mais qui augurent bien.

Ce que je retiens et qu’a démontré Jane McConnell dans la présentation suivante, c’est qu’en France, les projets lèvent mais en sont encore à la phase du projet-pilote ou de la première implantation avec peu de mesures concrètes, ce qui devrait venir dans les 12 prochains mois.

Jane est venue présenter la dynamique wiki en entreprise et surtout le phénomène «wiki plus ou wiki à la place», une tendance de plusieurs entreprises à se servir de cet outils pour remplacer l’intranet.
Le wiki ne remplace pas l’intranet ; il en fait partie et vise la construction plurielle d’expertise ; c’est le message qu’elle voulait faire passer, entre autres à Isabelle Demerson de Disney qui avait comme projet d’en implanter une série à titre d’intranet. Jane a aussi parlé statistiques d’adoption puisqu’elle sonde annuellement les entreprises sur leurs intentions en matière d’adoption des nouvelles technologies, sondage et résultats que vous pouvez retrouver sur son site. Et un petit mot sur la conférencière suivante, Anne Cousin, avocate et qui à chaque année apporte sa douche d’eau froide juridique sur la conférence. Je retiens que j’ai, en plus de ma vie réelle et virtuelle, une troisième vie : résiduelle…

Constat final de la conférence : Les entreprises françaises et leur communication interne carburent encore aux stratégies et outils traditionnels. Souvent les RH et Ti les poussent à adopter les nouveaux outils. Ces derniers lancent donc une refonte intranet 2.0 sans trop savoir pourquoi, sans avoir une véritable stratégie commune Comm-RH-Ti, soutenue par la direction : Dessine-moi un intranet 2.0… Et un peu comme un Petit Prince, elles sont fascinées par cet inconnu nommé, pour l’occasion Web 2.0.

Une fascination qui n’est pas le seul fait de la France mais aussi des USA et du Québec. À témoin le rapport récemment publié par la société Forrester sur les grandes tendances 2008 en matière de gestion de l’information et du savoir. Parmi les cinq priorités identifiées, l’intégration ou pas du Web 2.0 en entreprise. Nonobstant ces derniers constats, la France a au moins un an d’avance sur le Québec en matière d’intégration, ce qui n’empêche pas quelques initiatives québécoises de percer ce que l’on verra dans mon prochain billet consacré aux prix Intrablog et Intraverse.

Céline, moi, Constance

Un grand merci en terminant, aux organisatrices de la conférence annuelle des responsables de la communication interne, soit Céline Boittin et Constance Dufrene, toujours aussi accueillantes, toujours aussi professionnelles.

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Dessine-moi un intranet 2.0 (suite)

30 mai 2008

Si la première journée de la conférence des responsables de la communication interne a été consacrée à la communication interne traditionnelle, la seconde fut sans contredit plus interactive et plus technologique. Outils de publication d’un journal en ligne avec interface de publication simplifiée pour les auteurs (graphique et contenus), usine de blogues, intégration de wikis, diffusion en WebTV et outils de mise en relation professionnelle. Les outils essentiels pour être en mesure de dire comme le Petit Prince : Dessine-moi un intranet 2.0.

Je retiens donc les présentations de Thérèse Prud’homme, du groupe Areva. C’est elle qui est venue expliquer que le groupe multinational a pris la décision de revoir ses flux d’information traditionnels, ce qui inclue le journal d’entreprise, d’éliminer toutes les publications écrites et hétéroclites et d’en arriver à créer un outil de publication de journaux en ligne avec gabarits normalisés et processus d’approbation et de mise en ligne. Pour ce faire, ils ont utilisé SharePoint mais ont dû l’adapter, ce qui en soi, fut toute une aventure qu’elle a expliqué. Complexe mais finalement tellement plus simple.

N’en demeure pas moins que l’outil demeure aux mains des spécialistes de la communication. Un outil technologique qui leur simplifie la vie mais qui n’offre pas la possibilité aux employés de s’y exprimer librement. Pas encore du contenu généré par les utilisateurs et commenté par eux. Donc pas encore 2.0…

La présidente de la journée Jane McConnell et Catherine Guez

Plus 2.0, le projet-pilote chez Renault. Les communications internes ont implanté dix blogues d’experts sur leur intranet qui rejoint 80 000 personnes sur une possibilité de 130 000… En surveillant les résultats de l’expérience, Catherine Guez, la chef de projet, s’est rendue compte que 38% des répondants à un sondage, disaient consulter les blogues mais que seulement 12% d’entre eux avaient commenté.

Je comprends les résultats un peu décevants côté participation. Les blogues en question ont été créés par la direction et confiés à des experts triés sur le volet. Les commentaires sont surveillés par les communicateurs. Nous sommes encore loin d’IBM ou Microsoft où tout employé peut avoir son propre blogue ou vlogue. Ces résultats timides ne semblent pas démonter Mme Guez qui prévoit déjà l’étape suivante soit la création d’une véritable usine à blogues, ce qui devrait démocratiser leur utilisation à travers l’entreprise.

À ce stade, ce qui me frappe, c’est que la France est maintenant en mesure de présenter du concret en matière d’intégration des outils 2.0 en entreprise, ce qui n’est pas encore le cas au Québec. Je vais être conforté dans cette opinion pas les prochains intervenants, ce que l’on verra dans le prochain billet.

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France, journée 1: Fais-moi un intranet 2.0 !

27 mai 2008

Lundi, première journée à Paris, où j’aurai à intervenir à la conférence des responsables de la communication interne mercredi et jeudi; j’ai donc deux jours à moi dans le grand Paris. Hier donc, rencontre avec l’ami Xavier Aucompte qui est venu me chercher à l’aéroport. Nous avons discuté chemin faisant de refonte d’intranets dans les entreprises françaises et de leur volonté réelle mais sans but précis de passer au Web 2.0. Les entreprises et les responsables de la communication interne en particulier (ceux que je vais rencontrer plus tard cette semaine) savent que le Web 2.0 existe mais ne savent pas réellement ce qu’ils pourront en faire. Ils font donc appel à des spécialistes comme Xavier et disent un peu comme le Petit Prince de St-Exupery :«Fais-moi un intranet 2.0».

Avec Xavier, j’ai aussi discuté de son installation prochaine à Montréal, son «projet de vie» et de la différence entre la réalité décrite ci-haut et celle des entreprises québécoises qui sont encore loin derrière. Ce ne sont pas elles qui viennent nous demander un intranet 2.0. Nous avons besoin de les convaincre que puisqu’elles ont besoin d’une refonte de leur intranet, pourquoi ne pas mettre un peu de «Tigre 2.0» comme essence collaborative. Bref nous avons discuté de tout cela dans un petit café, non loin de la gare St-Lazare. Pourquoi je vous en parle ?

Parce que c’est là que je suis ensuite allé réserver mes billets de TGV pour Bordeaux, l’autre étape de mon périple et où, avec le copain Philippe Martin, j’interviendrai à trois reprises le 3 juin prochain, lors d’une conférence/repas/signature de livre/networking/débat, bref un événement organisé par l’amie Hélène Frébourg et son alter ego pleine de ressources «networking et gourmandes» Stella de La Rhune.

Rencontre de Bertrand et Fred au Harry’s Bar.

Mais, bon… retour à Paris où lundi, j’en ai aussi profité pour rencontres les amis Fred Cavazza et Bertrand Duperrin, question de régler les détails du prochain Yulbiz-Paris qui aura lieu de l’autre côté de la rue en face de mon hôtel, soit au mythique Harry’s Bar, dont je vous ai déjà parlé ICI. Arrivé pas longtemps après moi, Bertrand était particulièrement en forme.

Dans l’ordre habituel : Jacques Froissant, Carlos Diaz et Bertrand Duperrin

Son patron, et CEO de bK, Carlos Diaz est arrivé un peu plus tard en compagnie de Jacques Froissant, fondateur d’Altaïde. Il y avait longtemps que je n’avais vu Jacques et je n’avais jamais rencontré Carlos. Nous avons eu une très intéressante discussion sur les médias et sites sociaux et sur les particularités de blueKiwi et la stratégie qu’elle entend déployer pour pénétrer le marché des entreprises, non seulement en Europe mais aussi en Amérique et en Asie. Une conversation qui s’est poursuivie au repas en soirée, vous savez, ce genre de conversation où on refait le monde en 2.0 !

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Overdose de médias sociaux… J’aime mon Netvibes.

9 avril 2008

Je dois avouer que ces derniers jours, j’ai été moins actif sur ce blogue. Paraît que tous y passent un jour. Un genre de trou noir et non de page blanche… Dans mon cas, c’est plus une overdose… Une overdose de médias sociaux, de blogues, de wikis, de micro-blogues à la Twitter, de clones, de nuages de tags, de podcasts, de vidéos YouTube, diapos SlideShare, etc.

Et pas que cela, une overdose d’événements sociaux et de groupes de réflexion, de conférences 2.0. Pour vous dire : je ne me suis même pas inscrit à la dernière nouveauté à laquelle je me fais inviter par tous : BlueChipExpert. Bref, pas touché au clavier 2.0. En fait non… Une seule démarche. Une de rationalisation et d’organisation. De là, une partie du titre : J’aime mon Netvibes.

La nouvelle version m’a permis de tout organiser. En fait, je n’ai pas encore terminé mais déjà, j’y ai intégré et organisé mon univers 2.0. En fait, deux univers : le public et le privé. J’y ai regroupé non seulement toutes plates-formes et outils qui me sont utiles et/ou nécessaires, dont ce blogue, mais c’est aussi sur Netvibes que je pourrai rejoindre clients et partenaires d’affaires car il est maintenant possible de partager ces univers. Netvibes est devenu, en plus d’un agrégateur, un réseau social et même plus…

En fait, c’est le bon vieux principe du portail revampé à la sauce 2.0 avec plusieurs des fonctionnalités de personnalisation dont les responsables d’intranets rêvaient, il y a plusieurs années. Et c’est vrai que Netvibes ressemble de plus en plus à un portail d’entreprise 2.0, ayant le potentiel d’intégrer pour le bonheur des employés toutes les fonctionnalités de publication et de diffusion d’information mais aussi d’aggrégation d’applications, de partage de réseau social et d’outils de collaboration. Il est même possible d’y intégrer Skype et donc, d’y faire des conférences en ligne en temps réel. Ne manque que le eLearning ou le «VirtualLearning» (terme pas encore défini dans Google ou Wikipedia) pour que les grands champs d’application de l’intranet soient couverts.

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Le prix Intrablog est officiellement lancé sur B-R-Ent !

28 mars 2008

Le blogue français des managers intranet, B-R-Ent avec le soutien de l’ , ANDSE, de et des meilleurs experts de l’Entreprise 2.0 vous propose de participer à la seconde édition du prix Intrablog.

Ce prix a pour objectif de récompenser les meilleurs blogues de communication, de gestion de projet, de gestion des connaissances, de partage d’expertise, dans les entreprises, villes, ministères, organismes publics ou associations mais aussi leur utilisation des réseaux sociaux, et autres outils du Web 2.0… En organisant ce prix, les responsables, dont l’ami Vincent Berthelot, se sont donné comme objectif de développer l’usage des outils Web 2.0 dans les entreprises par la promotion de leurs applications possibles et de leur «plus value» en remplacement ou complément des outils existants.

Le prix vise le Québec autant que la France. Le preuve en étant que je fais partie, cette année du jury de sélection. Le gagnant du premier prix de chaque catégorie se verra remettre un trophée, un certificat pour les 2 ème et 3 ème mais surtout de la visibilité autour de leur réussite par le biais d’articles, entrevues, de présentations lors de conférences en France ou au Québec ainsi qu’au travers de la diffusion d’un rapport global de l’intrablog 2008 dont un exemplaire leur sera remis gratuitement.

Cette année 4 catégories :

Prix intraBlog Intranet

Prix intraBlog Entreprise 2007

Prix intraBlog Initiative 2.0

Prix IntraBlog Réseaux sociaux

Pour tout savoir sur son organisation, règles, inscription , il suffit de cliquer ICI.

Pour remplir une fiche de candidature, il suffit de cliquer ICI.

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De l’Entreprise 2.0 à la République du Québec…

7 mars 2008

Deux sujets dans un court billet pré-tempête. Le premier pour vous souligner que la programmation de webcom-montréal est maintenant en ligne et qu’il est possible de s’inscrire dès maintenant. Reste encore quelques espaces de libres mais qui seront comblés d’ici la prochaine semaine. Je vous avais parlé d’Andrew McAfee, le «père» de l’Entreprise 2.0 qui sera à Montréal ainsi que Scott Gavin, connu sous le surnom «d’évangéliste de l’Entreprise 2.0». Seront aussi de la partie, le 14 mai prochain, des noms prestigieux comme Bryan Eisenberg, l’auteur de «Waiting for your cat to Bark» Jon Husband, Fred Cavazza et le «dématérialiseur» d’entreprise, Loïc LeMeur.

Les résultats de trois études canadiennes seront dévoilés, il y aura le match-revanche Brunet-Bouchard-Tapp, animé par JF Renaud, (la vidéo du match de novembre dernier sera disponible sous peu sur le blogue de la conférence et sur le groupe Facebook) un webcamp gratuit sous l’égide de Sylvain Carle et aussi et c’est tout nouveau, un «launch pad» pour les compagnies montréalaises du Web 2.0 qui désirent montrer à la face du monde le fruit de leur travail de développement et ainsi attirer l’attention de possibles investisseurs.

À noter qu’IBM devient le partenaire privilégié de webcom-Montréal et à ce titre, sera très présent. Je vous en reparle bientôt sur le blogue de la conférence, que j’aurai l’honneur d’animer cette année. Je vous parlerai aussi de notre «invité mystère» qui se manifestera au lunch. Et ne manquez pas le cocktail-réseautage de fin de conférence. Tous les conférenciers y seront !

Autre sujet d’intérêt : Saviez-vous que le Québec sera une République en 2024 ??? C’est du moins ce que soutient le magazine Wired… Je suis tombé par hasard sur un reportage tiré du Wikipedia Street Journal, daté du 22 novembre 2024 !!! C’est à voir, ce journal électoral des USA dans une interface Kindle. Un exercice de futurologie et d’intégration des technologies du 2.0 et du Web 3D fascinant et drôle !

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Le Québec en avance, pas si sûr…

2 mars 2008

Sur le blogue B-R-Ent, a lieu présentement une conversation intéressante mettant en scène deux de ses plus prolifiques rédacteurs, soir Vincent Berthelot et Xavier Aucompte. Vincent demande à Xavier plus de chiffres pour appuyer ses propos sur la prétendue avance du Québec sur la France dans le Web 2.0. Faut dire que Xavier est ici à Montréal depuis un peu plus de deux semaines afin de planifier son installation permanente. Xavier ne pourra pas les lui fournir, pour la bonne raison qu’il n’y en a pas…

Je maintiens ma réserve initiale… Le Québec n’est pas en avance sur la France. On utilise plus Facebook à l’exemple de l’APP (voir ci-dessous) mais moins MySpace ou Ziki… En France, il y a Viadeo et les USA ont LinkedIn. Le Québec a quoi ??? La France a Netvibes et les USA It’sMyNews, le Québec a quoi ??? La France a DailyMotion et les USA YouTube, le Québec a quoi ? TonTuyau ??? Et ainsi de suite…

Xavier parle de l’ami Philippe Martin qui travaille à intégrer des blogues en éducation. L’ami Mario Asselin fait de même. Je suis certain qu’en cherchant un peu, on peut trouver des initiatives semblables en France. En France, dans le Vercors, il y a à tous les ans, la conférence d’Autrans. Rien de semblable ici au Québec. À Montréal, à la fin 2006, nous avons rassemblé de peine et de misère, une soixantaine de personnes pour parler de Web 2.0 alors qu’en France la conférence LeWeb3 accueillait plus de 1 000 personnes !

À notre dernière édition de webcom-Montréal, en novembre, nous avons accueilli 250 participants. Un mois plus tard à Paris, nous étions 2 000 à LeWeb3. Toujours en décembre dernier, a eu lieu la première conférence française sur l’Entreprise 2.0. Les américains ont la leur à Boston depuis l’an dernier. Le Québec organisera une piste Entreprise 2.0 au sein de la conférence webcom au printemps. Trois études de cas seront présentées à cette conférence. Toutes trois européennes, dont deux françaises. En avance au Québec ???

Le Québec n’a pas d’études de cas d’entreprises 2.0. Pourtant la France en a : Dassault, Renault, la RATP, l’Oréal, etc. Pas convaincus ? Lisez ce qu’en dit Michel Germain, professeur au CELSA et directeur associé d’Arctus : . Ici au Québec, il faudra attendre 2009 pour pouvoir présenter un cas solide. L’intégration de wikis ne fait que commencer. Les premiers ont été expérimentés en 2006 !!! Les premiers sites sont apparus en 2008 grâce à des pionniers comme Sébastien Paquet ou Marc Laporte. En voici un exemple :

 

Cet exemple n’est pas un cas d’intégration en entreprise. En 2007, Loto-Québec a tenté l’expérience mais a dû arrêter, faute de budget et de volonté manégériale. En 2008, la SAQ se lance dans l’aventure mais les résultats ne seront probants qu’en 2009 et porteront sur des wikis générés par Microsoft… Ce qui m’amène à un autre point de divergence avec Xavier.

La présentation sur le logiciel libre à la télé, à laquelle il réfère, s’est faite à un canal de télé communautaire et pas à une grande chaîne, ce qui est révélateur : En Amérique du Nord, la culture technologique dans les grandes entreprises est PROPRIÉTAIRE. Ce qui domine le marché, c’est IBM et Microsoft ainsi que BEA et SAP. Ces grandes sociétés offrent depuis peu des solutions 2.0 mais toujours propriétaires, à base de licences d’utiilisation. Où sont les BlueKiwi ou Headshift ici au Québec ? Le LL c’est pour la PME/PMI, pour les associations et encore !!! Les ordres professionnels au Québec utilisent des logiciels propriétaires et des CMS 1.0 du style SiteCore !!!

Dans sa réflexion, Xavier cite son premier mardi à Montréal. Nous avons tous deux assisté à un événement regroupant des professionnels des relations publiques. Il l’avoue lui-même. Il a vu le fossé immense qui sépare les «initiés du Web 2.0» tels que Mitch Joel et l’industrie elle-même, alors représentée par Mylène Forget. Les RP au Québec ne sont pas 2.0 ni même 1.5. Même chose en marketing et en communications. Les grandes entreprises ont toujours des sites Internet et intranet 1.0, conçus à la fin des années 90 ou au début 2000. Des sites où toute conversation, tout dialogue entreprise vs employés est absente et au mieux présente mais strictement contrôlée.

Autre point de divergence avec Xavier. Le seul domaine où le Québec est peut-être en avance, c’est dans le domaine des moteurs de recherche avec NStein, Delphes, Coveo et Nomino et la recherche en langage naturel…

Bref, je persiste et signe : Le Québec accuse un retard dans le Web 2.0 et surtout dans l’entreprise 2.0. Le retard sera comblé sans doute mais la route est longue et semée d’imprévus tels que l’actuel ralentissement économique. S’il se poursuit, les entreprises vont-elles investir massivement dans les nouvelles technologies 2.0 ? Elles étaient encore frileuses récemment, ce qu’avait noté le copain Pascal Veilleux.

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Andrew McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ???

11 janvier 2008

S’il faut en croire Thomas Davenport, la réponse est oui car il n’a pas arrêté, au cours du débat-webinar qui s’est tenu aujourd’hui, de le traiter ainsi : «Stop talking messianic» a-t-il lancé lors d’un échange un peu musclé. En fait Davenport est revenu dans ce débat avec les arguments qu’il avait employés à Boston l’an dernier : L’entreprise 2.0 n’existe pas, et toutes les technologies du Web 2.0 ne changeront pas les entreprises, du moins dans leur modèle organisationnel. Mieux, il en remet en affirmant que les entreprises peuvent faire tout ce que «promettent» les technologies du Web 2.0 avec des technologies antérieures, du fax au courriel en passant par Lotus Notes !!!

En fait son argumentation tient à deux choses : «CEO’s will still want to be CEO’s, so organizations won’t change because of these technologies» et son second point est que les entreprises peuvent faire aussi bien avec les outils du 1.0 qu’avec ceux du 2.0. «the tools have been there for a few decades». Il a ainsi provoqué Andrew McAfee tout au long de l’heure qu’a duré le débat. De son côté, McAfee s’est bien défendu d’être un messie de l’entreprise 2.0 et est resté très modéré dans ses propos, tentant de donner des exemples d’entreprises où l’adoption d’outils du Web 2.0, blogues ou wikis en particulier, ont modifié leur approche à la collaboration, le partage du savoir et l’innovation.

Il s’est longuement étendu sur le cas de la CIA et de son «Intellipedia», qui selon lui, a changé la façon dont l’information est maintenant partagée au sein de l’agence. Davenport a rétorqué que les changements au sein de l’agence ont été avant tout organisationnels et motivés par les événements de 9/11 et que les outils du 1.0 auraient tout aussi bien fait l’affaire. À un certain moment, il a même parlé qu’il valait mieux encore avoir un gestionnaire qui partage l’information en faisant le tour des bureaux en réponse à McAfee qui parlait de l’importance des blogues en entreprise ! Au moins à cet argument, McAfee a rétorqué avec justesse :«The new technologies can help management to stay on top of what’s happening in the enterprise».

À la fin du débat, le modérateur Jim McGee, qui incidemment, penchait plus du côté de McAfee et qui intervenait même en essayant de coincer Davenport, a fini par dire que trop de temps avait été perdu dans ce débat sur une guerre des mots. Et il avait raison car les deux protagonistes ont passé un bon dix minutes à parler du bien fondé ou non du terme Entreprise 2.0, Davenport parlant de Groupware 2.0 ou de de KM 1.0 et revenant à son mantra «You have in the enterprise all what is needed to do the same things Web 2.0 is supposed to do». Quelle frustration de ne pas pouvoir intervenir et répondre : Mais si tous les outils sont là, pourquoi l’entreprise ne réussit-elle pas à mieux collaborer, à mieux capturer et partager le savoir, pourquoi perd-elle constamment sa mémoire ???

Un autre exemple de cette grande incompréhension : Andrew McAfee tenait en partie la réponse à ces interrogations en parlant des architectures technologiques organisationnelles rigides et fermées qui ont été créées par les TI. Que ce sont elles qui ont limité le potentiel créateur et innovant des employés. Là-dessus, tout ce qu’a trouvé à répondre Davenport c’est qu’on avait créé les bibliothèques et que ces dernières sont très architecturées (…) Et les deux protagonistes de s’entendre sur le fait que ces architectures existent parce que les gestionnaires ne veulent pas perdre de pouvoir et de contrôle mais Andrew McAfee de revenir ensuite en disant qu’ils auraient tout avantage à desserrer la bride et à promouvoir l’utilisation des nouveaux outils afin de générer plus d’innovation «and to unleash creativity».

Le plus frustrant, ce fut d’entendre Davenport répliquer :«They can do it with the existing technology tools or even the previous ones». Mais pour l’amour, pourquoi ne l’ont-ils pas encore fait ? Pourquoi les outils de KM 1.0 n’ont-ils jamais donné les résultats escomptés ? Pourquoi le eLearning n’a-t-il pas levé ? Pourquoi les CMS et WCMS sont-ils toujours si difficiles à utiliser («cumbersome», dixit McAfee) ? Pourquoi la GEID est-elle si difficile à implanter ?

Que McAfee ait inventé le terme d’entreprise 2.0, ce qui déplait au plus haut point à Davenport, ne veut pas dire que l’entreprise va changer du jour au lendemain. Tous s’entendent là-dessus. Et Davenport de concéder :«Yes explore these technologies, yes add them to your toolkit but don’t hope that these technologies will transform the enterprise by thmselves». Et il a raison là-dessus. McAffee renchérit d’ailleurs en disant que son entreprise 2.0 «is a blend of technologies, some more powerful in transformation than others». Aussi raison…

Mais tous deux passent à côté du vrai enjeu pour l’entreprise de demain, 2.0 ou pas 2.0… Davenport et McAfee sont de la génération du BabyBoom et n’anticipent pas ou n’ont pas voulu anticiper, dans ce débat, l’aspect fondamental du changement organisationnel que les générations 2.0 et 3D (la génération Y et la NetGen) vont imposer à l’entreprise : leurs valeurs, leur mode de vie, leur façon de voir le travail, leur façon de collaborer et leurs outils pour le faire. La vieille hiérarchie n’a qu’à bien se tenir car une autre et à la veille de naître et Jon Husband en parle depuis déjà quelques années : la Wirearchy. Une relation à l’autorité beaucoup plus inclusive, moins autoritaire, plus participative et non directive. Une entreprise plus horizontale que verticale et branchée non seulement sur les technologies mais sur la créativité de ce que l’on appelle encore aujourd’hui et de façon très 1.0, son «capital humain».

Communication interactive Entreprise 2.0 Intranet LifeLogs Web 3.0

En réponse à Xavier sur l’Entreprise 2.0…

23 décembre 2007

J’ai tenté vainement d’entrer sur le blogue de B-R-Ent afin de répondre à Xavier Aucompte sur la recherche d’une définition de l’Entreprise 2.0 mais toutes mes tentatives pour «m’inscrire» se sont avérées infructueuses, le blogue ne reconnaissant par mon identifiant/mot de passe. Ah ! La technologie ;o) Je me rabats donc sur le mien pour répondre à Xavier et Éric Blot mais aussi Caroline MacDonald, Olivier Girault, Bertrand Duperrin, Vincent Berthelot, Alexis Mons et Olivier Amprimo, tous acteurs de cette tentative 2.0 de définir ce qu’est une entreprise qui tient compte de cette nouvelle réalité sociale et économique qu’est le Web 2.0.

Voici donc ma reformulation :

Entreprise 2.0 : Structure née aux alentours des années 2007/2008 pour répondre à un nouveau contexte social et économique dans les pays occidentaux et poussée par l’arrivée des générations dites Y et «NetGen» dont on peut retrouver les racines dans les théories d’entreprises socialement responsables. L’entreprise 2.0 est un regroupement humain lié par la confiance avec l’objectif de créer des produits et/ou services de qualité dans un environnement de libération des énergies créatrices collectives et participatives favorisant l’innovation. L’organisation de cette entreprise repose sur des modes de fonctionnement par principe collaboratifs, participatifs et transparents en total accord et à l’écoute de ses salariés, managers, clients et actionnaires. Cette entreprise se repositionne sur ses fondements essentiels que constitue sa mémoire. Tous les acteurs de l’Entreprise 2.0 la préservent et l’enrichissent l’un et l’autre car le savoir faire et l’expertise ainsi générés sont créateurs de richesses.

Ces entreprises vont croître grâce à l’utilisation des outils du Web 2.0 comme les blogues, les wikis, les réseaux sociaux, la web-télé d’entreprise … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils qui vont être très vite remplacés par les environnements virtuels, les LifeLogs et autres technologies du Web 3D, qui permettront son évolution et son développement. L’entreprise du XXIe siècle c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de ses partenaires pour dire :”L’entreprise c’est nous !”

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Intranet

Ah! Comme la neige a neigé…Mon écran est un jardin de givre…

17 décembre 2007

Je n’ai pas écrit une seule ligne depuis mon retour de Paris vendredi dernier. Fallait encaisser le choc du retour, la neige et le froid et ensuite la tempête… Un silence givré et grelottant… Mais avec le soleil de ce lundi, je suis de retour pour vous parler de mes dernières rencontres â Paris. Avant de m’envoler j’ai pu rencontrer Xavier Aucompte et Vincent Berthelot et ensuite Claire Leblanc.

Certains d’entre vous connaissez Xavier et Vincent car ils sont deux des principaux moteurs derrière le succès du blogue B-R-Ent, le blogue des «managers 2.0» en France. Entreprise 2.0 (terme qu’enterre déjà Bertrand Duperrin à la suite de notre conversation au Harry’s), Intranet 2.0, Managers 2.0, Web 2.0… Bien des «buzz words» pour exprimer une seule réalité dont je vous ai parlé en assistant à la conférence de JP à LeWeb3. Mais comme le dit l’ami Michel, je digresse

L’Entreprise 2.0 existe-t-elle ???

Xavier en est à ses derniers préparatifs avant de passer à l’ouest… En effet, il aimerait bien venir s’installer au Québec. Dans un échange au hockey, on pourrait dire que c’est l’équivalent 2.0 de Peter Statsny qui s’amène ! De son côté, Vincent est responsable du développement de services et de contenus RH pour l’intranet de la RATP mais a aussi été impliqué dans toutes les associations ou groupes qui cherchent à faire évoluer la fameuse entreprise de demain. Pour le moment, il profite d’un congé, question de se refaire une santé, ce qui ne devrait pas tarder…

En fait, j’ai eu une rencontre des plus constructive avec Xavier et Vincent, justement au sujet de l’emploi du 2.0 à toutes les sauces et du besoin d’en arriver à une certaine forme de normalisation. Pour cela, nous aurons besoin d’y travailler en large communauté et j’y reviendrai dans un prochain billet. Juste quelques mots pour mentionner que nous devrions en arriver à un résultat publiable sur le Web, quelque part l’an prochain. Cela étant dit, il, a beaucoup été question de l’adoption des technologies «dites» 2.0 en entreprise, tous les trois tentant de faire le comparatif France-Québec. Et c’est toujours surprenant de voir que les perceptions ne sont pas les mêmes, chacun s’attribuant le retard sur l’autre. En retard la France sur le Québec ?

Je n’arrête pas de dire le contraire mais ils persistent et signent… Mais pour moi, ce ne sont que divergences de syntaxe… La réalité est que de chaque côté de l’Atlantique, les entreprises hésitent à investir dans la refonte de leurs intranets et d’y intégrer les technologies qui font actuellement le succès du Web 2.0. Là-bas, l’hésitation est manégériale, hiérarchique. Ici elle est plus économique. Mais, bon… Il y a des exceptions à la règle comme la cas Dassault et BlueKiwi. Pour ce cas particulier, très particulier même, je ferai un billet aussi particulier et comme Bertrand Duperrin y est associé, nous en parlerons en mai prochain au quatrième Rendez-vous interactif de webcom-Montréal.

Et parlant d’événements, Xavier et Vincent ont aussi travaillé à la mise sur pied des Rendez-vous de B-R-Ent et fait une première conférence sur l’entreprise 2.0, début décembre à Paris. Un début modeste avec une vingtaine de participants payants mais quand même un bon départ. Avant de terminer ma chronique parisienne, deux mots sur l’amie Claire Leblanc, une prof. d’université mais aussi une praticienne de la communication interne qui essaie tant bien que mal de faire changer les mentalités et d’enseigner la communication interactive. Nous avons manqué de temps, le taxi attendait à la porte…