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«Word of Mouth», Web 2.0 et télé sur Internet : Convergence

14 mars 2007

Deux sujets à traiter ce matin et je vous jure, ils n’ont rien à voir  avec le débat des chefs d’hier… Le premier a été relevé par Matrin Lessard dans un récent carnet et a trait au «Word of Mouth», un sous-courant du Web 2.0 qui s’applique particulièrement au nouveau marketing Web. On retrouve d’ailleurs une association sur le sujet, dont l’acronyme est WOMMA. On retrouve aussi un intéressant blog, publié par Sean Moffitt, dans lequel il explique le phénomène en 36 points (comme les 36 cordes sensibles). Donc, comme le souligne Martin, le WoM a non seulement son association et un ardent défenseur qui en blogue mais aussi une chaîne Télé sur le Web !

Ainsi, à l’instar de Diggnation et Joost, apparaîtra sur vos écrans d’ordinateurs, dès le 30 mars,  DailyWOM.TV, outil de diffusion et d’information quotidienne sur les techniques de Word of Mouth et de valorisation du pouvoir du consommateur.

Bienvenue à la nouvelle télé !

C’est justement le propos de mon second sujet. Déjà le 22 janvier dernier je vous ai parlé de Joost, le projet de TV sur Internet des créateurs de Skpe, Niklas Zennström et Janus Friis. Ces derniers viennent d’annoncer le lancement de Joost, un «système» de télévision sur Internet permettant de regarder les grandes chaînes sur ordinateur avec une programmation personnalisée. Ce projet ambitieux est déjà disponible en version Béta et l’on invite les utilisateurs à tester la nouvelle plate-forme. Intéressé(e)s ? Armez-vous de patience car la liste d’attente est longue, j’en sais quelque chose... Surnommé «Venice Project» jusqu’à tout récemment, Joost permet aux utilisateurs de recevoir les chaînes gratuitement, avec, comme pour Skype, de l’interactivité, soit des possibilités d’enregistrement programmé, de rediffusions, de démarrage des programmes à la demande, etc.

La télé sur Internet selon Joost

Les promoteurs, qui expliquent vouloir «combiner le meilleur de la télévision et le meilleur d’Internet», ont basé leur nouvelle plate-forme du Web 2.0 sur une technologie de diffusion en PtoP, «peer-to-peer». Le logiciel est déjà téléchargeable sur le site, (Liste d’attente !!!) mais pour l’instant le nombre de chaînes disponibles est limité. «Les gens recherchent davantage de choix et de souplesse dans leur usage de la télévision, et l’industrie du loisir veut garder le contrôle de leur contenu», a souligné Frederick de Wahl, PDG de Joost, cité dans un récent communiqué de presse. Les fondateurs de Skype ne sont pas les seuls à s’intéresser à ce lucratif marché.

Et il y a Diggnation et bien d’autres qui frappent à la porte… Dans le cas de Diggnation, un des deux fondateurs est Kevin Rose, aussi fondateur du site Digg, dans lequel les animateurs, dont lui-même, vont puiser les sources d’information qui font la programmation. Déjà, ils attirent un auditoire de 1,5 million de spectateurs par mois. Et si vous doutez des possibilités de la télé sur Internet, lisez le reportage récemment paru dans Business 2.0. Selon une étude publiée récemment, on prévoit que 53% de la population des États-Unis regardera la télé sur Internet d’ici 2010 et surtout, 80% de celle qui est branchée !!!

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Gaming, mondes virtuels, plate-forme sociale : La fusion se fera!

12 mars 2007

Selon Shigeru Miyamoto, concepteur principal de Nintendo, les utilisateurs de la plus en plus populaire console Wii pourront effectivement soumettre sous peu leur apparence en ligne à la critique générale Le système Wii propose un module intégré de création d’avatars peu évolués graphiquement, permettant aux joueurs de se choisir un personnage parmi une banque de personnages existants ou encore d’utiliser les contrôleurs du jeu pour se créer leur propre «Mii» (en référence à «me», en anglais). Les Mii servent à représenter le joueur dans plusieurs jeux Wii.

Lors d’une présentation faite la semaine dernière à l’événement Game Developers Conference 2007 à San Francisco, M. Miyamoto a précisé que le concept Mii existait depuis fort longtemps déjà.. «Nous avons travaillé à ce concept durant une bonne vingtaine d’années sans jamais parvenir à en faire quelque chose de valable à nos yeux», de dire le gourou du jeu vidéo. «Pendant longtemps, l’idée était que le concept plairait aux artistes graphiques, mais que sa complexité risquait de frustrer la plupart des joueurs.». En fait, les Mii sont encore loin des Avatars de Second Life ou de jeux comme WoW, mais le phénomène prend de l’ampleur…

Bienvenue à la Mii Generation !

Le public a adopté le concept avec moins de réserve que prévu puisque plusieurs sites Web permettent déjà aux utilisateurs Nintendo de comparer des saisies d’écran de leurs créations Mii, certains organisant même des concours de sosies de célébrités.

Tels de véritables sous-produits d’une série à succès à la télévision, les Mii sont si populaires qu’ils bénéficient de leurs chaînes exclusives sur Wii. Selon M. Miyamoto, la compagnie a lancé des chaînes Mii pour permettre aux utilisateurs de Wii de partager leurs avatars, mais aussi d’élire leur personnage favori dans le cadre de concours de popularité virtuelle. Le discours de M. Miyamoto n’a ni précisé le moment exact du lancement de la chaîne, ni détaillé ses autres fonctions éventuelles.

Pour Richard Doherty, analyste de l’industrie du jeu vidéo et directeur de recherche chez Envisioneering Group, il s’agit là d’un geste fort intelligent de Nintendo. «Tout à fait. D’ici un an, Wii pourrait devenir la communauté de réseautage social la plus populaire et la plus enrichissante de tout Internet», estime Doherty. «Nintendo met en place l’infrastructure d’un environnement ouvert qui permettra à d’autres développeurs d’y ajouter en valeur», d’expliquer l’analyste. «Des solutions fort intéressantes créées à l’externe pourraient relier entre eux des amateurs de séries de télévision, des joueurs se partageant des conseils et qui sait, pourquoi pas les jeunes qui étudient à la maison?», évoque-t-il.

La décision de Nintendo de lancer cette chaîne «Mii-centrique» s’inscrit dans la stratégie globale de la compagnie pour faire du système Wii une plate-forme de jeu intéressante et innovatrice, mais également un outil attrayant d’accès au contenu et de réseautage.

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Rencontre avec Bad Mother Vlogger

9 mars 2007

Gabe MacIntyre, plus connu sous le nom de Bad Mother Vlogger et célèbre vivéo-blogueur de XOLO.TV était de passage à Montréal hier pour donner une conférence à des représentants des télés locales. Invité par Martin Lassard, il a ensuite fait un arrêt fort apprécié au Café Méliès ou l’attendaient plusieurs blogueurs et vidéo-blogueurs montréalais et même français. De ceux-ci, Philippe Martin (de YulBuzz), Michel Leblanc, Laurent Maisonnave (Zelaurent), Muriel Ide et Louis Delage (de L’AMM-PCM), Shawn Carpenter (The LOUD tour), mais aussi Catalina Briceno, de la fondation Langlois et Dominique-Sébastien Forest de Canoe.ca.


Gabe MacIntyre à gauche

 

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Pensez-vous que Wikipedia apprécie ?

7 mars 2007

Insatisfait de certaines informations publiées sur Wikipédia au sujet de son format OOXML, Microsoft a contacté un blogueur dit «indépendant», pour lui demander, contre rémunération, de corriger les erreurs. Pensez-vous que Wikipedia apprécie ?

Ainsi, on apprend dans un article paru sur Silicon.com que Rick Jelliffe, un développeur australien spécialiste des formats XML et membre du réseau O’Reilly (oui, oui, le O’Reilly à l’origine de la définition du Web 2.0), a été très surpris de recevoir récemment un courriel signé Microsoft. «Ils veulent passer un contrat avec quelqu’un d’indépendant, mais d’amical (moi) pour quelques jours, afin qu’il fournisse des informations plus équilibrées sur les pages de Wikipédia concernant ODF et OOXML», écrit-il dans son blog.

Il s’agit de deux formats de document concurrents: le premier est ouvert, et utilisé par la suite bureautique libre OpenOffice; le second a été créé par Microsoft. «Il est difficile de me ranger parmi les supporters exemplaires de Microsoft!», poursuit le blogueur. Mais «apparemment, ils sont frustrés par le nombre d’interventions partisanes publiées par les supporters du format ODF sur les blogs et Wikipédia». Le vieux débat Open Source versus code propriétaire, cher à la compagnie de Redmond. Jelliffe, employé au sein de la société Topologi, envisage d’accepter cette offre, uniquement pour corriger les affirmations incorrectes, qu’elles soient « anti-OOXML » ou « anti-ODF », publiées sur l’encyclopédie participative. Il affirme en avoir déjà remarqué plusieurs.

Toujours selon l’article paru originalement dans Silicon.com, un dénommé Doug Mahugh, «évangeliste technique» de Microsoft sur le format OOXML, a reconnu avoir contacté Jelliffe. Mais ce dernier se défend avec virulence des accusations de tentative de corruption qui n’ont pas tardé à fleurir sur les blogs. «Personne ne lui a jamais demandé de modifier Wikipédia, en y insérant des corrections favorables à Microsoft», écrit-il en réponse à un billet de Slashdot. «La définition de Wikipédia sur OOXML n’est pas basée sur les faits, et nous pensons que cela serait une bonne chose s’il y avait plus de participation de la part de personnes comme Rick (…) plutôt que des personnes ayant des intérêts spécifiques».

Bien entendu cette affaire dérange au sein de Wikipédia. Ce genre de comportement remet en cause le fonctionnement de l’encyclopédie, qui repose sur les contributions bénévoles des internautes. «Nous sommes déçus qu’un grand groupe comme Microsoft pense qu’une opération de relations publiques, sans dévoiler sa véritable identité, soit une bonne façon de faire», a déclaré à Silicon.com un porte-parole de la fondation Wikipédia, qui gère l’encyclopédie. «Faire cela ne peut que leur nuire. Nous considérons qu’il y a un évident conflit d’intérêt à payer quelqu’un pour favoriser un point de vue sur Wikipédia».

Wikipédia veut concurrencer Google

Et puisqu’il est question de Wikipédia, je vous avais parlé, dans un billet paru le 27 janvier dernier, des ambitions de Jimmy Wales. Le patron et fondateur de la plus inportante encyclopédie collaborative au monde, planche sur un moteur de recherche d’un genre nouveau. Sur le même principe que Wikipédia, il fera appel aux internautes pour vérifier la pertinence des résultats. Nom de code : Wikia Search et non Wikiasari tel que le soutient le reporter du Times. Celui qui refuse toujours toute forme de publicité sur sa plate-forme mais qui se laisserait peut-être tordre le bras, veut créer un moteur de recherche pour tenter de concurrencer Google. Pour lancer son nouvel outil, par le biais de sa société Wikia (dont l’un des principaux investisseurs et partenaires de développement est Amazon.com), il entend s’inspirer des principes qui ont fait le succès de Wikipedia: des technologies ouvertes et la participation des internautes.

Et voici un extrait de ce que Wales a déclaré récemment dans le quotidien britanique The Times :

«Un moteur de recherche a pour principale fonction de décider quelles pages sont bonnes, et lesquelles sont mauvaises», poursuit Jimmy Wales. «Or on sait que les ordinateurs sont mauvais pour faire ce type de choix. La recherche algorithmique doit donc aborder ce sujet différemment».Et selon lui, la solution passe par la communauté des internautes: «en regardant la page de résultats, seules quelques secondes sont normalement nécessaires [à l’internaute] pour déterminer si elle convient. Il faut donc construire une communauté de confiance capable de faire cela».

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Rivalités 2.0

2 mars 2007

Combien de sites y a-t-il sur le Web ? Question existentielle s’il en est une… Des millions, pour sûr mais conbien au juste et lesquels ? Ouf ! Une question encore plus existentielle. Cartographier le Web semble être la solution non ? C’est justement à cette tâche que se sont attelés, fin des années ’90, les éditeurs de DMOZ.org, l’Open Directory Project (Ils sont maintenant 74 719). Directement issu du mouvement Open Source, l’Open Directory Project visait et vise toujours à construire un immense annuaire du web 100 % gratuit, comme les membres aiment à le rappeler. En fait le projet et le site sont parmi les précurseurs du Web 2.0 et du contenu généré par les utilisateurs.Ainsi, à date, ils ont rescensé plus de quatre millions de sites et les ont classés dans leur méta-annuaire en quelque 590 000 catégories ! Cela ne vous rappelle pas une autre plate-forme avec le même genre de but collaboratif ?

Wikipedia, bien sûr ! Seule la technologie employée pour bâtir l’encyclopédie mondiale change… Les buts sont les mêmes… Rescenser, documenter, classer. D’autres que moi s’en sont bien aperçus et ont décidé de revamper l’initiative du ODP en utilisant le Wiki comme vecteur technologique. Ce que ça donne ? Une nouvelle rivalité 2.0 avec la plate-forme Chainki Cette dernière est aussi un .org mais devient un projet concurrent de DMOZ. Chainki.org est construite sur les bases d’un Wiki, avec la possibilité d’édition offerte pour tous les utilisateurs. La plate-forme existe en différentes langues, français y compris.

En haut Chainki et en-dessous Dmoz

Les catégories sont assez détaillées et précises et sont basées sur le même principe que pour DMOZ.org. En fait, je suis persuadé qu’ils ont copié au départ. Pour vous en convaincre j’ai fait la même recherche dans les deux sites. Elle donne le même résultat… (voir les captures d’écran ci-jointes) Sauf que la chaîne de catégorie est un peu différente… Qui aura le dernier mot et finira par rescenser et cartographier le Web ? Le Wiki ou le Open Source ?

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À quoi ressemble Internet 2 ou Web 2.0 ?

27 février 2007

Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous une réflexion qui origine de Michel Cartier et du fruit du travail de veille technologique des membres du Réseau Constellation, dont je fais partie. Cette réflexion prend forme d’un texte et d’une présentation qui sera faite an avril prochain à Paris dans le cadre de la conférence Intracom. «L’histoire de notre société progresse par bonds et, chaque fois, elle s’est dotée d’un nouvel outil de communication afin de faciliter ces passages : l’imprimerie, la radio et la télévision, par exemple. Actuellement, notre société est en mutations profondes et cette fois-ci l’outil de notre changement sera Internet. Comme les outils précédents, il sera le multiplicateur de nos mutations et aussi le miroir de ce que nous devenons : YouTube, Flickr, My Space, par exemple. Plus qu’un réseau, Internet 2 modifiera la démocratie, la culture et l’économie ; plusieurs parlent même de 5e pouvoir. Il devient important de mieux connaître cet outil.

Les deux questions les plus fréquemment posées sont En quoi est-il différent d’Internet 1 ? Et Quel est son futur ?

Les trois générations Internet

Internet 1
C’est en connectant ensemble les ordinateurs (vers 1980) et en leur fournissant un système d’adresse (vers 1990) que l’Internet 1 a vu le jour. Son mode était de type broadcast. c’est-à-dire permettant aux appareils de communiquer.

Internet 2
La convergence des telco, câblo et satellites a commencé à développer l’Internet 2 (vers 1995) auxquels s’ajoutent (à partir de 2000) le sans-fil, le GPS et les circuits RFID, créant un espace beaucoup plus complexe parce que mobile et personnalisé. Bientôt, s’ajouteront la TVHD et ses normes, et encore plus de largeur de bande (à partir de 2007). Son mode est de type narrowcast, c’est-à-dire qu’il favorise la création des niches et permet aux réseaux de communiquer entre eux.

La conférence Next Web à Amsterdam

Différents mots sont utilisés pour décrire cette génération : Web 2.0, Next Web, One Net, Third Generation technologies, augmented reality, peopleware, pervasive computing, multiplateforme, intégration verticale, e-Transformation, plurimédia, etc.

Internet 2 est la suite du Battlefield Internet développé pour l’armée américaine lors de l’envahissement de l’Irak.

Internet 3
Il est déjà en préparation dans plusieurs laboratoires américains (voir le Metaverse Roadmap par exemple). Dans les officines, on le connaît sous le nom de The Next Big Thing.

Son mode IP Everywhere (c’est-à-dire always connected) permet à tous les utilisateurs de communiquer entre eux, le protocole IPv6 (en développement) permettant à tous les appareils actuels et à venir de se connecter ensemble vers 2010. Il sera encore plus puissant et hybride que les précédents : sur mesure, géopositionné, transparent et dématérialisé, c’est-à-dire imbriqué dans l’environnement.

L’industrie Internet

Actuellement, l’industrie Internet est composée d’un quinzaine de secteurs d’activités, chacun possédant son histoire et ses marchés, comme on le voit dans le tableau suivant. On réalise que beaucoup de nos activités quotidiennes ont comme support les TI, et qu’aux techniques actuelles s’ajoutent des innovations que nous utiliserons bientôt (colonne de droite dans le tableau).

Conclusions provisoires

  • À chaque génération, Internet acquiert plus de puissance et se rapproche de l’utilisateur par sa plus grande convivialité et visualisation.
  • La quantité des applications et des innovations est telle que nous avons l’impression d’une accélération phénoménales des TI (ralentie par les résistances sociales) ainsi que d’un haut taux de pénétration auprès du grand public.
  • Chaque nouvelle génération technologique développe en fait une extension de l’espace marchand et modifie le modèle économique.
  • Les promoteurs vont bientôt nous offrir un ultra-haut-débit quasi-gratuit pour favoriser la consomation. Leur but ultime : faire de la mondialisation notre futur (?)»

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L’Internet…En deux sondages…

26 février 2007

C’est la saison des sondages… Je ne veux pas parler des sondages politiques ni de la campagne électorale sur le Web, d’autres blogeurs comme Michel Leblanc le font très bien… Je veux parler de deux sondages parus récemment, un au Québec et un autre aux USA et qui portent tous deux sur nos habitudes «webifiantes» et «sans-filisantes». Le premier est celui orchestré par le CEFRIO, cet organisme qui a pignon sur rue à Québec et qui aide les organisations à être plus productives en utilisant les technologies de l’information comme levier de transformation et d’innovation. Son directeur Enquêtes et Veille stratégique, Éric Lacroix vient de rendre public son bilan de l’utilisation de l’Internet par les québécois. Le sondage a été réalisé en collaboration avec la maison de recherche Léger Marketing. Je vous pointe ci-dessous quelques faits saillants mais pour en savoir plus je vous renvoie au communiqué de presse officiel du CEFRIO. Celui spécialement amnagé pour le NETendances 2006 n’est pas encore prêt puisque les résultats les plus récents sont ceux de 2005 ! :

* Aujourd’hui, 72 % des adultes québécois naviguent régulièrement sur Internet. Et pour une première fois dans la petite histoire de l’internet au Québec, l’enquête démontre que maintenant, autant de femmes que d’hommes utilisent Internet.

* NETendances révèle que les deux tiers (67 %) des adultes du Québec habitent un domicile branché et que la majorité d’entre eux (86%) sont abonnés à la haute vitesse. Autre gain considérable : la haute vitesse par câble est désormais utilisée par 32 % des Québécois (25 % en 2005).

* Que 2,8 millions de Québécois (47 %) se servent d’Internet dans le cadre de leur travail. Et la proportion d’adultes québécois qui travaillent à la maison par Internet a fait un bond remarquable, passant de 19 % en 2004 à 31 % en 2006.

* Que les blogues gagnent en popularité car, seulement au cours de la dernière année, 450 000 nouveaux lecteurs au Québec. Ainsi, un adulte sur cinq (20 %) a déjà visité un blog, comparativement à un sur dix en 2005

* Et que l’année 2006 a été marquée par le Web 2.0 et en particulier par le téléchargemnent de musique en ligne avec des sites comme iTunes et Last.fm. Ainsi, en 2005, 18% des Québécois téléchargeaient leurs «tounes» préférées. Fin décembre 2006, ils étaient 26%. Une progression qui ne s’arrêtera pas là…Même chose pour les vidéos. Voici ce qu’en dit d’ailleurs le fameux communiqué du CÉFRIO : «Pensons seulement au site YouTube, consacré l’invention de l’année par le magazine Time ou encore plus près de nous, aux Têtes à claques qui fracassent des records de fréquentation. En clair, ce sont 16 % des Québécois qui se sont intéressés aux vidéos en ligne en décembre dernier, ce qui représente 330 000 adultes de plus qu’en 2005. Pas étonnant que plusieurs experts perçoivent ce secteur d’activité comme étant la voie de l’avenir sur Internet».

Des jeunes incessamment connectés !!!

Chez nos voisins du Sud, le groupe Pew Internet and American Life Project vient de publier les résultats d’un sondage sur les habitudes en ligne des américains et particulièrement en ce qui a trait au sans fil. L’étude a qualifié de sans fil une connexion à Internet par Wi-Fi ou par un réseau de téléphonie mobile. Les résultats révèlent des faits étonnants : Les personnes qui utilisent des services Internet sans fil «démontrent un engagement plus profond envers le cyberespace», indique une nouvelle étude américaine. 54% de tous les internautes vérifient leur boîte de courriel quotidiennement, alors que cette proportion s’élève à 72% chez les internautes sans fil en particulier. Un peu moins de la moitié des internautes sans fil consultent des nouvelles en ligne à tous les jours, tandis que cette proportion chute à 31% lorsque l’on considère l’ensemble des internautes.

Le sondage indique que la proportion d’internautes se connectant du domicile à Internet par des services sans fil a presque doublé en deux ans, passant d’un sur dix en janvier 2005 à un sur cinq en décembre 2006. Quelque 80% des internautes avec accès sans fil de leur domicile bénéficient également d’une connexion à large bande. Lesondage révèle également que le sans fil semble mener à un usage plus intense d’Internet, soutenant la prémisse que «la caractéristique essentielle de la communication mobile, c’est la connectivité et non la mobilité». «Les circonstances de vie d’une personne, comme son emploi par exemple, peuvent créer le besoin d’une connectivité généralisée pour le courriel et de services sans fil connexes», suggère le rapport du sondage. Un professeur de sociologie et de planification urbaine et régionale à l’Université de Berkeley en Californie, du nom de Manuel Castells appelle ce phénomène «relentless connectivity», ou la «connectivité incessante».

Et sans aucune surprise, les résultats du sondage de PIALP identifient les jeunes comme étant les plus grands consommateurs de portabilité et de connectivité : Le plus grand pourcentage d’utilisateurs de services Internet sans fil se retrouve dans la tranche d’âge des moins de trente ans (Générations Y et G). Chez ces jeunes répondants, 37% se connectent à Internet en tout lieu, 40% possèdent un ordinateur portable, 26% utilisent un réseau sans fil à domicile et quatre sur dix sont propriétaires d’un téléphone permettant de surfer Internet. Le sondage de Pew a été administré entre le 30 novembre et le 30 décembre 2006 à un total de 2 373 adultes américains âgés de 18 ans et plus. De ces répondants, 1 623 se sont déclarés internautes et 798 de ces utilisateurs Internet ont répondu à des questionnaires sur l’accès en ligne sans fil.

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Journée Infopresse à Montréal : L’Ex-Centris rempli pour le Web 2.0

21 février 2007

Je vous ai déjà entretenu de vide sidéral au Québec pour tout ce qui est technologies du Web 2.0. Aussi que ce vide finalement se comble avec des initiatives telles qu’EspaceCanoë, DoYouLookGood ou encore Agent Solo. Il en est de même pour les grandes messes, entendez par là conférences internationales ou locales sur le phénomène…L’automne dernier, à San Francisco, à guichets fermés. 700 personnes se réunissaient autour de Tim O’Reilly pour célébrer pas la naissance, non, non mais l’arrivée à l’âge adulte du prénomène…


Conférence Infopresse – Panel.

Quelques mois plus tard, à Paris, toujours à guichets fermés, 1 000 personnes (en majorité des blogeurs) assistaient à Le Web 3, conférence internationale organisée par Loïc Le Meur, vice-président Europe de Six Apart. USA et France… Voilà ce qui clochait jusqu’à date. Pour le français, tout se passait en France et pour l’anglais aux États-Unis. Au Québec, en octobre dernier, la conférence webcom-Montréal a fait office de révélateur en ce domaine en attirant une centaine de personnes et en tentant d’expliquer le phénomène. Cette année, on voit que la graine a poussé. Près de 250 personnes ont investi l’Ex-Centris aujourd’hui, à l’instigation d’Infopresse, pour se faire parler des applications concrètes et surtout marketing des blogues et plates-formes sociales à la MySpace ou YouTube.

Donc, agences de pub. de communication et de relations publiques commencent à réaliser le phénomène, d’ailleurs très bien amené par les deux premiers conférenciers, soit Christian Quenneville et Vlad Stesin tous deux de chez Fjord Marketing. Ces derniers ont bien montré toute l’étendue du phénomène en amenant des ememples de vidéos, poscasts, blogs et autres et comment les campagnes de pub en ont été affectées. Vous vous souvenez de la campagne ratée de GM avec le Tahoe ?

Plus tard dans la journée, nous avons eu droit à un panel sur les nouveaux modèles du Web, où sont intervenus, entre autres, Marie-Chantal Turgeon et Érick Vadeboncoeur de DoYouLookGood.com. Bon moment mais qui a prouvé encore une fois qu’il y a du chemin à faire au Québec… La cerise sur le sundae de la journée devait venir du conférencier international invité, Shel Israel auteur de «Global Neighborhoods, How Social Media are moving power from institutions to people et co-auteur de «Naked Conversations : How Blogs are changing the way Businesses talk with Customers». La cerise avait un goût…de déjà vu… Il a parlé de vague irrésistible et irrépressible en parlant des blogues et du 2.0. De l’immense impact des «digital natives» sur les entreprises, etc. Bref, on a déjà entendu… Tout au plus, je retiens une phrase qui valait en soi son pesant d’or :«People create thier own personal brand with blogs. And when they do it in the enterprise, they humanize it.»
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Le journal papier va-t-il disparaître ?

15 février 2007

Au mois d’août, La vénérable revue britanique, The Economist, se posait cette question : «Who killed the Newpaper ?». Et en conclusion de reportage, on en venait à dire que les journaux traditionnels vont disparaître dans leur forme actuelle mais pas le journalisme, que les blogs et les éditions électroniques vont fusionner avec des OSBL en financement du style de New Assignment.net.Vision jovialiste d’une industrie des médias fort lucrative avec des géants aux dents longues tels que News Corp. qui essaient de vampiriser tout ce qui peut leur nuire sur le Web 2.0 ? Peut-être mais The Economist n’est pas le seul à tirer la sonnette d’alarme pour les grands médias traditionnels.

De l’autre côté de la Manche, le vénérable quotidien Le Monde s’y met lui aussi… Mais identifie un nouveau joueur technologique qui risque de mêler les cartes… En manchette le 10 février dernier, la version Web du Monde titrait : «Vers la fin du quotidien papier ?». Et je vous cite un passage révélateur : «Le Yantai Daily en Chine et Les Échos en France testent des journaux lisibles sur une simple feuille électronique. À quand le tout-numérique ? La révolution numérique est déjà en cours. Les supports électroniques, qui permettent d’avoir sous la main une information réactualisée à tout moment, seront les nouveaux maîtres du jeu. Il est improbable qu’un adolescent d’aujourd’hui, de la génération des digital natives,(Souvenez-vous d’un de mes carnets inspirés de la présentation de Marc Prensky) et  nés avec Internet, lise à 30 ans un journal quotidien imprimé. Tout s’accélère. Dès aujourd’hui, mon téléphone 3G me permet d’aller chercher des vidéos de 30 images/seconde, des multitudes de textes, à tout moment et de n’importe où. Les journaux imprimés deviendront anachroniques quand seront disponibles tout à la fois des écrans de haute qualité, peu chers, et des réseaux sans fil généralisés à haut débit. Cela devrait arriver dans moins de cinq ans aux Etats-Unis. Même dans les pays du tiers-monde les téléphones mobiles sont déjà là, et le haut débit bientôt aussi.

Le journal papier va donc disparaître ?

Et le reporter du Monde annonce sa propre mort en ces termes : «Un livre imprimé aura toujours du sens, car il peut être lu de nombreuses fois sur plusieurs années. Mais pour un journal, quels sont encore les avantages du papier ? La force de l’habitude pour plusieurs générations de lecteurs, et le confort de lecture sur de grandes feuilles, plus agréable que sur écran. Mais tout va changer avec l’arrivée, après la généralisation du haut débit, de l’encre électronique et des écrans flexibles. Pour faire un quotidien papier, des arbres sont coupés, transportés, transformés en pulpe, puis en rouleaux géants acheminés vers des usines. Des journaux y sont imprimés, empaquetés, chargés sur des camions, puis déchargés dans des points de vente. Les consommateurs vont les acheter, les ramènent chez eux puis les jettent dans des poubelles elles-mêmes récupérées par des camions et envoyés, dans le meilleur des cas, dans un centre de recyclage. Tout cela relève plus de la logistique que de l’information ! Pour quelque chose d’aussi immédiat qu’un quotidien, ce gaspillage est obsolète»

Et vous ? Vous y croyez ???.

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Le Web 2.0 par lui-même

12 février 2007

Vous avec entendu parler de «The Machine is us/ing us» ? Je ne referai pas une note là-dessus… Mieux vaut que vous alliez voir ce qu’en dit mon ami Martin Lessard sur son blog ZéroSeconde.Vous pourrez aussi voir le podcast qui dure environ cinq minutes et qui est ma foi, fort bien fait !…Et les commentaires que Martin a reçus

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Archéologie immersive et frigos sociaux…

12 février 2007

Aura Lily est une archéologue nouvelle génération. Vous ne la retrouverez pas dans le désert en train de fouiller les tombes de la Vallée des Rois. Au contraire, vous la retrouverez, si vous êtes membre, sur Second Life, qu’elle utilise pour recréer des «artéfacts» et l’architecture de l’Égypte ancienne. Utilisant des cartes dressées par des artistes-ingénieurs de l’expédition de Napoléon elle travaille aussi à la reconstitution exacte des temples et édifices de l’île de Philae. Son travail est absolument fascinant et le potentiel éducatif de l’environement imersif de Second Life, ouvrent des possibilités qui semblent illimitées..Aura Lily n’a pas de formation formelle en modélisation 3D et a fait tout le travail par elle-même, mûe uniquement pas sa passion pour cette culture et son architecture.

Autant le dire, j’ai essayé de me rendre à Themiskyra, qui est son univers Égyptien recréé mais il m’a fallu tout d’abord m’inscrire à Second Life et ensuite télécharger le logiciel d’accès à ce monde virtuel pour finalement me faire dire que ma carte graphique était trop vieille pour aficher cet univers. Je devrai donc prendre mon mal en patience. Toutefois, mes recherches m’ont amené sur un autre site où l’auteur, lui, avait son membership et la bonne carte graphique. Il décrit sur son blog sa visite avec force images saisissantes….

Papa et maman ont aussi leur site…

Jusqu’à maintenant, les sites de réseautage social étaient l’apanage de la mise en relation sociale chez les jeunes (MySpace et Facebook) et de mise en relation professionnelle chez les travailleurs et entrepreneurs (LinkedIn et Viadeo). Plus maintenant car papa, maman et toute la famille peuvent se reterouver sur deux sites, encore là, l’un français, l’autre américain… Le premier, je vous en ai déjà parlé, c’est Vox, la dernière création de SixApart, qui vise à étendre l’utilisation du blog à toute la famille. L’autre s’appelle Cozi Central. Lancé en septembre 2006 par deux anciens de chez Microsoft, Jan Miksovski et Robbie Cape, le site vient d’amorcer sa première campagne de marketing viral afin de rejoindre un potentiel de membres estimé à 50 millions de foyers d’ici 2010.

La plate-forme Cozi vise à relier entre eux les membres de la famille et les rejoindre où ils sont avec des messages e-mail ou sms du style .«N’oublie pass de faire ta chambre»…En compétition directe avec les post-it sur le frigo…. En passant, dans une première campagne, les fondateurs ont organisé des partys Tupperware à Seattle. Les parents qui y ont assisté sont devenus les testeurs Beta de la plate-forme et des membres du marketing viral. Ce qui est aussi intéressant dans le cas de cette plate-forme, c’est qu’elle attire les grands annonceurs… En effet, ces derniers semblent fort intéressés par la marché ciblé ainsi offert…

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Communication interactive OpenSocialWeb

L’âge de la production Pair-à-Pair (PtoP) ou Power to the People !

11 février 2007

Aujourd’hui, j’ai le goût de vous traduite et citer une partie d’un article paru dans la revue Wired en juillet dernier. C’est un réquisitoire du rédacteur en chef, Chris Anderson en faveur du Web 2.0, qu’il est loin de qualifier, comme certains, de phénomène passager. Au contraire, il en fait un phénomène marquant de l’histoire humaine. Rien de moins… Alors voici l’extrait :

«Au début, la puissance de vapeur a remplacé la puissance de muscle et a lancé la Révolution Industrielle. Puis la chaîne de montage d’Henry Ford, et des avancées dans les domaines de l’acier et des plastiques, a déclenché la Deuxième Révolution Industrielle. Après on a découvert les immenses capacitsés semi-conductrices du silicium et ainsi plongé dans l’Âge de l’Information ou Troisième révolution industrielle. Chaque révolution a été rendue possible par des méthodes de production plus rapides, moins coûteuses et plus accessibles, ce qui a poussé l’efficacité au niveau suivant et transformé le monde.

Nous assistons maintenant à une quatrième révolution. Nous avons des armées d’amateurs, de gens ordinaires, heureux de travailler gratuitement. Appelez cela l’Âge de la Production de Pair-à-Pair. D’Amazon.com à MySpace en passant par YouTube, les compagnies de Web qui réussissent le mieux ont des modèles d’affaires basés sur les contenus générés par l’utilisateur. C’est peut-être la manifestation la plus saisissante du Web de seconde génération (Web 2.0). Les outils de production, des blogues au partage de vidéos, sont entièrement démocratisés, et le moteur de la croissance carbure aux cycles de disponibilité, au talent, et à la capacité de gens ordinaires, ces amateurs, qui en s’assemblant, constituent une main-d’oeuvre distribuée sur une vaste échelle qui n’a, en fait, pas de précédent. Cette évidence est tout autour de nous…

Des Avatars lisant le bouquin de Chris Anderson dans Second Life

Il y a les porte-étendards comme Flickr et son service de partage de photos et l’encyclopédie collaborative Wikipedia. Il y a des royaumes entiers, de vastes espaces que créent à partir de zéro les membres de Second Life. Et que dire des énormes audiences (visiteurs uniques) que génère YouTube avec sa technologie de partage de vidéo si facile à maîtriser… Mais le vrai miracle est le travail intentionnel, volontaire et même bénévole de millions d’entre nous pour noircir des milliards de pages sur ce nouveau Web : 154 millions de pages personnelles dans MySpace, près de 55 millions de blogeurs, 100 millions de clips téléchargés à chaque jour sur YouTube, 8,5 millions de membres profesionnels sur LinkedIn, presque deux millions «d’encyclopédiens» amateurs dans Wikipedia. Le résultat est une culture de viralité, de collaboration, de commentaire, de parole citoyenne et de camaraderie..

Les âges industriels précédents ont été établis et ont fructifié en exploitant aussi le travail des individus, mais à cette époque le travail n’était que cela : du travail… Les ouvriers étaient payés pour leur temps, que ce soit sur un plancher d’usine ou dans un bureau. La machine de «pair-production» d’aujourd’hui fonctionne dans une économie la plupart du temps non-monétaire. La monnaie d’échange est réputation, expression, partage !» – Chris Anderson, Rédacteur en chef, Wired

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