Parcourir la catégorie

NTIC

Communication interactive NTIC

À quand le «balaphotovidéoscopesmartIntenetGPSphone» ???

3 octobre 2008

Question que je posais dans mon tout premier billet sur ce blogue en mars 2006. Aujourd’hui, nous en sommes à plusieurs joueurs qui peuvent revendiquer cette appellation : Apple, Samsung, Google, LG et maintenant Nokia. Toutefois, comment s’y retrouver et quel est le meilleur ? Découverte par l’ami Philippe Martin, qui faut le dire est un «converti» du iPhone, cette comparaison de trois des principaux «balaphotovidéoscopesmartInternetGPSphone» faite sur le site du journal britanique The Guardian.

Enfin, un premier travail de comparaison qui, faut le dire, n’est pas à l’avantage du gPhone et met en lumière le nouveau Nokia 5800 XpressMusic… Et selon vous, quel est le meilleur ???

Communication interactive Événements NTIC

Brin et Page sur scène pour le lancement du gPhone !

23 septembre 2008

J’ai eu toutes sortes de problèmes de son lors de l’ouverture de la conférence de presse à New York, conférence où Google, HTC et T-Mobile ont annoncé l’arrivée sur le marché le 22 octobre en Amérique du gPhone, appelé HTC G1. Des problèmes de réverbération du son et de pertes de ce même son, problèmes que j’ai pu régler pour la période des questions, ce qui m’a quand même fait perdre une partie des informations.

groupe

Mais la période des questions a tout de même été fertile…  On y a appris que le gPhone serait vendu à 179$US en quantité limitée pour octobre et que deux forfaits données seraient offerts à 25$ et 35$ par T-Mobile US. Le concurrent du iPhone, sera GSM et sortira en Europe à compter de novembre. Faut croire que la distribution internationale inclura le Canada à ce moment mais rien n’a filtré encore sur le distributeur canadien. Certains ont parlé de Québécor/Vidéotron…

gPhone

De  la période de questions, j’ai aussi noté qu’il sera impossible pour le moment de le jumeler avec Skype, ce qui est pour moi une déception mais à quoi s’attendre d’autre d’une Telco comme T-Mobile ? Bref, l’annonce a été faite par Andy Rubin de Google et Peter Chou de HTC, le fabricant taïwanais. J’ai manqué le nom du représentant de T-Mobile avec mes problèmes de son…

Paige & Brin

En toute fin, surprise !!! La visite sur scène des fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, tous les deux avec leur appareil en poche et excités à la perspective du marché de la téléphonie mobile qui compte actuellement 3 milliards d’appareils et qui grossit d’un milliard par année. Tout ce beau monde a annoncé pour le lancement officiel en octobre/novembre d’une méga-campagne de marketing.

Communication interactive Événements NTIC

Transparence radicale (suite et fin) : oui, je suis PC…

19 septembre 2008

Décidément, cette dernière journée de la semaine qui verra passer une Yulbouffe avec à la clé ce WE le Podcamp-Montréal en est une dédiée à la vidéo. Après la vidéo sur la culture qui serait l’oeuvre de…. (je laisse le soin à l’ami Michel Dumais de dévoiler les auteurs) je publie celle-ci :

[youtube hi1se9rH7S8&hl=en&fs=1]

Cela vient compléter un autre billet sur ma transparence radicale de travailleur nomade et affirmer mon appartenance à un clan plutôt qu’un autre, encore que les images auraient été montées sur Mac… Là-dessus, bon WE à tous et toutes !

Communication interactive Événements Internet2 NTIC Réalité virtuelle Web 3.0

Et quand Microsoft Surface refait surface…

15 septembre 2008

C’était en octobre 2006, à New York. Plus précisément au Javits Convention Center où se déroule actuellement la conférence Web 2.0 Expo. J’y étais alors pour l’évènement Wired TechFest, qui cette année, aura lieu à Chicago. J’avais vu alors une foule de gadgets, robots, spères virtuelles et autres avancées technologiques, allant même jusqu’au projet de vaisseau spatial de Richard Branson de Virgin.

surface

Mais ce qui m’avait le plus impressionné, c’était un mur et une table tactile (voir le montage ci-dessus). J’avais eu une démo de la part d’un représentant de Microsoft sur la fameuse table qui est, en fait un ordinateur qui permet de travailler, entre autres, avec Google Earth en 3D. Je n’en avais pas alors parlé sur ce blogue mais avais intégré une photo de la présentation dans une de mes conférences sur le futur du Web.

Le projet d’ordinateur de table de Microsoft a finalement abouti commercialement en mai 2007 avec le lancement de Microsoft Surface. Ce lancement n’a pas eu la couverture des médias traditionnels ou sociaux qu’ont eu le iPhone ou encore la navigateur Chrome de Google. Presque passé sous silence, il était voué, semble-t-il, à sombrer dans l’oubli. Sauf que le semaine dernière, le produit a refait«surface» au TechCrunch50 et fait sensation, entre autres avec les commentaires d’Ashton Kutcher.

Et encore ce matin, voici ce que je lis sur Twitter :

Christophe Lauer CLaueR Ca y est, on a une table Microsoft Surface au MTC de Paris !!! 

Alors là… Plus question de passer sous silence…  Alors voici une démo faite un peu plus tôt cette année à CES 2008 à Las Vegas.

[youtube Zxk_WywMTzc&hl=en&fs=1]

Selon moi, la démo ci-dessus ne rend pas crédit à la partie intéressante et 3D que j’ai vue à New York  et dont vous voyez juste une parcelle des possibilités, surtout en matière de conception architecturale, sur ma photo ci-haut. Intéressant aussi le lien qu’essaie de faire Microsoft entre Surface et l’agonisant ZunePhone. Et vous, vous en pensez quoi ?

Cloud Computing Entreprise 2.0 Identité numérique NTIC Sécurité des données

Les TI et le «nuage Web» : l’immobilisme au nom de la symphonie en mouvement !

5 septembre 2008

Cela fait au moins un an que je tente de faire venir les gens de Google à Montréal afin qu’ils puissent venir parler à la conférence webcom-Montréal. Parler d’entrepôts de données mais aussi parler de SaaS (software as a service) et surtout de «Cloud Computing». Après les avoir rencontrés en juin dernier à Boston, ils ont finalement accepté d’être des nôtres le 12 novembre prochain… Le sujet risque d’être encore plus brûlant d’actualité que je ne croyais. Pourquoi ?

Parce que tous les gros joueurs de l’industrie s’y mettent : Google bien sûr mais aussi Microsoft, Amazon, SalesForce.com et maintenant IBM, oui, oui vous avez bien entendu IBM… En juin dernier, ils annonçaient à Boston la sortie d’une nouvelle ligne de serveurs 2.0, les iDataPlex Servers, destinés aux entrepôts de données des joueurs pré-cités mais on a appris, fin août dans un communiqué de presse repris par le Journal du Net , qu’ils allaient investir plusieurs centaines de millions dans leurs propres entrepôts… Pas seulement dans les serveurs et les entrepôts mais aussi dans le marché du SaaS et du Cloud Computing.

Le iDataPlex présenté en primeur à Boston en juin dernier

En juin dernier, les gens de Google sont débarqués en force à la conférence Entreprise 2.0, qui avait lieu à Boston, avec comme but inavoué mais certain de convaincre les entreprises que leur salut réside maintenant dans l’externalisation de leurs données, applications et centres de traitement informatiques vers le «nuage Internet».On parle ici de services Web, de SaaS mais aussi de Web 2.0, d’Entreprise 2.0, de KM 2., etc.

En fait, comme l’a mentionné Rishi Chandra, de Google, le même qui sera à Montréal, la question n’est plus de savoir s’il y aura une profonde mutation de l’informatique vers le Web mais quand et surtout à quelle vitesse…Après la bataille pour nos données personnelles, ces GROS joueurs vont tout d’abord «écrémer» le marché des grandes entreprises, leurs clients traditionnels. Une stratégie qui devrait se déployer au cours des cinq prochaines années. Par la suite, elles devraient porter leur attention sur un autre segment, la longue traîne des entreprises, soit les PME-PMI, segment qui surprenamment, se montre très «frileux», du moins ici au Québec, à ces grandes mutations.

Rishi Chandra en conférence…

Ce qui me ramène à un de mes thèmes favoris, soit le manque de vision des entreprises québécoises et notre immobilisme technologique qui met sérieusement en danger notre compétitivité internationale. C’est patent au Québec mais pas unique. Lors de sa conférence à Boston, Rishi Chandra et Dion Hinchcliffe ont aussi abordé ce thème : L’innovation ne vient plus de l’entreprise elle-même mais de l’externe et surtout de particuliers comme vous et moi qui créons applications et contenus sur le Web mais aussi qui travaillons avec des outils plus performants que ceux utilisés en entreprise.

Donc, l’informatique traditionnelle est dépassée et ne génère plus que 20 % d’innovation contre 80 % de statu quo, ce qui était l’inverse avant : Et ce sont les vieux qui contrôlent les services TI et ces «vieux» emploient 80% de leur budget pour le maintien des infrastructures traditionnelles et leur sécurisation.

Ces derniers en sont toujours à parler d’architecture technologique d’entreprise visant à gérer l’intégration des solutions technologiques ou encore de gestion du patrimoine technologique et de sécurité des données et applications stratégiques. Ils ne peuvent cependant plus cacher que ces «architectures patrimoniales sécuritaires» entrainent des coûts de plus en plus élevés en termes de planification, d’évolution, de maintenance, d’immobilisation et aussi de gestion de la main d’oeuvre. Ce sera d’ailleurs le sujet d’une conférence à la FIQ le 18 septembre prochain, conférence prononcée par Jean-Pierre Fortin, chef de la planification stratégique des TI à la ville de Montréal : «L’architecture d’entreprise : une symphonie en mouvement».

Une symphonie qui sonne de plus en plus faux car maintenir un service TI qui peut comprendre un ou plusieurs centres de traitement informatique où ronronnent des milliers de serveurs d’applications et de données, des milliers d’applications-maison en plus des solutions des fournisseurs et un parc informatique de plus en plus complexe ouvre la porte aux fausses notes (pannes de toutes nature) et demande parfois un orchestre de plusieurs centaines de personnes (gestionnaires, architectes, analystes, conseillers, programmeurs, dépanneurs, etc). Payer l’orchestre et payer les instruments, payer pour leur entretien et leur réparation en cas de panne revient de plus en plus cher pour une entreprise dont la mission de base n’est pas l’informatique.

De là l’externalisation des installations et la dématérialisation des données dans le «nuage» Web et pas seulement pour les grandes entreprises. De là aussi l’apparition d’entreprises qui travaillent à offrir aux PME les mêmes services que Google et autres mais sous leur radar. Des firmes comme la québécoise Oriso. À court terme, elles pourront tirer leur épingle du jeu. À long terme, il leur faudra une offre différente pour demeurer compétitifs.

Mais les données et la sécurité ?

Question qui revient en effet sur toutes les lèvres des CEO ou CTO des entreprises ainsi que d’autres telles que : Google ou Amazon ou IBM ne deviendront-elles pas des Big Brother, propriétaires de nos données et les utilisant à des fins autres ? Et ne serons-nous pas prisonniers de ces entreprises qui auront nos données ET nos applications ? Et seront-elles en sécurité sur le Web avec tous ces hackers ?  En réponse à cela, laissez-moi reprendre le compte-rendu que j’ai fait à Boston de la soirée intitulée «An Evening in the Cloud ».

Le panel de «Evening in the Cloud»

«Hier, en fin de journée, Google, Amazon et Salesforce.com commanditaient l’événement «An evening in the Cloud», petite soirée où les trois entreprises participaient à un panel inusité. Voici les règles du jeu : Les trois représentants de ces entreprises, soit Jeff Keltner pour Google, Adam Selipsky pour Amazon et Ross Piper pour Salesforce ont à convaincre quatre CIO que leurs données et applications ont avantage à résider dans un nuage plutôt que dans un centre de traitement sécurisé avec une distribution client-serveur. Le tout modéré par David Berlind d’InformationWeek.

Débat intéressant où les quatre CIO ont déballé devant une salle comble ou presque, les peurs traditionnelles des gens de Ti devant tout ce qui est Internet 2.0 et plus… Tout y est passé, portabilité des données, propriété des données, confidentialité et surtout SÉCURITÉ. À ce titre, Richard Mickool, CTO de l’université Northeastern, a sorti l’artillerie lourde en posant une question fort pertinente sur la dépendance des entreprises face à leurs «fournisseurs» dans l’éventualité de la délocalisation de son infrastructure informatique. Le fait d’être pris avec un seul fournisseur. Qu’arriverait-il si ce dernier disparaissait ou était vendu ? «I don’t want to be locked in» a-t-il lancé comme un cri du coeur.

À cette inquiétude, les trois compères ont opposé le fait que tous trois tenaient à ce que les entreprises demeurent en contrôle de leurs données et applications et qu’elle puissent avoir le choix de les retirer quand bon leur semble. Le principe de la portabilité, quoi. Les mêmes préoccupations que pour les individus avec leurs données sur le Web social…

Ensuite ce fut le tour de Mary Sobiechowski de poser une autre question que j’attendais depuis le début. Les entreprises pourront-elles compter sur une bande passante suffisante pour leurs besoins croissants, surtout en matière de multimédia ? Je m’attendais à une réponse rapide de Google mais cette dernière n’est jamais venue. En faut, j’ai dû aller poser la question par la suite à Keltner. Ce dernier a confirmé que Google était bien un client d’Internet2 et du PC1 Cable System , qui offre actuellement une possibilité de transit de 240 gigabits/seconde (Gbps) en plus d’avoir été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Tbps). Pas besoin de dire que les entreprises ont là, largement de quoi se rassasier et ce pour bien des années quand on sait que la plupart d’entre elles utilisent rarement plus que 100 mégabits/seconde.

Autre question que j’attendais et qui est finalement venue en fin de débat et de la part d’un participant dans la salle : Les coûts ! Un avantage net pour Google et compagnie. En fait c’est Amazon qui a répondu de la même façon qu’à la conférence Web 2.0 Expo à San Francisco : Un accès à un serveur d’applications pour aussi peu que 10 cents de l’heure. Besoin d’espace de stockage pour vos données (textes, photos, vidéos, etc.) ? Amazon vous offre le principe du «all you can eat» pour 15 cents du Gigabit par mois !».

Bref, beaucoup de mythes et de fausses croyances véhiculés par ceux et celles qui ne tiennent pas à ce que leurs petits royaumes soient démantelés quitte à faire payer une fortune à leur entreprise pour leur maintien. De là, le conservatisme au nom de la sécurité et l’immobilisme au nom de la symphonie en mouvement !

Événements NTIC

Systémique, cybernétique et informatique : j’y vais ou pas ???

4 septembre 2008

Je reçois régulièrement des invitations à soumettre un sujet de conférence à des évènements internationaux, ce que l’on nomme familièrement un «call for paper». Je viens tout juste de recevoir cette invitation. Selon vous, j’y vais ou pas ?

Dear Malaison Claude:

We invite you to submit a paper/abstract to the 13th World Multi-Conference on Systemics, Cybernetics and Informatics: WM-SCI ’09 (http://www.2009iiisconferences.org/WMSCI). It will take place in Orlando, Florida, USA, on July 10th – 13th, 2009.

The deadlines are the following:

Submissions: October 7th, 2008
Acceptance: December 1st, 2008
Final version: February 11th, 2009

Submitted papers or extended abstracts will have three kinds of reviews: double-blind (by at least three reviewers), non-blind, and participative peer-to-peer reviews.

Authors of accepted papers who registered in the conference can have access to the reviews made to their submission so they can accordingly improve the final version of their papers. Non-registered authors may not have access to the reviews of their respective submissions.

Awards will be granted to the best paper of those presented at each session. (…)

Événements NTIC

Google lance Chrome : Paige et Brin en direct sur le Web

2 septembre 2008

La conférence de presse en direct sur le Web de Google pour annoncer leur nouveau navigateur Chrome a été l’évènement de ce début de septembre, éclipsant ainsi sur le Web (Twitter, Friendfeed, Facebook, blogues, etc.) Gustav et la convention républicaine. Je voulais justement vous parler d’ouragans 2.0 mais ce sera après Google… J’ai donc écouté cette conférence de presse de Google sur mon PC avec Windows Live, dans Firefox :o)

Ainsi donc, Google a annoncé aujourd’hui, le lancement de Chrome, nouveau «browser» offert en version beta en 43 langues et en format Open Source. On a fait les choses en grand. Sur le podium, se sont succédé à tour de rôle plusieurs membres de l’état-major de Google, y compris Serguey Brin et Larry Page. Pendant que ces derniers vantaient les mérites de leur dernier bébé devant la foule de journalistes dont ceux de TechCrunch et Wired et toute la grande presse traditionnelle, de ABC au NY Times, j’ai eu accès au site de téléchargement et ai importé la nouvelle merveille. Va falloir un certain temps avant de m’habituer à la simplicité de l’interface…

J’ain donc fait cette capture d’écran de Google dans Google… En passant, désolé pour mes amis utilisateurs de Mac mais Chrome n’est disponible que pour PC, même si on a confirmé être en train de travailler sur des versions Linux et Mac. On a aussi confirmé qu’Androïd se servirait de certaines fonctionnalités de Chrome mais que l’interface serait différente pour le Web mobile, dont le futur gPhone dont curieusement, il n’a pas été question.

Cloud Computing Communication interactive NTIC

Après les iPhones et les gPhones, des eCars ?

26 août 2008

Mais qu’est-ce que Shai Agassi, l’ex-CEO de SAP fait dans l’industrie automobile et surtout dans l’industrie de l’énergie ? Y vendre des logiciels d’affaires ? Pas du tout…Agassi a une nouvelle mission : Éliminer les automobiles à moteur à combustion de nos routes, de TOUTES les routes et pour ce faire, vient de fonder une nouvelle entreprise appelée Project Better Place, qui a bien sûr son blogue et est localisée dans Silicon Valley.

J’ai rencontré Shai Agassi en 2004 lors d’une conférence SAP à Orlando où il était le «keynote» vedette et traité comme tel. Je me souviens que les représentants de SAP en parlaient comme s’il était une «rock star». Faut comprendre qu’alors, Agassi voulait révolutionner la conservatrice SAP et l’amener vers l’Entreprise 2.0. En 2004 vous vous rendez compte !!!

Il avait au moins convaincu les membres de son CA de prendre le virage Web : Toute la suite d’applications SAP serait dorénavant conçue en vue d’une intégration avec un portail Web, ce que le gourou des portails Gene Phifer appelait les Smart Enterprise Suites. Révolution à la conférence pour les clients et développeurs. Mais Agassi voulait aller plus loin changer le modèle d’affaires : donner les applications et faire de l’argent sur le service de support ou encore devenir «open source» pour couper l’herbe sous les pieds d’Oracle… Il a quitté SAP en 2007.

Pourquoi alors s’attaquer aux autos, au pétrole et aux gaz à effets de serre ? Parce qu’il a toujours été visionnaire et qu’il y voit maintenant une formidable opportunité. Une opportunité électrique… L’électricité est le prochain Eldorado pour toutes les compagnies du Web, que ce soit Google, Microsoft, IBM, SAP et autres. Pour faire rouler les ordinateurs, alimenter les entrepôts de serveurs de données et applications, pour entretenir le «nuage» ou «Cloud Computing» mais aussi pour faire rouler les prochaines voitures…

Agassi a un plan audacieux : Faire comme les Telcos (compagnies de télécom) ! Avoir des points d’alimentation partout pour que les voitures ne dépendent plus des fameuses batteries à vie si courte et si longues à recharger et ensuite offrir au conducteur des plans d’utilisation comme pour nos téléphones portables ou iPhones. De la folie ? Je dirais plutôt du génie…

À lire le reportage de Daniel Roth dans la dernière édition de Wired, du bonbon mais écoutez aussi cette intervention d’Agassi faite à Washington sur le sujet :

[youtube N03O53M09-Y&color1]

P.S. Si j’étais Hydro-Québec, je mettrais les unités Clientèle et Distribution à l’affût de cette nouvelle compagnie et penserais à prendre une participation. Mais que disais-je récemment sur les entreprises québécoises ?

Communication interactive Événements NTIC

Un iPhone ou des milliers de gPhones pour Noël ???

18 août 2008

Ces jours-ci, il y a un regain de spéculations autour de la sortie d’un «Google Phone». La presse spécialisée salive à cette perspective et je dois dire que moi aussi… On parle même de la sortie des premiers pour Noël et même avant… Alors, je republie ce matin le billet que j’avais commis sur ce sujet, il y a quelques semaines et qui était intitulé :«Un iPhone ou des milliers de gPhones ???»:

«La grogne générale sur ses tarifs a fait plier Rogers : Nouveau tarif de 30$ pour 6Gigs de données, ce qui équivaut à du illimité mais offert pour une durée limitée pour le nouvel iPhone 3G. Vous avez donc fait la file ce matin pour vous le procurer ? Pas moi… D’une part parce que le iPhone n’est pas et de loin la merveille annoncée. Je vous invite d’ailleurs à lire l’évaluation qu’en fait Oncle Tom. Plus d’inconvénients que d’avantages…

D’autre part parce que le iPhone aura bientôt la compétition du Instinct de Samsung mais surtout parce que Google prépare une nouvelle révolution dans la téléphonie mobile avec son système d’exploitation «open source» Android qui permettra aux Internautes de posséder des milliers de gPhones… Déjà, LG, Motorola et HTC (qui ont des iPhone Killers) ont de nouveaux produits sur la planche à dessin qui vont utiliser la plate-forme Android. Mais ce qui est le plus intéressant c’est que le système Android va évoluer et déjà, on prévoit qu’il permettra aux développeurs de créer des mini-applications qui elles, feront aussi évoluer la plate-forme et son offre de services. Remember Facebook ?

[youtube 1FJHYqE0RDg&hl=en&fs=1]

Le système Android a été inventé et conçu au départ par Andy Rubin. Ce dernier a rencontré Larry Paige en 2005 afin d’avoir l’appui de Google pour sa «Start-up» déjà financée. Eh bien, il n’est pas ressorti de sa rencontre avec une recommandation. Il est ressorti avec 50 millions de $ de plus dans son compte en banque. Google venait d’acheter Android. Vous vous rappelez l’annonce :«il a tellement aimé le produit qu’il a acheté la compagnie» ? Et depuis, Apple en tremble…

Imaginez une foule de développeurs qui conçoivent des applications plus cool les unes que les autres et ainsi attirent les utilisateurs qui en retour attirent encore plus de développeurs… Et pour que ça marche, Google offre 10 millions $ en prime aux meilleurs développeurs ! Vous voulez jouer à WoW ou avoir la terre au bout de votre doigt ? Regardez la vidéo ci-dessus et aussi lisez l’article de Daniel Roth dans la dernière édition de la revue Wired. En passant, Microsoft a déjà une communauté de 18 000 développeurs et Palm en aurait 30 000 !»