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Entreprise 2.0 Intranet Mémoire d'entreprise

Kleenex, bacs à sable ou saucissons pour l’entreprise 2.0 ?

30 mars 2009

Samedi dernier, j’ai twitté en direct l’évènement «You on the Web» organisé par l’ESC de Lille en France. Lors des rapports d’atelier, diffusés en direct sur esc-lille.tv, il a été question de « projets bacs à sable»… Expression qui pour nous au Québec ne veut rien dire mais qui semblait allumer plusieurs participants, sur place ou à distance comme l’ami Vincent Berthelot .

Ce dernier a écrit un court billet hier sur ce sujet, référant à un  document qu’il a commis sur les projets dits «Kleenex», l’équivalent du bac à sable, semble-t-il… J’en comprends que l’on parle ici de projets-pilotes ou, comme je le dis à mes clients, de projets corporatifs «saucissonnés». J’ai donc repris, avec sa permission, le texte du document en l’adaptant à la réalité nord-américaine et surtout québécoise :

Kleenex ou saucissons ?

Beaucoup de responsables de projets centrés sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC), qu’ils soient aux RH ou aux Communications, se heurtent tôt ou tard à la logique de fonctionnement de leur service ou département des systèmes d’information, communément appelés les Ti. Il est souvent question de sécurité, d’architecture d’entreprise, de choix technologiques, de budgets se comptant en millions de $ et de délais incertains.

C’est à ce niveau que certains s’engagent dans un processus long et coûteux d’analyse stratégique, de cas d’affaires, de cahiers de charge et d’appels d’offre et ce, parfois sans retour sur investissement (RSI ou ROI), tandis que d’autres abandonnent devant la complexité apparente de la gestion d’un projet. Enfin quelques-uns s’affranchissent de ce carcan et développent des solutions sur mesure.

Voici, tracé à grandes lignes, les avantages et les quelques risques d’une telle décision.

Questionnement

Vous avez développé une stratégie globale sur plusieurs années pour le développement d’un nouvel intranet intégrant les technologiques du Web 2.0. Vous deviendrez ainsi, pensez-vous, une véritable entreprise 2.0, souple agile, plus communautaire et plus collaborative.

Vous avez aussi une une idée précise de ce que vous voulez développer comme service ou application intranet s’appuyant sur le Web 2.0 mais votre enthousiasme vient d’être refroidi par la lourdeur des processus internes. Il est temps d’aborder votre projet sous un nouvel angle avec quelques questions indispensables:

  • Quel retour sur investissement et quel est le point d’équilibre avec votre budget  ?
  • Quel délais de réalisation impliquent les processus internes et quelles sont leurs exigences quant à la précision du cahier des charges ?
  • Êtes-vous certain d’avoir tous les éléments pour rédiger un cahier des charges de ce niveau ?
  • Avez-vous bien évalué la formation et la gestion du changement nécessaires ?

Si ces premières questions soulèvent des doutes importants vous devriez envisager une solution alternative  dont l’objectif est de développer et intégrer dans des délais et des coûts réduits un projet-pilote opérationnel, ce que les Lillois appelaient projet bac à sable, ce que Vincent nomme le projet-kleenex et que je nomme projet-saucisson.

Pourquoi la métaphore du saucisson ??? Pensez-y deux minutes… Face aux résistances des Ti et les managers/gestionnaires, en particulier sur les technologies, échéances et les coûts, rien de mieux que de présenter le projet global d’intranet 2.0 par petites tranches en privilégiant les cibles payantes en termes de productivité, d’utilisabilité et de visibilité.

La théorie du projet Kleenex :

Cette approche permet de démarrer un petit projet sans attendre d’avoir réuni tous les éléments indispensables à un grand projet d’entreprise 2.0. Vous privilégiez la rapidité du passage de l’idée à sa réalisation pour mobiliser l’équipe projet comme les utilisateurs. Dans la même logique que la création d’un site intranet vous fonctionnez sur le mode de l’itération et pouvez prendre en compte les insuffisances notables de la solution développée et les demandes des utilisateurs pour une version plus stable. Le temps de développement et de test de l’application permettra à votre projet de mûrir et de se clarifier tout en avançant.

À l’issue d’un projet-pilote, plusieurs opportunités s’ouvrent alors en tirant les enseignements de l’expérience vécue. Au pire on pourra abandonner la solution et en trouver une plus appropriée. Au mieux, les itérations et l’implication en cours de route des utilisateurs auront permis d’en faire un succès, de pérenniser les développements réalisés et ensuite de les mettre en valeur dans l’entreprise et auprès de la direction, ouvrant ainsi les portes et les goussets pour les projets suivants.

L’investissement dans les deux éventualités demeure rentable… Ce fonctionnement itératif qui demande une collaboration intensive entre les différents acteurs n’est souvent possible qu’avec l’apport d’un consultant externe à même de crédibiliser la démarche auprès de la direction, d’arrondir les angles entre les divers services impliqués dans le projet mais aussi de conseiller les bons outils à mettre en place compte tenu des besoins des utilisateurs.

Et Vincent d’apporter un exemple concret au sein de sa propre organisation (RATP) :

«À titre d’exemple nous avons développé dans le département Ressources Humaines trois applications en ligne (base de données virtuelle, groupe de travail en ligne et trombinoscope interactif basé sur les savoirs faire) pour un projet de site intranet réservé aux responsables Ressources Humaines avec une enveloppe de moins de 170 KF».

Au Québec, la grande majorité des entreprises n’ont ni les ressources, ni les budgets pour se lancer dans l’intégration massive des technologies du Web 2.0 afin de générer collaboration, partage d’expertises, innovation et création de mémoire… Les enveloppes budgétaires sont encore moins importantes qu’en France ou aux USA. De là l’importance de saucissonner les projets en tranches ne dépassant pas les quatre ou cinq chiffres…

Les risques d’une telle démarche

Ils sont liés à un manque de communication et de collaboration avec les Ti. Ce n’est pas nouveau… En fait le problème est vieux comme… l’intranet : «À qui appartient ce dernier ?». Aux usagers que je répondrais. En rajoutant que dans tout projet, surtout de mise en place ou de refonte intranet 2.0, l’équipe à constituer doit être complémentaire, travailler de concert et surtout que les Ti viennent en appui à la stratégie. Bien des luttes de pouvoir se sont déroulées et se déroulent encore sur ce «À qui ?». Par souci de protéger des chasses-gardées, les Ti peuvent vous positionner en franc-tireurs, voire en opposants et nuire ainsi à l’intégration du projet.

La multiplication de micro-projets sans liens et sans interfacages, l’adoption de solutions logicielles clés en main de firmes externes sont aussi des risques récurrents. De là, la nécessité d’une gouvernance de projet claire où, pour éviter ces écueils il est capital d’associer dès le départ, à titre de soutien et d’experts un ou des responsables Ti. Ces derniers doivent faire preuve d’ouverture d’esprit, avoir une approche client, bien comprendre l’architecture interne et les arrimages à faire avec le Web 2.0. Sans cette connaissance de l’intégration des technologies du Web 2.0, le recours au consultant externe devient essentiel.

Conclusion

Adopter cette stratégie de projet « kleenex/bac à sable/saucisson » semble paradoxal pour faire des économies mais les expériences déjà menées tendent à prouver qu’il est souvent moins onéreux pour une entreprise, sur ce type de projet, de passer par cette phase plutôt que de lancer un vaste projet de refonte intranet et d’infrastructure (même si c’est payant dans d’autres secteurs de l’économie en temps de crise) avec risque de dérive budgétaire et temporelle.

Adopter cette stratégie a aussi pour grand avantage de gérer ces risques de dérive budgétaire et temporelle, de gommer les oppositions  hiérarchiques, d’aplanir les différences idéologiques Comm/Ti et de permettre une gestion du changement modulaire, circonscrite et maitrisée et surtout, en bout de ligne, une adoption et une utilisabilité plus faciles. Les conditions gagnantes, quoi !

Communication interactive Web politique

«I have a dream» – Yes we can !

29 octobre 2008

Décidément, je suis politique ces jours-ci… Pour ceux et celles qui ne l’ont pas vu à la télé, voici la demi-heure Obama. Rien vu d’aussi inspirant depuis JFK et croyez-moi, j’y étais… J’ai aussi assisté en direct au discours de MLK : «I have a dream…». Aura-t-il le même parcours ou saura-t-il réinventer son pays et le réhabiliter face aux autres nations de cette planète au cours des huit prochaines années ?

Communication interactive Événements Identité numérique

Une soirée avec Isabelle Juppé et les femmes digitales

1 juillet 2008

Hier soir avait lieu à la librairie Olivieri, à Montréal, la suite de notre conversation publique amorcée quelques semaines plus tôt à Bordeaux avec Isabelle Juppé. Une conversation axée sur nos livres respectifs, soit «La femme digitale» et «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires». Mais contrairement à la librairie Mollat à Bordeaux, il n’y avait pas qu’Isabelle, Philippe Martin et moi dans cette conversation. En effet, pour l’occasion, deux autres auteurs de notre Collectif étaient sur les lieux, soit Martin Lessard et Mario Asselin. Si Michelle Blanc n’avait pas été en convalescence, je suis certain qu’elle aurait aussi été du groupe.

Photo : Isabelle Lopez

Isabelle a parlé de son livre, de sa découverte des technologies et du Québec, de sa préoccupation quant à la question (cruciale) de l’identité numérique, de la place des femmes dans les nouvelles technologies et répondu à des questions très québécoises dont une sur l’emploi du mot «digital» qui est un mot anglais. À cela, elle a répondu candidement que «digital», est moins froid que numérique (01-01-01-01) que le mot implique le contact des doigts avec le clavier (le quotidien du blogueur) et que c’est aussi une plante contenant une forme de poison, qui peut s’avérer très attirante, mais aussi source de dangers… Et nous d’y aller du pourquoi de nos chapitres respectifs et du pourquoi du «Pourquoi bloguer», soit un clin d’oeil au dixième anniversaire du blogue en 2007.

Cocktail sur terrasse après la conférence. On remarque Martin Lessard et Philippe Martin (de dos)

Dix ans, dix blogueurs pour répondre à une question qui m’était souvent posée par des dirigeants d’entreprise :«Pourquoi je bloguerais ?». Le choix des auteurs (neuf hommes et une femme) a été le catalyseur d’une future initiative de blogueuses québécoises. Je m’explique : Philippe et moi avions demandé à Isabelle s’il était possible d’organiser une «Yulbouffe» à l’occasion de son passage à Montréal, un évènement que nous organisons habituellement quand une personnalité de la blogosphère visite Montréal. En plus d’acquiescer à notre demande, elle nous a demandé d’inviter à sa conférence des femmes «digitales» québécoises de notre «réseau».

Chose demandée, chose organisée et hier soir, donc, elles étaient une douzaine sur la trentaine que nous avions invitées, à assister à la conversation mais aussi à participer activement. Donc, la fameuse initiative a pris son envol d’une question posée par Muriel Ide. »Pourquoi une seule femme dans le Collectif «Pourquoi bloguer ?» Nous avons répondu à cette question mais les blogueuses présentes ont soudainement réalisé qu’elles pouvaient peut-être y aller de leurs propres réponses. De là, un mouvement spontané, lors du cocktail qui a suivi.

Un mouvement qui va donner un nouveau livre sur les blogues, écrit par neuf femmes et un homme avec une préface rédigée par Isabelle Juppé. Les auteures seront : Michelle Sullivan, Isabelle Lopez, Kim Vallée, Aurélie Ponton, Kim Auclair, Renée Wathelet, Muriel Ide, Nathalie Rivard et Marie-Louise Gariépy. Reste à trouver l’Homme…

Photo Claude Malaison

Une soirée mémorable donc, qui a débouché sur de nouveaux horizons mais qui a aussi permis à toutes et tous de constater qu’Isabelle Juppé est une femme à la personnalité attachante, comme le mentionne Mario Asselin sur son blogue : «On peut parler d’une présence généreuse de Mme Juppé, très accessible et prenant plaisir à livrer le fond de sa pensée sur les composantes de la révolution numérique en train de se faire.». En fait, Isabelle a été d’une grande disponibilité et a fait preuve d’une grande écoute.

Photo Isabelle Lopez

Elle a été de toutes les conversations en compagnie de la plus âgée de ses deux filles Charline, charmante également. Elle nous a quitté en fin de soirée avec devant elle un agenda fort chargé car elle rejoint dès aujourd’hui son mari et maire de Bordeaux Alain Juppé pour les festivités du 400e de la ville de Québec. Petite confidence : Les deux ont prévu une petite escapade au Québec : Rien de moins qu’une randonnée en vélo Québec-Montréal par le Chemin du Roy… Plus démocratique et athlétique que le Général en 1967… En route, ils feront un arrêt chez deux amis, Claude et Hélène, propriétaires de la Maison Deschambault.

Souhaitons-leur du soleil et pas trop de vent de face.

Communication interactive

Médias Transcontinental veut créer une Régie publicitaire de blogues d’affaires

13 septembre 2007

Plusieurs blogueurs d’affaires dont Sylvain Carle, Michel Leblanc et votre serviteur ont fait état, récemment, de demandes de plus en plus fréquentes d’organismes désireux de profiter des services des blogueurs d’affaires de la Métropole et ce, gratuitement. Dans le cas des entreprises, il est plus souvent question de rémunération et Sylvain Carle en a déjà fait état. Tour cela pour vous dire que Médias Transcontinental vient de lancer une nouvelle initiative du genre. Initiative, somme toute peu courante au Québec mais fort répandue chez nos voisins du Sud ainsi que chez nos«cousins» en Europe. Le blogue de l’ami Loïc LeMeur en est la preuve tangible…

Bon nombre d’entre nous avons ainsi reçu un courriel signé conjointement par Guillaume Brunet et Chrystian Guy, justement deux blogueurs faisant partie de la liste des blogueurs d’affaires que je publie à toutes les deux semaines. Mais Guillaume et Chrystian sont aussi et respectivement Conseiller principal marketing et Directeur des sites économiques chez Médias Transcontinental… Dans leur courriel, ils ont une offre à faire aux blogueurs. Je vous reproduis presque intégralement le courriel (sans les clauses monétaires, question de confidentialité) :

«Comme vous le savez certainement, il peut vous être difficile de générer des revenus intéressants avec votre blogue sans l’encombrer de publicités pour lesquelles vous n’avez peu ou pas de contrôle. Médias Transcontinental, par l’intermédiaire du site LesAffaires.com, vous offre d’unir les blogueurs d’affaires afin d’offrir un guichet unique aux entreprises désirant commanditer la blogosphère du monde des affaires d’ici.

Nous souhaitons offrir aux annonceurs la possibilité de faire connaître leurs services sur les meilleurs blogues d’affaires en ayant qu’un seul point de contact : Médias Transcontinental. Nous souhaitons donc mettre sur pied au départ un réseau de 20 blogues qui ajouteraient à leur site une bannière de 145 par 145 pixels. Si vous acceptez, vous aurez uniquement à installer sur votre blogue une ligne de code qui permettra à Médias Transcontinental de gérer et d’afficher la bannière sans autres efforts de votre part. Médias Transcontinental ne vous demande aucune exclusivité en matière de publicité sur votre site, mais l’espace bannière que vous nous réservez doit être tout en haut de la colonne de gauche ou de droite de votre blogue, et ce, pour une période de deux ans. Cette proposition vise à vous permettre de générer des revenus tout en gardant votre indépendance éditoriale. De plus, ce projet nous permettrait d’être innovateurs sur le marché et de démontrer au monde des affaires que les blogues peuvent être un média de communication efficace pour leurs produits et services.»

Au premier abord, le courriel m’avait plus agacé qu’autre chose mais en le relisant et en préparant ce billet, je me suis dit qu’ils avaient au moins raison sur la dernière partie de leur dernière phrase… En effet, si cela peut enfin démontrer au monde des affaires que les blogues peuvent être un média de communication efficace pour les entreprises, tant mieux. D’ailleurs que tentons-nous de prouver avec la publication de Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires ? Un peu la même chose… Et la bannière à installer fait la promo du site LesAffaires.com… Je suis tenté de dire oui, pour voir. En passant elle est déjà installée sur le blogue de l’AMM. Et Michel Leblanc en parle aussi sur le sien en termes de Régie de blogues…

Événements OpenSocialWeb

Journée Infopresse à Montréal : L’Ex-Centris rempli pour le Web 2.0

21 février 2007

Je vous ai déjà entretenu de vide sidéral au Québec pour tout ce qui est technologies du Web 2.0. Aussi que ce vide finalement se comble avec des initiatives telles qu’EspaceCanoë, DoYouLookGood ou encore Agent Solo. Il en est de même pour les grandes messes, entendez par là conférences internationales ou locales sur le phénomène…L’automne dernier, à San Francisco, à guichets fermés. 700 personnes se réunissaient autour de Tim O’Reilly pour célébrer pas la naissance, non, non mais l’arrivée à l’âge adulte du prénomène…


Conférence Infopresse – Panel.

Quelques mois plus tard, à Paris, toujours à guichets fermés, 1 000 personnes (en majorité des blogeurs) assistaient à Le Web 3, conférence internationale organisée par Loïc Le Meur, vice-président Europe de Six Apart. USA et France… Voilà ce qui clochait jusqu’à date. Pour le français, tout se passait en France et pour l’anglais aux États-Unis. Au Québec, en octobre dernier, la conférence webcom-Montréal a fait office de révélateur en ce domaine en attirant une centaine de personnes et en tentant d’expliquer le phénomène. Cette année, on voit que la graine a poussé. Près de 250 personnes ont investi l’Ex-Centris aujourd’hui, à l’instigation d’Infopresse, pour se faire parler des applications concrètes et surtout marketing des blogues et plates-formes sociales à la MySpace ou YouTube.

Donc, agences de pub. de communication et de relations publiques commencent à réaliser le phénomène, d’ailleurs très bien amené par les deux premiers conférenciers, soit Christian Quenneville et Vlad Stesin tous deux de chez Fjord Marketing. Ces derniers ont bien montré toute l’étendue du phénomène en amenant des ememples de vidéos, poscasts, blogs et autres et comment les campagnes de pub en ont été affectées. Vous vous souvenez de la campagne ratée de GM avec le Tahoe ?

Plus tard dans la journée, nous avons eu droit à un panel sur les nouveaux modèles du Web, où sont intervenus, entre autres, Marie-Chantal Turgeon et Érick Vadeboncoeur de DoYouLookGood.com. Bon moment mais qui a prouvé encore une fois qu’il y a du chemin à faire au Québec… La cerise sur le sundae de la journée devait venir du conférencier international invité, Shel Israel auteur de «Global Neighborhoods, How Social Media are moving power from institutions to people et co-auteur de «Naked Conversations : How Blogs are changing the way Businesses talk with Customers». La cerise avait un goût…de déjà vu… Il a parlé de vague irrésistible et irrépressible en parlant des blogues et du 2.0. De l’immense impact des «digital natives» sur les entreprises, etc. Bref, on a déjà entendu… Tout au plus, je retiens une phrase qui valait en soi son pesant d’or :«People create thier own personal brand with blogs. And when they do it in the enterprise, they humanize it.»
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Événements

36 pays représentés à LeWeb3 à Paris !

8 décembre 2006

Juste un dernier comentaire avant le départ… En effet, à compter de lundi, je vous bloguerai le conférence Le Web3 à Paris où plus de 1 000 personnes assisteront à une foule de conférences sur le blog, le Web 2.0 et le Web 3D. Un mot pour vous dire que cette constellation regroupe des participants de 36 pays différents, dont 55 % de français. Il y en a de partout en Europe mais pas de Russie… Ils viennent de Chine et d’Australie en passant par les USA et l’Iran, du Canada au Brésil mais curieusement personne d’Afrique, le seul continent non-représenté. Question représentation, le Québec comptera quelques blogueurs et autres mordus sur place dont Christian Joyal et Michel ChioiniMario Asselin (qui sera aussi panéliste), Michel Leblanc, Marie-Chantale Turgeon et Christian Car et moi-même.  Tags: Tags: Tags: Tags: Tags:

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Web politique

Techno et politique prise 3 : Giuliani est parti. Où est Hillary ?

30 novembre 2006

Il y a quelques semaines, les Démocrates ont pris le contrôle de l’agenda politique chez nos voisins du Sud avec des majorités au Congrès, au Sénat mais aussi chez les gouverneurs des divers États … Vont-ils profiter des deux prochaines années pour sécuriser le seul verrou qui leur résiste toujours, soit la Présidence ? Ils auront certes fort à faire avec l’héritage de Georges Bush, surtout en politique étrangère. Qui sera à la hauteur et capable de redonner aux USA une crédibilité internationale et de sortir du bourbier Irakien et de définir une politique objective et inclusive pour le Moyen-Orient ? De «normaliser» les relations avec l’Amérique du Sud et l’Amérique Centrale ?  John Kerry, Hillary Clinton, Barack Obama ? Et dans l’autre camp, le Républicain, qui sera en mesure d’assumer l’héritage Bush tout en contrant le courant anti-Républicain qui monte toujours en force et de répondre également aux même interrogations ? John McCain, Rudy Giuliani, Condy Rice ?

Les deux camps se positionnent dans la plus pure tradition politique américaine mais aussi dans la plus pure Web politique, une réalité qui est ausi américaine dans ses origines. Sur le Web, déjà, pullulent les sites et les blogs en faveur d’une multitude de candidats et en plus, on retourve les grands blogs politiques tels que Daily Kos. Mais avant d’en arriver à ces gros canons dans un autre article, voyons ce qu’il en est des principaux candidats «pressentis» dans les deux camps. Rien d’officiel encore en ligne pour Rice ou Obama sauf des regroupements de blogs en faveur de leur candidature. Obama, cependant, se démarque nettement des autres par l’utilisation des nouvelles technologies de communication telles que les Podcasts. Toutefois, la lutte des sites officiels et des blogs met clairement «on a collision course» John McCain et Rudy Guiliani chez les Républicains. Et des deux, Giuliani semble le mieux positionné dans les sondages comme dans les blogs avec Giuliani Blog On the Road to the White House. Le sénateur McCain lui, offre un blog plus complet mais moins inspirant tout simplement appelé «Newsbull».

Chez les démocrates, la seule avec des intentions claires semble être Mme Clinton avec son site Web traditionnel et son blog très complet Hillary, Bold Leadership for a Stronger America. Toutefois, si l’on tient compte de ce qui se passe dans la Blogosphère et en particulier sur Technorati, rien n’est acquis pour Mme Clinton. On y parle beaucoup d’une confrontation avec Barack Obama. Alors, Giuliani contre Hillary ? Prévisible mais bien des personnes aux USA comme ailleurs aimeraient voir une course présidentielle avec Condy contre Hilary, assurant ainsi une première aux USA : Madam President. Et que dire d’un G8 avec trois femmes : Hillary Clinton, Ségolène Royal et Angela Merkel…Tags: Tags: Tags: Tags: Tags: Tags:

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