Il y a quelques jours, le HuffingtonPost Québec, avec lequel je collabore à l’occasion, m’a demandé d’écrire sur les perspectives technologiques d’ici 2025, une série imaginée pour souligner le 10e anniversaire du HP. Je l’ai fait en deux billets. Le premier sur mon sujet préféré, soit les entreprises et le second dans une perspective plus large, mettant en cause nous tous comme individus et surtout notre rapport avec les technologies émergentes. Comme je n’aime pas les prédictions et les listes, j’ai donc écrit un genre de texte d’anticipation.
Quelle sera la vie des trois C à l’ère des multiples Internets ?
18 novembre 2014Mon billet sur la fin de la collaboration et de l’Utopie 2.0 a fait réagir… Entre autres Martin Lessard qui m’a fait plusieurs commentaires dont celui-ci qui se termine par une question :«Dur mais lucide constat. Le titre provocateur me laisse sur ma faim. Les détourneurs d’utopie divisent pour régner. Soit. Où se trouvent nos points de convergence pour répliquer et réintroduire de l’espoir dans le réseau?»
Bienvenue dans le monde post Web 2.0 !
20 février 2012Je tiens, en ce début de semaine, à republier un billet que j’ai commis en juillet dernier et qui vise dans le mille sur ce qui est en train de se passer dans le merveilleux monde des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). Car nous sommes en train de vivre une transition majeure.
Bienvenue dans le nouveau Web, celui qui n’a pas de nom ni de numéro !
9 avril 2009Faut-il vous faire un dessin pour vous convaincre que le Web 2.0 est maintenant devenu ce que les Chinois appellent «Main Stream» ? Peut-être seulement avec ces photos que j’ai prises de ce que les gens du métier journalistique appellent un «spread», soit deux pages pleines et qui se font face.
Quelle ne fut donc pas ma surprise de recevoir copie de mon hebdo local soit Le Journal de St-Bruno/St-Basile, édition du 8 avril (Eh, oui… je suis un 450) avec en page UNE un titre accrocheur : « Les affaires à l’ère Facebook».
Référence en pages 4 et 5. C’est pas rien… Donc dossier spécial confié à la rédactrice en chef Nathalie Côté qui débute avec ? Je vous le donne en mille : une entrevue avec l’ami Simon Lamarche de chez Adviso et qui explique qu’il s’en sert pour le recrutement :« Ça nous permet de mieux connaitre les gens avant de les engager», confie-t-il à la journaliste.
Cette dernière se penche ensuite sur les entreprises locales. Ainsi elle a trouvé une vingtaine de groupes pour la station de ski Mont St-Bruno dont un créé par le directeur marketing de la station, Maxime Legros qui rencontre un hic avec son groupe de 29 membres :« Le vrai problème qu’on rencontre c’est que c’est dur à l’alimenter de façon générale. On a tendance à vouloir y mettre nos promotions mais ce n’est pas ce qui fonctionne», confie-t-il à la journaliste.
Elle passe ensuite en entrevue quelques autres commerçants de l’endroit et fait ensuite un inventaire des contenus des groupes Montarvillois et sans surprise, il y a un peu de tout, «du concours de décrochage de néons aux photos de gars en bikini», écrit-elle pour ensuite remarquer fort justement que les entreprises et les patrons rencontrés ne savaient pas pour la plupart l’existence de groupes d’employés. La journaliste y va ensuite de sa conclusion en amenant comme spécialiste Marianne Kugler, prof au département de journalisme de l’U. Laval à Québec (probablement une des anciennes profs de la journaliste) qui réitère l’importance pour les entreprises d’être présentes sur Facebook.
Le Web 2.0 n’est plus tendance…
Bref, un bon dossier à mon avis, qui a pour mérite de vulgariser le phénomène sans tomber dans les travers habituels et sensationnalistes de plusieurs médias nationaux et internationaux. J’ai un seul reproche et un vague à l’âme… Pour le reproche, c’est que Nathalie Côté n’a pas fouillé plus loin (volontairement ou pas) pour trouver les vrais réseaux sociaux professionnels pour les entreprises, soit LinkedIn et son pendant français Viadeo.
Le vague à l’âme c’est que le Web 2.0, c’est maintenant du passé comme tendance, une tendance qui a débuté en 2004 avec le FOO Camp en septembre de cette année-là. C’est quoi le FOO Camp ? C’est un rendez-vous organisé chaque année en septembre à Sebastopol dans la vallée de Sonoma en Californie (75 de kilomètres de Silicon Valley) par Tim O’Reilly, le «père» du Web 2.0. Ce camp de deux jours s’appelle donc «Friends of O’Reilly Camp» et regroupe à chaque année, quelque 200 invités, triés sur le volet. Une version «élite» des dorénavant connus «BarCamps»… C’est là en 2004 que Tim a trouvé pas seulement l’appellation web 2.0 mais aussi son essence, qu’il a largement propagée par la suite.
Donc, oubliez Facebook… Pour certains jeunes c’est un site pour les parents et grands-parents. Faudra bientôt aussi oublier Twitter, YouTube, Wikipedia, Flickr et compagnie et regarder ce qui nous attend dans les prochaines années. Je dis cela pour les «early adopters» et les «geeks», bien entendu, car c’est une bonne chose que le Web social atteigne maintenant toutes les couches sociales et ainsi puisse aider à démocratiser nos sociétés et donner plus de pouvoir, plus de voix au chapitre et aux médias à chacun d’entre nous.
émergenceweb : blogue › Modifier — WordPress
Mais pour tous ceux et celles qui sont constamment à l’affût des tendances et du «Next Big Thing», il faudra regarder du côté du Web sémantique à la Twine, des agents intelligents dans nos smart phones, de la Web-télé, du Cloud Computing et des services Web à la Google et Zoho, de l’apprentissage virtuel à la Second Life, du Serious Gaming, de la réalité augmentée, d’Internet2, et du Metaverse. Bienvenue dans le nouveau Web, celui qui n’a pas de nom ni de numéro !
MAJ
Je ne suis pas le seul à noter les changements d’habitudes dans l’utilisation des plates-formes telles que Facebook et Twitter, à preuve ce billet paru sur CNet et intitulé : « Why Facebook and Twitter are aging gratefully». l’auteur
«Facebook and Twitter users have wrinkles, torn hamstrings, and many, many fillings. And increasingly, they’re beginning to complain about chillblains, varicose veins, and the Social Security system.
In just the last two months, the number of Facebook members over 35 has doubled. And the biggest demographic grouping isn’t 12 to 18. It’s 35 to 44.
ComScore also reported this week that 10 percent of Twitter users are between 55 and 64. That’s the same percentage as are between 18 and 24. In fact, the majority of Twitter users are 35 or older.
And here’s Reuters telling us that 18- to 24-year-olds are 12 percent less likely than average to visit Twitter.»