Désolé pour l’absence… J’ai été victime d’un crash de serveur qui m’a coupé de blogue pendant toute la journée. En fait, plusieurs sites dont peut-être le mien ont été victimes d’une attaque et l’hébergeur a dû bloquer plusieurs adresses IP dont la mienne… Donc je reprends donc ce matin où j’avais laissé hier matin…
Dans mon dernier billet coup de gueule d’hier matin, j’ai abordé la politique numérique de la Suède et sa présence très appuyée à la conférence. Ça tombe bien car hier en fin de journée lundi nous avons eu droit à un des meilleurs panels à date et je ne crois pas que nous en aurons un autre de ce niveau. Le titre est trompeur : «Examining the European Tech Ecosystem». Juste comme cela, on pourrait penser à une discussion sur l’environnement technologique en Europe alors qu’il a été question de bien plus.
J’ai pris beaucoup de retard… Et ce n’est pas un #vendrediconfessions… C’est juste que j’ai été en panne de réseau pour toute la journée d’hier, ou presque. Donc pas moyen d’écrire directement de mon blogue. Et ce matin de début de conférence à LeWeb 2012 à Paris, je me promettais bien d’arriver très tôt pour reprendre le temps perdu. Encore une fois raté ! M… technologie. Mon réveil sur iPhone a bien fonctionné mais le son n’y était pas. Donc course dans le métro pour arriver avant que ne commence la conférence. Arrivé tout juste pour avoir une place.
Du 4 au 6 décembre prochain je serai à la conférence LeWeb à Paris et vous la bloguerai en direct pour une septième année consécutive. Et à chaque année, en dehors du programme officiel, on rencontre toutes sortes de gens à la créativité débridée. L’an dernier c ‘était Michelle Chmielewski, ou @MiChmski sur Twitter.
Après avoir lu le reportage paru ce matin dans Le Monde sur l’ami Loïc Le Meur, où la journaliste Cécile Ducourtieux conclue son article ainsi: «il réfléchit déjà à sa future entreprise: l’expérience de Withings, cette petite française qui propose des objets du quotidien connectés à Internet, l’intéresse particulièrement.
Nous en sommes à la fin de l’année 2011. C’est le temps des bilans un peu partout, à la télé, dans les journaux et aussi sur les médias sociaux dont les blogues. Je n’y couperai pas… Je termine donc l’année et le cycle de la conférence LeWeb11 avec ce billet,. Et quoi de mieux pour terminer que de faire un bilan tout en coups de coeur ; faut être positif dans la vie quoi !
Et comme pour l’an dernier, Le premier va aux organisateurs Loïc et Géraldine LeMeur pour avoir réussi presque l’impossible. En effet, sauf pour la chute de neige qui nous avait empoisonné l’existence la première journée (ci-dessous), il était difficile de faire mieux que l’édition de 2010.
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Photo par Diane Bourque
Mais ils ont réussi leur pari et je retiens deux grandes améliorations. La première c’est la retransmission. Loïc a mis les grands moyens dans la rediffusion en direct de l’ensemble des conférences donc trois chaînes UStream et tous les vidéos enregistrés et rendus disponibles sur la chaîne YouTube et ce, en plus d’un studio pour les entrevues (ci-dessous). Et ce, sans oublier ni la radio ni le Web avec 80 blogueurs et podcasteurs accrédités.
La seconde grande amélioration, et ce n’est pas peu dire, c’est la programmation. L’an dernier, LeWeb durait deux jours et se bornait aux keynotes dans le pavillon Haussmann, la compétition des startups dans la pavillon Eiffel et des ateliers si bien cachés que je n’avais pas trouvé. Cette année, LeWeb a duré trois jours, les ateliers aussi et plus visibles mais surtout, je me dois de noter l’arrivée de la piste Social Enterprise au pavillon Eiffel le troisième jour et l’inclusion sur la scène principale d’au moins un keynote de cette mouvance soit l’ami Jeremiah Owyang et aussi le panel où a encore brillé JP Rangaswami.
Mais c’est plus que cette nouvelle piste d’une demi-journée qui a fait mon bonheur. En fait c’est la qualité globale de presque tous les conférenciers. En fait et comme c’était ma sixième conférence LeWeb consécutive. Je peux donc affirmer mon ancienneté,(Voir mon T-Shirt de 2006 ci-dessous):
Photo par Caroline Bindner
mais aussi être en mesure d’affirmer que cette édition a été la meilleure en termes de contenus, de jus de cerveau, comme j’ai déjà écrit. Certains français pourront toujours râler sur le prix, sur l’anglais, sur la bouffe, (qui était aussi bonne que l’an dernier) mais en fait seul le Wifi aura eu des hauts et des bas mais avec plus de 3 000 personnes sur place utilisant ordinateur, tablettes et téléphones intelligents, comment peut-il en être autrement ?
Pour être membre de l’organisation de webcom-Montréal, je sais tout ce qu’implique la tenue d’un tel événement. Cette année, Loïc a atteint un sommet qu’il sera difficile de reproduire. L’endroit est à sa limite. Difficile de recevoir plus de personnes. Faudra donc penser, soit à limiter le nombre de personnes admises ou alors à songer à déménager. Mais où à Paris ? À part le Palais des Congrès de la Porte Maillot, existe-t-il à Paris un endroit qui puisse recevoir ce type d’événement avec les infrastructures que cela comporte ? Et encore… Le Palais des Congrès ne ferait pas l’affaire. Alors où ? Ou encore faire plus petit mais en faire plusieurs, genre LeWeb Paris, LeWeb Londres, LeWeb Montréal, etc ?
Sur la photo on reconnait, outre Loïc, Michelle Blanc, Valeria Landivar et à l’arrière avec sa caméra, Christian Aubry.
Lors de notre rencontre pré-LeWeb (ci-dessus), Loïc m’a fait part de ses préoccupations et confirmé qu’il avait été approché par les autorités anglaises qui aimeraient bien l’attirer à Londres l’an prochain dans le cadre de la tenue des Jeux Olympiques. De là aussi l’invitation venue directement de l’Élysée pour ls soirée des conférenceirs… Bon ensuite!
Le second va à Cedric Giorgi et Michelle Chmielewski, les grand architectes de la piste Social Enterprise mais surtout à celui qui aura été son plus grand animateur soit Ramon de Leon, ci-devant propriétaire de six pizzerias à Chicago. Un phénomène en soi et ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme:#RamonWOW. Je n’écris que ces quelques lignes car ce serait un outrage d’essayer de vous rendre par écrit sa performance. Vaut beaucoup mieux que vous l’écoutiez vous-mêmes. Savourez chacune des 15 minutes et 48 secondes que dure sa prestation. Un phénomène 2.0 je vous le dis !
Le troisième va encore cette année à la Torontoise que j’avais ratée l’an dernier mais que j’ai rencontrée cette année, soit Ariel Garten, la CEO d‘Interaxon, une compagnie qui se spécialise dans le Thought Controlled Computing. Vous dire combien j’apprécie cette dame, son sens de la mise en scène et de la promotion d’un domaine somme toutes assez ésotérique qu’est le »Thought Controlled Computing».
Elle a encore fait un tabac, cette fois en faisant la démonstration des possibilités de cette nouvelle branche de l’informatique avec des cobayes. L’an dernier, elle avait fait une petite démo avec elle-même. Cette fois-ci, elle a choisi le magicien Marco Tempest et… Géraldine LeMeur. Encore une fois, une brillante démonstration.
Ariel Garten à LeWeb11 (photos par Caroline Bindner)
Dans le montage photo ci-dessus, vous constaterez qu’Ariel et moi sommes en grande conversation. Il y a une raison à cela. C’est qu’elle sera à Montréal le 15 mai prochain dans le cadre de la Boule de cristal. Ne manquez surtout pas cette occasion de voir ce que le futur nous réserve ! En passant, saviez-vous que sa compagnie a été présente à Vancouver pour les Olympiques et que plus de 17 000 personnes ont contribué mentalement à l’illumination des chutes du Niagara, du parlement de l’Ontario et de la Tour du CN. Non plus, qu’une des applications du TCC est la détection des crises d’épilepsie et ce, en collaboration avec l’hôpital Western de Toronto.
Le quatrième va à l’entrevue de Loïc avec Eric Schmidt, l’ex grand boss de Google, venu à Paris, entre autres pour inaugurer le nouveau siège social de Google en plein centre de Paris mais aussi pour LeWeb et «by the way» rencontrer Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Tout le monde s’attendait à ce que Google, par la voix d’Éric Schmidt, annonce quelque chose de gros à LeWeb. Pour cela, bien des gens auront été déçus, en particulier pour la première partie qui a porté sur une démo du nouveau Galaxy de Samsung avec Ice Cream Sadnwich. Rien de nouveau car l’annonce a déjà été faite sur le Web il y a plusieurs semaines. C’est plutôt dans la seconde partie, en entrevue avec Loïc et en réponse aux questions de la salle que c’est devenu captivant.
Pour ma part, il m’a accroché et sauvé ma journée quand il s’est mis à expliquer la nouvelle stratégie de Google qui vise à abandonner une panoplie de produits jugés non-générateurs de croissance. En fait, Google va se concentrer sur des «Products Areas» stratégiques et en croissance comme entre autres le Web comme une utilité publique avec des services intégrés à consommer. De là, l’abandon de certains produits non-intégrés à l’offre de Google.
Un Google car robotisé
Celle-ci ira de la recherche en passant par les réseaux sociaux à la Google.TV et peut-être, qui sait au Google-Car et c’est là à mon avis la grande annonce qui est presque passée inaperçue, car Schmidt a parlé de ces voitures qui n’auront plus besoin de conducteurs. Déjà, avec Maps et Earth, elles peuvent s’orienter elles-mêmes. En fait j’ai aussi noté que Schmidt a réutilisé le concept développé par Nick Carr dans son livre «Rewiring the World, from Edison to Google», concept qui veut que les prochaines utilités publiques soient les grands de la technologie comme Google, et justement Schmidt a parlé du «Web as a service», cela on connait mais aussi «as an utility»!
Cette grand recentrage de la firme de Mountain View ne se fera pas au détriment ce l’innovation, cela il l’a clairement affirmé. En terminant, je dois avouer que je me mords les lèvres de ne pas avoir posé une question qui allait de soi avec ce grand recentrage :«M. Schmidt, que ferez-vous de Google Enterprise, de l’intégration du App Store offert actuellement et de son intégration avec l’offre de d’infonuagique (Cloud Computing) actuelle?».
Pour le cinquième et dernier, c’est plus difficile de faire un choix mais je dois avouer un faible pour la glamour de Karl Lagerfeld. J’avais certains doutes quant à la pertinence de la présence de Karl Lagerfeld en présentation d’ouverture à la conférence LeWeb à Paris. Que vient faire un dinosaure de la mode dans une conférence où on traite de SoLoMo (Social, Local, Mobile) ? Comme bien des septiques, j’ai été confondu…
Laregfeld en compagnie de Loïc et Manuel Diaz
D’ailleurs voici mon seul Tweet fait à son sujet. Le reste du temps, j’ai été comme plusieurs, fasciné, captivé, étonné mais aussi amusé.
«Karl Lagerfeld has an iPad 4 iPhones and many iPods for the music of the moment. All in a Chanel box ! #LeWeb11 But the guy is paper freak!»
Et l’icône de la mode s’est ensuite amusée a démontrer l’utilité de chaque appareil même si ce dernier, comme je le mentionne avoir préférer le papier et surtout les livres. 500 000 dans sa bibliothèque !!! Qu’a-t-il sur son iPad?. Eh bien monsieur fait des dessins, des sketches… Il a en a montré plusieurs dont un très réussi sur Steve Jobs. Loïc, en entrevue lui a un peu forcé la main pour qu’il en fasse un live (voir photo ci-jointe). Pas très réussi mais boon, il l’a immédiatement détruit comme il en détruit des tonnes comme il l’avoue lui-même.
Sur scène avec les deux compères, il y avait le copain Manuel Diaz pour prendre les questions en provenance du Web et aussi Natalie Massenet, la créatrice de Net-à-Porter, compagnie rachetée récemment par Richemont. Cette dernière est venue annoncer que le site présentera en grande première mondiale, le 25 janvier 2012, une nouvelle collection appelée: Karl Collection, et décrite comme ayant un style “rock” et “street”. Cette collection de 100 pièces comprend des “jeans argentés”, des robes de cocktail noir, des mitaines, et des cols détachables. Karl sera présentée en exclusivité sur Net-a-Porter avec des prix allant de 60 à 300 Euros.
En passant l’entrevue avec Lagerfeld a été pour Loïc une des plus déconcertantes. Il a souvent été pris par surprise par les propos du Grand Designer. Jugez-en par vous-mêmes.
Conclusion
J’aurais pu en nommer d’autres comme la présentation en keynote de George Colony, Chairman et CEO chez Forrester Research, de B. Bonin Bough, de Pepsi.Co, de la présentation de Richard Binhammer, Directeur, «Social Media & Community Team», de l’intervention de Sandy Carter, Vice-Présidente, «Social Business Sales and Evangelism» chez IBM sur le panel de l’ami Richard Collin et aussi et surtout ma rencontre avec Phil Libin, le CEO d’Evernote. Je dois aussi parler de l’omniprésence de Radian6. Faut dire que ça aide d’être maintenant sous le parapluie de Salesforce… Mais ils étaient présents avec un kiosque, avec leur analyse du trafic médias sociaux de la conférence. Ci-dessous je reproduis celui où on fait le bilan de la conférence et classe les conférenciers par popularité. Différent de mes coups de coeur… (Cliquez sur l’image pour avoir l’original)
Et je tiens finalement à remercier tous ceux et celles qui m’ont facilité la tâche et rendue la vie un peu plus belle lors de ce séjour. À ce titre, je me dois de nommer d’une part Stéphanie Booth, (Faut revenir à la formule de la péniche en bord de Seine pour la rencontre des blogueurs) ainsi que mes compagnons et compagnes de séjour, entre autres Michelle Blanc, Philippe Martin, Valeria Landivar et mes complices tout au long des trois jours soitBenoit Descary et Caroline Bindner. Finalement une pensée toute spéciale à l’ami Michel Germain!
Si la première journée de la conférence LeWeb a été intéressante, surtout avec les propos d’Eric Schmidt en après-midi, ce n’est rien comparé à ce qui s’est passé ce matin lors de la secomde journée. De mémoire de conférence LeWeb (c’est ma sixième), ce sont les quatre heures les plus intenses jamais vécues car durant ces quatre petites heures, nous avons eu droit à un panorama complet de ce que sera le Web dans les 5 prochaines années. Rien de moins!… Et en prime, pour la première fois, trois conférences en lignes sur le Social Enterprise. Bravo à Loïc pour le travail de programmation.
Tellement de jus de cerveau ce matin que je ne sais pas par quoi commencer… Peut-être par George Colony, Chairman et CEO chez Forrester Research. Ce dernier a titré sa présentation : “Three Social Thunderstorms”. qui sont dans l’ordre, 1- The Death of the Web, 2- Social Saturation et finalement 3- Social Enterprise Market. Pour pour le premier, il n’invente rien. C’est un certain Chris Anderson chez Wired qui a écrit en premier dans Wired avec «The Web is Dead, Long Live the Internet». Ce qui est intéressant de son analyse est le graphique ci-dessous:
Une façon différente de dire la même chose qu’Anderson. Nous sommes passés de l’ère du PC à l’ère du Web et de l’infonuagique. Et nous en serions maintenant à l’ère de l’Internet (entendu Internet 2) en lien avec la consommation d’applications, (Apps Stores) ces dernières résidant bien entendu dans le nuage. Mais le sommes-nous vraiment ? Pas si j’en crois cette annonce photographiée dans le métro de Paris ce matin.
Il y a encore des entreprises qui vendent de l’espace physique et des supports physiques tels que des boîtes pour entreposer vos données ??? Plus sérieusement, dans sa présentation M. Colony, comme Eric Schmidt, a identifié les leaders du nouvel Internet «déwebbisé».
Dans le «Magic Quadrant» l’équivalent de celui de Gartner (voir image ci-dessus), il identifie clairement Apple en tête avec pas très loin derrière Google et ce qui n’est pas une surprise pour moi, Salesforce, IBM, Amazon, etc. Et finalement il identifie un autre joueur qui pourrait venir mêler les cartes dans les prochaines années. Qui ? Microsoft… Pas de surprises de mon côté et je vous dirai pourquoi dans le prochain billet…
Bon, ça y est ! C’est parti pour ma sixième édition de la conférence LeWeb à Paris. Suis avec le copain Benoit Descary devant la grande scène en train de brancher les choses, de préparer la première session de blog en direct. Mais avant que les conférences ne commencent à 10h20 avec le seul et unique Karl Lagerfeld, Je tiens à faire un court retour sur le journée d’hier… C’était le pré-LeWeb, avec ensuite le cocktail des blogueurs officiels offert par Renault sur les Champs-Élysées et finalement le Yulbiz-Paris au resto le Bon Pêcheur
Déception au Yulbiz car j’ai manqué deux des principaux organisateurs, on «trices« soit Émilie Ogez et Fadhiila Brahimi mais j’ai par contre fait la rencontre de deux blogueuses intéressantes La première est Russe et comble de la coincidence organise comme moi des conférences Web. Son nom si vous arrivez à le prononcer est: Daria Batukhtina. La seconde est française mais a la particularité de sortir du placard dans le cadre de LeWeb. En effet, elle écrira son premier billet officiel demain. Elle est passionnée par les nouvelles RH (ressources humaines), ce qui est un excellent créneau actuellement. Son nom: Caroline Bindner.
Photo de la Russse Daria Batukhtina
Comme vous le verrez sur les photos ci-dessous, il y avait foule pour la réception chez Renault. Le champagne coulait à flots et les petits amuse-gueules moléculaires accompagnaient bien le tout mais tout cela était un peu artificiel. Plusieurs blogueurs dont moi sommes d’accord pour regretter les deux dernières années sur la péniche le long des quais de la Seine, juste en-dessous de Notre-Dame. Tellement plus spontané et authentique…
Et avant tout ça, il y avait bien entendu la visite des lieux à LeWeb avec nos hôtes Géraldine et Loïc LeMeur. Ce dernier a été très généreux de sa personnes lors de cette visite compte-tenu des travaux en cours et des échéances. Il a présenté une scène principale encore plus immense et un écran géant hors mesure.
Loïc lors de la tournée du proprio.
Vous verrez sur le Web car ce qui est la marque de commerce de cette édition c’est la retransmission. Loïc est revenu plusieurs fois sur le sujet: l’an dernier 200 000 personnes sur UStream et un nombre incalculable de vues sur YouTube. Ce qui fait que cette année il y aura deux canaux UStream, un vrai studio et une chaîne de télé (voir les trois en page d’accueil du site) et la photo ci-dessous:
Il y aura aussi un poste de radio dédié ainsi que huit caméras dont une mobile juste pour la scène principale. Énorme !!! En attendant le début des conférences nous avons droit à une démonstration de break Dance mais je veux vous laisser avec un peu l’atmosphère de l’endroit alors voici un petit montage photo avec la scène et l’assistance !
Bon… Le temps est venu de vous parler de la conférence LeWeb qui aura lieu à Paris les 7, 8 et 9 décembre. Vous le savez, j’y serai pour une sixième année consécutive. Il y a de quoi devenir un peu blasé non? Eh bien non… Après être allé parler à KMWorld à Washington et organisé la programmation de webcom-Montréal, je trouve encore le moyen de m’émerveiller sur le travail accompli par Géraldine et Loïc LeMeur. Comme pour webcom, la conférence parisienne prend de l’ampleur cette année: trois jours… En plus des ateliers et de la compétition des «startups» et bien entendu de la grande scène avec les présentations spéciales (keynotes) nous aurons droit cette année à une nouveauté, soit une piste dite «social enterprise».
J’ai très hâte d’assister aux conférences qui y seront présentées surtout que ma niche de prédilection est l’Entreprise 2.0. J’ai épluché la programmation et à première vue, elle semble un peu décevante. Les grands noms du KM ou de l’E2.0 n’y sont pas. Il y a bien Jeremiah Owyang que je rencontre régulièrement à Washington ou Boston mais il est cette année comme l’an dernier dans la grande salle des keynotes. J’aurai donc un intérêt tout particulier pour l’ami Richard Collin de NextModernity. pour B. Bonin Bough de Pepsi, même si je m’attends à entendre parler de stratégie externe, pour Alex Dayon de Salesfroce mais j’espère surtout découvrir la perle rare mais je ne me fais pas d’illusions, la piste a l’air très marketing, la «social enterprise» pour les clients, pas pour les employés. Pour l’interne et le KM on repassera probablement.
Donc, mis à part ces attentes, j’essaierai de me faire une tête devant un menu très élaboré. Je suis moins attiré par les «start-ups» mais je ferai ma BA cette année surtout que le pote Philippe Tellio de Montreal Startup Festival sera présent. Je veux y aller au moins une bonne heure en sa compagnie, question qu’il essaie de me convaincre 😉
Par contre je n’aurai pas besoin d’être convaincu d’assister à quelques ateliers de Google, Facebook, Salesforce et LinkedIn. Surtout que j’ai presque tout loupé à Montréal. Quand on organise, on n’a pas vraiment le temps de s’asseoir et de s’imprégner et surtout de bloguer…
Un faible pour les vedettes ?
Mais en bout de ligne, ma préférence ira pour la grande scène principale. Ah… Les vedettes! Eh oui. Je veux assister à la prestation d’Éric Schmidt de Google et moins à celle de Marissa Mayer. Je veux revoir encore et encore my darling de l’an dernier soit Ariel Garten et dans l’ordre, JP Rangaswani, Léo Laporte, le toujours désopilant Yoshi Vardi, le copain Jeremiah Owyang, Kevin Rose et curieusement, Alexia Tsotsis. Ce sont là mes choix de départ avec des attentes. Mais comme pour les années précédentes, attendez-vous à des susprises, des coups de coeur inattendus.
Et il y aura le «Off LeWeb»… Les conversations de couloir, les entrevues improvisées, la rencontre entre blogueurs, le Yulbiz-Paris le 6 décembre, le rencontre officielle pré-LeWeb pour les blogueurs chez Renault sur les Champs-Élysées, le party LeWeb au Caroussel du Louvre le lendemain et plein d’autres off-ci et off-ça dont je vous rendrai compte. J’ai particulièrement hâte de vous parler du Yulbiz. Il y aura foule si on en croit les présences sur l’événement Facebook. Ce sera l’occasion de revoir une foule d’ami(e)s blogueurs et blogueuses. Je ne pourrais pas tous les nommer ici mais le lien ci-haut vous amène sur la liste. Je note en particulier Charles Nouyrit, Damien Guinet, Pierre Mawas, Bertrand Duperrin, et possiblement Pappy Boyington et bien entendu les organisateur(trice)s Fred Cavazza, Émilie Ogez,Fadhila Brahimi et un nouveau Pierre-Philippe Cormeraie.
Et comme un gâteau de fête ne vient jamais sans chandelles, les fondateurs de Yulbiz y seront: Michelle Blanc et Philippe Martin. En passant, la délégation québécoise à LeWeb est impressionnante: en plus de Michelle , Philippe et votre humble serviteur, il y aura Benoit Descary, Bruno Guglielminetti, Christian Aubry, Josée Plamondon, Valéria Landivar, Philippe Tellio et Serge Leclerc. Si j’en oublie vous me le dites 😉
Bref, tout un programme sous le thème SoLoMo (Social, Local, Mobile) dont j’ai déjà traité dans ce premier billet sur LeWeb. Mais je tiens tout de même à vous représenter en conclusion nos hôtes Loïc et Géraldine. En passant, comme je le dis à chaque année, LeWeb c’est la grande messe des blogueurs de ce monde avec 3000 participants provenant de 60 pays. Comme le disent les Chinois: «What a blast!». Bon fini d’écrire, la parole aux organisateurs:
Oh, juste un dernier mot: j’espère que nous n’aurons pas de neige comme l’an dernier car la France et surtout Paris ne riment pas avec manteau blanc et que la nourriture sera d’aussi bonne qualité. Bref, bien des attentes et j’ai bien hâte de vous en bloguer…
Depuis le lancement la semaine dernière de Google+, le réseau social tant attendu, la majorité des commentaires et billets publiés sur ce sujet ont tendance à mettre en opposition ce petit dernier des réseaux sociaux et LE réseau social par excellence soit Facebook, comme le démontre les deux commentaires ci-dessous, capturés dans le « stream » de Google+.
À droite, l’ami Loïc LeMeur écrit: « On Google+ you can get all your data back, pics, etc. It’s data liberation in the settings. That is a huge win over Facebook. Game is on ». À gauche, je n’ai pas à expliquer… Un autre commentaire que j’ai retenu est une phrase d’un billet publié chez Voirin Consultants et qui va ainsi : « … il vient combler le besoin de partager des informations, tout en assurant un certain niveau de confidentialité, et d’interagir avec les individus de son choix. ». En effet, Google+ agit à ces deux niveaux : confidentialité et portabilité des données personnelles, redonnant ainsi la liberté et le contrôle à l’utilisateur.
Un besoin inavoué: intégrer…
C’est bien mais à mon avis, ce n’est pas là encore le point fondamental de l’existence et probablement du succès d’un « autre » réseau social. Car qui a besoin d’un autre réseau social quand Facebook domine la planète sociale avec plus de 700 millions de membres et quand un réseau comme LinkedIn, domine aussi la planète professionnelle avec 100 millions de membres ? Devant pareils chiffres, on serait tous portés à répondre : personne… Mais il faudra y regarder à deux fois.
En effet, Google+ vient, à mon avis, combler un besoin que nous avons tous., un besoin jusque là inavoué : intégrer… Nous avons, pour plusieurs, un blogue sur WordPress, un compte Twitter, un profil Facebook, un compte LinkedIn, un autre chez Flickr, chez YouTube ou DailyMotion, un autre à FourSquare et un autre comme agrégateur chez Netvibes. Et je ne parle même pas de Quora, de Paper.li, etc… Et tous ces sites se présentent avec des designs et des gabarits de navigation différents.
À chaque fois que je fais la liste de tous les sites ou réseaux auxquels je souscris, je ressens comme un malaise… En plus de retenir mots de passe et expériences-utilisateur différents, est-ce que je me disperse ou comme le prétendent certains, je ne fais qu’additionner des pierres à l’édifice de mon identité numérique ? Comment gérer justement par la suite cette identité multiple et éclatée, dispersée aux confins de l‘infonuagique ?
Ne vaut-il pas mieux concentrer, intégrer ? Certains le pensent alors que du côté des grands joueurs sur le Web, que ce soit Google, Microsoft, Facebook et autres, ce n’est qu’une grande course au contrôle des données des utilisateurs, la Data War, mais aussi de la planète Internet, ce que Tim O’Reilly nomme « The Internet Operating System« . Je crois que les deux tendances vont se rejoindre sous peu et en ce sens, je rejoins les propos tenus par Joshua Michéle Ross sur son blogue où il mentionne que cette intégration a pour but commercial de dominer le système d’opération Internet ou IOS en chinois. Voici comment il présente son sujet:
« The great game on the Internet is to own as many of the disparate pieces that make up The Internet Operating System. The pieces of this puzzle are many (and well covered in Tim O’Reilly’s post on the same which can be found here):
Identity (Think Facebook)
Search (think Google or Bing)
Photos (think Flickr, Photobucket, Picasa)
Music (think Apple, Amazon)
Software (Think Google Docs, Salesforce etc.)
Storage and computation (Think Amazon, VMware, Rackspace)
Dans chacune de ces catégories, Google est présent même si Ross ne les nomme pas (j’ai surligné en gras ceux qu’il a nommés) et on pourrait en mentionner d’autres : iGoogle, Google Maps, Google Cloud, Google Chrome, Google Hangouts, Google Buzz, Google Docs, Google etc. etc…
Mais nulle part ailleurs, cette intégration n’est aussi visible que dans Google+. Ce qui m’a fait réaliser à quel point le niveau d’intégration des produits est poussé, c’est quand j’ai aussi changé de navigateur pour Chrome et ensuite lancé une recherche dans Google Search… Non seulement les interfaces sont-elles semblables mais la navigation est la même (barre noire ci-dessus) et cette navigation offre TOUS les services. Comme je l’ai mentionné plus haut, pas seulement ceux identifiés par Ross mais une foule d’autres qui font de l’offre de Google, celle qui est la plus variée, complète et intégrée. (ci-dessous, no 1)
Ce qui permet aussi d’intégrer un service mal-aimé à ses débuts mais qui risque d’avoir une seconde vie. Sinon, il mourra au moins d’une belle mort. Je partle évidemment de Google Buzz (ci-dessus, no 2). L’intégration se poursuit mais à un autre niveau. Le mobile. Évidemment, Google+ est disponible en version mobile pour tous les téléphones intelligents Android et en particulier pour les Nexus (capture 3 ci-dessus). Le mien provenant directement de chez Google, vous imaginez… Ça va jusqu’au point où quand je prends une photo avec mon Nexus One, elle sont automatiquement et directement téléversées dans mes albums dans Google+ et prêtes à être traitées dans Picasa (voir capture 3 ci-dessous). Ce qui a fait dire à Euan Semple:
Et pour en finir avec l’intégration, je ne voudrais pas passer sous silence le fait que dans mes résultats de recherche, qu’est-ce qui arrive en premier ? J’ai fait un petit test avec mon nom et comme on le voit ci-dessous, c’est mon profil dans Google+ avant même mon blogue…
Jusqu’ici, j’ai surtout traité d’intégration de tous les produits Google. Avant de terminer ce billet j’aimerais aussi souligner deux autres fonctionnalités importantes de Google+. Deux fonctionnalités qui risquent d’assurer son succès.
Des cercles et des lieux de prédilection
Je ne dis pas qu’elles vont tuer la compétition avec Facebook et les autres réseaux sociaux mais au moins, elles montrent à quel point, Google+ est à prendre au sérieux. D’une part une fonctionnalité qui rappelle à certains le défunt FriendFeed, soit les « Circles ». En fait, il y a longtemps que la filière Google est associée à FriendFeed et l’inverse et le rachat par Facebook ne voulait-il simplement signifier la volonté du tuer le produit?
Possible mais il renait un peu de ses cendres dans Google+ et pas susprenant, plusieurs anciens employés de Friendfeed se retrouvent sur le projet Google+. Donc Circles:
J’aime cette façon de créer et de gérer ses relations et ses réseaux et surtout de pouvoir sectionner le « stream » général et de pouvoir afficher le seul stream d’un cercle de relations éliminant ainsi beaucoup de bruit du flux général. Dans le montage ci-haut, j’ai isolé un cercle nommé Entreprise 2.0. du reste. En passant le curseur sur le cercle bleu, apparaissent les membres et les infos sur le cercle. En cliquant sur le cercle, j’obtiens une fenêtre où je peux demander à recevoir uniquement le flux des membres du cercle ( en haut à gauche).
Cette gestion serrée des flux et des relations permet de corriger un problème de Facebook. Combien d’amis voyez-vouz régulièrement dans votre flux Facebook? Pas beaucoup en fait. Il y a des amis que je n’ai pas vus depuis un an au moins… Ici, c’est différent…
Et je tenais à terminer ce billet en vous parlant des « Hangouts » ou lieux de prédilection selon mon traducteur virtuel. Certains diront qu’ils ressemblent à des forums ou des chats vidéo. Moi je les vois plus comme des canaux de vidéoconférence ou encore comme des cabines téléphonique Web… C’est un peu comme Skype!!! Bref, je veux discuter régulièrement avec des membres de mon cercle Entreprise 2.0? Pas de problèmes… Je vais dans le hangout que j’ai aménagé à cette fin… (ci-dessous)
En conclusion, présentement c’est la folie autour de Google+ avec des invitations qui se vendent sur eBay, etc. Buzz de la nouveauté ? Certes… Comme je l’ai mentionné dans le flux la première journée, je me sens un peu comme avec Twitter en 2007 quand nous n’étions que 200 000 environ à partager cette nouveauté et à en tester les limites et surtout capables de profiter d’une certaine tranquilité, sans spam, sans annonces publicitaires, sans sollicitation de compagnies ou d’agences de toutes sortes comme Coca-Cola, sans « Fan Pages » de Bono ou de Fabienne Larouche. Un peu comme une forêt encore vierge… Mais pour combien de temps encore ?
p.s. Je veux une fonctionnalité comme NetworkedBlogs pour automatiquement publier mes billets de mon blogue sur Google+. Pour cela, vous me direz, j’aurais dû choisir Blogger comme plate-forme de publication…
Juste un petit aparté pour présenter Géraldine et Loïc LeMeur (certains diront qu’ils n’ont pas besoin de présentation) et surtout cette vidéo où ils annoncent la thématique de la prochaine édition de la conférence LeWeb à Paris au mois de décembre prochain.
Le Web est la grande messe des blogueurs d’affaires de la planète et un rendez-vous annuel où se retrouvent près de 3 000 passionnés des nouvelles technologies et de Web. Et nouveauté: la conférence durera trois jours !!! Et aura pour thème SO-LO-MO 😉 J’arore !
Signification ? Facile voyons ! Pensez-y un peu… SO = social, LO = local, MO = mobile. Je les laisse expliquer :
Avec presque un mois de retard, je termine avec ce billet, le cycle de la conférence LeWeb 2010. Et quoi de mieux pour terminer que de faire un bilan tout en coups de coeur.
Le premier va aux organisateurs Loïc et Géraldine LeMeur pour avoir ramené la conférence aux Docks et ce, malgré tous les inconvénients créés par la chute de neige impromptue, qui est venue tout bouleverser et rendre la vie difficile pour le retour en ville le premier soir. Une chance que nous québécois sommes habitués à la neige et aux trottoirs glissants 🙂
Photo gracieuseté de Diane Bourque
Un endroit et des locaux exceptionnels, une organisation professionnelle et bien huilée, une sono et une vidéo sans faille, de la bouffe d’une qualité supérieure, du vin le midi avec le repas, et surtout du Wifi bien assisté par des lignes filaires. Seul petit reproche: pas assez de tables de travail pour les blogueurs officiels. Bref, pari gagné que de faire de cette édition, une équivalente à 2007!
Le second va bien entendu à Carlos Gohsn, le PDG de Renault/Nissan. J’ai d’ailleurs publié un billet hier à son sujet. Oh! Il n’a pas été le seul à parler voitures électriques et innovation. Shai Agassi l’a fait aussi mais ce que j’attendais d’Agassi, je l’ai plutôt eu avec Gohsn. Le premier a été prévisible, l’autre surprenant, innovant et ouvert. Agassi a parlé du déploiement de stations et de voitures électriques en Israël et au Danemark, l’autre a parlé de l’auto comme plate-forme pour le développement d’applications Web.
Le troisième va à une Torontoise que j’ai raté la seconde journée. En effet, j’ai eu un petit problème de santé le second jour, ce qui m ‘a amené à faire connaissance avec les hôpitaux parisiens et le SAMU. Donc j’ai raté les prestations de cette seconde journée mais me suis repris avec les enregistrements. J’ai donc eu LA surprise de découvrir Ariel Garten, la CEO d‘Interaxon, une compagnie qui se spécialise dans le Thought Controlled Computing. Quelle découverte ! En fait une redécouverte car j’en avais entendu parler dans une conversation l’an dernier à la suite de webcom-Montréal avec avec Clara Shih et son ami Daniel Chao.
Des images en temps réel des ondes cérébrales d’Ariel Garten
Mais là, de voir en concret les applications immenses de cette nouvelles branche de l’informatique et de voir avec quel enthousiasme, madame Garten a soutenu «la cause» lors de sa conférence. En passant, je ne savais pas que sa compagnie avait été présente à Vancouver l’an dernier pour les Olympiques et que plus de 17 000 personnes ont contribué mentalement à l’illumination des chutes du Niagara, du parlement de l’Ontario et de la Tour du CN. Non plus qu’une des applications du TCC est la détection des crises d’épilepsie et ce, en collaboration avec l’hôpital Western de Toronto.
Bref, je joins également l’enregistrement de sa présentation qui se termine sur une période de questions et les tentatives de gag de l’ami Loïc…
Le quatrième et dernier va à l’entrevue donnée par Matt Mullenweg et Toni Schneider d’Automatic, mais mieux connue pour son produit phare WordPress, à Alexia Tsotsis de TechCrunch. Mon respect va au fondateur et au CEO pour leur contribution au mouvement Open Source et pour garder intacte leur volonté d’indépendance par rapport à toutes les plates-formes propriétaires de ce monde.
En entrevue (ci-dessus) les deux ont donné une foule de statistiques intéressantes et même surprenantes. Ainsi, selon Schneider, WordPress compte 30 millions d’utilisateurs (dont moi), soit 10% de tous les sites Web de la planète. Si je connais mes maths, cela fait 300 millions de sites… Pourtant, un peu plus tard dans l’entrevue, Mullenweg explique qu’il sont en train de faire un rescencement de tous les blogues potentiels, «the dark matter of the Web», qui ne sont pas sur WordPress et qu’ils en sont à 415 millions (…)
Autres chiffres intéressants: la moitié des 30 millions de blogues WordPress sont sur wordpress.com et l’autre moitié sur wordoress.org. Ces blogues cumulent 300 millions de visiteurs uniques par mois et il a fallu 18 mois pour accumuler le premier million d’utilisateurs mais seulement 35 jours pour le dernier… WordPress n’est définitivement pas comme les autres… L’entreprise compte 74 employés mais comme le dit Mullenweg. elle est «très distribuée» puisque ces derniers habitent dans 60 villes différentes.
Finalement, comme Diane Bourque, je ne peux qu’admirer les deux bonhommes pour avoir créé la Fondation WordPress en janvier 2010 pour protéger la nature libre de WordPress.
Conclusion
J’aurais pu en nommer d’autres comme l’entrevue de Robert Scoble avec Mitchel Baker, la présidente de Mozilla ou encore au panel sur les médias qui a généré un autre de mes billets. Je tiens aussi à faire part de mes déceptions. La plus grande va à Marissa Mayer de Google, suivie par la prestation de l’ami Jeremiah Owyang et du panel sur les réseaux sociaux en entreprise où on retrouvait Yammer. BlueKiwi, LinkedIn, Viadéo et Ning. Dans le cas de Jeremiah, il a donné une foule de chiffres intéressants mais ce ne fut que cela, des chiffres. Je vous invite à lire à ce sujet le billet de Michelle Blanc.
Et je tiens finalement à remercier tous ceux et celles qui m’ont facilité la tâche et rendue la vie un peu plus belle lors de ce séjour. À ce titre, je me dois de nommer d’une part Stéphanie Booth, Fred de Villalmil et Damien Douani ainsi que mes compagnons et compagnes de séjour, entre autres Michelle Blanc, Philippe Martin et Suzanne Lortie ainsi que les Tontons… Ces derniers se reconnaîtront 😉
Je me permets de revenir sur la conférence #LeWeb 2010 qui a eu lieu à Paris début décembre dernier. Pourquoi ? Parce que j’ai été très impressionné par la prestation du PDG de Renault/Nissan Carlos Ghosn. Ce dernier, loin de faire le pitch de vente traditionnel à titre de commanditaire principal, a parlé d’innovation, de voitures vertes et surtout de voitures à considérer comme des plates-formes qui vont accueillir de plus d’applications informatiques ou Web.
Et c’est là que ma curiosité a été piquée. Vous y pensez ? Le marché de l’automobile mondial vaut deux trillions de dollars, ( = 20 puissance 18, soit deux milliards de milliards ou deux millions de billions… ). Et ce que dit le PDG, c’est que ce marché est ouvert aux développeurs d’applications Web ou informatiques car oui, l’auto est et sera pour longtemps encore une plate-forme ouverte, surtout les voitures électriques. Vous imaginez une personne qui développe une nouvelle application et la rend disponible disons pour 5.99$ sur ce marché ? Un potentiel faramineux !
En entrevue avec Loïc LeMeur à la suite de sa conférence (ci-dessus), Goshn mentionne qu’il ne tient pas à ce que les voitures coûtent le même prix qu’un iPhone mais là est pour moi l’importance de la comparaison: Apple a développé un AppStore pour le iPhone et ensuite pour le iPad. Attendez-vous donc à voir apparaître bientôt des CarApp Stores et je suis certain que Renault/Nissan sera une des premières compagnies dans ce marché. Vous en doutez ?
Eh bien, je n’ai pas été surpris, en ce début d’année 2011, de voir ces deux billets dans Mashable, biillets que j’ai Tweetés ainsi :
Ainsi, la compagnie franco-nippone investit les domaines de la géo-localisation et du «crowdsourcing» pour ses voitures. À mon avis, d’un premier pas plus que logique quand on connaît le potentiel des deux domaines, aussi bien en termes de revenus qu’en termes d’importance pour les entreprises. En effet, ce qui risque le plus d’intéresser les entreprises dans tout ce qui est issu du Web en 2011 et en particulier du Web 2.0, c’est justement la géo-localisation, la mobilité, le crowdsourcing et la gestion des données et applications…
Mais pour les applications et le AppStore ? Pas certain que ce soit en 2011. Comme l’entrevue le révèle, l’industrie automobile travaille déjà sur des modèles pour 2015 et il est aussi très difficile de hacker une voiture et développer des applications pour consommation immédiate. Raison ? La règles très strictes en matière de sécurité routière et la responsabilité des fabricants en cette matière, ce qui ralentit le rythme d’introduction de nouveautés.
Bref, c’est le premier de mes coups de coeur de la conférence. Les autres sont à venir dans un prochain billet qui viendra clore le cycle de ma cinquième couverture consécutive de cette conférence, qui en 2006 s’appelait LeWeb 3 !