Depuis quelques semaines, le numérique au Québec est un des sujets qui fait couler le plus d’encre dans les médias comme sur les blogues. Un peu plus d’un an après le deuxième Forum des idées pour le Québec où le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard nous promettait une stratégie numérique pour le Québec, sortait un communiqué en provenance son bureau annonçant la création d’un groupe-conseil et le lancement d’une consultation publique sur Internet.
MAJ 1 et 2 – #qc2012 : Une campagne 2.0 avec des sites poches ???
15 août 2012C’est la faute à Michelle Blanc… Elle a écrit un billet récemment sur la «pochitude» des sites des divers partis politiques québécois, leur absence de stratégie Web 2.0 et surtout leur silence tonitruant en matière de vision pour un Québec numérique. En fait, aucun parti ne propose de stratégie pour mettre le Québec «sur la mappe» du numérique et cela autant Michelle que d’autres le dénoncent avec raison. J’ai fait aussi ma part dans cette dénonciation en signant, entre autres CE BILLET.
MAJ: Mon Twitter est plus important que le tien! Et le retour de LA liste
7 septembre 2009Depuis quelques semaines, je n’ai rien publié sur mon blogue. Involontairement, j’ai pris l’attitude du voyeur et non de l’acteur. Cela a provoqué toute une gamme d’émotions allant du remords à l’indifférence. Par contre, je ne pouvais demeurer indifférent très longtemps aux échanges épistolaires qui ont fait rage sur Twitter au cours des derniers jours.
Classements et méthodes
Ce n’est pas la première fois que les classements font couler encre et salive. Qu’on pense seulement au fameux palmarès des écoles secondaires que publie annuellement la revue l’Actualité. Ceux qui arrivent premiers ont toutes les raisons de se réjouir et d’applaudir à ce classement alors que les recalés, habituellement du secteur public, poussent les hauts cris et dénoncent son existence, la méthode, etc.
Même chose sur le Web et en particulier dans le Web 2.0. Depuis longtemps (quelques années) Technorati et Wikio classent les blogues en importance et tentent aussi de déterminer leur influence ou « authority ». Encore là, se trouvent des individus pour soit faire l’apologie de ces classements, ou encore leur trouver tous les vices et défauts du monde. Moi j’aime bien les deux mais n’y prête pas tant d’importance ou d’attention. S’il fallait, j’en tomberais bien malade car je ne suis classé que 83 562e sur Technorati et 1 534e sur Wikio. Je me console en me disant que sur Wikio, j’approche les 100 premiers dans la catégorie High-Tech (107). Mais je relativise aussi en me disant que ces classements sont soit américains pour Technorati, soit français pour Wikio. Ici au Québec? Rien comme d’habitude… En fait presque rien.
Parce qu’il y a au moins LA liste des blogueurs d’affaires que j’essaie tant bien que mal de tenir à jour depuis deux ans. Mais encore là, cette liste, qui je le souligne, n’est pas un classement, est elle aussi imparfaite. Elle ne recense presque pas la communauté des blogueurs anglophones du Québec, une chose qui devrait bientôt changer.
Bref, faut prendre ces listes et classements avec un gros grain de sel. Il y a plein de moyens et de méthodes pour faire parler les chiffres en sa faveur, comme il existe des méthodes plus ou moins tordues pour se hisser en premier dans les résultats de Google. Sur Twitter, on nous spamme régulièrement des 10 moyens d’augmenter nos «followers» ou des 10 meilleures méthodes pour monétiser notre blogue et ainsi de suite. J’ai d’ailleurs twitté cette semaine sur mon ras-le-bol de ces autres formes de classement qui ressemblent à ce qui se fait dans le magazine Cosmopolitain, du style les 10 meilleurs endroits pour faire l’amour en dehors de votre chambre…
Le cas Twitter
Comme pour les blogues, le micro-blogging a aussi maintenant son «élite» déterminée en partie par d’autres classements. Et encore là, il y a les américains avec TwitterGrader et il y a maintenant les français avec Twopcharts. Polémique d’ailleurs avec la parution récente du classement français, relevé par Mario Asselin et qui lui a valu les foudres de l’amie Michelle Blanc. Encore là, les deux ont des forces et faiblesses. Si je prends mon propre compte Emergent007, vous comprendrez qu’il ne se retrouve pas dans l’élite mondiale sur Grader, loin de là… Toutefois, Grader permet de faire des classements plus pointus par villes. Si on pose une requête sur Montréal, je me retrouve actuellement en 45e position. Ce qui est, selon moi, OK, compte tenu de mon style d’utilisation. Qui s’est retrouvée pour un temps en premier ? Une des figures de proue du Web 2.0, nouvellement installée à Montréal, soit Tara Hunt aussi connue sous l’alias @missrogue.
Quant au nouveau classement de Twopcharts, qui fait couler encre et salive, il me place en 91e position. Mon profil dans ce classement fait au début septembre montre 1 634 followers, 784 following, 8 380 tweets mais ne montre pas les 1 556 messages directs ou DM. Quand l’amie Michelle Blanc parle de conversation, ces DM sont très importants dans le flux de mes conversations. Mais pour éviter que cette conversation ne se disperse dans toutes les directions, j’avoue que je limite le nombre de personnes que je suis (follow) et que j’élimine SYSTÉMATIQUEMENT tous les follow-spammeurs, ceux et celles qui ont justement 0 following dont celles qui essaient de nous proposer les plaisirs de leurs charmes. Comme Tara Hunt d’ailleurs je suis beaucoup moins que je suis suivi (elle a presque 28 000 followers et en suit 1 660) et c’est bien ainsi. Ce n’est pas parce que je choisis mes tweet-fréquentations que je n’ai pas de conversations ou d’interactions intéressantes.
Boire à la rivière
Ceux et celles qui me connaissent le savent. Pour moi, Twitter est un formidable outil d’information et de communication. Il m’a permis de couvrir en direct les attentats de Mumbai en 2008 et de «scooper» CNN, entre autres. Il m’a permis d’amorcer le mouvement #nomaintenance lors des élections en Iran et ainsi influencer Twitter et la Maison Blanche. Il me permet de transmettre et de recevoir quotidiennement une somme importante d’informations de nature professionnelle et puisque je suis plusieurs sources médiatiques traditionnelles et non-traditionnelles, de me tenir informé en quasi temps réel. Je me sers également de Twitter pour faire la promotion de mon blogue, c’est une évidence, mais pour que tous ces usages soient plus faciles, j’ai décidé d’éliminer moi-même tous les spammeurs et de ne pas attendre les ménages occasionnels effectués par Twitter.
Michelle parle également de Twitter comme d’une rivière: «Twitter est une rivière d’informations que je ne tente pas de boire au complet, je m’y abreuve plutôt, lorsque j’ai soif d’informations. J’ai donc intérêt à ce que ma rivière coule constamment pour y dénicher de bons filons d’infos.». Excellente image que cette description. En effet, le micro-blogging crée un «flow» d’information et de conversations: la rivière. Comme pour Michelle, je m’y abreuve et contribue aussi à l’alimenter pour ne pas qu’elle se tarisse. Cependant je tiens à ce que l’eau que je bois demeure claire et le moins possible polluée. Quant à savoir si ce réflexe est du snobisme, je n’y crois pas mais vous laisse en juger…
MAJ : Le retour de LA liste
En terminant et puisque j’en ai parlé plus tôt, je publie LA liste des blogueurs d’affaires qui compte maintenant 123 noms. Si votre nom ne s’y retrouve pas, SVP, me le faire savoir en commentaire à ce billet. Et pour ceux et celles qui sont sur Internet Explorer (IE) et qui se demandent quelles sont ces ellipses vertes, jaunes et blanches, ce sont les statuts Skype de certains bougueurs(euses).