Depuis quelques semaines, le numérique au Québec est un des sujets qui fait couler le plus d’encre dans les médias comme sur les blogues. Un peu plus d’un an après le deuxième Forum des idées pour le Québec où le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard nous promettait une stratégie numérique pour le Québec, sortait un communiqué en provenance son bureau annonçant la création d’un groupe-conseil et le lancement d’une consultation publique sur Internet.
Revue de l’année 2014: de Snowden à Sotchi en passant par les seaux d’eau et les selfies…
31 décembre 2014Dans mon premier billet sur ma revue de l’année 2014, version Facebook, j’ai glissé quelques mots bien sentis sur la psychose sécuritaire, engendrée par deux hommes en particulier à compter de 2013, psychose qui a grandi en 2014 et qui, selon moi, devrait atteindre des sommets en 2015. Ces deux hommes, vous l’aurez compris sont Julian Assange et Edward Snowden.
Bon… C’est parti pour une autre campagne électorale. Que vous le vouliez ou non, c’est le grand exercice démocratique que bien des peuples nous envient. On parle de style et de couleur à la télé. On parle d’image des chefs, de slogans, d’attitudes. Les Québécois interviewés à la télé parlent de gestion: de gestion de la santé, de l’éducation, de l’économie, des infrastructures, etc. Mais qui parle de vision, d’un coté comme de l’autre ?
MAJ: Rapport des Étonné(e)s du numérique: c’est le jour J !
22 novembre 2012C’était aujourd’hui le jour J ! En effet, à 10h00 ce matin nous dévoilions notre rapport d’étonnement qui devrait mener à la mise en forme d’un Plan numérique pour le Québec. La rencontre de presse a eu lieu à la Société des Arts Technologiques (SAT) à Montréal. Comme je l’écrivais dans le billet précédent, le reste dépend de VOUS !
Les Étonnés et le Plan numérique : ce n’est qu’un début !
18 novembre 2012Plusieurs d’entre nous ont souvent écrit sur leurs blogues ou donné leur avis à des médias traditionnels sur l’importance de se doter d’un Plan numérique pour le Québec. Je pense à Sylvain Carle, Michelle Blanc, Mario Asselin, René Barsalo, Michel Dumais mais aussi Carl-Frédéric DeCelles, Patricia Tessier ou encore Monique Chartrand et son groupe Communautique qui avait déjà publié un manifeste en 2010.
Plan numérique: viser l’exploitation du savoir et non plus seulement de l’avoir
28 octobre 2012Comme c’est le cas pour l’ami Mario Asselin, notre démarche qui permet de réactiver un processus qui pourrait permettre l’émergence d’un Plan numérique pour le Québec ma plaît beaucoup. Mais il n’y aura pas de plan ni même de future société québécoise basée sur le numérique si on ne relève pas à mon avis deux grands défis auxquels font face les entreprises et ensuite leurs employés.
D’une part, il faut que nous cessions de penser que le développement économique du Québec passe nécessairement par l’exploitation de ses ressources naturelles. Nous ferions beaucoup mieux collectivement si on alignait ce développement vers les nouvelles technologies et entreprises numériques, vers l’exploitation du savoir et non plus seulement de l’avoir.
À propos du groupe de travail bénévole pour un Plan numérique pour le Québec
25 septembre 2012NDLR: Je publie ci-dessous le contenu personnalisé et légèrement modifié (ce qui n’engage que moi…) d’une lettre que nous avons collectivement publiée aujourd’hui sur le site de Démocratie ouverte:
Pour répondre aux nombreux questionnements légitimes soulevés par un article de Nathalie Collard de La Presse, qui titrait : « À quand un ministre du numérique?» et qui nous citait, voici, en toute transparence quelques explications que j’estime devoir apporter.
Québec numérique ? Des voix se lèvent en pleine campagne
24 août 2012Plusieurs d’entre nous militent depuis longtemps pour que notre gouvernement prenne enfin le virage du numérique et nous assure une compétitivité mondiale en ce domaine mais il semble que bien peu de nos politiciens soient au fait de l’importance d’une politique numérique pour une société qui se veut fermement tournée vers le futur. Il y a bien eu une amorce avec le rapport Gautrin qui a d’ailleurs accouché du portail de données ouvertes. Mais il faut voir plus loin, beaucoup plus loin…
Ruée vers l’or ou grand dégel 2.0 au Québec?
28 septembre 2009Mais que se passe-t-il dans les entreprises québécoises ??? Au cours des deux dernières semaines surtout mais en général depuis un mois, le vent a semble-t-il tourné et c’est maintenant une ruée non pas vers l’or, mais vers l’entreprise 2.0!
En effet, les demandes de renseignement, de conseil et les soumissions se multiplient à une allure vertigineuse: implantation de blogues, de réseaux sociaux professionnels, wikis, idéagoras, intranets 2.0, tout y passe.
Et ce ne sont pas que des filiales américaines ou françaises établies ici au Québec qui nous sollicitent mais aussi la grande entreprise québécoise avec les fleurons de son économie ainsi que quelques grandes sociétés para-publiques. Les gouvernements, eux? Pas encore de la partie…
Mais faut dire que cela aussi risque de changer dans les prochains mois. Dans quelques semaines, il y aura à Québec, la Conférence sur les Logiciels Libres et les Administrations Publiques,(CLLAP) ce qui devrait réjouir, entre autres, l’ami Cyrille Béraud, lui qui poursuit le gouvernement pour des contrats accordés à Microsoft.
Rencontré d’ailleurs dans les studios de CIBL dans le cadre de la dernière émission de Michel Dumais, Le Citoyen numérique, Cyrille a avoué, en ondes, que les choses bougeaient, lentement certes mais qu’il y avait là aussi du mouvement. Nous avons d’ailleurs amorcé une intéressante conversation sur la pénétration du libre dans les organisations. À écouter ICI. J’y parle aussi de la prochaine édition de webcom-Montréal.
Un sondage sur le Web 2.0 au Québec
Bref, depuis l’automne 2006, je n’arrête pas d’écrire dans mes billets et de dire sur toutes les tribunes que le Québec prend un dangereux retard sur les USA et sur l’Europe en matière de Web 2.0 et des technologies numériques, dont les télécommunications, la bande passante et les entrepôts de données et de par le fait même, en ce qui a trait aux nouvelles formes d’informatique, que ce soit pour le Cloud ou l’Elastic computing.
Par contre et comme je viens de l’écrire, il y a lumière au bout du tunnel. Cette lumière, à mon avis, coïncide avec la fin annoncée de la crise économique et cela nous serons, je l’espère, en mesure de le confirmer au prochain webcom-Montréal le 22 octobre avec la sortie en primeur d’un sondage SOM-webcom sur l’état du Web 2.0 au Québec.
Oui,oui, vous avez bien lu… SOM, webcom et Rézopointzéro (je vous reparle de cette nouvelle coopérative sous peu, promis) ont uni leurs talents pour bâtir un questionnaire et l’administrer aux entreprises québécoises afin de sonder aussi bien leur perception que leurs usages et leurs projets en termes de Web 2.0 et bonne nouvelle, c’est que le sondage reviendra à plusieurs reprises sonder diverses particularités du Web québécois. Enfin nous aurons en primeur, le 22 octobre, des chiffres en mesure de soutenir ou d’infirmer les tendances québécoises.
Réseaux et idéaagoras
Et une de ces tendances qui semble se confirmer, c’est l’intérêt grandissant chez les entreprises québécoises pour l’intégration et surtout l’utilisation de ce que l’on nomme à tort en voulant généraliser, les médias sociaux. L’intérêt le plus marqué va aux réseaux sociaux à usage professionnel. Des LinkdeIn internes mais aussi des Innocentive internes et externes, les fameuses ideagoras de Don Tapscott.
Et cela vient confirmer la tendance observée par Forrester en début d’année (graphique ci-haut). Ce ne sont plus les wikis qui sont les champions des usages Web 2.0 en entreprise. Et cela, je le vérifie auprès de tous nos clients dont le nombre, en passant, croît à une allure phénoménale.
Comme je l’écrivais d’entrée de jeu, je ne sais pas ce qui s’est passé dans les dernières semaines mais on dirait que nous efforts «d’évangélisation » et d’information des dernières années, entre autres avec webcom-Montréal, semblent maintenant porter fruit.
Sommes-nous en train d’assister au grand dégel 2.0 au Québec? Si c’est le cas, vous comprendrez que j’en suis le premier ravi !
Vous voulez un Plan numérique ?
11 février 2009Intéressante rencontre que j’ai faite en début de semaine avec Marc-Alexandre Forget, ci-devant «Senior Sales Exec) chez PEER1, une entreprise de réseaux (télécom) en premier mais qui a muté au fil des ans en entreprise multi-services mais gravitant toujours autour du «core» réseaux. Parmi les électrons qui gravitent dans cette compagnie établie un peu partout dans le monde mais aussi ici au Québec, figurent les entrepôts de données.
Vous savez comment je me passionne pour les méga-entrepôts de données de Google et des autres, mais il est intéressant de voir que dans la guerre des données, existent aussi d’autres joueurs, dont Peer1. Voici la carte de leur réseau qui relie chaque entrepôt de serveurs de données.
Marc-Alexandre parle d’un réseau privé mais il est fascinant de voir que la configuration de ce réseau ressemble en plus petit à celle du réseau Abilene aux USA.
Une différence notoire, la présence de Montréal dans leur réseau. Souvenez-vous d’un paragraphe que j’ai écrit dans un billet de juin dernier et intitulé « L’avenir du Quéec passe-t-il par le numérique ? Réponse oui !» ? J’avais écrit ce billet à la suite d’une autre intéressante conversation, cette fois-là avec René Barsalo de la société des Arts Technologiques (SAT). Voici ce passage :
«Géographiquement le Québec occupe, d’une part, une place stratégique pour la transmission de données par fibre optique, Il est sur le chemin le plus court pour relier l’Europe et la Chine, donc en mesure de profiter des retombées potentielles de l’installation d’une autoroute à méga-débit, un peu comme le PC1-Cable (PC pour Pacific Crossing et à 640 Gigabits/seconde) qui relie actuellement le réseau WIDE Internet (Widely Integrated Distributed Environment) au Japon au réseau américain Abilene (Advanced Networking for Learning-edge Research and Education) du projet nommé ambitieusement Internet2.».
Donc, Peer1 pourrait participer au développement stratégique du numérique au Québec, j’y reviendrai. Autre facteur dont nous discutions : La crise économique frappe aussi l’industrie des télécoms et des entrepôts de données. Il y a d’ailleurs ce reportage dans InfoWorld mais aussi dans quelques jours, dans la Silicon Valley, la Technology Convergence Conference, qui va poser les questions de l’heure. Réduit-on nos investissements ? Comment rendre nos installations plus performantes et moins énergivores. En bref, comment prendre le tournant vert…
Vous voulez un Plan numérique ?
Réponse : S’installer au Québec… Vous rigolez que vous me dites en choeur ? Pas de quoi… On a beaucoup parlé ces derniers temps d’un plan numérique pour le Québec. Ce Plan, si jamais il se réalise, ne doit pas ignorer ce grand pan de stratégie : Les entrepôts de données fonctionnent et sont climatisés à l’électricité et au Québec nous avons une source verte et renouvelable : l’eau ! De plus, nos alumineries ferment l’une après l’autre et sont des installations idéales pour de tels méga-centres. De plus, ici au Nord du Nord, comme l’a chanté un de nos poètes célèbre, il en coûte moins cher de chauffer que de climatiser. Nous sommes en récession, qu’attendons-nous pour inclure ce secteur stratégique dans un Plan numérique certes mais aussi dans le programme d’infrastructure (une « autoroute » méga-débit) et générer encore plus d’emplois ?
Bref, une discussion intéressante qui a aussi débordé sur les SaaS (Software as a Service) le Cloud Computing et le Web 2.0. Ce qui m’amène à la conférence que j’ai faite hier devant des membres du Réseau Action Ti, anciennement la FIQ. Et justement je leur ai présenté l’image suivante :
Il s’agit UNIQUEMENT de la consommation de Google… Imaginez la consommation de 1, 5 milliard d’internautes dont près de 30% génèrent régulièrement du contenu sur le Web quotidiennement. Aux USA, c’est 64 % des 12-17 ans qui le font quotidiennement. Et que dire de toutes les entreprises qui, face à la crise économique, vont se tourner de plus en plus vers Google et Amazon pour impartir leur centres de traitement de données et applications ? Une manne je vous dis…
La récession n’est pas dans la production de contenus sur le Web. Au contraire, cette production devrait être un facteur de relance. Mais en est-on vraiment conscients dans des gouvernements 1.0 qui misent sur les baisses d’impôts et les programmes habituels d’infrastructure ( ponts, routes, égoûts, ect.) ? J’en doute fortement…
Bref, pour en revenir à ma rencontre de départ, Peer1 n’a pas un site Web très 2.0 à mon avis mais ils ont au moins un blogue corporatif et une «Community Evangelist» du nom de Charnell Pugsley. Et au moins, ils sont sur Facebook et ont leurs campagnes de pub sur YouTube…