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RockMelt ou quand la navigation sur le Web devient sociale…

27 novembre 2010

Cela faisait un bail… Ma dernière analyse de produit remonte en effet à celle de Google Wave l’an dernier. Cette semaine, je n’ai pu résister à la tentation et me suis inscrit sur la liste d’attente pour obtenir un accès à la version beta du nouveau navigateur RockMelt. Oui, oui, j’ai succombé au « buzz » sur le Web concernant ce nouveau produit, buzz qui en fait un des produits les plus en vue avec Storify.

Je n’ai pas eu à attendre longtemps avant de pouvoir tester le navigateur « dit » social. Le lendemain je recevais au moins deux accès privilégiés en provenance des ami(e)s Phil Jeudy et Andrea Baker. Donc, création de mon accès et c’est parti! D’entrée de jeu on arrive sur cette page d’atterrissage (landing page) pour le moins invitante et originale:

rmelt1

C’est la première fois qu’un produit en beta m’accueille de cette façon, avec un message collectif de toute l’équipe de cette nouvelle entreprise. J’aime bien et donc, donne une première impression positive. La seconde page, est tout aussi efficace en présentant le produit lui-même et ses principales fonctions:

rmelt2

Donc, on se retrouve non seulement en présence d’un navigateur Web traditionnel mais aussi d’une interface qui permet aussi bien le réseautage, la recherche, le partage et la vigie informationnelle comme le démontre bien le montage que j’ai réalisé (ci-dessous).

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Dans le premier rectangle en haut à gauche, on peut cliquer sur des icônes qui nous amènent dans nos comptes synchronisés de Twitter et Facebook ainsi que dans nos flux RSS, ce qui répond aux besoins de partage et de vigie. Des deux côtés du navigateur on retrouve aussi des boutons qui nous permettent de réseauter avec nos amis Facebook. En fait, deux boutons à droite permettent d’avoir accès aux flux Twitter et Facebook alors qu’un troisième mène sur notre profil Facebook. À gauche, la série de petites images représente nos amis Facebook. En cliquant sur une image, apparaît son flux personnel, une fenêtre pour clavarder ainsi que d’autres boutons pour permettre d’insérer des liens ou d’avoir accès à leur profil (image en bas à droite).

En passant j’aime bien la fonction recherche (image ci-dessus, en bas à gauche et aussi ci-dessous).

rmelt9

Elle présente les résultats dans un genre de menu déroulant par-dessus la page de navigation. Je trouve cette idée fort pratique… Forts pratiques également l’historique de navigation mais aussi l’ouverture de multiples fenêtres et contrairement à Firefox, l’ouverture d’une nouvelle fenêtre nous amène sur la page d’accueil du navigateur au lieu d’une page vide.

Finalement, j’ai trouvé un autre bouton fort sympathique dans la barre de navigation supérieure, tout juste entre la fenêtre de l’URL et celle de la recherche:

rmelt23

Une fonction qui nous permet de commenter des pages Web aussi bien dans un courriel que dans nos flux Twitter et Facebook tout en insérant automatiquement un lien sur la page en question.

En conclusion,  je n’ai guère trouvé de points négatifs à ce nouveau navigateur, sauf…Sauf que l’interface n’est par encore aboutie en matière de traduction des textes ou mots décrivant les fonctionnalités. On retrouve souvent une page avec des boutons en anglais et d’autres en français mais bon… Je me dis que c’est la version beta… Et en passant, autre point positif/négatif,  il est très rapide mais encore très instable !

Communication interactive Événements Mobilité

Nouveau Twitter: «The name of the game is mobile content»

15 septembre 2010

Partout sur la planète Web 2.0, on fait grand état de la mise en ligne toute proche de la nouvelle version du site de micro-blogging Twitter. Que ce soit ici au Québec, en France ou aux USA, on y va d’analyses et d’interprétations sur les intentions du duo Stone-Evans mais il est clair que cette nouvelle mouture marque un important changement de cap pour la plate-forme californienne.

Comme le fait remarquer le copain Benoît Descary, Twitter deviendra une véritable application Internet en non plus un simple site Web. Et si l’on se fie à l’autre copain Éric Blot, un réseau social à part entière. Mmmm… Il y est presque mais il est sûrement en train de devenir une application qui offre la possibilité d’afficher des contenus véhiculés dans le «stream» de façon beaucoup plus conviviale. Des contenus tels que photos, vidéos et cartes de géolocalisation.

twitcomp

Le nouveau Twitter versus Flipboard

Cela ne vous fait pas penser à quelque chose d’autre ? Les propriétaires de iPad auront compris que je fais allusion à Flipboard et de sa présentation très graphique, en magazine des contenus Twitter ou Facebook. À mon avis, les motivations profondes des fondateurs (sans jeu de mots) de Twitter sont directement orientées à ce nouveau segment de marché qui s’ouvre. Le marché de l’application mobile.

Déjà, dans sa version iPad, Twitter propose une approche applicative à son fonctionnement et à ses contenus. Voyez plutôt ci-dessous :

fliptwit

Reste maintenant à cibler tous ceux qui ne sont pas sur la tablette d’Apple mais qui risquent d’être sur les autres modèles à base Android ou Windows et qui vont pousser comme des champignons au cours des prochains mois. Comme diraient les Chinois : «The name of the game is mobile content»… Le Web est mort, longue vie à Internet, a écrit récemment Chris Andreson dans Wired, faisant référence à notre utilisation de plus en plus grande d’applications qui roulent sur Internet au lieu d’utiliser des sites proprement Web. En voilà une autre illustration frappante…

Et pour ne pas être en reste avec mes confrères, je vous laisse avec la vidéo dont tout le monde parle:

Communication interactive

Twitter: mais d’où vient cette soudaine hausse ?

17 août 2010

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais depuis quelques jours, je remarque avec mes stats de TwitterCounter une forte augmentation de mes abonnés sur Twitter. Au moins de juillet, le nombre oscillait bon an mal an entre 2 550 et 2 600 et tout d’un coup, le 12 août la machine semble s’être emballée…

twitstats

Tout de go (s’cuze Mario) j’ai pensé à la nouvelle fonctionnalité qui suggère des personnes à suivre mais cette dernière a été introduite le 30 juillet dernier si l’on se fie au billet publié sur le blogue de Twitter.

J’ai donc vérifié pour voir si un billet annoçant une nouvelle fonctionnalité avait été publié le 12 août. Et là, bingo!  J’ai trouvé le billet intitulé «Pushing Our (Tweet) Button», qui offre en prime ce tutorial fort intéressant et qui mentionne, entre autres, :« After you post to Twitter, you may see suggestions for accounts to follow. These accounts are suggested by the web site you visited and may include, for example, the news outlet and reporter of the article you shared. » Bref, une conbinaison des fonctionnalités de suggestion et de partage. Est-ce donc là l’explication à ma soudaine hausse ?

Je ne crois pas… Je pense plutôt que la fonctionnalité suggestion est aussi sinon plus au coeur du changement mais qu’il a fallu un certain temps avant que tous ne l’aient et surtout l’apprivoisent.

Intéressant aussi de voir que Twitter essaie de nous convaincre que son bouton peut remplacer celui de Tweetmeme. Bref, on a rien réinventé de nouveau ici et encore une fois, Twitter se doit de répondre à un nouvel usage de sa plate-forme mais cette fois-ci, pas nécessairement créé par ses utilisateurs…

Petite note à Twitter: cessez de me proposer de suivre presque uniquement des journalistes, j’ai quitté le métier il y a plus de 20 ans !!!

Communication interactive Événements Real-Time Web Web sémantique

Premier tweet, premières pubs et premier milliard…

28 juin 2010

Décidément, les fondateurs de Twitter ne font rien à moitié ces temps-ci, question d’attirer les feux de la rampe. La semaine dernière, Evan Williams et Biz Stone recevaient le président russe Dimitri Medvedev à leurs quartiers généraux de San Francisco et le faisaient en grande pompe dans la cafétéria. Medvedev a profité de cette visite dans Silicon Valley pour créer son compte et publier son premier Tweet :

Hello everyone! I’m on Twitter, and this is my first tweet. 1:25 PM Jun 23rd via web

Comme on est à même de le constater en visionnant cet événement «historique», son premier message était plus consistant que ce qui apparait en anglais sur le compte…

President Medvedev Visits the Twitter Office from TwitterHQ on Vimeo.

De la bonne pub pour Twitter mais aussi pour le président qui a aussi visité, entre autres, Apple. Parlant de publicité,  juste avant, Stone et Williams ont eu à défendre devant la communauté des développeurs les récents changements survenus depuis avril sur la plate-forme californienne de micro-blogging. Des changements beaucoup orientés annonceurs.

Vous avec entendu parler de Twitter Places, Promoted Tweets et Twitter Annotations ? Twitter Places c’est la première incursion de Twitter dans le monde de la géolocalisation. Donc, en conjonction avec Google Maps, de permettre de situer l’origine du tweet .

La fonctionnalité a été mise en service, en douce le 14 juin dernier. Dans un billet sur le blogue de la compagnie, le responsable de ce département chez Twitter, Othman Laraki annonce aussi que ce travail s’est fait en collaboration avec FourSquare et Gowalla, ce qui veut dire une intégration des check-ins dans Places  mais aussi la possibilité d’intégrer l’API dans d’autres applications. Comment faire pour avoir accès à ce nouveau service ? Facile, il suffit d’aller dans «Settings» et de cocher la case TweetLocation pour l’activer ou encore de suivre les instructions.

Virage publicitaire et capitaliste ?

Mais ce sont les deux autres qui suscitent plus la controverse chez les développeurs et sonnent l’arrivée en force de  la publicité sur Twitter. Les Annotations permet aux développeurs (et à Twitter bien sûr) d’ajouter des informations supplémentaires à un tweet – comme une chaine de texte, une URL, un tag d’emplacement ou des bits de données – sans affecter le compte de caractères (140). Autrement dit, de telles informations constituent les métadonnées du tweet ou de l’utilisateur qui l’a posté  et suivent le contenu original dans son voyage à travers la Twittosphère.

Les applications et services peuvent alors prendre ces informations, les filtrer et leur donner une signification. Dans un certain sens, Annotations ressemble au protocole «Open Graph» de Facebook, qui ajoute aussi des métadonnées au comportement des utilisateurs sur certains sites quand ils sont connectés. De même qu’ils le sont avec Facebook, les annonceurs sont intéressés par la capacité de Twitter à les aider à cibler des utilisateurs basés sur leurs intérêts.

Et une fois ce ciblage fait, les entreprises partenaires pourront dans une première phase,  se prévaloir de la possibilité d’acheter des mots-clés comme pour Google Adwords et afficher leur tweets promotionnels (Promoted Tweets) dans les résultats de l’engin de recherche de la plate-forme de micro-blogging.

Il s’agit bien là d’une première phase et les autorités de Twitter y vont du bout des pieds avec cette nouvelle initiative car ils savent bien qu’ils marchent sur des oeufs car la publicité sur Twitter n’a jamais été populaire, aussi bien auprès des utilisateurs que des fondateurs eux-mêmes, à preuve ces remarques de Biz Stone sur le blogue de Twitter:

«Over the years, we’ve resisted introducing a traditional Web advertising model because we wanted to optimize for value before profit. The open exchange of information creates opportunities for individuals, organizations, and businesses alike. We recognized value in this exchange and planned to amplify it in a meaningful and relevant manner.

Stubborn insistence on a slow and thoughtful approach to monetization—one which puts users first, amplifies existing value, and generates profit has frustrated some Twitter watchers. Believe me, when your name is Biz and you’re a co-founder of Twitter, it also means putting yourself at the mercy of folks like Stephen Colbert who hit home runs with lines like, « So, I assume that ‘Biz’ in ‘Biz Stone’ does not stand for ‘Business Model’. »»

Et comme le rajoute le COO Dick Costolo, Twitter expérimentera cette formule avec quelques partenaires dont Best Buy, Bravo, Red Bull, Sony Pictures, Starbucks, and Virgin America afin d’évaluer la «résonance» de ces tweets promotionnels. S’ils résonnent bien, on pourra passer à la phase suivante soit leur apparition dans les flux personnels.

Remarquez que Twitter, avec ses 75 millions de membres, n’a pas tellement le choix de prendre ce virage stratégique et embrasser cette nouvelle orientation «business». Il y a un certain Mark Zuckerberg qui les pousse à le faire. D’une part avec le Open Graph et sa politique ouvertement orientée marché. D’ailleurs, le patron de Facebook ne s’en est pas caché la semaine dernière au festival Cannes Lions International Advertising. Deux de ses objectifs sont d‘atteindre un milliard de membres et un milliard de $. Un autre est possiblement d’être bientôt coté en bourse. Plus capitaliste que ça…

Mais tout n’est pas perdu pour les idéalistes… Déjà, certains, comme Joshua Shinavier, voient poindre à l’horizon l’opportunité pour Twitter et Facebook de fournir la matière première du futur Web sémantique… en temps réel !

Mais dans cette histoire qui profite à qui ?

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Entreprise 2.0: pépites d’or et prise d’otage…

19 juin 2010

Une partie de mes craintes s’est matérialisée à la conférence Enterprise 2.0, qui a eu lieu à Boston la semaine dernière. La crainte que la conférence soit dominée et d’une certaine façon prise en otage par les commanditaires, vendeurs de solutions 2.0. Déjà au programme, on pouvait noter leur omniprésence et leur nombre croissant à l’exposition mais aussi et surtout dans les conférences spéciales keynotes sur les panels et autres conférences et même dans les événements de réseautage de fin de journée. Pour faire ses frais et faire un profit, une conférence du genre, qui accueille 1 500 participants, doit-elle «vendre son âme» à ses commanditaires et laisser ces derniers faire des «pitches de vente« impunément?

JP Rangaswami

Cette question a fait l’objet de nombreuses conversations parmi les participants et certains conférenciers. Ainsi, au cocktail du mardi, je me suis retrouvé à la même table que le conférencier-vedette JP Rangaswami, que j’avais rencontré une première fois lors de sa conférence à LeWeb3 à Paris en 2007. JP était catégorique dans ses propos. il n’en revenait pas de s’être retrouvé sur scène avant deux «sponsors« venus vendre leur salade 2.0, soit Cisco et SAP. Selon lui, les commanditaires ont leur place dans une conférence mais dans une piste ou une salle particulière et identifiée comme telle. Je suis entièrement d’accord avec lui, comme plusieurs participants d’ailleurs car la question est revenue en fin de conférence le jeudi lors du traditionnel post-mortem en compagnie des organisateurs dont Steve Wylie.

Voici d’ailleurs deux tweets de Luis Suarez, pourtant d’IBM et ensuite deux autres référant à des billets-bilan sur le conférence où Alistair Croll et Jacob Morgan parlent du même problème:

  1. RT @elsua: #e2conf Less panels and more individual tracks of folks next year, please? Panels = vendor pitches from customers Agree again 12:12 PM Jun 17th via TweetDeck

  2. Agree with @elsua: #e2conf Too much vendor focus, vs. people side; more on practitioners’ focus, successes, challenges, case studies 12:09 PM Jun 17th via TweetDeck

  1. RT @acroll: Some closing thoughts on E2: http://bit.ly/ak6gob #e2conf 11:48 AM Jun 17th via TweetDeck

  2. My Thoughts on the Enterprise 2.0 Conference http://dld.bz/hrG5 – By Jacob Morgan at #e2conf (via @aponcier) Mine will follow soon…

Pépites d’or…

Mis à part cette situation, la conférence a tout de même été l’occasion pour moi de faire de belles découvertes et d’apprécier les prestations de plusieurs conférenciers et conférencières. En tout premier lieu celle de JP Rangaswami. ce dernier parle souvent des «millenials» dans ses conférences et de leur impact sur l’entreprise, un peu comme je le fais dans les miennes. Sans surprise mais à mon amusement, il a remarqué leur absence dans l’assistance. Il a demandé que ceux qui étaient présents lèvent la main dans la grande salle, une seule main s’est levée…

Et c’est à cette occasion que j’ai réalisé qu’à la conférence Enterprise 2.0, les participants sont tous des générations subséquentes, soit des générations X et Baby Boomers. Et beaucoup de Papys et mamys 2.0, comme le démontre cette photo prise à la suite d’un panel sur le micro-blogging ainsi que mon tweet:

Earlier this morning JG Rangaswami was surprised to see no Milleniels at #e2conf. In Twitter panel average age must be 40 over #e2conf-51 2:40 PM Jun 15th via TweetDeck

Normal dans un sens car les jeunes en entreprise ne sont pas encore en position de donner des conférences et/ou n’ont pas besoin de se faire former sur les outils et les usages du Web 2.0… La conférence est donc un lieu de rencontre pour les professionnels bien établis dans leur entreprises respectives et pour les spécialistes et consultants du domaine. De rencontre mais aussi et surtout d’échange de bonnes pratiques et c’est là que j’ai trouvé mes pépites d’or, mes belles découvertes et coups de coeur…

Le premier a été introduit par R. Lemuel Lasher [PDF Presentation], président, Global Business Solutions Group (GBS) et Chief Innovation Officer, chez CSC. en présentation spéciale (keynote) ce dernier est venu présenter la stratégie d’adoption 2.0 chez cette entreprise multinationale et là, Ô surprise, il a annoncé sur scène que la responsable de la mise en oeuvre de cette stratégie, Claire Flanagan, était d’office promue à titre de directrice:

@cflanagan: Just got promoted to director at CSC #e2conf 10:53 AM Jun 15th via TweetDeck

Cette promotion spectaculaire m’a confirmé dans mon intention d’assister à la conférence de Claire plus tard dans la journée et intitulée «Enterprise 2.0. It’s No Field of Dreams». Je vous publie quelques-unes de mes notes de la conférence sur Twitter et vous offre aussi la présentation disponible dans SlideShare.

  1. CSC initiative: Peaceful coexistence between SharePoint, WebSphere, Confluence & C3 #e2conf -13 15 juin 2010 14:00:06 via TweetDeck

  2. CSC 20K registered users in 4 months May to August 2009 and 45K a year later #e2conf -13 15 juin 2010 13:47:12 via TweetDeck

  3. CSC Initiative : 1.5 community manager, 12 super users, more than 100 advocates. They were all involved from the beginning #e2conf 15 juin 2010 13:27:53 via TweetDeck

  4. @cflanagan: You can’tt plan to go viral. You can’t go viral if you don’t plan well… #csc #e2conf 15 juin 2010 13:23:01 via TweetDeck

  5. @cflanagan:: Critical that our execs. be involved and advocates of the project #csc #e2conf 15 juin 2010 13:21:25 via TweetDeck

  6. CSC usage of network 58% consumers, 42% contributors. Again, impressive #e2conf 15 juin 2010 13:19:36 via TweetDeck

  7. At CSC conference on their C3 initiative: Connect, Communicate, Collaborate. A network with more than 45 000 users impressive #e2conf 15 juin 2010 13:17:00 via TweetDeck

Pas besoin de vous l’écrire en long et en large… J’ai adoré cette étude de cas , leur C3 Initiative, les trois C pour Connect, Communicate et Collaborate. Je n’ai pas hésité une minute à la fin  de cette dernière pour aller rencontrer Claire et Simon Scullion, son complice de présentation. Ils étaient accompagnés à Boston par leur architecte en utilisabilité, Gary Lungarini. Oui, oui, vous avez bien lu, ils ont des «Usability Architects» chez CSC…

Dans l’ordre: Gary Lungarini, Claire Flanagan et Simon Scullion

Donc, j’ai eu une longue discussion avec eux sur un de mes tweets concernant la «cohabitation pacifique» entre SharePoint, WebSphere, Confluence et C3 qui utilise Jive. Les participants au prochain webcom-Montréal le 17 novembre prochain seront en mesure de poser eux-mêmes cette même question car cette étude ce cas est confirmée et ce n’est pas la seule… Pour les autres, consultez mon prochain billet…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras

Web 2.0 Expo: à la découverte de l’idéagora en temps réel…

12 mai 2010

Les premières surprises à Web 2.0 Expo sont venues de l’exposition elle-même et non des conférences. Dans un précédent billet,  j’ai abordé le déclin de la conférence, surtout en termes de nombre et de qualité. Même chose dans le cas de l’exposition car il y avait moins d’exposants cette année  mais quand même ces fameuses surprises. Le première fut de voir combien cette dernière s’est internationalisée avec même des pavillons non plus de grandes entreprises mais bien de pays !

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Le Moscone Center à San Francisco, lieu de la conférence et la présence internationale à l’Expo

Bizarre donc de voir de grands pavillons réservés au Brésil, à l’Espagne et à l’Allemagne mais aussi de voir un  5 à 7 tweetup organisé par l’Irlande et de rencontrer en dernière journée, dans une soirée baptisée Euro 2.0 mais organisée par l’Atelier et le copain Phil Jeudy, un DG d’une Agence pour l’économie de l’Essonne en France… Bizarre non; en fait, je devrais plutôt écrire étonnant que les pays et leurs économies chancelantes se réveillent enfin en 2010 et accourent dans les grands événements technologiques à la recherche de startups prêtes à se délocaliser des USA vers ces pays. Car en fait c’était bien le but de leur présence à cet événement : attirer des investissements technologiques, séduire les startups et les autres entreprises et même des participants…

Autre surprise à cette exposition: je découvre l’une après l’autre la présence de deux compétiteurs dans le marché de l’entreprise 2.0 que je m’attendais plutôt à rencontrer à la conférence de Boston plutôt qu’à Web 2.0 Expo, surtout tournée vers le Web externe. Tout d’abord les gars de SocialText, dont Alan Lepofski et le patron Ross Mayfield et ensuite ceux de Blue Kiwi avec Christophe Routhieau et Carlos Diaz. Les deux compagnies offrent des suites intégrées de collaboration et de socialisation mais aussi et surtout, la raison de leur présence à cette exposition, des plates-formes au départ assez similaires de conversation en temps réel.

Et toutes deux présentent aussi des versions externes de leurs plates-formes, auparavant réservées à des fins intranet. En fait. comme le souligne le patron de Blue Kiwi, Carlos Diaz, il ne suffit pas d’inviter les amis au salon ou même dans la cuisine. Il faut aussi maintenant les inviter dans la cour pour le BBQ ! Je rajouterais à cela gérer les accès aux pièces pour ne pas en retrouver dans les chambres à coucher…

Similaires ai-je écrit? Pas complètement car ô surprise, je suis tombé sur ces «slides» de Blue Kiwi expliquant comment leur nouvel outil de conversation en temps réel a permis de résoudre un problème de service à la clientèle.

Cette étude de cas visait bien entendu à séduire les clients de la conférence mais ce n’est pas tant le cas clientèle qui m’a frappé par son originalité mais bien un effet, disons secondaire qu’il a engendré. Un effet secondaire que je connais bien et qui se nomme IDEAGORA. Car c’est bien ce qu’ont engendré Routhieau, Diaz et les autres chez Blue Kiwi: une première expérience réussie d’idéagora et temps réel comme le démontre les deux captures d’écran. La première montre le processus d’intégration d’une idée du client et la création de par cette idée d’un nouveau service.

La seconde montre la communauté et les idées générées par cette dernière. Donc, la preuve est faite qu’il n’y a pas que les mashups à la InnoCentive qui peuvent générer de l’innovation mais que de la simple conversation en temps réel à la Twitter, peut aussi naître le même phénomène. À mon avis, le secret de la sauce est dans la communauté elle-même. Comme BK ou SocialText sont au départ des outils de création et de gestion de communautés, pas surprenant donc qu’elles puissent générer de tels effets secondaires et surtout bravo à BK pour en avoir su tirer profit en premier…

Communication interactive Événements Real-Time Web

Web 2.0 Expo : Les plus belles rencontres sont souvent les plus fortuites…

11 mai 2010

À la conférence Web 2.0 Expo, cette rencontre s’est produite au haut d’un escalier roulant. Faut que je vous raconte… En haut de cet escalier au Moscone Center, il y a un «Power-up Area», un endroit avec des tables où les participants à la conférence se rencontrent pour discuter mais surtout pour recharger leurs «laptops« et leurs téléphones intelligents. C’est justement ce que je voulais faire quand je suis tombé par hasard à ma table sur deux conférenciers soit Paul Olsen, fondateur et CEO de yourversion.com et John Adams. Non… Pas l’ex-président des États-Unis mais bien le John Adams, directeur des opérations chez Twitter et ancien de chez Apple.

Tout-de-suite, nous avons cliqué. Je me suis rendu à la conférence de John qui avait comme titre «Billions of hits, scaling Twitter». En passant, savez-vous que le nombre moyen de tweets par seconde varie entre 640 et 1 000?  Donc, imaginez, je me suis retrouvé en compagnie de celui qui a subi les affres du hashtag #nomaintenance lors des fameuses élections en Iran. Imaginez son étonnement quand je lui ai avoué que j’étais à l’origine du hashtag… Du coup, John m’a invité au quartier général de Twitter, à un pâté de maison seulement du Moscone Center.

Une visite chez Twitter

Rendez-vous fixé pour le dernier jour de la conférence à midi trente. J’arrive un  peu en avance au 6e étage d’un édifice  anonyme qui abrite avant tout des locaux d’AT&T au 795 Folsom St, entre la 3e et 4e rue.

Twitter HQ

John me fait faire le tour du propriétaire et surprise, je rencontre en tout premier lieu celle qui a sauvé mes tweets de la déchéance quand Twitter a connu le problème de l’effacement de milliers de tweets de ses usagers. Donc, faites la connaissance de @delbius, dont je suis un fan fini. Une vraie de vraie geek, de la graine de hacker…  En fait je m’attendais à rencontrer une sorte de Lisbeth Salander mais dans la réalité, elle est beaucoup plus communicative, moins caractérielle et introvertie et surtout pas encline au massacre de ses congénères 😉 Mais son  message sur Twitter à mon endroit à la suite de notre rencontre dit tout :« @emergent007 Nice to meet you in person! *grin*».  Sais pas pourquoi mais j’ai réprimé l’envie de la croquer en photo…

Par la suite nous avons continué notre tournée et j’ai noté, cette fois avec preuve photo que les Canadiens éraient bien présents dans Silicon Valley et chez Twitter.

Canadian flag

Par la suite, nous nous sommes rendus à la cafétéria où nous avons pu discuter autour d’un tofu super épicé.  Une cafétéria bondée d’une faune bigarrée assise entre les machines à boules et les rangées de vélos car chez Twitter, on se transporte majoritairement ainsi.

cafeteria

Assis un peu à l’écart sur des sofas, j’ai raconté à John mes expériences Twitter de Mumbai et d’Iran et c ‘est à cette occasion qu’il a accédé à ma demande de venir à Montréal en novembre prochain à titre de conférencier à webcom.  On se reverra en soirée, au 5 à 7 Euro 2.0 organisé par l’ami Phil Jeudy et l’Atelier, version USA. On ira ensuite sceller notre entente au Osha Thai,

Et je vais répondre tout-de-suite à vos questions que je sens poindre à l’horizon : non, je n’ai pas rencontré Biz Stone ou Evan Williams car ils n’étaient tout simplement pas là au moment de ma visite…

Parlant du Euro 2.0, ce fut l’occasion de rencontrer une bonne partie de la colonie française de la Silicon Valley et en particulier  la grande fan de @Vinvin, soit Alicia Kenworthy, le pote Stéhane Delbecque, ainsi que de nombreux autres dont Éric Didier, Clément Alteresco, Gilles Barbier, Jean-Bruno Guerra et Jean-Georges Perrin  ainsi que mon préféré et CTO chez Seesmic, soit Johan Romefort.

Un dernier panel avant de m’en aller (air connu)

En terminant je m’en voudrais de ne pas souligner le panel Tapping the Value in Enterprise Communities Focus on Enterprise avec Natalie Petouhoff (Ex Forrester Research) comme modératrice et mettant en scène John Belanger (Yahoo! Inc.), Jaeme Laczkowski (LeapFrog Enterprises, Inc.), Keith Redfield (Juniper Networks) et Lois Townsend (Hewlett Packard). une intéressante discussion sur les communautés Web 2.0 d’entreprise, leur valeur d’affaires et surtout comment elles sont le futur du support à la clientèle.

Intéressant ce point de vue client qui est aussi à la base de la démarche du tandem Jordan-Waklker (BART-Foursquare) et aussi à l’origine d’une idéagora en temps réel qui sera l’objet d’un un prochain billet et probablement d’une étude de cas au prochain webcom-Montréal au mois de novembre 2010. À venir…

Blogues

Quand j’étais blogueur…MDR!

8 mai 2010

Ce n’est pas la suite des billets sur Web 2.0 Expo mais un aparté. Quand même, je ne pouvais pas passer par-dessus la satire de @jcfrog sur les copains blogueurs d’Outre-Atlantique. Donc, comme le dit lui-même Loïc sur Twitter ou est-ce Seesmic:

«bel effort! bravo @jcfrog » Quand j’étais blogueur bisou @korben @pressecitron @loic @mrboo @vinvin @pocarles #noel #alabourre »».

Ouf… Twitter, Facebook et Foursquare ont bouffé une partie de ma prose mais je résiste et signe 😉

Événements Ideagoras Médias sociaux Real-Time Web Réseaux professionnels internes

MAJ 2 : Mis à part Facebook, les réseaux sociaux sont-ils en déclin ?

17 avril 2010

Cela fait un bon bout de temps que je voulais vous entretenir des prédictions 2010 de la firme de vigie américaine Gartner. Habituellement, cette dernière se lance dans des prédictions très orientées informatique d’entreprise mais j’ai mis la main sur un rapport plus orienté usagers et appelé: «Gartner Top End User Predictions for 2010: Coping with the New Balance of Power». Et une des multiples prédictions qui a retenu mon attention concerne non pas le Cloud Computing ou la mobilité mais bien Facebook et les réseaux sociaux.

Ainsi, Gartner y va de la prédiction suivante : «By 2012, Facebook will become the hub for social networks integration and Web socialization.» Ce qui implique que Facebook devrait cannibaliser les autres réseaux sociaux, qu’il y aurait une restructuration de l’offre sur le marché de la socialisation sur le Web. À bien y réfléchir et surtout à analyser les chiffres, la tendance semble déjà leur donner raison… N’avez-vous pas remarqué qu’en tant qu’utilisateurs ou consommateurs de Web, nous avons tendance à mieux structurer notre utilisation des outils du Web 2.0 et ainsi laisser de côté nombre de plates-formes au profit de quelques-unes?

Ce qui fait que les 177 autres plates-formes recensées par Wikipédia vivent actuellement une baisse significative de fréquentation. Que ce soit MySpace (130 millions de membres), Friendster (90 millions), Habbo (162 millions), Hi5 (80 millions) parmi les principales, toutes sauf Orkut (180 millions d’usagers et propriété de Google) sont en baisse de fréquentation et en baisse de participation comme le démontrent les graphiques ci-dessous élaborés sur compete.com.

BAISSE

Même chose aussi pour plates-formes de réseautage professionnel. Même avec ses 60 millions de membres, LinkedIn est en baisse de participation alors que son concurrent direct, Viadeo, le serait aussi s’il n’avait pas fait l’acquisition, en 2009, de la canadienne UNYK et ses 26 millions de membres.

Les nouveaux «chouchous»

Donc, seules trois plates-formes ont connu des hausses significatives en 2009, soit Facebook (350 millions de membres et 45% d’augmentation du traffic dans la dernière année), Orkut (180 millions de membres et 187% d’augmentation) mais aussi et surtout Qzone ou QQ.com avec 200 millions de membres et presque invisible sur les radars occidentaux. C’est que cette dernière est chinoise et qu’elle montre un taux de croissance de presque du double de Facebook (87,6%).

En Occident, les réseaux sociaux ont fait le plein d’utilisateurs et la mode ou le «Hypye Cycle» comme la nomme Gartner, est en train de se trouver de nouveaux «chouchous» ailleurs dans le Web 2.0. On comprend qu’en Orient, il n’en est pas ainsi, surtout en Chine et en Inde qui comptent à eux seuls près de 2,5 milliards d’individus et 465 millions d’Internautes et que Orkut est LA plate-forme préférée des Indiens. Donc, la firme Gartner aura-t-elle raison en ce qui concerne la dominance de Facebook en 2012 ? En Occident probablement mais il faut compter sur une lutte à trois à l’échelle de la planète.

Pendant ce temps en Occident, se pointent les nouveaux «chouchous» que sont, d’une part les idéagoras ou nouvelles communautés axées sur le «crowdsourcing». Le tableau ci-dessus l’illustre bien. Les InnoCentive et Ideastrom connaissent une belle progression en 2009-2010, aussi bien sur le Web que dans les entreprises mais ce ne sont pas ces dernières qui sont les championnes ou nouveaux porte-étendards de Web 2.0. Ce sont plutôt les Twitter, UStream et FourSquare, tous des dignes représentants du nouveau courant du Web en temps réel et qui ne sont pas nécessairement des réseaux sociaux.

En passant ce nouveau hype du Web 2.0 est de toutes les conférences, que ce soit en décembre dernier à LeWeb à Paris, à la conférence de Jeff Pulver, 140 Characters Conference à New York ou encore à Web 2.0 Expo à San Francisco et à webcom-Montréal le 26 mai prochain avec la présence de Pulver et de nombreux événements en temps réel dont le WebTweetMontréal et le webcom-LIVE. Donc, si l’on se fie aux chiffres, le Web en temps réel est en pleine ascension, Twitter avec ses 75 millions de membres et FourSquare avec plus de 44 000% d’augmentation cette année.

L’avenir dans la réalité ?

Mais surveillez bien ce qui pointe à l’horizon car le temps réel nous mène tout droit à la réalité augmentée et à mobilité. Et regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic,  conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.

Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». C’est d’ailleurs Gartner qui prédit : «By 2013, mobile phones will overtake PCs as the most common Web access device worldwide.»

MAJ

En rédigeant ce billet je voulais aussi parler des rumeurs persistantes qui courent sur le Web au sujet du «Réseau des réseaux», j’ai nommé Ning. Car la rumeur courre que ce dernier va abandonner la formule du gratuit pour le payant. Le réseau Apprendre 2.0, qui utilise Ning comme plate-forme,  a d’ailleurs lancé une pétition pour tenter de conserver la gratuité pour les réseaux du monde de l’éducation. Comme le souligne en commentaire de ce billet Alexis Mons, quand les réseaux sociaux ne sont plus portés par la croissance, il se doivent de devenir rentables. Si jamais la rumeur se confirme, c’est alors ce que tente de faire madame Bianchini et plusieurs autres CEO des réseaux 2.0.

MAJ2

Toujours en lien avec mon billet ci-haut, viennent de paraître  chez Mashable les plus récentes statistiques de fréquentation des réseaux sociaux et sans surprise, Facebook accapare 41% du trafic mondial…

Facebook Now Commands 41% of Social Media Traffic

Communication interactive

Twitter et infolettre, surréaliste, non ?

2 mars 2010

Je n’en crois pas mes yeux !!! Biz Stone, co-fondateur de Twitter utilisant une newsletter avec les millions d’abonnés à sa super-puissance du micro-blogging?  Surréaliste, non? C’est pourtant le message que j’ai reçu ce soir comme je suppose, des millions d’entre nous…

Hi there,

In the early days of Twitter, I used to send out short updates just to keep everyone in the loop since so much was happening. It’s been a while, but you signed up for short, monthly updates from Twitter so we thought it was time to start sharing more information. We’ve had quite a year. If you haven’t visited in a while, we’d like to invite you to come have a look at http://twitter.com — we’ve been busy!

Growing Up
In the course of a year, registered Twitter accounts have grown more than 1,500% and our team has grown 500%. Recently, we hired our 140th employee! His name is Aaron and he’s an engineer focused on building internal tools to help promote productivity, communication, and support within our company. We celebrated with a little dance party.

Features of Note
Some features of note that we released over the course of a year include the ability to create lists, quickly spread information with a retweet button, and an easier way to activate your mobile phone to work with Twitter over SMS. We also built a new mobile web site that looks and works much better on smart phones.

Feeling Inspired
By working together during critical times when others needed help, sharing important information that otherwise might not make the news, and inventing new and interesting ways to use Twitter, you’ve shown us that Twitter is more than a triumph of technology — it is a triumph of humanity. Projects like Fledgling and Hope140 were inspired by you.

Chirp!
While there may only be 140 full-time employees working at the Twitter offices, there are thousands of dedicated platform developers who have now created more than 70,000 registered Twitter applications creating variety and utility for all of us. We’ll be gathering this spring at Chirp, our first ever official Twitter developer conference.

Thanks,
Biz Stone, Co-founder (@Biz)
Twitter, Inc.

Intéressant… 1 500% de croissance pour 140 employés. Clin d’oeil ici… Et bien sûr, une invitation à LA conférence de ce printemps, les 14 et 15 avril au Palace of Fine Arts Theatre à San Francisco , déjà annoncée en 2008 mais ci-devant réaffirmée. Mais je n’en reviens pas encore… Une infolettre du Twitter-en-chef?

Blogues Communication interactive Real-Time Web

La conversation a quitté la Blogosphère. Doit-elle revenir?

16 février 2010

L’idée pour ce billet m’est venue d’un coup à la lecture de ce tweet publié hier par l’ami Mario Asselin:

Alors, nos chers amis journalistes dont madame Chantal Hébert en seraient à réfléchir sur l’ouverture ou pas des commentaires sur  leur blogue. (????) Question qui dans les faits, revient toujours et encore, et surtout en provenance de l’élite bien-pensante qui historiquement, a eu le contrôle sur les moyens de diffusion de la parole, de l’écrit et plus tard de l’image, donc de la connaissance…

Mais à mon avis, en 2010, nous n’en sommes déjà plus à se poser cette question sur les commentaires dans les blogues car vous remarquerez que ces derniers se font de plus en plus rares. En effet, les commentateurs quittent de plus en plus la Blogosphère . La rétroaction que nous avons désormais de notre lectorat s’exprime ailleurs et autrement. Où et comment ?

Dans la grande rivière de la micro-conversation (ou micro-blogging) et par le nombre de «re-tweets» ou RT d’un billet mais aussi par les quelques mots qui accompagnent cette recommandation. Car il s’agit bien de recommandations. Si quelqu’un prend le temps de recommander votre billet c’est du moins qu’il l’apprécie ou encore qu’il trouve le contenu pertinent, ou que ce dernier sert  à faire avancer la réflexion collective sur un sujet donné.

Depuis le début des blogues, les lecteurs pouvaient devenir commentateurs et participer à un débat communautaire sur une idée soumise dans le billet. Maintenant, avec le Web en temps réel, il deviennent des passeurs, des relayeurs d’information et élargissent non pas seulement les débats possibles mais aussi la communauté et le fameux accès «sérendipitique» à la connaissance.

Ce billet s’inscrit dans la lignée de mes billets publiés sur la miniaturisation de conversations où je me demandais, entre autres, si la conversation avait quitté la blogosphère pour la micro-blogosphère. Après avoir écrit ces lignes, je comprends que les deux sont et doivent être complémentaires. Les billets de blogues ou encore les articles dans les médias traditionnels ou Web, fournissent les contenus. Twitter et compagnie fournissent maintenant la communauté et la conversation. Il suffit maintenant d’allier les deux, donc, oui de fermer les commentaires mais à la place, ouvrir sur nos blogues un flux en temps réel à la suite de chaque billet, et de relier ce petit ruisseau à la grande rivière, ce que font de plus en plus de réseaux et médias sociaux (Facebook, LinkedIn, SocialText, etc.).  Mais pas encore les blogues…

Communication interactive Real-Time Web

MAJ: Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ? (acte 4) Google Buzz…

9 février 2010

Et ça continue… C’est au tour de Google de s’y mettre en de proposer aux Internautes une fonctionnalité de micro-conversation intégrée à son service de messagerie Gmail. Le nouveau-né du Web en temps réel se nomme tout simplement Buzz et sera offert graduellement à tous les usagers de Gmail dans une tentative évidente d’endiguer le lent déclin de ce service au profit des flux de conversations en temps réel, les plus populaires étant Twitter d’ailleurs inséré dans d’autres plates-formes comme ci-dessous dans Linkedin ou encore  dans… Google Wave. Parions qu’on verra sous peu apparaître aussi Buzz dans Wave. Mais il ne faut pas oublier aussi le flux de Facebook et et celui de FriendFeed. Pas de soucis pour Facebook pour le moment.

Par contre, pour FriendFeed, récemment acquis par Facebook,  l’avenir se couvre de nuages, du moins si l’on se fie aux propos de ReadWriteWeb, propos cependant mis en doute par Chris Pirillo sur son blogue . Et dire qu’entre les branches on entend parler de mobilisation chez Google autour d’un nouveau plan d’attaque Web 2.0, champ de compétition un peu dédaigné jusqu’ici mais aussi d’une possible réponse au iPad. Décidément, le géant de Mountain View ne chôme pas…

MAJ

Et que dire des possibilités qu’offre Buzz pour les entreprises. En conjonction avec Wave, pariez sur une stratégie concertée pour attaquer le monopole de Microsoft dans les entreprises avec SharePoint comme le fait Larry Dignan dans ZDNet.