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Web 2.0

Communication interactive Événements LeWebParis

LeWeb 09: la passion et la langue de bois…

10 décembre 2009

Tel qu’écrit dans le précédent billet, j’attendais beaucoup des prestations à venir de Zennström, Hurley et Mayer à la conférence LeWeb 09. Je dois avouer que j’ai été un peu déçu. Le premier s’est contenté de lire ses notes avec un débit à faire pâlir de jalousie l’Homme de glace (Kimi Raïkkönen). Le second a bien lâché quelques statistiques intéressantes sur l’utilisation de YouTube qui ont été reprises par tous les participants sur Twitter, dont celle qui mentionnait que la plate-forme de vidéo reçoit chaque minute, 24 heures de contenus…

Mayer

Marissa Mayer «backstage» à la conférence LeWeb 09

La troisième VP chez Google et femme de l’année selon le magazine Glamour, Marissa Mayer, a pratiqué devant un Arrington interviewer, taquin et séducteur, ce que l’on nomme la langue de bois… Pour avoir du contenu sur les projets de Google, il fallait plutôt se rabattre sur les médias traditionnels et numériques qui ont couvert in extenso sa présence à Paris.

Je vous suggère deux de ces entrevues. La première a fait un tabac ici à Paris alors que TF1 a annoncé en exclusivité: «Exclusif, Google répond à Sarkozy» où, comme le mentionne la manchette Marissa Mayer, numéro 3 de Google, réagit pour TF1 News aux propos de Nicolas Sarkozy sur Google Books accusé de « déposséder » la France de son patrimoine. «Je ne comprends pas ce que nous reproche votre ministre de la Culture. Après tout, conserver le patrimoine, cela fait partie de son boulot !», a-t-elle «plaisanté».

L’autre est plus «business» et trace à grands traits la stratégie future de la firme de Mountain View, stratégie que Mayer, faut l’avouer a aussi mise en lumière à la conférence. Une stratégie en cinq points selon l’article. Devant les participants elle a parlé de quatre, comme le démontre ce «tweet» que j’ai fait:

Marissa Mayer on Future of search: 4 components: 1-Modes 2-Media 3-Language 4- Personalization #leweb about 17 hours ago from TweetDeck

J’ai aussi accroché sur deux autres produits mentionnés par Marissa, soit Goggles et Living Story et aussi un petit aveu de sa part concernant Wave et le fait que le produit semble complexe et manque, comme le dit Arrington, d’un petit je-ne-sais-quoi. Selon elle, c’est une question de «masse critique» et je ne peux qu’être d’accord. Le succès de Wave se confirmera quand il sortira des cadres limitatifs de sa phase Beta.

Bref, des prestations un peu décevantes qui ont été mises à l’ombre par celle de Chris Pirillo.

À mon avis, sa prestation a été la seule à suinter la passion, même si les propos tenus ne sont pas nouveaux. Ces mêmes propos ont été livrés avec une telle conviction que la salle s’est laissé emporter. Rare… Pour le reste, plusieurs ont remarqué que les conférences de la journée auront été l’occasion pour les «sponsors» de se faire valoir.

Espérons que la seconde journée mettra en scène une passion selon les Brogan, Boyd, Owyang, Ferris, Marks et Violet Blue. À suivre…

Communication interactive Événements LeWebParis

LeWeb 09. Loïc a réussi son pari: nous avons du Wifi!

9 décembre 2009

Mauvaises augures ce matin en arrivant à la conférence #leweb à Paris. Je trouve une foule amassée devant le 104, le lieu où se tient la conférence, l’ancienne morgue de Paris d’ailleurs… C’est que les grilles ne sont pas encore ouvertes et le personnel ne laisse entrer que ceux qui ont leur badge. Je ne l’ai pas, même si hier, j’ai assisté au «backstage» soit une tournée des lieux avec l’organisateur, soit l’ami Loïc LeMeur.

Une tournée qui devait culminer avec la remise de nos badges de blogueurs officiels. Tous et toutes les ont eues sauf… moi. Donc ce matin, j’ai fait le pied de grue devant les grilles comme l’ami Benoit Descary.

À 8h15 les grilles ouvrent enfin et c’est la ruée vers l’inscription où je m’aperçois que mon badge n’est pas encore là. Pourtant hier soir, Géraldine LeMeur m’avait assuré qu’elle y serait. En fait, je suis disparu des bases de données, la suite d’une longue série d’événements guignards qui ont ponctué ma première semaine à Paris mais cela, c’est une autre histoire.

Donc, on a recréé mon identité de blogueur à temps pour que je puisse me trouver une table aux premières rangée d’où j’écris ce billet. Et comme j’ai accès à mon interface WordPress, il faut comprendre que les liens Internet tiennent ici.

En fait, je dois rendre crédit à Loïc pour avoir réussi et tenu sa promesse. Le Wifi tient et mieux encore, nous avons aussi accès à des connexions câblées le tout à 1Gbs. Mieux encore, nous pouvons aussi travailler dans un local aménagé pour les blogueurs et journalistes.

Donc, ce qui au départ semblait ressembler au cauchemar de l’an dernier, se transforme lentement en une aventure passionnante.

Coté conférence, elle a bien débuté avec la présence du fondateur de Twitter, soit Jack Dorsey. Ce dernier est venu parler, certes de Twitter mais aussi de son dernier-né Square, une application de paiement en temps réel qui devrait faire un tabac sur tous les téléphones intelligents de la planète mais qui soulève quand même des questionnements comme ICI dans RRW. La démo a été difficile (ci-haut) mais le produit promet.

Par la suite, l’intérêt est rapidement tombé. J’ai profité du creux dans l’intérêt pour finir ce premier billet. La suite plus tard avec un second sur la présence de Niklas Zennström, Chad Hurley et Marissa Mayer.

Sur le podium actuellement Ryan Sarver le directeur de la plate-forme Twitter. Je vous quitte. À suivre…

Entreprise 2.0 Réseaux professionnels internes

Les gadgets sociaux libres à l’assaut des entreprises?

30 novembre 2009

Je reprends ici et je développe un bout de mon billet qui a été publié sur la plate-forme coopérative de veille  rezopointzero.com. En fin de billet, je traitais brièvement d’un phénomène, que dis-je, d’une vague qui risque de bouleverser l’intégration des technologies du Web 2.0 en entreprise.

Ce phénomène est rien de moins que l’apparition de  plates-formes collaboratives et «sociales» en logiciel libre en provenance de nos Voisins du Sud. C’est en écoutant une conférence de Patrick Chanezon de Google, où il expliquait à propos de l’Open Social Initiative comment entreprises et institutions pouvaient tirer profit de l’adoption des réseaux sociaux ailleurs que sur l’Internet public, que j’ai accroché sur cette «diapo» :

Patrick venait ainsi de me faire connaitre le travail effectué par la compagnie Sun, sous forme de logiciel libre, pour favoriser de façon efficace l’intégration de réseaux socio-professionnels à un intranet ou portail d’entreprise avec Socialsite. Depuis ce temps, d’autres compagnies suivent le mouvement, dont Google avec Wave dont j’ai décrit les principales fonctionnalités dans ce billet mais surtout dans cet autre où je parle de la stratégie que sous-tend l’offre Wave, un offre qui laisse présager une lutte sans merci entre fournisseurs.

D’un coté les fournisseurs traditionnels qui proposent des produits licenciés et de l’autre, les adeptes du logiciel libre de droits. Dans le cas de Socialsite comme pour Wave, on propose aux entreprises l’intégration sans peine de «gadgets sociaux» à l’intérieur d’une interface Web, que ce soit un portail intranet, un wiki ou un blogue.

Les gadgets sociaux «libres» offerts par iGoogle (cliquez sur l’image)

J’explique rapidement. De nombreux outils de portail, comme SharePoint de Microsoft ou Enteprise Portal de SAP, offrent la possibilité d’insérer dans la page d’accueil ou ailleurs des boîtes de contenus que l’on nomme «portlets». Dans un blogue ou un wiki, on insère régulièrement des composants graphiques ou «widgets».

Un exemple de portlets sous licence IBM

La dernière mode, c’est d’insérer les caractéristiques des réseaux sociaux (liste d’amis, profil, statut personnel, etc.) dans les wikis, agrégateurs à la iGoogle ou Netvibes ou portails traditionnels et de les appeler «gadgets» au lieu de «portlets» ou «widgets».

Une mode qui pose cependant une question importante : que feront maintenant les fournisseurs de produits licenciés de réseaux socio-professionnels face à menace  des gadgets libres?

Ideagoras Innovation LifeLogs Mémoire d'entreprise

Du crowdsourcing aux bijoux de famille

29 novembre 2009

Lentement mais sûrement, le Québec est en train de combler le retard en matière de Web 2.0 et je ne mentionne même pas les médias sociaux… J’ai déjà écrit un billet sur le grand dégel en matière d’intégration des outils Web 2.0 en entreprise et j’en traiterai à nouveau sous peu mais là, je veux vous écrire quelques lignes sur un des phénomènes de l’heure dans le 2.0.

Lequel? Le «crowdsourcing», généré par les idéagoras et terreau fertile pour l’innovation. C’est un secret de Polichinelle et j’en ai déjà parlé mais toujours en citant les USA comme modèle. Mais depuis quelques mois, les initiatives tombent au Québec comme les pommes de l’arbre en automne…

L’environnement

Première initiative, présentée à webcom-Montréal en mai dernier: challengeyourworld.com. Faut donner crédit à toute l’équipe mais en particulier à l’ami Martin Lessard, un de nos grands visionnaires du Web québécois et artisan Internet de la première heure.

La plateforme est une idéagora mise au service de l’environnement et a généré des idées. Mais pas seulement que des idées et c’est cela une idéagora: elle génère des actions concrètes et dans le cas de Challenge Your World, les idées se transformeront en startups ou entreprises vertes. Elle a aussi généré de la créativité en vidéo, récompensée dernièrement au théâtre Impérial.

Le transport

Parlant de créativité et d’idées nouvelles, un des navires-amiral de l’économie québécoise a aussi pris le train et ce n’est pas qu’un jeu de mot ou une figure de style. Bombardier Transport Berlin et faisant a mis en ligne une idéagora en soutien au concours “YouRail – visions du transport moderne”.

Les participants à ce concours peuvent présenter leurs designs créés librement pour trois types de déplacements : d’agrément, d’affaires et de banlieue. Dans une autre catégorie, les participants peuvent utiliser un outil de configuration 3D pour concevoir des revêtements de sièges qui créeront des intérieurs invitants. La date limite pour participer à ce concours est le 14 décembre 2009..

Des dirigeants de Bombardier ainsi que des experts externes sélectionneront le concept gagnant et décerneront des prix d’une valeur de 10 000 euros, (15 000 dollars US) aux meilleures suggestions. Bombardier présentera les concepts retenus au salon InnoTrans, la plus importante foire commerciale de technologie ferroviaire au monde, qui se tiendra à Berlin en septembre 2010.

Bon, ce n’est pas encore le concept ultime où les pairs votent pour la meilleure idée mais quand même, on y retrouve les liens sur la page Facebook, le compte Twitter, Del.icio.us, Digg, Stumbleupon et MySpace et dans la communauté, profils personnels et widget ShareThis.

La mémoire…

Ce qui m’amène au troisième cas d’espèce, soit celui de la série «J’ai la mémoire qui tourne», une production de Guylaine Maroist des Productions de la ruelle pour Astral Média et le canal Historia.

Non? Vous devriez. C’est un petit bijou de mémoire collective récupérée et actualisée, soit en directe ligne avec la mouvance  des LifeLogs et de la mémoire d’entreprise™. Dans cette série télévisée, on demande à toute la population du Québec de fouiller dans les armoires, les vieux coffres hérités des parents ou grands-parents, d’en ressortir les bobines de films en 8mm et Super8 ou les cassettes  Beta et de les faire parvenir aux producteurs.

Mais ce n’est pas tout… En plus du travail éditorial qui mène aux émissions thématiques, on demande à tous de participer sur le site en taggant les émissions, en commentant sur le blogue en plus de pouvoir suivre par fil RSS et groupe Facebook. Ne manque plus que Twitter…

Entreprise 2.0 Gestion des organisations Identité numérique

Vous connaissez ma prédilection pour les ouvrages collectifs…

28 novembre 2009

Je travaille depuis les dernières semaines à l’ossature de mon prochain livre, qui sera la suite logique du dernier, soit le collectif «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires». Drôle de coïncidence, je reçois hier par courrier le tout nouveau bouquin publié par Christophe Deschamps, qui s’intitule «Le nouveau management de l’information» et qui est préfacé par l’ami Marc de Fouchécour.

Dans son bouquin, Deschamps traite de gestion de l’information, de gestion des connaissances (KM et PKM) , d’entreprise 2.0 en citant l’ami Bertrand Duperrin et d’identité numérique (sujet très préoccupant Outre-Atlantique) et mentionne qu’il veut aller «au-delà du discours marketing ambiant qui prône le Web 2.0  comme unique solution» à tous les maux des individus comme des entreprises. Il dissèque les grands courants et tente de fournir à ses lecteurs des fiches pratiques à télécharger pour optimiser la gestion du temps, la mobilité et la surabondance d’informations (infobésité).

Démarche intéressante qui viendra enrichir ma réflexion et ma recherche, qui porte sur les travaux de nombreux auteurs tels que David DeLong, Michel Germain, Richard McDermott, Étienne Wenger, Thomas Davenport, Andrew McAfee, David Pollard ainsi que le collectif dirigé par Lucie Rivard et Marie-Christine Roy.

À la lecture de ces noms, plusieurs auront compris dans quelle direction portera ce prochain bouquin, soit quelque part à la croisée des chemins du KM traditionnel, de la gestion de l’expertise, des Lifelogs et de l’entreprise 2.0. Ce faisant,  je veux prendre un autre chemin que la gestion des connaissances pour expliquer ce que doit être le coeur et le moteur de l’entreprise 2.0.

Et pour cela, je travaille actuellement avec plusieurs clients qui, avec leur consentement, me fourniront les cas concrets (ce que les USains appellent Case Studies) venant appuyer les réflexions théoriques. Je négocie également avec plusieurs éditeurs, avec celui qui rédigera la préface et possiblement avec des co-auteurs possibles. Vous connaissez ma prédilection pour les ouvrages collectifs…

Communication interactive Événements Ideagoras Innovation

Le tour de force de Guy Kawasaki…

20 novembre 2009

Je dois l’avouer d’entrée: j’ai déjà vu Guy Kawasaki en conférence ou plutôt en performance… Hier soir, au théâtre Impérial à Montréal, l’ancien de chez Apple n’a pas déçu la foule qui avait envahi l’endroit, du plancher au balcon. En effet, il a fait salle comble. D’entrée de jeu, il a cassé la glace avec plein d’anecdotes sur son passé, écorchant au passage tous les «PCistes» de ce monde et en particulier Gates et Ballmer.

Il a aussi parlé abondamment de hockey car il est probablement l’américain le plus fan de hockey qu’il m’ait été donné de rencontrer. Mais il n’était pas venu nous entretenir des déboires des Canadiens. Il  venait parler d’entrepreneurship 2.0 et d’innovation.

La salle comble du théâtre Impérial (photo de Benoit Descary)

Et d’entrepreneurship il a parlé au grand plaisir et amusement de la foule car en performance, même sur un sujet aussi sérieux, Kawasaki sait se montrer drôle. Je vous faire grâce ici d’une énumération fastidieuse de tous les propos qu’il a tenus pendant une bonne heure et demie en plus d’une assez longue période de questions. Pour cela, vous pouvez toujours consulter le flux de commnentaires sur Twitter à #cyw ou encore consulter les «slides» de sa présentation ci-dessous:

Je vous mentionne seulement qu’il a donné une série de onze conseils pour tous les wannabe-entrepreneurs 2.0. De ces onze, j’ai surtout retenu le dixième qui est «Niche thyself», autrement dit, trouvez votre niche. Tout-à-fait d’accord avec lui. J’avais d’ailleurs repris et répondu à Sylvain Grand’maison sur ce même thème dans ce billet sur les blogues de niche.

Je ne m’étends pas plus sur le contenu. Je voulais simplement terminer en rapportant une discussion que j’ai eue avec un des organisateurs de cette soirée très écologique et connaissance de longue date qui travaille avec l’équipe de challengeyourworld.com, soit Martin Lessard.

Grand fan de hockey, Guy Kawasaki a reçu des organisateurs un cadeau bien particulier. Un encadré avec le chandail d’un autre Guy très entreprenant. (photo de Nathalie Rivard)

De cette discussion avec Martin, il en ressort que les propos et conférences de toutes ces grandes figures du Web 2.0 sont archi-connus. Ils ont «fait du kilométrage» avec leur propos et tous ceux qui s’intéressent au Web 2.0, en parlent ou en vivent savent donc d’avance ce que ces vedettes ou «gourous» vont dire. Donc, quand ils viennent ici à Montréal, c’est toujours ou presque la déception.

Qu’on se souvienne de Malcolm Gladwell et Seth Godin chez Infopresse ou encore Andrew McAfee à webcom-Montréal. Le défi est donc grand pour ces derniers de se réinventer à chaque endroit et de ne pas décevoir. Hier soir, Guy Kawasaki a réussi ce tour de force. Faut aussi dire que le théâtre n’était pas rempli de «geeks» 2.0. Mais même ces derniers ont ri de bon coeur. Une soirée fort réussie.

Merci à Martin et à toute l’équipe de challengeyourworld.com. En passant, je vous ai déjà dit que cette plate-forme avait été la première idéagora conçue et mise en ligne au Québec?

Événements LeWebParis

LeWeb ’09: Web en temps réel et étranges rencontres…

14 novembre 2009

Comme je l’ai écrit dans un récent billet, je serai à la conférence LeWeb ’09 à Paris, les 9 et 10 décembre prochain. Je ferai partie de la cohorte de 68 blogueurs et blogueuses qui ont été sélectionné(e)s afin de décrire dans leur billets et leurs tweets les péripéties de la conférence organisée par Loïc et Géraldine LeMeur et qui a pour thème cette année : le Real-time Web.

Pour moi, c’est une quatrième édition mais la seconde en tant que blogueur officiel. Du Québec, nous serons quatre soit Tara Hunt, Sébastien Provencher, Benoît Descary et moi-même mais curieusement je suis inscrit «officiellement» comme blogueur de France.

Cette année, plusieurs nouveaux visages parmi les blogueurs sur place mais quand même plusieurs visages connus, surtout français comme Charles Nouryit, Éric Dupin, Damien Guinet, Frédéric De Villamil, Sandrine Plasseraud mais aussi notre responsable de communauté, Stephanie Booth. Car il y a une communauté des blogueurs officiels qui déploie ses ailes dans Google Groups.

Parlant de communauté, celles des blogueurs d’affaires de Paris se réunira le 2 décembre dans le cadre d’un Yulbiz-Paris. Nul besoin de mentionner que j’y serai afin de rencontrer les organisateurs locaux soit Fred Cavazza, Émilie Ogez mais aussi d’autres potes comme Bertrand Duperrin, Anthony Poncier, Éric Blot et Vincent Berthelot.

Je vais aussi profiter de  on passage à Paris pour donner une conférence dans le cadre du petit-déjeuner du Club JAM du 3 décembre  sur le thème de « bloguer dans un contexte d’affaires », En fait je vais parler des blogues mais aussi et surtout de comment faire pour se recréer un emploi à titre de consultant au sortir d’un long passage en entreprise. Je vais aussi profiter de mon passage à Paris pour visiter Libération.fr et Rue89 et revoir avec joie deux ex-conférenciers de webcom-Montréal soit Ludovic Blecher et Arnaud Aubron.

montageleweb081

Pour en revenir à la conférence LeWeb09, j’espère que Loïc aura su résoudre les problèmes qui ont entaché la dernière édition, soit des problèmes de connectivité, de chauffage et de manque de nourriture comme le démontre ce montage photo. La bouffe et le vin ont été achetés dans une épicerie pas loin…

Bref, je vais certainement assister à plusieurs conférences spéciales ou «keynotes», ces dernières ayant lieu sur la scène centrale , devant laquelle sont alignées les tables des blogueurs officiels (photo plus haut) pour assister, entre autres aux propos de Marissa Mayer de Google. Mais je compte aussi faire des escapades pour aller assister à la compétition des «start-ups», co-organisée par Loïc et TechCrunch Europe. La liste des compagnies en compétition vient d’être publiée et est disponible ICI. Elles sont 16 en compétition et ont des noms tous plus farfelus les uns que que les autres.

Je vais aussi me promener dans les autres zones spéciales aménagées comme celles pour le réseautage «networking» où on peut faire d’étranges rencontres comme celle de l’an dernier avec Marc Canter.

Aussi dans celle réservée aux démos de produits/services et l’atelier, un espace réservé à des présentations spéciales. L’an dernier, le jour 1 avait été réservé à Google et le jour 2 à Facebook… Et je vous réserve quelques photos de la soirée (lire party) qui risque d’être mémorable au VIP Room , LE club sélect et à la mode à Paris par les temps qui courent.

Événements LeWebParis

LeWeb-Paris: j’veux pas rater la messe!

31 octobre 2009

Encore une fois cette année, tout le «who’s who» du Web 2.0 va se retrouver à Paris les 9 et 10 décembre pour participer à la messe annuelle organisée par Loïc et Géraldine LeMeur. Et je ne voudrais pas rater cette occasion pour tout l’or du monde…

En fait, ce sera ma quatrième participation à la conférence LeWeb qui, cette année, a comme thématique le «Real Time Web». En effet, j’ai assisté à l’édition de 2006, qui a été marquée par la controverse autour la présence de plusieurs politiciens français dont Nicolas Sarkozy. J’avais alors écrit CE billet.

L’année suivante, en 2007, ce fut mémorable à tous points de vue. À mon avis, la meilleure cuvée à tous points de vue: conférences, panels, endroit, nourriture, ambiance, soirées, etc. Surtout avec ce qui se passait alors avec le Open Social Initiative, le panel de fin de conférence sur le sujet et ma rencontre avec Marc Canter.

La controverse

À ces deux premières conférences, j’avais assisté en tant que simple participant. L’an dernier, j’avais réussi à obtenir une accréditation à titre de blogueur officiel en compagnie de Patricia Tessier. Nous nous en promettions des belles surtout avec l’arrivée de Twitter et le possibilité. de «couvrir» en direct la conférence, bref, du «Real-Time Web» justement.

Mais encore une fois, LeWeb08 fut marquée tout d’abord par la controverse… La salle non chauffée, la bouffe pas très bonne et surtout très rare, les problèmes de connexion Wifi qui nous ont empêché de twitter la conférence en direct pour une bonne partie mais aussi controverse entre Michael Arrington, le Gilmor Gang et Loïc.(Voir l’intro de la vidéo ci-haut)

Les Européens des paresseux, pas de mentalité entrepreneuriale? Une controverse qui s’est poursuivie jusqu’au restaurant, Arrington levant le nez sur l’invitation de Loïc à un des meilleurs restos de Paris, allant même jusqu’à dire qu’il préférait un hamburger chez McDo. Bref…

Cette controverse va permettre à Loïc de faire un peu de kilométrage dans sa programmation car le Gilmor Gang et Arrington sont de retour en 2009 mais Loïc a aussi prévu un autre panel où Arrington sera assis avec huit entrepreneurs Web européens. Empoignade verbale à l’horizon?

Bref, l’édition 2009 s’annonce des plus prometteuse. Je ne serai pas le seul québécois à vous en rendre compte. L’an dernier nous étions deux… Cette année, nous serons quatre, les trois autres étant Benoit Descary, Sébastien Provencher et… Tara Hunt. Cette dernière aurait tout aussi bien pu être sur l’estrade avec les autres vedettes du Web 2.0 car elle en est une. Co-fondatrice des BarCamps, animatrice aux Foo Camps de Tim O’Reilly, auteure, conférencière bref, vous voyez le portrait… Tara demeure maintenant à Montréal avec son chien-vedette @Ridley.

Toute une programmation

Parlant de programmation, Loïc et Géraldine se sont vraiment défoncés pour cette édition. Des grosses pointures, en voulez-vous? Alors, en voilà: En plus d’Arrington, il y aura Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, Chad Hurley (YouTube) Niklas Zennstrom (fondateur de Skype), John Ham (Ustream), Om Malik (GigaOm), Brian Solis (PR 2.0), Andrew Keen (Cult of the Amateur), Chris Brogan, Steve Gilmor, Robert Scoble, Jeremiah Owyang, Joi Ito et bien d’autres mais fait surprenant, peu de francophones. En fait, deux seuls soit Ouriel Ohayon et Patrice Lamothe.

Comme pour l’an dernier, il y aura la grande salle ainsi que deux autres en satellite. Il y aura aussi la «startup competition», le «Full day with Google» ce qui devrait plaire à Benoit et plusieurs panels intéressants dont un sur le Web en Asie avec Joi Ito à la barre mais aussi un sur les applications Twitter avec entre autres, le montréalais Evan Prodromou de Identi.ca et Laura Fitton, madame Twitter en entreprise, qu’on a accueilli à webcom-Montréal l’an dernier.

Présence des femmes

Écrire au sujet de @Pistachio (Laura Fitton) m’amène à traiter de la présence féminine et de la royauté… Étant responsable de la programmation pour webcom-Montréal, je sais qu’il est difficile de trouver l’équilibre entre les femmes et les hommes chez les conférenciers.

C’est pareil à Paris mais Loïc et Géraldine ont fait un effort notable car en plus de Laura, nous pourrons entendre et rencontrer une reine, une baronne, une CEO, une VP, une auteure, une chercheuse, une directrice exécutive et une rédactrice-en-chef. Oui, oui, une reine…

Coup de théâtre,  L&G ont convaincu la reine de Jordanie de prendre la parole. Sa majesté Raina Al Abdullah est outrageusement belle et je la soupçonne d’être aussi outrageusement intelligente. Ils ont aussi convaincu la baronne Susan Greenfield, directrice de l’Institut Royal de Grande-Bretagne. Bon assez pour la noblesse. Les autres femmes invitées ont toute mon admiration et en particulier Marissa Mayer de Google et Gina Bianchini de Ning. Avoir ces deux dernières à Montréal serait cool, non?

Bon assez rêvé, en plus de ces quatre «personnalités», les autres conférencières seront Laura Fitton, bien entendu ainsi que Danah Boyd, qui a visité Québec récemment, Jennifer Corriero, Jennifer L. Schenker et la sulfureuse Violet Blue. Vous connaissez? Non?

Les trois premières lignes de sa biographie disent tout:

« Violet Blue is omnipresent on the Web. » –Forbes

« America’s leading (very) public intellectual sexologist, Violet Blue. » –The Institute for Ethics and Emerging Technologies

« Violet Blue is the leading sex educator for the Internet generation. » –Webnation

Vous voyez le portrait? Dans mon prochain billet, j’écrirai sur le communauté des blogueurs accrédités et aussi sur la partie plus «social networking» de l’événement mais qu’il suffise de mentionner que L&G ont organisé une soirée (lire party) qui risque d’être mémorable au VIP Room à Paris, LE club sélect et à la mode.

Communication interactive Entreprise 2.0 Innovation Intranet Réseaux professionnels internes

Quel est ce tabou dont on n’ose parler sur la place publique?

14 octobre 2009

Je tiens à revenir sur un sujet très sensible dans les entreprises québécoises ces derniers mois. On en parle à mots couverts entre professionnels des communications ou des ressources humaines responsables de la gestion et du développement des intranets.

Quel est ce tabou dont on n’ose  parler sur la place publique? Eh bien, je vous le donne en mille. C’est l’incompétence de plusieurs personnes qui travaillent dans les départements de Ti, l’obsession pour la sécurité de leurs gestionnaires et l’immobilisme général qu’ils imposent à l’entreprise.

Hier, en pleine OpenWorldConference 2009 d’Oracle qui se déroule actuellement à San Francisco, Ann Livermore VP chez HP a été très claire:  70% des budgets Ti vont aux opérations et à la maintenance des systèmes et seulement 30% à l’innovation. Ce qui a fait dire à certains participants que le chiffre de 30% était encore trop optimiste…

Et Livermore a poursuivi en mentionnant que le crédo de HP dans les prochaines années serait la MODERNISATION. Pas par le Web mais bien par la rénovation de ce qui existe déjà… La modernisation des applications et des infrastructures tout en offrant les services de virtualisation et de Cloud Computing. Mais faut comprendre que HP vise à séduire les Ti traditionnels, le gros du marché en entreprise et ainsi leur faire cracher bien des $$$.

La vraie modernisation passe par le 2.0

Les responsables intranet savent bien que leurs stratégies de croissance passent par les outils et usages du Web 2.0 mais les Ti ne veulent rien entendre surtout quand il est question d’intégrer un outil tel qu’un blogue WordPress dans leur sacro-sainte architecture technologique. Encore moins un réseau social en code source ouvert, Ô sacrilège… Certains disent qu’ils ne sont pas «prêts» à intégrer le Web 2.0 dans une informatique tournée vers les processus d’affaires.

D’autres, par contre, admettent indirectement leur incompétence. Laissez-moi vous raconter… La semaine dernière j’ai rencontré une personne d’une entreprise québécoise  qui travaille dans une petite équipe responsable de l’intranet. Comme dans 70% des cas, toutes entreprises confondues, cette équipe fait partie du département des communications. L’équipe est consciente qu’elle doit prendre le virage 2.0 et teste les différents outils (blogue, wikis, etc.) mais doit le faire «sous le radar», en dehors de l’entreprise et de son firewall et surtout pas sur les serveurs de l’entreprise.

L’informatique de cette entreprise est tellement dépassée et bureaucratisée qu’elle a évalué que la mise en place d’un blogue interne coûterait, tenez-vous bien, 150 000$… Les deux bras m’en sont tombés! J’écrivais en août dernier : «Nos entreprises se débattent encore avec leurs intranets 1.0 et quand elles veulent les faire évoluer, se butent souvent à la résistance des départements TI qui, au lieu de générer l’innovation, comme ce fut jadis le cas, la freinent furieusement afin de conserver leurs prérogatives et leurs architectures si familières, si rassurantes mais pas si sécuritaires…».

C’est bien cela le principal problème des entreprises québécoises, présentement loin en retard sur celles des USA ou d’Europe. C’est que leur informatique ne suit pas, résiste, freine le changement. Les employés de ces départements sont mal formés ou pas du tout aux technologies du Web et surtout du Web 2.0. Et surtout leurs dirigeants sont de la vieille école et c’est dommage car les Ti, auparavant, généraient le changement. C’était il y a bien des années…

Et le changement vient de la base…

Comme je le dis souvent en conférence, les employés poussent pour l’adoption en interne de leurs usages externes du Web en tant que consommateurs. Les Ti eux, ont les deux pieds sur le frein. C’est tellement typique d’une entreprise 1.0 où les technologies et les usages sont dictés par les Ti alors que dans l’entreprise 2.0 ce sont les usagers qui les dictent.

Regardez d’ailleurs ce dernier tableau publié récemment sur le blogue de la conférence Enterprise 2.0 et qui porte sur les leaders de l’intégration des outils du 2.0 dans l’entreprise. Clairement et majoritairement c’est maintenant du bottom-up: les employés imposent les usages. Ce sont eux qui génèrent maintenant l’innovation.

Pour en savoir un peu plus sur les conditions de succès de l’intégration des stratégies et outils du Web 2.0 dans l’entreprise et aussi pourquoi certains se plantent royalement, je vous suggère de lire attentivement le billet publié par Dion Hinchcliffe, intitulé: « 14 Reasons Why Enterprise 2.0 Projects Fail ».

Comme par hasard, il y traite entre autres de « bottom-up » et de gouvernance… Dion est l’un des grands spécialistes de l’entreprise 2.0 et devrait d’ailleurs être à Montréal en mai prochain avec son University 2.0, dans le cadre de webcom-Montréal. En passant, c’est un pré-scoop !

Et parlant de scoop, ceux qui sont allés sur le site de webcom-Montréal auront certainement remarqué que Walton Smith, de Booz Allen Hamilton sera de la partie et viendra parler du projet de communauté interne baptisé « Hello ». BAH ce n’est pas rien aux USA, c’est un des principaux fournisseurs du gouvernement américain avec 22 000 employés. Il y aura aussi Viviane Garrigos, de la Société Générale en France qui viendra aussi présenter leur communauté interne.

À quand une communauté interne dans une entreprise québécoise?

Médias sociaux OpenSocialWeb

Quand SlideShare se cherche un modèle d’affaires…

13 octobre 2009

C’est bien connu que les sites et plates-formes du Web 2.0 ont de la difficulté à se définir un vrai modèle d’affaires, de mettre sur pied une structure qui leur permette un apport de revenus régulier et surtout croissant. Il y a la pub ciblée sur les individus mais cela ne suffit pas.

Plusieurs sites et plates-formes se sont donc tournés vers les entreprises, que ce soit LinkedIn ou SecondLife et ont ouvert des sections particulières pour ces dernières. C’est aussi le cas pour SlideShare mais contrairement aux autres, elle n’a semble-t-il pas la prétention d’offrir une vraie version entreprise, même si une section toute spéciale a été ouverte sur la plate-forme..,

J’ai ainsi reçu un courriel de la célèbre communauté de partage de présentations (PowerPoint ou autres) et qui annonce  ainsi leur quête du Graal :

«SlideShare Business: LeadShare & AdShare, ROI for even the smallest business & budgets». AdShare, c’est comme le nom le dit la possibilité pour une entreprise de s’annoncer, elle ou ses produits, sur la plate-forme. Quant à LeadShare, voici comment l’équipe présente ce service aux membres : «When someone is browsing your content, LeadShare asks for their contact information. These leads are potential customers you can follow up with and put into your CRM system. The point is to translate interested viewers into real revenues».

Donc, on «scrape» les données des visiteurs et les fournit aux entreprises qui peuvent ainsi faire un «suivi». L’avantage est donc pour les entreprises de mettre des présentations PowerPoint en ligne sur SlideShare afin d’attirer des clients potentiels. Je ne suis pas un spécialiste de la pub mais avec AdShare, c’est une autre façon détournée de faire de la publicité  et ainsi de pervertir l’objectif initial de partage gratuit en volontaire d’information.

Ce n’est donc pas une vraie version entreprise mais juste la possibilité pour les entreprises de maintenant annoncer sur SlideShare. De toute façon, je ne vois pas de vraie valeur ajoutée à une version entreprise de partage de présentations.

Je suis puriste ou quoi?

Cloud Computing Entrepôts de données Entreprise 2.0 Études Internet Événements Ideagoras Intranet

Ruée vers l’or ou grand dégel 2.0 au Québec?

28 septembre 2009

Mais que se passe-t-il dans les entreprises québécoises  ??? Au cours des deux dernières semaines surtout mais en général depuis un mois, le vent a semble-t-il tourné et c’est maintenant une ruée non pas vers l’or,  mais vers l’entreprise 2.0!

En effet, les demandes de renseignement, de conseil et les soumissions se multiplient à une allure vertigineuse: implantation de blogues, de réseaux sociaux professionnels, wikis, idéagoras, intranets 2.0, tout y passe.

Et ce ne sont pas que des filiales américaines ou françaises établies ici au Québec qui nous sollicitent mais aussi la grande entreprise québécoise avec les fleurons de son économie ainsi que quelques grandes sociétés para-publiques. Les gouvernements, eux? Pas encore de la partie…

Mais faut dire que cela aussi risque de changer dans les prochains mois. Dans quelques semaines, il y aura à Québec, la Conférence sur les Logiciels Libres et les Administrations Publiques,(CLLAP) ce qui devrait réjouir, entre autres, l’ami Cyrille Béraud, lui qui poursuit le gouvernement pour des contrats accordés à Microsoft.

Rencontré d’ailleurs dans les studios de CIBL dans le cadre de la dernière émission de Michel Dumais, Le Citoyen numérique, Cyrille a avoué, en ondes, que les choses bougeaient, lentement certes mais qu’il y avait là aussi du mouvement. Nous avons d’ailleurs amorcé une intéressante conversation sur la pénétration du libre dans les organisations. À écouter ICI. J’y parle aussi de la prochaine édition de webcom-Montréal.

Un sondage sur le Web 2.0 au Québec

Bref, depuis l’automne 2006, je n’arrête pas d’écrire dans mes billets et de dire sur toutes les tribunes que le Québec prend un dangereux retard sur les USA et sur l’Europe en matière de Web 2.0 et des technologies numériques, dont les télécommunications, la bande passante et les entrepôts de données et de par le fait même, en ce qui a trait aux nouvelles formes d’informatique, que ce soit pour le Cloud ou l’Elastic computing.

Par contre et comme je viens de l’écrire, il y a lumière au bout du tunnel. Cette lumière, à mon avis, coïncide avec la fin annoncée de la crise économique et cela nous serons, je l’espère, en mesure de le confirmer au prochain webcom-Montréal le 22 octobre avec la sortie en primeur d’un sondage SOM-webcom sur l’état du Web 2.0 au Québec.

Oui,oui, vous avez bien lu… SOM, webcom et Rézopointzéro (je vous reparle de cette nouvelle coopérative sous peu, promis)  ont uni leurs talents pour bâtir un questionnaire et l’administrer aux entreprises québécoises afin de sonder aussi bien leur perception que leurs usages et leurs projets en termes de Web 2.0 et bonne nouvelle, c’est que le sondage reviendra à plusieurs reprises sonder diverses particularités du Web québécois. Enfin nous aurons en primeur, le 22 octobre, des chiffres en mesure de soutenir ou d’infirmer les tendances québécoises.

Réseaux et idéaagoras

Et une de ces tendances qui semble se confirmer, c’est l’intérêt grandissant chez les entreprises québécoises pour l’intégration et surtout l’utilisation de ce que l’on nomme à tort en voulant généraliser, les médias sociaux. L’intérêt le plus marqué va aux réseaux sociaux à usage professionnel. Des LinkdeIn internes mais aussi des Innocentive internes et externes, les fameuses ideagoras de Don Tapscott.

Et cela vient confirmer la tendance observée par Forrester en début d’année (graphique ci-haut).  Ce ne sont plus les wikis qui sont les champions des usages Web 2.0 en entreprise. Et cela, je le vérifie auprès de tous nos clients dont le nombre, en passant, croît à une allure phénoménale.

Comme je l’écrivais d’entrée de jeu, je ne sais pas ce qui s’est passé dans les dernières semaines mais on dirait que nous efforts «d’évangélisation » et d’information des dernières années, entre autres avec webcom-Montréal, semblent maintenant porter fruit.

Sommes-nous en train d’assister au grand dégel 2.0 au Québec? Si c’est le cas, vous comprendrez que j’en suis le premier ravi !

Identité numérique

Moi, propriétaire de PME ???

4 septembre 2009

Juste un court billet… Je sais, je sais. Quand je commence ainsi, ça risque d’être long… En fait je veux simplement marquer mon retour en blogue aujourd’hui et ce, de façon humoristique. Donc, je vous raconte: cela se passe sur mon profil Facebook que je veux mettre à jour et y insérer, entre autres, le billet que je viens tout juste de publier sur un autre blogue que j’anime, soit celui d’Allard Hervieu Communication.

Surprise en arrivant sur mon profil! Facebook et ses annonceurs m’ont profilé. En fait, si je me fie à eux, je suis propriétaire d’une PME qui fait dans le développement de sites Web et j’aime les blondes avec des groooos….