Plusieurs d’entre nous ont souvent écrit sur leurs blogues ou donné leur avis à des médias traditionnels sur l’importance de se doter d’un Plan numérique pour le Québec. Je pense à Sylvain Carle, Michelle Blanc, Mario Asselin, René Barsalo, Michel Dumais mais aussi Carl-Frédéric DeCelles, Patricia Tessier ou encore Monique Chartrand et son groupe Communautique qui avait déjà publié un manifeste en 2010.
Vendredi dernier, le groupe de travail dont je fais partie a franchi une seconde étape avec la publication dans plusieurs médias de masse d’une lettre ouverte, prélude à une rencontre de presse qui se tiendra jeudi prochain. Jointes à cette lettre qui est adressée, entre autres, aux quatre principaux partis politiques du Québec sont six demandes qu’il nous fera plaisir d’expliquer davantage jeudi prochain. Mais que ce soit clair: il s’agit d’une étape et non une fin en soi. La démarche est loin d’être terminée et même si certains peuvent penser que nous avons accouché d’une solution 1.0. Au contraire le groupe des Étonnés, appelons-le ainsi, a travaillé sur plusieurs documents en mode wiki et le fruit de ce travail se retrouvera bientôt sur une plate-forme collaborative ouverte et accessible à tous ceux et celles qui sont intéressé(e)s à bâtir les assisses du Plan numérique. Pour faire comprendre des concepts et idées 2.0 à un public 1.0, faut parfois utiliser leurs canaux de communication pour ne pas se retrouver à discuter entre nous, en vase clos.
Mario Asselin a parlé «d’une lettre ouverte… Des demandes… Pour débuter !». Sylvain Carle a écrit que ce n’est qu’un début et je le cite :«On commence avec un plan. Avec des idées, un remue-méninge en public sur internet. Pour ma part, je ne sais pas où notre groupe va aller. On a tous des perspectives différentes sur les priorités et sur la manière d’avancer. Par contre, on est tous d’accord que le statu quo et l’immobilisme du Québec ces dernières années nous ont fait du tort, collectivement comme société et comme économie.»
Nous parlons tous de début d’une démarche et non de sa finalité. Ce projet de société fondé sur le l’économie numérique, l’information et le partage des savoirs est encore quelque part, là devant nous et surtout à portée de nos espoirs et de nos actions. Nous avons présentement une incroyable fenêtre d’opportunité. À nous de la saisir collectivement et d’étonner le Québec !
Note 1: Parlant de débuts et de fins en soi, c’est Churchill qui disait le 10 novembre 1942 :«Now this is not the end. It is not even the beginning of the end. but it is, perhaps, the end of the beginning»
Note 2: Vous pouvez lire les articles de la presse traditionnelle sur l’initiative dans le Journal Les Affaires, au Devoir et à La Presse mais aussi sur des blogues comme celui de Mario Asselin, de Martin Lessard, de Clément Leberge ou de Josée Plamondon.
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