Mon billet sur les «like» sur Facebook et les «favorite» sur Twitter a, semble-t-il, pincé une corde sensible. Pas une de celles identifiées par Jacques Bouchard mais tout de même, une préoccupation de bien des Internautes en ce qui a trait à l’interaction sur les réseaux sociaux. Et comme la réaction était forte sur mon blogue (voir la mise à jour), j’ai décidé de vérifier si elle le serait autant sur un autre blogue, moins «niché», plus grand public, soit le Huffington Post Québec.
Comparaison intéressante que j’ai capturée et dont j’ai fait le montage ci-dessous:
Pour le Huffington, les chiffres sont parlants: presque le double de «likes» soit 126 contre 69 partages et 9 commentaires. Sur ce blogue, plus personnel et comme je l’écrivais «niché», les chiffres diffèrent. En effet, on remarque 51 partages, cinq commentaires et seulement 29 «likes». C’est un peu l’inverse…
Tentative d’explication ? Quand j’écrivais sur la facilité et la paresse, il semble que dans les grands médias Web, on a tendance à lire, trouver ça intéressant, «liker» et passer à un autre billet ou article. Bref. on tourne vite la page… Pas la même chose quand on fait l’effort de venir sur un blogue spécialisé. On a plus le sentiment de découvrir un sujet et s’il nous intéresse, de le partager. De partager une découverte.
Reste que malgré ces observations je persiste et signe sur la futilité des deux fonctions. Plusieurs ne sont pas d’accord et l’ont écrit dans une longue conversation sur le mur Facebook de Frédéric Harper. Je l’ai reproduite dans la mise à jour de mon récent billet mais si vous voulez aller directement à la source, c’est ICI. Et sur le Huffington Post, un des lecteurs m’a souligné qu’en 2012, un billet semblable au mien avait été publié dans le Voir, intitulé:«Le piton like: perversion ou évolution» et commis par Joël Martel…
Et depuis que je ne les utilise plus, j’ai remarqué une nette amélioration dans mes interactions sur les réseaux sociaux..Et vous ?
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