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Claude Malaison

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#LeWeb08 : Mon palmarès des 5 meilleures conférences !

28 décembre 2008

En écrivant hier à propos de l’évènement «Start-up Competition» à la conférence LeWeb08, je croyais bien terminer mon bilan de ma présence à Paris en tant que blogueur officiel. Eh bien, non, c’est faux. C’est qu’après avoir publié ce billet, j’ai eu immédiatement en commentaire une question de l’ami Éric Blot, PDG de Awak’iT, une des meilleures sociétés françaises dans le domaine de la communication et du Web 2.0 pour les entreprises bref, les mieux positionnés dans le marché de l’Entreprise 2.0.

La question était simple : «Hello Claude, toi qui a assisté à presque toutes les conférences, quelles sont les deux incontournables à regarder en VOD ?». En répondant ainsi à Éric : «À mon avis, le panel Platform Love modéré par Marc Canter, l’entrevue de Marissa Mayer de Google et finalement l’entrevue avec le Dr. Werner Vogels d’Amazon. Je donnerais aussi une mention plus qu’honorable à l’entrevue réalisée par Loïc avec Gary Vaynerchuk», cela m’a fait penser que je n’avais effectivement pas fait de bilan qualitatif comme pour le «Starutp competition».

Donc, voici remanié mon palmarès pour LeWeb08 et au lieu de me limiter à deux comme le demandait Éric, j’en rajoute trois. Note supplémentaire : Il ne s’agit QUE des conférences sur la scène principale et en les regardant l’une après l’autre, vous allez comprendre mon choix. Il s’agit de cinq conférences ou panels qui traitent de façon intelligente de l’identité numérique.

Vous savez que je parle de ce sujet depuis plus d’un an et que je prédis à qui veut l’entendre que ce thème, qui implique nos données personnelles et d’entreprise sur le Web, sera au centre de la nouvelle année. Alors, voilà mon Top 5:

1. Le panel Platform Love modéré par Marc Canter
2. L’entrevue du Dr. Werner Vogels, VP & CTO chez Amazon
3. L’entrevue de Marissa Mayer, VP Search Products & User Experience chez Google
4. L’entrevue de Linda Avey, C0-fondatrice de 23AndMe, Inc.
5. L’entrevue de Gary Vaynerchuk, hôte de la série Wine Library TV sur Internet

Mon numéro un, vous l’aurez remarqué, est un panel. Le panel «Platform Love» modéré par Marc Canter, est de loin, le meilleur moment de la conférence. Canter, qui est reconnu pour son franc parler et son parti-pris pour les utilisateurs du Web «God is the User» (il a co-signé le Bill of Rights of the Users of the Social Web), anime ici une passionnante discussion avec tous les gros joueurs du marché, soit Google, Microsoft, Facebook etc. Et les personnes invitées sont des poids lourds :

David Glazer – Director of Engineering, Google
Jeff Hansen – General Manager, Services Strategy/Live Mesh, Microsoft Corporation
Dave Morin -Senior Platform Manager, Facebook
David Recordon – Open Platforms Tech Lead , SixApart
Max Engel, Head of Data Availability Initiative, MySpace

David Glazer, de Google est un des membres de la Open Social Foundation, David Recordon de Six Apart, un des membres de la fondation Open ID, Jeff Hansen de Microsoft, l’un des bras droits de Ray Ozzie dans LiveMesh, Dave Morin, de Facebook est un ancien d’Apple et est maintenant responsable de Facebook Connect et Max Engel est responsable du DAI chez MySpace… Tous responsables de nos données personnelles et de leur sécurité et de leur portabilité. Je ne vous en dis pas plus. Écoutez ce qu’ils ont à dire et ce que va répondre Micheal Arrington en commentaire dans la salle : c’est hallucinant et ils vont aussi parler de Identi.ca !

Stream videos at Ustream

Après le Open social et la possibilité de «promener» les données des utilisateurs, vient l’urgence de les entreposer. C’est là que l’entrevue avec le  Dr. Werner Vogels, VP & CTO chez Amazon est intéressante. Ce dernier parle, entre autres, des réticences des entreprises à se départir de leurs données et applications et les entreposer dans le nuage Web, autrement dit, le Cloud Computing !

Après avoir été portabilisées et entreposées, nos données sont prêtes à être recherchées. Regardez attentivement ce que  Marissa Mayer, VP Search Products & User Experience chez Google a à dire sur les futurs développements de l’engin de recherche le plus populaire de la planète et en particulkier d’un produit qui les intéresse mais que je ne connaissais pas : Mechanical Zoo !

Live Broadcasting by Ustream

Toujours dans le domaine des données personnelles, je vous suggère aussi cette entrevue fascinante de Linda Avey, Co-fondatrice de 23AndMe, Inc. C’est l’ultime limite de vos données personnelles : vos gènes !!! Et dire que sa compagnie est financée par qui ? Nul autre que Google !

Free TV Show from Ustream

En terminant, je vous laisse avec l’entrevue de Gary Vaynerchuk, hôte de la série Wine Library TV sur Internet. Ça n’a rien à voir avec les quatre autres mais j’ai adoré sa fougue et son énergie. Et réussir à boucher Loïc, faut le faire !!!

Broadcasting Live with Ustream.TV

Communication interactive Événements

#LeWeb08 : Je fais mon Mea Culpa…

27 décembre 2008

Bon… Je fais mon Mea Culpa ce matin… Je voulais faire un dernier billet sur la conférence LeWeb08, qui a eu lieu au début décembre à Paris. Un dernier billet pour parler de la conférence parallèle qui s’y déroulait et intitulée : «Start-up Competition». Une compétition organisée et où 30 nouvelles compagnies du Web 2.0 se présentent devant une audience formée de geeks et d’investisseurs potentiels. Devant eux, en première rangée, le jury d’experts dont Robert Scoble

Robert Scoble, président du jury, la ministre Christine Lagarde et le gagnant Laurent Gil de Viewdle

Je voulais vous parler des gagnants mais l’amie Patricia Tessier vient de le faire sur son propre blogue. Je n’ai pas été assez rapide… Puisqu’elle parle des gagnants et du fait que ces derniers ne sont plus en mode Beta mais pour la majorité en mode Alpha avec au moins deux ans de chiffres d’utilisation, je vais m’attarder à un autre aspect de cette compétition.

Dans la salle, tous ceux qui assistaient aux présentations avaient un petit appareil électronique pour voter en direct sur chaque présentation. Cela pour déterminer le Prix du public. Pour ma part, j’ai voté le maximum (5) pour deux compagnies.

À gauche, Charles Nouryit et à droite Laurent Féral-Pierssens

D’une part pour Silentale de l’ami Laurent Féral Pierssens et de l’autre pour MyID.is de l’autre pote Charles Nouryit. Un vote partial ? Certes mais les deux ont, comme on dit, de «maudits bons produits». Finalement c’est Silentale qui l’a emporté mais Charles comptait bien se reprendre en allant chercher un des trois prix du jury (Or, argent et bronze) mais non, ce ne fut malheureusement pas le cas. Je ne vous décris pas ce que sont chaque compagnie et même les trois gagnantes. Pour cela, vous pouvez lire dans le billet de Patricia.

Ce que je veux rajouter c’est que j’ai été très déçu que l’ami Loïc, dans sa présentation des gagnants sur la scène principale, en présence de la ministre de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi, Mme Christine Lagarde, ne fasse aucun cas du Prix du Public et ne le mentionne qu’au passage à la toute fin. Pas de prix remis devant ce même public, pas de présence sur la scène de Laurent et son équipe, rien… Pas très 2.0 comme attitude…

Regardez par vous-mêmes :

Live streaming video by Ustream

Cloud Computing Entreprise 2.0

Microsoft : L’Empire peut-il se métamorphoser en «startup» ?

26 décembre 2008

Pourquoi Bill Gates dit-il de Ray Ozzie qu’il est l’un des cinq meilleurs programmeurs de l’Univers ? Réponse : Parce qu’il en a fait son successeur à la tête de l’Empire Microsoft. Mais comme dans la série de SF de Georges Lucas, avant que n’arrive le Sauveur, l’Empire a contre-attaqué mais pas avec les résultats escomptés… La Rébellion (Google, Amazon, etc., mais aussi Apple) a riposté avec le support du peuple, a vaincu…

Conclusion hâtive ??? Peur-être car dans le scénario de Gates, Ray Ozzie n’est pas Darth Vader, loin de là… Darth Vader, c’est Steve Ballmer, tentant d’écraser la compétition avec les moyens technologiques et financiers d’un empire du Web 1.0 : Suites logicielles personnelles et d’entreprise, systèmes d’opération installé dans tous les PC vendus sur le marché ou presque, navigateur Web forcé, jeux vidéo sur consoles, etc.

Le résultats ? Un Empire que est toujours un formidable joueur dans le domaine des technologies et du Web mais plus dominant… En fait, il croule… Rien de mieux que cette pub d’Apple pour résumer la situation.

Alors, que pouvait faire Gates devant un pareil constat d’atteinte de son propre niveau d’incompétence ?  Une partie de la réponse est contenue dans un superbe reportage paru dans la revue Wired du mois de décembre 2008 et signé par Steven Levy et dont je reproduis ici l’essence : Cette réponse c’est s’auto-limoger et se faire remplacer par celui qui a été désigné par tous et je dis par TOUS dans le domaine des Ti et du Web comme LE génie du siècle, celui qui a créé  Lotus Notes.

Eh oui, celui qui à l’Université de l’Illinois au début des années 1970 a fait la rencontre de sa vie avec  le système PLATO (personel logic for automated teaching operations) et surtout son système alors révolutionnaire et « avant-gardiste » de collaboration en ligne appelé Personal Notes, l’ancêtre du courriel.

Depuis cette découverte, Ozzie n’a jamais cessé de rêver et de vouloir concevoir le parfait système collaboratif qui relierait l’ernsemble des Internautes de la planète. De là, entre autres, Lotus Notes, acheté par IBM et maintenant le squelette de toute la stratégie collaborative du géant américain qui se pose comme la référence en matière d’Entreprise 2.0.

Ray Ozzie dans son bureau chez Microsoft
Photo: Lionel Deluy parue dans la revue Wired

Donc, voici notre Ray Ozzie à la tête de l’Empire aux pieds d’argile… Avec comme mission de sauver les meubles et mieux, d’insuffler une nouvelle vie 2.0 et au-delà, à une bureaucratie hiérarchique tout ce qu’il y a de 1.0. Résultat : le projet nom de code : Red Dog devenu depuis Azure avec une toute petite équipe fonctionnant à l’horizontale, hors des règles établies par la « Corporation ». Regards de travers et jalousie pour cette bande d’hurluberlus se promenant en «runnings» rouges et défiant ouvertement les règles de fonctionnement interne et la hiérarchie établie…

Mais en bout de ligne, il y a eu l’accouchement de la stratégie de Ray Ozzie. Cette dernière ne vous semblera pas particulièrement innovante puisque nous en parlons depuis au moins un an : «Windows in The Cloud». Bref, la dématérialisation, entre autres, de la suite Office (Word, Excel, Power Point, Outlook) dans le «nuage Internet». Rien de neuf une fois de plus… Google le fait déjà. Mais pour Microsoft, il s’agit là d’une RÉVOLUTION. De dire Ozzie : «Our greatest challange may lie within». En bref, ramener la vie, la créativité et l’innovation à un géant sclérosé avec ses 90 000 employés et ses 60 milliards $ de revenus.

La stratégie de Cloud Computing, déjà amorcée par la mise en place d’une multitude de méga-entrepôts de données, ne s’arrête pas à la suite Office. Cela inclut aussi ce que nos Voisins du Sud appellent la Killer App : Live Mesh… Qui selon les propres termes de Ozzie «will allow people to seamlessly synchronize all their information with as many people and places as they want, across as many devices (computer, phone, camera) as they want.».

Les cadres de Microsoft auraient dû porter encore plus d’attention au mémo leur ayant été expédié par  Ozzie le 30 octobre 2005 et qualifié tout de même de tremblement de terre interne au même titre que le célèbre mémo à la Paul Revere de Gates. Celui de Ozzie disait en substance que Microsoft était sur le point de rater le train de l’innovation et de la compétitivité :

Our products have embraced the Internet in many amazing ways. (Implicite dans le massage : pas assez.)

But for all our great progress, our efforts have not always led to the degree that perhaps they could have. (Nous traînons de la patte….)

And while we continue to make good progress on many of these fronts, a set of very strong and determined competitors is laser-focused on Internet services and service-enabled software. (Et nous ne le sommes pas)

Even beyond our large competitors, tremendous software-and-services activity is occurring within startups and at the grassroots level. (Des p’tits jeunes de 20 ans dans leurs garages nous surpassent!)

Many startups treat the « raw » Internet as their platform. (Pendant que nous essayons de finir Vista !)

Les principaux lieutenants de Ray Ozzie dans les bureaux de Microsoft Windows Live Core  (de gauche à droite) David Treadwell, Debra Chrapaty, John Shewchuk, Jack Ozzie, et Amitabh Srivastava.
Photo: Lionel Deluy parue dans la revue Wired

Microsoft, avait écrit alors Ozzie, doit penser et agir plus comme une compagnie Internet et si possible comme une «startup» «Consider ad-supported or subscription business models», avait-il conseillé, «viral distribution, and experiences that « just work. » Instead of the clunkiness that Microsoft products so often displayed, focus on being « seamless» . En bout de ligne, changement et innovation ou…

Changement, innovation, Cloud Computing et guerre de données sur le Web entre les grands du Web que sont Google, Amazon, SalesForce et dans une moindre mesure IBM et SUN, tous appelés à devenir les prochaines «utilités publiques» du Web. C’est là le défi de 2009 pour Microsoft. Rester à tout prix dans la course, redevenir agressive, inventive, innovante, apte à rêver de nouveau :

« Live Mesh is very Ray, » Mitch Kapor says. « It’s the son of Groove, which is the son of Notes. » Which was, of course, the son of Ozzie’s beloved Plato. Thirty-three years later, Ozzie is still trying to build on what he saw in sophomore year. But it’s no longer the Ray Ozzie vision. It’s Microsoft’s.

Les 90 000 employés de Microsoft suivront-ils Ozzie dans le nuage ???

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Sondage spontané #LeWeb08 : Le Web 2009 en deux mots…

23 décembre 2008

Hier en faisant ma promenade quotidienne dans les méandres de Twitter, je suis tombé par hasard sur un «Re-Tweet» de Philippe Martin de l’ami Philippe Jeudy. Sur son blogue, le second Phil a reproduit une vidéo tournée à la fin de la conférence LeWeb08, où l’on demande aux participants de décrire «en deux mots», ce que sera le Web en 2009. Il a ensuite Twitté l’URL de son billet.

Première remarque : Les commentaires reflètent les propos tenus par les principaux conférenciers et ténors lors de la conférence de notre ami Loïc LeMeur.. Seconde remarque : Bien peu de répondants parlent des trois tendances lourdes que j’ai évoquées dans mon billet-fleuve du 18 décembre et intitulé :«L’entreprise 2.0 en 2009 : Je me méfie des prédictions…». Ces trois tendances sont : la dématérialisation, la mobilité et l’innovation. Dématérialisation des données, mobilité des outils et innovation des organisations.

Comme vous le verrez dans la vidéo, la synthèse faite en sept points est la suivante :

  1. Le ROI
  2. Réseaux sociaux en live
  3. Contenus 3D
  4. Le mobile
  5. le eCommerce
  6. 2008 en mieux
  7. Je ne sais pas…

J’ai donc répondu à l’ami Philippe Martin :

Emergent007 RT @PhilippeMartin: Les tendances du web en 2009 http://philj.wordpress.com/… Tous tort, m’ont pas demandé 😉

Cette réponse un peu «baveuse» a immédiatement soulevé l’intérêt de Phil Jeudy mais aussi de Sandrine Plasseraud, une des blogueuses officielles à la conférence et elle aussi interviewée dans cette vidéo. Elle m’a demandé :« Mais t’aurais dit quoi toi en deux mots ?». Facile… Des trois tendances mentionnées plus tôt, je choisis en priorité la première, soit la dématérialisation. Et dématérialisation égale données. J’ai donc répondu : Data War… J’ai déjà publié plusieurs billets sur le sujet, regroupés ICI.

MAJ :

Et pour encore mieux illustrer mon propos, je vous laisse avec deux messages que vous avez probablement vus ou reçus récemment. Le premier émane de Yahoo et vise, selon eux à «améliorer les performances du service».

Yahoo-donnees

Le second vient de Facebook et s’affiche lorsque quelqu’un vous envoie une invitation à partager une mini-application, dans ce cas-ci,  se nommant Papa Noël…

En langage «geek» on appelle ce procédé du «scraping de données», vos données… Je vous renvoie donc au reportage sur «The Data Wars», écrit par Josh Mchugh dans le magazine Wired  et qui traite de ce phénomène, courant pour les plates-formes de mise en relation sociale ou professionnelle ( ex: LinkedIn ou Viadeo qui vous proposent de récupérer les adresses de vos contacts dans Outlook ou Gmail).

Dans cette guerre des données, que se livrent, entre autres, Yahoo, Google et Microsoft, l’auteur note que lorsque Microsoft a investi dans Facebook, toutes les plates-formes rivales, dont LinkedIn, se sont vues interdire l’accès au service webmail de Microsoft, ne pouvant plus ainsi «scraper» les noms et adresses email des membres . De plus, plusieurs compagnies, dont Google ont commencé à mettre en place des API pour contrôler et même canaliser le «raclage» de leurs données par d’autres sites ou plates-formes.

Le reportage se termine par une répartie de Reid Hoffman de LinkedIn :

«It’s not the place of companies like Yahoo, Microsoft, Facebook or LinkedIn to decide who gets access to thier user’s data. It should be up to the users themselves. It’s simple, the individual owns the data, even if it sits in some company’s server farm».

(Google pour ne pas la nommer…) Et on en revient au débat qui a fait rage à la fin de la conférence LeWeb3, la conférence de Loïc Le Meur à Paris en décembre 2007 et non celle de cette année. La propriété des données, leur utilisation à des fins autres, la gestion de l’identité numérique, d’ailleurs relevée comme un enjeu majeur des prochaines années par Patrick Barrabé dans son livre blanc «Business Social Networking».

Ce n’est pas pour rien qu’en mai prochain, à webcom-Montréal, qu’un des deux thèmes sera l’identité numérique (nos données sur le Web). En passant, un des signataires du «Bill of Rights for Users of the Social Web», membre du Gillmor Gang et fervent défenseur de notre droit à la propriété de nos données, Marc Canter, a confirmé sa présence à Montréal le 13 mai prochain.

Communication interactive Événements

Noël, John Lennon, Charlie Brown et un sapin…

21 décembre 2008

Dans quelques jours, ce sera Noël…  Déjà… Les partys de bureau font rage aux quatre coins de la ville, et aujourd’hui, il tempête dehors. On fait difficilement  la différence entre le ciel et la terre. Une bonne vieille bordée de neige comme du temps de mon enfance, qui créait des énormes bancs de neige dans lesquels nous prenions ensuite plaisir à forer tunnels et bâtir fortins.

Ce dernier week-end qui précède la Fête tant attendue était aussi l’occasion pour nous enfants, de partir avec notre père à la recherche de l’arbre de Noël idéal. Nous n’avions pas loin à faire car la forêt saguenéenne nous attendait au bout de la rue. Hop un saut sur la «tabaganne» qui servirait à ramener le sapin et c’était le départ. Des heures de plaisir à se promener dans le neige et de choisir LE sapin. L’élu de nos boules et guirlandes…

C’est un peu à cela que je pensais aujourd’hui en refaisant pour une N’ième fois mon sapin artificiel en écoutant, tradition oblige, les Bing Crosby et Marie-Michèle Desrosiers mais aussi Beau Dommage et son 23 décembre et surtout John Lennon et son Happy Xmas (War is over).

Trente ans plus tard, cette chanson et cette vidéo sont tellement d’actualité. En regardant et en écoutant, je ne pouvais que penser à l’Afghanistan, l’Irak, l’Inde, le Congo, le Darfour, la Tchétchénie, Haïti… Dans notre monde occidental, la crise économique fait aussi des victimes et génère de plus en plus de pauvreté mais nous sommes encore loin de ces dévastations humaines.

Ce qui n’est pas une raison pour ne pas voir le problème et à ce titre je suis solidaire du mouvement initié par l’amie Michelle Blanc, soit la Guignolée du Web. Je vous incite à participer et aussi à afficher la bannière si vous avez un site ou un blogue.

Sur une note plus légère, j’ai aussi profité de cette journée hivernale pour écouter un vieil enregistrement de Ciné-cadeau pour voir mon traditionnel dessin animé de Charlie Brown. Voici pour ceux qui sont aussi nostalgiques de Snoopy :

Pas de sapin naturel vous me dites ??? Ben quoi ! faut être de son temps, non ? Faut être écolo…. Je n’ai plus coupé de sapin depuis belle lurette ni même acheté ceux d’élevage qu’on nous vend à prix d’or au IGA du coin. En fait mon bon vieux sapin artificiel m’accompagne de Noël en Noël depuis presque 20 ans maintenant. Quelques branches ont flanché mais je rafistole et il est toujours aussi beau. Tiens, je vais attendre ce soir pour le prendre en photo et le glisser ensuite entre deux de ces lignes…

Mon arbre vingtenaire…

Pour l’instant, donc, je ne veux pas parler d’écologie justement… L’écologie, l’économie, la technologie et autres «ies» attendront la nouvelle année 2009. Ce qui ne peut plus attendre c’est mon désir de vous souhaiter à tous et toutes, une période des Fêtes qui puisse ainsi marquer vos mémoires et celles de vos enfants.

Et pour le Premier de l’An, je tiens à partager avec vous ce courriel que je viens de recevoir d’un ami parisien :

«J’ai reçu une missive confidentielle provenant du 36, Quai des Orfèvres (Confidentiel) ! Décembre s’est fait « descendre », le 31 à minuit pile dans le premier Arrondissement ! Donc, soldez les idées reçues, flinguez les idées fausses et séchez l’encre de 2008. Préparez-vous à 2009, année qui passera à l’Histoire ! Pour l’an nouveau qui est déjà à nos portes, je vous souhaite un millésime à suspense : aventures, rencontres et amitiés. Avec la folle envie de pêcher les idées neuves, de cueillir les idées folles, de débusquer les idées larges, pour colorer les idées noires des nuances de l’arc-en-ciel. Surtout, avec quelques occasions de nous revoir. en réel olu virtuel, mes plus sincères vœux de bonheur, certes, mais aussi de sérénité, de sagesse et de plénitude à vous tous…»

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L’Entreprise 2.0 en 2009 : Je me méfie des prédictions…

18 décembre 2008

Habituellement, je me méfie de tous les gourous et spécialistes qui prétendent lire l’avenir technologique et ainsi prévoir ce que seront les grands axes d’innovation ou de développement pour les entreprises dans la prochaine année. Cela me fait penser aux astrologues-médiums et qui avec leur boule de cristal, cartes ou astres prétendent prédire l’avenir… Mon oeil…

En fait, qui aurait pu prédire que la crise financière éclaterait à ce moment précis et surtout qu’elle entraînerait la planète dans une profonde récession, certains parlent même de dépression ? Personne en fait. Mais les oracles et les gourous ont la couenne dure et on les voit maintenant s’agiter afin de prédire, pour certains, une quasi fin du monde, pour d’autres, des jours meilleurs d’ici une poignée de mois…

À mon avis, et dans le contexte actuel, personne ne peut prédire avec exactitude quels seront les grands axes de développement de l’Entreprise, dite 2.0 en 2009. Pour ma part et en réponse aux prédictions faites par l’ami Bertrand Duperrin, je me limite à parler de (et non prédire) trois tendances lourdes qui vont certainement influencer leurs stratégies. Et deux de ces tendances rejoignent les propos de l’ami Bertrand.

Ces trois tendances sont la dématérialisation, la mobilité et l’innovation…

Pour ce qui est de la première, je reprends et enrichis le contenu de mon billet du 10 octobre dernier et qui a trouvé écho dans le quotidien français Le Monde, le 22 octobre. À mon avis, donc, la prochaine année sur le Web mais aussi pour les entreprises, sera profondément marquée, à part la crise financière et économique, par la course aux données, NOS données et celles des entreprises…

Et qui sont déjà engagés dans cette course folle ? Des géants comme Google, Microsoft (qui vient d’annoncer sa stratégie hybride nommée Azure et appuyée par une autre de synchronisation des applications et données appelée Live Mesh), Amazon, IBM, Sun Microsystems et quelques autres joueurs. Une course, que dis-je, plutôt une guerre commerciale et technologique sur plusieurs fronts, dont ceux de la vitesse de transmission, la capacité d’entreposage, la sécurité et la portabilité des données et qui a pour enjeu rien de moins que toutes vos données, aussi bien personnelles que les données et applications des entreprises, la «Data War », comme l’a nommée le magazine Wired.

Microsoft organise un tirage, un jeu. Mais l’objectif est sérieux la sécurité de vos données !

Dans son billet prédictif, Bertrand parle de la résistance des services informatiques traditionnels face à cette nouvelle offre dématérialisée et je suis d’accord avec lui comme le prouve la pub de Microsoft ci-haut destinéer à une clientèle frileuse…. Mais pour avoir assisté au panel sur le sujet à Boston en mai dernier, intitulé «An Evening in the Cloud» et à l’entrevue à LeWeb08 à Paris la semaine dernière avec le Dr Werner Vogels, VP et CTO chez Amazon que je reproduis ci-dessous, les barrières semblent tomber plus vite que prévu.

Free TV : Ustream

Et j’en veux aussi pour preuve deux exemples significatifs soit Cap Gemini qui signe une entente avec Amazon et Veolia qui signe une entente avec SalesForce. Toutes deux ont donc annoncé leur intention de virtualiser leurs données et applications. Et compte tenu de la crise économique, force est d’admettre que de plus en plus d’entreprises vont se laisser séduire par des solutions Web qui permettent de réduire ÉNORMÉMENT les coûts d’opération, de stockage et d’entretien des applications et serveurs de données.

Car il ne faut pas se le cacher, bien peu d’entreprises seront en mesure de traiter la quantité sans cesse croissante de données, surtout générées par l’introduction des technologies du Web collaboratif. Et  surtout, de maintenir indéfiniment des centres de traitement informatiques pour leurs données et applications et ce, à coup de centaines de millions de dollars ou d’euros par année…

Dans cette guerre sans merci, une des armes d’accumulation massive est donc, sans contredit, les méga-entrepôts de données comme celui de Google à The Dalles en Orégon. À l’origine, une ancienne aluminerie avec, à la clé, une centrale électrique et reconvertie en entrepôt de serveurs. Des milliers d’entre eux, installés en rangées du plancher au plafond et refroidis par un monstrueux système de climatisation. Ces serveurs sont des ordinateurs qui n’ont comme but que d’accumuler des données et de les rendre ensuite accessibles aux demandeurs.

Le complexe de Google à The Dalles

Et celui de Microsoft à San Antonio au Texas


Qui seront remplacés par des containers ???

Google a commencé à en installer pour répondre aux besoins sans cesse croissants de son omnipotent moteur de recherche (100 millions de requêtes/jour, 200 Petabits de disque dur, 1 Petabit = 1 million de milliards) mais s’est vite rendu compte qu’ils «serviraient» aussi à soutenir son offre de «services Web» aux particuliers comme aux entreprises. Des services comme gMail ou GoogleDocs, par exemple.

Et comme de plus en plus d’entreprises et de personnes vont utiliser le Web de Google et des autres et y générer des «téra et petabits» de données, plus le Web aura besoin de gérer ces données, de les entreposer mais aussi de proposer aux individus et surtout aux entreprises, des suites logicielles et d’applications pour accéder à ces données. Ces suites, comme celle d’Office et les données qu’elles génèrent sont présentement installées et/ou stockées sur nos disques durs, sur des DVD ou clés USB.

S’il n’en tient qu’à Google, Microsoft et autres compagnies, ces données et applications quitteront donc l’ordinateur traditionnel. Georges Gilder, du magazine américain Wired, décrit ainsi ce que Google, Microsoft et les autres sont en train de réaliser:

«The desktop is dead. Welcome to the «Internet cloud», where massive facilities across the globe will store all the data you’ll ever use. »

Le «desktop» deviendra un terminal branché sur un «nuage Web» ou ordinateur central planétaire, ce que de plus en plus de personnes nomment le «Cloud Computing». Littéralement, l’informatique traditionnelle, faite d’ordinateurs à disques durs, de centres de traitement, d’applications et de logiciels, tous entretenus par une armée de spécialistes, sera vaporisée en un nuage Web et les données qu’ils contenaient, stockées dans les entrailles des centaines de milliers de serveurs réunis dans des entrepôts et reliés entre eux par un Internet ou Web de plus en plus rapide.

L’ordinateur planétaire aura besoin d’une autre composante essentielle qui se met d’ailleurs en place. De la vitesse de traitement pour servir les données. Sur ce front de la bataille on peut voir qu’entre l’Asie et les USA a été mis en place le PC1 Cable System et que ce dernier offre actuellement une possibilité de transit d’information (de données) de 180 gigabits/seconde (Un gigabit = un milliard de bits), et qu’en plus il a été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Un terabit = 1 000 milliards de bits).

Pour remettre ces chiffres en perspectives, je n’ai qu’à comparer avec ce que nous offre actuellement un fournisseur Internet tel que Vidéotron avec un forfait maximal, appelé TGV 50, de 50 mégabits/seconde !!! Malgré tout on est aujourd’hui bien loin des kilobits par seconde du début de l’Internet, que l’on nomme toujours Internet1. À 180 gigabits/seconde nous entrons dans un autre monde, celui d’Internet 2. Autant les USA, que l’Europe, le Japon et la Chine ont de grandes ambitions pour ce nouvel Internet et comme pour les débuts de son ancêtre les centres de recherche, les universités et les militaires l’utilisent déjà.

Mais ce sont les Google et Microsoft qui en seront les utilisateurs commerciaux privilégiés. C’est ce que certains ont relevé récemment. Je réfère ici à une nouvelle parue dans l’Expansion.fr sur la neutralité su Net et de possibles «utilisations privilégiées». Come on… Google s’intéresse à Internet 2 et veut y avoir accès, point !

Le Web mobile

Au sujet du Web mobile, je rejoins les propos de Bertrand et vais même plus loin… L’ordinateur, ainsi libéré et accéléré, rapetissera et deviendra entièrement mobile ou intégré aux objets usuels tels que les frigos et même les vêtements. Déjà certains d’entre nous en avons en mains : Microsoft Zune, Amazon Kindle, Apple iPhone, Samsung Instinct et bientôt le gPhone (pour Google Phone). Vous voyez ? Nos principaux acteurs sont sur tous les fronts…

Il y a présentement 3,3 milliards d’utilisateurs de la téléphonie mobile sur la planète, selon GSM World. Et ce nombre croîtra d’un milliard en 2009.

Voici d’ailleurs ce que j’en disais déjà en 2006, soit avant les «Smart Phones» :

«Pagettes, cellulaires, agendas personnels, lignes ADSL, ordinateurs portables, Internet/intranet sans fil, terminaux portables, clés U3, Blackberry et iPods. Gadgets et applications « cool » donnent à l’employé d’aujourd’hui une formidable liberté de mouvement et lui permet d’être en contact avec ses collègues, amis, familles n’importe où et virtuellement sur-le-champ. D’un autre côté, connectivité implique accessibilité et disponibilité à toute heure du jour, des éléments qui manquaient cruellement aux Telcos jusqu’à tout récemment. Leur offre large bande ouvre tous les horizons…»

En fait la mobilité déstabilise aussi le pouvoir hiérarchique traditionnel car elle peut « théoriquement » libérer les employés-usagers de leur lieu de travail traditionnel et favoriser le télé-travail, permettant ainsi aux collaborateurs d’exploiter leur expertise où bon leur semble et parfois AVEC QUI BON LEUR SEMBLE et souvent gratuitement ou presque (Crowdsourcing).  Facteur hautement déstabilisant pour les entreprises où la hiérarchie et le contrôle en sont les piliers…

Les nouveaux mobiles comme le iPhone ne sont plus des téléphones mais bien les nouveaux ordinateurs du futur : faciles à utiliser, moins chers et sans disque dur, ils offrent la téléphonie mais aussi le courriel, l’internet et donc, l’accès aux applications que ce soit pour s’amuser, s’informer, colaborer, créer ou même… travailler. Imaginez bientôt ces milliards d’ordinateurs en train de générer des contenus et données personnelles ou d’entreprise !!!

Pas surprenant que tous les grands se positionnent pour profiter de cette manne. Une manne de dollars, bien entendu car le «Cloud Computing» et l’accès à nos données, nous coûtera de l’argent, probablement sous forme de facture mensuelle comme c’est présentement le cas pour le câble et l’électricité. De compagnies Web ou technologiques, Google, Microsoft, Amazon et les autres risquent ainsi de muter sous nos yeux et devenir les prochaines «Utilités publiques», comme le disent nos voisins américains et spécialement Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch. Rewiring the World, from Edison to Google».

Entreprise 2.0 ou pas ainsi que simples citoyens auront ainsi accès à un nouveau «service Web». Les entreprises à des SaaS ou «Software as a service». Comme je l’écrivais plus tôt, déjà certaines grandes compagnies s’y mettent. Et contrairement à ce que croit Bertrand, les autres devraient suivre rapidement mais pas seulement en 2009… Mais celles qui le font en 2009 profiteront de ma troisième tendance :

L’innovation

Chris Anderson, du Magazine Wired parle d’une nouvelle ère, celle baptisée «The Age of Peer Production». Le travail devient « lieu-neutre » et la collaboration devient virtuelle plutôt que physique. Toutefois, ce paradigme est nouveau pour les entreprises ce qui leur impose encore là, des défis importants de reconversion (R&D), un nouveau style de gestion et des solutions technologiques novatrices. Encore et toujours les mêmes mots qui reviennent : Reconversion, nouvelle gestion, innovation…

Les entreprises qui sauront se servir des nouvelles technologies mises à leur disposition, bien les intégrer, bien les adopter, gérer le changement, et surtout adapter leurs processus de travail et surtout leur modes de gestion seront les entreprises innovantes qui devraient dominer la nouvelle économie.

Pour ce faire, je table sur deux changements profonds à opérer dans l’entreprise qui se veut 2.0. En fait, je n’aime pas cette dénomination. Parlons donc d’entreprise technologiquement et humainement innovante. Pour se sortir de cette crise mondiale, les entreprises se doivent de mettre l’accent sur l’innovation et pour ce faire, doivent impliquer leur principale force : la créativité de leurs employés. Mais pour que ces derniers participent, les entreprises doivent changer leurs processus traditionnels mais aussi leur hiérarchie traditionnelle.

Harnacher l’expertise collective nécessite une hiérarchie horizontale basée sur la collaboration et le participation ouverte. En cela, je prends à témoin Jon Husband et sa Wirearchy et Don Tapscott et ses Ideagoras. Les agoras d’idées de l’auteur du célèbre bouquin Wikinomics, vont permettre de libérer la créativité, dans la mesure où l’entreprise accepte de participer au processus, de l’encourager au lieu de le réprimer au nom du respect des normes, processus établis et hiérarchie bétonnée.

C’est du mélange d’une nouvelle hiérarchie plus horizantale, plus impliquée dans la collaboration et l’appui aux idées nouvelles et de l’ouverture d’espaces de création et de travail collectif qu’originera l’innovation, moteur de la sortie de crise et d’une croissance renouvelée. Et ce n’est pas pour rien que sur plusieurs des sites étiquetés Ideagoras, on parle d’innovation partout, même dans le nom. Innocentive, ça vous dit quelque chose ?  Et YourEncore, site consacré aux retraités et exemple parfait de ce qu’une entreprise pourrait faire pour récupérer l’expertise de ses retraités et leur permettre de participer au grand travail d’innovation, Des exemples de ce genre, ils sont légion : Ideastorm, chez Dell, MyStabuckidea, Mechanical Turk, etc.

Et sur ce, je ne puis qu’être d’accord avec l’ami Bertrand quand il conclue :

«Vous l’aurez compris, le vrai enjeu de l’entreprise 2.0 est la nature même de l’organisation, ce qui justifie qu’on oublie rapidement l’aspect trop connoté du 2.0.»

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#LeWeb08 à Paris : Incompréhensions transatlantiques…

17 décembre 2008

Je voulais continuer mon compte-rendu de la conférence de la semaine dernière à Paris, soit celle organisée par l’ami Loïc LeMeur mais il semble que je sois constamment rattrapé par l’actualité… Car cette dernière use de toute sa tyrannie depuis les derniers jours. En guise de preuve, les récents billets de Michael Arrington sur TechCrunch et les réponses de Loic, tout cela ayant été repris et résumé par l’Expansion.com.

La bisbille tourne bien sur autour des ratées dans l’organisation dont j’avais traité dans mes récents billets. Mais cela a pris une toute autre tournure, genre internationale… La France est soumise à un barrage de critiques par les Anglais et les Américains… Je vous ai déjà parlé du Guardian mais là c’est dans les blogues que se déchaînent les «pros» et les «antis».

Bref, Arrington n’a pas aimé son passage à la conférence et l’attitude française, a parlé de censure et a menacé de retirer son personnel. Il a traité Loïc de menteur, etc. Toutefois, cela ne l’a pas empêché de prendre fait et cause pour Loïc lorsque Swisscom a tenté de se disculper et nié sa responsabilité dans l’absence de Wifi pendant les deux jours de conférence. De son côté, Loïc en a appelé à ses lecteurs sur son blogue et demandé par sondage s’il devait réinviiter Arrington. Réponse : Non à 66%… En lisant le compte-rendu paru dans l’Expansion, on a un bon résumé de ce qui s’est passé mais regardez aussi la vidéo qui suit. C’est le dernier panel de la conférence LeWeb08 et tous les protagonistes y sont, Arrington et LeMeur compris.

Streaming live video by Ustream

Il s’agit là, à mon avis d’un des meilleurs moments de la conférence et met en vedette la Gillmor Gang, très célèbre aux USA et dont c’était la première version live en Europe. Vous avez là tous les poids lourds : Arrington, Scoble, Canter, Feldman, Searls, Rivera, McCloud et animés par Steve Gillmor. Vous verrez qu’une bonne partie de la discussion tourne justement autour des différences entre l’Europe et les USA et vous verrez aussi que Arrington n’est pas tendre et est arrogant envers Loïc et les Français, ce qui laissait présager son fameux billet «Joie de vivre…».

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LeWeb08 : Love ou wifi ???

13 décembre 2008

Je viens tout juste de publier mon premier billet/bilan sur la conférence LeWeb08 que je reçois un message sur Twitter de l’ami Benoît Descary et qui va comme suit :

Survey Asks: Internet Access or Sex? http://tr.im/28ln.

Quelle coïncidence qui n’en est pas une. En effet, il est en réponse directe à ma frustration de ne pas avoir eu ou si peu de Wifi à la conférence….

Benoît souligne ainsi la parution dans la section technologie du New York Times en ligne des résultats d’une étude menée chez nos voisins du Sud. On y apprend en particulier que 46% des femmes et 30% des hommes aux États-Unis aimeraient mieux de se passer de sexe pendant deux semaines que d’Internet pour une période équivalente…. Vous imaginez à la conférence à Paris qui avait justement pour thème : LOVE ???

Pas de wifi pendant deux jours ? Pas de problème on reste dans le thème et on fait une méga-partouze à Paris avec 1 700 participant(e)s ? Ça aurait eu aussi pour effet positif de réchauffer la salle…

Photo gracieuseté de Fotonauts

Et c’est Helen Fischer qui aurait été contente… Qui est Helen Fisher ? Elle est une très sérieuse PhD,   et «Research Professor and member of the Center for Human Evolutionary Studies in the Department of Anthropology, Rutgers University». Une anthropologue donc et une des conférenciers/conférencières à aborder de front le thème LOVE de la conférence, avec «the Anatomy of Love:e the chemistry of attraction».

Intéressant et même très intéressant mais pas très Web comme conférence. Voici ce que j’en ai twitté dans un moment béni de connection :

Fisher at #leweb08 A questionnaire ready for hiring people based on 4 types
Fisher at #leweb08 The 4 types can be related to Web design
Fisher at #leweb08 Talking of the «Funnel» of love
Fisher at #leweb08 Clinton & Zapatero Negociatos types
Fisher at #leweb08 Bloggers are a mix of explorer & negociator profiles
Fisher at #leweb08 Profiles of Obama Merkel Mccain. No surprises. the last one has a high testisterone profile

Fait froid dans la salle @PatriciaTessier à côté de moi grelotte. Neige dehors #leweb08

Donc quatre types de profils basés sur ses études et ses observations et intéressant de voir les différences entre les deux protagonistes aux récentes présidentielles américaines, soit Obama et McCain. L’amour et le sexe mènent définitivement à tout…

Pas convaincus ? Prenez donc le test de madame Fischer sur votre chimie amoureuse et sexuelle. Drôle de sujet quand même dans une conférence Web2.0. Faut comprendre que cette dernière (madame le Dr.Fischer) a aussi été intervenante à la conférence TED aux États-Unis. Comprendre que Loïc aime bien  cette conférence et a amené plusieurs ex-conférenciers de là-bas dont  le directeur-général (Curator) de cette conférence/fondation, Chris Anderson. Attention, ne pas confordre avec lelui de la Longue Traîne et rédacteur en chef de Wired.

Comprendre aussi que je fais aussi référence à la phase transitoire que vit actuellement la conférence LeWeb08. Une transition car une des critiques entendues porte sur le manque de cohérence du programme. Que viennent donc faire politiciens, anthropologues, physiciens et chefs d’orchestre dans une conférence Web ? Je crois que l’ami Loïc, aussi féru des rencontres de Davos, glisse lentement vers une rencontre internationale, genre Davos/TED mais à Paris. Raison ou tort ? L’avenir le dira…

Pour l’instant, je  vous laisse avec le texte paru sur le site de la conférence où il fait ses excuses pour les problèmes vécus.

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LeWeb08 : Passé la frustration…

13 décembre 2008

Long moment d’absence de blogue…. Circonstances exceptionnelles que j’écrivais… Pour vous faire patienter un peu et pour moi de laisser sortir la frustration de ces derniers jours. Une frustration qui a commencé mardi matin, soit dès le moment où je me suis assis à ma table de blogueur à la conférence LeWeb08. Frustration de ne pas pouvoir faire le travail pour lequel j’avais obtenu cette accréditation officielle.

Je n’ai pas pu bloguer la conférence ni la «twitter» en direct dans son ensemble… La raison ? Pas de Wifi. En fait oui, il y en avait mais pas assez pour tous et j’ai été un de ceux… Pas le seul d’ailleurs comme en fait foi les photos du montage ci-dessous où la copine Patricia Tessier prend en photo son écran qui affiche un tonitruant : Connection interrompue… Comme moi, elle n’a pas été très prolifique sur son blogue avec un seul, billet sur la prestation d’Éric Besson sur le plan numérique français. Faut dire que le sujet est cher au coeur de Patricia…

Les autres photos du montage illustrent deux autres problèmes vécus surtout au cours de la première journée, soit l’absence de chauffage dans la salle alors qu’il neigeait dehors et le manque de nourriture et sa piètre qualité.  La photo à droite en bas montre deux blogueurs qui, la secomde journée, n’ont pas pris de chance et ont été chercher des victuailles dans une épicerie du coin… Je ne veux pas m’éterniser sur le sujet car d’autres l’ont déjà fait, comme cet article incendiaire publié dans la version Internet du quotidien anglais The Guardan.

Pour ma part, je ne jette pas la pierre à Loïc. Les attentes étaient très élevées cette année et une foule de facteurs, pas toujours prévisibles, ont fait dérailler sa locomotive. Bon, oui, c’est une édition qui ne passera pas à l’histoire… Ce que je comprends et que je vous expliquerai dans les billets suivants, c’est que la Conférence LeWeb de Paris en est à un tournant et qu’elle vit une transition.

Mais bon, recevoir 1 700 personnes dont la grande partie blogue, twitte, Skype sur ordis. portables et téléphones intelligents (Smart phones) et ne pas avoir une connection Wifi suffisante, c’est inacceptable et laisse la porte toute grande ouverte aux autres critiques…

Événements

De retour bientôt !

11 décembre 2008

Dû à des cinconstances exceptionnelles, je n’ai pas été ne mesure de bloguer en direct la conférence LeWeb08 à Paris. Je vous reviens à compter de demain avec ma version de tout ce qui s’est passé durant ces deux jours «mouvementés».

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LeWeb08 à Paris : rendez-vous mardi prochain !

6 décembre 2008

Bon, je vais quitter demain soir pour Paris en vue de vous Twitter et bloguer en direct la conférence LeWeb08, organisée par les amis Géraldine et Loïc LeMeur. Toutefois, vous pouvez vous faire votre propre couverture de l’évènement puisque de bonnes parties seront disponibles en «live» grâce à Urstream.

Les conférences seront donc diffusées dès 9h00, le 9 décembre, heure de Paris, soit 3h00, heure de Montréal.

Donc, pour les conférences sur la scène principale c’est ici :

Free TV : Ustream

Si vous voulez, par contre assister à la compétition des compagnies dites «startup» c’est ici :

Free live streaming by Ustream

Ou encore en mobile :

Free live streaming by Ustream

Regarder en direct c’est bien mais je vous conseille de nous suivre et de nous lire pour tous les petits à-cotés, rencontres fortuites avec des conférenciers ou participants, rumeurs de cocktails et soirées organisées par les commanditaires dont TechCrunch et Netvibes. Je ne serai pas le seul dans ce cas. Du Québec, il y aura aussi l’amie Patricia Tessier, d’autres copains comme Bertrand Duperrin et Fred Cavazza et une foule d’autres dont voici la liste.

Avec tout cela, j’ose espérer que vous pourrez vivre un peu de la folle semaine qui nous attend…

La liste des 54 blogueurs officiels :

MAJ

Oh, en passant, le thème de la conférence cette année est LOVE ! On se croirait revenu en 1969 car cette année-là, une grosse conférence avait lieu aux USA sur ce thème. La conférence ??? Woodstock. Je vous laisse donc sur cette chanson de Joni Mitchell et ces images :