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Claude Malaison

Communication interactive Événements

TechCrunch50 : une entrevue avec Peter Thiel…

9 septembre 2008

Hier soir, je me suis retrouvé scotché devant mon écran d’ordinateur à écouter Michael Arrington en conversation avec Peter Thiel. Cela se passait en direct, ou «live» comme disent les Chinois, de la conférence-gala-évènement TechCrunch50 à San Francisco. J’avais, en plus, les commentaires en direct de Robert Scoble sur Twitter. Scoble était assis dans la salle à côté de Marc Andreesen de Ning. Belle compagnie mais surtout, superbe entrevue !


Michael Arrington à gauche en compagnie de Peter Thiel (Source VentureBeat)

Pour ceux qui ne les connaitraient pas, Arrington est le fondateur de TechCrunch et une des figures les plus en vue et les plus recherchées par tous ceux qui ont une plate-forme Web 2.o à faire connaître, de là l’évènement TechCrunch50, où, une fois pas année, on invite «startups» et investisseurs potentiels à se rencontrer. Tout cela se termine le mercredi soir par lea remise des TechCrunch Awards remis aux meilleurs sites Web 2.0 dans plusieurs catégories.

Accessoirement, il y a des conférences et panels, surtout orientés sur le financement et le lancement de sites et de plates-formes. Peter Thiel était invité par Arrington à titre d’ange investisseur (Angel Investor). Il n’a pas parlé que de cela, loin de là. Mais avant de parler de cette entrevue fascinante, deux mots sur le personnage : Thiel, co-fondateur de PayPal, est un champion d’échecs, classé 19e aux USA et membre du Singularity Institute for Artificial Intelligence. Vous vous souvenez  de mon billet sur Ray Kurzweil ? Les deux sont des potes…

Thiel est aussi un des associés de Founders Fund, fonds d’investissement qui a dans son écurie des sites tels que Facebook, Geni ou Slide. Pour vous donner une autre idée du personnage, voici ce que disait Robert Scoble sur Twitter au début de la conversation : «Marc Andreessen just leaned over to me and said « Peter Thiel is the smartest guy in the industry. » Peter is onstage now #TC50». Bref, le personnage en impose par sa réputation mais aussi par ses propos qui tranchent sur les autres.

Des propos tels que de dire qu’il n’y aura pas de seconde bulle technologique, que l’action de Google et des grands du Web 2.0 est sous-évaluée en termes de croissance, que contrairement à ce que certains affirment, il n’y a pas de départs massifs chez les cadres de Facebook, que pour lui, un CEO de startup ne devrait pas gagner plus de 120 000$  (murmures dans la salle) et que «the next big thing» pour les investisseurs de Silicon Valley est définitivement l’intelligence artificielle et que nous en sommes pas si éloignés que certains le croient…

Comme l’entrevue a été diffusée en direct, il n’y a pas, pour le moment sur le site, de captation vidéo.   Pour en savoir plus, vous pouvez consulter une partie retranscrite de son entrevue sur le site de VentureBeat.

Communication interactive

Chris Brogan : Je suis mon entreprise !

8 septembre 2008

Décidément, Michelle Blanc et moi sommes sur la même longueur d’ondes ce matin… Je viens de terminer la lecture du eBook de Chris Brogan «Personal Branding for the Business professionnal». J’ai lu avec énormément d’intérêt, surtout que je connais Chris pour l’avoir rencontré à Boston en juin dernier. Je retiens spécialement deux passages dont le premier sur l’innovation, un thème qui m’est cher :

 

«In a world full of people doing somewhat similar stuff, the person who innovates is definitely ahead of the game.Come up with new things all the time. The other day, I posted on Twitter a quick blurb that Dave Winer was a scout while the rest of us were trail guides. This meant that Dave is out there trying and doing new things all the time. Itʼs not good enough for a new, strong brand to be out there showing people the path from where everyone is to where everyone might go next. What gets really important is when you are DEFINING the path.»





Le second passage porte sur «Ma propre compagnie». Je partage son approche :

«Inside my head, Iʼm the CEO, project manager, and administrative assistant to my own private company. Employees= 1. With this in mind, I look at every job I take as a project. I look at every project as an opportunity. I talk to everyone professionally as if theyʼre someone looking to partner with me and my company. This helps me frame everything I do.»

Communication interactive

500e billet : bloguez votre bureau nomade !!!

8 septembre 2008

Et voilà ! Une étape de franchie, soit celle du 500e billet sur ce blogue. C’est une journée faste en ce lundi car je franchirai aussi la barre des 1 000 «Twits». J’aurais donc pu faire un billet solennel ou encore parler de la nouvelle stratégie d’IBM  en suite à mon dernier billet (j’y reviendrai) mais non…

Ce sera un billet léger, parti de l’initiative de Dominic Arpin et relayée par Michelle Blanc : présenter son bureau sur son blogue. Comme cette dernière, j’ai fait un peu de ménage avant de vous présenter mon espace de travail. Un peu encombré tout de même avec les trophées, les balles anti-stress, le «rooter», le drapeau, les livres, les boîtes de cartes professionnelles et le cadre sur le mur, mon vieux poster de Woodstock !

Mon bureau

Cette initiative n’est pas unique puisque Dominic a pris son inspiration du site Wherewedowhatwedo et que déjà, en 2002 Martine Pagé avait fait quelque chose de semblable…

MAJ

Je viens de répondre, en commentaire à l’ami Éric Blot, que maintenant, il n’est plus essentiel, ni utile, ni même écologique d’avoir un énorme bureau et des espaces de travail pour 43 collaborateurs. Dans un récent billet, je parlais justement du tout dernier site social mis en ligne par Dell, un site qui justement se nomme Digital Nomads et se veut un lieu de regroupement pour tous ceux qui travaillent en ligne un peu partout, au café du coin, dans les aéroports, sur la plage ou la table de cuisine. Bref, tous ceux pour qui le travail ne signifie plus bureau et boss sur le dos. J’ai signé et suis devenu membre. Donc, je fais partie de cette génération malgré ma barbe grise… Une génération qui n’a justement pas un besoin viscéral de se retrouver en face de son patron, qui aime mieux télé-travailler de la maison et collaborer en ligne.

Cette nouvelle réalité est très déstabilisante pour les entreprises et surtout pour tous les patrons 1.0 qui font de leurs locaux physiques, un lieu de contrôle et de pouvoir. Pour la génération nomade existe aussi des posssibilités de se regrouper au besoin dans des lieux physiques. Je parle, entre autres, des initiatives comme Station C, qui offre des espaces communs à moindres frais. De ces espaces, on en retrouve à Montréal mais aussi à San Francisco, Paris, New York, etc.

Cloud Computing Entreprise 2.0 Identité numérique NTIC Sécurité des données

Les TI et le «nuage Web» : l’immobilisme au nom de la symphonie en mouvement !

5 septembre 2008

Cela fait au moins un an que je tente de faire venir les gens de Google à Montréal afin qu’ils puissent venir parler à la conférence webcom-Montréal. Parler d’entrepôts de données mais aussi parler de SaaS (software as a service) et surtout de «Cloud Computing». Après les avoir rencontrés en juin dernier à Boston, ils ont finalement accepté d’être des nôtres le 12 novembre prochain… Le sujet risque d’être encore plus brûlant d’actualité que je ne croyais. Pourquoi ?

Parce que tous les gros joueurs de l’industrie s’y mettent : Google bien sûr mais aussi Microsoft, Amazon, SalesForce.com et maintenant IBM, oui, oui vous avez bien entendu IBM… En juin dernier, ils annonçaient à Boston la sortie d’une nouvelle ligne de serveurs 2.0, les iDataPlex Servers, destinés aux entrepôts de données des joueurs pré-cités mais on a appris, fin août dans un communiqué de presse repris par le Journal du Net , qu’ils allaient investir plusieurs centaines de millions dans leurs propres entrepôts… Pas seulement dans les serveurs et les entrepôts mais aussi dans le marché du SaaS et du Cloud Computing.

Le iDataPlex présenté en primeur à Boston en juin dernier

En juin dernier, les gens de Google sont débarqués en force à la conférence Entreprise 2.0, qui avait lieu à Boston, avec comme but inavoué mais certain de convaincre les entreprises que leur salut réside maintenant dans l’externalisation de leurs données, applications et centres de traitement informatiques vers le «nuage Internet».On parle ici de services Web, de SaaS mais aussi de Web 2.0, d’Entreprise 2.0, de KM 2., etc.

En fait, comme l’a mentionné Rishi Chandra, de Google, le même qui sera à Montréal, la question n’est plus de savoir s’il y aura une profonde mutation de l’informatique vers le Web mais quand et surtout à quelle vitesse…Après la bataille pour nos données personnelles, ces GROS joueurs vont tout d’abord «écrémer» le marché des grandes entreprises, leurs clients traditionnels. Une stratégie qui devrait se déployer au cours des cinq prochaines années. Par la suite, elles devraient porter leur attention sur un autre segment, la longue traîne des entreprises, soit les PME-PMI, segment qui surprenamment, se montre très «frileux», du moins ici au Québec, à ces grandes mutations.

Rishi Chandra en conférence…

Ce qui me ramène à un de mes thèmes favoris, soit le manque de vision des entreprises québécoises et notre immobilisme technologique qui met sérieusement en danger notre compétitivité internationale. C’est patent au Québec mais pas unique. Lors de sa conférence à Boston, Rishi Chandra et Dion Hinchcliffe ont aussi abordé ce thème : L’innovation ne vient plus de l’entreprise elle-même mais de l’externe et surtout de particuliers comme vous et moi qui créons applications et contenus sur le Web mais aussi qui travaillons avec des outils plus performants que ceux utilisés en entreprise.

Donc, l’informatique traditionnelle est dépassée et ne génère plus que 20 % d’innovation contre 80 % de statu quo, ce qui était l’inverse avant : Et ce sont les vieux qui contrôlent les services TI et ces «vieux» emploient 80% de leur budget pour le maintien des infrastructures traditionnelles et leur sécurisation.

Ces derniers en sont toujours à parler d’architecture technologique d’entreprise visant à gérer l’intégration des solutions technologiques ou encore de gestion du patrimoine technologique et de sécurité des données et applications stratégiques. Ils ne peuvent cependant plus cacher que ces «architectures patrimoniales sécuritaires» entrainent des coûts de plus en plus élevés en termes de planification, d’évolution, de maintenance, d’immobilisation et aussi de gestion de la main d’oeuvre. Ce sera d’ailleurs le sujet d’une conférence à la FIQ le 18 septembre prochain, conférence prononcée par Jean-Pierre Fortin, chef de la planification stratégique des TI à la ville de Montréal : «L’architecture d’entreprise : une symphonie en mouvement».

Une symphonie qui sonne de plus en plus faux car maintenir un service TI qui peut comprendre un ou plusieurs centres de traitement informatique où ronronnent des milliers de serveurs d’applications et de données, des milliers d’applications-maison en plus des solutions des fournisseurs et un parc informatique de plus en plus complexe ouvre la porte aux fausses notes (pannes de toutes nature) et demande parfois un orchestre de plusieurs centaines de personnes (gestionnaires, architectes, analystes, conseillers, programmeurs, dépanneurs, etc). Payer l’orchestre et payer les instruments, payer pour leur entretien et leur réparation en cas de panne revient de plus en plus cher pour une entreprise dont la mission de base n’est pas l’informatique.

De là l’externalisation des installations et la dématérialisation des données dans le «nuage» Web et pas seulement pour les grandes entreprises. De là aussi l’apparition d’entreprises qui travaillent à offrir aux PME les mêmes services que Google et autres mais sous leur radar. Des firmes comme la québécoise Oriso. À court terme, elles pourront tirer leur épingle du jeu. À long terme, il leur faudra une offre différente pour demeurer compétitifs.

Mais les données et la sécurité ?

Question qui revient en effet sur toutes les lèvres des CEO ou CTO des entreprises ainsi que d’autres telles que : Google ou Amazon ou IBM ne deviendront-elles pas des Big Brother, propriétaires de nos données et les utilisant à des fins autres ? Et ne serons-nous pas prisonniers de ces entreprises qui auront nos données ET nos applications ? Et seront-elles en sécurité sur le Web avec tous ces hackers ?  En réponse à cela, laissez-moi reprendre le compte-rendu que j’ai fait à Boston de la soirée intitulée «An Evening in the Cloud ».

Le panel de «Evening in the Cloud»

«Hier, en fin de journée, Google, Amazon et Salesforce.com commanditaient l’événement «An evening in the Cloud», petite soirée où les trois entreprises participaient à un panel inusité. Voici les règles du jeu : Les trois représentants de ces entreprises, soit Jeff Keltner pour Google, Adam Selipsky pour Amazon et Ross Piper pour Salesforce ont à convaincre quatre CIO que leurs données et applications ont avantage à résider dans un nuage plutôt que dans un centre de traitement sécurisé avec une distribution client-serveur. Le tout modéré par David Berlind d’InformationWeek.

Débat intéressant où les quatre CIO ont déballé devant une salle comble ou presque, les peurs traditionnelles des gens de Ti devant tout ce qui est Internet 2.0 et plus… Tout y est passé, portabilité des données, propriété des données, confidentialité et surtout SÉCURITÉ. À ce titre, Richard Mickool, CTO de l’université Northeastern, a sorti l’artillerie lourde en posant une question fort pertinente sur la dépendance des entreprises face à leurs «fournisseurs» dans l’éventualité de la délocalisation de son infrastructure informatique. Le fait d’être pris avec un seul fournisseur. Qu’arriverait-il si ce dernier disparaissait ou était vendu ? «I don’t want to be locked in» a-t-il lancé comme un cri du coeur.

À cette inquiétude, les trois compères ont opposé le fait que tous trois tenaient à ce que les entreprises demeurent en contrôle de leurs données et applications et qu’elle puissent avoir le choix de les retirer quand bon leur semble. Le principe de la portabilité, quoi. Les mêmes préoccupations que pour les individus avec leurs données sur le Web social…

Ensuite ce fut le tour de Mary Sobiechowski de poser une autre question que j’attendais depuis le début. Les entreprises pourront-elles compter sur une bande passante suffisante pour leurs besoins croissants, surtout en matière de multimédia ? Je m’attendais à une réponse rapide de Google mais cette dernière n’est jamais venue. En faut, j’ai dû aller poser la question par la suite à Keltner. Ce dernier a confirmé que Google était bien un client d’Internet2 et du PC1 Cable System , qui offre actuellement une possibilité de transit de 240 gigabits/seconde (Gbps) en plus d’avoir été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Tbps). Pas besoin de dire que les entreprises ont là, largement de quoi se rassasier et ce pour bien des années quand on sait que la plupart d’entre elles utilisent rarement plus que 100 mégabits/seconde.

Autre question que j’attendais et qui est finalement venue en fin de débat et de la part d’un participant dans la salle : Les coûts ! Un avantage net pour Google et compagnie. En fait c’est Amazon qui a répondu de la même façon qu’à la conférence Web 2.0 Expo à San Francisco : Un accès à un serveur d’applications pour aussi peu que 10 cents de l’heure. Besoin d’espace de stockage pour vos données (textes, photos, vidéos, etc.) ? Amazon vous offre le principe du «all you can eat» pour 15 cents du Gigabit par mois !».

Bref, beaucoup de mythes et de fausses croyances véhiculés par ceux et celles qui ne tiennent pas à ce que leurs petits royaumes soient démantelés quitte à faire payer une fortune à leur entreprise pour leur maintien. De là, le conservatisme au nom de la sécurité et l’immobilisme au nom de la symphonie en mouvement !

Événements NTIC

Systémique, cybernétique et informatique : j’y vais ou pas ???

4 septembre 2008

Je reçois régulièrement des invitations à soumettre un sujet de conférence à des évènements internationaux, ce que l’on nomme familièrement un «call for paper». Je viens tout juste de recevoir cette invitation. Selon vous, j’y vais ou pas ?

Dear Malaison Claude:

We invite you to submit a paper/abstract to the 13th World Multi-Conference on Systemics, Cybernetics and Informatics: WM-SCI ’09 (http://www.2009iiisconferences.org/WMSCI). It will take place in Orlando, Florida, USA, on July 10th – 13th, 2009.

The deadlines are the following:

Submissions: October 7th, 2008
Acceptance: December 1st, 2008
Final version: February 11th, 2009

Submitted papers or extended abstracts will have three kinds of reviews: double-blind (by at least three reviewers), non-blind, and participative peer-to-peer reviews.

Authors of accepted papers who registered in the conference can have access to the reviews made to their submission so they can accordingly improve the final version of their papers. Non-registered authors may not have access to the reviews of their respective submissions.

Awards will be granted to the best paper of those presented at each session. (…)

Communication interactive OpenSocialWeb

La plate-forme Ning tiendra-t-elle ses promesses avec les ouragans 2.0 ?

4 septembre 2008

Comme je l’ai écrit dans mon dernier billet, je voulais vous entretenir ensuite des ouragans 2.0. Faut croire que j’ai trop attendu car j’ai été «scoopé» de belle façon sur le «Métablog» de Rémi Barra, alias Palpitt. Je voulais vous parler de l’ouragan Gustav, de Hannah et Ike qui se succèdent mais surtout de la mise en ligne d’un premier centre d’information  Web 2.0, le «Hurricane Information Center».

HIC

Rémi en a parlé le premier mais a commis peut-être involontairement, une petite erreur : Le créateur de ce centre d’information, Andy Carvin, qui utilise la plate-forme Ning,  ne voulait pas se limiter au seul ouragan Gustav mais bien «monitorer» tous les ouragans… Cette vigie 2.0  regroupe actuellement plus de 400 membres et utilise tout l’arsenal 2.0 : Agrégation de blogues et de Twitterfeeds, albums photos et vidéos, un wiki, un lien vers un groupe Facebook, des fils RSS et des pages personnelles…

Le HIC regroupe des personnes du sud des USA mais aussi de partout à travers la planète. 400, ce n’est pas beaucoup compte tenu des millions de personnes touchées par ces ouragans, aux USA mais aussi à Cuba, Haïti, etc. Son défi, à mon avis, sera d’intéresser ce vaste bassin de personnes, pas nécessairement équipées d’ordinateur et encore moins au fait des avantages du Web 2.0. La viralité de Ning fera-t-elle le travail ?

Le HIC est, pour une fois, l’occasion de prouver que Ning tient ses promesses. Des promesses qui avaient fait l’objet d’un reportage ce printemps dans la revue Fast Company et dont j’avais parlé dans un billet lors de mon passage à Web 2.0 Expo à San Francisco en avril.

Événements NTIC

Google lance Chrome : Paige et Brin en direct sur le Web

2 septembre 2008

La conférence de presse en direct sur le Web de Google pour annoncer leur nouveau navigateur Chrome a été l’évènement de ce début de septembre, éclipsant ainsi sur le Web (Twitter, Friendfeed, Facebook, blogues, etc.) Gustav et la convention républicaine. Je voulais justement vous parler d’ouragans 2.0 mais ce sera après Google… J’ai donc écouté cette conférence de presse de Google sur mon PC avec Windows Live, dans Firefox :o)

Ainsi donc, Google a annoncé aujourd’hui, le lancement de Chrome, nouveau «browser» offert en version beta en 43 langues et en format Open Source. On a fait les choses en grand. Sur le podium, se sont succédé à tour de rôle plusieurs membres de l’état-major de Google, y compris Serguey Brin et Larry Page. Pendant que ces derniers vantaient les mérites de leur dernier bébé devant la foule de journalistes dont ceux de TechCrunch et Wired et toute la grande presse traditionnelle, de ABC au NY Times, j’ai eu accès au site de téléchargement et ai importé la nouvelle merveille. Va falloir un certain temps avant de m’habituer à la simplicité de l’interface…

J’ain donc fait cette capture d’écran de Google dans Google… En passant, désolé pour mes amis utilisateurs de Mac mais Chrome n’est disponible que pour PC, même si on a confirmé être en train de travailler sur des versions Linux et Mac. On a aussi confirmé qu’Androïd se servirait de certaines fonctionnalités de Chrome mais que l’interface serait différente pour le Web mobile, dont le futur gPhone dont curieusement, il n’a pas été question.

Communication interactive Événements

Yulbiz millésimé et retour de LA liste…

27 août 2008

Grande soirée de rentrée hier au Yulbiz et pour marquer le coup, près d’une centaine de blogueurs d’affaires et de personnes du milieu du Web montréalais s’étaient donné rendez-vous au Café Méliès à Montréal. Et de l’avis de tous ce matin sur les blogues et sur Twitter, ce fut un grand Millésime. En fait, un des meilleurs depuis que j’y assiste, de par la quantité certes mais surtout par la qualité des personnes présentes et par la qualité des échanges. Voici d’ailleurs un bout de vidéo tourné par l’ami Pascal Bernardon :

[dailymotion x6kkd9 nolink]

Fait à noter, la présence sans cesse croissante des femmes au Yulbiz. Au début, elles n’étaient que deux ou trois dont Kim Vallée et Muriel Ide. Hier soir, il m’a fallu les doigts de main et de pied pour les compter. Je veux au moins souligner la présence de trois d’entre elles, soit Patricia Tessier, Quynh Nguyen et Josée Plamondon.

J’ai fait ce petit montage photo afin d’illustrer mon propos. Beaucoup de beau monde ! Vous noterez le présence en force des iPhones. Pascal Veilleux et Geoffroi Garon, eux tenaient fièrement leur Instinct de Samsung. Ce qui nous a donné l’idée, à Philippe Martin et à moi de faire un évènement, genre Yulbiz où on demanderait aux blogueurs de tester en «live» les différents appareils Internet mobiles. Le projet est actuellement en gestation mais je vous en reparle bientôt !

Ce qui m’amène à vous parler d’un billet publié par Philippe Nieuwbourg sur son blogue dédié au iPhone. Je suis resté pantois quand il a noté le présence d’IBM et Lotus Notes sur l’iPhone !!! Vous imaginez IBM nargue habituellement Microsoft avec des solutions Linux. Est-ce une autre façon de la faire que de soutenir les produits Apple ? Drôle de réaction à mon avis…

Je termine, comme à l’habitude après le Yulbiz en publiant LA liste des blogueurs d’affaires qui compte 102 noms et adresses de blogues :

Michelle Blanc

Yannick Manuri

Martin Lessard

Kristina Tomaz-Young

Marie-Chantal Turgeon

Pascal Beauchesne

Mario Asselin

Christian Guy

Claude Malaison

Jean-Marc Langevin

Philippe Martin

Benoît Descary

Sylvain Carle

Adrien O’Leary

Marc Snyder

Josh Nursing

Martin Ouellette

Patrick Jetté

Mitch Joel

Pascal Veilleux

Geoffroi Garon

Heri Rakotomalala

Guillaume Brunet

Jean-Julien Guyot

Louis Delage

Geneviève Piquette

Muriel Ide

Harry Wakefield

Christian Aubry

Yannick Manuri

Yves Williams

Jean Fahmy

Vincent Abry

Gabriel Rodrigue

Jacques Warren

Jean-Sébastien Bouchard

Éric Baillargeon

Harry Wakefield

Arnaud Mangasaryan

Yannick Manuri

Kim Auclair

Jean Fahmy

Pascal Hébert

Rémi Prévost

François Aubin

Benoît Meunier

Sébastien Provencher

Rebecca Coggan

Stéphane Guérin

Manuel Angelini

Patrick Tanguay

Barry Welford

Bruno Boutot

Nathalie Berger

Sébastien Paquet

Louis Durocher

Mathieu Bélanger

Frédérick Giasson

Carl Charest

Pierre Bouchard

Martin Leclair

Michelle Sullivan

Pierre Côté

Guillaume Thoreau

Gabriel Rodrigue

Marc-Olivier Vachon

Denis Canuel

Andrés Restrepo

Yanick Bédard

Amélie Racine

Isabelle Lopez

Alain Savard

Benjamin Yoskovitz

Stéphane Hamel

Kim Vallée

Michael Carpentier

Laurent Maisonnave

Stéphane Gauvin

Alain Thériault

Dany Dumont

Jérôme Paradis

Martin Bittner

Daniel Lafrenière

Simon Bédard

Nathalie Gauthier

Luc et Aryane Gendron

Anouk Hébert

Ahmed Galipeau

Katheline Jean-Pierre

Renée Wathelet

Isabelle Poirier

Sandrine PromTep

Marie-Louise Gariépy

Yannick Gélinas

Vallier Lapierre

Patricia Tessier

Quynh Nguyen

Francis Bilodeau

Laurent LaSalle

Yves Carignan

Denis Paul van Chestein

Pascal Bernardon

Si votre nom et votre blogue ne s’y retrouvent pas, SVP m’en avertir en commentaire. Une nouvelle édition paraitra le mois prochain après le Yulbiz.

Cloud Computing Communication interactive NTIC

Après les iPhones et les gPhones, des eCars ?

26 août 2008

Mais qu’est-ce que Shai Agassi, l’ex-CEO de SAP fait dans l’industrie automobile et surtout dans l’industrie de l’énergie ? Y vendre des logiciels d’affaires ? Pas du tout…Agassi a une nouvelle mission : Éliminer les automobiles à moteur à combustion de nos routes, de TOUTES les routes et pour ce faire, vient de fonder une nouvelle entreprise appelée Project Better Place, qui a bien sûr son blogue et est localisée dans Silicon Valley.

J’ai rencontré Shai Agassi en 2004 lors d’une conférence SAP à Orlando où il était le «keynote» vedette et traité comme tel. Je me souviens que les représentants de SAP en parlaient comme s’il était une «rock star». Faut comprendre qu’alors, Agassi voulait révolutionner la conservatrice SAP et l’amener vers l’Entreprise 2.0. En 2004 vous vous rendez compte !!!

Il avait au moins convaincu les membres de son CA de prendre le virage Web : Toute la suite d’applications SAP serait dorénavant conçue en vue d’une intégration avec un portail Web, ce que le gourou des portails Gene Phifer appelait les Smart Enterprise Suites. Révolution à la conférence pour les clients et développeurs. Mais Agassi voulait aller plus loin changer le modèle d’affaires : donner les applications et faire de l’argent sur le service de support ou encore devenir «open source» pour couper l’herbe sous les pieds d’Oracle… Il a quitté SAP en 2007.

Pourquoi alors s’attaquer aux autos, au pétrole et aux gaz à effets de serre ? Parce qu’il a toujours été visionnaire et qu’il y voit maintenant une formidable opportunité. Une opportunité électrique… L’électricité est le prochain Eldorado pour toutes les compagnies du Web, que ce soit Google, Microsoft, IBM, SAP et autres. Pour faire rouler les ordinateurs, alimenter les entrepôts de serveurs de données et applications, pour entretenir le «nuage» ou «Cloud Computing» mais aussi pour faire rouler les prochaines voitures…

Agassi a un plan audacieux : Faire comme les Telcos (compagnies de télécom) ! Avoir des points d’alimentation partout pour que les voitures ne dépendent plus des fameuses batteries à vie si courte et si longues à recharger et ensuite offrir au conducteur des plans d’utilisation comme pour nos téléphones portables ou iPhones. De la folie ? Je dirais plutôt du génie…

À lire le reportage de Daniel Roth dans la dernière édition de Wired, du bonbon mais écoutez aussi cette intervention d’Agassi faite à Washington sur le sujet :

[youtube N03O53M09-Y&color1]

P.S. Si j’étais Hydro-Québec, je mettrais les unités Clientèle et Distribution à l’affût de cette nouvelle compagnie et penserais à prendre une participation. Mais que disais-je récemment sur les entreprises québécoises ?

Cloud Computing Communication interactive Internet2 Web politique

De l’immobilisme des entreprises québécoises (suite et fin)

25 août 2008

En ce lundi nuageux et frisquet qui me fait penser à l’automne, je voulais parler de choses et d’autres. Juste quelques mots en premier sur mon dernier billet qui a suscité bien des commentaires, la majorité d’appui. En plus des commentaires, je voulais partager avec vous le billet de l’ami Francis Bilodeau sur son blogue Kranf.com, qui va dans le même sens. À lire aussi le commentaire du PDG de Dessins Dummond, Yves Carignan sur la «frilosité» des entreprises québécoises. Je ne suis pas le seul donc à déplorer le manque de vision des entreprises québécoises et notre immobilisme technologique qui met sérieusement en danger notre compétitivité internationale.

Je vous ai parlé en juin de Dion Hinchcliffe qui à Boston avait parlé de l’informatique traditionnelle, dépassée et qui ne génère plus que 20 % d’innovation contre 80 % de statu quo, ce qui était l’inverse avant : Et ce sont les vieux entre 45 et 55 ans qui contrôlent les services Ti et ces «vieux» emploient 80% de leur budget pour le maintien des infrastructures traditionnelles et leur sécurisation. Je vous ai aussi parlé du cas de Google dont on a refusé l’implantation d’un entrepôt de serveurs au Québec.

Pourtant l’aluminerie de Shawinnigan va être démantelée… Les élections fédérales s’en viennent et seront ensuite suivies de celles au Québec et je gage avec vous que cette question n’apparaîtra même pas sur le radar des politiciens à moins que… À moins qu’il n’y ait des centaines de sorties de blogueurs, de leaders de l’économie technologique québécoise et de journalistes techno comme celle de Michel Dumais.

Ce dernier a commis une lettre ouverte-billet, le semaine dernière, sur le manque de vision de l’administration municipale du maire de Montréal. Malgré que je ne partage pas tout ce qui y est écrit, il relève un fait criant : Un manque de vision qui a amené le maire Tremblay à faire tout un show médiatique sur la présence de Montréal sur la nouvelle plaque de jeu du Monopoly international (sur le terrain le plus cher Promenade) au lieu de faire avancer un dossier beaucoup plus important pour la compétitivité et la visibilité internationale de sa ville soit le financement de Ile Sans fil. Cette OSBL est au bord du gouffre et pourtant vise à offrir l’Internet «wireless» au plus grand nombre en utilisant les espaces publics, les restos, bars et cafés.

Quand les entreprises et les administrations vont-elles finir par comprendre que l’avenir passe par l’Internet, le sans fil, le Web 2.0, les espaces branchés et virtuels ainsi que par tous ceux et celles qui y oeuvrent et qui ont fait de Montréal un pôle technologique autrefois mondialement reconnu ? Quand finiront-ils par écouter les experts internationaux qui se succèdent à des conférences comme webcom, ici à Montréal ? Triste de constater que nous creusons l’écart qui nous sépare de l’Europe et de nos voisins du Sud et de l’Ouest…

En terminant, je voulais aussi souligner un billet sur lequel je suis tombé au cours du WE entre mon vélo et et mes «drives» de golf . Un billet lu sur Kelblog, le blogue de Catherine Nivez et Pierre Chappaz. Ces derniers notaient que pour la première fois, Apple vaut plus que Google ! Un petit milliard de $ de plus soit 154 contre 153… Intéressant phénomène dû en grande partie à la popularité des iPhone, iPods et autres «i». Encore plus intéressant de lire les commentaires à ce billet. On y note une méfiance latente, non pas contre Google mais bien envers Apple. Certains parlent de mode éphémère, d’autres de confiance, d’autres de philosophie technologique.

Et finalement une invitation à tous et à toutes pour le Yulbiz-Montréal de la rentrée qui aura lieu demain à 18h00 au Café Méliès à Montréal ! On y fêtera le troisième anniversaire du blogue de l’amie MichelleBlanc.