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Claude Malaison

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb

Liens pour le 25/07/08

25 juillet 2008

Medicine 2.0™ Conference: Web 2.0 in Health and Medicine
Les entreprises s’intéressent plus aux blogues
Dessins Drummond : un projet 2.0 qui rapporte !
‘Governance-on-the-Go’, or GonGo: the citizen at the center of an IT-enabled governance breakthrough?
Why All HR Departments Need a Blog
Twitter took off from simple to ‘tweet’ success
Is social media becoming a vast wasteland?
Musical Chairs: How Bloggers, Mainstream Press, and Analysts Start to Look Alike

Et de GoogleBusiness, une introduction au Google’s Content Network

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Communication interactive NTIC

Le iPhone n’est pas LiMo !!!

24 juillet 2008

 La folie du iPhone ne semble pas s’estomper, loin de là. Je lis régulièrement des notes sur Twitter comme celles-ci :

luclegay Apple sold 1,000,000 iPhone 3Gs in a weekend. http://tinyurl.com/5uoadw

zelaurent @JeromeParadis : je dois connaitre au moins 20 pers avec un iPhone3G. @fbrunel : il ne bug pas pour l’instant. Tu as des problèmes avec?

Justement, l’ami Zelaurent parle même de iPhonemania et c’est, à mon avis, le terme approprié. Car il est de bon ton d’en posséder un, d’être vu avec un, de parler ou d’écrire qu’on en a un. Dans cette folie collective, on oublie que le iPhone c’est Mac et que Mac, c’est terriblement PROPRIÉTAIRE ! L’anti-thèse de la philosophie 2.0 initiée par Linux !

Mais heureusement, sur Twitter il y a aussi  des commentaires comme celui-ci :

MichelleBlanc non je n’achèterai pas de IPhone. J’haïs la philosophie des standards fermé d’Apple. Ils sont pires que Microsoft

Je partage et j’entre en résistance active ! Non, moi non plus je n’achèterai pas de iPhone. Je continue avec la dernière évolution de la génération des Razr de Motorola (Razr2) qui elle, est LiMo. Vous savez c’est quoi LiMo ? Ça veut dire Linux Mobile… Il y a d’ailleurs une Fondation Linux Mobile dont sont membres plusieurs entreprises de téléphonie mobile, dont Motorola bien entendu mais aussi des entreprises du «libre» telles que Mozilla (Firefox), OpenPlug, etc.

Parlant de Firefox, son CEO, John Lilly a récemment donné une entrevue à la revue Wired dans laquelle il confirme que Firefox ne développera pas de version pour le iPhone !

Cloud Computing

Entrepôts de données : Microsoft joue la transparence…

23 juillet 2008

Un de mes sujets favoris est la guerre que se livrent actuellement Google, Microsoft, Amazon, Salesforce et autres joueurs pour les données personnelles sur le Web mais aussi pour les données et applications des entreprises, la «Data War», comme l’a nommée le magazine Wired. Dans cette guerre sans merci, une des armes d’accumulation massive est sans contredit les méga-entrepôts de données comme celui de Google à The Dalles en Orégon.

Le complexe de Google à The Dalles

Grâce à l’ami Christian Joyal d’inpowr, je suis tombé sur un reportage intéressant réalisé il y a un mois par J. Nicholas Hoover, d’InformationWeek sur la construction du dernier méga-bébé de 550 millions $ de Microsoft. Plus d’un demi-milliard investi dans les montagnes à l’ouest de San Antonio au Texas, donnant ainsi de l’emploi à près de 1 000 personnes sur presque deux ans. (Et vlan dans les dents au gouvernement du Québec qui a refusé à Google de venir en construire un au Québec)

Source : InformationWeek

Pour vous donner une idée de la taille du bâtiment qui sera en opération dès septembre : Il est construit sur un terrain de 11 acres et fait 475 000 pieds carrés ou environ 158 000 mètres carrés !!! Ce qui est fascinant dans ce reportage c ‘est que pour la première fois, on a des images intérieures mais aussi une entrevue avec le gestionnaire de tous les centres de données chez Microsoft, Mike Manos. Cela fait semble-t-il partie de la stratégie marketing/communication de Microsoft car en plus des journalistes, on y invite les entreprises clientes ainsi que les partenaires.

Source : InformationWeek

D’expliquer Manos : «Historically, we’ve taken the approach that data centers are our competitive advantage, but 12 to 18 months after putting cool new stuff into place, it comes onto the market anyway» Microsoft croit donc tirer avantage de sa transparence sur son plus grand rival Google qui, pour sa part, demeure très secret sur ses propres installations à preuve ce qu’en dit Diane Sherwood, directrice exécutive du port de Klickitat, juste en face de The Dalles : «No one says the ‘G’ word. It’s a little bit like He-Who-Must-Not-Be-Named in Harry Potter.»

Dans le reportage, on apprend aussi deux autres informations intéressantes sinon fascinantes. D’une part que Microsoft veut être le plus «vert» possible et a demandé à son contracteur de sauver tous les arbres du site mais qu’il va dévorer des quantités énormes d’énergie et d’eau (pour le refroidissement). L’énergie proviendra des filières nucléaire et éolienne. D’autre part, on y apprend également que Microsoft a en chantier entre 40 et 50 de ces méga-centres et que comme pour les porte-avions américains, ils sont identifiés selon des «classes» .

Celui de San Antonio est de la classe «Quincy», la plus vieille et la plus traditionnelle dans son design. La classe «Chicago» sera la prochaine et la plus gigantesque avec des centres faits d’immenses containers remplis de serveurs, prêts à être démantelés et déplacés. des entrepôts mobiles, quoi… J’avais d’ailleurs entendu parler de ce concept à la conférence Web 2.0 à San Francisco et par des gens de Google à Boston le mois dernier. À San Francisco, le CEO de Sun, Jonahtan Schwartz avait aussi parlé de l’importance que prendrait l’économie d’énergie, donc la virage vert mais pas seulement pour les arbres épargnés. Surtout en consomation d’énergie. Microsoft y pense déjà et prévoit ainsi une nouvelle classe d’entrepôts, soit la classe «Dublin» dont le focus sera entièrement sur les économies d’énergie.

Et comme pour les porte-avions, Microsoft entend bien annoncer prochainement d’autres constructions, d’autres classes de centres et le démantèlement des plus vieux et plus énergivores…

Communication interactive Entreprise 2.0 Intranet

Dessine-moi un intranet 2.0 : Il en va de la compétitivité de nos entreprises !

22 juillet 2008

À part les spécialistes, peu de gens dans les entreprises sont encore familiers avec le principe de l’Entreprise 2. Il est plus pertinent de parler à ce stade-ci, d’intranet 2.0. Mais encore là, qui sait vraiment ce qu’est un intranet 2.0 ? Dessine-moi un intranet 2.0 a caricaturé l’ami Éric Blot lors d’une récente conférence sur les communications internes pour bien illustrer que comme pour le Petit Prince et son mouton inconnu, bien peu d’entreprises sont encore familières, seulement avec le principe 2.0, qu’il soit intranet ou entreprise…

Difficile donc d’en arriver à convaincre les entreprises québécoises du potentiel des nouvelles technologies de publication, de collaboration, de formation, de networking professionnel, etc. Ces dernières sont terriblement frileuses quand il est question de changer leurs bonnes vieilles technologies IBM, Microsoft, SAP et intranets informatifs 1.0. Raison pour laquelle, hier à 22h00, à la télé de Radio-Canada, j’ai entendu un reportage parler du recul compétitif des entreprises canadiennes par rapport aux américaines (13% de moins d’heures travaillées), recul dû au fait que les entreprises canadiennes innovent moins et investissent moins dans les nouvelles technologies. Des affirmations corroborées par Infrastructure Canada, qui se base sur le rapport sur la compétitivité mondiale 2006-2007, publié par le Forum économique mondial :

«Pour ce qui est du sous-indice des facteurs d’innovation et de technicité, le Canada se classe aussi au 16e rang (voir le tableau 2) et aussi derrière certains de ses principaux partenaires commerciaux du G8 (É.-U., 4; Japon, 1; Allemagne, 3; R.-U., 10; France, 13). Même s’il devance d’autres économies importantes (Australie, 24; Inde, 26; Chine, 57; Mexique, 52; Russie, 71; Brésil, 38), le Canada est devancé par des partenaires plus petits, mais apparemment plus concurrentiels (Suisse, 2; Suède, 5; Finlande, 6; Danemark, 7; Israël, 8; Taïwan, 9; Pays-Bas, 11; Belgique, 14; Singapour, 15). »

Le Canada au 16e rang mondial en matière de technologies et d’innovation, derrière les USA et la France, ce que je m’évertue à écrire en particulier dans un nouveau collectif d’auteurs intitulé «Entreprise 2.0, Réflexions autour d’une nouvelle Odyssée». Et savez-vous où se situait le Canada en 2002 ? Au troisième rang. C’est dire tout le recul pris en six ans !!!

Et je l’ai aussi écrit : Après l’éclatement de la bulle technologique, le Canada et le Québec en particuliers ont été lents, très lents à réinvestir dans les nouvelles tehnologies, en particulier en entreprise et encore plus dans leurs intranets. C’est Dion Hinchcliffe qui disait à Boston en juin que les départements TI dans les entreprises sont maintenant génératrices de 80% de statu quo et seulement 20% d’innovation…

Et c’est encore lui qui citait le firme Forrester selon laquelle, le marché américain pour l’Entreprise 2.0 peut générer des investissements de 4,3 milliards dans les cinq prochaines années. Combien au Canada et au Québec, surtout quand on sait que nous avons un retard historique de 18 mois sur les USA et que les statistiques du FEM viennent enfoncer le clou ? Le Québec et ses entreprises sera-t-il distinct une fois de plus du Canada en investissant massivement dans les technologies, génératrices d’innovation ?

Ces technologies sont celles du Web 2.0 qui font passer les intranets d’entreprise 1.0, centrés sur l’accès à l’information et aux applications avec ou sans outil de portail et de gestion et de publication de contenus Web à des intranets 2.0 centrés sur la collaboration entre ses utilisateurs, la participation de ces derniers à la construction de ses contenus, un portail donnant un accès personnalisé et ergonomique et surtout un accès unique et décentralisé. Décentralisé ?

Un accès de partout en fait. Du bureau, sur la route, à la maison, avec le Wifi, les «laptpos» et les téléphones de plus en plus Internet et surtout avec une sécurité et une capacité d’entreposage de données démultipliées par le «Cloud Computing». Compétitivité et innovation passent par ce dernier postulat.

Cela ne sert à rien d’investir massivement dans les transports en commun afin d’encourager les banlieusards à abandonner leurs autos. Le coût de l’énergie fera tout de même augmenter le coût de ces mêmes transports en commun, à moins qu’ils ne soient électriques. Mais quelqu’un a-t-il déjà pensé à favoriser les horaires flexibles et surtout le télé-travail ? Dangereux pour les gestionnaires qui ainsi ne peuvent plus exercer leur pouvoir traditionnel, un pouvoir de proximité et de contrôle.

Le principe de hierarchy vs wirearchy

Plusieurs de ces gestionnaires ont bien compris le pouvoir du Web 2.0 et du télé-travail. : Un contre-pouvoir capable de laminer la hiérarchie verticale traditionnelle (la Wirearchy de l’ami Jon Husband). Résistance aux créneaux ! L’entreprise château-fort est assiégée et n’est plus en sécurité (informatique). Résistance farouche de la vieille garde mais qui finira bien par retraiter ou partir à la retraite et remplacée par les nouvelles générations (X, Y, Z et autres à venir ) plus ouvertes, plus libres.

Ce sont donc les entreprises qui auront compris ces nouveaux paradigmes et divers enjeux comme la mobilité, la flexibilité du travail, la conciliation travail-famille, la qualité de vie et les environnements de travail plus «verts», l’adaptation aux usages technologiques de leurs nouveaux ou futurs employés, qui seront à même de stimuler collaboration, créativité et innovation tout en faisant appel à la mémoire et ainsi générer la compétitivité nécessaire pour faire face aux économies émergentes (j’aime ce mot) dont la Chine.

En passant, les chinois, comme les autres peuples de l’Asie ont une culture de la mémoire et du travail collaboratif, forcé ou non. Vous avez lu «L’empire immobile», «Quand la Chine s’éveillera» et «La Chine s’est éveillée» d’Alain Peyrefitte ? Non ? Vous devriez pour les vacances…

Communication interactive

Seesmic : Loïc persiste et signe

15 juillet 2008

L’ami Loïc LeMeur a été l’un des premiers à tester sur sa propre entreprise (Seesmic) le principe du «Crowdsourcing» et des «ideagoras». Aujourd’hui, il persiste et signe en faisant appel à la communauté des utilisateurs, en particulier ceux de Seesmic, Twitter, Friendfeed et les lecteurs de son blogue (en anglais seulement pour le moment) et pose la question :«Que feriez-vous si vous étiez CEO de Seesmic ?»

C’est bien beau de demander de penser à sa place mais de penser à quoi au juste ?

Alors voici le «deal» que propose Loïc :

«Here is now our challenge: the only question we focus on is « what would make YOU use Seesmic every single day? » Think out of the box, do not limit yourself to anything (including video!) just be open and see what we have ( an amazing community, a great team and technology, a superb API and the best world class investors in the World) and tell me what you would do if you were me.

What do you get from telling me? Honestly? I don’t know and to be honest with you my friends, I won’t promise anything. Actually that is wrong, I will commit to prioritize what you think I should do and just do it. Let’s see where we go from your suggestions. My first commitment is to gather every single of your suggestion on this post during 48hours and then start prioritizing your suggestions. Thank you all»

Communication interactive Entreprise 2.0

Les réseaux sociaux en entreprise : Un potentiel inexploité qui fait saliver…

14 juillet 2008

Dans un récent billet concernant les réseaux sociaux, j’écrivais qu’il existe un fossé entre ce que les employés font avec ces réseaux en-dehors de leur lieu de travail et ce que les entreprises leur permettent de faire. La réalité c’est que les employés utilisent les réseaux sociaux dans leur vie de tous les jours. Leurs entreprises ne leur offrent pas les mêmes possibilités.Donc, les employés devancent leurs entreprises et créent des groupes d’entreprise sur Facebook, Ning ou MySpace. Devant pareille utilisation non-contrôlée, les entreprises non-préparées, ne savent pas trop comment réagir. Le graphique ci-dessous parle de lui-même:

Ainsi, plus de 50 % sont toujours sans politique, 42,5 % bloquent tout simplement l’accès et seulement 7 % acceptent le fait et tentent d’en tirer meilleur parti. Ces chiffres viennent d’une étude faite par Nemertes Research. Ce que les employés font sur ces réseaux ? Eh bien une autre firme de recherche (Gartner) est allée poser la question à 2 000 utilisateurs de Facebook, Beebo et autres sites «sociaux». Rien de surprenant, 80% d’entre eux ont répondu qu’il y allaient «for entertainment, and were not using the technology for business-related discussions». Le club social…

Alors, la réaction normale de tout bon gestionnaire est de dire non à ce genre d’utilisation «Pourquoi j’autoriserais mes employés à se tirer des moutons ou à essayer de trouver qui est le plus hot ?» . Ce que Gartner et les autres firmes de vigie essaient de dire aux entrprises avec tous ces chiffres, c’est qu’il faut voir au-delà des vampires et moutons de Facebook, qu’il y a là une socialisation en ligne qui tend à se généraliser et que les entreprises peuvent en tirer avantage. Comment ? En utilisant ces types de réseaux à l’interne afin de rapprocher les employés et de les «connecter» entre eux et cela va au-delà de l’utilisation «club social», même si cette dernière est aussi importante.

J’explique souvent que dans une entreprise, l’utilisation la plus simple et la plus efficace des réseaux sociaux est de créer un «Qui fait quoi professionnel et personnel». Habituellement, il faut à un employé une bonne vingtaine d’années d’ancienneté avant d’avoir une bonne idée de qui fait quopi au sein de son entreprise, surtout si celle-ci est dans la catégorie des 5 000 employés et plus… Cet employé devient alors une ressource intéressante pour ses plus jeunes confrères qui dans un projet, ont besoin de trouver une ressource particulière. Et oubliez le bottin téléphonique intranet. Ses renseignements sont habituellement limités et sans possibilité de connaître le profil professionnel.

Alors, imaginez maintenant une entreprise qui offre une application ou le bottin et l’organigramme traditionnels sont couplés à une application de mise en réseau professionnel à la LinkedIn . C’est dire un an accès instantané à tous les profils et parcours professionnels des employés inscrits au bottin, habituellement la grande majorité. Résultat : Rapidité et efficacité des rapports professionnels internes, expertise requise facilement accessible, performance d’entreprise améliorée. C’est ce que font d’ailleurs des précurseurs comme IBM qui, dans son intranet W3 a une plate-forme de réseautage social et professionnel appelé BluePages. Cette plate-forme liste 475 000 profils d’employés et enregistre plus de six millions de recherches/jour et a généré, à date, plus de 700 communautés d’intérêt !

En effet, les communautés qui se créent sont une autre plus-value pour l’entreprise. Ces communautés professionnelles ou sociales sont générées par leurs utilisateurs et aident au renforcement du sentiment d’appartenance à l’entreprise et au développement de l’innovation. Dans la cas d’IBM, cela coule de source car l’entreprise se doit de montrer l’exemple puisqu’elle fournit à ses clients des solutions de ce type, comme Lotus Connections.

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Alors, c’est avec étonnement que j’ai pris connaissance du compte-rendu d’un panel, tenu vendredi dernier à la conférence «Social Networking Conference», conférence qui s’est tenue au Mission Bay Conference Center de l’université de Californie (UCSF) à San Francisco. Sur le panel, Antony Brydon ancien CEO et fondateur de Visible Path, Jim Fowler, CEO de Jigsaw et Clara Shih, «Product manager» chez Salesforce.com et surtout créatrice de Faceforce, la première application d’affaires créée sur la plate-forme Facebook et qui était de la conférence Enterprise 2.0 à Boston en juin dernier.

Bref, un compte-rendu étonnant fait par Paul Krill de la revue InfoWorld, où il cite Brydon disant que chez IBM, les employés utiliseraient plus LinkedIn que le module Connections ! Permettez-moi d’en douter mais je crois que le point de Brydon ne portait pas sur l’utilisation mais plutôt sur le gué-guerre qui est en train de faire rage au sein des fournisseurs de solutions. Je m’explique : Selon une autre firme de recherche, soit Forrester, l’Entreprise 2.0 et ses nouvelles technologies distinctives constitue un marché de 4,3 milliards de $$ d’ici 2013, soit 5 ans seulement !

Pas pour rien que la compagnie de Brydon ait été rachetée plus tôt cette année par Hoovers, une compagnie qui était très visible dans le marché 1.0 avec son outil de portail d’information, et que tous les joueurs du 1.0 salivent et entrent à pieds joints dans l’opportunité commerciale qui s’offre à eux. Ce qui a donc fait que Krill a titré son article : «Enterprises become the battleground for social networking : Who will dominate social networking : Major software vendors or sites like Facebook?». Le point soulevé par Brydon serait que les Facebook et LinkedIn auront le dessus en offrant des solutions aux entreprises qui sont déjà connues et utilisées ailleurs par leurs employés.

Là, je ne suis pas en désaccord mais… Si on regarde bien la marché qui se dessine, tous les gros fournisseurs, que ce soit IBM, Microsoft, Open Text, SAP, Oracle/BEA y vont pour une suite de produits et non pour un seul, ce qui met à mal  l’argument de Brydon. N’empêche qu’Oracle/BEA fait actuellement de la pub sur son site corporatif pour son nouveau produit de «social computing» appelé AquaLogic Interaction 6.5 !

Communication interactive NTIC

Un iPhone ou des milliers de gPhones ???

11 juillet 2008

La grogne générale sur ses tarifs a fait plier Rodgers : Nouveau tarif de 30$ pour 6Gigs de données, ce qui équivaut à du illimité mais offert pour une durée limitée pour le nouvel iPhone 3G. Vous avez donc fait la file ce matin pour vous le procurer ? Pas moi… D’une part parce que le iPhone n’est pas et de loin la merveille annoncée. Je vous invite d’ailleurs à lire l’évaluation qu’en fait Oncle Tom. Plus d’inconvénients que d’avantages…

D’autre part parce que le iPhone aura bientôt la compétition du Instinct de Samsung mais surtout parce que Google prépare une nouvelle révolution dans la téléphonie mobile avec son système d’exploitation «open source» Android qui permettra aux Internautes de posséder des milliers de gPhones… Déjà, LG, Motorola et HTC (qui ont des iPhone Killers) ont de nouveaux produits sur la planche à dessin qui vont utiliser la plate-forme Android. Mais ce qui est le plus intéressant c’est que le système Android va évoluer et déjà, on prévoit qu’il permettra aux développeurs de créer des mini-applications qui elles, feront aussi évoluer la plate-forme et son offre de services. Remember Facebook ?

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Le système Android a été inventé et conçu au départ par Andy Rubin. Ce dernier a rencontré Larry Paige en 2005 afin d’avoir l’appui de Google pour sa «Start-up» déjà financée. Eh bien, il n’est pas ressorti de sa rencontre avec une recommandation. Il est ressorti avec 50 millions de $ de plus dans son compte en banque. Google venait d’acheter Android. Vous vous rappelez l’annonce :«il a tellement aimé le produit qu’il a acheté la compagnie» ?

Et depuis,  Apple en tremble. Imaginez une foule de développeurs qui conçoivent des applications plus cool les unes que les autres et ainsi attirent les utilisateurs qui en retour attirent encore plus de développeurs… Et pour que ça marche, Google offre 10 millions $ en prime aux meilleurs développeurs ! Vous voulez jouer à WoW ou avoir la terre au bout de votre doigt ? Regardez la vidéo ci-dessus et aussi lisez l’article de Daniel Roth dans la dernière édition de la revue Wired. En passant, Microsoft a déjà une communauté de 18 000 développeurs et Palm en aurait 30 000 !

Cloud Computing Communication interactive Identité numérique Internet2 LifeLogs Web 3.0

L’avenir du Québec passe-t-il par le numérique ? Réponse : OUI !

8 juillet 2008

J’ai eu la semaine dernière, une conversation passionnante avec René Barsalo, directeur, Stratégie et partenariats de la SAT, Société des Arts technologiques. La conversation a porté sur notre civilisation de plus en plus numérique ou «digitale», sur les données que nous générons quotidiennement et sur l’identité numérique que nous nous bâtissons. Une identité faite de documents Word, PowerPoint, Excel mais aussi d’informations personnelles incluses dans nos profils sur Facebook, LinkedIn et autre sites de «networking social», de photos, de vidéos et de micro-conversations à la SMS, Twitter, Skype ou encore Seesmic. Le tout j’expliquais à René, doit former nos «LifeLogs» ou carnets de vie, la génération évoluée et 4.0 des blogues…

Le projet de LifeLog, MyLifeBits

Pour sa part, René travaille beaucoup à la SAT sur l’arrivée prochaine de la vague audiovisuelle (téléprésence, télémanipulation, espaces branchés, etc.), qui nous fera passer de plus en plus en mode « temps réel » plutôt qu’en mode asynchrone. Il se penche aussi sur les impacts à surveiller : sur nos partenariats, nos carrières, nos traces, notre société. Bref, il pousse notre conception actuelle du Web (2.0) vers une nouvelle, déjà identifiée comme celle du Web 3D mais pose aussi une autre question essentielle, soit celle de la place que nous occupons dans la société réelle et celle que nous occuperons dans la société numérique et de plus en plus virtuelle que se met rapidement en place.

Une place individuelle qu’on nomme «identité numérique» (pensez au ePortfolio de Serge Ravet) mais aussi collective et que nous nommerons comment : Culturello-numérique ? La bataille sur la diversité culturelle revue et corrigée et ayant une portée beaucoup plus vaste car touchant pas seulement le production culturelle traditionnelle mais TOUTE la production culturelle, professionnelle, sociale et personnelle de tous les membres de la société. Et quel poids aura le Québec face à des géants comme les USA, l’Europe et la Chine ? René prétend, avec raison, que le Québec occupe une position stratégique, un créneau que nous pourrions occuper si nous ne dormions pas collectivement au gaz comme c’est la cas présentement.

Géographiquement le Québec occupe, d’une part, une place stratégique pour la transmission de données par fibre optique, Il est sur le chemin le plus court pour relier l’Europe et la Chine, donc en mesure de profiter des retombées potentielles de l’installation d’une autoroute à méga-débit, un peu comme le PC1-Cable (PC pour Pacific Crossing et à 640 Gigabits/seconde) qui relie actuellement le réseau WIDE Internet (Widely Integrated Distributed Environment) au Japon au réseau américain Abilene (Advanced Networking for Learning-edge Research and Education) du projet nommé ambitieusement Internet2.

Le Québec pourrait profiter de ce nouvel Internet qui se met en place aux USA et au Japon, certes mais aussi en Europe avec le Projet DANTE (Delivery of Advanced Network Technology to Europe) et son réseau GÉANT2 mais aussi en Chine avec CERNET2 (China Education and Research Network). À la croisée des chemins numériques et virtuels, le Québec pourrait se tailler une place de choix, tant au point de vue économique, technologique que politique et socio-culturel.

L’urgence pour nos gouvernements locaux est d’investir au plus vite dans les infrastructures du futur et non seulement dans celles du présent. Imaginez seulement ce que le réseau GÉANT2 a pu réaliser pour le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) et le projet EGEE (Réalisation de grilles pour la science en ligne) :

«Au cours du mois d’avril 2006, la Grille a en effet été utilisée dans la lutte contre le virus mortel H5N1 de la grippe aviaire. Grâce à l’infrastructure de grille du projet EGEE, six laboratoires en Europe et en Asie ont analysé 300 000 composants de médicaments potentiels pour le traitement de la maladie. Cette recherche, menée sur 2 000 ordinateurs dans le monde entier avec l’aide d’un logiciel développé au CERN, a permis d’identifier et de classer les composés chimiques les mieux à même d’inhiber l’enzyme N1 du virus. En un mois, la collaboration est parvenue à traiter autant de données qu’un seul ordinateur en 100 ans».

C’est donc l’utilisation en réseau ultra-rapide du potentiel des ordinateurs de la planète, ce que l’on nomme le «Grid Computing» mais ces «grilles« seront bientôt remplacées par un nuage… Le «Cloud Computing», soit la possibilité de transférer dans le nuage Internet, l’ensemble des données et applications de la planète, le sujet de l’heure et dont j’ai traité en détails ICI.

Lors de mon récent passage à San Francisco, pour le conférence Web 2.0 Expo, j’avais relaté l’entrevue entre Tim O’Reilly et Jonathan Schwartz, président et CEO de Sun Microsystems, dont voici un extrait :

«Arrivé avec quelques minutes de retard, je comprends que la conversation va dans les deux sens, que le CEO a parlé avec beaucoup de ferveur de MySQL et que O’Reilly prend beaucoup de place. Il tente d’amener Schwartz sur ses terrains de prédilection soit le «Cloud Computing», et «The Internet as the OS», part dans de longues réflexions alors que Schwartz attend patiemment qu’il lui redonne la parole par une question…

La conversation prend une tournure très intéressante quand Schwartz finit par aborder innocemment le sujet des données et surtout les méga-entrepôts de données. Il lance une des meilleures citations de la conférence :« If the network is the computer, data is the currency»…Et fait surprenant, il ouvre la porte verte… En effet, selon lui, Sun Microsystems se doit d’être «power efficient» dans son offre de serveurs et que la nouvelle gamme ira en ce sens avec comme objectif de couper leur consommation d’électricité du cinquième.

Comme Sun est un des grands fournisseurs de serveurs, ses clients sont les propriétaires des entrepôts de données, les Google, Microsoft et maintenant Amazon et SalesForce. Selon le CEO, ces derniers ne devront pas seulement avoir des serveurs moins gourmands en électricité mais aussi avoir des entrepôts-containers… Et dans cette partie, Sun ne veut pas être uniquement un fournisseur d’infrastructure. Elle veut jouer à armes égales et aussi avoir ses propres entrepôts, lui donnant ainsi un avantage concurrentiel…

Ce qu’il veut dire par entrepôts-containers, c’est que Sun, Google et les autres doivent penser à des entrepôts mobiles, qui peuvent suivre les sources d’énergie. Encore plus intéressant, il en est arrivé à parler des entrepôts situés dans des endroits où on réchauffe les équipements au lieu de les climatiser. De l’antigel au lieu de l’air climatisé… Et aussi en arriver à les automatiser complètement. Un peu comme les postes et les centrales hydroélectriques qui sont opérés à distance… En ce sens, certains joueurs comme Microsoft planifient l’installation d’entrepôts en Sibérie

Vous voyez les opportunités ici, entre autres, pour l’économie québécoise. En effet, le Québec est un pays nordique et théoriquement assez froid. Il a une source inépuisable d’énergie : l’eau. Et il a des infrastructures industrielles à recycler dont des alumineries, idéales pour installer des méga-entrepôts de données puisque déjà équipées de l’infrastructure de transformation électrique. Vous imaginez pour l’économie de Shawinnigan ? Ou de Jonquière, ou de Baie-Comeau ? Le gouvernement et l’entreprise privée devraient comprendre et exploiter ce nouvel atout…

Cela me fait penser à ce qu’écrit Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch», sur le fait que les compagnies comme Google sont en train de devenir des nouvelles «Utilities». Les précédentes fournissent de l’énergie. Les prochaines fourniront un nouveau service essentiel : l’Internet et nos données. Schwartz et Sun ont bien compris… «Free software and free ideas are the best way to reach the consumers». Une fois atteints et fidélisés, Sun peut se concentrer à faire son $$$ ailleurs soit en devenant un des joueurs majeurs de la «Data War» et aussi en vendant ses serveurs à Google, Amazon, et autres nouvelles «Utilities».

Ce que je ne savais pas alors, c’est que le gouvernement du Québec a justement refusé la permission à Google de venir s’installer au Québec… Il y a des sous-ministres qui pensent plus à ne pas faire de vagues jusqu’à leur retraite plutôt qu’à prendre des risques pour assurer le développement économique et technologique du Québec et ainsi assurer notre compétitivité sur la scène mondiale où se joue actuellement le grand positionnement technologique, la «Data War» dont je parlais…

Et pourtant, le Québec pourrait encore une fois tabler sur ses atouts traditionnels : sa situation géographique et son climat, ses ressources naturelles, plus particulièrement l’eau et l’hydroélectricité mais aussi la créativité de l’ensemble de sa population qui l’a longtemps placé au-devant de l’industrie du numérique, tant dans les entreprises du Web 1.0 avant l’éclatement de la Bulle, que maintenant avec l’industrie du jeu, celle du eCommerce et du Web 2.0 mais aussi du Web 3D avec des initiatives comme le Panoscope 360 de la SAT et de l’UdM, l’unité Métalab ou encore le programme TOT.

Car il faut comprendre, comme se tue à l’expliquer René Barsalo, que le futur du Québec n’est pas dans les technologies du Web 2.0 mais bien dans celles du Web 3.0 ou 3D et de ce que nous ferons des opportunités que nous offrent nouvel Internet et ses réseaux. Avoir sur son territoire, à la fois les meilleurs réseaux et les entrepôts qui feront partie du «Nuage Internet» est essentiel à notre développement en tant que société et il est urgent d’agir !!!

Communication interactive Événements

Arrivée du iPhone : Rogers va de l’avant malgré l’indignation générale !

4 juillet 2008

Je reviens sur le billet que j’ai écrit le 30 juin dernier concernant l’arrivée du iPhone2 au Canada et surtout des tarifs démentiels que nous serons OBLIGÉS de subir de la part du monopole que va exercer Rogers. Le billet ne portait pas seulement sur cet évènement particulier mais sur l’ensemble de l’industrie de la téléphonie mobile au Canada, qui extorque les consommateurs canadiens.

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Malgré les pétitions et les entrevues à la télé de têtes d’affiche des nouvelles technologies comme l’ami Philippe Martin et aussi Philippe Leroux, Rogers n’entend pas modifier sa position et va de l’avant avec ses tarifs arbitraires. Reste à faire comme moi et signer la pétition qui sera remise à Rogers le 11 juillet mais aussi à restreindre au minimum votre utilisation de votre portable si vous êtes client. Visez où cela fait mal : Les revenus… La pétition est disponible ICI et je vous incite à écouter cette vidéo qui résume bien mon indignation face à MON fournisseur de téléphonie cellulaire…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Belem-Germain-Québec, c’est quoi le lien ?

3 juillet 2008

Petite escapade hier à Québec, question de vivre au moins un évènement du 400e de la ville de Québec. Pas rapport avec le Web et les technologies ? Attendez voir, le lien y est mais est quelque peu ténu… C’est que l’ami Michel Germain, associé chez Arctus et ancien président de ClubNet en France a fait la traversée de l’Altlantique avec le voilier Belem, voilier historique s’il en est un !

Le Belem au quai 19 du Bassin Louise à Québec

Au programme, plus d’un mois de navigation sur le Belem (trois-mâts barque de 1896) de Bordeaux à Madère, Boston, Halifax, Québec …. pour refaire le voyage de Champlain et pour représenter la France aux cérémonies du quatrième centenaire de la fondation de la ville.

À gauche, Michel en compagnie du capitaine et autres membres de l’équipage

Ancien champion de France de voile, l’ami Michel s’est embarqué dans cette «galère» en tant qu’ « écrivain et journaliste d’entreprise », car il prépare un livre et un film sur le sujet. De plus, il a tenu une chronique sur le site Internet France-Bleu (Radio France Inter) pendant toute la traversée. Michel est aussi l’auteur d’un des premiers bouquins sur l’Entreprise 2.0, intitulé «Management des nouvelles technologies et e-transformation : Regard systémique sur les TIC dans les organisations du travail». Voyez le lien ? Oh, en passant, le Belem sera à Montréal du 8 au 13 juillet, dans le Vieux-Port, bassin Jacques-Cartier !

Communication interactive Événements Identité numérique

Une soirée avec Isabelle Juppé et les femmes digitales

1 juillet 2008

Hier soir avait lieu à la librairie Olivieri, à Montréal, la suite de notre conversation publique amorcée quelques semaines plus tôt à Bordeaux avec Isabelle Juppé. Une conversation axée sur nos livres respectifs, soit «La femme digitale» et «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires». Mais contrairement à la librairie Mollat à Bordeaux, il n’y avait pas qu’Isabelle, Philippe Martin et moi dans cette conversation. En effet, pour l’occasion, deux autres auteurs de notre Collectif étaient sur les lieux, soit Martin Lessard et Mario Asselin. Si Michelle Blanc n’avait pas été en convalescence, je suis certain qu’elle aurait aussi été du groupe.

Photo : Isabelle Lopez

Isabelle a parlé de son livre, de sa découverte des technologies et du Québec, de sa préoccupation quant à la question (cruciale) de l’identité numérique, de la place des femmes dans les nouvelles technologies et répondu à des questions très québécoises dont une sur l’emploi du mot «digital» qui est un mot anglais. À cela, elle a répondu candidement que «digital», est moins froid que numérique (01-01-01-01) que le mot implique le contact des doigts avec le clavier (le quotidien du blogueur) et que c’est aussi une plante contenant une forme de poison, qui peut s’avérer très attirante, mais aussi source de dangers… Et nous d’y aller du pourquoi de nos chapitres respectifs et du pourquoi du «Pourquoi bloguer», soit un clin d’oeil au dixième anniversaire du blogue en 2007.

Cocktail sur terrasse après la conférence. On remarque Martin Lessard et Philippe Martin (de dos)

Dix ans, dix blogueurs pour répondre à une question qui m’était souvent posée par des dirigeants d’entreprise :«Pourquoi je bloguerais ?». Le choix des auteurs (neuf hommes et une femme) a été le catalyseur d’une future initiative de blogueuses québécoises. Je m’explique : Philippe et moi avions demandé à Isabelle s’il était possible d’organiser une «Yulbouffe» à l’occasion de son passage à Montréal, un évènement que nous organisons habituellement quand une personnalité de la blogosphère visite Montréal. En plus d’acquiescer à notre demande, elle nous a demandé d’inviter à sa conférence des femmes «digitales» québécoises de notre «réseau».

Chose demandée, chose organisée et hier soir, donc, elles étaient une douzaine sur la trentaine que nous avions invitées, à assister à la conversation mais aussi à participer activement. Donc, la fameuse initiative a pris son envol d’une question posée par Muriel Ide. »Pourquoi une seule femme dans le Collectif «Pourquoi bloguer ?» Nous avons répondu à cette question mais les blogueuses présentes ont soudainement réalisé qu’elles pouvaient peut-être y aller de leurs propres réponses. De là, un mouvement spontané, lors du cocktail qui a suivi.

Un mouvement qui va donner un nouveau livre sur les blogues, écrit par neuf femmes et un homme avec une préface rédigée par Isabelle Juppé. Les auteures seront : Michelle Sullivan, Isabelle Lopez, Kim Vallée, Aurélie Ponton, Kim Auclair, Renée Wathelet, Muriel Ide, Nathalie Rivard et Marie-Louise Gariépy. Reste à trouver l’Homme…

Photo Claude Malaison

Une soirée mémorable donc, qui a débouché sur de nouveaux horizons mais qui a aussi permis à toutes et tous de constater qu’Isabelle Juppé est une femme à la personnalité attachante, comme le mentionne Mario Asselin sur son blogue : «On peut parler d’une présence généreuse de Mme Juppé, très accessible et prenant plaisir à livrer le fond de sa pensée sur les composantes de la révolution numérique en train de se faire.». En fait, Isabelle a été d’une grande disponibilité et a fait preuve d’une grande écoute.

Photo Isabelle Lopez

Elle a été de toutes les conversations en compagnie de la plus âgée de ses deux filles Charline, charmante également. Elle nous a quitté en fin de soirée avec devant elle un agenda fort chargé car elle rejoint dès aujourd’hui son mari et maire de Bordeaux Alain Juppé pour les festivités du 400e de la ville de Québec. Petite confidence : Les deux ont prévu une petite escapade au Québec : Rien de moins qu’une randonnée en vélo Québec-Montréal par le Chemin du Roy… Plus démocratique et athlétique que le Général en 1967… En route, ils feront un arrêt chez deux amis, Claude et Hélène, propriétaires de la Maison Deschambault.

Souhaitons-leur du soleil et pas trop de vent de face.