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Claude Malaison

Communication interactive Entreprise 2.0 OpenSocialWeb

Les «NetworkinGur.us» publient un livre blanc sur les réseaux sociaux

27 octobre 2007

Vient de paraitre en France un nouvel ouvrage consacré au Web 2.0 et tout particulièrement sur l’intégration des services des réseaux sociaux dans le développement et la gestion de la relation client et partenaire. Cet «livre blanc» est l’oeuvre des NetworkinGur.us dont Patrick Barrabé et Éric Herschkorn et est préfacé par Louis Naugès. Le titre officiel est : Business Social Networking.

J’ai rencontré Patrick lors de mon dernier séjour à Paris et lors du premier Yulbiz à cet endroit, organisé par Fred Cavazza. Il m’avait alors confié être en cours de rédaction de cet ouvrage et m’avait tenu au courant de son évolution. J’ai donc reçu son livre, ce week-end, en format .Pdf et juste avant le début de sa diffusion officielle.

Sur le quatrième de couverture on peut lire :«les professionnels peuvent désormais accéder à ces plates-formes sans pour cela posséder de moyens humains et informatiques importants. Ce livre blanc décrit les principaux aspects de l’intégration des réseaux sociaux professionnels en ligne dans un processus de vente, son développement et de suivi commercial». Donc, l’utilisation de plates-formes à la LinkedIn et Viadeo pour les besoins clientèle d’une entreprise ou encore l’application commerciale d’une des caractéristiques de l’Entreprise 2.0, admirablement décrite dans cette vidéo promotionnelle de IBM.

[youtube LBvIeFbta9I]

Ce qui est aussi intéressant, c’est que les auteurs, qui publient leur livre blanc sous licence Creative Commons, tiennent à faire cette précision qui en dit long sur la mouvance de Web 2.0 : «Les informations contenues dans ce document représentent l’opinion actuelle d’un groupe de travail sur les points abordés à la date de publication. Networkingurus s’adapte aux conditions fluctuantes du marché et cette opinion ne doit pas être interprétée comme un engagement de sa part…»

N’empêche que les sujets abordés sont d’actualité et tout à fait pertinents dans le cadre de l’avènement de l’Entreprise 2.0. Des sujets tels que :

  • Pourquoi des Social Network Services ?. 10
  • . 1Pareto : le grand principe du 80-20. 18
  • La longue traîne. 20
  • Plateformes collaboratives. 23
  • Comment fonctionnent plus de 50% des PME/PMI en France ?. 25
  • La bonne pratique : l’intégration de vos carnets d’adresses dans les réseaux sociaux ! 26
  • Un puissant outil de gestion de contacts. 26
  • Vision « architecture de votre réseau social ». 27
  • Fonctionnement et mécanismes des forums (hubs) dans les réseaux sociaux. 27
  • Pour une exploitation efficace des réseaux sociaux. 29
  • Un puissant outil de prospection active. 29
  • Dunbar : un visionnaire de la relation partenaire. 31
  • La gestion de l’identité numérique : la nouvelle problématique de l’entreprise. 34

Bref, vous pouvez télécharger le livre blanc en toute légalité en cliquant ICI. Vous pouvez aussi joindre le groupe Business Social Networking sur Facebook !

Communication interactive Événements Réalité virtuelle Web 3.0

Vous connaissez Ray Kurzweil ? Non ? Vous devriez…

26 octobre 2007

J’avais plusieurs sujets pour des billets et n’arrivais pas à choisir LE sujet… Comme c’est le cas dans ces occasions, le sujet s’est imposé à moi… Sous forme de courriel. Je suis membre de la communauté TED et vous ai déjà blogué sur la conférence qui se déroule tous les ans à Monterey en Californie. Une conférence où se retrouvent les grands esprits de ce monde, dont 1 000 participants triés sur le volet et qui peuvent payer jusqu’à 10 000 $ pour y assister.

[youtube IfbOyw3CT6A]

J’ai donc reçu mon courriel habituel, qui me tient au courant de ce qui se passe dans cette communauté et parmi les sujets traités, celui de
«Comment fonctionne le cerveau ?», traité par plusieurs conférenciers dont Ray Kurzweil. Sa conférence porte sur comment la technologie va profondément changer pas juste le cerveau mais tout l’être humain. Pas nouveau vous direz…

Je pensais la même chose en écoutant le début de sa conférence. En fait, il a fallu attendre presqu’à la fin pour que ce devienne passionnant : Il traite des impacts de la technologie sur le projet de séquençage du génome humain, sur l’amélioration des cellules sanguines et l’ingénierie du cerveau humain, qui selon lui, sera chose faire en 2020 !

Mais Kurzweil ne s’arrête pas là… Il se rend jusqu’en 2029 et là, attachez vos ceintures !!! Il parle de fusion entre l’humain et les les nano-machines de la disparition de l’ordinateur traditionnel, d’intelligence artificielle, de cerveau aidé par des nano-robots et pouvant passer de l’univers réel aux univers virtuels !!! F-A-Scinant …

Qui est ce monsieur. Voyez ce qu’en dit Wikipedia.

OpenSocialWeb

C’est officiel ! Facebook et Microsoft s’entendent…

24 octobre 2007

Juste un court billet pour souligner qu’Éric Schonefeld, de TechCrunch a eu le scoop ce matin : Microsoft investit 240 millions $ dans Facebook pour une participation de 1,6 %. Un calcul rapide : Facebook vaudrait donc environ 15 milliards $ !!!

Michael Arrington a ensuite blogué la conférence de presse de Facebook. Pas besoin d’en dire plus pour le moment…

J’allais sur leur site pour une autre raison, soit prendre plus d’information sur leur «nouveau» site CrunchBase (lancé, en fait le printemps dernier mais sans tambours ni trompettes). Ce site est un accès privilégié à la base de données de TechCrunch, des données, entre autres, sur toutes les compagnies du Web 2.0, telles que Facebook. Très utile…

Entreprise 2.0 NTIC OpenSocialWeb

Écosystème : Netvibes mise aussi sur les widgets et les mini-applications

23 octobre 2007

Avec toute la poussière que soulève actuellement Facebook, on a tendance à ne plus remarquer ce qui se passe derrière le nuage. Et de l’action il y a !!! Ainsi, j’ai eu tendance à négliger au cours des dernières semaines, mon «mashup» favori pour l’agrégation de contenus, soit la française Netvibes. À mon avis, il ne se fait rien de mieux sur la marché pour fédérer les fils RSS, blogues et autres plate-formes de contenus. Oh, il y a bien une «petite compagnie» de Mountain View en Californie qui offre une plate-forme semblable, soit iGoogle et une autre, aussi bien connue qui offre Yahoo Pipes  mais bon…

J’en fais même un des éléments essentiels d’une stratégie d’Entreprise 2.0, car une plate-forme interne à la Netvibes ou à la iGoogle est nécessaire au regroupement des expertises mises en évidence dans les blogues et wikis. Je retourne donc sur Netvibes après quelques semaines d’absence pour m’apercevoir qu’elle a changé. Jusque là, rien de bien excitant… Ce n’est même pas un nouveau look graphique; c’est plus subtil…

Dans l’en-tête, un petit bandeau affiche ; «L’Ecosystème a fait peau neuve. Découvrez et ajoutez de nouveaux widgets et univers sur http://eco.netvibes.com. Plus de détails sur notre blog». Je vais donc sur le blogue de la plate-forme pour apprendre que depuis un mois, la plate-forme offre cet «Écosystème» qui est la réponse de Netvibes à Yahoo, Facebook et bientôt MySpace. Un environnement de développement pour les widgets et les mini-applications…

Ce qui est étonnant, c’est que bien avant Facebook, Netvibes l’ait ouvert non pas seulement aux développeurs mais aussi aux utilisateurs. Vous vous souvenez des «Two-Way API» ? Voici comment sur le blogue de Netvibes, on explique la simplicité de la chose :

«Create a widget in 60 secondes. Do you have a feed, a podcast, a flash game or a mini-application? Click on « Submit new content » andyour widget will be created and added to Ecosystem»

La mise en place du nouvel «Écosystème» s’est faite en partenariat avec un nombre impressionnant d’autres plates-formes et sites aussi bien Européens que nord-américains ou même asiatiques dont : NYTimes.com, CBS Interactive, CNET Asia, Vimeo (IAC), SlideClearspring, Widgetbox, RockYou, Miniclip, yourminis, LabPixies, NewsGator.


Événements NTIC OpenSocialWeb

Facebook, MySpace et les «Two-Way API»

22 octobre 2007

Pendant que j’arpentais les corridors de Centre des Congrès de Québec au ELearn 2007, la semaine dernière, avait lieu à l’autre bout du continent le Web 2.0 Summit, organisé par O’Reilly. Tout le gratin de Web 2.0 mondial y était et dans la foulée de l’ascension irrésistible de Facebook, d’importantes annonces y ont été faites. Puisque Steve Ballmer, le Pdg de Microsoft y était, on s’attendait à ce qu’il fasse l’annonce d’une entente avec Mark Zuckerberg pour une prise de participation de Microsoft dans la plate-forme sociale. Depuis des mois, les spéculations vont bon train à ce sujet. Microsoft prendra-il cette participation, à quel niveau et pour combien ? Cela fera-t-il de Facebook la première plate-forme du 2.0 à valoir 10 milliards $ ?

Ballmer a déçu les participants en annonçant plutôt le rachat sur cinq ans d’au moins 100 entreprises issues du 2.0 et de l’open source mais pas un mot sur Facebook, tout au plus pour dire que l’entente publicitaire risquait d’évoluer (voir son entrevue à cette adresse)… Zuckerberg, de son côté (il était aussi à la conférence) n’en a pas dit plus mais il a donné un chiffre intéressant : Il y a maintenant plus de 100 000 développeurs dans FB !

John Battelle de Web 2.0 Summit et Rupert Murdoch

La plus grosse annonce concerne aussi Facebook mais est venue, on s’y attendait un peu, de la compétition. Ainsi, Rupert Murdoch et Chris DeWolfe ont lancé les hostilités en annonçant que MySpace ouvrait son code aux développeurs. Le problème c’est que Facebook offre déjà des Interfaces de programmation (Application Programming Interface ou API) mais dans un sens seulement, soit à l’intérieur de sa plate-forme avec partage de revenus. Faire la même chose pour MySpace est possible mais FB occupe déjà une bonne partie de l’espace. Certains comme Mark Canter et Michael Arrington croient au contraire que MySpace devrait innover et doubler FB en offrant la possibilité de créer ces applications aussi bien à l’intérieur et à l’extérieur de celle-ci, ce qu’ils appellent des «Two-Way API». À suivre…

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ELearn 2007, jour 3. Du «crowdsourcing» à SecondLife…

19 octobre 2007

Hier, j’écrivais que la conférence de Tony ODriscoll et intitulée :«Welcome to the Era of the Free Range Learner : How Web 2.0 and the 3D Internet are Changing the Game of Learning» risquait d’être très intéressante. Ce dernier vient de terminer sa conférence (keynote) d’ouverture de journée et ce fut, selon moi, un des meilleurs moments de cette conférence.

Beaucoup parce qu’il a parlé de tous ces sujets qui ne passionnent : le principe du «crowdsourcing», appliqué, selon lui, en premier par Jimmy Wales de Wikipedia. Il a parlé du livre «Snowcrash» qui est à la base même du «Metaverse Roadmap Project». Il a parlé des Digital Natives et de Marc Prensky, que le but de l’apprentissage chez les jeunes n’est plus l’apprentissage lui-même et l’acquisition de connaissances mais bien plus l’optimisation de leurs réseaux afin de donner un sens au monde dans lequel ils vivent. Tout cela, vous pouvez le retrouver dans cette courte vidéo de lui :

[youtube -cZTdFTZV5Q]

Et bien sûr, il a longuement parlé du «Serious Gaming» et de Mmorpg (Massively Multiplayer Online Role Playing Gaming). Entre autres, de WoW (World of Warcraft) et de ses millions de membres qui jouent en ligne en «peer-to-peer» dans des guildes qui regroupent des membres de partout à travers le monde. Mais qui ne font pas que jouer, qui apprennent, qui collaborent et qui participent même à créer une économie parallèle. Et il a terminé sa présentation en parlant de sa principale passion : SecondLife.

Passion qui s’est transposée dans le travail parce que jusqu’à tout récemment, Tony dirigeait l’équipe responsable de la «Performance Architecture Analysis and Design» pour IBM Sales Learning et qu’à ce titre il est celui qui a installé son entreprise avec 50 îles sur SL, des îles dédiées aux réunions de travail virtuelles mais aussi à la formation ! Et c’est ce qui a branché les participants, ici à la conférence. Après sa conférence, il est resté une heure supplémentaire à répondre à toutes les questions parfois incrédules d’une bonne centaine de profs d’université, des questions du style «Comment les jeunes peuvent-ils apprendre dans un univers qui est virtuel ?» ou «Puisque ce sont des avatars, comment pouvons-nous être certains de leur identité ?»

En terminant sa conférence, Tony a projeté une vidéo dont il est l’auteur et qui est disponible sur Youtube. Cette vidéo a été conçue entièrement dans SL et est dédiée à la mémoire des étudiants tués à Virginia Tech.

[youtube h0W5VOY_9Io]

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ELearn, journée 2 : Émoticones et fossé digital…

18 octobre 2007

Comme mentionné dans les billets d’hier, la conférence ELearn 2007 de Québec s’adresse tout particulièrement aux profs. d’université. En fait, 99% des conférences sont données par des PhD ou des étudiants au doctorat et c’est, pour eux, l’occasion annuelle de faire rapport de leurs recherches sur les nouvelles relations entre l’apprentissage et les nouvelles technologies. Cela étant dit et compris, mes attentes envers la conférence avaient baissé depuis hier.

Plus question d’attendre de la substantive moëlle de chaque conférence. Je cherche donc les surprises, et les coups de coeur… Et surprise j’ai eu ce matin en assistant tout d’abord et par hasard à la conférence intitulée «Gender Differences in the Informal Email Communications of Japaneese Young People». Ce sont les résultats d’une première phase d’étude menée par des chercheurs de l’université Waseda au Japon. Et curieusement, le conférencier était un dénommé Douglas J. Scott.

L’étude porte sur l’utilisation par les jeunes japonais et japonaises de leur téléphone cellulaire et en particulier, de leurs messages SMS. Et pas étonnant, parmi les dix plus grands utilisateurs de messages textes on retrouve sept filles et parmi les moins grands utilisateurs de messages textes, sept garçons. Les filles utilisent dans leurs messages, plus d’émoticones et en particulier quand elles communiquent entre elles. Quand elles communiquent avec les garçons, elles utilisent moins de caractères, et moins d’émoticones mais plus de points d’exclamation !!! L’étude poste sur les 18-20 ans…

Et en début d’après-midi, visite attendue du renommé Docteur Paul Resta, directeur du Learning Technology Center de l’université du Texas et consultant auprès de l’UNESCO. Ce dernier  a parlé du fossé digital entre les sociétés riches et celles plus pauvres.

Un fossé économique, géographique, linguistique, technologique, culturel, religieux, technologique mais surtout, selon lui, de savoir. Les «digitaux» font partie d’une «eLite» qui a comme caractéristiques d’avoir accès aux ordinateurs et logiciels, à la bande passante, à ce qu’on nomme les RIA ou Rich Internet Applications, et ce faisant, aux contenus Internet qu’il sépare en deux soit ceux du «Surface Web» qui faisaient en 2000, 167 térabytes, et ceux du Deep Web qui faisaient, toujours en 2000, plus de 91 000 térabytes. Ces derniers sont les contenus inaccessibles au grand public sur le Web, soit tout ce qui réside derrière des «firewalls» d’entreprises ou d’institutions.

Comme ses chiffres datent de 2000, une éternité dans notre monde 2.0, il spécule que ces chiffres peuvent être doublés. À mon avis, ceux du surface Web ont plus que doublé avec le phénomène des contenus générés par les utilisateurs… Tout cela pour ensuite citer Howard Bloom l’auteur de Global Brain. «Those who are not connected are alone». Et M. Resta de poursuivre que pour ne pas être exclus, il faut au minimum savoir lire et écrire, ce qui est toujours impossible pour 26% de la population mondiale. De ce 26%, les deux tiers sont des femmes et 60% vivent en Afrique…


Parmi les efforts qui sont faits pour combler le fossé digital, Resta a parlé d’une cause qui me tient à coeur et dont je fais la promotion, entre autres sur Facebook, soit celle de John Negroponte «One Laptop per Child». La suite demain avec une présentation spéciale en début de journée qui risque d’être particulièrement intéressante de Tony O’Driscoll et intitulée :«Welcome to the Era of the Free Range Learner : How Web 2.0 and the 3D Internet are Changing the Game of Learning».

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ELearn 2007, journée 1, prise 2…

17 octobre 2007

Je suis passé par toute la gamme d’émotions en cette première journée de conférence. Après la surprise du matin ce fut ensuite la déception… Déception de voir que des profs de 52 pays fassent, sans le savoir, un constat pessimiste sur l’état du eLearning sur la planète. Le constat ? Eh bien que les technologies de eLearning du Web 1.0 n’ont pas réalisé leurs promesses et que celles du Web 2.0 ne peuvent être correctement évaluées car trop récentes dans leur implantation.

Une conférence pour les profs, par des profs ?

Beaucoup de conférences ont porté sur des expériences d’implantation en cours, donc à évaluer dans un an ou deux… Puis, la déception s’est transformée. Au départ j’ai compris que la conférence ELearn2007 était organisée par des profs et pour des profs. Elle reflète UNE réalité mais pas TOUTE la réalité. En fait, dans toutes les conférences auxquelles j’ai assisté durant la journée, et il faut dire que le rythme est parfois difficile à suivre (conférences aux 20 minutes et près de 20 en simultané dans des salles différentes), seule une a porté sur une expérience hors milieu de l’éducation. Et c’était sur le mentorat… Mais je crois que le constat est le même en entreprise. Le eLearning 1.0 n’a pas tenu ses promesses et le 2.0 n’en est justement qu’aux promesses…

Mais lueurs d’espoir tout de même… En fin de journée, je me suis réconcilié avec la conférence. D’une part parce que j’ai assisté au dévoilement des résultats préliminaires d’une étude sur l’intégration des logiciels de mise en relation sociale dans les universités anglaises, faite par une équipe de chercheurs de la Brunel University West London. Les résultats ne sont, encore là, pas encore probants mais déjà, des constats intéressants sont à tirer. Je compte bien vous faire un billet spécial sur cette étude dans les prochains jours. D’ici là, je vous livre ci-dessous un graphique intéressant tiré de cette étude.

D’autre part, ma plus grande joie de la journée a été celle de la découverte du «Virtual Firelab», un produit en exposition et qui touche le Strategic Game Based Learning et qui est commercialisé par MarineSoft, une compagnie allemande représentée à la conférence par Katryn Gläsel et Harro G. Kurcharzewski. Il s’agit d’un jeu vidéo qui simule les conditions de lutte contre les incendies à l’intérieur de navires aussi bien de transport, de guerre que de croisière. J’ai pu obtenir le CD du jeu et le testerai au cours des prochains jours.

Un autre billet à venir. à venir également, la rencontre de Tamara Rabinovich, consultante en recherche et technologies d’apprentissage à Bentley, pas très loin de Boston. Bentley est contigu à Harvard et se présente comme: «national leader in business education, blending the breadth and technological strength of a large university with the values and student focus of a small college». Ce qu’ils font en termes d’intégration du eLearning 1.0 et aussi des technologies du 2.0 comme les blogues et les wikis est renversant !

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ELearn 2007, c’est parti !

17 octobre 2007

Je ne m’attendais pas à cela vraiment… En présentation spéciale (keynote) ce matin, Carol Barnum, une directrice et prof à l’université Southern Polytechnic State (son curriculum est impressionnant) a présenté le BA-ba de l’utilisabilité : l’évaluation heuristique, les «personas», les scénarios d’utilisabilité et ainsi de suite en citant ad-nauseam Jakob Nielsen. Mais elle est ensuite sortie de sa description ennuyante pour enfin donner un peu de substance.

En regardant les participants, elle a remarqué que la moyenne d’âge de l’assistance était bien «au-delà » de 30 ans. Pour dire que l’utilisabilité doit être envisagée en eLearning comme la prise de conscience que les cours et les technologies utilisées pour les créer doivent tenir compte de leurs utilisateurs et que ces derniers sont d’une AUTRE génération. Voilà, on y arrive… «They are not us», a-t-elle précisé

Elle a ensuite parlé de Web CT Vista, l’AES (Academic Enterprise System) le plus connu et utilisé à Southern Polytechnic et surtout testé en termes d’utilisabilité par les étudiants. Elle a donc présenté les résultats en termes de «Good, Bad & Ugly», vidéos à l’appui. En termes de «Bad», 95 problèmes en une séance avec six utilisateurs !!!

Une pause à 9h30 pour enfin manger un croissant…J’en profite également pour m’informer sur le succès de la conférence ELearn 2007. J’apprends qu’il y a 872 participants en provenance de 52 Pays ! Ce sont les USA,(toujours eux) qui ont a plus forte représentation à cette conférence qui se déroule au Centre des Congrès de Québec, soit 356 participants. Le Canada suit avec 194 et le Japon avec 56… Ensuite vient l’Angleterre avec 21 et les 48 autres … En passant, il y a deux Chinois !

Je reviens du lunch du midi avec encore en tête les présentations du matin. En particulier de celle de Rana Tamim, de l’université Concordia sur l’utilisation de YouTube dans un contexte éducationnel. Bien que théorique, son utilisation à des fins éducatives a attiré une des plus grosses foules de la matinée. Faut dire que le titre était accrocheur :« EDyoutube : Why not?»

J’ai aussi assisté à celle de Mark Evans de l’université de Géorgie (USA) et qui portait sur un de mes sujets favoris, soit le gaming en éducation. Ce dernier n’a rien apporté de nouveau à ce qui est déjà connu et surtout bien documenté par Marc Prensky. En fait, il a cité le maître à plusieurs reprises mais a tout de même apporté sa petite touche personnelle en parlant de la psychologie des avatars et de l’économie du gaming.

Car il y a effectivement une économie à caractère international (International Markets) dans des jeux comme Guild Wars et World of Warcraft. En bon professeur d’économie, Evans a parlé de ces marchés souterrains où l’on achète et on vend des biens et services, souvent aux enchères, et de leur effet potentiel sur l’apprentissage en matière de sciences économiques. Mais pour le reste, il ne peut encore donner d’études de cas solides sur l’utilisation et les effets. Trop nouveau encore comme phénomène, même aux USA… La suite en fin de journée, entre autres, avec un atelier de podcasts…

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Seesmic : Les premiers pas des alpha-testeurs

16 octobre 2007

Jour 10 de Seesmic. Je fais partie des alpha-testeurs mais j’ai de la difficulté avec mon accès… Je suis en relation avec Loïc et Johann Romefort afin de trouver le problème avec mon «login». Pendant ce temps, les autres s’en donnent à coeur joie. Et parmi les premiers alpha-testeurs, des noms connus tels que Thomas Crampton, Joi Ito, Robert Scoble, Jeff Clavier et Laurent Gloaguen. Voici leurs premiers pas…

[youtube fzFhL1aLcH4]