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Les médias sociaux et la perte de productivité des employés? Mon oeil…

2 août 2009

C’est dimanche et la pluie tombe allègrement dehors. Je m’installe à mon bureau et redonne vie à mon ordinateur portable. Première destination virtuelle, mes agrégateurs iGoogle et Netvibes, question de faire le tour de l’actualité, ce qui m’amène sur les pages du New York Times où je lis « Serendipity, Lost in the Digital Deluge ». Une bonne entrée en matière qui me pousse à la twitter. J’ouvre donc ma console TweetDeck et hop! je refile à la communauté dominicale. C’est à ce moment que cette dernière, en retour, me refile ce qui suit: @ChicagoDesign: Employers need to set rules on use of electronic social media http://bit.ly/171Mau.

Le lien amène à un article, paru ce matin dans le journal Sacramento Bee et où le journaliste Mark Glover est tout content d’écrire que les médias sociaux nuisent à la productivité des employés et en prend pour témoins deux personnes interviewées soit une avocate de la Chambre de commerce locale et une présidente d’agence de PR-Marketing locale. Donc, personne des entreprises elles-mêmes. Pourtant, à Sacramento, capitale de l’État de Californie, il doit bien y en avoir quelques-unes, sinon le gouvernement lui-même…

L’essence du propos vient donc étayer le titre « Employers need to set rules on use of electronic social media ». En principe, je suis d’accord et je travaille avec mes clients dans le même sens quand le besoin s’en fait sentir, car il y a en effet des cas d’abus. Mais si une entreprise se voit dans l’obligation de réguler, donc de réagir, c’est qu’elle n’a pas été pro-active…

Comme le montre ce graphique tiré d’une étude de Nemertes Research, parue l’an dernier, près de 50 % des entreprises bloquent ou encouragent, donc, ont un semblant de politique envers les médias et réseaux sociaux externes. Plus de 50 % ne font rien, par indifférence ou par ignorance…Donc oui, une politique mais qui ne soit pas conçue uniquement par des juristes, des spécialistes RH ou de communication interne mais en collaboration avec les employés, avec les super-utilisateurs qui sont les futurs responsables de communautés internes. En fait, le problème n’est pas de savoir s’il faut ou non se doter d’une politique d’utilisation des médias et réseaux sociaux externes.

La question cruciale pour les entreprises est plutôt de savoir si elle doit se doter d’une stratégie d’intégration des usages du Web 2.0 en interne, ce que l’on nomme maintenant une stratégie entreprise 2.0 ou encore une reconfiguration de l’intranet d’entreprise.

Lors d’une récente conférence prononcée à Lille, LA ville des grandes entreprises françaises de distribution (Castorama, La Redoute, Auchan, etc.) j’ai identifié 262 groupes d’employés d’Auchan sur Facebook et posé la question: Pourquoi sur Facebook et pourquoi autant?

… Parce que les employés n’ont pas la possibilité de « réseauter » en interne. Ce n’est pas sorcier pourtant… Donnons aux employés la possibilité de participer à un RÉSEAU PROFESSIONNEL INTERNE et d’y découvrir les expertises de leurs pairs, la possibilité de travailler en équipe en wiki au lieu de perdre du temps dans les réunions et les échanges improductifs de versions de documents Word par courriel, la possibilité de soumettre leurs idées sur le développement d’un nouveau produit ou sur l’amélioration d’un processus de travail et d’être ainsi reconnu par l’entreprise et leurs pairs dans une idéagora d’innovation interne.

Alors, je vous gage un 20$ qu’ils ne ressentiront pas l’appel de Facebook ou de YouTube. Pas besoin de gager gros car il suffit de comprendre ce qui se passe chez IBM. Même si Big Blue s’est dotée d’une politique d’utilisation externe, elle s’est surtout appliquée sa propre médecine 2.0 en interne avec des résultats on ne peut plus probants comme le montre le tableau ci-dessous:

Et aussi ce tableau,car IBM a aussi sa propre idéagora interne nommée ThinkPlace. Voyez d’ailleurs ce que cette dernière a généré en gains de productivité justement! Oh en passant, des canaux de WebTV en interne, ça existe aussi…

Coïncidence, quelques minutes après avoir lu le reportage dans le journal californien et surtout, un peu enragé par les propos des soi-disant spécialistes en médias sociaux (le sujet d’un prochain billet), je suis tombé sur un autre billet portant sur la perte de productivité associée aux médias sociaux, celui-ci écrit par Joshua-Michéle Ross, dans le O’Reilly Radar. Encore là, même vision tronquée de la réalité:

« Ever since I posted a how-to on establishing guidelines for social media in the workplace, the issue that has generated the most energy concerns productivity. Employers it seems are very worried about lost productivity due to social media usage (Facebook, Twitter etc.).».

Au lieu de s’inquiéter de la perte de productivité due à l’usage des médias et réseaux sociaux externes, les employeurs auraient tout avantage à penser aux gains de productivité inhérents à une stratégie globale de collaboration, d’innovation et de création de mémoire à l’interne,soit les trois fondements de l’entreprise 2.0, fondements qui ne peuvent cependant être mis en place sans l’appui

d’un solide Plan de communication et de gestion du changement et d’une formation adéquate aux nouveaux outils de travail que sont les wikis, les réseaux professionnels, les idéagoras, la Web TV et autres…

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Même dans l’espace, le fossé Web 2.0 existe…

17 juillet 2009

C’est la fête à la NASA ces jours-ci… Il y a quelques jours, nous avons assisté au lancement de la navette Endeavour avec à son bord, l’astronaute québécoise Julie Payette et le lendemain, cette même agence spatiale célébrait en grandes pompes le 40e anniversaire de la mission historique d’Apollo 11. Vous dire que l’agence spatiale américaine a fait les choses en grand Web 2.0 serait un euphémisme…

Le site 2.0 de la NASA

Le site et ses communautés

Je m’explique avec, tout d’abord, le cas du lancement de la navette. Pour ce lancement reporté à cinq reprises, la NASA a mis le paquet sur le Web (Captures d’écran ci-haut). Je n’avais pas consulté leur site depuis des lunes et je dois féliciter ici les concepteurs. Un bijou de site site 2.0 avec Web TV, blogues, fils RSS, communautés Facebook, MySpace ( cela va de soir avec le nom), YouTube, Flickr et de nombreux comptes Twitter dont celui du commandant de la mission, Marc Polansky.

Mais pas de Julie Payette sur Twitter… Ce qui m’amène à comparer ce site avec celui de l’Agence spatiale canadienne. Pâle comparaison, car tout ce qu’on y retrouve, c’est une page d’information statique avec une photo titrant; « Bonne chance Julie » et c’est tout. Je sais, je sais, l’ASC n’a pas les moyens de sa grande soeur américaine mais quand même, c’est d’un pathétique.

Sur le site de la NASA, j’ai ainsi pu suivre, en direct, tous, je dis bien tous les préparatifs des astronautes dans les heures qui ont précédé le lancement, suivre le lancement lui-même et continuer de suivre la mission en direct, minute par minute, Je suis également @Astro_127 sur Twitter, soit le commandant de la mission.

Son dernier Tweet : Astro_127 From orbit: It should be obvious, but it’s still amazing to see how much better it is to work in orbit than in training.

Vous dire le fossé 2.0 qui existe entre les deux agences… Ce fossé n’est pas qu’entre les deux agences mais entre les deux pays!

Apollo 11 revit sur le Web

Non, je ne parlerai pas de la théorie du complot qui veut qu’Apollo 11 ne se soit jamais posé sur la Lune et que tout cela ait été enregistré en studio. J’aime mieux croire que nous avons réellement mis le pied sur l’astre lunaire en juillet 1969.

Donc, pour enfoncer encore un peu plus le clou 2.0 dans le cercueil de la différence USA/Canada en matière de Web 2 et même 3, laissez-moi vous « parler » de la commémoration du 40e anniversaire d’Apollo 11. Hier, comme des millions de fans à travers la planète, j’ai pu suivre la reconstitution en 2D du lancement de la fusée Saturne 5. Le site We Choose the Moon, conçu pour l’évènement est tout simplement hallucinant!

En plus d’y suivre toutes les étapes de cette mission historique, il est possible de se référer à des documents visuels d’archives au fur et à mesure que la mission progresse, et d’écouter les communications réelles d’il y a 40 ans entre Capcom et les astronautes et comble de l’ironie, de les suivre aussi sur Twitter, 40 ans plus tard. La NASA a mème développé un widget à la MétéoMédia pour suivre le décompte chronologique et les derniers tweets, aussi bien sur le bureau que sur Facebook et MySpace.

Avant de vous quitter pour le WE, voici le décompte pour la prochaine mise à jour de la mission. Dimanche, les modules d’orbite et lunaire approcheront de notre satellite pour une autre expérience virtuelle et historique. « Apollo 11, this is Houston, over. Blip… ».

MAJ

Vendredi entre 17h30 et 18h00, le site de NASA.TV proposait aux Internautes une conférence de presse en direct avec les autorités de la NASA. Au menu, la mission STS-127 et les problèmes de détachement de mousse qui causent de plus en plus de soucus même si tous les porte-parole se veulent rassurants. Aucun journaliste sur place, tout sur le Web avec en majorité, des journalistes des médias électroniques. Que les temps changent…

Et après cette nouvelle démonstration de l’attrait du Web, de Skype et de la vidéo comme outils de communication, retour en direct dans la station spatiale internationale avec les astronautes en train de préparer un «reboost», essentiellement pour prendre un mille d’altitude afin d’éviter des débris identifiés dans le voisinage. Génial cette Web.TV en direct, sans filtrage, ni commentaires de savants analystes !

Oh! En terminant, l’Agence spatiale canadienne pendant ce temps, proposait aux journalistes une webdiffusion sur place à St-Hubert et propose depuis, des communiqués sur son site, le dernier mentionnant la conversation du ministre Gary Goodyear avec les astronautes Julie Payette et Robert Thrisk. Sans commentaire…

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Le logiciel libre, la «rock star » et le T…witter #e2conf

27 juin 2009

Je dois absolument vous parler des « Rock Stars ». Non, non, ce ne sera pas un billet culturel quoique… Il s’agit plutôt des « vedettes » de la conférence Enterprise 2.0 à Boston. Et comme pour l’an dernier, il y en a eu deux: Booz Allen Hamilton et Lockheed Martin. C’est toujours pareil… Les 1 500 participants se passionnent pour les études de cas. Pas les grandes théories des « gourous et évangélistes » ou encore les meilleures pratiques des consultants ou les  «pitches de vente » des fournisseurs mais des expériences vécues par leurs semblables dans la mise en place des stratégies et outils de Web 2.0 au sein de leurs entreprises. D’ailleurs c’est ça, entre autres, l’entreprise 2.0 non?

Un commentaire qui reflète bien le sentiment général est celui formulé par l’ami Gil Yehuda sur son blogue: « We get frustrated when we hear “motherhood and apple-pie” lessons about E2.0.  I would have screamed had I heard one more speaker or seen one more tweet telling me “it’s not about the tools, you know.  It’s about culture.”  Yes, we heard.  We agree.  But we are past this.». Clair non?

Les participants lors des conférences « keynote » du mardi matin. Je suis là, tout à gauche…

Mais c’est aussi autre chose… L’édition 2009, nous attendait avec deux surprises de taille: d’une part l’omniprésence de Twitter, aussi bien en utilisation par les participants et dans les soirées baptisées « Tweet-up » mais aussi dans les tables-rondes, et la majorité des conférences. D’autre part, l’entrée en scène fort remarquée du « Open Source », du logiciel libre et pas par la petite porte…

L’Open Source fait son entrée aux USA

Bref, l’an dernier, la CIA et Lockheed Martin avaient fait office de « rock stars » de la conférence en présentant leurs études de cas. Celle de la CIA appelée Intellipedia est un ensemble d’initiatives 2.0, soutenues par nul autre que Google dont voici les composantes :

  • Intellipedia or aggregation
  • Intelink blogs for communication
  • Tag|Connect (similar to the Internet’s del.icio.us) for organization
  • Inteldocs (a document management system for file sharing community-wide)
  • Gallery (similar to the Internet’s flickr)
  • iVideo (similar to YouTube)
  • Intelink Instant Messaging (IIM)
  • Really Simple Syndication (RSS)

Une solution en « Building Blocks » et faisant appel au logiciel libre! Qui peut se vanter d’être plus secret et bardé de niveaux de sécurité? La CIA en «Open Source »? Hérésie informatique nord-américaine, non? De son côté, celle de Lockheed-Martin était organisée autour de SharePoint avec des « plugins » (plugiciels) tels que Google Search et NewsGator, entre autres. Car ce n’est un secret pour personne que les outils collaboratifs de la suite SharePoint sont décevants et qu’il faut avoir recours aux plugiciels pour compléter le dispositif de collaboration et de réseautage.

Pas facile donc avec un outil générique comme SharePoint, qui est tout de même installé dans 80 % des intranets d’entreprise, surtout quand Shawn Dahlen et Christopher Keohane, viennent dire à Andrew McAfee en bilan de deuxième année et devant toute l’assistance réunie à Boston qu’ils ont mis de côté SharePoint et opté pour une solution semblable à celle de la CIA, donc qui implique Google et le logiciel libre…

Dur pour le moral des « microsoftiens ». Ces derniers ont d’ailleurs eu toutes les misères du monde à établir leur crédibilité à la conférence qui se déroulait du 22 au 25 juin. D’ailleurs plusieurs participants se promenaient à la conférence en portant le t-shirt distribué par Box.net et sur lequel j’ai mis la main:

Même Ross Mayfield l’a porté le jeudi matin.. D’ailleurs, Ross et Thomas Vander Wal ont eu une discussion tardive et surtout très musclée le mardi soir avec Christian Finn, directeur SharePoint Collaboration, au sujet de la prochaine version de SharePoint, qui sera annoncée publiquement en octobre au SharePoint Developer Conference de Las Vegas. Sa sortie sur le marché est prévue au 1Q ou 2Q 2010  et les gens de Redmond fondent beaucoup d’espoirs sur cette version. Ross et surtout Thomas, qui en connaît long sur le sujet, se sont ainsi permis de relever toutes les failles de cette future version. Le lendemain matin, cette prise de bec était LE sujet de discussion aux tables au petit-déjeuner… Bref, la présentation McAfee/Lockheed Martin ce même matin n’a rien fait pour redorer leur blason…

La deuxième vedette, j’en ai parlé dans mon billet précédent. Il s’agit de Booz Allen Hamilton, un fournisseur de technologies pour le gouvernement américain. Ils ont gagné le concours organisé par Enterprise 2.0, soit le Open Innovation 2009. Le trophée leur a été présenté par Oliver Marks, Stowe Boyd et Steve Wylie. En dernière journée de conférence, le responsable du projet « Hello », Walton Smith est revenu présenter le projet en détails avec une démo en « live ». Intéressant de l’entendre parler d’un taux d’adoption de la plateforme par plus de 41% de leurs 21 000 employés et aussi, preuves à l’appui sur leur blogue, de la résistance de la haute direction à son projet.

Il a expliqué comment la haute direction est venue exposer son scepticisme sur le blogue. S’en sont suivis de longs échanges en commentaires. Et ce dernier de dire qu’il est fier d’avoir tenu son bout et qu’il allait aller mettre le trophée sur leur bureau, ce qui a bien fait rire les participants entassés dans la salle.

Et encore une fois, dois-je le souligner, la solution Web 2.0 retenue chez Booz Allen Hamilton est un amalgame de blogues, wikis, fils RSS, tagging, réseau socio-professionnel, etc. en « Open Source » (encore…) qui viennent s’installer par-dessus SharePoint. Interrogé à ce sujet, Smith a précisé que la solution Microsoft ne servait pas de portail intranet mais bien de solution pour la gestion du contenu et des documents. Leur démarche ressemble d’ailleurs beaucoup à celle de Lockheed Martin…

Dans les trois cas, soit aussi bien pour la CIA que pour Lockheed Martin et Booz Allen Hamilton, leurs projets intranet ou de Web collaboratif sont faits de solutions différentes pour chaque fonction et l’utilisation de logiciel libre se répand. Tout cela, question de coûts inférieurs et d’agilité dans le déploiement. Dur coup, non seulement pour Microsoft mais pour toutes les suites logicielles propriétaires, en majorité nord-américaines, De cela, je vous reparle dans le prochain billet.

L’omniprésent Twitter…

Je viens d’écrire que les participants étaient entassés dans la salle où Walton Smith est venu présenter son projet « Hello ». Cela est une forte indication de l’intérêt des participants et de la popularité du sujet. Foule, donc pour les études de cas mais aussi pour tout ce qui, de près ou de loin, faisait référence à Twitter. Dès le lundi, en ateliers, j’ai pu constater l’ampleur du phénomène. L’an dernier peu de participants twittaient la conférence. Cette année, sur les tables, tout plein d’ordinateurs portables et de «Smart Phones » avec soit Twitter et beaucoup de TweetDeck!

Le panel Twitter animé par Jessica Lipnack avec entre autres, Clara Shih et Bill Ives

Pas besoin de vous expliquer que le panel How Twitter Changes Everything #e2conf21a connu un succès phénoménal les gens faisant une longue file à la porte mais bizarrement, la modératrice Jessica lipnack n’a pas jugé bon mettre en projection, le flux des messages qui originaient de la salle. En fait, un seul modérateur l’a fait systématiquement, soit Oliver Marks. Bref, au lieu de vous faire le résumé des discussions, je vous laisse le plaisir de lire les fameux commentaires des participants. (L’ordre est inversé) #e2conf21

Ce qui arrive dans pareil cas, c’est qu’une partie de l’assistance est captivée par le flot incessant de messages et en oublie presque les propos des panélistes. Dans certains autres cas, les commentaires, parfois durs des participants peuvent déstabiliser les conférenciers. Bref, cela me rappelle notre propre expérience de novembre 2006 à webcom-Montréal avec Sylvain Carle.

Les organisateurs, pour leur part, se sont aperçus de l’utilité de pareille exposition d’information et ont installé le mercredi un écran dans le hall de la conférence (ci-dessous).

Pas besoin de vous expliquer que le session en keynote intitulée The Future of Social Messaging in the Enterprise #e2conf14 a connu elle aussi un immense sucès. Vous avez probablement remarqué que dans les deux liens ci-dessus qui amènent aux panels ont des #hashtags qui leur sont propres. C’est là une intéressante initiative des organisateurs. En plus du hashtag officiel soit #e2conf, ils ont créé des hashtags particuliers pour chaque conférence ou tables-rondes, permettant ainsi de mieux classer et retrouver ce qui s’est écrit sur chacune.

Le Tweet-up du mardi soir. Plein à craquer. Du réseautage à l’état pur..

Et que dire des soirées ? Plus des « Meet-ups » mais bien des « Tweet-ups », sauf pour la soirée privée et sur invitation d’Andrew McAfee, chez lui. Et devinez? En effet, je n’ai pas été invité. Faut dire que nous ne sommes pas en très bons termes depuis son passage à webcom en 2008, passage pour le moins controversé, ce dernier ayant fait une présentation vieille de deux ans, ce qui a valu de la part de certains participants le titre de « conférencier template ».

Andrew McAfee à webcom en 2008

Et puisqu’il est question de webcom, une brève mention de tous les points communs entre les deux évènements, que ce soit au niveau de l’usage des réseaux sociaux, des blogueurs officiels, des gratuités comme les keynotes ou de leur Open Enterprise (webcamp pour Montréal) ou leur E2.TV, l’équivalent de du webcom-live et de ses captations vidéo. Mais aussi plusieurs différences… D’une part, la conférence bostonienne souffre, comme plusieurs autres, du manque de connectivité (Wifi). Sur ce point, Montréal offre une source fiable mais qui sait ce que ce sera quand elle aura 1 500 participants qui twittent et bloguent en même temps?

Aussi que la conférence Enterprise 2.0 se déroule sur trois jours et quatre pistes en plus d’offrir des ateliers le premier jour ainsi que la désormais célèbre soirée « Evening in the Cloud », sur le Cloud Computing pour les entreprises.  Aussi qu’elle va offrir une petite soeur californienne à compter de l’an prochain. En effet, il y aura deux conférences Enterprise 2.0. L’une à Boston et l’autre à San Francisco. Et l’ami Steve Wylie, l’a confirmé: je suis invité aux deux!

p.s. Parlant de nouveautés, surveillez le blogue de webcom. Les organisateurs ne seront pas en reste et vont bientôt annoncer un programme 2009-2010 revu et amélioré…

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Suis-je banni du moteur de recherche de Twitter pour cause de viralité excessive?

21 juin 2009

Absorbé par les évènements qui se produisent en cette journée du 15 juin à Téhéran et surtout impressionné par la gigantesque manifestation qui vient de s’y dérouler, je remarque à peine un message qui vient de s’afficher en jaune sur la page d’accueil de Twitter. Faut dire que j’utilise de plus en plus et presque uniquement TweetDeck

C’est un message de la part de l’équipe de service de Twitter et de leur hébergeur  NTT America Enterprise Hosting Services, qui nous avertissent de l’indisponibilité de Twitter, plus tard dans la soirée, heure du Pacifique. Je copie ce message et le « twitte » avec un court commentaire à 16h33:

« Message fron Twitter: We will have 90 mins of maintenance starting at 9:45p Pacific today, June 15. Cmon, man! #IranElection

C’est à ce moment que commence une étrange aventure pour moi. Je suis immédiatement suivi dans ma requête par @oxfordgirl, une des sources majeures d’information sur #iranelection qui écrit:

«@twitter please don’t take Twitter down, you’re essential to Iran. You’re part of history, don’t let us down. #iranelection 5:02 PM Jun 15th»

Elle est suivie par @oliviertesquet qui le premier, rajoute le hashtag #nomaintenance :

«@Twitter qui n’avait rien demandé va devoir se postionner sur #iranelection: ce soir, maintenance ou #nomaintenance ? 5:12 PM Jun 15th»

Je reprends mon message à 17h32 et rajoute le hashtag:

« Message from @twitter: We will have 90 mins of maintenance starting at 9:45p Pacific, June 15. Please don’t! #nomaintenance #IranElection

Et à partir de là, se produit LE phénomène viral… Nous sommes retwittés par d’autres qui retwittent, par d’autres qui twittent et qui sont retwittés à leur tour. Ce qui fait que #nomaintenance se retrouve vite parmi les dix «Trending Topics ». Cette montée en puissance pique va piquer la curiosité des médias et aussi, semble-t-il, celle du Département d’État américain .

Le sujet va se répandre à l’échelle de la planète et va monter jusqu’au second rang dans les « Trending Topics » comme me le fait remarquer l’amie Natacha Quester-Séméon:

Ce que nous savons aujourd’hui, c’est que 1-Twitter et son hébergeur ont été forcés de reculer, ce qui fait que nous annonçons trois heures plus tard:

« Twitter Down Time Rescheduled 2-3p PST (1:30a in Iran). See more here: http://bit.ly/XmcsB #nomaintenance #iranelection »

Mais aussi que 2- le Département d’État a aussi fait ses pressions et ainsi, Twitter devra attendre encore plus longtemps avant de pouvoir faire une session «écourtée» de maintenance. Médias et abonnés vont reprendre « l’affaire » ainsi que Natacha qui en fait un billet sur Mémoire Vive.TV et intitulé: « Quand Twitter ne coupe pas pour soutenir les Iraniens #nonmaintenance ».

On parle même de diplomatie:

« oliviertesquet: Dingue! RT @Patthomas La diplomatie Twitter http://bit.ly/gfF6K #iranelection #nomaintenance ».

Bizarre, bizarre…

Je ne sais pas si Twitter n’a pas apprécié le geste mais depuis ce temps, je ne suis plus indexé par le moteur de recherche quand je tente de publier en # ou encore en @… Ce n’est peut-être qu’une coïncidence… Mais cette dernière va me permettre de faire l’expérience d’un très mauvais service de support. En effet, depuis ce temps, je tente de rejoindre quelqu’un au service clientèle ou au support pour lui faire part de mon problème mais peine perdue… Je leur ai twitté mon problème directement. Rien, aucune réponse…

Littéralement, tous les sujets de support qui ne trouvent pas réponse dans les FAQ sont systématiquement acheminées dans un genre de communauté pour Twitteurs frustrés appelée: « Get Satisfaction ».

Je dirais plutôt comme les Rolling Stones: «I can’t get NO satiisfaction! » car aucune réponse sur cette communauté de support. C’est beau le Web 2.0!!!

J’ai vérifié toutes les possibilités. Que ce soit un défaut TweetDeck, un défaut Twitter et nommez-en! Bref, je suis dans de mauvais draps car je quitte demain pour Boston afin de « couvrir live » la conférence Enterprise 2.0. Dois-je vous dire que j’ai tenté l’expérience avec #e2conf et @e2conf avec l’organisateur de la conférence Steve Wylie mais que rien ne va…

En désespoir de cause, je vais me servir du compte de notre agence soit: @ahcom pour me retwitter. J’ai essayé et pour le moment, ça marche! Mais bon… Après cette note discordante, je reviens au fil des évènements en Iran dans le prochain billet. Promis!

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Quand Twitter fait la révolution ! #iranelection

21 juin 2009

Voici le premier d’une série de billets sur la saga Twitter en relation avec les évènements qui se sont déroulés et se déroulent toujours en Iran. Pourquoi parler d’un tel sujet dans ce blogue de niche techno ? Simplement que je vais y analyser encore le phénomène qu’est Twitter et de son influence grandissante dans le monde et en particulier de celui des mass médias, mais aussi vous parler de ses dérives…

Après les 54 heures de couverture « live » des attentats terroristes à Mumbai en novembre dernier, je ne m’attendais pas à être aspiré aussi rapidement dans la couverture micro-journalistique d’une autre crise internationale. Le semaine dernière, donc, comme bien des gens, j’ai reçu les résultats du vote iranien à la présidence avec étonnement. Les sondages laissaient entrevoir la victoire des modérés au premier sinon au second tour… Et voilà que les radicaux et leur homme de paille Ahmadinejad l’emportent avec presque 70% des voix d’une participation record de plus de 80% des votants!

Le lendemain du vote, commence sur Twitter et autres médias sociaux, ce qui va devenir un raz-de-marée bien différent. Tout doucement, on commence à vois apparaître sur Twitter, dans les sujets les plus « trendys », celui de #iranelection. Il montera ainsi pour occuper la première place pendant une semaine, n’étant déclassé qu’en ce dimanche par celui de la fête des pères ou #Happy Fathers Day. Au début, il n’y a sur ce sujet que les Iraniens eux-mêmes et les réguliers sur Twitter, ceux que l’on appelle les « power twitters ». Ceux qui se retrouvent parmi les deux millions d’utilisateurs réguliers sur les 30 millions d’usagers.

J’entre donc dans le flux, un peu de la même manière que Mumbai, soit en tentant d’identifier les sources crédibles. Encore une fois, les médias traditionnels ne sont pas au rendez-vous en ce début de crise qui va prendre une ampleur internationale. Mais déjà les13 juin, un billet de ReadWriteWeb souligne cette absence avec un titre qui va encore ajouter à la popularité montante de la plateforme co-fondée par Biz Stone: « Dear CNN, Please Check Twitter for News Abour Iran ». CNN, qui a révolutionné les médias avec sa couverture de la guerre du Golfe, dans les années 90, en prendra plus que pour son grade en ces premiers jours. Son absence de réaction et de couverture avant l’arrivée en scène de la célèbre Christiane Amanpour sera sanctionné par un assassin #CNNFAIL.

Le billet de RWW sera le plus retwitté des premiers jours et son impact va être profond sur le cours des évènements car on parlera ensuite de «Révolution Twitter». Avec, entre autres, des citations de ce genre :

vetivergirl: The Revolution may not be Televised, But it sure as hell will be TWITTERIZED. #IranElection #Iran9

Donc, je cherche mes sources en ces premiers jours et en trouve légion en Iran même car dans les premiers jours, aucun problème à obtenir les coordonnées des principales sources d’information crédibles car elles sont là, retwittées. Mais contrairement à Mumbai, je ne me laisse pas entrainer dans la couverture en direct mais essaie plutôt de me faire un vrai portrait de la réalité. Qui a raison et qui a tort ? Les résultats des élections sont-ils légitimes ou non ? Quels sont les vrais chiffres, les vrais enjeux et surtout, je tiens à trouver une confirmation visuelle de ce qui se passe. Dans les premiers jours, il y aura peu de visuel, surtout sur YouTube qui éprouve des difficultés à retransmettre. On parlera même de censure… Mais finalement, des visuels commenceront à filtrer comme cette photo que j’ai intitulée

« The face of repression »

Et cette vidéo de la manifestation monstre du 15 juin, où plus d’un million de personnes se sont retrouvées dans la rue à Téhéran, tournée par un amateur et que j’ai intitulée:

« The Sound Of Freedom: Staggering footage, without commentary. What commentary do you need? »

À en croire plusieurs sources « internes », les iraniens ont la certitude qu’on leur a volé l’élection, que les résultats ont été truqués d’avance, etc. Bien des sources officielles en dehors d’Iran commencent aussi à penser la même chose mais certains soutiennent toujours le «Et si les résultats étaient bons?» …

L’entrée en scène des médias

Et c’est là que les médias font leur entrée… Tout d’abord les non traditionnels tels que le Huffington Post et The Atlantic avec Andrew Sullivan et son Daily Dish. Les deux vont être les premiers à changer leur couleur de base et adopter le vert en signe de solidarité avec les opposants au régime en Iran. Ce vert va être d’ailleurs être aussi adopté par bon nombre d’usagers de Twitter :

Donc, les deux vont lancer la couverture en  « live-blogging » mais ne seront pas les seuls. Il va aussi y avoir du côté francophone Mémoire Vive.TV de l’amie Natacha Quester-Séméon.

Au cours de ces premiers jours, la BBC sera une seules des chaînes traditionnelles à être présente, surtout avec sa chaîne en Persan mais aussi et curieusement par la présence sur place et sur Twitter d’un correspondant d’ABC, Jim Sciutto.

C’est ce petit groupe qui va donner le ton aux autres. Dans les heures et jours qui vont suivre, vont se multiplier les blogues en direct tels que celui du Monde.fr, de Libération.fr, du New York Times, du Guardian et le très «twitté» Boston Globe Big Picture.

La couverture dès les premiers jours de Huffington Post et le la BBC, captée sur Livestation

Toutes les sources d’information vont s’entendre sur un point: ce qui a débuté comme une simple contestation des résultats d’une élection est en train de se transformer en véritable révolution et en cela, Internet et surtout Twitter et Facebook auront joué et jouent toujours un rôle déterminant. Et quand le pouvoir tente de museler la liberté d’expression, il tente d’abord de museler les médias traditionnels et oublie pour un certain temps les médias sociaux. Ils ont aussi oublié que l’Iran était une nation de blogueurs:

IRAN: A Nation Of Bloggers from ayrakus on Vimeo.

Mais comme vous le lirez dans le billet suivant, LE pouvoir apprend vite…

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#ParisLille 2- Il manque toujours un je-ne-sais-quoi…

10 juin 2009

Il faut donc, en ce second billet post-mortem, que je vous parle de mes ami(e)s de chez Bouygues Télécom. Mais pas seulement d’eux. Aussi du groupe concurrent dans les télécoms, soit SFR car ces derniers ont profité d’une fusion pour réviser toute la communication interne de la stratégie aux outils en passant par les messages. Une part importante a été faite à la refonte de l’intranet. SFR est ainsi passée à l’intranet 2,0 avec «My SFR». (Je vous le répète, les Français aiment les termes anglais).

Par contre, je ne parlerai pas de la Caisse d’épargne et de l’excellente prestation des ami(e)s Cécile Baudel et Éric Blot. J’attends plutôt que leur expérience soit terminée avant de vous en parler dans un billet distinct. Alors, c’est quoi ce nouvel intranet à saveur 2.0 chez SFR ?

En fait, il est très simple et structuré autour de trois outils. Le premier est un blogue centré autour de l’information sur l’actualité de SFR et de son environnement. Les employés peuvent commenter l’actualité de l’entreprise, réagir sur des dépêches Reuters mises en ligne. Ils peuvent également poster des articles avec des photos, des vidéos, des liens sur des thèmes choisis : SFR et son marché, les innovations et tendances, l’entreprise responsable, l’actualité RH, offres, produits et évènements.

Le deuxième outil est une boite à idées 2.0, intitulée «Vos idées». Il s’agit de dépasser la boite à idées classique. Les RH proposent des thématiques. Par exemple, pour la semaine du développement durable, ils ont demandé : « Quelles sont les idées que vous auriez que nous n’avons pas eues ? » Un peu vague comme question. C’est peut-être la raison pourquoi Jean-Marie Vinas, responsable de la communication interne, a parlé de résultats mitigés pour cette agora d’idées

Enfin, le troisième outil est inspiré des réseaux sociaux. Il propose un espace communautaire, baptisé «Vous» dans lequel chaque employé peut bâtir son profil (expérience professionnelle, formation, centres d’intérêt…) de façon libre. Ce profil est public et doit permettre aux employés de se retrouver autour d’un intérêt commun en termes de travaux transversaux. Dans cette partie du site, conçue avec l’éditeur de gestion du recrutement Jobpartners, il est également possible de détailler son projet professionnel et de le rendre visible uniquement par les responsables des ressources humaines. Un employé peut alors exprimer ses souhaits d’évolution professionnelle, tout au long de l’année, sans attendre les entretiens annuels.

Et parce qu’un bon outil n’a d’intérêt que s’il est utilisé, SFR n’a pas lésiné sur les moyens pour faire connaitre auprès de ses employés leur nouvel intranet. Ainsi, les trois directions qui ont fait partie du pilotage du projet (ressources humaines, communication et informatique) mentionnent systématiquement l’existence du nouvel intranet 2.0 dans toutes leurs actions de communication interne.

Sauf que lors de sa présentation à la conférence parisienne, Jean-Marie Vinas s’est borné à présenter du texte et aucune capture d’écran des outils. Un peu endormant… C’est en faisant quelques recherches que j’ai fini par trouver l’image publiée ci-haut. Je ne sais pas pour vous mais en terme de graphisme, on a déjà vu mieux…

Enfin, Bouygues Télécom…

Pour en revenir à nos amis de chez Bouygues Télécom, je ne les avais pas revus depuis 2005, lors d’Intracom Paris. Déjà, il y a quatre ans, leur intranet avait les fameux 12 mois d’avance sur ceux du Québec. En fin de conférence, donc, je suis assis à la même table ronde que Sarah Alezrah ainsi que l’ami Richard Collin, prof à l’école de management de Grenoble et aussi spécialiste de l’entreprise 2.0 et le tout, animé par Thierry Do Espirito.  Vous dire que je n’ai pas été surpris par les interventions de Sarah et surtout quand elle a présenté leur plate-forme vidéo interne «Wooby Motion» en référence à la concurrente française de YouTube, Dailymotion

En terminant sur la rencontre annuelle des responsables communication interne, je remarque que même si les entreprises françaises ont pris de l’avance dans l’intégration des stratégies et outils du Web 2.0, il manque toujours un je-ne-sais-quoi, un formalisme hiérarchique qui inhibe les vrais usages 2.0. Lors de la table ronde, j’ai insisté sur la nécessité pour les communicateurs de se remettre en question et de faire évoluer leur pratique en communication interne. Pourtant, il y a toujours cette résistance à laisser l’initiative aux employés dans la communication.

Une intervention en particulier de Michel Abitteboul, m’a fait penser à Andrew Keen et ses remarques vitrioliques dans son bouquin sur le Culte de l’amateur... Aux RH comme en communication, reste encore un noyau dur qui résiste et dont les membres s’estiment toujours les seuls «professionnels» en mesure de maitriser les messages en entreprise et aussi les seuls à bien conseiller la direction  dans leur communication verticale. La hiérarchie, surtout en France, se porte plutôt bien, hélas…

Prochain billet : direction Lille…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras Intranet wikis

#ParisLille 1- Oui, l’entreprise 2.0 existe en France !

9 juin 2009

Habituellement, quand je fais une série de conférences en France ou ailleurs, j’ai le temps de faire quelques billets d’ambiance et aussi professionnels. Cette fois-ci, l’horaire a été tellement chargé qu’il m’a fallu m’en remettre exclusivement à Twitter et Twitpic pour couvrir mes conférences et déplacements. Reste qu’à postériori, je peux me permettre de faire en quelques billets-bilan, le post-mortem comme diraient les Chinois…

Mais avant d’entrer plus avant dans ce que nous avons surnommé Philippe, Michelle et moi le «Québec 2.0 European Tour 2009», je vous indique les liens sur les flux Twitter qui résument l’ensemble de l’odyssée, vue aussi bien par nous que par nos cousins Français. Ainsi, les #hashtags sont : #ParisLille et #cousins2.0.

Lucie Escalier, mon moi-même et Constance Dufresne

Donc, première conférence à Paris avec deux interventions de planifiées à la rencontre annuelle des responsables communication interne, habituellement organisée par Céline Boittin d’Infopromotions. Cette dernière n’y était pas cette année car en congé maternité, ayant donné naissance à un nouveau Français. J’ai donc fait la connaissance de sa remplaçante Lucie Escalier et renoué avec la discrète mais efficace Constance Dufresne.

Faut dire que je suis un habitué car c’est au moins la troisième fois que j’y interviens et suis ainsi en mesure de constater l’évolution des usages de la communication interne en France car évolution il y a. En effet, je note une définitive avance dans les usages 2.0. En effet, comme l’an dernier, j’ai été en mesure de voir des entreprises et sociétés qui ont intégré une bonne partie  des outils que j’ai identifiés comme étant nécessaires à la création d’une mémoire d’entreprise.

Je note trois cas particuliers. Le premier c’est IBM France.  Rien de bien étonnant dans ce cas, car Big Blue s’est positionnée depuis longtemps comme le navire amiral de l’entreprise 2.0. Tout de même, Willem Gabilly est arrivé avec des chiffres intéressants, qui m’ont permis de mettre à niveau ma propre présentation.

Ainsi, en date de mars 2009, Blog Central comptait 16 000 blogues actifs avec 144 000 entrées et 70 000 utilisateurs. Wiki Central pour sa part comptait 26 800 wikis actifs avec 394 000 utilisateurs et surtout 58 300 contributeurs et plus de 523 000 pages ! Encore plus impressionnant : l’outil de messagerie instantanée Sametime enregistre 4 millions de messages par jour !!!

Réseautage professionnel

L’outil interne de réseautage professionnel BluePages  compte plus de 600 000 profils et les employés y effectuent chaque semaine pas moins de 1 200 000 recherches. Il s’est ainsi créé 1800 communautés actives comptant plus de 147 000 membres. Parmi ces communautés, il faut noter Beehive et BlueIQ, cette dernière pour partager sur les bonnes pratiques mais surtout ThinkPlace. Cette dernière est utilisée comme idéagora pour générer de l’innovation.

J’ai beaucoup écrit sur ce concept, mis de l’avant pas Don Tapscott dans son bouquin Wikinomics. Chez IBM, les résultats sont impressionnants : Depuis 2005, la communauté a enregistré près de 20 000 idées ont été soumises par les employés. Plus de 600 (627) ont été déployées permettant ainsi à IBM de faire des gains estimés à 727 millions $US.

Le cas Société Générale

Mais IBM n’est pas seule en France à paver la voie à l’entreprise 2.0. J’ai fait la découverte de deux autres qui ont presque autant de mérite. Le première est la Société Générale. Voici comment la responsable de l’intranet et des outils collaboratifs, Viviane Garrigos, définit la pénétration des outils du Web 2.0 chez cette vénérable institution financière qui compte 163 000 employés de 122 nationalités différentes, dont 63 % hors de France.

Outils déployés
Blog : quelques expériences peu concluantes
Wiki : plus de 300 espaces ouverts à ce jour. Une plateforme Groupe en cours de mise en place.
Bookmarking : échanges de favoris
Photo sharing : une photothèque Groupe
Mash ups
T’Chat
En cours de tests
Mondes virtuels
Réseaux sociaux
Folksonomie
Portail personnalisé

N’en mettez plus, la cour est pleine… Quand je vous dis que les entreprises en Europe ont 12 mois d’avance sur celles du Québec. C’est ce genre d’exemple qui en est la preuve éclatante. Intéressant aussi les usages de ces outils. Étant une institution financière, la SG les utilise justement pour faire face à la crise et ainsi délivrer ses messages plus rapidement, pour s’adresser à l’ensemble des employés et à la génération Y, pour identifier les « leaders » d’opinion, recueillir des commentaires, des feedback des employés, favoriser l’échange et le partage.

La SG a aussi un embryon d’idéagora, soit un site dans son intranet dédié à la veille et l’innovation et appelé InnovaTech ainsi qu’un projet de communauté assez particulier. Nommée «Ambassadors» (les Français adorent les termes anglais), la première communauté expérimentale regroupe les 800 «top managers» ou gestionnaires de haut niveau du Groupe, dont 20 % en France et 80 % à l’étranger (le fameux 80/20). 82 pays sont ainsi connectés à la plateforme.

L’objectif ?  Initier les échanges dans la communauté, susciter la découverte des profils des Ambassadors, solliciter les managers pour qu’ils travaillent ensemble et collaborent autour de thématiques communes. Mais aussi permettre à chacun des membres de prendre la parole, partager une expérience, poser une question à l’ensemble de la communauté, commenter tout type de contenu crée par d’autre membre, engager la réflexion et l’échange et finalement simplifier la recherche et la localisation des expertises…développer un réseau.

Ce que j’ai aussi aimé c’est la réponse faite par Valérie à une question de la salle qui portait sur la perte de contrôle des communications sur les messages et surtout sur le fait que les employés pouvaient dire un peu n’importe quoi sans balises. Valérie a rétorqué que les employés de la SG s’auto-régulaient, aussi bien sur les blogues que dans les wikis et en clavardage (T’chat). Une autre preuve de ce que nous tentons de convaincre nos clients ici au Québec.

Et que dire de mes ami(e)s de chez Bouygues… Là aussi on parle blogues, wikis, Mi, réseaux sociaux et idéagoras. Mais assez écrit… La suite dans le prochain billet

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Conférences Paris-Lille : notre emploi du temps…

1 juin 2009

Je vais quitter Montréal ce soir. Direction ? La France…Trois interventions dans deux conférences différentes à Paris et à Lille, un panel à la télé et des rencontres au Yulbiz Lille/Blog en nord et à la Cantine à Paris. Et ce, en plus des rencontres informelles, dont le passage obligé à Harry’s pour y rencontrer, entre autres, Bertrand Duperrin et j’espère plusieurs autres connaissances.

À la conférence de Lille, je ne serai pas seul car m’accompagneront Michelle Blanc et Philippe Martin. Nous y ferons des prestations devant les représentants de la grande distribution française, dont Auchan, Castorama, La Redoute, etc. Notre hôte sur place est nul autre que Jérôme Moles, associé du Groupe Awak’iT.

Voici, notre horaire officiel :

-Claude départ de Montréal le 01/06 vers 20h30 arrivée à Paris le 02/06 vers 9h30

– Claude, journée libre à Paris le 02/06
En fait, la journée n’a rien de libre car j’en profiterai pour rencontrer plusieurs personnes et travailler sur de potentiels partenariats.

– Claude, 02/06, «meet-up» en fin de journée au Harry’s Bar avec plusieurs personnalités du Web et Entreprise 2.0

– Claude le 03/06 Conférence à la rencontre annuelle des professionnels de la communication interne, organisée par Infopromotions. Titre de la conférence :«Face à la crise, des outils intranet concrets pour communiquer et innover dans l’entreprise». Ceux et celles qui ont assisté à webcom, y reconnaitront une partie du titre de ma conférence du 13 mai. Mais c’est tout du webcom. Le contenu est presque totalement nouveau. Tout de même, je voulais vous présenter ma prestation à webcom, l’insérer (embedder) dans ce billet. Peine perdue…

Pour la voir, vous devrez aller sur le site de Canoe à CET ENDROIT. Ces dernier refusent habituellement de donner le code pour insérer les vidéos dans les blogues ou ailleurs. D’ailleurs voici l’explication fournie par les maîtres de la convergence : « Nous ne proposons pas aux usagers de Canoe TV que les vidéos soient embédées car nous ne sommes pas en mesure de laisser le contenu de nos partenaires se faire embeder sur des sites tiers sans rémunération (=pub). Nous acceptons de le faire dans votre cas et à votre demande mais ne pourrons forunir le code embed par défaut pour tout contenu de la librairie Canoe TV et ne pouvons non plus le spécifier uniquement pour votre playlist.»

Et c’est signé Guillaume Lalu, Chef de contenus – Produits média social et vidéo, Réseau Canoë, Québécor Média. Bel exemple 2.0… J’ai essayé d’insérer le code qu’ils nous ont fourni de façon si exceptionnelle mais peine perdue… Fonctionne pas.

Itinéraire, suite

-Michelle et Philippe départ de Montréal  le 03/06.

-Claude le 04/06 Participation à une table ronde à la rencontre annuelle des responsables de la communication interne. Le titre :« Blogs, wikis et réseaux sociaux, intranet 2.0 … : des outils adaptés aux nouvelles attentes des collaborateurs. Comment mettre en place et utiliser les outils du Web 2.0 au regard de la stratégie de l’entreprise ?»

-Michelle et Philippe transfert Roissy Charles de Gaulle – Lille le 04/06 en fin de matinée

-Claude le 04/06 Départ pour Lille en fin de journée

-Dîner le 04/06 au soir avec quelques amis de la région et co-organisateurs de la conférence (Digiport, ESC Lille, PICOM)

-Conférence le 05/06 à partir de 9h (voir les titres ci-haut)

-Ensuite déjeuner avec qui voudra et pour le programme de l’après-midi  (rdv business avec prospects, visites de Lille, etc.)

-05/06 soir YulBiz + Blog en Nord

Bertrand et Max, un des barman du Harry’s

-06/06 Retour à Paris AM, Table-ronde sur le Web 2.0 à TechToc.TV. PM, rendez-vous avec les acteurs du Web 2.0 français à la Cantine. Fin PM, Rendez-vous au Harry’s, le QG de Bertrand Duperrin 🙂

-07/06 retour à Montréal par Air France (747 🙂

Le lendemain, le 8 juin, pas question de roupiller pour me remettre du décalage horaire. C’est le grand jour chez Allard Harvieu Communication car nous mettrons en ligne la version 1 de notre nouveau slogue (site-blogue).

P.S. Voici le code fourni par Canoe et que je n’arrive pas à insérer. Si vous trouvez un moyen, faites-le moi savoir…

<!– Start of Brightcove Player –>

<!–
By use of this code snippet, I agree to the Brightcove Publisher T and C
found at http://corp.brightcove.com/legal/terms_publisher.cfm.
–>

<script src= »http://admin.brightcove.com/js/BrightcoveExperiences.js » type= »text/javascript »></script>

<object classid= »clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000″ width= »100″ height= »100″ codebase= »http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0″><param name= »id » value= »myExperience24301004001″ /><embed id= »myExperience24301004001″ type= »application/x-shockwave-flash » width= »100″ height= »100″></embed></object>

<!– End of Brightcove Player –>

p.p.s Attendez-vous à des billets sur ce blogue et à de multiples «tweets» de notre part. Pour nous suivre sur Twitter, utilisez le hashtag suivant : #ParisLille

Note : Je quitte Montréal ce soir avec Ait France sur un Airbus A330. C’est le même type d’appareil que celui du vol 447 qui vient de disparaitre des écrans radar lors du vol Rio de Janeiro-Paris

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements NTIC

Twitter une soirée gala en direct. De l’inédit pour la SQPRP

28 mai 2009

Un court billet avant d’en faire un plus long demain sur la soirée des Prix d’excellence de la SQPRP (ou Société québécoise des professionnels en relations publiques), qui aura lieu ce soir à compter de 17h00 au Théâtre Telus à Montréal. Pour vous mentionner que je la «twitterai» en direct. En soi, il ne s’agit pas pour moi d’une première et nous sommes maintenant légion à le faire, tout spécialement dans le milieu du Web et particulièrement dans les conférences 2.0. Rien pour écrire à sa mère diraient certains copains blogueurs et twitteurs…

Mais pour les professionnels du domaine des relations publiques et des communications corporatives, ce sera une première qu’ils ont tenu à souligner, comme vous pouvez le constater sur la capture d’écran ci-dessous, surtout qu’il s’agit de leur évènement de reconnaissance annuel.

Faut dire que ce milieu professionnel s’ouvre graduellement aux nouveaux usages de la communication Web 2.0, aussi bien grand public qu’entreprise, la raison de mon arrivée chez Allard Hervieu Communication où nous développerons une pratique Entreprise 2.0 complète, allant de la stratégie à l’implantation d’outils. En passant, notre nouveau site, plus Web 2.0, sera en ligne à mon retour de France le 8 juin.

Bref, je vous réserve impressions et photos pour le billet de demain et si vous avez le goût de me suivre sur twitter, mon pseudo est @Emergent007 et le «hashtag» de la soirée est #SQPRPEX. Et comme le mentionne le copain Philippe Martin dans son billet de ce matin, je me servirai du petit oiseau et du petit poisson mais aussi de mon inséparable et combien ô utile TweetDeck.

Communication interactive Entreprise 2.0 Études Internet Ideagoras Intranet Web 3.0

L’entreprise 2.0, dans tous ses états en 2009 ?

25 mai 2009

Le premier bouquin collectif que j’ai commis et 2004, avec la complicité de Michel Germain et huit autres auteurs s’intitulait :«L’intranet dans tous ses états» et visait à dresser alors, le portrait de l’évolution fulgurante de cet outil de communication technologique, né presque dix ans plus tôt, des officines des départements Si/Ti des grandes entreprises et ministères gouvernementaux. L’intranet 1.0 a vécu, prospéré puis décliné.

En 2005, on a commencé à entendre parler de Web 2.0, de collaboration et de wikis… Dans les milieux spécialisés de l’intranet de l’entreprise, on parlait toujours d’optimisation de l’engin de recherche, d’installation de portails d’entreprise, de personnalisation, de CMS et de Single Sing On… Mais aussi d’intégration des trois Nets soit l’Internet, l’intranet et les extranets…Ce fut donc le sujet du second bouquin collectif, avec en sous titre : nouvelle dynamique d’entreprise.

Puis sont venues 2006 et 2007, les années de percée mondiale du Web 2.0. En 2007, surtout, la prise de conscience que ce phénomène ne serait pas passager et allait affecter aussi bien le Web public que le Web d’entreprise. C’est alors que nous avons mis sur pied webcom-Montréal et publié le troisième bouquin collectif :«Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires».

Toutes les firmes de vigie technologique le disaient, de Gartner à Forrester : 2008-2009 devaient être  les années fastes pour l’intégration des stratégies et technologies du Web 2.0 en entreprise, ce qu’on a alors nommé l’entreprise 2.0. Il n’en a pas été ainsi, crise économique oblige, même si certains avaient pris un bon départ avant qu’elle ne frappe. Qui ? Les USA bien entendu mais aussi la France et l’Angleterre. Comme je l’ai dit dans des billets précédents, la Canada a perdu l’avance ou du moins sa place au cours des dernières années, surtout ici au Québec.

Alors que nous réserve la deuxième moitié de 2009 et surtout 2010 ?

Ce questionnement vient tout droit de mes derniers billets qui montrent une adoption plus lente que prévue et surtout une poussée marquée de la vidéo et du crowdsourcing, et non comme on le croit, des réseaux sociaux et du micro-blogging. Tout droit aussi d’un billet écrit par Dion Hinchcliffe et d’une table ronde en Web télé sur l’intranet réalisée en France par TechToc.TV et mettant en scène mes vieux amis Michel Germain et Vincent Berthelot.

D’une part, Hinchcliffe part de la même étude qui m’a servi à publier deux des billets de la dernière semaine et ses conclusions, loin d’être contraires aux miennes, sont interprétées différemment. Mais pour faire une histoire courte, il clame haut et fort que 2009, sera l’année du «grand virage» et ainsi il intitule son billet paru récemment sur ZDNet :«The year of the Shifit to Enterprise 2.0».

Et que dit-il essentiellement ?

# Nearly one in two businesses will make use of Enterprise 2.0 software in 2009.
# Business use of social networking has rough parity with personal use, while a quarter of people are not planning to use the tools at all.
# Concerns about the security issues with social computing is high, around 80%.

# At least 50 percent of organizations will use wikis as important work collaboration toos in 2009.
# Management of content types like SMS/text messages, blogs and wikis are largely off the corporate radar in 75% of organizations.

Dans mes titres, j’ai été moins catégorique car tout en notant la percée de la vidéo et du Crowdsourcing mais aussi la persistante utilisation des wikis comme outils de collaboration en train de remplacer le courriel, j’ai aussi noté que les entreprises demeuraient très attachées à leurs pratiques 1.0, surtout chez les professionnels des Si/Ti, ce que ne relève pas Hinchcliffe, pourtant un ardent défenseur des SaaS et du Cloud Computing, qui, à mon avis, sont la future base technologique de l’entreprise 2.0.

Donc, je ne partage pas l’enthousiasme de Hinchcliffe sur la grande percée en 2009. Je la vois plus en 2010, avec la reprise économique mais aussi et surtout avec une maitrise plus grande aussi bien de l’oeuvre que de l’ouvrage. Nous n’en sommes qu’au début des meilleures pratiques en entreprise et aussi aux premières études de cas. Et surtout, peu de RSI

Donc, l’entreprise est-elle 2.0 ou 1.0 ? Son intranet est-il toujours 1.0 ?

Ce qui m’amène à la récente table ronde de TechToc.TV intitulée :«Qu’est-ce qui justifie le passage de l’Intranet 1.0 au 2.0 ?». D’entrée de jeu, Michel Germain a essayé de faire la différence en un intranet et l’entreprise elle-même ou du moins, c’est ce que je crois car il a insisté sur l’intranet et non l’entreprise. Pour lui, un intranet 1.0 est un intranet informationnel et surtout qui souffre d’une recherche déficiente et d’une infobésité chronique. À ce titre, il se réfère au graphique de Gartner sur les phases de développement de l’intranet :

Il pose ensuite comme comme postulat que l’intranet 2.0 pose ses assises sur la collaboration, la personnalisation et une meilleure recherche, donc beaucoup dans la phase 2 du graphique. Dans ce contexte, je le comprends de parler alors d’intranet 2.0. Par contre, vous voyez que j’identifie l’entreprise 2.0 dans les phases 3 et 4 du graphique.

Vincent, pour sa part, amalgame intranet 2.0 et entreprise 2.0, soit l’implantation d’une nouvelle stratégie collaborative, sociale et manégériale en entreprise, basée sur une nouvelle gamme d’outils issus du Web 2.0 et qui vont des blogues au réseaux sociaux en passant par les wikis, fils RSS, idéagoras, Web télé etc. Bref, voici le teneur de leurs propos recueillis par Frédéric Bascunana, le maitre de plateau. En passant, il n’y a qu’en France et aux USA où on peut avoir ce genre de site avec une programmation 2.0. À quand au Québec Christian ?

Grande différence d’approche de l’intranet 2.0. mais l’approche de l’ami Vincent a plus d’échos de ce côté de l’Atlantique. J’en veux pour preuve le travail de l’ami Chris McGrath avec sa suite logicielle Web 2.0. Voyez comment il la positionnait jusqu’à tout récemment :

En terminant, je tiens à vous souligner le fait que nous serons, Michelle Blanc et moi-même sur le plateau de TechTocTV afin de discuter :«Entreprise et marketing 2.0 état des lieux entre le Quebec et la France». Nous enregistrerons le 6 juin.

Communication interactive Identité numérique LifeLogs Web 3.0

CV 2.0, ePortfolios et Lifelogs. Vous voyez le lien ?

20 mai 2009

Je suis actuellement à la conférence Infopresse sur communications et les ressources humaines et qui va traiter, en particulier de recrutement. L’ami Mathyas Gabor va être le seul à parler de recrutement grâce aux réseaux sociaux, ou recrutement 2.0. Ici, les participants sont massivement des RH et un peu des communications et n’ont guère d’expérience en Web 2.0. Mais il sont ici pout apprendre… C’est un autre exemple du retard du Québec en matière de Web 2.0 ou encore d’entreprise 2.0. Le week-end dernier, je «twittais» allègrement sur le cas de ce Guatémaltèque qui a été arrêté pour avoir twitté sur l’affaire impliquant la mort d’un avocat. Une des personnes qui m’a «retwitté» est une française avec pseudo @Turone. Intrigué, je suis allé voir son profil et bing !

Ce dernier renvoie en URL à cette adresse : http://www.doyoubuzz.com/raphaelle-ridarch. Vous connaissez DoYouBuzz.com ? C’est une «srart-up»-communauté française, créée en 2008 par Ludovic Simon et qui se spécialise dans le CV 2.0. Et là, on est loin du méga Monster.com, un peu pataud…  Avec la communauté buzzienne, nous sommes dans le léger, le dynamique mais aussi le cool avec un format de CV qui doit (et qui à mon avis le fait) plaire à tous les nomades et natifs du numérique.

La communauté du Buzz est aussi bien appuyée par des partenaires de E-recrutement et cabinets de recrutement tels qu’Altaïde, des copains Jacques Froissant et Phil Jeudy, de Météjob, New_Net_Talent et de Pixojob, tous plus rigolos l’un que l’autre mais intéressants parce que certains s’adressent en particulier aux nouveaux métiers du Web.

Quel lien avec le Québec ? Facile… Essayez de trouver un site du genre ici !  J’ai essayé et tapé CV 2.0, Québec dans Google. Une seule référence vers Emploi-Québec qui propose quoi ? Un autre site français soit : easy-cv.com. Faudrait que l’ami Olivier Zara et son entreprise Axiopole déménagent au Québec pour sauver l’honneur, eux qui sont basés à Halifax… Oui, oui, vous avez bien lu : Halifax ! Olivier, qui fait habituellement dans l’intelligence collective, a lancé l’an dernier, son propre produit CV | 2.0.

En fait, au Québec il y a bien UN site mais ce n’est pas du même genre… Il s’agit, en fait, d’une plate-forme qui vise à aider les entreprises dans leurs efforts de recrutement, un peu comme le font LinkedIn, avec LinkedIn Recruiter ou encore Facebook et aussi nous partenaires de tout à l’heure. Nous sommes dans le E – recrutement ou le recrumenent 2.0. Il s’agit de Standout Jobs.com. Voici comment les fondateurs se présentent et présentent leur produit : «Standout Jobs, Inc. is a startup based in Montreal, QC Canada that makes a top-rated Recruitment Communication Platform to power companies online recruiting efforts. Standout Jobs was founded by Benjamin Yoskovitz (CEO), Fred Ngo (CTO) and Austin Hill (Chairman & Angel Investor) in February 2007»

Mais je me pose aussi une autre question existentielle. Tous ces sites sont-ils voués à plus ou moins long terme au même sort que le CV papier ?

Car les nomades et les natifs du numérique risquent d’être attirés par des présentations encore plus «flyées»… Comme celle d’Anthony Roussel sur Twitter ou encore celle de Samantha Slade. Cette dernière est une des pionnières dans ce que certains nomment l’univers des ePortfolios et qui déboucheront bientôt sur les LifeLogs. Et rendus à ce point, nous serons dans le Web 3.0 et même plus…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras

De la nature de mon «coming out» professionnel…

14 mai 2009

Voici la nature de mon «coming out», fait hier soir dans le cadre du Yulbiz-spécial organisé dans le cadre de webcom-Momtréal et repris dans un communiqué.de presse. En passant, je vous reviens demain avec le premier d’une série de billets sur le webcom et ses à-cotés…

CLAUDE MALAISON, LE PIONNIER DE L’ENTREPRISE 2.0,
ET DANY THIBAULT, SPÉCIALISTE EN ÉVÉNEMENTIEL, SE JOIGNENT
AU CABINET DE RELATIONS PUBLIQUES ALLARD HERVIEU COMMUNICATION

Montréal (Québec), le 14 mai 2009 – Allard Hervieu Communication est heureuse d’annoncer la nomination de deux conseillers d’expérience au sein de son équipe : Claude Malaison, un des leaders de la communication interactive et des médias sociaux au Québec, ainsi que Dany Thibault, spécialiste en événementiel.

« L’arrivée de Claude Malaison au sein de notre équipe, à titre de directeur principal, Entreprise 2.0, confirme notre désir d’offrir un service de relations publiques des plus complets avec des outils innovateurs et à la fine pointe, a affirmé Marie-Françoise Hervieu, associée principale chez Allard Hervieu Communication. Avec l’expertise de Claude Malaison et de Dany Thibault, notre offre de services aux entreprises se trouve doublement bonifiée du point de vue des communications internes et externes. »

Considéré comme l’un des pionniers de l’intranet au Québec et l’une des sommités mondiales  en ce qui  a trait à l’intégration des technologies du Web 2.0 en entreprise, Claude Malaison était, depuis 2005, le président d’ÉmergenceWeb.

« Mon expertise au sein du cabinet permettra d’aider nos clients à mettre en place de nouvelles stratégies Web et des outils novateurs tels que les blogues, wikis, réseaux sociaux et idéagoras, a expliqué Claude Malaison. La communication interactive vise à rendre plus efficaces et plus actuelles les communications internes et externes, avec l’utilisation de stratégies faisant appel aux outils interactifs et aux médias sociaux et c’est ce que je suis fier d’apporter à l’équipe. »

En plus de sa participation rédactionnelle active à différents blogues, Claude Malaison dirige une série d’ouvrages collectifs depuis 2002, dont L’intranet dans tous ses états, L’intégration des 3Nets et Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires. Il travaille activement depuis 10 ans à l’organisation de différentes conférences internationales, dont celle du webcom Montréal qui se déroule deux fois par année. Il donne de nombreuses conférences publiques, en entreprise et en milieu universitaire, au Québec, en France et aux États-Unis. Il est ex-président-fondateur de l’Association des professionnels en intranet (API), vice-président, Finances et secrétariat, de l’organisme Yulbiz.org et chargé de cours en Pratiques de la communication interne interactive à l’Université de Montréal.

Voilà pour le communiqué de presse. Vous remarquerez que sur le site Web de notre cabinet, il y a une petite note dans l’en-tête qui précise que nous sommes présentement en refonte 2.0. C’est là, un des premiers effets concrets de ma présence. Attendez-vous donc à un tout autre site d’ici quelques semaines.

Et pour me rejoindre au travail, utilisez cette nouvelle carte d’affaires;