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Entreprise 2.0: la gouvernance pour vaincre l’incompétence…

8 août 2010

Ce gris et humide matin, je travaille à la sélection des textes de mon blogue qui serviront de matière brute à mon prochain livre sur l’entreprise 2.0. Je suis donc tombé sur un texte qui est toujours d’actualité, croyez-moi, pour en avoir fait encore l’expérience ces dernières semaines. Voici ce que j’écrivais l’automne dernier:

C’est un sujet très sensible dans les entreprises québécoises mais je ne crois pas que ce soit un phénomène unique et domestique. On en parle à mots couverts entre professionnels des communications ou des ressources humaines responsables de la gestion et du développement des intranets.

Quel est ce tabou dont on n’ose  parler sur la place publique? Eh bien, je vous le donne en mille. C’est l’incompétence de plusieurs personnes qui travaillent dans les départements de Ti, l’obsession pour la sécurité de leurs gestionnaires et l’immobilisme général qu’ils imposent à l’entreprise.

Lors du OpenWorldConference 2009 d’Oracle qui a eu lieu à San Francisco, Ann Livermore VP chez HP a été très claire:  70% des budgets Ti vont aux opérations et à la maintenance des systèmes et seulement 30% à l’innovation. Ce qui a fait dire à certains participants que le chiffre de 30% était encore trop optimiste…

Et Livermore a poursuivi en mentionnant que le crédo de HP dans les prochaines années serait la MODERNISATION. Pas par le Web mais bien par la rénovation de ce qui existe déjà… La modernisation des applications et des infrastructures tout en offrant les services de virtualisation et de Cloud Computing. Mais faut comprendre que HP vise à séduire les Ti traditionnels, le gros du marché en entreprise et ainsi leur faire cracher bien des $$$.

La vraie modernisation passe par les usages 2.0

Les responsables intranet savent bien que leurs stratégies de croissance passent par les usages et outils du Web 2.0 mais les Ti ne veulent rien entendre surtout quand il est question d’intégrer un outil tel qu’un blogue WordPress dans leur sacro-sainte architecture technologique. Encore moins un réseau social en code source ouvert, Ô sacrilège… Certains disent qu’ils ne sont pas «prêts» à intégrer le Web 2.0 dans une informatique tournée vers les processus d’affaires, les CRM, les BPM et autres «M» 1.0 de ce monde….

D’autres, par contre, admettent indirectement leur incompétence. Laissez-moi vous raconter… La semaine dernière j’ai rencontré une personne d’une entreprise québécoise  qui travaille dans une petite équipe responsable de l’intranet. Comme dans 70% des cas, toutes entreprises confondues, cette équipe fait partie du département des communications. L’équipe est consciente qu’elle doit prendre le virage 2.0 et teste les différents outils (blogue, wikis, etc.) mais doit le faire «sous le radar», en dehors de l’entreprise et de son firewall et surtout pas sur les serveurs de l’entreprise.

L’informatique de cette entreprise est tellement dépassée et bureaucratisée qu’elle a évalué que la mise en place d’un blogue interne coûterait, tenez-vous bien, au-delà de 100 000$… Les deux bras m’en sont tombés! J’écrivais en août dernier : «Nos entreprises se débattent encore avec leurs intranets 1.0 et quand elles veulent les faire évoluer, se butent souvent à la résistance des départements TI qui, au lieu de générer l’innovation, comme ce fut jadis le cas, la freinent furieusement afin de conserver leurs prérogatives et leurs architectures si familières, si rassurantes mais pas si sécuritaires…».

C’est bien cela le principal problème des entreprises québécoises, présentement loin en retard sur celles des USA ou d’Europe. C’est que leur informatique ne suit pas, résiste, freine le changement. Les employés de ces départements sont mal formés ou pas du tout aux technologies du Web et surtout du Web 2.0. Et surtout leurs dirigeants sont de la vieille école et c’est dommage car les Ti, auparavant, généraient le changement. C’était il y a bien des années…

Et le changement vient de la base…

Comme je le dis souvent en conférence et sur ce blogue, les employés poussent pour l’adoption en interne de leurs usages externes du Web en tant que consommateurs. Les Ti eux, ont les deux pieds sur le frein. C’est tellement typique d’une entreprise 1.0 où les technologies et les usages sont dictés par les Ti alors que dans l’entreprise 2.0 ce sont les usagers qui les dictent.

Regardez d’ailleurs ce dernier tableau publié récemment sur le blogue de la conférence Enterprise 2.0 et qui porte sur les leaders de l’intégration des outils du 2.0 dans l’entreprise. Clairement et majoritairement c’est maintenant du bottom-up: les employés imposent les usages. Ce sont eux qui génèrent maintenant l’innovation.

Pour en savoir un peu plus sur les conditions de succès de l’intégration des stratégies et outils du Web 2.0 dans l’entreprise et aussi pourquoi certains se plantent royalement, je vous suggère de lire attentivement le billet publié par Dion Hinchcliffe, intitulé: « 14 Reasons Why Enterprise 2.0 Projects Fail ». Comme par hasard, il y traite entre autres de « bottom-up » et de gouvernance…

Gouvenance…

Dans ce billet publié, je le rappelle, l’automne dernier,  je ne me suis pas éternisé sur le sujet de la gouvernance mais c’est là une des clés qui puisse permettre aux forces progressistes en entreprise de déverrouiller le cadenas installé par les Ti sur les stratégies d’innovation. La gouvernance implique un partage équitable des pouvoirs de décision et d’action en ce qui a trait à la mise en oeuvre d’une stratégie Web d’entreprise et ce, entre plusieurs acteurs importants, habituellement, les Communications, les Ressources humaines, les Ti,  une ou plusieurs unités d’affaires en tant que clients stratégiques (Qui sont en demande et ont les budgets) réunis pour la prise de décision dans un comité directeur (VPs et CIO) et pour le prise d’actions dans un comité de coordination.

Peuvent se joindre à ces derniers des comités aviseurs techniques et d’utilisateurs (voir ci-dessous). Très important que les utilisateurs soient impliqués dans la gouvernance, d’où le rôle primordial joué par le/ou les gestionnaires de communautés, impliqués dans la structure de coordination d’entreprise mais aussi au niveau local. On parle ici des «super-utilisaterus», soit les employés qui dans leurs habitudes de consommation personnelle, utilisent régulièrement les nouveaux outils de communication, de partage et de collaboration.

gouvernance

Autrefois maîtres incontestés des stratégies et des outils, les Ti doivent comprendre qu’ils doivent partager leur pouvoir et leurs budgets, qu’ils doivent être au service de l’entreprise et de ses employés et non l’inverse. En ce sens, la création de comités de coordination internes sont une absolue nécessité et quoiqu’en disent certains. Et il n’est pas essentiel que tout ce beau monde soit rompu aux subtilités du Web 2.0.

échelle

Il suffit de cibler le haut de l’échelle des technographies sociales de Forrester. Les super-utilisateurs jouent ici un rôle-clé en tant qu’early adopters et créateurs de contenus, identifiés par les gestionnaires de communautés, les premiers spécialistes de Web 2.0 dans l’entreprise.. Ils sont rejoints par de plus en plus de spécialistes en communication et en ressources humaines qui font leurs classes en assistant à des formations ou à des conférences comme webcom-Montréal.

Et ils savent aussi qu’elles peuvent avoir recours à des firmes de consultation. Mais attention aux chants des sirènes… Ne s’improvise pas spécialiste de l’entreprise 2.0 qui veut ! Il y a la théorie mais il faut aussi la pratique, l’expérience des dynamiques internes et des jeux de pouvoir. Pour cela, il n’y a pas de Master Card mais habituellement un «Master Plan» ou plan directeur basé sur les attentes et besoins des utilisateurs/unités d’affaires, besoins regroupés par grandes priorités organisationnelles. Ce plan est habituellement conçu pour une période de trois ans mais revu à chaque année et au besoin ajusté  par le comité de coordination et avalisé par le comité directeur.

Complexe vous direz? Au contraire, une fois en place, cette structure génère beaucoup plus de souplesse qu’il n ‘y paraît, «décoince» les Ti et les force au partenariat et surtout génère énormément de suggestions et d’innovation, surtout si  on y adjoint une idéagora

ideagora

L’idéagora interne développée pour Orange par le groupe Awak’iT

Je vous ai souvent parlé de leur potentiel innovant, beaucoup relié à la R&D des entreprises mais elles ont aussi leur utilité dans un processus de création de communautés Web 2.0 dans les entreprises, dans la génération d’idées nouvelles pour le développement de l’intranet mais aussi dans la reconnaissance auprès des employés faisant preuve de créativité et d’initiative.

Donc, quand vous pensez gouvernance pensez que ce concept peut très bien se marier avec celui d’innovation. Bizarre car le premier fait appel à une certaine forme de contrôle alors que le second est présentement associé à la liberté créatrice, au CGU. Et pourtant la gouvernance peut générer, entre autres,  de l’innovation mais aussi de la compétence Web à l’interne.

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Web tactile et mobile: la nouvelle évolution a pour nom Flipboard!

30 juillet 2010

On a beaucoup dit et écrit sur la fin des médias traditionnels, en particulier les grands quotidiens papier. On a annoncé leur disparition et suivi leur lente agonie en termes de lectorat et de revenus publicitaires au profit des médias sociaux. On a aussi annoncé la fin prochaine du livre traditionnel au profit du livre électronique, surtout depuis la mise en marché du Kindle et encore plus du iPad. On a un peu moins  parlé des magazines pris en sandwich entre les deux. Ces derniers sont aussi en danger et on en retrouve de plus en plus qui abandonnent le format papier pour l’électronique encore là et surtout depuis l’arrivée des interfaces tactiles mobiles.

Mais il n’y a pas que les médias traditionnels qui vont devoir s’ajuster à une nouvelle réalité Web du XXIe siècle, soit le Web tactile et mobile. Les autres médias sociaux tels que Facebook ou Twitter vont aussi devoir s’adapter à cette nouvelle réalité… Mais, me direz-vous, ils sont déjà mobiles avec des applications pour les ordinateurs portables, téléphones intelligents et tablette iPad. Certes, mais il sont loin d’être prêts pour la nouvelle évolution qui pointe à l’horizon et qui a pour nom Flipboard, le premier magazine social qui présente les médias sociaux en format inspiré des magazines traditionnels…

Créée et disponible pour le moment uniquement pour le iPad, cette nouvelle application va devenir LA sensation du Web au cours des prochains mois car elle se concentre sur la livraison de contenus riches à partir de potentiellement toutes les sources du Web (Facebook, Twitter, Flickr, et) et présente cette information en forme de petits magazines dont on peut littéralement «flipper« les pages.

En synchronisant avec mes comptes Twitter et Facebook, je peux ainsi consulter tous les contenus texte, photo ou vidéo publiés par mes relations dans ces deux flux. Je peux me créer des albums ou mini-magazines avec les flux de mes amis ou contacts ou en faire des thématiques qui vont regrouper l’information de plusieurs sources. Déjà, Flipboard offre par défaut, des sources comme TechInfluencers, Fliptech, FlipPhotos, etc. Flipboard les nomme SECTIONS. Pour l’instant, Flipboard n’offre qu’un potentiel limité à neuf sections mais pariez sur une expansion rapide.

Ce faisant, la création de Mike McCue pourrait bien devenir un NewsGator, un Netvibes ou iGoogle sur stéroïdes. Et finis les fils RSS traditionnels qui ne présentent que des liens. Je vois déjà le potentiel pour mon blogue… Mais pour l’instant je dois attendre avant de pouvoir me connecter avec mes comptes sociaux… En effet, je suis comme pour plusieurs sur une liste d’attente car Flipboard connaît une telle popularité que son fondateur Mike McCue a dû faire CE BILLET sur le blogue de cette «startup» qui vient de lever 10,5 millions $ en financement.

Une popularité auprès des «Early Adopters» qui n’est pas étrangère aux louanges des spécialistes des nouveaux médias de Silicon Valley tels, que Robert Scoble et Kara Swisher. D’ailleurs, regardez cette entrevue qu’elle a faite récemment avec McCue, où il présente Flipboard.

Et dire qu’on prévoit que la production de tablettes va passer de 16 à 117 millions d’ici quatre ans. Pas besoin de vous dire que tous les grandes compagnies de ce monde regardent avec envie l’éclosion de ces nouveaux produits. Justement, Microsoft vient de se donner comme priorité absolue le développement d’une tablette à la iPad, ce qui devrait aider la «startup» québécoise ExoPC, dont j’ai parlé récemment dans CE BILLET.  J’attends d’ailleurs un exemplaire de ce dernier afin de le tester et le comparer au iPad que je me suis procuré récemment au grand dam de certains…

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LeWeb 2010. Nom de code de la grande messe : plates-formes…

4 juillet 2010

Permettez-moi de reprendre exactement les propos que j’ai tenus en octobre dernier lors de mon premier billet d’introduction à la conférence LeWeb : «Encore une fois cette année, tout le «who’s who» du Web 2.0 va se retrouver à Paris les 9 et 10 décembre pour participer à la messe annuelle organisée par Loïc et Géraldine LeMeur. Et je ne voudrais pas rater cette occasion pour tout l’or du monde…». Nous avons été 2500 à cette 6e édition à partager notre enthousiasme et parfois nos déceptions, personnellement, dans cette série de billets.

Oui, pour tout l’or du monde je ne voudrais manquer ce  septième rendez-vous qui aura lieu cette année les 8 et 9 décembre et au grand bonheur de plusieurs d’entre nous, marquera le retour  au lieu où s’est tenu en 2007, le meilleure édition à vie de cette conférence soit Les Docks.

Et pour cette occasion, nos hôtes nous ont concocté une programmation fort relevée avec comme thème général : plates-formes… De tous les genres de plates-formes technologiques dont les mobiles : Android vs Apple vs Nokia, les vidéos (ex. Google.tv), les sociales (Facebook, TwItter, etc.). Il y sera beaucoup question de Google et d’Android et j’ai bien hâte de voir et surtout d’entendre Marissa Mayer (ma préférée ;-). Il y a ainsi plusieurs autres raisons de s’enthousiasmer sur le programme et les personnes qui seront présentes en keynote ou pas, car n’oubliez pas que LeWeb, c’est aussi le grand rendez-vous annuel et planétaire des blogueurs d’affaires…

Parmi les autres conférenciers qui me donnent le goût d’y être et que je veux absolument rencontrer, il y a Gary Varneychuck, qui cette année ne va pas donner de conférence mais plutôt consacrer tout son temps sur la grande scène à une séance de questions-réponses (Q&A). Il y a aussi l’ancien CEO de SAP, Shai Agassi, que j’ai déjà rencontré à la conférence annuelle des clients de SAP à Orlando. Agassi n’est plus dans le domaine des Ti mais dans le domaine des nouvelles énergies et se consacre entièrement au Project Better Place. Il viendra rendre compte de ce projet qui a fait l’objet de toutes les attentions, en particulier dans Silicon Valley, entre autres depuis ce reportage paru en 2007 dans la revue Wired.

Pour plus de précisions sur le programme, je vous laisse avec nos hôtes et leur traditionnelle vidéo de présentation. Pour ce qui est de l’inscripttion, vous n’avez qu’à cliquer sur le bannière en haut à droite.

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Premier tweet, premières pubs et premier milliard…

28 juin 2010

Décidément, les fondateurs de Twitter ne font rien à moitié ces temps-ci, question d’attirer les feux de la rampe. La semaine dernière, Evan Williams et Biz Stone recevaient le président russe Dimitri Medvedev à leurs quartiers généraux de San Francisco et le faisaient en grande pompe dans la cafétéria. Medvedev a profité de cette visite dans Silicon Valley pour créer son compte et publier son premier Tweet :

Hello everyone! I’m on Twitter, and this is my first tweet. 1:25 PM Jun 23rd via web

Comme on est à même de le constater en visionnant cet événement «historique», son premier message était plus consistant que ce qui apparait en anglais sur le compte…

President Medvedev Visits the Twitter Office from TwitterHQ on Vimeo.

De la bonne pub pour Twitter mais aussi pour le président qui a aussi visité, entre autres, Apple. Parlant de publicité,  juste avant, Stone et Williams ont eu à défendre devant la communauté des développeurs les récents changements survenus depuis avril sur la plate-forme californienne de micro-blogging. Des changements beaucoup orientés annonceurs.

Vous avec entendu parler de Twitter Places, Promoted Tweets et Twitter Annotations ? Twitter Places c’est la première incursion de Twitter dans le monde de la géolocalisation. Donc, en conjonction avec Google Maps, de permettre de situer l’origine du tweet .

La fonctionnalité a été mise en service, en douce le 14 juin dernier. Dans un billet sur le blogue de la compagnie, le responsable de ce département chez Twitter, Othman Laraki annonce aussi que ce travail s’est fait en collaboration avec FourSquare et Gowalla, ce qui veut dire une intégration des check-ins dans Places  mais aussi la possibilité d’intégrer l’API dans d’autres applications. Comment faire pour avoir accès à ce nouveau service ? Facile, il suffit d’aller dans «Settings» et de cocher la case TweetLocation pour l’activer ou encore de suivre les instructions.

Virage publicitaire et capitaliste ?

Mais ce sont les deux autres qui suscitent plus la controverse chez les développeurs et sonnent l’arrivée en force de  la publicité sur Twitter. Les Annotations permet aux développeurs (et à Twitter bien sûr) d’ajouter des informations supplémentaires à un tweet – comme une chaine de texte, une URL, un tag d’emplacement ou des bits de données – sans affecter le compte de caractères (140). Autrement dit, de telles informations constituent les métadonnées du tweet ou de l’utilisateur qui l’a posté  et suivent le contenu original dans son voyage à travers la Twittosphère.

Les applications et services peuvent alors prendre ces informations, les filtrer et leur donner une signification. Dans un certain sens, Annotations ressemble au protocole «Open Graph» de Facebook, qui ajoute aussi des métadonnées au comportement des utilisateurs sur certains sites quand ils sont connectés. De même qu’ils le sont avec Facebook, les annonceurs sont intéressés par la capacité de Twitter à les aider à cibler des utilisateurs basés sur leurs intérêts.

Et une fois ce ciblage fait, les entreprises partenaires pourront dans une première phase,  se prévaloir de la possibilité d’acheter des mots-clés comme pour Google Adwords et afficher leur tweets promotionnels (Promoted Tweets) dans les résultats de l’engin de recherche de la plate-forme de micro-blogging.

Il s’agit bien là d’une première phase et les autorités de Twitter y vont du bout des pieds avec cette nouvelle initiative car ils savent bien qu’ils marchent sur des oeufs car la publicité sur Twitter n’a jamais été populaire, aussi bien auprès des utilisateurs que des fondateurs eux-mêmes, à preuve ces remarques de Biz Stone sur le blogue de Twitter:

«Over the years, we’ve resisted introducing a traditional Web advertising model because we wanted to optimize for value before profit. The open exchange of information creates opportunities for individuals, organizations, and businesses alike. We recognized value in this exchange and planned to amplify it in a meaningful and relevant manner.

Stubborn insistence on a slow and thoughtful approach to monetization—one which puts users first, amplifies existing value, and generates profit has frustrated some Twitter watchers. Believe me, when your name is Biz and you’re a co-founder of Twitter, it also means putting yourself at the mercy of folks like Stephen Colbert who hit home runs with lines like, « So, I assume that ‘Biz’ in ‘Biz Stone’ does not stand for ‘Business Model’. »»

Et comme le rajoute le COO Dick Costolo, Twitter expérimentera cette formule avec quelques partenaires dont Best Buy, Bravo, Red Bull, Sony Pictures, Starbucks, and Virgin America afin d’évaluer la «résonance» de ces tweets promotionnels. S’ils résonnent bien, on pourra passer à la phase suivante soit leur apparition dans les flux personnels.

Remarquez que Twitter, avec ses 75 millions de membres, n’a pas tellement le choix de prendre ce virage stratégique et embrasser cette nouvelle orientation «business». Il y a un certain Mark Zuckerberg qui les pousse à le faire. D’une part avec le Open Graph et sa politique ouvertement orientée marché. D’ailleurs, le patron de Facebook ne s’en est pas caché la semaine dernière au festival Cannes Lions International Advertising. Deux de ses objectifs sont d‘atteindre un milliard de membres et un milliard de $. Un autre est possiblement d’être bientôt coté en bourse. Plus capitaliste que ça…

Mais tout n’est pas perdu pour les idéalistes… Déjà, certains, comme Joshua Shinavier, voient poindre à l’horizon l’opportunité pour Twitter et Facebook de fournir la matière première du futur Web sémantique… en temps réel !

Mais dans cette histoire qui profite à qui ?

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YouTube aux artistes: permettez et profitez !

23 juin 2010

À tous ceux et celles qui se plaignent de l’invasion des médias sociaux dans les domaines des arts et de la culture, en particulier dans le domaine de la musique, je vous suggère de bien regarder et surtout écouter la présentation de Margaret Gould Stewart, en charge de l’expérience utilisateur chez YouTube. Une conférence faite à TED plus tôt cette année, où elle parle de «Digital Rights Management» et de droits d’auteur. et elle sait de quoi elle parle car chez YouTube, elle gère 20 heures de vidéos téléchargés à chaque minute ou l’équivalent de 100 ans de vidéo par jour…

Elle y mentionne entre autres le cas d’une vidéo de mariage qui a atteint 40 millions de visionnements et qui a permis à Sony et la chanson d’un de ses protégés, «Forever» de Chris Brown, disparue des palmarès depuis 18 mois de revenir en tête de ces mêmes palmarès. Sony, en plus, a mis une publicité pour accompagner la vidéo et l’a aussi reliée à la chanson originale sur iTunes…
Comme le mentionne madame Stewart, les créateurs de contenus, producteurs et distributeurs devraient faire attention avant de bloquer le contenu généré par les utilisateurs qui recyclent les contenus artistiques. Comme elle le dit: «You can miss new art forms, new audiences, new distribution channels and new revenue streams». pour elle, nous en arrivons avec YouTube à un écosystème culturel d’opportunités : «Allow, then benefit»…

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Entreprise 2.0: pépites d’or et prise d’otage…

19 juin 2010

Une partie de mes craintes s’est matérialisée à la conférence Enterprise 2.0, qui a eu lieu à Boston la semaine dernière. La crainte que la conférence soit dominée et d’une certaine façon prise en otage par les commanditaires, vendeurs de solutions 2.0. Déjà au programme, on pouvait noter leur omniprésence et leur nombre croissant à l’exposition mais aussi et surtout dans les conférences spéciales keynotes sur les panels et autres conférences et même dans les événements de réseautage de fin de journée. Pour faire ses frais et faire un profit, une conférence du genre, qui accueille 1 500 participants, doit-elle «vendre son âme» à ses commanditaires et laisser ces derniers faire des «pitches de vente« impunément?

JP Rangaswami

Cette question a fait l’objet de nombreuses conversations parmi les participants et certains conférenciers. Ainsi, au cocktail du mardi, je me suis retrouvé à la même table que le conférencier-vedette JP Rangaswami, que j’avais rencontré une première fois lors de sa conférence à LeWeb3 à Paris en 2007. JP était catégorique dans ses propos. il n’en revenait pas de s’être retrouvé sur scène avant deux «sponsors« venus vendre leur salade 2.0, soit Cisco et SAP. Selon lui, les commanditaires ont leur place dans une conférence mais dans une piste ou une salle particulière et identifiée comme telle. Je suis entièrement d’accord avec lui, comme plusieurs participants d’ailleurs car la question est revenue en fin de conférence le jeudi lors du traditionnel post-mortem en compagnie des organisateurs dont Steve Wylie.

Voici d’ailleurs deux tweets de Luis Suarez, pourtant d’IBM et ensuite deux autres référant à des billets-bilan sur le conférence où Alistair Croll et Jacob Morgan parlent du même problème:

  1. RT @elsua: #e2conf Less panels and more individual tracks of folks next year, please? Panels = vendor pitches from customers Agree again 12:12 PM Jun 17th via TweetDeck

  2. Agree with @elsua: #e2conf Too much vendor focus, vs. people side; more on practitioners’ focus, successes, challenges, case studies 12:09 PM Jun 17th via TweetDeck

  1. RT @acroll: Some closing thoughts on E2: http://bit.ly/ak6gob #e2conf 11:48 AM Jun 17th via TweetDeck

  2. My Thoughts on the Enterprise 2.0 Conference http://dld.bz/hrG5 – By Jacob Morgan at #e2conf (via @aponcier) Mine will follow soon…

Pépites d’or…

Mis à part cette situation, la conférence a tout de même été l’occasion pour moi de faire de belles découvertes et d’apprécier les prestations de plusieurs conférenciers et conférencières. En tout premier lieu celle de JP Rangaswami. ce dernier parle souvent des «millenials» dans ses conférences et de leur impact sur l’entreprise, un peu comme je le fais dans les miennes. Sans surprise mais à mon amusement, il a remarqué leur absence dans l’assistance. Il a demandé que ceux qui étaient présents lèvent la main dans la grande salle, une seule main s’est levée…

Et c’est à cette occasion que j’ai réalisé qu’à la conférence Enterprise 2.0, les participants sont tous des générations subséquentes, soit des générations X et Baby Boomers. Et beaucoup de Papys et mamys 2.0, comme le démontre cette photo prise à la suite d’un panel sur le micro-blogging ainsi que mon tweet:

Earlier this morning JG Rangaswami was surprised to see no Milleniels at #e2conf. In Twitter panel average age must be 40 over #e2conf-51 2:40 PM Jun 15th via TweetDeck

Normal dans un sens car les jeunes en entreprise ne sont pas encore en position de donner des conférences et/ou n’ont pas besoin de se faire former sur les outils et les usages du Web 2.0… La conférence est donc un lieu de rencontre pour les professionnels bien établis dans leur entreprises respectives et pour les spécialistes et consultants du domaine. De rencontre mais aussi et surtout d’échange de bonnes pratiques et c’est là que j’ai trouvé mes pépites d’or, mes belles découvertes et coups de coeur…

Le premier a été introduit par R. Lemuel Lasher [PDF Presentation], président, Global Business Solutions Group (GBS) et Chief Innovation Officer, chez CSC. en présentation spéciale (keynote) ce dernier est venu présenter la stratégie d’adoption 2.0 chez cette entreprise multinationale et là, Ô surprise, il a annoncé sur scène que la responsable de la mise en oeuvre de cette stratégie, Claire Flanagan, était d’office promue à titre de directrice:

@cflanagan: Just got promoted to director at CSC #e2conf 10:53 AM Jun 15th via TweetDeck

Cette promotion spectaculaire m’a confirmé dans mon intention d’assister à la conférence de Claire plus tard dans la journée et intitulée «Enterprise 2.0. It’s No Field of Dreams». Je vous publie quelques-unes de mes notes de la conférence sur Twitter et vous offre aussi la présentation disponible dans SlideShare.

  1. CSC initiative: Peaceful coexistence between SharePoint, WebSphere, Confluence & C3 #e2conf -13 15 juin 2010 14:00:06 via TweetDeck

  2. CSC 20K registered users in 4 months May to August 2009 and 45K a year later #e2conf -13 15 juin 2010 13:47:12 via TweetDeck

  3. CSC Initiative : 1.5 community manager, 12 super users, more than 100 advocates. They were all involved from the beginning #e2conf 15 juin 2010 13:27:53 via TweetDeck

  4. @cflanagan: You can’tt plan to go viral. You can’t go viral if you don’t plan well… #csc #e2conf 15 juin 2010 13:23:01 via TweetDeck

  5. @cflanagan:: Critical that our execs. be involved and advocates of the project #csc #e2conf 15 juin 2010 13:21:25 via TweetDeck

  6. CSC usage of network 58% consumers, 42% contributors. Again, impressive #e2conf 15 juin 2010 13:19:36 via TweetDeck

  7. At CSC conference on their C3 initiative: Connect, Communicate, Collaborate. A network with more than 45 000 users impressive #e2conf 15 juin 2010 13:17:00 via TweetDeck

Pas besoin de vous l’écrire en long et en large… J’ai adoré cette étude de cas , leur C3 Initiative, les trois C pour Connect, Communicate et Collaborate. Je n’ai pas hésité une minute à la fin  de cette dernière pour aller rencontrer Claire et Simon Scullion, son complice de présentation. Ils étaient accompagnés à Boston par leur architecte en utilisabilité, Gary Lungarini. Oui, oui, vous avez bien lu, ils ont des «Usability Architects» chez CSC…

Dans l’ordre: Gary Lungarini, Claire Flanagan et Simon Scullion

Donc, j’ai eu une longue discussion avec eux sur un de mes tweets concernant la «cohabitation pacifique» entre SharePoint, WebSphere, Confluence et C3 qui utilise Jive. Les participants au prochain webcom-Montréal le 17 novembre prochain seront en mesure de poser eux-mêmes cette même question car cette étude ce cas est confirmée et ce n’est pas la seule… Pour les autres, consultez mon prochain billet…

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Enterprise 2.0. La «grande messe» commence…

15 juin 2010

Ce matin, va débuter, à Boston,  la «gande messe» annuelle de l’entreprise 2.0. Arrivé hier, j’ai déjà pu assister au traditionnel «Evening in the Cloud», avec comme participants David Berlind, Yuvinder Kochar, Bill McNee et Sean Poul mais l’intérêt n’était pas dans la salle mais dans les corridors…

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Première et fugitive impression que la conférence Enterprise 2 sera différente de celles des deux dernières années. Premièrement les salles ne sont pas les mêmes  et plus petites au Boston Westin Waterfront ce qui me laisse l’impression qu’il y aura moins de monde mais bon… Attendons pour voir. Hier tout de même, dans les fameux couloirs,  j’ai rencontré de nombreuses figures connues telles que Sameer Patel, Oliver Marks, Chris McGrath, Georges Dearing, Vassil Mladjov, Bertrand Duperrin et Richard Collin.

«Gourous» de l’Entreprise 2.0, Sameer et Georges sont venus confirmer un peu mon impression. Même si Sameer s’est beaucoup investi dans cette conférence, je senti un peu de lassitude envers le sujet,  comme chez Georges qui a avoué être ici juste pour rencontrer les «vieux amis» mais aussi chez  l’ami Bertrand Duperrin qui y ajoute une petite touche de cynisme. Il y a aussi Richard Collin qui a partagé cette impression en parlant d’un programme taillé sur mesure pour les «sponsors» Mais bon, ce ne sont toujours que des impressuions et puisque tous les grands prêtres y sont alors ce devrait être de bons offices…

Voici d’ailleurs le menu de cette première journée, du moins celles où j’ai l’intention de toucher le bénitier à la porte:

Can Enterprise 2.0 Crack Through the KM Culture Barrier #e2conf-9 avec comme conférencier Carl Frappaolo et ensuite les keynotes:

Keynote – JP Rangaswami, CIO and Chief Scientist, BT Design #e2conf

Keynote – The Human Network @ Work #e2conf – Jim Grubb, Murali Sitaram

Keynote – Enterprise 2.0 – Are CIOs Ready to Bite? #e2conf – JP Rangaswami, Ted Schadler, Murali Sitaram, Alex Wolfe

Keynote – The C-Level Perspective: Social Collaboration Fueling Innovation, Business Results and Competitive Advantage #e2conf – :R. Lemuel Lasher

Keynote – Collaboration Within Context #e2conf – Franz Aman

Keynote – The State of Enterprise 2.0 #e2conf- Andrew McAfee

Keynote – Innovation Through Enterprise 2.0 #e2conf – Andrew McAfee, Gentry Underwood

Gros programme pour un avant-midi avec au moins deux grosses pointures soit JP Rangaswami et Andrew McAfee. Tous les habitués attendent son «State of the Enterprise 2.0» qui doit préfigurer le lancement de son nouveau livre sur le sujet.

En début PM, une étude de cas qui risque d’être fort intéressante soit:

Enterprise 2.0: It’s No Field of Dreams – A CSC Case Study #e2conf-13 avec Claire Flanagan et Simon Scullion. Pour la suite, je vous reviens avec un prochain billet.

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MAJ – iPhone 4G: je n’avais pas fait le rapprochement, je le jure…

8 juin 2010

Sérieusement, je n’avais pas fait le rapprochement avec l’annonce faite par Dieu le Père hier quand j’ai publié mon billet sur la mobilité et l’avenir des téléphones intelligents, je le jure… Par contre, ce fut fort distrayant de suivre les annonces faites par Steve Jobs à la conférence WWDC10 au Moscone Center de San Francisco. Distrayant pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que cela s’est déroulé en semi Real-time Web… Je m’explique: pas de retransmission en direct de ses propos sur UStream ou autre Web.TV. Comme vous le voyez sur le montage ci-dessous, il a fallu recourir à des sites spécialisés tels que Engadget, qui ont blogué ou tweeté les propos de Jobs en plus de prendre des photos. Voyez UStream qui a fait la même chose à la grande stupéfaction des personnes en ligne: «Quoi ? Pas de live-feed?»

Imaginez, il y avait 5 000 personnes à tirer le jus du Wifi mis en place par ATT. Vous dire que le tout a planté, personne n’est surpris mais cela a fait enrager Dieu le Père qui a ainsi raté quelques effets de scène. Oh, en passant, de toutes les sources disponibles hier, c’est Jacqui Cheng du site Ars Technica qui a fait la meilleure couverture des propos de M. Apple alors qu’Engadget avait les meilleures photos. Bref, on se serait crus en 2007-08 en non en 2010.

Ce fut aussi distrayant car Jobs est venu parler de plusieurs choses dont justement la pénétration des iPhones auz USA mais ne s’est pas servi des mêmes données que moi, les miennes originant de la firme Nielsen. Voyez par vous-mêmes:

Étonnant! 58,2% pour le iPhone, 22,7% Android et 12,7% pur RIM (Blackberry). Nielsen vient tout juste de publier ses propres chiffres et qui donnent un tout autre portrait: 35% pour RIM, 29% pour Apple, 19% pour MSWindows Mobile et 9% pour AndroidOS. Les chiffres sont trompeurs… Ceux de Jobs ont trait à l’usage du Web (Browser usage) alors que ceux de Neilsen parlent de parts de marché. Donc Dieu a pris la tarte qui le faisait mieux paraître.

Même dans cette situation avantageuse, je retiens les propos de l’ami Christian Aubry sur mon mur Facebook à la suite de la publication de cette photo :«Amazing… Android existait à peine il y a 18 mois et a déjà raflé près du quart du marché. Je prédis que, dans 18 mois, ces proportions seront inversées, avec ± 50 % pour Android et à peine 25 % pour le iPhone des « inforiches »». Il n’a presque pas tort…

Les annonces

Mais trève d’analyse et de commentaire. Dieu le Père avait convié la terre entière pour propager la bonne parole. En essence, qu’a-t-il annoncé? Voici mon résumé en ordre inverse de publication:

  1. #WWDC10 FaceTime video calling is for iPhone 4 to iPhone 4 only … about 21 hours ago via TweetDeck

  2. #WWDC10 Steve Jobs introducing FaceTime video calling . ((Had to come someday…) about 22 hours ago via TweetDeck

  3. #WWDC10 Jobs to crowd: « TURN OFF YOUR WIFI » about 22 hours ago via TweetDeck

  4. #WWDC10 iAds R turning on July 1 Nissan is going 2 giv away a new car, & U cn enter through the ads about 22 hours ago via TweetDeck

  5. RT @KrisColvin: iBooks, iBookstore, iAds, iMovie for iPhone…. that’s it. I need to change my name to iKristi. about 22 hours ago via TweetDeck

  6. #WWDC10 Jobs demoing iAds : you get 60% of the revenues, and you get paid via iTunes Connect about 22 hours ago via TweetDeck

  7. #WWDC10 Jobs demoing what iAds looks like Apple is aiming for Emotion + interactivity… about 22 hours ago via TweetDeck

  8. RT @artionet: Three stores on the iPhone: iTunes, iBooks, and App Store. #WWDC10 about 22 hours ago via TweetDeck

  9. @bduperrin Une bonne compétition pour le Nexus ;-0) Pas un fan de jeux ni de cinéma. Alors iMovie et gyro… about 22 hours ago via TweetDeck in reply to bduperrin

  10. #WWDC10 People are hiding from Apple personel to keep posting on their laptops #wifi #fail about 22 hours ago via TweetDeck

  11. #WWDC10 Jobs to attendees you have to put your notebooks down #wifi #fail about 22 hours ago via TweetDeck

  12. RT @Scobleizer: Wow, the vid editing is pretty mind blowing. It’s amazing wht we R going tto do on a phn. I’ll def B using ths. about 22 hours ago via TweetDeck

  13. #WWDC10 Jobs announcing iMovie for iPhone about 22 hours ago via TweetDeck

  14. #WWDC10 adding a gyroscope in iPhone 4 about 22 hours ago via TweetDeck

  15. #WWDC10 Jobs: The third new thing: iPhone 4 is powered by the A4 chip about 22 hours ago via TweetDeck

  16. #WWDC10 Steve says « Well, we’re gonna hope things get fixed before my next demo here. » about 22 hours ago via TweetDeck

  17. #WWDC10 Jobs demo stopped by lack of Wifi… about 22 hours ago via TweetDeck

  18. #WWDC10 : Jobs to the croed: « you could help me out if you’re on Wifi if you could just stop… » about 22 hours ago via TweetDeck

  19. #WWDC10 Retina display has 326 pixels per inch about 23 hours ago via TweetDeck

  20. #WWDC10 1 billion $ paid to developers Big check on screen… about 23 hours ago via TweetDeck

  21. #WWDC10: Jacqui Cheng REPORTING FROM STEVE JOBS; Downloads from the App Store crossed 5 billion downloads about 23 hours ago via TweetDeck

  22. #WWDC10: Farmville on iPhone! In the year since launch of Farmville, it has grown to over 70 million monthly active users. about 23 hours ago via TweetDeck

  23. From WWDC10 : iPad now can read pdf’s. Follow her she’s the best : http://bit.ly/97DWsa about 23 hours ago via TweetDeck

  24. Keynote from Steve Jobs about to begin at 1:PM ET at WWDC10 Can also Follow here: http://bit.ly/bXM8sU

En résumé que le iPad va lire les Pdf, que Farmville (70 millions de membres) et GuitarHero vont être disponibles sur le nouveau iPhone 4G, que les développeurs sur iPhone se sont partagé, à date, un milliard de $, que le nouveau iPhone aura un «Retina display» de 326 pixels au pouce, qu’il tournera avec une nouvelle puce A4, qu’il sera muni d’un gyroscope, qu’il accueillera iMovie, qu’ Apple va créer un iBook store,  qu’il y aura sous peu des iAds avec 60 des revenus publicitaires qui iront aux développeurs (la ruée vers l’or) et que Nissan fera tirer une voiture dans le cadre de leur lancement en juillet et finalement que de iPhone va devenir un vidéophone. Jobs appelle cette nouveauté «FaceTime video calling».

Suivant la présentation de l’autre coté de l’Atlantique, le copain Bertrand Duperrin m’a posé la question qui tue : @Emergent007 alors il en pense quoi l’ennemi du « propriétaire » ? 🙂

Et moi de lui répondre : @bduperrin Une bonne compétition pour le Nexus ;-0) Pas un fan de jeux ni de cinéma. Alors iMovie et gyro… about 23 hours ago via TweetDeck in reply to bduperrin

Mais j’avoue que le vidéophone m’a fait tiquer même si Jobs a raté sa démo par manque de Wifi…

MAJ

Voici finalement la vidéo de la présentation de Dieu le Père, déposée aujourd’hui sur YouTube:

Communication interactive Études Internet Innovation Internet of Things Mobilité

À quand l’ordibalaphotovideosmartgpsphone ?… 2013 ?

7 juin 2010

Dans mon dernier billet, je vous ai fait part de mes réticences quant aux prédictions et listes d’innovations technologiques étant supposées changer nos vies ou celles plus éthérées des entreprises. Mais quelques firmes ont prouvé, au fil des ans, qu’elles pouvaient anticiper le marché et nos habitudes de consommation. Parmi ces dernières, il y a Gartner… Je réfère souvent à leurs fameux Hype Cycles mais pas cette fois-ci… Dans leur «Top End User Preductions for 2010», la firme de vigie technologique a retenu mon attention avec celle-ci:

D’ici trois ans, donc, les téléphones mobiles deviendront notre principal accès au Web. Déjà, il se vend plus de ces téléphones que d’ordinateurs, mobiles ou pas… Mais ce qui est encore plus intéressant c’est quand on décode les chiffres publiés récemment par la firme de mesure Nielsen car cette dernière prédit, chiffres à l’appui que les téléphones intelligents sont dépasser en ventes tous les autres d’ici l’automne 2011.

Ces chiffres sont pour les USA mais dans ce domaine, l’Europe suit pas très loin derrière alors que le Canada et le Québec  traînent de la patte avec un marché encore trop réglementé, qui limite la concurrence et empêche les prix de chuter, aussi bien pour les appareils que pour les forfaits. Parlant d’Europe, la version francophone de Wikipedia offre ces chiffres quant aux parts de marché des différents joueurs:

Ces données diffèrent sensiblement de celles  publiées par Nielsen pour les USA :

Autre donnée intéressante, dans ce marché en croissance: seuls deux joueurs sont justement… en croissance. En effet, selon Nielsen, Apple et Android sont les seuls à afficher une croissance de 2% de leur parts de marché entre le dernier quart de 2009 et le premier de 2010. iPhones contre gPhones, système fermé contre système ouvert. La bataille est claire et nette et dans cette mêlée, comment se comportent les soldats/consommateurs?  La majorité des usagers demeure fidèle à son camp respectif comme le démontrent ces chiffres.

La question est plus de savoir dans quel camp se rangeront les Microsoftistes et les Blackberryistes et autres adeptes de téléphones intelligents. Android n’a que 9 % du marché chez nos voisins mais est en croissance. Apple en a 21% et est aussi en croissance. C’est toujours Blackberry qui domine le marché avec 35 mais perd 2%…

Une chose est certaine et ressort clairement de tous ces chiffres: le matériel d’informatique personnelle est en profonde nutation tandis que les appareils téléphoniques traditionnels sont en voie de disparition. J’en veux pour témoins ces deux photos que j’ai prises. Sur la première, on voit la mutation du téléphone portable vers le «SmartPhone»

Remarquez à l’extrême gauche: il fut un temps où organisateur personnel (PDA) et téléphone étaient deux outils distincts… Sur la seconde (ci-dessous), on voit la miniaturisation graduelle de l’ordinateur personnel pour en arriver au même résultat que pour le téléphone…

Mais il n’y a pas que la quincaillerie qui compte. Il y a aussi et surtout les usages… Pourra-t-on faire la même chose, les mêmes tâches sur un iPhone ou gPhone que sur le Acer à large clavier et écran 17 pouces ? Bien sur que non… Mais voyez ce qui de dessine selon l’étude menée par Nielsen:

Le graphique est un peu trop petit mais notez que les six premiers usages sont les messages textes/SMS, l’internet mobile, les courriels, la gestion de photos, le téléchargement d’applications et les services de géolocalisation. Les jeux vdéo sont bien là en septième mais on parle de jeux déjà téléchargés. Les jeux en ligne sont en avant-dernière position. La Web TV est aussi loin dans le classement alors que l’usage de la réalité augmentée n’est même pas du tableau…

L’avenir dans les tablettes ?

Faudra-t-il que les interfaces en reviennent à des proportions permettant une meilleure qualité d’image ? C’est probablement ce que se sont dit les gens chez Apple qui ont misé gros sur le iPad. Les consommateurs semblent leur donner raison et nous sommes en train d’assister à la même course entre Apple et les autres pour ce segment de marché. Parmi les autres, on verra bientôt Google et Microsoft mais il y a actuellement The Streak de Dell et on fonde aussi beaucoup d’espoirs dans le Ideapad U1 Hybrid de Lenovo. Tous deux roulent sur  Android… Curieusement, il y a aussi une petite compagnie québécoise, plus précisément de Rimouski, qui est dans la course.

Déjà ou parle du ExoPC Slate comme d’un  iPad killer. Retenez bien le nom de cette marque et le nom de son concepteur, Jean-Baptiste Martinoli et surtout lisez cette analyse du produit faite récemment par Nelson Dumais. Une vraie tablette PC qui roule sur Windows 7…

Bref, l’avenir de l’informatique personnelle et mobile réside-t-elle dans la combinaison de trois interfaces «phone-pad-ordi» ou dans un appareil unique du genre de celui que je décrivais dans mon tout premier billet sur ce blogue, le «balaphotovideoscopesmartgpsphone» mais avec en plus quatre premières lettres soit: «ordibalaphotovideoscopesmartgpsphone»?

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras

Web 2.0 Expo: à la découverte de l’idéagora en temps réel…

12 mai 2010

Les premières surprises à Web 2.0 Expo sont venues de l’exposition elle-même et non des conférences. Dans un précédent billet,  j’ai abordé le déclin de la conférence, surtout en termes de nombre et de qualité. Même chose dans le cas de l’exposition car il y avait moins d’exposants cette année  mais quand même ces fameuses surprises. Le première fut de voir combien cette dernière s’est internationalisée avec même des pavillons non plus de grandes entreprises mais bien de pays !

trade

Le Moscone Center à San Francisco, lieu de la conférence et la présence internationale à l’Expo

Bizarre donc de voir de grands pavillons réservés au Brésil, à l’Espagne et à l’Allemagne mais aussi de voir un  5 à 7 tweetup organisé par l’Irlande et de rencontrer en dernière journée, dans une soirée baptisée Euro 2.0 mais organisée par l’Atelier et le copain Phil Jeudy, un DG d’une Agence pour l’économie de l’Essonne en France… Bizarre non; en fait, je devrais plutôt écrire étonnant que les pays et leurs économies chancelantes se réveillent enfin en 2010 et accourent dans les grands événements technologiques à la recherche de startups prêtes à se délocaliser des USA vers ces pays. Car en fait c’était bien le but de leur présence à cet événement : attirer des investissements technologiques, séduire les startups et les autres entreprises et même des participants…

Autre surprise à cette exposition: je découvre l’une après l’autre la présence de deux compétiteurs dans le marché de l’entreprise 2.0 que je m’attendais plutôt à rencontrer à la conférence de Boston plutôt qu’à Web 2.0 Expo, surtout tournée vers le Web externe. Tout d’abord les gars de SocialText, dont Alan Lepofski et le patron Ross Mayfield et ensuite ceux de Blue Kiwi avec Christophe Routhieau et Carlos Diaz. Les deux compagnies offrent des suites intégrées de collaboration et de socialisation mais aussi et surtout, la raison de leur présence à cette exposition, des plates-formes au départ assez similaires de conversation en temps réel.

Et toutes deux présentent aussi des versions externes de leurs plates-formes, auparavant réservées à des fins intranet. En fait. comme le souligne le patron de Blue Kiwi, Carlos Diaz, il ne suffit pas d’inviter les amis au salon ou même dans la cuisine. Il faut aussi maintenant les inviter dans la cour pour le BBQ ! Je rajouterais à cela gérer les accès aux pièces pour ne pas en retrouver dans les chambres à coucher…

Similaires ai-je écrit? Pas complètement car ô surprise, je suis tombé sur ces «slides» de Blue Kiwi expliquant comment leur nouvel outil de conversation en temps réel a permis de résoudre un problème de service à la clientèle.

Cette étude de cas visait bien entendu à séduire les clients de la conférence mais ce n’est pas tant le cas clientèle qui m’a frappé par son originalité mais bien un effet, disons secondaire qu’il a engendré. Un effet secondaire que je connais bien et qui se nomme IDEAGORA. Car c’est bien ce qu’ont engendré Routhieau, Diaz et les autres chez Blue Kiwi: une première expérience réussie d’idéagora et temps réel comme le démontre les deux captures d’écran. La première montre le processus d’intégration d’une idée du client et la création de par cette idée d’un nouveau service.

La seconde montre la communauté et les idées générées par cette dernière. Donc, la preuve est faite qu’il n’y a pas que les mashups à la InnoCentive qui peuvent générer de l’innovation mais que de la simple conversation en temps réel à la Twitter, peut aussi naître le même phénomène. À mon avis, le secret de la sauce est dans la communauté elle-même. Comme BK ou SocialText sont au départ des outils de création et de gestion de communautés, pas surprenant donc qu’elles puissent générer de tels effets secondaires et surtout bravo à BK pour en avoir su tirer profit en premier…

Communication interactive Événements Real-Time Web

Web 2.0 Expo : Les plus belles rencontres sont souvent les plus fortuites…

11 mai 2010

À la conférence Web 2.0 Expo, cette rencontre s’est produite au haut d’un escalier roulant. Faut que je vous raconte… En haut de cet escalier au Moscone Center, il y a un «Power-up Area», un endroit avec des tables où les participants à la conférence se rencontrent pour discuter mais surtout pour recharger leurs «laptops« et leurs téléphones intelligents. C’est justement ce que je voulais faire quand je suis tombé par hasard à ma table sur deux conférenciers soit Paul Olsen, fondateur et CEO de yourversion.com et John Adams. Non… Pas l’ex-président des États-Unis mais bien le John Adams, directeur des opérations chez Twitter et ancien de chez Apple.

Tout-de-suite, nous avons cliqué. Je me suis rendu à la conférence de John qui avait comme titre «Billions of hits, scaling Twitter». En passant, savez-vous que le nombre moyen de tweets par seconde varie entre 640 et 1 000?  Donc, imaginez, je me suis retrouvé en compagnie de celui qui a subi les affres du hashtag #nomaintenance lors des fameuses élections en Iran. Imaginez son étonnement quand je lui ai avoué que j’étais à l’origine du hashtag… Du coup, John m’a invité au quartier général de Twitter, à un pâté de maison seulement du Moscone Center.

Une visite chez Twitter

Rendez-vous fixé pour le dernier jour de la conférence à midi trente. J’arrive un  peu en avance au 6e étage d’un édifice  anonyme qui abrite avant tout des locaux d’AT&T au 795 Folsom St, entre la 3e et 4e rue.

Twitter HQ

John me fait faire le tour du propriétaire et surprise, je rencontre en tout premier lieu celle qui a sauvé mes tweets de la déchéance quand Twitter a connu le problème de l’effacement de milliers de tweets de ses usagers. Donc, faites la connaissance de @delbius, dont je suis un fan fini. Une vraie de vraie geek, de la graine de hacker…  En fait je m’attendais à rencontrer une sorte de Lisbeth Salander mais dans la réalité, elle est beaucoup plus communicative, moins caractérielle et introvertie et surtout pas encline au massacre de ses congénères 😉 Mais son  message sur Twitter à mon endroit à la suite de notre rencontre dit tout :« @emergent007 Nice to meet you in person! *grin*».  Sais pas pourquoi mais j’ai réprimé l’envie de la croquer en photo…

Par la suite nous avons continué notre tournée et j’ai noté, cette fois avec preuve photo que les Canadiens éraient bien présents dans Silicon Valley et chez Twitter.

Canadian flag

Par la suite, nous nous sommes rendus à la cafétéria où nous avons pu discuter autour d’un tofu super épicé.  Une cafétéria bondée d’une faune bigarrée assise entre les machines à boules et les rangées de vélos car chez Twitter, on se transporte majoritairement ainsi.

cafeteria

Assis un peu à l’écart sur des sofas, j’ai raconté à John mes expériences Twitter de Mumbai et d’Iran et c ‘est à cette occasion qu’il a accédé à ma demande de venir à Montréal en novembre prochain à titre de conférencier à webcom.  On se reverra en soirée, au 5 à 7 Euro 2.0 organisé par l’ami Phil Jeudy et l’Atelier, version USA. On ira ensuite sceller notre entente au Osha Thai,

Et je vais répondre tout-de-suite à vos questions que je sens poindre à l’horizon : non, je n’ai pas rencontré Biz Stone ou Evan Williams car ils n’étaient tout simplement pas là au moment de ma visite…

Parlant du Euro 2.0, ce fut l’occasion de rencontrer une bonne partie de la colonie française de la Silicon Valley et en particulier  la grande fan de @Vinvin, soit Alicia Kenworthy, le pote Stéhane Delbecque, ainsi que de nombreux autres dont Éric Didier, Clément Alteresco, Gilles Barbier, Jean-Bruno Guerra et Jean-Georges Perrin  ainsi que mon préféré et CTO chez Seesmic, soit Johan Romefort.

Un dernier panel avant de m’en aller (air connu)

En terminant je m’en voudrais de ne pas souligner le panel Tapping the Value in Enterprise Communities Focus on Enterprise avec Natalie Petouhoff (Ex Forrester Research) comme modératrice et mettant en scène John Belanger (Yahoo! Inc.), Jaeme Laczkowski (LeapFrog Enterprises, Inc.), Keith Redfield (Juniper Networks) et Lois Townsend (Hewlett Packard). une intéressante discussion sur les communautés Web 2.0 d’entreprise, leur valeur d’affaires et surtout comment elles sont le futur du support à la clientèle.

Intéressant ce point de vue client qui est aussi à la base de la démarche du tandem Jordan-Waklker (BART-Foursquare) et aussi à l’origine d’une idéagora en temps réel qui sera l’objet d’un un prochain billet et probablement d’une étude de cas au prochain webcom-Montréal au mois de novembre 2010. À venir…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb Real-Time Web

Coup de coeur à Web 2.0 Expo : San Francisco, une «responsive city» ?

10 mai 2010

Dans mon billet précédent sur la conférence Web 2.0 Expo, qui a eu lieu la semaine dernière au Moscone center de San Francisco,  j’ai parlé de déception en ce qui a trait à la qualité des conférences. J’ai surtout écrit sur les conférences spéciales ou «keynotes« mais je n’ai guère fait allusion aux quelque 100  prestations faites dans huit salles différentes. Ces dernières ont mis en scène plusieurs grosses pointures du Web 2.0 dont Charlene Li (co-auteure de Groundswell et auteure de Open Leadership), Natalie Petouhof, ex-Forrester, Chris Anderson (Wired), Sean Power (qui sera à webcom le 26 mai), Elizabeth Lawley (MIT), Brian Solis et David Chou (Microsoft).

RESPONSIVE CITY

À gauche, les présentateurs à droite les stats d’utilisation sur Foursquare  Analytics et le badge Swarm

Aucune surprise ou découverte en ce qui les concerne, du moins pour ma part. Ma découverte mais aussi mon plus gros coup de coeur de la conférence va à la présentation d’une étude de cas faite conjointement par Melissa Jordan et Tristan Walker. La première est productrice Web sénior au San Francisco Bay Area Rapid Transit District (BART) et le second au développement des affaires chez Foursquare. Donc, la cliente et son fournisseur, et ils sont venus expliquer comment les deux ont développé une stratégie de service aux usagers du transport en commun basé sur l’outil de géolocalisation en temps réel qu’est Foursquare. Et ce n’est pas tout, ils ont aussi développé des services en réalité augmentée… Ouf!

De quoi réjouir une Louise Guay qui planche actuellement sur le concept de «Responsive City» avec interfaces cybergéographiques. Voici d’ailleurs quelques notes que j’ai prises sur Twitter lors de leur prestation vraiment étonnante (ordre inversé) :

  1. BART has also Augmented reality features. Good demo by Melissa Jordan #4square #w2e 2:34 PM May 5th via Seesmic

  2. BART has mayors for each stations #4square #w2e You also can win free stuff like tickets for concerts 2:29 PM May 5th via Seesmic

  3. Tristan Walker at #w2e BART public transport sytem partnership with 4square. Melissa Jordan: 38% more fun 23% earned frequent rider badge 2:27 PM May 5th via Seesmic

  4. Tristan Walker of 4square: Starbucks at #SXSW 20% lift with unlocking badge for 5 diff. venues visits 2:20 PM May 5th via Seesmic

Qui au juste demandait à quoi pouvait bien servir Foursquare ?  Entre autres à créer une communauté d’usagers avec leurs super-utilisateurs (les maires de stations) et à connecter cette dernière non seulement avec les gestionnaires du réseau mais avec les commerçants locaux et même les salles de spectacles permettant comme pour les exemples de Starbuck’s (encore eux) et la conférence #SXSW de générer des hausses de fréquentation et de consommation et une foule de nouvelles interactions… D’ailleurs lisez ICI le compte rendu qu’en faisait Sandrine Plasseraud sur son blogue. Intéressant !

À partir de là, les possibilités sont illimitées pour qui, comme BART, veut associer, communautés, géolocalisation, Web en temps réel et réalité augmentée. Responsive Cities c’est un peu cela… Mais c’est encore plus que cela comme l’expliquait le gestionnaire du site Web de BART, Timothy J. Moore dans une récente entrevue sur le blogue sf.streetsblog.org. Voici un extrait du billet :

«Not only does BART provide the data readily to the public, it encourages competition among third-party software developers to improve the applications they develop by listing all the applications that have been devoloped on bart.gov/apps

« We’ve put BART in front of customers in so many places that we wouldn’t be able to do on our own, » said BART Website Manager Timothy Moore. « We basically can’t envision every beneficial use for this public data and frankly transit agencies in general don’t have the vision. We don’t have the time, we don’t have the resources. There are people out there that have better ideas than we do, » he added. « That’s really why we opened it up.«