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Entreprise 2.0

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Soirée dans le nuage avec Google et Amazon : Fini le Web 2.0 ! Bienvenue dans le monde du «Cloud Computing» !

10 juin 2008

Cela fait au moins un an que je tente de faire venir les gens de Google à Montréal afin qu’ils puissent venir parler à la conférence webcom-Montréal. Parler d’entrepôts de données, certes, mais aussi parler de SaaS (software as a service) et surtout de «Cloud Computing». J’étais loin de m’attendre à ce qu’ils soient à Boston, justement pour cette même raison…


En fait, les gens de Google sont débarqués en force à la conférence Entreprise 2.0 avec comme but inavoué mais certain de convaincre les entreprises que leur salut réside maintenant dans l’externalisation de leurs données ET applications vers le «nuage Internet». Je savais que la stratégie de Google visait nos données mais j’étais loin de me douter qu’ils entraient de plein pied dans la compétition sur l’externalisation des centres de traitement informatiques, même s’ils s’en défendent bien… Ils ne visent donc plus que les données individuelles mais se positionnent aussi stratégiquement sur les données et applications d’entreprise d’où leur présence à cette conférence Entreprise 2.0.


Rishi Chandra en conférence…

En fait, pour eux, Web 2.0, Enterprise 2.0 KM 2.0 et autres 2.0 de ce monde sont tous englobés et font partie intégrante du «nuage». Comme l’a mentionné Rishi Chandra, de Google ce matin, la question n’est plus de savoir s’il y aura une profonde mutation de l’informatique vers le Web mais quand et surtout à quelle vitesse… Et ces derniers de revenir sur un thème qui m’est cher : L’innovation ne vient plus de l’entreprise elle-même mais de l’externe et surtout de particuliers comme vous et moi qui créons applications et contenus sur le Web mais aussi qui travaillons avec des outils plus performants que ceux utilisés en entreprise. Donc, l’informatique traditionnelle est dépassée et ne génère plus que 20 % d’innovation contre 80 % de statu quo, ce qui était l’inverse avant : Et ce sont les vieux qui contrôlent les services Ti et ces «vieux» emploient 80% de leur budget pour le maintien des infrastructures traditionnelles et leur sécurisation.

Ce qui nous amène sur le terrain générationnel… Les nouvelles générations travaillent hors de l’entreprise avec des outils beaucoup plus performants et créent des contenus régulièrement. Que se passe-t-il quand ils arrivent en entreprise, où ils trouvent des outils désuets, une sécurité hyper-lourde et surtout une impossibilité de créer du contenu ou une limitation à cette possibilité ?

Et Chandra d’en remettre une couche en expliquant que les générations dites «Y et NetGen» sont en fait la «Cloud Generation» car tout ce qu’ils créent actuellement sur le Web se retrouve sur des sites qui utilisent les services Web et d’entreposage de Google ou d’Amazon. N’en jetez plus, la cour est pleine…

Le panel de «Evening in the Cloud»

Pas encore faut croire car hier, en fin de journée, Google, Amazon et Salesforce.com commanditaient l’événement «An evening in the Cloud», petite soirée où les trois entreprises participaient à un panel inusité. Voici les règles du jeu : Les trois représentants de ces entreprises, soit Jeff Keltner pour Google, Adam Selipsky pour Amazon et Ross Piper pour Salesforce ont à convaincre quatre CIO que leurs données et applications ont avantage à résider dans un nuage plutôt que dans un centre de traitement sécurisé avec une distribution client-serveur. Le tout modéré par David Berlind d’InformationWeek.

Débat intéressant où les quatre CIO ont déballé devant une salle comble ou presque, les peurs traditionnelles des gens de Ti devant tout ce qui est Internet 2.0 et plus… Tout y est passé, portabilité des données, propriété des données, confidentialité et surtout SÉCURITÉ. À ce titre, Richard Mickool, CTO de l’université Northeastern, a sorti l’artillerie lourde en posant une question fort pertinente sur la dépendance des entreprises face à leurs «fournisseurs» dans l’éventualité de la délocalisation de son infrastructure informatique. Le fait d’être pris avec un seul fournisseur. Qu’arriverait-il si ce dernier disparaissait ou était vendu ? «I don’t want to be locked in» a-t-il lancé comme un cri du coeur.

À cette inquiétude, les trois compères ont opposé le fait que tous trois tenaient à ce que les entreprises demeurent en contrôle de leurs données et applications et qu’elle puissent avoir le choix de les retirer quand bon leur semble. Le principe de la portabilité, quoi. Les mêmes préoccupations que pour les individus avec leurs données sur le Web social…

Ensuite ce fut le tour de Mary Sobiechowski de poser une autre question que j’attendais depuis le début. Les entreprises pourront-elles compter sur une bande passante suffisante pour leurs besoins croissants, surtout en matière de multimédia ? Je m’attendais à une réponse rapide de Google mais cette dernière n’est jamais venue. En faut, j’ai dû aller poser la question par la suite à Keltner. Ce dernier a confirmé que Google était bien un client d’Internet2 et du PC1 Cable System , qui offre actuellement une possibilité de transit de 240 gigabits/seconde (Gbps) en plus d’avoir été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Tbps). Pas besoin de dire que les entreprises ont là, largement de quoi se rassasier et ce pour bien des années quand on sait que la plupart d’entre elles utilisent rarement plus que 100 mégabits/seconde.

Autre question que j’attendais et qui est finalement venue en fin de débat et de la part d’un participant dans la salle : Les coûts ! Un avantage net pour Google et compagnie. En fait c’est Amazon qui a répondu de la même façon qu’à la conférence Web 2.0 Expo à San Francisco : Un accès à un serveur d’applications pour aussi peu que 10 cents de l’heure. Besoin d’espace de stockage pour vos données (textes, photos, vidéos, etc.) ? Amazon vous offre le principe du «all you can eat» pour 15 cents du Gigabit par mois !

Pour plus de détails, la vidéo de cette soirée devrait bientôt être disponible sur le site de la conférence à cette adresse. Maintenant, je peux vous parler de la CIA. Mais cela devra attendre le prochain billet….

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Webcom-Montréal 1, Entreprise 2.0-Boston 0…

9 juin 2008

Première journée un peu frustrante à la conférence Entreprise 2.0 à Boston. D’une part, les salles de conférences sont trop petites pour les ateliers de cette première journée, ce qui fait que je me suis retrouvé dans une salle, dite, de «débordement» avec son et présentation sur écran mais sans voir le conférencier et sans possibilité de poser ou entendre les questions posées dans la salle principale.

Il m’a fallu me lever, aller dans l’autre salle et intervenir auprès du conférencier, dans ce cas Dion Hinchcliffe, du Web 2.0 Journal, pour qu’il répète au moins les questions posées… Ensuite, aucune possibilité de nous connecter au réseau Wifi de l’hôtel où se déroule la conférence, soit le Boston Westin. Donc très peu d’interactivité et certainement pas 2.0, ce qui a fait dire à Pascal Veilleux, qui fait partie de notre trio de québécois avec Isabelle Lopez et moi-même, «Webcom-Montréal 1, Entreprise 2.0-Boston 0.»

Pour en revenir à l’atelier du lundi PM avec M. Hinchcliffe, ce dernier voulait nous faire explorer les outils et techniques utillisés pour l’intégration des technologies du Web 2.0 en entreprise.

Il a commencé par faire un état des lieux de l’Entreprise 2.0. Et sans grande surprise, il en ressort, comme l’avait fait remarquer Jane McConnell à Paris il y a deux semaines, que les wikis sont les plus utilisés en entreprise, loin devant les blogues et que ce sont les grandes entreprises qui sont en demande et non les PME. Pas de grande révélation là-dedans… Il a aussi présenté le graphique d’adoption de Forrester, que Pascal avait déjà publié sur son blogue et que j’utilise aussi dans une de mes conférences.

En fait, ce sont de petites citations, glanées ici et là qui ont capté mon attention comme celle-ci sur la façon d’intégrer le Web 2.0 en entreprise : «We ask for forgiveness, not for permission». En clair, l’entreprise 2.0 se construit de la base vers le haut et non l’inverse… Aussi les six domaines qu’il nomme «Patterns & Practices» :

1- Community Management
2- Social Media Guidelines
3- Change Management
4- Driving Adoption
5- Governance of Communities
6- Measurement of outcomes

Ce sont là, les six grands défis des entreprises qui veulent intégrer les technologies du Web 2.0 dans leur intranet. Et pas seulement pour passer à l’intranet 2.0… Déjà, plusieurs font face à certains de ces défis sans avoir levé le petit doigt. En particulier en ce qui a trait au second et au cinquième. En effet, plusieurs entreprises se retrouvent actuellement avec des débordements de la part de leurs employés. Ces derniers adoptent les réseaux sociaux, comme Facebook, et se créent des groupes à l’insu de l’entreprise et souvent, en utilisant le logo de l’entreprise.

Devant ce fait, les entreprises sont prises au dépourvu et ne savent pas trop comment réagir. Faut-il intervenir et comment ? Employer la méthode forte et faire fermer ces groupes qui parfois, laissent leurs membres dire un peu n’importe quoi ? Il faut donc ces fameux «Guidelines» et une gouvernance cohérente.

Intéressant aussi le fait qu’il mentionne que le marché de l’Entreprise 2.0 est estimé à 4,3 milliards de $ d’ici cinq ans, soit 2013. Pas pour rien que tous les grandes firmes se convertissent aux vertus du 2.0, de Microsoft à IBM en passant par SAP, Oracle, Alcatel-Lucent, Novell, OpenText, Vignette, RedDot, etc. s’y mettent…

La seconde partie de son atelier a porté sur les outils. Tout y est passé : Blogues, wikis, tags, fils RSS, réseaux sociaux, mashups. Je retiens également une autre de ses affirmations et qui jumelle deux IN : «Innovation comes from the Internet». Non plus des entreprises mais de tous les producteurs de contenus et applications sur Internet. Ce qui sous-tend la dématérialisation ou «Crowdsourcing» et le principe des «Ideagoras», si cher à Don Tapscott. Il a d’ailleurs cité un nouveau sites de ce type que je ne connaissais pas : Amazon Mechanical Turk. Je connaissais Innocentive, YourEncore, Ideastorm de Dell, MyStarbucksIdea ou encore RecruiterNetwork.

Et surprise !!! Vers la fin de son atelier, il a présenté un portail conceptuel d’entreprise 2.0 et quel graphique a-t-il présenté ? Il a montré le graphique conçu par l’ami Fred Cavazza et auquel j’ai participé !!!

En terminant cette première journée, deux mots pour vous faire part des mes rencontres-surprises de la journée, soit ce midi au lunch, la rencontre de Lee Bryant, le CEO de Headshift, qui est déjà intervenu par le passé à webcom-Montréal et Chris McGrath, le co-créateur de ThoughtFarmer, dont je vous reparle demain. Aussi plus tard dans la journée, le rencontre de Élisabeth Richard, directrice Secteur gestion des produits à Travaux publics et services gouvernementaux Canada, la quatrième québécoise sur place ou du moins de ceux que je connais, à date… Et j’ai rencontré aussi Richard Collin, directeur de l’Institut Entreprise 2.0 de Grenoble. Je l’ai rencontré à l’évènement en soirée intitulé «An evening in the Cloud», dédié au «Cloud Computing». De cela, je vous reparle demain…

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Bordeaux mardi : Journée-marathon (prise 2)

4 juin 2008

Nous arrivons donc à L’échangeur où, comme je l’ai mentionné, nous attend un autre public, celui rassemblé par la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Bordeaux, sous les bons auspices de la star-blogueuse-techno Claire Decroix. Sur le podium, nous nous retrouvons, Philippe et moi, en compagnie de Thomas Parisot, dit Oncle Tom et Lesley Garreau, les deux responsables du Blogcamp bordelais et de Jean-Marie Leblanc, journaliste-blogueur au journal du Sud-Ouest.

Le public de l’Echangeur. Au premier plan : Isabelle Juppé, Hélène Frébourg et Laurent-Pierre Gilliard

C’est l’occasion pour moi d’élaborer sur le thème de l’Entreprise 2.0, donc de l’intégration des technologies du Web 2.0 dans les entreprises, et ce, par le biais des refontes intranet. Plusieurs questions de la salle sur le changement organisationnel que cela nécessite et surtout sur le fait que les dirigeants d’entreprise, surtout en région, sont des immigrants du numérique farouchement opposés à tout changement de l’ordre établi en leurs murs, surtout en matière de hiérarchie.

C’est le moment choisi pour leur expliquer que les dirigeants sont moins fermés au message 2.0 que prévu. Que ces derniers savent très bien que leur organisation se devra de changer inéluctablement. Qu’ils savent par contre que cela ne se fera probablement pas de leur «vivant» en entreprise. Qu’ils se rendent compte que pour demeurer compétitifs, ils se doivent d’attirer des employés jeunes et compétents et les retenir et que pour ce faire, ils se doivent de mettre en place les vecteurs de changement organisationnel qui favoriseront leur arrivée, et leur épanouissement.

Philippe intervient ensuite sur les blogues en expliquant comment ces derniers peuvent servir aux entreprises, autant à l’interne qu’à l’externe et quels avantages économiques elles peuvent en tirer. Suivent ensuite Thomas et Lesley qui viennent préciser l’offre de blogue, surtout le comment faire et combien ça coûte, question inévitable… Suit ensuite M. Leblanc qui lui, vient expliquer que son journal héberge près de 400 blogues de lecteurs traitant de tous les sujets et qu’il est seul pour leur répondre et qu’en plus, il en écrit une vingtaine à lui seul. Scepticisme sur le podium…

Après la période de question d’une salle visiblement intéressée et aussi bigarrée, nous prenons rapidement la route de la troisième étape de notre marathon : la librairie Mollat, en plein centre-ville de Bordeaux, Mollat étant le plus grand éditeur et diffuseur de prose technologique. C’est le patron qui nous reçoit. Faut dire que nous arrivons en compagnie d’Isabelle Juppé qui avait assisté aux présentations à l’Échangeur. Il fait une chaleur suffocante au troisième étage…

Le livre «Pourquoi bloguer», bien en vue sur la table d’entrée et bien en vente, les gens se pressent pour l’acheter. À la fin de la séance il n’en restera plus un seul et il faudra de l’encre et de la sueur pour les dédicaces. Entre-temps, nous prenons place sur le podium et c’est parti avec Isabelle en animatrice de panel, flanquée de Philippe et moi-même. Ses questions sont bien ciblées pour chacun de nous au départ. La fracture numérique et les nouvelles générations de mon côté, les blogues du côté de Philippe. Ce dernier en profite pour amener la conversation sur le terrain de l’éducation et la valeur de ceux-ci chez les jeunes au primaire.

Isabelle tente ensuite de me repasser la parole sur un autre sujet plus entreprise mais je recentre mon propos sur ceux de Philippe. Je tiens à parler de l’apport global des nouvelles technologies en milieu scolaire et surtout sur l’importance de l’introduction du Serious Gaming et du DGBL de Marc Prensky afin de contrer, chez les jeunes garçons, la tendance marquée au décrochage scolaire et comme résultante, un fort taux de suicide.

Le débat s’engage alors avec la salle sur les relations parents-enfants avec la technologie et toutes les peurs et les craintes que l’internet et les jeux suscitent. Je tente de dédramatiser l’image des jeux vidéos et l’usage qu’en font les jeunes, question de bien ,montrer aux parents et autres personnes présentes dans la salle, que les jeux ne sont pas l’image qu’en font les médias et que le fait de jouer dans le virtuel ne veut pas dire qu’on se coupe du réel. Bref, un débat passionnant qui se termine sur une note toute féminine de la part d’Isabelle sur la présence des femmes dans les nouvelles technologies et le besoin d’inciter ces dernières à investir ce champ qui est trop souvent identifié comme un monde strictement masculin, ce qui, en fait, est faux et cela, Isabelle le prouve dans son bouquin «La femme digitale». Et le marathon n’est pas terminé…

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Dessine-moi un intranet 2.0 (suite)

30 mai 2008

Si la première journée de la conférence des responsables de la communication interne a été consacrée à la communication interne traditionnelle, la seconde fut sans contredit plus interactive et plus technologique. Outils de publication d’un journal en ligne avec interface de publication simplifiée pour les auteurs (graphique et contenus), usine de blogues, intégration de wikis, diffusion en WebTV et outils de mise en relation professionnelle. Les outils essentiels pour être en mesure de dire comme le Petit Prince : Dessine-moi un intranet 2.0.

Je retiens donc les présentations de Thérèse Prud’homme, du groupe Areva. C’est elle qui est venue expliquer que le groupe multinational a pris la décision de revoir ses flux d’information traditionnels, ce qui inclue le journal d’entreprise, d’éliminer toutes les publications écrites et hétéroclites et d’en arriver à créer un outil de publication de journaux en ligne avec gabarits normalisés et processus d’approbation et de mise en ligne. Pour ce faire, ils ont utilisé SharePoint mais ont dû l’adapter, ce qui en soi, fut toute une aventure qu’elle a expliqué. Complexe mais finalement tellement plus simple.

N’en demeure pas moins que l’outil demeure aux mains des spécialistes de la communication. Un outil technologique qui leur simplifie la vie mais qui n’offre pas la possibilité aux employés de s’y exprimer librement. Pas encore du contenu généré par les utilisateurs et commenté par eux. Donc pas encore 2.0…

La présidente de la journée Jane McConnell et Catherine Guez

Plus 2.0, le projet-pilote chez Renault. Les communications internes ont implanté dix blogues d’experts sur leur intranet qui rejoint 80 000 personnes sur une possibilité de 130 000… En surveillant les résultats de l’expérience, Catherine Guez, la chef de projet, s’est rendue compte que 38% des répondants à un sondage, disaient consulter les blogues mais que seulement 12% d’entre eux avaient commenté.

Je comprends les résultats un peu décevants côté participation. Les blogues en question ont été créés par la direction et confiés à des experts triés sur le volet. Les commentaires sont surveillés par les communicateurs. Nous sommes encore loin d’IBM ou Microsoft où tout employé peut avoir son propre blogue ou vlogue. Ces résultats timides ne semblent pas démonter Mme Guez qui prévoit déjà l’étape suivante soit la création d’une véritable usine à blogues, ce qui devrait démocratiser leur utilisation à travers l’entreprise.

À ce stade, ce qui me frappe, c’est que la France est maintenant en mesure de présenter du concret en matière d’intégration des outils 2.0 en entreprise, ce qui n’est pas encore le cas au Québec. Je vais être conforté dans cette opinion pas les prochains intervenants, ce que l’on verra dans le prochain billet.

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France, journée 1: Fais-moi un intranet 2.0 !

27 mai 2008

Lundi, première journée à Paris, où j’aurai à intervenir à la conférence des responsables de la communication interne mercredi et jeudi; j’ai donc deux jours à moi dans le grand Paris. Hier donc, rencontre avec l’ami Xavier Aucompte qui est venu me chercher à l’aéroport. Nous avons discuté chemin faisant de refonte d’intranets dans les entreprises françaises et de leur volonté réelle mais sans but précis de passer au Web 2.0. Les entreprises et les responsables de la communication interne en particulier (ceux que je vais rencontrer plus tard cette semaine) savent que le Web 2.0 existe mais ne savent pas réellement ce qu’ils pourront en faire. Ils font donc appel à des spécialistes comme Xavier et disent un peu comme le Petit Prince de St-Exupery :«Fais-moi un intranet 2.0».

Avec Xavier, j’ai aussi discuté de son installation prochaine à Montréal, son «projet de vie» et de la différence entre la réalité décrite ci-haut et celle des entreprises québécoises qui sont encore loin derrière. Ce ne sont pas elles qui viennent nous demander un intranet 2.0. Nous avons besoin de les convaincre que puisqu’elles ont besoin d’une refonte de leur intranet, pourquoi ne pas mettre un peu de «Tigre 2.0» comme essence collaborative. Bref nous avons discuté de tout cela dans un petit café, non loin de la gare St-Lazare. Pourquoi je vous en parle ?

Parce que c’est là que je suis ensuite allé réserver mes billets de TGV pour Bordeaux, l’autre étape de mon périple et où, avec le copain Philippe Martin, j’interviendrai à trois reprises le 3 juin prochain, lors d’une conférence/repas/signature de livre/networking/débat, bref un événement organisé par l’amie Hélène Frébourg et son alter ego pleine de ressources «networking et gourmandes» Stella de La Rhune.

Rencontre de Bertrand et Fred au Harry’s Bar.

Mais, bon… retour à Paris où lundi, j’en ai aussi profité pour rencontres les amis Fred Cavazza et Bertrand Duperrin, question de régler les détails du prochain Yulbiz-Paris qui aura lieu de l’autre côté de la rue en face de mon hôtel, soit au mythique Harry’s Bar, dont je vous ai déjà parlé ICI. Arrivé pas longtemps après moi, Bertrand était particulièrement en forme.

Dans l’ordre habituel : Jacques Froissant, Carlos Diaz et Bertrand Duperrin

Son patron, et CEO de bK, Carlos Diaz est arrivé un peu plus tard en compagnie de Jacques Froissant, fondateur d’Altaïde. Il y avait longtemps que je n’avais vu Jacques et je n’avais jamais rencontré Carlos. Nous avons eu une très intéressante discussion sur les médias et sites sociaux et sur les particularités de blueKiwi et la stratégie qu’elle entend déployer pour pénétrer le marché des entreprises, non seulement en Europe mais aussi en Amérique et en Asie. Une conversation qui s’est poursuivie au repas en soirée, vous savez, ce genre de conversation où on refait le monde en 2.0 !

Entreprise 2.0 Événements

Non, McAfee n’est pas le Messie de l’Entreprise 2.0 !

20 mai 2008

Ouf !!! Cinq jours de congé de blogue. Je pense qu’après l’organisation de webcom, j’en avais besoin… Prendre du recul sur cette journée fertile en rencontres, partage de connaissances mais aussi en travail d’organisation avec les conférenciers. Contrairement à mon habitude, je ne referai pas une chronologie des conférences avec des résumés. Je veux plutôt partager avec vous les bons et moins bon côtés de cette journée.

Nicolas Malo recevant son prix

Parce qu’il y a eu des deux… La journée a commencé avec le dévoilement de la septième édition de l‘Indice Internet SECOR-Commerce. Ce palmarès des 25 meilleurs sites B2C doit paraitre dans le Magazine Commerce de juin 2008. Un dévoilement en grandes pompes et devant une immense salle remplie à craquer avec remise de prix aux cinq premier sites Web de l’Indice dont celui de Vidéotron et l’ami Nicolas Malo, qui d’ailleurs quitte Vidéotron et l’IAB et retourne en France.

Une cérémonie comme toutes les cérémonies de remise de prix : un peu longue. Faut dire que bien des gens dans la salle piaffaient d’impatience et salivaient déjà dans l’attente du premier conférencier et vedette américaine du Web 2.0 appliqué à l’entreprise, en l’occurrence Andrew McAfee. Et j’étais de ceux-là. C’est moi qui l’ai invité et j’avais pourtant insisté pour qu’il vienne parler des origines et des défis de l’intégration des technologies du Web 2.0 en entreprise. Il a plutôt choisi «Enterprise 2.0 : The State of an Art», rien à voir…

Déception d’un peu tout le monde car M. McAfee n’a pas fait preuve d’originalité… En fait, il a fait une conférence que certains ont qualifié, à juste titre de copier-coller. Une conférence présentée à de multiples reprises depuis 2006 !!! Deux ans, imaginez, sans aucun changement ! Décevant. Je ne retiens que sa dernière diapo sur sa conclusion et que je reproduis ci-dessous.

J’ai déjà posé la question dans une autre séries de billets : «McAfee est-il le Messie de l’Entreprise 2.0 ?». La réponse est non. Il a longtemps été le «père» du terme Entreprise 2.0 et pas nécessairement son plus ardent défenseur, à preuve ses débats avec Thomas Davenport. Et il n’est maintenant qu’un simple conférencier qui se répète, qui n’a apporté rien de neuf, même pas adapté son propos aux personnes présentes dans la salle et qui ne sont pas nées de la dernière pluie.

L’Entreprise 2.0 au Yulbiz : Bertrand Duperrin, Claude Malaison, Andrew McAfee et Jon Husband : Ça manque de cheveux !

La veille, au Yulbiz-spécial, il s’est pointé car il n’avait pas le choix, Nous sommes allés le quérir à l’aéroport et amené directement au café Méliès. Mais il a saisi la première occasion pour filer en douce. Comme à la conférence. Bref, grosse déception…

Ensuite, c’était à mon tour de donner une conférence. J’ai tenté de dresser un portrait concret des applications possibles en entreprise. Bref, je laisse le soin à d’autres de critiquer et/ou commenter ma performance. En même temps, l’ami Fred Cavazza donnait la sienne dans une autre salle. Selon les commentaires entendus, Fred a été à la hauteur de sa réputation et a donné un bien meilleur «show» que McAfee. Là-dessus, je vous réfère au blogue de la conférence où l’amie Isabelle Lopez a parlé en long et en large de son propos.

Pour moi, la surprise de la journée aura été la performance de l’ami Jon Husband. TOUS les commentaires sont unanimes : Jon a donné une conférence pleine de substance et l’a livrée avec passion et conviction. Il a parlé d’entreprise 2.0, certes mais l’a fractionnée en management 2.0, en RH 2.0 et en Culture 2.0. Il a aussi parlé des Digital Natives et de leur impact sur la structure organisationnelle, cette structure qu’il qualifie de Wirearchy en opposition à la «Hierarchy» traditionnelle. Un grand bravo donc.

La présentation de Vincent Berthelot sur les Avatars à la rescousse des RH

Un grand bravo aussi à Vincent Berthelot et Bertrand Duperrin qui sont venus présenter les premières applications concrètes du Web 2.0 en entreprise. Je dois avouer que j’ai manqué les présentations du copain Geoffroi Garon mais je sais que son propos était pertinent en cela où il a tenté de définir les nouveaux métiers qui seront créés en entreprise avec l’arrivée du Web 2.0. La gestion des communautés ne se fera pas toute seule… J’ai aussi manqué Kathryn Everest d’IBM car je faisais un podcast à la même heure. J’ai cependant eu le temps de prendre une partie de la conférence de Pierre-Karl Péladeau.

PKP, lisant son discours…

Plusieurs ont déjà écrit sur le sujet, dont l’amie Michelle Blanc. Je ne retiendrai qu’une de ses sorties. En fin d’allocution, il a mentionné que son entreprise allait monter aux créneaux afin de s’opposer à toute forme de règlementation de l’Internet de la part du CRTC.. J’ai aussi bien aimé le passage sur l’importance croissante de l’industrie du jeu…

Étant étroitement lié à la piste Entreprise 2.0, je n’ai guère eu le temps de me promener dans les deux autres pistes, soit Marketing 2.0 et Solutions 2.0; je n’ai pas encore le don d’ubiquité, pas plus que les autres participants, ce qui a fait dire à certains que le contenu était si dense qu’il aurait fallu allonger sur deux jours. Peut-être… Bref, j’ai quand même fait deux sauts de puce, l’un pour voir à l’oeuvre le dynamique trio Bouchard-Tapp-Brunet et animé par JF Renaud. Ces derniers faisaient de l’évaluation en direct de sites Internet en termes de référencement. Toujours aussi populaires et dynamiques malgré des pépins de connexion dans la salle.

Pas de pépins pour celle présentée par Marcio Leibovitch de YuCentrik, qui a traité d’un sujet hyper intéressant soit «Qu’est-ce que le web 2.0 change dans la conception de sites Web». Vint ensuite notre débat sur l’Entreprise 2.0 avec une présentation organisée par Geoffroi déguisé en Néo de la Matrice avec Fred Cavazza, Xavier Aucompte et moi-même. Nous avons tous pris la pilule rouge. Un débat intéressant mais à mon avis trop court, ce qui nous a mené à la présentation de fermeture de Bryan Eisenberg. Même si ce dernier a répété des parties de présentations passées, il a eu la décence de présenter du nouveau et d’être plus branché avec son public.

En conclusion et sans vouloir m’éterniser, une bonne conférence en termes de contenus mais qui me laisse sur ma faim. Comme pour les autres, je suis conscient d’avoir manqué de beaux moments dans les autres pistes dont la présentation de Fred et celle de Sophie Beauchemin. de Martin Lessard, ainsi que tout le webcamp qu’il a organisé avec Sylvain Carle, absent pour raison de Californie… Toutefois, force est d’admettre que webcom aura été, encore une fois, un succès d’estime et de participation avec près de 400 personnes. Reste à faire mieux pour novembre.

Et pour cette nouvelle édition, nous tenterons de générer le contenu par les utilisateur… Mais attendez-vous à entendre parler de données (confidentialité, sécurité, traitement, portabilité, etc.). Oh, en passant,toutes les conférences seront bientôt gratuitement disponibles sur le site de la conférence en vidéo.

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Les plates-formes Entreprise 2.0 en SaaS !

8 mai 2008

Au rythme où vont les choses, je n’en finirai pas de finir… Il y avait tellement de matière «de jus» à la conférence Web 2.0 Expo que je me dois de vous en reparler encore… Cette fois pour vous parler de plates-formes Web 2.0 et même Entreprise 2.0, qui étaient présentes sur place avec kiosque et tout… et qui ont retenu mon attention. Habituellement, ces plates-formes ont de drôles de noms de Twitter à Flickr, de Viadeo à Ning, Plaxo, Joost, etc… Les deux suivantes ne font pas exception sauf que comme pour la française BlueKiwi, elles s’adressent à un marché différent et nouveau : l’Entreprise 2.0.

La plates-forme collaborative GESMP de Golightly

Je parle des plates-formes collaboratives GESMP de Golightly (pour Golightly Enterprise Social Media Platform) et de Mzinga. En matière de collaboration en entreprise, on retrouve habituellement des solutions dites «propriétaires» de grands fournisseurs tels que Microsoft, IBM, Oracle, SAP et même RedDot, solutions revampées pour offrir des suites collaboratives offrant des fonctionnalités de blogue, de wiki, de WebTV, et de connectivité professionnelle. Des solutions d’une part propriétaires et offertes en intégration interne au sein des entreprises, intégrées par des consultants et gérées ensuite par les services informatiques (Ti).

Les nouvelles plates-formes comme Mzinga sont à code source ouvert et dorénavant disponibles en mode SaaS (pour software as a service) ou encore en «Cloud Computing» et soutenues par Amazon ou Google mais ça, c’est une autre affaire… Pour en revenir à ces plates-formes, elles offrent des alternatives peu coûteuses et performantes pour les entreprises, habituellement petites et moyennes, qui ne sont pas «prises» avec une architecture technologique traditionnelle, basée le développement à l’interne, les «Smart enterprises suites» et la paranoïa de la sécurité.

Elles offrent au client une flexibilité et une variété de services allant de l’intégration pure et simple à la solution SaaS. Ce qu’elles perdent en revenus de licence, elles vont le rechercher ailleurs, soit en frais de consultation ou encore en contrats de co-modération, ce qui est nouveau et inédit, un peu comme pour l’industrie du disque où la vente de musique sur support CD n’est plus la source privilégiée de revenus mais bien ses produits dérivés s’adressant à une communauté.

Et offrir des services de co-modération, c’est aussi aider les entreprises à définir, comme le mentionne l’ami Geoffroi Garon, de nouveaux rôles à l’interne tels que des animateurs ou responsables de communautés. C’est définir de nouveaux postes, soit aux Communications internes, soit aux Ressources humaines mais qui auront de plus en plus à interagir avec les employés, regroupés en communautés internes ET externes.

Pour en revenir à nos plates-formes Web 2.0, notez que même la plate-forme québécoise inpowr vise le marché corporatif et l’Entreprise 2.0 et planifie donc une version adaptée aux besoins des Ressources humaines et disponible en SaaS. Juste un dernier mot sur inpowr…

Dans un précédent billet, je mentionnais que les responsables avaient été accueillis par l’ami Loïc LeMeur et avaient fait l’objet d’un vidéo sur Seesmic/Loïc.TV/blogue. Eh bien voici finalement le produit fini.

[youtube 7zMBRlkoSNI&hl]

Vous y apprendrez, entre autres, que j’en suis à réaliser un objectif de 21 jours visant a améliorer ma condition physique, ce qui passe par la perte de poids. Mmmm…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires : les raisons de Jonathan Schwartz !

7 mai 2008

Un court retour sur la conférence Web 2.0 Expo à San Francisco en avril dernier. Un retour obligé car je suis tombé sur un billet du journaliste technologique Vallier Lapierre, qui parlait lui aussi de la conférence et qui avait manifestement consulté les vidéos de la conférence.

Je suis donc retourné, moi aussi, sur le site de la conférence et y ai retrouvé les prestations de Marc Andreesen et Dan Lyons et même celle de Tim O’Reilly. En continuant de fouiller dans les vidéos des conférences, je me suis pris à écouter de nouveau celle de Jonathan Schwartz, le CEO de Sun Microsystems et pionnier parmi les blogueurs d’affaires.

Et je dois avouer que «live», j’avais manqué des cinq premières minutes… Je répare ici cet impair car ces cinq minutes sont passionnantes pour tout blogueur d’affaires et un bijou à montrer à des hauts dirigeants d’entreprises qui se demandent pourquoi bloguer et avec qui. Pour Schwartz, c’est un «Very efficient way of communicating», écoutez-le par vous-mêmes…

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Entreprise 2.0 Événements

McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0, suite et fin ?

2 mai 2008

Certains se souviendront d’une série de billets que j’ai commis sur le «duel» McAfee-Davenport. Je posais en titre la question : «McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ?». Eh bien, nous en saurons un peu plus le 14 mai prochain lors de la cinquième édition des Rendez-vous interactifs de webcom-Montréal. L’illustre professeur du Harvard Business School, sera à Montréal et fera la conférence d’ouverture à 8h30, intitulée «L’Entreprise 2.0 : Ses origines, ses défis».

En fait, webcom présentera une piste entière consacrée à l’Entreprise 2.0, avec d’autres noms connus tels que Jon Husband, auteur canadien connu pour le blogue Wirearchy.com. Le titre de sa présentation :«Bienvenue dans le nouvel environnement de travail Entreprise 2.0 !». Cette dernière aura lieu à 14h30 dans la piste Entreprise 2.0. Mentionnons que Jon est l’auteur du livre «Making Knowledge Work – The Arrival of Web 2.0». À noter que Jon sera aussi du panel à 16h00 en compagnie de Xavier Aucompte, Claude Malaison et Geoffroi Garon. Sujet : «L’entreprise 2.0 : Un mythe, une odyssée ou une réalité ?».

Directement de France, nous aurons aussi droit aux prestations de Bretrand Duperrin, Fred Cavazza deux blogueurs connus pour leur grande érudition technologique, en particulier en ce qui a trait à l’Entreprise 2.0. Trois pistes simultanées (Entreprise 2.0, Marketing 2.0 et Solutions 2.0), des conférences, des entretiens, des panels, un webcamp, le dévoilement d’études telles que l’Indice Internet SECOR, ainsi que la présence du très renommé Bryan Eisenberg. Sa présence à Montréal ne passe déjà pas inaperçue car Stéphane Hamel en parle sur son blogue.




Je voulais vous laisser avec cette vidéo mettant en vedette les frères Eisenberg et leur nouveau bouquin intitulé :«Waiting for your Cat to Bark» mais avant, je dois aussi parler de la présence de Sophie Beauchemin d’IBM Canada et de souligner la parution d’un publi-reportage dans l’Actualité.com et qui la met en vedette. Elle y explique comment les entreprises peuvent utiliser le Web 2.0 et ainsi savoir finalement qui fait quoi dans l’entreprise, faire du réseautage professionnel interne et ainsi devenir plus efficaces, plus productifs.Sophie y va même de l’exemple des réunions virtuelles sur SecondLife pour réduire les coûts. Bref, elle touche une bonne partie des 10 conditions essentielles à la création de la mémoire d’entreprise que j’ai établis l’an dernier et reformulés dans un récent billet.

À noter qu’IBM est le commanditaire principal et présentateur du prochain webcom-Montréal qui offrira une piste entière sur l’Entreprise 2.0. Et soyez patients avec la vidéo de l’Actualité. Le téléchargement est long et cause des coupures de son… Ils auraient du mettre l’entrevue sur YouTube…En terminant, je me dois aussi de souligner le billet commis par l’amie Michelle Blanc, qui parle de webcom mais aussi du Yulbiz spécial qui précèdera le 13, à compter de 18h00 au Café Méliès .

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Internet2 Web 3.0

Dieu le Père, les VC et le party…(1)

24 avril 2008

Habituellement, dans une conférence, les présentations spéciales ou «keynotes» ont lieu en début de journée et à la fin. Les gens de chez O’Reilly, qui organisent le Web2.0 Expo ont décidé de faire différent en les concentrant au début ou à la fin. Ainsi, hier, elles étaient concentrées à partir de 16h00. Et devinez qui a s’est amené pour débuter le festival ? Dieu le Père en personne… Je parle bien entendu de Tim O’Reilly. Ce dernier est venu parler des prochaines tendances.

Et ainsi, Dieu m’a donné sa bénédiction en identifiant les tendances suivantes : l’Entreprise 2.0 et le Cloud Computing. Sur les deux sujet, il n’a rien dit de bien nouveau. Ce qui m’a le plus frappé c’est la façon dont il a livré son discours. On aurait dit qu’il était là pour fouetter l’ardeur des 3 000 personnes et plus présentes dans la salle. Façon de leur remonter le moral face à une économie américains qui stagne, fait du sur place. Il a même lancé : «Do you really think we’re done yet?» Et la salle de répondre en choeur :«Nooooo, nooooooooooo!».

À ce stade, je me suis dit : j’assiste à une grande messe technologique à l’américaine . J’exagère ? Tim O’Reilly a terminé sa prestation en citant un poème de Rainer Maria Rilke, The Men Watching. Il l’a lu comme une prière et non par hasard, on y parle des anges. O’Reilly a parlé de l’importance de lutter avec les anges, d’avoir des buts démesurés bref, de faire une différence sur cette terre ! Et oui, il a parlé de «Inconvenient Truth» de Al Gore

Entreprise 2.0 Intranet OpenSocialWeb

Overdose de médias sociaux… J’aime mon Netvibes.

9 avril 2008

Je dois avouer que ces derniers jours, j’ai été moins actif sur ce blogue. Paraît que tous y passent un jour. Un genre de trou noir et non de page blanche… Dans mon cas, c’est plus une overdose… Une overdose de médias sociaux, de blogues, de wikis, de micro-blogues à la Twitter, de clones, de nuages de tags, de podcasts, de vidéos YouTube, diapos SlideShare, etc.

Et pas que cela, une overdose d’événements sociaux et de groupes de réflexion, de conférences 2.0. Pour vous dire : je ne me suis même pas inscrit à la dernière nouveauté à laquelle je me fais inviter par tous : BlueChipExpert. Bref, pas touché au clavier 2.0. En fait non… Une seule démarche. Une de rationalisation et d’organisation. De là, une partie du titre : J’aime mon Netvibes.

La nouvelle version m’a permis de tout organiser. En fait, je n’ai pas encore terminé mais déjà, j’y ai intégré et organisé mon univers 2.0. En fait, deux univers : le public et le privé. J’y ai regroupé non seulement toutes plates-formes et outils qui me sont utiles et/ou nécessaires, dont ce blogue, mais c’est aussi sur Netvibes que je pourrai rejoindre clients et partenaires d’affaires car il est maintenant possible de partager ces univers. Netvibes est devenu, en plus d’un agrégateur, un réseau social et même plus…

En fait, c’est le bon vieux principe du portail revampé à la sauce 2.0 avec plusieurs des fonctionnalités de personnalisation dont les responsables d’intranets rêvaient, il y a plusieurs années. Et c’est vrai que Netvibes ressemble de plus en plus à un portail d’entreprise 2.0, ayant le potentiel d’intégrer pour le bonheur des employés toutes les fonctionnalités de publication et de diffusion d’information mais aussi d’aggrégation d’applications, de partage de réseau social et d’outils de collaboration. Il est même possible d’y intégrer Skype et donc, d’y faire des conférences en ligne en temps réel. Ne manque que le eLearning ou le «VirtualLearning» (terme pas encore défini dans Google ou Wikipedia) pour que les grands champs d’application de l’intranet soient couverts.

Communication interactive Entreprise 2.0 OpenSocialWeb

L’automatisation de l’activité entreprise ???

5 avril 2008

Citation de Vinton Cerf dans Le Monde.fr :

«Aux Etats-Unis, les gros investissements réalisés lors du passage à l’an 2000 ont permis d’automatiser l’activité interne des sociétés. Reste à effectuer l’étape suivante : l’automatisation des échanges entre les entreprises. Et quel meilleur outil pour le faire qu’Internet ?»

Il parle des processus internes de l’entreprise, du BtoE (Business to Employees) par les intranets et a raison de dire que les Extranets ou BtoB, sont la pièce manquante. Quant au BtoC, il est fermement implanté, de même que les échanges entre consommateurs PtoP.

À mon avis, il manque une autre pièce au puzzle de l’intégration complètes des «Nets» : le EtoE (Employee to employee), ou le pair-à-pair entre employés à l’interne de l’entreprise, ou si vous préférez, la libération de la parole et des échanges en réseaux sociaux au sein de l’Entreprise devenue 2.0…