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MAJ – Twitter: la vie d’un «power user» n’est pas que parsemée de roses…

14 août 2009

Vous me connaissez… Je parle souvent de Mémoire d’entreprise™ . et de dématérialisation des données dans le nuage Web, soit le Cloud Computing, Eh bien là, je viens de me faire avoir… En effet, j’ai perdu la mémoire…

Subitement, sans crier gare, Twitter a effacé plus de deux ans et 8 000 tweets de mon historique! Volatilisées toutes ces merveilleuses et aussi dramatiques expériences vécues. Celles, entre autres, de Mumbai, de l’Iran et du #nomaintenance deTwitter. Disparus les week-ends DJ et les décomptes Rock&Blues, oubliés tous les scoops sur les médias traditionnels. Bref, en désespoir de cause, j’ai fait appel à l’unique personne sur Twitter qui avait pu résoudre mon premier traumatisme, soit ma disparition de l’engin de recherche et des #hashtags parce que j’avais commis deux tweets semblables et ainsi été mis au ban pour spamming: @delbius Suddenly lost 8 000 tweets… Can you help? Thanks..

Ne reste plus qu’à remettre mon twittersort entre ses mains. En attendant, il me reste au moins la mémoire de mon blogue, en priant qu’elle ne flanche pas aussi. Il y a au moins les billets sur Mumbai ICI et aussi sur l’Iran ICI. La vie d’un «power user» n’est pas que parsemée de roses. Il y a aussi les épines…

MAJ : Et pour ajouter l’insulte à l’injure, Twitter a planté à 12h55 ce midi. Plus de son plus d’images en plein tribut à Woodstock. M… Point positif, ça exerce ma patience…

Cloud Computing Entreprise 2.0 Ideagoras Innovation Mémoire d'entreprise wikis

L’entreprise 2.0: Gartner et son Hype Cycle confirment la progression

11 août 2009

Merci à Olivier Mermet pour m’avoir donné l’inspiration pour ce billet en publiant le sien sur le Gartner Hype Cycle 2009 et Microblogging. Cela faisait un bon bout de temps que je n’avais pas été sur le site de la firme de vigie technologique Gartner, qui est reconnue justement pour publier régulièrement ces graphiques qu’elle nomme « Hype Cycles » et qui donne une bonne idée du cycle de vie des principales innovations technologiques, que ce soit en informatique ou en Web.

Donc, en consultant le graphique ci-dessus, supposé montrer le cycle de vie du micro-blogging, dont Twitter, une chose m’a particulièrement frappé. C’est le cycle lui-même et sa transposition pour l’entreprise 2.0. La majorité des technologies que vous pouvez voir sur le graphique et qui ont dépassé le « Peak of Expectations, franchi le « Through of Desillusionment » vont atteindre la maturité. Et qui dit maturité, dit intégration par les entreprises pour atteindre le fameux « Plateau of Productivity ». C’est là que s’articule finalement toute bonne stratégie d’intégration des technologies du Web 2.0, basée sur la collaboration, l’innovation et la création de la Mémoire d’entreprise™.

Le cycle de Gartner vient aussi entériner plusieurs autres études, dont celles du compétiteur Forrester, qui publiait à la fin 2008 le graphique suivant sur l’adoption des technologies du Web 2.0 par les entreprises. Le constat est clair: les entreprises, surtout aux USA et aussi en Europe adoptent graduellement les premières technologies du Web 2.0. Au Québec maintenant de se réveiller… (Commentaire éditorial)

Les deux notent la progression des blogues corporatifs, des wikis et surprise… des agoras d’idées ou ideagoras, terme popularisé par Don Tapscott dans son bouquin Wikinomics,  mais pas des réseaux sociaux professionnels ou des suites intégrées appelées CSE: (Community Software for Enterprises). D’ailleurs, je suis justement à évaluer l’une d’entre elles soit la nantaise SeeMy. Je vous en reparle dans un prochain billet.

Même chose pour le micro-blogging. On est loin de son adoption par les entreprises même si de nombreuses solutions sont maintenant offertes, dont Yammer et de SocialText. Même chose également pour l’évanescente WebTV. La télé corporative n’a jamais levé dans les années 90. En sera-t-il de même pour sa successeure 2.0? Dernier point à noter. Le Cloud Computing atteint le sommet du «Peak of Inflated Expectations ». Beaucoup d’attentes donc, mais l’informatique dématérialisée dans le nuage Web saura-t-elle séduire les informaticiens d’entreprise, dont le boulot dépend d’une technologie intra-muros et surtout ses experts en sécurité? On est loin de la coupe aux lèvres…

Entreprise 2.0 LifeLogs Mémoire d'entreprise Web 3.0 Web sémantique

Le Web en temps réel: nouvel Eldorado ou étape transitoire?

10 août 2009

Plus d’une semaine sans avoir écrit une seule ligne sur mon blogue… Syndrome de la page blanche??? Non, c’est juste une panne d’inspiration… Ce matin, c’est l’ami Christian Joyal, qui m’a «dépanné» sur Twitter. Christian venait de publier ce Tweet: @iamkiai: Betting on the Real-Time Web http://tinyurl.com/kk9a2g

Référence est faite à un article paru dans l’édition Web de BusinessWeek sur un nouveau phénomène qui est en train de monter en puissance, qui est la nouvelle «lubie» de l’ami Laurent Maisonnave et qui se nomme le «Real-Time Web». Laurent en parle comme du nouvel Eldorado du Web alors que John Borthwick, un des investisseurs de Twitter et CEO de betaworks en parle comme du «Next Big Thing». Pas d’accord. Je suis toujours d’avis que le Web 3.0 sera sémantique. Donc, le Real-Time Web est, à mon avis, une étape transitoire, ce que Tim O’Reilly et Dion Hinchcliffe ont identifié comme étant le Web Squared ou Web² . Mais cette étape, à n’en pas douter, est très importante.

Pour les investisseurs Internet tels que Borthwick ou Ron Conway, c’est un marché de plusieurs milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. D’ailleurs l’article de BW propose un « slide show » de 59 diapos présentant toutes les compagnies ou « startups » présentant des produits à même de générer le Web en temps réel. Bien sûr, Twitter, TweetDeck, SeesmicDesktop ou FriedFeed, mais aussi Kyte et UStream ou ChartBeat, etc. Pas surprenant que Twitter ait levé récemment un 35 millions $.

It’s all about Data…

Vous connaissez ma lubie pour les données sur le Web…C’est là l’enjeu crucial… Le futur du Web va se jouer sur ces données. Les nôtres et celles des entreprises. Le Web 3.0 ou 4.0 ou sémantique ou autre sera celui qui réussira à faire un tout cohérent de ce que le Web 2.0 et le Web en temps réel ou Web² vont produire dans les prochaines années, soit une masse gigantesque de données. Sir Tim Berners-Lee parle du défi de lier toutes ces données et met de l’avant le W3C SWEO Linking Open Data community project.

De son côté, Google, qui d’autre, a lancé plus tôt cette année, sa nouvelle option Google Squared. Tiens donc… Et c’est la VP Marissa Mayer qui en avait fait l’annonce dans cette vidéo:

Cette même Marissa Mayer que j’avais rencontrée à Paris à la conférence LeWeb08. J’avais ensuite écrit dans mes billets post-conférence :

« Mais voilà qu’en début d’année, madame Mayer en remet une couche et signant sur le blogue de Google un long billet sur le futur de la recherche Web : «The Future of Search», un remarquable travail d’analyse de l’avenir de Google Search. Ce que je retiens, c’est le dernier paragraphe de la conclusion où elle parle de l’engin de recherche idéal et le reproduis ici :

«So what’s our straightforward definition of the ideal search engine? Your best friend with instant access to all the world’s facts and a photographic memory of everything you’ve seen and know. That search engine could tailor answers to you based on your preferences, your existing knowledge and the best available information; it could ask for clarification and present the answers in whatever setting or media worked best. That ideal search engine could have easily and elegantly quenched my withdrawal and fueled my addiction on Saturday. I’m very proud that Google in its first 10 years has changed expectations around information and how quickly and easily it should be able to be retrieved. But I’m even more excited about what Google search can achieve in the future.»

Un engin intuitif et qui peut chercher de lui-même dans des carnets de vie personnels (ou LifeLogs) ou dans des banques de mémoire d’entreprise. Après Microsoft et Twine, Google entrera de plein pied dans le Web sémantique.»

Cet engin intuitif, c’est justement ce que Mme Mayer a présenté avec Google Squared, du moins à son premier stade de développement. Et comme je le disais, il y a d’autres joueurs, ne comptez pas Microsoft pour battu et regardez aussi des illustres inconnus pour le moment comme Twine et Darwin. Et en particulier cette dernière soit Darwin Development Corporation, une startup de Boston avec des ramifications montréalaises, fondée par Thierry Hubert. Les deux premiers paragraphes de leur présentation sur leur site en dit beaucoup :

« We believe that our Emergence Ranking™ of Web events produces a more meaningful result to users over the existing popularity ranking techniques. Our Awareness Engine™ is named DARWIN because it classifies and correlates Web events according to attractors of the chaotic nature of the Web 2.0.

DARWIN embraces the growing and unstructured Web events into a scaleable ecosystem transforming this “chaos” of information into a meaningful and targeted expression for its users and clients.»

Et le Web 3.0 basé en partie sur ces outils de recherche et d’analyse intuitive des données viendra finalement concrétiser en entreprise la dixième et dernière étape de ce que je nomme la Mémoire d’entreprise™. C’est Jon Husband qui m’avait mis sur cette piste il y a quelque temps en disant qu’il est buien beau de vouloir créer une mémoire en entreprise, de bâtir, communiquer, partager, identifier, agréger, récupérer, transmettre, documenter et gérer les savoirs mais il faut, pour faire tout cela, être capable de rechercher et trouver ces savoirs dans des montagnes de données ainsi générées en entreprise.

Pour cela, il faut certes lier les données, mais aussi un cortex virtuel pour faire les corrélations et extraire l’information du chaos de données…

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Les médias sociaux et la perte de productivité des employés? Mon oeil…

2 août 2009

C’est dimanche et la pluie tombe allègrement dehors. Je m’installe à mon bureau et redonne vie à mon ordinateur portable. Première destination virtuelle, mes agrégateurs iGoogle et Netvibes, question de faire le tour de l’actualité, ce qui m’amène sur les pages du New York Times où je lis « Serendipity, Lost in the Digital Deluge ». Une bonne entrée en matière qui me pousse à la twitter. J’ouvre donc ma console TweetDeck et hop! je refile à la communauté dominicale. C’est à ce moment que cette dernière, en retour, me refile ce qui suit: @ChicagoDesign: Employers need to set rules on use of electronic social media http://bit.ly/171Mau.

Le lien amène à un article, paru ce matin dans le journal Sacramento Bee et où le journaliste Mark Glover est tout content d’écrire que les médias sociaux nuisent à la productivité des employés et en prend pour témoins deux personnes interviewées soit une avocate de la Chambre de commerce locale et une présidente d’agence de PR-Marketing locale. Donc, personne des entreprises elles-mêmes. Pourtant, à Sacramento, capitale de l’État de Californie, il doit bien y en avoir quelques-unes, sinon le gouvernement lui-même…

L’essence du propos vient donc étayer le titre « Employers need to set rules on use of electronic social media ». En principe, je suis d’accord et je travaille avec mes clients dans le même sens quand le besoin s’en fait sentir, car il y a en effet des cas d’abus. Mais si une entreprise se voit dans l’obligation de réguler, donc de réagir, c’est qu’elle n’a pas été pro-active…

Comme le montre ce graphique tiré d’une étude de Nemertes Research, parue l’an dernier, près de 50 % des entreprises bloquent ou encouragent, donc, ont un semblant de politique envers les médias et réseaux sociaux externes. Plus de 50 % ne font rien, par indifférence ou par ignorance…Donc oui, une politique mais qui ne soit pas conçue uniquement par des juristes, des spécialistes RH ou de communication interne mais en collaboration avec les employés, avec les super-utilisateurs qui sont les futurs responsables de communautés internes. En fait, le problème n’est pas de savoir s’il faut ou non se doter d’une politique d’utilisation des médias et réseaux sociaux externes.

La question cruciale pour les entreprises est plutôt de savoir si elle doit se doter d’une stratégie d’intégration des usages du Web 2.0 en interne, ce que l’on nomme maintenant une stratégie entreprise 2.0 ou encore une reconfiguration de l’intranet d’entreprise.

Lors d’une récente conférence prononcée à Lille, LA ville des grandes entreprises françaises de distribution (Castorama, La Redoute, Auchan, etc.) j’ai identifié 262 groupes d’employés d’Auchan sur Facebook et posé la question: Pourquoi sur Facebook et pourquoi autant?

… Parce que les employés n’ont pas la possibilité de « réseauter » en interne. Ce n’est pas sorcier pourtant… Donnons aux employés la possibilité de participer à un RÉSEAU PROFESSIONNEL INTERNE et d’y découvrir les expertises de leurs pairs, la possibilité de travailler en équipe en wiki au lieu de perdre du temps dans les réunions et les échanges improductifs de versions de documents Word par courriel, la possibilité de soumettre leurs idées sur le développement d’un nouveau produit ou sur l’amélioration d’un processus de travail et d’être ainsi reconnu par l’entreprise et leurs pairs dans une idéagora d’innovation interne.

Alors, je vous gage un 20$ qu’ils ne ressentiront pas l’appel de Facebook ou de YouTube. Pas besoin de gager gros car il suffit de comprendre ce qui se passe chez IBM. Même si Big Blue s’est dotée d’une politique d’utilisation externe, elle s’est surtout appliquée sa propre médecine 2.0 en interne avec des résultats on ne peut plus probants comme le montre le tableau ci-dessous:

Et aussi ce tableau,car IBM a aussi sa propre idéagora interne nommée ThinkPlace. Voyez d’ailleurs ce que cette dernière a généré en gains de productivité justement! Oh en passant, des canaux de WebTV en interne, ça existe aussi…

Coïncidence, quelques minutes après avoir lu le reportage dans le journal californien et surtout, un peu enragé par les propos des soi-disant spécialistes en médias sociaux (le sujet d’un prochain billet), je suis tombé sur un autre billet portant sur la perte de productivité associée aux médias sociaux, celui-ci écrit par Joshua-Michéle Ross, dans le O’Reilly Radar. Encore là, même vision tronquée de la réalité:

« Ever since I posted a how-to on establishing guidelines for social media in the workplace, the issue that has generated the most energy concerns productivity. Employers it seems are very worried about lost productivity due to social media usage (Facebook, Twitter etc.).».

Au lieu de s’inquiéter de la perte de productivité due à l’usage des médias et réseaux sociaux externes, les employeurs auraient tout avantage à penser aux gains de productivité inhérents à une stratégie globale de collaboration, d’innovation et de création de mémoire à l’interne,soit les trois fondements de l’entreprise 2.0, fondements qui ne peuvent cependant être mis en place sans l’appui

d’un solide Plan de communication et de gestion du changement et d’une formation adéquate aux nouveaux outils de travail que sont les wikis, les réseaux professionnels, les idéagoras, la Web TV et autres…

Entreprise 2.0

Portraits de blogueurs: Sandra la nomade, entre Montréal et Eagle Pass…

20 juillet 2009

Je reprends ici ma série de portaits de blogueurs/blogueuses, série amorcée en 2007 et je vais joindre l’utile à l’agréable.. Car j’ai porté mon attention sur Sandra Doyon, une blogueuse aguerrie avec son Journal de bord d’une camionneuse mais aussi, vous l’aurez compris, une nomade. C’est lors du Yulbiz du 30 juin dernier ou plutôt à « l’after-Yulbiz », que le déclic s’est fait. J’étais assis en face de Sandra au restaurant Red Thai, boulevard St-Laurent. Nous avons commencé par prendre mutuellement des photos (ci-dessous) pour ensuite nous mettre à discuter du blogue et de la vie… en attendant d’être servis.

J’ai pris cette photo de Sandra en compagnie de l’ami Christian Aubry.

Je dis déclic car ça fait plusieurs fois que je rencontre Sandra, aussi bien au Yulbiz que lors de soirées organisées par des ami(e)s commun(e)s. Pourtant, à chaque fois, la conversation s’était limitée à des mondanités. Et pourtant, le parcours de Sandra, de ce que j’en savais et de ce que j’en avais lu, m’intriguait. On ne devient pas camionneuse et blogueuse de surcroît sans avoir une bonne dose d’originalité. Et l’originalité, vous savez ça m’attire…

Donc, la rencontre a finalement eu lieu, en cette soirée estivale du dernier Yulbiz avant les vacances. Et là j’ai posé un tas de questions. Ça c’est ma curiosité naturelle, mon vieux fond d’ex-journaliste. Et c’est parti d’une remarque de Sandra sur son déménagement. Déménager, ne pas tenir en place. Tel est le nomade…

J’avais en tête l’image qu’on se fait d’elle: camionneuse, grande voyageuse, nomade, bref, pas enracinée et donc, plein de questions sur la vie de « truckeuse » et cela, pour aller au-delà des mythes. Et avec Sandra, on casse vite ce mythe car elle est beaucoup plus complexe et dans un sens fascinante. Oui, elle est heureuse sur la route, à avaler les kilomètres. à écrire sa prose et à dormir dans une boîte de tôle (plus confortable qu’on le pense), à charger et décharger toutes sortes de marchandises aux quatre coins de l’Amérique, oui, ce n’est pas facile des fois d’avoir à relever le capot et bidouiller dans le moteur. Sa vie, c’est cela mais bien plus encore, car elle est blogueuse, érudite, actrice de son propre rôle dans un film qui sortira bientôt et surtout Jeannoise, une « fille du Lac», comme on dit par-delà le Parc des Laurentides…

Elle est aussi une femme libre, éclectique, la PDG de sa propre entreprise qu’elle présente ainsi sur son blogue: « Je suis camionneuse. Le camion, c’est mon bureau, les routes de l’Amérique, mon territoire. Je travaille avec des millions de collègues qui sillonnent ces couloirs, le jour, comme la nuit. Ma vie de tous les jours n’a rien d’ordinaire. Quand je me lève, je suis toujours ailleurs. Je me réveille dans une autre ville, un autre climat, un autre pays, un autre paysage. Mon bureau a une vue panoramique. Venez la contempler avec moi! ».

Justement, pour contempler avec elle, j’ai choisi de vous présenter en premier lieu son plus récent podcast, car Sandra s’y est mis avec son appareil photo Canon avec lequel nous prenions des photos au Resto. C’est intitulé « Pure Canadian Honey ». Le titre parle de lui-même car c’est le portrait d’un apiculteur du Manitoba, Bob Podolski et de ses 20 tonnes de miel, mais aussi une réflexion sur notre avenir, la surconsommation et la pollution. Voici d’ailleurs une des phrases de sa narration: « Mais j’ai songé que nous tous, ensemble, avions peut-être perdu notre chemin, aspergés par l’herbicide de l’individualisme et de la productivité ». Écoutez le podcast, vous comprendrez l’analogie…

Mais j’ai aussi soumis à Sandra avant qu’elle ne reprenne la route, un petit questionnaire qui résume les questions posées ce soir « d’after-Yulbiz ». Elle l’a rempli chemin faisant, quelque part entre Montréal et Eagle Pass au Texas.

• Tu as un patelin natal, non ?
Alma, Lac-St-Jean
• Ta première passion professionnelle c’était ?
Guide accompagnateur auprès de la clientèle française pendant 5 ans, mais de façon sporadique et saisonnière.
• Être nomade pour toi, c’est un choix ?
Je suis mes instincts, un gros penchant pour la découverte, le voyage et puis être de passage quelque part.  Regarder les gens rester et puis repartir avec leurs histoires.  Un peu comme le survenant.  Un peu comme le vagabond.  Mais je vais me poser fort probablement un jour.
• Ton chemin te mène vers où ?
Vers le monde, vers les gens, vers les différences.
• Ton métier, pour toi, c’est ?
Un outil pour découvrir le monde.
• Pourquoi as-tu décidé de bloguer ?
Pour partager le bonheur que j’ai à faire des découvertes.  Paysages, histoires, gens, photos, films.  J’évolue avec les outils disponibles gratuitement.
• Les réseaux sociaux ça veut dire quoi pour toi ?
C’est un port d’attache social, mon point d’ancrage, une bouée qui me suis partout dans le monde.  Quand je rentre au port, je sais qu’il y a des gens que je peux aller voir et avec qui fraterniser.  Ce sont des contacts aussi, pour un besoin spécifique, on demande et puis on reçoit !  Aussi, j’aime rencontrer des gens inspirants qui font des choses, peut-être que naitrons des projets avec ces contacts.  Je suis toujours ouverte.
• Tu es quel genre d’utilisatrice ?
Productrice de contenus et puis commentatrice des amis.
• Question networking. Tu en plutôt publique ou privée ?
J’ai créé la page de fan pour faire un clivage entre la camionneuse et Sandra Doyon.  Je suis entrain de faire du ménage pour resserer ma vie privée.  Mais honnêtement, que les gens sachent que je déménage et que je me lève tôt, c’est pas tellement grave.  Nous sommes tous humains.
• Ton principal intérêt dans la vie ?
Découvrir, explorer et partager mes découvertes pour décupler le bonheur.  Jouer avec les mots pour raconter.
• Une personne-modèle de par ce vaste monde ?
Il y en a plein qui m’inspirent et qui m’ont influencés ou m’inffluencent encore aujourd’hui:  Gabrielle Roy, Jannette Bertrand, Albert Jacquard, Hubert Reeves, David Suzuki, Marie-France Bazzo, Eric Emmanuel Smith, Chantal Petitclerc, le Dalaï-Lama, mes amis, les blogueurs.  Mes inspirations sont variées et c’est mieux que de n’avoir qu’un modèle.  Je puise les traits qui m’inspirent chez beaucoup de gens.  Il y en a des centaines !
• Tu es plutôt télé, bouquin, Internet ?
Livres, internet et peu de télé. (Mais j’avoue plus Internet que livre parfois.)
• Plutôt stressée ou plutôt relax ?
Relax
• Plutôt chat ou chien ?
Chat pour son autonomie et son indépendance.
• Ton rêve de découverte (d’un lieu, d’un état, d’un être)?
Découvrir encore et encore les États Unis et le Canada,  Le monde, les humains, la passion des gens.
• Pourquoi un  film sur toi ?
Ben à cause du blogue, parce que c’est unique j’imagine, parce que ça fait rêver de rouler sur le continent et la façon dont j’en parle probablement.  Aussi parce que j’écris et que j’aspire à devenir écrivain, mes deux producteurs/réalisateurs sont d’anciens libraires passionnés de littérature et ils aiment ma façon d’écrire.
• Tu as un message à faire passer à tes fans, tu dis quoi ?
Trouver vos passions, vivez les.  Partagez votre bonheur.  Trouvez votre essence, c’est ça qui est beau chez l’Homme : son essence, celle qui le tient en vie et qui lui fait briller les yeux.  C’est différent pour chacun, c’est ça qui est merveilleux.

Ah… L’essence, c’est ce qui fait aussi carburer (trop facile…). Mais pour ce qui est de vivre ses passions, je crois que Sandra est servie. Passionnée d’écriture, son blogue lui permet de s’exprimer, de s’épanouir. Il ne faudra pas se surprendre de bientôt la lire puisqu’elle aspire à devenir écrivaine. D’ailleurs ne faut-il pas être passionné pour écrire un livre, un article, un blogue?

Et ne faut-il pas être aussi panssionné de découvertes pour sillionner l’Amérique entière et avaler, jour et nuit, des centaines de milliers de kilomètres derrière le volant d’un18 roues Freightliner? Oh yes…

Entreprise 2.0 Événements

Devinez quoi? Je suis en vacances… de blogue

6 juillet 2009

En fait, oui et non… Tellement submergé dans les projets d’intégration Entreprise 2.0 que je n’ai pas le temps même de terminer mon bilan de la conférence du même nom à laquelle j’ai assisté à Boston fin juin.

Pas eu le temps non plus de vous écrire sur la prochaine édition de webcom-Montréal qui s’en vient déjà… Eh oui, dans moins de quatre mois. Et là, je vous promets toute une surprise, en termes de programmation et de conférenciers. Mais pour les deux prochaines semaines, considérez-moi comme en vacances de blogue.

Ne vous fiez surtout pas à la photo. Je ne suis pas à Isla de Mujeres en compagnie de l’amie Renée Wathelet, alias @endirectdesiles. Je suis au bureau et/ou à la maison en train de bosser sur des appels d’offres, des nouvelles stratégies 2.0, sur de nouvelles présentations et bien entendu sur la programmation de webcom. Donc, retour en force le 20 juillet !

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Le logiciel libre, la «rock star » et le T…witter #e2conf

27 juin 2009

Je dois absolument vous parler des « Rock Stars ». Non, non, ce ne sera pas un billet culturel quoique… Il s’agit plutôt des « vedettes » de la conférence Enterprise 2.0 à Boston. Et comme pour l’an dernier, il y en a eu deux: Booz Allen Hamilton et Lockheed Martin. C’est toujours pareil… Les 1 500 participants se passionnent pour les études de cas. Pas les grandes théories des « gourous et évangélistes » ou encore les meilleures pratiques des consultants ou les  «pitches de vente » des fournisseurs mais des expériences vécues par leurs semblables dans la mise en place des stratégies et outils de Web 2.0 au sein de leurs entreprises. D’ailleurs c’est ça, entre autres, l’entreprise 2.0 non?

Un commentaire qui reflète bien le sentiment général est celui formulé par l’ami Gil Yehuda sur son blogue: « We get frustrated when we hear “motherhood and apple-pie” lessons about E2.0.  I would have screamed had I heard one more speaker or seen one more tweet telling me “it’s not about the tools, you know.  It’s about culture.”  Yes, we heard.  We agree.  But we are past this.». Clair non?

Les participants lors des conférences « keynote » du mardi matin. Je suis là, tout à gauche…

Mais c’est aussi autre chose… L’édition 2009, nous attendait avec deux surprises de taille: d’une part l’omniprésence de Twitter, aussi bien en utilisation par les participants et dans les soirées baptisées « Tweet-up » mais aussi dans les tables-rondes, et la majorité des conférences. D’autre part, l’entrée en scène fort remarquée du « Open Source », du logiciel libre et pas par la petite porte…

L’Open Source fait son entrée aux USA

Bref, l’an dernier, la CIA et Lockheed Martin avaient fait office de « rock stars » de la conférence en présentant leurs études de cas. Celle de la CIA appelée Intellipedia est un ensemble d’initiatives 2.0, soutenues par nul autre que Google dont voici les composantes :

  • Intellipedia or aggregation
  • Intelink blogs for communication
  • Tag|Connect (similar to the Internet’s del.icio.us) for organization
  • Inteldocs (a document management system for file sharing community-wide)
  • Gallery (similar to the Internet’s flickr)
  • iVideo (similar to YouTube)
  • Intelink Instant Messaging (IIM)
  • Really Simple Syndication (RSS)

Une solution en « Building Blocks » et faisant appel au logiciel libre! Qui peut se vanter d’être plus secret et bardé de niveaux de sécurité? La CIA en «Open Source »? Hérésie informatique nord-américaine, non? De son côté, celle de Lockheed-Martin était organisée autour de SharePoint avec des « plugins » (plugiciels) tels que Google Search et NewsGator, entre autres. Car ce n’est un secret pour personne que les outils collaboratifs de la suite SharePoint sont décevants et qu’il faut avoir recours aux plugiciels pour compléter le dispositif de collaboration et de réseautage.

Pas facile donc avec un outil générique comme SharePoint, qui est tout de même installé dans 80 % des intranets d’entreprise, surtout quand Shawn Dahlen et Christopher Keohane, viennent dire à Andrew McAfee en bilan de deuxième année et devant toute l’assistance réunie à Boston qu’ils ont mis de côté SharePoint et opté pour une solution semblable à celle de la CIA, donc qui implique Google et le logiciel libre…

Dur pour le moral des « microsoftiens ». Ces derniers ont d’ailleurs eu toutes les misères du monde à établir leur crédibilité à la conférence qui se déroulait du 22 au 25 juin. D’ailleurs plusieurs participants se promenaient à la conférence en portant le t-shirt distribué par Box.net et sur lequel j’ai mis la main:

Même Ross Mayfield l’a porté le jeudi matin.. D’ailleurs, Ross et Thomas Vander Wal ont eu une discussion tardive et surtout très musclée le mardi soir avec Christian Finn, directeur SharePoint Collaboration, au sujet de la prochaine version de SharePoint, qui sera annoncée publiquement en octobre au SharePoint Developer Conference de Las Vegas. Sa sortie sur le marché est prévue au 1Q ou 2Q 2010  et les gens de Redmond fondent beaucoup d’espoirs sur cette version. Ross et surtout Thomas, qui en connaît long sur le sujet, se sont ainsi permis de relever toutes les failles de cette future version. Le lendemain matin, cette prise de bec était LE sujet de discussion aux tables au petit-déjeuner… Bref, la présentation McAfee/Lockheed Martin ce même matin n’a rien fait pour redorer leur blason…

La deuxième vedette, j’en ai parlé dans mon billet précédent. Il s’agit de Booz Allen Hamilton, un fournisseur de technologies pour le gouvernement américain. Ils ont gagné le concours organisé par Enterprise 2.0, soit le Open Innovation 2009. Le trophée leur a été présenté par Oliver Marks, Stowe Boyd et Steve Wylie. En dernière journée de conférence, le responsable du projet « Hello », Walton Smith est revenu présenter le projet en détails avec une démo en « live ». Intéressant de l’entendre parler d’un taux d’adoption de la plateforme par plus de 41% de leurs 21 000 employés et aussi, preuves à l’appui sur leur blogue, de la résistance de la haute direction à son projet.

Il a expliqué comment la haute direction est venue exposer son scepticisme sur le blogue. S’en sont suivis de longs échanges en commentaires. Et ce dernier de dire qu’il est fier d’avoir tenu son bout et qu’il allait aller mettre le trophée sur leur bureau, ce qui a bien fait rire les participants entassés dans la salle.

Et encore une fois, dois-je le souligner, la solution Web 2.0 retenue chez Booz Allen Hamilton est un amalgame de blogues, wikis, fils RSS, tagging, réseau socio-professionnel, etc. en « Open Source » (encore…) qui viennent s’installer par-dessus SharePoint. Interrogé à ce sujet, Smith a précisé que la solution Microsoft ne servait pas de portail intranet mais bien de solution pour la gestion du contenu et des documents. Leur démarche ressemble d’ailleurs beaucoup à celle de Lockheed Martin…

Dans les trois cas, soit aussi bien pour la CIA que pour Lockheed Martin et Booz Allen Hamilton, leurs projets intranet ou de Web collaboratif sont faits de solutions différentes pour chaque fonction et l’utilisation de logiciel libre se répand. Tout cela, question de coûts inférieurs et d’agilité dans le déploiement. Dur coup, non seulement pour Microsoft mais pour toutes les suites logicielles propriétaires, en majorité nord-américaines, De cela, je vous reparle dans le prochain billet.

L’omniprésent Twitter…

Je viens d’écrire que les participants étaient entassés dans la salle où Walton Smith est venu présenter son projet « Hello ». Cela est une forte indication de l’intérêt des participants et de la popularité du sujet. Foule, donc pour les études de cas mais aussi pour tout ce qui, de près ou de loin, faisait référence à Twitter. Dès le lundi, en ateliers, j’ai pu constater l’ampleur du phénomène. L’an dernier peu de participants twittaient la conférence. Cette année, sur les tables, tout plein d’ordinateurs portables et de «Smart Phones » avec soit Twitter et beaucoup de TweetDeck!

Le panel Twitter animé par Jessica Lipnack avec entre autres, Clara Shih et Bill Ives

Pas besoin de vous expliquer que le panel How Twitter Changes Everything #e2conf21a connu un succès phénoménal les gens faisant une longue file à la porte mais bizarrement, la modératrice Jessica lipnack n’a pas jugé bon mettre en projection, le flux des messages qui originaient de la salle. En fait, un seul modérateur l’a fait systématiquement, soit Oliver Marks. Bref, au lieu de vous faire le résumé des discussions, je vous laisse le plaisir de lire les fameux commentaires des participants. (L’ordre est inversé) #e2conf21

Ce qui arrive dans pareil cas, c’est qu’une partie de l’assistance est captivée par le flot incessant de messages et en oublie presque les propos des panélistes. Dans certains autres cas, les commentaires, parfois durs des participants peuvent déstabiliser les conférenciers. Bref, cela me rappelle notre propre expérience de novembre 2006 à webcom-Montréal avec Sylvain Carle.

Les organisateurs, pour leur part, se sont aperçus de l’utilité de pareille exposition d’information et ont installé le mercredi un écran dans le hall de la conférence (ci-dessous).

Pas besoin de vous expliquer que le session en keynote intitulée The Future of Social Messaging in the Enterprise #e2conf14 a connu elle aussi un immense sucès. Vous avez probablement remarqué que dans les deux liens ci-dessus qui amènent aux panels ont des #hashtags qui leur sont propres. C’est là une intéressante initiative des organisateurs. En plus du hashtag officiel soit #e2conf, ils ont créé des hashtags particuliers pour chaque conférence ou tables-rondes, permettant ainsi de mieux classer et retrouver ce qui s’est écrit sur chacune.

Le Tweet-up du mardi soir. Plein à craquer. Du réseautage à l’état pur..

Et que dire des soirées ? Plus des « Meet-ups » mais bien des « Tweet-ups », sauf pour la soirée privée et sur invitation d’Andrew McAfee, chez lui. Et devinez? En effet, je n’ai pas été invité. Faut dire que nous ne sommes pas en très bons termes depuis son passage à webcom en 2008, passage pour le moins controversé, ce dernier ayant fait une présentation vieille de deux ans, ce qui a valu de la part de certains participants le titre de « conférencier template ».

Andrew McAfee à webcom en 2008

Et puisqu’il est question de webcom, une brève mention de tous les points communs entre les deux évènements, que ce soit au niveau de l’usage des réseaux sociaux, des blogueurs officiels, des gratuités comme les keynotes ou de leur Open Enterprise (webcamp pour Montréal) ou leur E2.TV, l’équivalent de du webcom-live et de ses captations vidéo. Mais aussi plusieurs différences… D’une part, la conférence bostonienne souffre, comme plusieurs autres, du manque de connectivité (Wifi). Sur ce point, Montréal offre une source fiable mais qui sait ce que ce sera quand elle aura 1 500 participants qui twittent et bloguent en même temps?

Aussi que la conférence Enterprise 2.0 se déroule sur trois jours et quatre pistes en plus d’offrir des ateliers le premier jour ainsi que la désormais célèbre soirée « Evening in the Cloud », sur le Cloud Computing pour les entreprises.  Aussi qu’elle va offrir une petite soeur californienne à compter de l’an prochain. En effet, il y aura deux conférences Enterprise 2.0. L’une à Boston et l’autre à San Francisco. Et l’ami Steve Wylie, l’a confirmé: je suis invité aux deux!

p.s. Parlant de nouveautés, surveillez le blogue de webcom. Les organisateurs ne seront pas en reste et vont bientôt annoncer un programme 2009-2010 revu et amélioré…

Cloud Computing Entreprise 2.0 Événements

Entreprise 2.0: une impression de déjà vu, tout dépendant du point de vue!

24 juin 2009

Est-ce que je serais poursuivi par la malchance ? Bonne question et qui se pose plus cruellement en ce début officiel de conférence à Enterprise 2.0 à Boston (hier, c’était l’apéro avec les ateliers). Dans un récent billet, j’ai parlé de mes déboires avec le moteur de recherche de Twitter. Là, c’est encore la techno qui fait défaut… Ce matin, mon transformateur de courant, qui alimente mon Notebook Aspire a littéralement grillé. J’ai cherché en vain quelqu’un avec le même modèle mais sans succès.

J’écris donc ces lignes de mon ordinateur que je gardais en soutien (heureusement). En plus presque toute la matinée, nous avons souffert d’un manque de connectivité, ce qui fait que je n’ai pu twitter les présentations en direct comme prévu. Le seul moyen d’avoir du Wifi de qualité était de m’installer dans le hall. C’est de cet endroit que je fais ce premier billet.

Premier d’une série sur la « grande messe » de l’entreprise qui se veut 2.0. Elle se veut tellement en train de suivre les grands courants sociaux que près de 1 500 personnes s’entassent dans des salles de conférences trop petites pour cette foule. En début d’après-midi, Oliver Marks et Richard Collin, tous deux conférenciers et figures bien connues se sont vus refuser l’accès à une des salles. J’ai pris cette photo d’Oliver en train de regarder la conférence en vidéo sur le canal vidéo Ustream de la conférence.

Nuages et étude de cas

Traditionnellement, la conférence Enterprise 2.0 commence le lundi par une série d’ateliers et comme pour l’an dernier, Dion Hinchcliffe y était avec son « Implementing Enterprise 2.0…». Je dis comme pour l’an dernier car il semble que la conférence soit un peu une copie de celle de 2008, à la différence qu’il y a plus de personnes qui assistent et qu’un phénomène émergent (j’aime bien ce mot) prend beaucoup plus de place cette année : Twitter!

Donc, journée traditionnelle hier avec les ateliers et en début de soirée avec l’évènement « Evening in the Cloud » sur le Cloud Computing. Même genre de panel que l’an dernier avec d’un côté les vendeurs de solution qui ont huit minutes pour convaincre les clients (de l’autre côté) des mérites de virtualiser leurs données dans le «nuage» Internet. Le panel de l’an dernier était plus vivant. Cette année, étaient présents IBM, Google et EMC.

Notre hôte Steve Wylie à la soirée Evening in the Cloud

Ce qui a été plus original est la formule du « après ». L’an dernier, un simple cocktail de réseautage. Cette fois-ci, une séance semblable mais agrémentée de « speed dating in the Cloud ». J’ai vécu une expérience semblable l’an dernier dans une conférence de l’Institut Canadien. Ainsi, quatre compagnies ont entre dix et 15 minutes pour présenter leur offre ou produit. Après ce délai, sonne une cloche ou autre «gugus» sonore et les gens passent au suivant. Hier soir, nous avions chacun un jeton symbolique d’un million de $. Il fallait donner ce jeton à une des quatre compagnies, celle qui nous avait convaincu qu’elle était la meilleure pour héberger nos données. Et devinez qui a gagné ? IBM…

Ce matin, salle pleine pour une matinée de présentations spéciales ou « keynotes ». La première a beaucoup intéressé le public mais très peu pour moi. Jashua Franklin-Hodge est venu parler du site Web 2.0 de la campagne de Barrack Obama. Je retiens les 14,5 millions d’heures de diffusion sur YouTube par la communauté ce qui équivaudrait à des dépenses de pub d’au moins 50 millions $US. Communautaire mais aussi Web 2.0 marketing comme présentation. La suivante a mis en scène le journaliste/prof et auteur Matthew Fraser.

Ce dernier vient d’écrire un bouquin, préfacé par nul autre que Jimmy Wales, de Wikipedia et intitulé « Throwing Sheep in the Boardroom ». Présentation décevante, faite de lieux communs. Du contenu et évidences faits pour un public de néophytes mais certainement pas pour le public de Enterprise 2.0. À un certain moment, il a fait à l’inverse de ce que je fais en conférence et a demandé à tous ceux  qui n’étaient pas sur Facebook et sur LinkedIn de lever la main. Personne… Je retiens seulement le passage où il a parlé de la difficulté d’adoption du Web 2.0 par les entreprises en ces termes: « You cannot transform Power dependant hierarchies into hippie communes » ou encore que nous sommes en train de vivre, avec le Web 2,0 une révolution sociale et politique. Reste l’organisationnelle…

Oliver, Stowe et Richard Collin

Là où c’est devenu intéressant, c’est quand Oliver Marks et Stowe Boyd sont venus présenter les résultats du concours Open Enterprise 2009. En compétition,  quatre entreprises dont trois technologiques. Sun, Intel, Cicso et Booz Allen. J’ai demandé à Stowe pourquoi IBM n’était pas parmi les finalistes. « Tout simplement parce qu’ils n’ont pas participé » a été sa réponse…Bref, la gagnante a été Booz Allen avec leur projet de réseau professionnel nommé « Hello ».

L’interface de « Hello »

J’écris sur cette étude de cas, de un parce que c’est une étude de cas mais aussi parce que cette entreprise a intégré le Web 2.0 de façon modulaire avec de multiples solutions. Une pour le blogue, une autre pour le wiki, une autre pour le réseau social, etc. Vous me voyez venir?  Dans mon prochain billet ou le suivant, c’est promis je vous reparle de de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises.

Entreprise 2.0 Événements

Voici venu le temps des conférences (air connu) et des vidéos!

17 juin 2009

Après webcom-Montréal et notre série de conférences en France, voici  venu le temps de la «grande messe» de l’entreprise 2.0, qui débutera le 22 juin prochain à Boston, soit la conférence Enterprise 2.0,Steve Wylie est en quelque sorte mon alter ego à titre de directeur de la programmation et des conférenciers. J’y serai en tant que blogueur et twitteur officiel mais aussi avec comme but second de recruter les meilleures études de cas en vue du prochain webcom, qui aura lieu le 22 octobre… Déjà ! Plus que quatre mois..

Bref, Je suis revenu de France avec, dans mes cartons, au moins trois études de cas spectaculaires et très Web 2.0. La France sait y faire, comme vous avez pu le remarquer dans mes récents billets. Je ne vous en dis pas plus de ce côté et vous réserve la surprise d’ici début juillet. Mais attendez-vous à des surprises de taille! En attendant, voici le petit clip que nous avons tourné ce printemps :

Bref, je ne veux pas oublier de mentionner également deux autres conférences montréalaises qui soulèveront bien des passions et intérêts. J’ai nommé d’une part, le WordCamp Montréal, que présente ici l’ami Philippe Martin en parlant de la présence de Matt Wullenberg, le fondateur de WordPress. Aussi le Podcamp Montréal au mois de septembre.

Le site de Podcamp n’est pas encore en ondes mais c’est compréhensible car webcom, qui arrive le mois suivant, n’y est pas non plus. Par contre, ce qui est maintenant disponible, c’est la seconde série de vidéos des conférenciers de mai dernier dans la section Archives du site mais aussi la mienne que je vous présente ici. En passant, toutes mes excuses à Canoe car il y aurait eu méprise au départ sur l’usage des codes d’insertion. Voici donc ma vidéo webcom, gracieuseté de Canoe :

Quant aux présentations .ppt, je vous demande un peu de patience, car les conférenciers et conférencières ne sont pas très discipliné(e)s en ce domaine et nous devons les harceler pour récupérer cette denrée rare qu’est le jus de cerveau 2.0…

Parlant de jus de cerveau, je vous présente ici ce que nos cousins français appellent un « teaser » de notre présence sur le plateau de TechToc.TV afin de parler de parler en table ronde avec Vincent Berthelot et Frédéric Bascunana du thème: Entreprise et marketing 2.0 état des lieux entre le Québec et la France.

Ces conférences ne sont pas les seules car s’en vient aussi le Web 2.0 Expo, à New York et novembre mais cela, c’est une autre histoire… Et vous avez remarqué que depuis quelques jours, je ne suis pas tellement actif sur ce blogue? C’est que l’actualité internationale m’a rattrapé, une fois de plus, sur Twitter. J’ai donc passé tout le WE dernier ainsi que lundi, scotché devant mon écran à suivre et twitter les évènements qui se déroulent toujours en Iran et que vous pouvez suivre sur #IranElection. le hashtag le plus populaire sur Twitter depuis vendredi dernier. Ce sera d’ailleurs le sujet de mon prochain billet. À suivre…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras Intranet

#ParisLille 2- Il manque toujours un je-ne-sais-quoi…

10 juin 2009

Il faut donc, en ce second billet post-mortem, que je vous parle de mes ami(e)s de chez Bouygues Télécom. Mais pas seulement d’eux. Aussi du groupe concurrent dans les télécoms, soit SFR car ces derniers ont profité d’une fusion pour réviser toute la communication interne de la stratégie aux outils en passant par les messages. Une part importante a été faite à la refonte de l’intranet. SFR est ainsi passée à l’intranet 2,0 avec «My SFR». (Je vous le répète, les Français aiment les termes anglais).

Par contre, je ne parlerai pas de la Caisse d’épargne et de l’excellente prestation des ami(e)s Cécile Baudel et Éric Blot. J’attends plutôt que leur expérience soit terminée avant de vous en parler dans un billet distinct. Alors, c’est quoi ce nouvel intranet à saveur 2.0 chez SFR ?

En fait, il est très simple et structuré autour de trois outils. Le premier est un blogue centré autour de l’information sur l’actualité de SFR et de son environnement. Les employés peuvent commenter l’actualité de l’entreprise, réagir sur des dépêches Reuters mises en ligne. Ils peuvent également poster des articles avec des photos, des vidéos, des liens sur des thèmes choisis : SFR et son marché, les innovations et tendances, l’entreprise responsable, l’actualité RH, offres, produits et évènements.

Le deuxième outil est une boite à idées 2.0, intitulée «Vos idées». Il s’agit de dépasser la boite à idées classique. Les RH proposent des thématiques. Par exemple, pour la semaine du développement durable, ils ont demandé : « Quelles sont les idées que vous auriez que nous n’avons pas eues ? » Un peu vague comme question. C’est peut-être la raison pourquoi Jean-Marie Vinas, responsable de la communication interne, a parlé de résultats mitigés pour cette agora d’idées

Enfin, le troisième outil est inspiré des réseaux sociaux. Il propose un espace communautaire, baptisé «Vous» dans lequel chaque employé peut bâtir son profil (expérience professionnelle, formation, centres d’intérêt…) de façon libre. Ce profil est public et doit permettre aux employés de se retrouver autour d’un intérêt commun en termes de travaux transversaux. Dans cette partie du site, conçue avec l’éditeur de gestion du recrutement Jobpartners, il est également possible de détailler son projet professionnel et de le rendre visible uniquement par les responsables des ressources humaines. Un employé peut alors exprimer ses souhaits d’évolution professionnelle, tout au long de l’année, sans attendre les entretiens annuels.

Et parce qu’un bon outil n’a d’intérêt que s’il est utilisé, SFR n’a pas lésiné sur les moyens pour faire connaitre auprès de ses employés leur nouvel intranet. Ainsi, les trois directions qui ont fait partie du pilotage du projet (ressources humaines, communication et informatique) mentionnent systématiquement l’existence du nouvel intranet 2.0 dans toutes leurs actions de communication interne.

Sauf que lors de sa présentation à la conférence parisienne, Jean-Marie Vinas s’est borné à présenter du texte et aucune capture d’écran des outils. Un peu endormant… C’est en faisant quelques recherches que j’ai fini par trouver l’image publiée ci-haut. Je ne sais pas pour vous mais en terme de graphisme, on a déjà vu mieux…

Enfin, Bouygues Télécom…

Pour en revenir à nos amis de chez Bouygues Télécom, je ne les avais pas revus depuis 2005, lors d’Intracom Paris. Déjà, il y a quatre ans, leur intranet avait les fameux 12 mois d’avance sur ceux du Québec. En fin de conférence, donc, je suis assis à la même table ronde que Sarah Alezrah ainsi que l’ami Richard Collin, prof à l’école de management de Grenoble et aussi spécialiste de l’entreprise 2.0 et le tout, animé par Thierry Do Espirito.  Vous dire que je n’ai pas été surpris par les interventions de Sarah et surtout quand elle a présenté leur plate-forme vidéo interne «Wooby Motion» en référence à la concurrente française de YouTube, Dailymotion

En terminant sur la rencontre annuelle des responsables communication interne, je remarque que même si les entreprises françaises ont pris de l’avance dans l’intégration des stratégies et outils du Web 2.0, il manque toujours un je-ne-sais-quoi, un formalisme hiérarchique qui inhibe les vrais usages 2.0. Lors de la table ronde, j’ai insisté sur la nécessité pour les communicateurs de se remettre en question et de faire évoluer leur pratique en communication interne. Pourtant, il y a toujours cette résistance à laisser l’initiative aux employés dans la communication.

Une intervention en particulier de Michel Abitteboul, m’a fait penser à Andrew Keen et ses remarques vitrioliques dans son bouquin sur le Culte de l’amateur... Aux RH comme en communication, reste encore un noyau dur qui résiste et dont les membres s’estiment toujours les seuls «professionnels» en mesure de maitriser les messages en entreprise et aussi les seuls à bien conseiller la direction  dans leur communication verticale. La hiérarchie, surtout en France, se porte plutôt bien, hélas…

Prochain billet : direction Lille…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras Intranet wikis

#ParisLille 1- Oui, l’entreprise 2.0 existe en France !

9 juin 2009

Habituellement, quand je fais une série de conférences en France ou ailleurs, j’ai le temps de faire quelques billets d’ambiance et aussi professionnels. Cette fois-ci, l’horaire a été tellement chargé qu’il m’a fallu m’en remettre exclusivement à Twitter et Twitpic pour couvrir mes conférences et déplacements. Reste qu’à postériori, je peux me permettre de faire en quelques billets-bilan, le post-mortem comme diraient les Chinois…

Mais avant d’entrer plus avant dans ce que nous avons surnommé Philippe, Michelle et moi le «Québec 2.0 European Tour 2009», je vous indique les liens sur les flux Twitter qui résument l’ensemble de l’odyssée, vue aussi bien par nous que par nos cousins Français. Ainsi, les #hashtags sont : #ParisLille et #cousins2.0.

Lucie Escalier, mon moi-même et Constance Dufresne

Donc, première conférence à Paris avec deux interventions de planifiées à la rencontre annuelle des responsables communication interne, habituellement organisée par Céline Boittin d’Infopromotions. Cette dernière n’y était pas cette année car en congé maternité, ayant donné naissance à un nouveau Français. J’ai donc fait la connaissance de sa remplaçante Lucie Escalier et renoué avec la discrète mais efficace Constance Dufresne.

Faut dire que je suis un habitué car c’est au moins la troisième fois que j’y interviens et suis ainsi en mesure de constater l’évolution des usages de la communication interne en France car évolution il y a. En effet, je note une définitive avance dans les usages 2.0. En effet, comme l’an dernier, j’ai été en mesure de voir des entreprises et sociétés qui ont intégré une bonne partie  des outils que j’ai identifiés comme étant nécessaires à la création d’une mémoire d’entreprise.

Je note trois cas particuliers. Le premier c’est IBM France.  Rien de bien étonnant dans ce cas, car Big Blue s’est positionnée depuis longtemps comme le navire amiral de l’entreprise 2.0. Tout de même, Willem Gabilly est arrivé avec des chiffres intéressants, qui m’ont permis de mettre à niveau ma propre présentation.

Ainsi, en date de mars 2009, Blog Central comptait 16 000 blogues actifs avec 144 000 entrées et 70 000 utilisateurs. Wiki Central pour sa part comptait 26 800 wikis actifs avec 394 000 utilisateurs et surtout 58 300 contributeurs et plus de 523 000 pages ! Encore plus impressionnant : l’outil de messagerie instantanée Sametime enregistre 4 millions de messages par jour !!!

Réseautage professionnel

L’outil interne de réseautage professionnel BluePages  compte plus de 600 000 profils et les employés y effectuent chaque semaine pas moins de 1 200 000 recherches. Il s’est ainsi créé 1800 communautés actives comptant plus de 147 000 membres. Parmi ces communautés, il faut noter Beehive et BlueIQ, cette dernière pour partager sur les bonnes pratiques mais surtout ThinkPlace. Cette dernière est utilisée comme idéagora pour générer de l’innovation.

J’ai beaucoup écrit sur ce concept, mis de l’avant pas Don Tapscott dans son bouquin Wikinomics. Chez IBM, les résultats sont impressionnants : Depuis 2005, la communauté a enregistré près de 20 000 idées ont été soumises par les employés. Plus de 600 (627) ont été déployées permettant ainsi à IBM de faire des gains estimés à 727 millions $US.

Le cas Société Générale

Mais IBM n’est pas seule en France à paver la voie à l’entreprise 2.0. J’ai fait la découverte de deux autres qui ont presque autant de mérite. Le première est la Société Générale. Voici comment la responsable de l’intranet et des outils collaboratifs, Viviane Garrigos, définit la pénétration des outils du Web 2.0 chez cette vénérable institution financière qui compte 163 000 employés de 122 nationalités différentes, dont 63 % hors de France.

Outils déployés
Blog : quelques expériences peu concluantes
Wiki : plus de 300 espaces ouverts à ce jour. Une plateforme Groupe en cours de mise en place.
Bookmarking : échanges de favoris
Photo sharing : une photothèque Groupe
Mash ups
T’Chat
En cours de tests
Mondes virtuels
Réseaux sociaux
Folksonomie
Portail personnalisé

N’en mettez plus, la cour est pleine… Quand je vous dis que les entreprises en Europe ont 12 mois d’avance sur celles du Québec. C’est ce genre d’exemple qui en est la preuve éclatante. Intéressant aussi les usages de ces outils. Étant une institution financière, la SG les utilise justement pour faire face à la crise et ainsi délivrer ses messages plus rapidement, pour s’adresser à l’ensemble des employés et à la génération Y, pour identifier les « leaders » d’opinion, recueillir des commentaires, des feedback des employés, favoriser l’échange et le partage.

La SG a aussi un embryon d’idéagora, soit un site dans son intranet dédié à la veille et l’innovation et appelé InnovaTech ainsi qu’un projet de communauté assez particulier. Nommée «Ambassadors» (les Français adorent les termes anglais), la première communauté expérimentale regroupe les 800 «top managers» ou gestionnaires de haut niveau du Groupe, dont 20 % en France et 80 % à l’étranger (le fameux 80/20). 82 pays sont ainsi connectés à la plateforme.

L’objectif ?  Initier les échanges dans la communauté, susciter la découverte des profils des Ambassadors, solliciter les managers pour qu’ils travaillent ensemble et collaborent autour de thématiques communes. Mais aussi permettre à chacun des membres de prendre la parole, partager une expérience, poser une question à l’ensemble de la communauté, commenter tout type de contenu crée par d’autre membre, engager la réflexion et l’échange et finalement simplifier la recherche et la localisation des expertises…développer un réseau.

Ce que j’ai aussi aimé c’est la réponse faite par Valérie à une question de la salle qui portait sur la perte de contrôle des communications sur les messages et surtout sur le fait que les employés pouvaient dire un peu n’importe quoi sans balises. Valérie a rétorqué que les employés de la SG s’auto-régulaient, aussi bien sur les blogues que dans les wikis et en clavardage (T’chat). Une autre preuve de ce que nous tentons de convaincre nos clients ici au Québec.

Et que dire de mes ami(e)s de chez Bouygues… Là aussi on parle blogues, wikis, Mi, réseaux sociaux et idéagoras. Mais assez écrit… La suite dans le prochain billet

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Conférences Paris-Lille : notre emploi du temps…

1 juin 2009

Je vais quitter Montréal ce soir. Direction ? La France…Trois interventions dans deux conférences différentes à Paris et à Lille, un panel à la télé et des rencontres au Yulbiz Lille/Blog en nord et à la Cantine à Paris. Et ce, en plus des rencontres informelles, dont le passage obligé à Harry’s pour y rencontrer, entre autres, Bertrand Duperrin et j’espère plusieurs autres connaissances.

À la conférence de Lille, je ne serai pas seul car m’accompagneront Michelle Blanc et Philippe Martin. Nous y ferons des prestations devant les représentants de la grande distribution française, dont Auchan, Castorama, La Redoute, etc. Notre hôte sur place est nul autre que Jérôme Moles, associé du Groupe Awak’iT.

Voici, notre horaire officiel :

-Claude départ de Montréal le 01/06 vers 20h30 arrivée à Paris le 02/06 vers 9h30

– Claude, journée libre à Paris le 02/06
En fait, la journée n’a rien de libre car j’en profiterai pour rencontrer plusieurs personnes et travailler sur de potentiels partenariats.

– Claude, 02/06, «meet-up» en fin de journée au Harry’s Bar avec plusieurs personnalités du Web et Entreprise 2.0

– Claude le 03/06 Conférence à la rencontre annuelle des professionnels de la communication interne, organisée par Infopromotions. Titre de la conférence :«Face à la crise, des outils intranet concrets pour communiquer et innover dans l’entreprise». Ceux et celles qui ont assisté à webcom, y reconnaitront une partie du titre de ma conférence du 13 mai. Mais c’est tout du webcom. Le contenu est presque totalement nouveau. Tout de même, je voulais vous présenter ma prestation à webcom, l’insérer (embedder) dans ce billet. Peine perdue…

Pour la voir, vous devrez aller sur le site de Canoe à CET ENDROIT. Ces dernier refusent habituellement de donner le code pour insérer les vidéos dans les blogues ou ailleurs. D’ailleurs voici l’explication fournie par les maîtres de la convergence : « Nous ne proposons pas aux usagers de Canoe TV que les vidéos soient embédées car nous ne sommes pas en mesure de laisser le contenu de nos partenaires se faire embeder sur des sites tiers sans rémunération (=pub). Nous acceptons de le faire dans votre cas et à votre demande mais ne pourrons forunir le code embed par défaut pour tout contenu de la librairie Canoe TV et ne pouvons non plus le spécifier uniquement pour votre playlist.»

Et c’est signé Guillaume Lalu, Chef de contenus – Produits média social et vidéo, Réseau Canoë, Québécor Média. Bel exemple 2.0… J’ai essayé d’insérer le code qu’ils nous ont fourni de façon si exceptionnelle mais peine perdue… Fonctionne pas.

Itinéraire, suite

-Michelle et Philippe départ de Montréal  le 03/06.

-Claude le 04/06 Participation à une table ronde à la rencontre annuelle des responsables de la communication interne. Le titre :« Blogs, wikis et réseaux sociaux, intranet 2.0 … : des outils adaptés aux nouvelles attentes des collaborateurs. Comment mettre en place et utiliser les outils du Web 2.0 au regard de la stratégie de l’entreprise ?»

-Michelle et Philippe transfert Roissy Charles de Gaulle – Lille le 04/06 en fin de matinée

-Claude le 04/06 Départ pour Lille en fin de journée

-Dîner le 04/06 au soir avec quelques amis de la région et co-organisateurs de la conférence (Digiport, ESC Lille, PICOM)

-Conférence le 05/06 à partir de 9h (voir les titres ci-haut)

-Ensuite déjeuner avec qui voudra et pour le programme de l’après-midi  (rdv business avec prospects, visites de Lille, etc.)

-05/06 soir YulBiz + Blog en Nord

Bertrand et Max, un des barman du Harry’s

-06/06 Retour à Paris AM, Table-ronde sur le Web 2.0 à TechToc.TV. PM, rendez-vous avec les acteurs du Web 2.0 français à la Cantine. Fin PM, Rendez-vous au Harry’s, le QG de Bertrand Duperrin 🙂

-07/06 retour à Montréal par Air France (747 🙂

Le lendemain, le 8 juin, pas question de roupiller pour me remettre du décalage horaire. C’est le grand jour chez Allard Harvieu Communication car nous mettrons en ligne la version 1 de notre nouveau slogue (site-blogue).

P.S. Voici le code fourni par Canoe et que je n’arrive pas à insérer. Si vous trouvez un moyen, faites-le moi savoir…

<!– Start of Brightcove Player –>

<!–
By use of this code snippet, I agree to the Brightcove Publisher T and C
found at http://corp.brightcove.com/legal/terms_publisher.cfm.
–>

<script src= »http://admin.brightcove.com/js/BrightcoveExperiences.js » type= »text/javascript »></script>

<object classid= »clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000″ width= »100″ height= »100″ codebase= »http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0″><param name= »id » value= »myExperience24301004001″ /><embed id= »myExperience24301004001″ type= »application/x-shockwave-flash » width= »100″ height= »100″></embed></object>

<!– End of Brightcove Player –>

p.p.s Attendez-vous à des billets sur ce blogue et à de multiples «tweets» de notre part. Pour nous suivre sur Twitter, utilisez le hashtag suivant : #ParisLille

Note : Je quitte Montréal ce soir avec Ait France sur un Airbus A330. C’est le même type d’appareil que celui du vol 447 qui vient de disparaitre des écrans radar lors du vol Rio de Janeiro-Paris