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Événements

Événements OpenSocialWeb

Avant que je ne vous parle…

13 février 2008

Eh oui, avant que je ne vous parle d’Entreprise 2.0 ou de Google, de LifeLogs ou autres bidules du genre, je vous livre quelques réflexions à la suite de mes récentes pérégrinations sur le Web.

D’une part, je ne sais pas si vous avez remarqué sur Facebook la nouvelle tactique marketing pour attirer les «amis» sur une cause, un groupe ou un profil. On a ainsi vu apparaitre des cadeaux particuliers et surtout signifiants. Et ces cadeaux, à la différence de ceux créés par Susan Kane, les nouveaux sont gratuits et sont apparus dans l’amusante mini-application « Friends for Sale« .

Ceux qui l’ont téléchargée et l’utilisent auront remarqué un macaron aux couleurs de la campagne de Barrack O’Bama ainsi qu’un livre appelé « Book of Riddles ». Le macaron offre un lien direct sur le principal groupe FB dédié à la campagne du candidat démocrate. Le livre, pour sa part, nous amène à une page où on vous propose de télécharger un jeu vidéo justement appelé «Book of Riddles».

Parlant de jeux vidéo, les mordus savent déjà qu’aura lieu à Paris, les 28 et 29 juin le Worldwide Invitational 2008, la grande messe organisée par Blizzard Ent. et qui met en vedette le jeu culte World of Warcraft. Des rumeurs courent à l’effet que les dirigeants de Blizzard vont en profiter pour annoncer la mise en marché de l’expansion tant attendue des niveaux 70 à 80.

Et parlant d’événements, je vous laisse avec TED… Je vous ai souvent parlé de cette conférence californienne qui n’accepte que 1 000 participants qui paient 6 000 $ juste pour y assister (je ne compte pas l’avion, l’hôtel et les autres dépenses). Eh bien, un billet pour la conférence 2008, a été mis aux enchères sur eBay et a finalement été vendu pour la «modique» somme de 33 850 $. Et dire que toutes les conférences sont filmées et mises gratuitement sur le site. Le Web 2.0 est loin de tuer l’événementiel. Demandez à l’ami Loïc…

[youtube YQ5SFONsR34&rel=1]

Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb

Un retour sur les réseaux sociaux…

10 février 2008

Un billet dominical sur la journée de mercredi sur les réseaux sociaux. Juste pour mentionner un ou deux faits : Le premier c’est que de tous les intervenants, seul Geoffroi Garon a pensé d’aborder le volet RH des réseaux sociaux soit, entre autres, des ressources qu’il faut avoir ou embaucher et parle de sept nouveaux types de postes. En fait Geoffroi va plus loin et a abordé le concept de l’Entreprise 2.0.

Voici ce qu’il en dit en introduction sur son blogue où il a reproduit le contenu de sa conférence :

«… les entreprises doivent relever de grands défis, autant dans leur volonté stratégique et culturelle que dans leurs structures internes et leurs modèles de gestion et de management. Les trois secteurs à considérer en priorité pour réussir votre entrez dans cet univers du Web participatif sont les ressources humaines, les technologies et les processus internes.»

Est aussi passé presqu’inaperçu, une petite phrase lancée par Martin Aubut et qui, si j’ai bien compris, placerait Canoe dans le giron du Open Social Initiative. J’ai cherché sur Canoe.ca mais n’ai rien trouvé pour le moment sur une quelconque entente, ni sur le site du Open Social.

Parlant de passer inaperçu, je dois dire que cette journée de mercredi, consacrée aux réseaux sociaux, m’a fait passer à côté d’un autre événement d’importance qui se déroulait en même temps à Montréal, soit le déjeûner-conférence de la WAA (World Analytics Association) avec au programme le président de cette association, le très connu et un peu «gourou» de l’analyse Web, Jim Sterne.

Ce dernier est venu à Montréal pour donner «un éclairage sur la maturité de l’industrie de l’analyse Web, l’expertise disponible dans le marché, les défis et opportunités et le rôle que les gestionnaires Web, conseillers marketing et analystes peuvent jouer au sein d’entreprises qui adoptent un processus d’amélioration continue de leurs activités marketing».

Finalement, la journée sur les réseaux sociaux aura aussi été l’opportunité de m’introduire aux «Twitter Packs». Je concède que je ne connaissais pas… Faute avouée à moitié pardonnée. Je suis maintenant membre du «pack» New Media, Social Media… Et aussi de m’introduire au blogue et aux billets de Jeremiah Owyang, analyste chez Forrester et spécialiste des réseaux sociaux. À rajouter dans la blogroll et dans mon Netvibes…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Une journée tout ce qu’il y a de plus sociale…(suite)

7 février 2008

Pour en revenir à la journée Infopresse et pour en terminer avec le panel sur les réseaux sociaux, je mentionne rapidement que Guillaume Bouchard y est allé d’une démonstration de l’utilisation de Digg à des fins de campagne de marketing. C’est un peu comme pour les campagnes électorales où les spécialistes des divers partis essaient de faire du «spin» pour leurs candidats.

On multiplie l’effet de visibilité, on tente de noyauter les tribunes téléphoniques, etc. Bref ou «utilise» les médias… On peut faire de même avec les réseaux sociaux tels que Digg en faisant voter en masse pour le contenu d’un blogue corporatif que l’on a «maquillé». Intéressant de voir ainsi les dessous plus ou moins «propres» des campagnes…

En totale négation de cette réalité peu reluisante, on a eu droit en fin de conférence à la présentation de Rick Murray, Président de me2revolution, une branche numérique de la toute puissante agence de relations publiques Edelman qui a, entre autres, comme client MySpace. M. Murray a présenté plusieurs exemples de campagnes de relations publiques, de pub ou de marketing utilisant les réseaux asociaux, dont MySpace et en particulier celle pour les parfums AXE.

Curieusement, il s’est servi de cet exemple, pour aller dans le même sens que Mitch Joel en avant-midi. Il a admis que la campagne est planifiée pour durer deux semaines, trois fois par année. »Why not 24/7 ?» s’est-il interrogé . À cela il a répondu, comme Mitch :«Think conversation, not campaign» ou encore »Communities are different. You can’t initiate a conversation and close it after only two weeks». Selon lui, cela n’a aucun sens… Il faut bâtir une relation de confiance avec les membres de la communauté et cela prend du temps. De là le 24/7 ou encore la «forever campaign» de Mitch Joel.

Rick Murray a aussi parlé «d’ideagoras»… Vous connaissez ? Un terme popularisé par Don Tapscott dans son livre Wikinomics. Les«ideagoras» sont synonymes de dématérialisation des emplois ou encore «crowdsourcing», un phénomène sur lequel j’ai déjà écrit ICI. Bref, il a parlé de deux cas, ceux de Dell avec IdeaStorm et American Express avec MembersProjects, cas où ces compagnies ont monté de toutes pièces des communautés pour les aider à améliorer leurs produits ou services. Mais pas de rétribution en $$$ pour les idées soumises comme c’est le cas pour Innocentive ou encore YourEncore. Les responsables de la communauté Dell sont très clairs là-dessus dans les FAQ :

«Will I be compensated if my idea is implemented by Dell or another company?
At this time, there are no material rewards associated with IdeaStorm. Please see the Terms of Use for more information.»

Une grosse boîte à suggestions 2.0, alors que pour Innocentive, on indique clairement en page d’accueil qu’une idée qui répond au besoin d’une entreprise peut vous faire gagner jusqu’à 1 000 000 $ !!!

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Une journée tout ce qu’il y a de plus sociale…

7 février 2008

Une bonne partie de gratin montréalais du Web 2.0 s’est retrouvé mercredi à la journée Infopresse consacrée au réseaux sociaux.Les Mitch Joel, Sébastien Provencher, Philippe Martin, Martin Aubut, Michelle Sullivan, Denis Roy, Jean-François Renaud, Guillaume Bouchard, Geoffroi Garon et bien d’autres participaient à cette journée qui a commencé par la présentation de Jean-François, un des associés chez Adviso. Ce dernier a mis la table pour le reste de la journée en faisant un tour d’horizon des réseaux sociaux qui sont au coeur de la «mouvance» 2.0, comme bien sûr MySpace, Facebook, Digg, Twitter et tutti quanti…

Dans la salle, des communicateurs, des relationnistes et des publicitaires un peu dépassés par le phénomène et qui essayaient de comprendre, mais aussi de trouver la recette magique pour utiliser ces réseaux à leur avantage. Pas facile de concilier liberté, transparence et spontanéité avec le besoin inhérent de contrôle du message si ancré dans les moeurs de toutes ces agences. Jean-François s’en est d’ailleurs pris à la hiérarchie et à cette culture ce qui a provoqué murmures dans la salle… La réponse à leurs interrogations est venue, à mon avis, plus tard mais avant d’en traiter, juste quelques données intéressantes transmises par JF, entre autres sur le taux de pénétration de Facebook au Québec : À date, 800 000 membres au Québec dont 600 000 à Montréal.

Aussi que seulement 15 % des membres de réseaux sociaux sont vraiment actifs et créateurs de contenus alors que 52 % ont des profils mais sont inactifs. Parlant d’activité sur Facebook, JF s’est extasié de l’omniprésence du candidat démocrate à la présidence américaine Barrack Obama, lui consacrant une acétate et y allant du commentaire «Je ne sais pas comment il fait pour être aussi présent; il ne doit pas dormir la nuit ! ». JF, faut dire qu’il a une bonne équipe Web, peut-être… Parlant des primaires américaines et des candidats démocrates, voici le genre de messages qu’on reçoit quasi-instantanément, un soir de primaires comme au SuperTuesday :

En réponse aux interrogations soulevées par Jean-François Renaud est venu le panel intitulé «Comment tirer profit des médias sociaux ?». Déjà le titre est un peu biaisé, impliquant la notion de profit et d’exploitation de ce phénomène social et technologique. Pour y répondre : Mitch Joel, Geoffroi Garon, Guillaume Bouchard et Martin Aubut, modérés par Sébastien Provencher, co-fondateur de PraizedMedia.com, une des belles «start-up» montréalaise du Web 2.0. Devant un parterre d’environ 300 personnes, dans une salle sans branchements électriques pour les ordinateurs portables ni Wifi et malgré des problèmes de son, ce fut, à mon avis un des moments forts de cette journée. Pourquoi ?

Dans l’ordre habituel : Sébastien Provencher, Guillaume Bouchard, Mitch Joel, Martin Aubut et Geoffroi Garon.

Parce que les participants ont eu droit à leur électrochoc. Une bonne décharge livrée par Mitch. Ce dernier a clairement indiqué que toutes les agences devient revoir leur façon de concevoir leurs campagnes. Habituellement, une campagne de pub ou de marketing, de communication ou de RP a un début et une fin déterminés dans le temps avec ressources, livrables et budget à la clé pour les clients. On fait un «splash» et on passe à autre chose… Mais le Web 2.0 et les réseaux sociaux impliquent un autre genre de relation avec les utilisateurs, une relation basée sur la durée, «a forever campaign», selon Mitch. Plus un «splash» mais une suite de petites gouttes d’eau, continuelles…». Le «cultural shift» que doivent faire les agences.

Bizarrement, Martin Aubut est venu présenter une campagne de communauté mais très «splash», faite sur EspaceCanoe pour le compte de la compagnie Oreo et qui s’est révélée, selon lui, un succès et qui coûté moins de 50 000$, ce qui, en soi, est très dérangeant pour les agences traditionnelles et leurs gros budgets de campagnes. Mais Martin, confronté aux propos de Mitch et des autres, il a finalement admis que pour cette campagne et les autres, les communautés crées devraient en théorie survivre et se poursuivre… Rien d’évident pour le moment surtout qu’il a expliqué que les communautés devaient être modérées et encadrées… Limitations, encadrement, exploitation commerciale, des termes pas très 2.0, qui ont aussi trouvé écho en fin de conférence. De cela on en reparle dans un autre billet…

Cloud Computing Communication interactive Événements Web 3.0

On a plus les David qu’on avait…

4 février 2008

Je ne sais pas si vous avez suivi, ces derniers jours, la saga Yahoo… Toutes les rumeurs ont couru, même les plus folles… Sur certains blogues on parlait que Microsoft allait acheter Yahoo pour 80 milliards de $$$. L’offre s’est finalement matérialisée le 1er février à plus de 44 ,milliards. Quand même pas rien… (voir tableau ci-dessous)


Cette transaction soulève beaucoup de poussière, fait couler beaucoup d’encre et dépenser beaucoup de salive… Déjà, on parle que les dirigeants de Yahoo ne seraient pas favorables à cette offre et regardent désespérément du coté de Google. En fait, Michael Arrignton fait une brillante analyse des choix qui s’offrent à Yahoo ICI.

Mais il est clair que Microsoft cherche, avec l’acquisition de Yahoo à fusionner deux moteurs de recherche, soit LiveSearch et Yahoo de façon à compétitionner Google sur ce terrain pas pas seulement sur ce terrain. On vise aussi à contrer Google sur le terrain des services Web offerts AVEC l’engin de recherche. Services Web et recherche de données = terminaux Web et entrepôts de données, soit le nerf de la guerre entre les deux géants. Google contrera-t-il les visées de Microsoft en y allant d’une surenchère ?

Dans un autre billet, Arrington plaide pour le contraire. En fait, il traite Google de Goliath et de nouveau Microsoft et Microsoft de David. Ouf ! on a plus les David qu’on avait… Je vous laisse sur le texte du fondateur de TechCrunch :

«Google finally went on the record today regarding the proposed Microsoft/Yahoo deal. In short, they don’t like the idea of Microsoft and Yahoo being one company. They think it raises “troubling questions” and threatens “the underlying principles of the Internet: openness and innovation.” Microsoft is also vilified as engaging in “inappropriate and illegal influence” and having “legacy of serious legal and regulatory offenses.” They mention, among other things, the overwhelming market share in instant messaging and email, and the large number of page views their respective portals generate.

But 2008 may be the year Google can no longer hide behind the “David v. Goliath” defense with Microsoft. Google is the reason that Yahoo has stumbled so badly, and may be Microsoft’s last hope to be a meaningful player on the Internet over the long run. To put it bluntly, the roles are reversed. Google is now the Goliath, and they’re public whimpering on the acquisition makes them look petty and scared.

The fact is that this deal isn’t about email, IM or even page views. In the places that matter – search share and advertising dollars, Google is slaying everyone. 2007 Google search share: 64%. Percentage of all online ad dollars going to Google in 2007: 40% and growing.

The truth is that Google has become the new Microsoft, and if we want to avoid a repeat of history, we need to allow the formation of a real competitor to keep them honest. Otherwise, all the ills perpetrated on the world by Microsoft in the nineties will likely be repeated again, this time by Google. When it comes to Google standing up to the FCC and the incumbent wireless carriers to make our life better, I’m behind them 100%. But when the complain about the formation of a new entity that can provide them real competition in the search and online advertising space, I’m not feeling the love.»

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All things (…) sold out…

4 février 2008

Je hais recevoir ce type de courriel où les organisateurs d’une conférence vous avertissent que toutes leurs places disponibles ont déjà été vendues mais sans auparavant vous avoir sollicité à assister à ladite conférence. C’est le cas d’une des plus prestigieuse conférence américaine, intitulée : «All Things Digital» et organisée par le Wall Street Journal. Tout au plus, vous laisse-t-on entendre que peut-être, si vous vous inscrivez, vous ferez partie d’une liste d’attente en espérant qu’un billet se libère. À 5 000$ le billet, il s’agit là d’une stratégie marketing un peu tordue pour créer de la rareté et justement charger ce type de prix d’entrée. Pas très 2.0…

Faut dire que la liste de leurs invités est impressionnante pour cette conférence qui aura lieu du 27 au 29 mai à Carlsbad en Californie, au luxueux Four Seasons Resort Aviara :

«Confirmed presenters include Facebook founder and CEO Mark Zuckerberg and Sony Corporation’s chairman and CEO Howard Stringer. In addition, Microsoft’s chairman Bill Gates and its CEO Steve Ballmer will appear together in a special in-depth interview, just a few weeks before Mr. Gates steps down from his day-to-day role at the company.»

Et pour nous mettre encore plus l’eau à la bouche, il font comme la conférence TED et nous invitent à consulter en ligne les meilleures interventions des dernières conférences dont celle dont j’avais déjà parlé dans un de mes billets, soit la rencontre entre Steve Jobs et Bill Gates.

«And that’s just the beginning. The complete line-up of speakers and demoers will be unveiled in coming weeks. Until then, we invite you to visit AllThingsD.com for highlights from the most recent D, including the historic joint interview with Bill Gates and Steve Jobs, as well as interviews with film legend George Lucas, Cisco Systems’ CEO John Chambers, Viacom CEO Philippe Dauman, YouTube co-founders Chad Hurley and Steve Chen and Google CEO Eric Schmidt.»

Événements OpenSocialWeb

Les Crunchies 2007 : De Facebook au faux Steve Jobs, en passant par 2001 Odyssée de l’espace…

22 janvier 2008

Au lieu de prendre l’avion vendredi dernier et me rendre à San Francisco, je me suis confortablement installé devant mon écran d’ordinateur dimanche soir… Je n’ai pas pris de champagne ni de petites bouchées au saumon fumé mais un bon verre d’eau eu un sandwich aux tomates… Mais de quoi parle-t-il me direz-vous ? Mais de la cérémonie des Crunchies 2007, organisée par TechCrunch et Michael Arrington et qui avait lieu au Herbst Theater, cérémonie enregistrée par Revision3 et donc disponible à tous pour visionnement et écoute ICI.

Comme dans toutes les cérémonies de remise de prix, il y a eu un grand gagnant de la soirée. Dans le domaine du Web et des nouvelles technos qui a dominé la scène en 2007 ? Si vous avez répondu Facebook, vous êtes en plein dans le mille… Facebook a gagné dans la plus importante catégorie, soit «Best Overall» avec en commentaire de Arrington :«Facebook revolutionized the idea of what social networking could be.» Je suis absolument d’accord ! Dans cette catérorie, FB était en compétition avec Digg, GrandCentral, Twitter et Zillow, quand même pas rien… Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, seulement 23 ans, est venu chercher le prix.

Quelques minutes auparavant, le même Zuckerberg s’était vu décerner le Crunchie du «Best Startup Founder», le deuxième honneur en importance. Je ne vous ferai pas la liste de tous les gagnants et de toutes les catégories. Pour cela, vous pouvez aller consulter la liste ICI mais je me dois de vous parler de quelques petits «à-côtés» qui ont pimenté la soirée. Ainsi, nous avons eu droit en milieu de soirée à une parodie de Steve Jobs…. (encore…) En fait, plusieurs savent qu’il existe sur le Web un faux Steve Jobs avec son blogue. Les organisateurs ont donc décidé de monter une parodie féroce du vrai en utilisant un faux. Pourquoi ? Parce que le vrai n’a pas daigné assister à la cérémonie non plus que personne chez Apple. Pourtant Apple a gagné dans la catégorie du meilleur gadget techno, bien sûr avec le iPhone

Une parodie féroce que je vous dis avec même la présentation d’un faux MacBook Air… Juste pour ce faux vidéo d’acceptation, cela vaut la peine d’endurer les présentations parfois mornes, les remerciements des gagnants et des vidéos d’enchainement pas toujours pertinents. Outre ce moment très juteux, je vous conseille de regarder attentivement la prestation audio-visuelle du groupe de 10 chanteurs The Ritcher Scales… Leur première chanson sur le courriel était ordinaire mais la seconde sur le Web 2.0 et intitulée «The Bubble» est sublîme.

Autre anecdote : Dans pareilles cérémonies, on crée des trophées que l’on remet aux gagnants de chaque catégories (19 en tout). Les Crunchies ont donc leur statuette en plastique représentant un singe qui tient un os dans sa main droite. On voulait ainsi symboliser le premier développement technoogique, tel que pensé par Stanley Kubrick dans son film classique 2001 Odyssée de l’espace. Vous vous souvenez le singe qui tape dans les os d’un animal avec un autre os ???

En terminant je m’en voudrais de ne pas mentionner la victoire de Netvibes dans la catégorie internationale. En l’absence de Tarki Krim, c’est Freddy Mini qui est venu chercher le Crunchie et qui a annoncé la sortie aujourd’hui de leur nouvelle plate-forme Ginger, dont je vous reparlerai quand je pourrai mettre la main sur un code d’invitation à la version Beta, les 100 premiers s’étant envolés comme des petits pains chauds. Je vous reparlerai aussi de quelques autres découvertes personnelles, telles que Zivity et Twine, mais aussi de inpowr qui, à mon avis, aurait dû être à cette cérémonie parmi les finalistes…

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Yulbouffe de blogueurs à la portugaise…

18 janvier 2008

Hier soir, nous étions conviés par Éric Baillargeon au restaurant Portus Calle, rue St-Laurent, un des très bons restos Portugais de Montréal. La raison ? Rencontrer le blogueur bien connu Jeff Mignon et son épouse Nancy Wang, elle-même blogueuse, question de faire connaissance, de parler blogues mais aussi de New York, cette ville qui me fascine à bien des points de vue. Jeff, qui est originaire de Nîmes en France, est un de ces exilés qui a fui la France des 35 heures pour la vie entrepreuriale nord-américaine et qui s’en porte très bien merci.

Je suis en grande conversation avec Martin Lessard. En face, Jeff argumente avec Laurent et Marc. La photo est d’Éric Baillargeon.

Il est un de ceux qui est en total accord avec l’ami Loïc LeMeur sur le manque de dynamisme de l’économie française et surtout sur sa lourdeur bureaucratique, syndicale et sociale. Pour sa part, Nancy a eu un parcours différent. Elle est américaine de naissance mais son père est chinois du continent. Un chinois qui a fui la révolution, passé par Taïwan, étudié au Japon pour finalement s’établir au Maryland. Un Français qui marie une Chinoise à New-York… Très américain :o)

Bref, discuter de New York c’est parler des restos comme le Basta Pasta, parler de leur quartier de Chelsea soit approximativement de la 39e à la 15e entre la rivière Hudson et la 5e Avenue mais surtout parler de 9/11. Jeff nous a relaté les événements comme il les a vécus, sur place et dans le plein coeur de l’action. Si vous voulez un compte-rendu d’un témoin oculaire, je vous suggère ce billet de Jeff qui résume bien notre conversation d’hier.

Sur place pour cette soirée où le bon vin s’est marié à une multitude de tapas, Éric, bien entendu, Jeff et Nancy, Michelle Blanc qui a fait une brève visite, Martin Lessard, Marc Snyder, Laurent Maisonnave et Christian Aubry. Nous avons aussi discuté de son projet en gestation pendant presque deux ans, qui a vu le jour en 2006 et qui se veut le Netvibes avant la lettre, comme le dit Jeff, soit It’smynews.com. Finalement, Jeff a donné son accord de principe à sa présence au prochain webcom-Montréal, le 14 mai prochain.

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La nouvelle édition de LA liste…

16 janvier 2008

Le 29 janvier prochain, aura lieu au Café Méliès le prochain Yulbiz-Montréal, qui sera l’occasion du lancement de Yulbiz.org. En attendant les annonces importantes qui y seront faites, voici la nouvelle édition de la liste des blogueurs d’affaires québécois avec les ajouts des dernières semaines. Elle en contient en tout et pour tout 83 !

Ceux qui ne s’y retrouvent pas n’ont qu’à me signaler leur existence et me faire parvenir leur URL afin d’y apparaitre dans la prochaine publication. Veuillez noter que cette liste est mise à jour à environ toutes les deux semaines.

 

Mitch Joel

Manuel Angelini

Michel Leblanc

Barry Welford

Philippe Martin

Nathalie Berger

Martin Lessard

Louis Durocher

Sylvain Carle

Frédérick Giasson

Geoffroi Garon

Pierre Bouchard

Guillaume Brunet

Michelle Sullivan

Louis Delage

Guillaume Thoreau

Muriel Ide

Marc-Olivier Vachon

Marie-Chantal Turgeon

Andrés Restrepo

Christian Aubry

Amélie Racine

Yves Williams

Alain Savard

Claude Malaison

Stéphane Hamel

Vincent Abry

Michael Carpentier

Marc Snyder

Stéphane Gauvin

Jacques Warren

Yannick Manuri

Éric Baillargeon

Pascal Beauchesne

Mario Asselin

Christian Guy

Arnaud Mangasaryan

Jean-Marc Langevin

Kim Auclair

Benoît Descary

Pascal Hébert

Adrien O’Leary

François Aubin

Josh Nursing

Sébastien Provencher

Patrick Jetté

Stéphane Guérin

Pascal Veilleux

Patrick Tanguay

Kim Vallée

Bruno Boutot

Laurent Maisonnave

Sébastien Paquet

Simon Bédard

Mathieu Bélanger

Alain Thériault

Carl Charest

Jérôme Paradis

Martin Leclair

Dany Dumont

Pierre Côté

Martin Bittner

Gabriel Rodrigue

Daniel Lafrenière

Denis Canuel

Natalie Gauthier

Yanick Bédard

Heri Rakotomalala

Isabelle Lopez

Jean-Julien Guyot

Benjamin Yoskovitz

Geneviève Piquette

Harry Wakefield

Alexandre De Haan

Yannick Manuri

Gabriel Goldenberg

Jean Fahmy

Gabriel Rodrigue

Rémi Prévost

Jean-Sébastien Bouchard

Benoît Meunier

Kristina Tomaz-Young

Rebecca Coggan

 

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Andrew McAfee est-il le messie…(suite et fin)

12 janvier 2008

À la suite du Webinar d’hier sur l’entreprise 2.0, je suis retourné sur le blogue de Fastfoward pour lire les réactions et commentaires sur la nature du débat Davenport-McAfee. En voici une amusante sur la notion de contrôle de la part des gestionnaires :«They have already LOST control of the message. They need to get over the command & control idea. It’s nonexistent.»

Beaucoup de commentaires ont cependant porté et gravité autour de la notion de gestion du savoir ou Knowledge Management. Je voudrais ainsi vous rapporter les deux commentaires les plus pertinents sur ce sujet crucial et écrits par nuls autres que Bill Ives et Jon Husband, tous deux présents au Webinar. Tout d’abord Bill :

«I think that most of the successful KM applications were workflow aligned and when KM was a separate document repository outside of business processes, it was much less successful. Then it became managing knowledge rather than supporting work. I think there is a parallel with web 2.0. Tom seemed to use the blog or wiki outside a work process as a strawman. Many of the documented success stories in enterprise 2.0 have been when a team replaced email with web 2.0 type tools (rather they be blogs, wikis or some of the newer workflow apps that have emerged). When web 2.0 or enterprise 2.0 tools are aligned with workflow to make process and participation more transparent and more efficient there are documented business benefits. I know team workspaces have existed for some time but they did not have the same impact. Blog as speaking platform can work in the right situation but web 2.0 as project enablement works most of the time. »

Et ensuite Jon en réponse à Bill :

«I think that most of the successful KM applications were workflow aligned and when KM was a separate document repository outside of business processes, it was much less successful. Then it became managing knowledge rather than supporting work. I think there is a parallel with web 2.0.

Yes. The Enterprise 2.0 environment (for shorthand purposes here.. I personally am not too hung up about whether something should be called 2.0 or not) characterized by the tools (wikis, blogs, RSS, etc.) provides the “connectivity” called for in KM theory. It was called for in KM theory, but not so much addressed in (generally) KM implementation initiatives. Much of what was addressed by KM over the past decade was the architecture and functionality of taxonomies, database, info retrieval capability, re-use of knowledge “objects” and so on. This fit better, at that time, with the prevailing management-science derived mindset efficiency as a primary driver of productivity.

The aspect(s) of KM that was less addressed back then (and brought up in the McAfee / Davenport dialog) was the access to and use of collaboration practices, tools and the embedding of those in ongoing work design. Back then this was the province of organizational development theory and practice. As a work design practitioner, I can assure you that collaboration was not widely discussed in most workplaces until the late 90’s. Previous work design involved separating and segmenting knowledge and accountability (take a look at any of the most-widely-used job evaluation schemes, job evaluation being the assessment of how a job is designed and where it belongs in an organization’s designed structure). Yes, there were books and workshops about organizational culture, and (starting in the early 90’s) more and more books and pronouncements about learning and ongoing change and the importance of effective leadership.

BUT … the tools and web services that underly what we are calling Web 2.0 have begun to enable more easily, more widely and more ubiquitously the kinds of things that OD theory and practice called for but were only able to work with as “interventions”, as attempts to make smallish changes to work processes, to the why-and-how of people doing work in a highly organized and highly structured setting.

I think this is why there has been so much talk back-and-forth about emergence versus architected work design. We are coming from an era where it was highly architected using one dominant model in which people would talk and exchange and share and do all the things that are now accessible with social software in connected environments .. but they would do this outside the formal architected environment. It went on, and it was the grease, the enabling mechanism .. it just wasn’t visible as “work” .. except in the arenas where it was acceptable, the less-defined and higher-value “knowledge work”, or in other words, the stuff senior managers and executives did ( talk in meetings, sharing questions and viewpoints and other sources of information and knowledge about something or other).

The era we are moving into lets more people do more of this .. and it does not fit easily into the ways that we still design work. The “connectivity” afforded by social software and a much more highly interconnected (tools, infrastructure and people ) environment will keep teaching us more and more about the need for new ways to design work.

It’s been building up and coming at us for a long time. The connectivity was essentially missing, or was not the first part of KM theory to be addressed a decade or so ago. Social computing in the workplace, what was called KM previously and enterprise 2.0 (whatever it is and will become) belong together, in my opinion.

The combination will have a large impact on organizational sociology. I would bet that how we design work will change a great deal in the next 5 to 10 years. The impact I suggest on organizational sociology has also been building up and coming at us for a couple of decades .. check out how management and leadership development curricula have changed (and not changed) over the past three decades.»

J’aime bien le dernier paragraphe de la réflexion de Jon qui amène la notion de sociologie organisationnelle et qui lie KM et 2.0 aux changements fondamentaux à survenir au cours des prochaines années au sein des entreprises, 2.0 ou pas. Des changements que j’ai associés dans mon billet précédent à l’arrivée des nouvelles générations 2.0 et 3D (la génération Y et la NetGen). À ce sujet, Éric Blot se demandait en commentaire :

«Mais pour que les générations 2.0 et 3D imposent une nouvelle façon de se comporter dans l’entreprise, ne devons nous pas attendre qu’ils vieillissent un peu eux aussi et prennent véritablement les commandes des postes clés de nos entreprises   ?»

À cette interrogation, je réponds par la négative. Comme le dit Jon, ils vont profondément marquer la sociologie organisationnelle au cours des 5 à 10 prochaines années. Les services RH appréhendent un choc culturel et générationnel et sont présentement avides de solutions pour contrer ce phénomène. La vague, que dis-je, le Tsunami de départs à la retraite d’ici 2014 et le renouvellement de cette main d’oeuvre va forcer la hiérarchie traditionnelle à s’adapter. Le changement de paradigme est là ! Avant, quand la vague du BabyBoom a investi les entreprises, hommes et femmes ont adhéré au  modèle hiérarchique traditionnel. Comme le disait un manager français à qui j’en ai déjà parlé : «Donnez-leur an an et vous verrez, ils auront intégré le moule.» Tu peux bien manifester et avoir les cheveux longs à l’école mais au bureau c’est complet-cravate et cheveux courts. Tu commences en bas de l’échelle, tu te bâtis une carrière, tu accumules l’information et les contacts et tu gravis les échelons de la hiérarchie en partageant le moins possible parce que l’information, c’est le pouvoir.

Ce modèle traditionnel basé sur la compétition interne est présentement mis à mal par les «petits nouveaux» de la génération Y. Ces derniers se foutent bien de la «culture d’entreprise». Ils sont mobiles et veulent non seulement une qualité de vie mais aussi une qualité de travail. Un travail basé sur autre chose que la compétition et le semaine officieuse de 70 heures. C’est pour cette raison que j’avais conclu qu’ils allaient imposer à l’entreprise leurs valeurs, leur mode de vie, leur façon de voir le travail, leur façon de collaborer et leurs outils pour le faire.

Et que je disais que la vieille hiérarchie n’a qu’à bien se tenir car une autre et à la veille de naître et Jon Husband en parle depuis déjà quelques années : la Wirearchy. Une relation à l’autorité beaucoup plus inclusive, moins autoritaire, plus participative et non directive. Une entreprise plus horizontale que verticale et branchée non seulement sur les technologies mais sur la créativité de ce que l’on appelle encore aujourd’hui et de façon très 1.0, son «capital humain».

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Intranet NTIC

Andrew McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ???

11 janvier 2008

S’il faut en croire Thomas Davenport, la réponse est oui car il n’a pas arrêté, au cours du débat-webinar qui s’est tenu aujourd’hui, de le traiter ainsi : «Stop talking messianic» a-t-il lancé lors d’un échange un peu musclé. En fait Davenport est revenu dans ce débat avec les arguments qu’il avait employés à Boston l’an dernier : L’entreprise 2.0 n’existe pas, et toutes les technologies du Web 2.0 ne changeront pas les entreprises, du moins dans leur modèle organisationnel. Mieux, il en remet en affirmant que les entreprises peuvent faire tout ce que «promettent» les technologies du Web 2.0 avec des technologies antérieures, du fax au courriel en passant par Lotus Notes !!!

En fait son argumentation tient à deux choses : «CEO’s will still want to be CEO’s, so organizations won’t change because of these technologies» et son second point est que les entreprises peuvent faire aussi bien avec les outils du 1.0 qu’avec ceux du 2.0. «the tools have been there for a few decades». Il a ainsi provoqué Andrew McAfee tout au long de l’heure qu’a duré le débat. De son côté, McAfee s’est bien défendu d’être un messie de l’entreprise 2.0 et est resté très modéré dans ses propos, tentant de donner des exemples d’entreprises où l’adoption d’outils du Web 2.0, blogues ou wikis en particulier, ont modifié leur approche à la collaboration, le partage du savoir et l’innovation.

Il s’est longuement étendu sur le cas de la CIA et de son «Intellipedia», qui selon lui, a changé la façon dont l’information est maintenant partagée au sein de l’agence. Davenport a rétorqué que les changements au sein de l’agence ont été avant tout organisationnels et motivés par les événements de 9/11 et que les outils du 1.0 auraient tout aussi bien fait l’affaire. À un certain moment, il a même parlé qu’il valait mieux encore avoir un gestionnaire qui partage l’information en faisant le tour des bureaux en réponse à McAfee qui parlait de l’importance des blogues en entreprise ! Au moins à cet argument, McAfee a rétorqué avec justesse :«The new technologies can help management to stay on top of what’s happening in the enterprise».

À la fin du débat, le modérateur Jim McGee, qui incidemment, penchait plus du côté de McAfee et qui intervenait même en essayant de coincer Davenport, a fini par dire que trop de temps avait été perdu dans ce débat sur une guerre des mots. Et il avait raison car les deux protagonistes ont passé un bon dix minutes à parler du bien fondé ou non du terme Entreprise 2.0, Davenport parlant de Groupware 2.0 ou de de KM 1.0 et revenant à son mantra «You have in the enterprise all what is needed to do the same things Web 2.0 is supposed to do». Quelle frustration de ne pas pouvoir intervenir et répondre : Mais si tous les outils sont là, pourquoi l’entreprise ne réussit-elle pas à mieux collaborer, à mieux capturer et partager le savoir, pourquoi perd-elle constamment sa mémoire ???

Un autre exemple de cette grande incompréhension : Andrew McAfee tenait en partie la réponse à ces interrogations en parlant des architectures technologiques organisationnelles rigides et fermées qui ont été créées par les TI. Que ce sont elles qui ont limité le potentiel créateur et innovant des employés. Là-dessus, tout ce qu’a trouvé à répondre Davenport c’est qu’on avait créé les bibliothèques et que ces dernières sont très architecturées (…) Et les deux protagonistes de s’entendre sur le fait que ces architectures existent parce que les gestionnaires ne veulent pas perdre de pouvoir et de contrôle mais Andrew McAfee de revenir ensuite en disant qu’ils auraient tout avantage à desserrer la bride et à promouvoir l’utilisation des nouveaux outils afin de générer plus d’innovation «and to unleash creativity».

Le plus frustrant, ce fut d’entendre Davenport répliquer :«They can do it with the existing technology tools or even the previous ones». Mais pour l’amour, pourquoi ne l’ont-ils pas encore fait ? Pourquoi les outils de KM 1.0 n’ont-ils jamais donné les résultats escomptés ? Pourquoi le eLearning n’a-t-il pas levé ? Pourquoi les CMS et WCMS sont-ils toujours si difficiles à utiliser («cumbersome», dixit McAfee) ? Pourquoi la GEID est-elle si difficile à implanter ?

Que McAfee ait inventé le terme d’entreprise 2.0, ce qui déplait au plus haut point à Davenport, ne veut pas dire que l’entreprise va changer du jour au lendemain. Tous s’entendent là-dessus. Et Davenport de concéder :«Yes explore these technologies, yes add them to your toolkit but don’t hope that these technologies will transform the enterprise by thmselves». Et il a raison là-dessus. McAffee renchérit d’ailleurs en disant que son entreprise 2.0 «is a blend of technologies, some more powerful in transformation than others». Aussi raison…

Mais tous deux passent à côté du vrai enjeu pour l’entreprise de demain, 2.0 ou pas 2.0… Davenport et McAfee sont de la génération du BabyBoom et n’anticipent pas ou n’ont pas voulu anticiper, dans ce débat, l’aspect fondamental du changement organisationnel que les générations 2.0 et 3D (la génération Y et la NetGen) vont imposer à l’entreprise : leurs valeurs, leur mode de vie, leur façon de voir le travail, leur façon de collaborer et leurs outils pour le faire. La vieille hiérarchie n’a qu’à bien se tenir car une autre et à la veille de naître et Jon Husband en parle depuis déjà quelques années : la Wirearchy. Une relation à l’autorité beaucoup plus inclusive, moins autoritaire, plus participative et non directive. Une entreprise plus horizontale que verticale et branchée non seulement sur les technologies mais sur la créativité de ce que l’on appelle encore aujourd’hui et de façon très 1.0, son «capital humain».