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Viadeo et les sirènes des agoras…

22 juin 2008

La plate-forme française de mise en relation professionnelle Viadeo s’est finalement laissée séduire par les sirènes des agoras… Son responsable des communautés et «Product manager», l’ami Antoine Pic, vient de nous faire parvenir un message nous demandant notre avis sur la dernière fonctionnalité du jour, intitulée «Experts».

C’est d’une part, la même fonctionnalité que celle lancée par LinkedIn il y a presque un an déjà et appelée «Answers» mais aussi d’autre part, la participation à un mouvement beaucoup plus vaste et qui est en train de faire fureur dans le Web 2.0, aussi bien sur le Web qu’en entreprise. Je parle justement mes sirènes des agoras du début, plus précisément de ce que Don Tapscott nomme les «Ideagoras».

Des plats-formes où des gens se rencontrent pour échanger des idées, parfois gratuitement, parfois contre rémunération. Dans le cas de Viadeo et LinkedIn, l’échange est gratuit. La plus value, c’est l’exposition et l’échange d’expertise. Plus vous répondez souvent et correctement aux questions de vos pairs, plus votre expertise est mise en valeur et reconnue par les membres du réseau. Dans le cas de sites comme Ideastorm de Dell ou MyStarbucksIdea, ce n’est plus de l’exposition d’expertise mais la volonté d’aider une compagnie et/ou son produit à s’améliorer. La bonne vieille boîte à suggestions…

Mais il y a aussi des sites tels que Innocentive, Amazon Mechanical Turk ou YourEncore où il est question de solutionner des problèmes contre rémunération. Le premier propose jusqu’à un million de $$$ tout dépendant du problème et de la compagnie qui cherche à le solutionner. Le second vous propose de devenir travailleur virtuel «worker» et de répondre aux besoins HITs (Human Intelligenge Task) de votre employeur, tout aussi virtuel, le «requester». Le dernier YourEncore, s’adresse à la clientèle des retraités, question de profiter de cette immense banque d’expertise inexploitée.

Encore là, les entreprises sont à la recherche et les retraités disponibles pour résoudre, tout cela se faisant selon un processus précis mis en place par l’équipe de YourEncore. Mais là comme ailleurs le principe est finalement le même : d’un côté, les «seekers» et de l’autre les «solvers» avec comme mauvaise traduction les chercheurs et les trouveurs. Dans le cas de Viadeo, je peux chercher un fournisseur, des statistiques sur un secteur d’activité, un cabinet d’avocat ou un comptable pour ma compagnie, un conseil pour m’implanter en Europe. Et le beau côté de l’histoire, c’est que le principe fonctionne à merveille !

Dans le cas de Viadeo, c’est encore trop nouveau pour en évaluer la portée et la réussite et reste à savoir si Viadeo fera comme LinkedIn et produira un tableau hebdomadaire des meilleurs «répondeurs» ou experts tels que Mohammed Hussain Kalsekar, qui domine le palmarès cette semaine avec 199 réponses ! Oh ! Et une remarque pour l’équipe Viadeo. Ce serait bien que vous fassiez comme LinkedIn et mettiez à côté des noms, le degré de séparation…


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Fin de conférence : Pyramide de Blot, vie résiduelle et cet inconnu nommé Web 2.0…

31 mai 2008

Après la pause du déjeuner est venue une des belles surprises de cette dernière journée de conférence : La présentation orchestrée par l’ami Éric Blot sur comment exploiter les possibilités du Web 2.0 dans un dispositif de communication interne. Éric faisait une présentation générale du Web 2.0 et y est allé de données fort intéressantes dont celle que le France compte pas moins de 60 millions de blogues mais que seulement 7% les utilisent pour s’exprimer sur leur entreprise (blogues d’affaires).

Le plus intéressant, c’est quand il a présenté sa pyramide (sans être pour autant pharaon) des besoins de communication des entreprises, pyramide inversée par rapport à celle de Maslow et que j’ai baptisée la pyramide de Blot :

Après cette entrée en matière digestive, Éric a passé la parole à Sylvain Hudelot, de France Télécom qui lui, a parlé de «Marketing stratégique – Orange Labs», soit un cas concret de mise en place d’une bonne partie des outils du Web 2.0. À part le cas mondial d’IBM et celui, partiel de BlueKiwi chez Dassault, c’est à mon avis, le premier cas concret d’implantation à large échelle de l’entreprise 2.0.

Le cas Orange vise autant les gestionnaires que le marketing et vente, les communications et les RH et pour cela, utilise aussi bien les blogues que les wikis et les réseaux sociaux professionnels, les RSS, posdcasts et autres outils de collaboration. Je vous ai déjà écrit que le fait d’utiliser un outil de réseautage professionnel en lien avec le bottin d’entreprise permet pour la première fois de relier les employés entre eux par expertise et permettre à un jeune qui entre en entreprise d’immédiatement être en mesure de retrouver qui fait quoi dans sa nouvelle entreprise.

C’est le cas ici pour le réseau social «MyNetwork», mis en place pour 4, 600 marketeurs. L’implantation s’est faite en deux phases (virale et comm.). Plus de 1 000 inscrits à date et 60% de ces derniers ont déjà invité une ou plusieurs personnes à rejoindre leurs réseaux. Résultats fragmentaires, certes mais qui augurent bien.

Ce que je retiens et qu’a démontré Jane McConnell dans la présentation suivante, c’est qu’en France, les projets lèvent mais en sont encore à la phase du projet-pilote ou de la première implantation avec peu de mesures concrètes, ce qui devrait venir dans les 12 prochains mois.

Jane est venue présenter la dynamique wiki en entreprise et surtout le phénomène «wiki plus ou wiki à la place», une tendance de plusieurs entreprises à se servir de cet outils pour remplacer l’intranet.
Le wiki ne remplace pas l’intranet ; il en fait partie et vise la construction plurielle d’expertise ; c’est le message qu’elle voulait faire passer, entre autres à Isabelle Demerson de Disney qui avait comme projet d’en implanter une série à titre d’intranet. Jane a aussi parlé statistiques d’adoption puisqu’elle sonde annuellement les entreprises sur leurs intentions en matière d’adoption des nouvelles technologies, sondage et résultats que vous pouvez retrouver sur son site. Et un petit mot sur la conférencière suivante, Anne Cousin, avocate et qui à chaque année apporte sa douche d’eau froide juridique sur la conférence. Je retiens que j’ai, en plus de ma vie réelle et virtuelle, une troisième vie : résiduelle…

Constat final de la conférence : Les entreprises françaises et leur communication interne carburent encore aux stratégies et outils traditionnels. Souvent les RH et Ti les poussent à adopter les nouveaux outils. Ces derniers lancent donc une refonte intranet 2.0 sans trop savoir pourquoi, sans avoir une véritable stratégie commune Comm-RH-Ti, soutenue par la direction : Dessine-moi un intranet 2.0… Et un peu comme un Petit Prince, elles sont fascinées par cet inconnu nommé, pour l’occasion Web 2.0.

Une fascination qui n’est pas le seul fait de la France mais aussi des USA et du Québec. À témoin le rapport récemment publié par la société Forrester sur les grandes tendances 2008 en matière de gestion de l’information et du savoir. Parmi les cinq priorités identifiées, l’intégration ou pas du Web 2.0 en entreprise. Nonobstant ces derniers constats, la France a au moins un an d’avance sur le Québec en matière d’intégration, ce qui n’empêche pas quelques initiatives québécoises de percer ce que l’on verra dans mon prochain billet consacré aux prix Intrablog et Intraverse.

Céline, moi, Constance

Un grand merci en terminant, aux organisatrices de la conférence annuelle des responsables de la communication interne, soit Céline Boittin et Constance Dufrene, toujours aussi accueillantes, toujours aussi professionnelles.

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Rencontres du jeudi : Du ePortfolio à l’Entrenet…

9 mai 2008

Juste un court billet en cette fin de la semaine pour vous relater birèvement mes rencontres d’hier. Tout d’abord Serge Ravet, vice-président à l’ EFQUEL et CEO à l’EIFE. Je rencontrais Serge à la suite de conversations que nous avions eues sur le Web, surtout à la suite de son passage à la Boule de cristal du CRIM. Serge est un fervent «évangélisateur» du ePortfolio.

Pas seulement dans le domaine académique et du eLearning mais en général, ce qui le rapproche de mes réflexions sur les LifeLogs mais aussi sur l’identité numérique et la portabilité des données. Justement, Serge organise, comme moi, de nombreuses conférences internationales sur le ePortfolio et sur l’identité numérique, la plus récente s’étant tenue cette semaine à Montréal.

Cette conférence s’est tenue à l’université Concordia et comme pour l’ACFAS, a regroupé de nombreux universitaires préoccupés par les applications académiques des Lifelogs ou ePortfolios. Tout ce qui concerne les dossiers académiques, la reconnaissance des acquis et la documentation nécessaire à l’emploi (CV etc.). Mais selon Serge, reste de vieux démons à exorciser… Ceux de la peur de la protection des données personnelles. Une peur cultivée par les TI traditionnelles qui érigent une forteresse autour des données et qui encouragent une mentalité d’assiégés.

Bref, Serge sera avec nous à Montréal le 12 novembre lors de la prochaine édition de webcom-Montréal, qui justement consacrera une piste à l’identité numérique, ses avantages et ses dangers… Participera également à cette conférence, un autre spécialiste français des données, nul autre que Daniel Kaplan de la Fondation Internet Nouvelle Génération.

Daniel Kaplan, le deuxième du côté droit de la table de la Yulbouffe

Ce dernier a pris part en début de semaine au congrès annuel de l’ACFAS noù il est intervenu sur «L’EntreNet, ou l’Internet relationnel». À ce sujet, qui d’autre que la copine Isabelle Lopez pour résumer son intervention :

Je vous partage une partie de mes notes. C’est en points de forme, par souci de rapidité. Si vous souhaitez que je développe, faites-m’en part en commentaire et j’en ferai un billet.

  1. La clé de la dynamique du web 2.0, c’est la relation. C’est un outillage de démarche volontariste.
  2. La masse participative semble basculer blogs vers les réseaux sociaux… Peut à peu, on cesse un partage basé sur l’écrit vers un partage multiforme structurant les relations.
  3. Le partage sur Internet devient un univers de pratiques individuelles. L’exposition personnelle n’est pas privée; c’est public, certes, mais sans trop y penser.
  4. L’internaute a le sentiment et l’autorisation de devenir auteur de sa propre vie et d’avoir prise sur des choses plusgrandes que lui, sur des systèmes.
  5. Son exposition personnelle se passe devant un public dont il choisit la taille [et les caractéristiques, puisqu’il choisit aussi le lieu (interprétation libre)].
  6. Cela entraîne une importance du public et de la relation que j’entretiens avec lui. On revendique ses traces.

Bref, je suis mes relations avec les autres.

Isabelle en remet un peu plus loin avec la référence au fait que le Web 2.0 peut mener à une hyper normalisation, une hyperévaluation :

Dans sa présentation, Daniel Kaplan a terminé sa conférence en partageant trois problèmes qui pourraient potentiellement être engendrés par l’émergence du Web participatif.

  1. Normativité participative : l’obligation de s’impliquer.
  2. La possibilité de pouvoir prendre sa place facilement pourrait entraîner une obligation de participer. Mais ce n’est pas tout le monde qui souhaite prendre part dans les conversations ou de remettre en question les leaders d’opinion. Ceux qui ne le font pas vivront une nouvelle forme d’exclusion.

  3. Oubli des spécialistes :
  4. À force de donner la parole aux masses, on risque de ne s’appuyer que sur l’intelligence des foules. Danger : oublier les spécialistes, qui eux aussi ont des éléments à apporter, et cela parce que «ce que disent les foules est nécessairement vrai».

  5. Manque de dispositifs de création :

    La foi dans le Web 2.0 entraîne une augmentation fulgurante de dispositifs, d’évaluation, d’échange, de partage… On assiste donc à un déplacement de la perception de la valeur. Il y a le risque qu’ensuite il y ait un manque dans l’offre de dispositifs pour créer tous ces éléments qu’on échange avec les autres.

Daniel étais donc de passage le lendemain de sa prestation à Québec, invité par l’ami Martin Lessard. Nous en avons profité pour le recevoir dans la cadre d’une Yulbouffe informelle. J’ai promis à Serge et Daniel de les revoir à Paris lors de mon prochain séjour.

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Les plates-formes Entreprise 2.0 en SaaS !

8 mai 2008

Au rythme où vont les choses, je n’en finirai pas de finir… Il y avait tellement de matière «de jus» à la conférence Web 2.0 Expo que je me dois de vous en reparler encore… Cette fois pour vous parler de plates-formes Web 2.0 et même Entreprise 2.0, qui étaient présentes sur place avec kiosque et tout… et qui ont retenu mon attention. Habituellement, ces plates-formes ont de drôles de noms de Twitter à Flickr, de Viadeo à Ning, Plaxo, Joost, etc… Les deux suivantes ne font pas exception sauf que comme pour la française BlueKiwi, elles s’adressent à un marché différent et nouveau : l’Entreprise 2.0.

La plates-forme collaborative GESMP de Golightly

Je parle des plates-formes collaboratives GESMP de Golightly (pour Golightly Enterprise Social Media Platform) et de Mzinga. En matière de collaboration en entreprise, on retrouve habituellement des solutions dites «propriétaires» de grands fournisseurs tels que Microsoft, IBM, Oracle, SAP et même RedDot, solutions revampées pour offrir des suites collaboratives offrant des fonctionnalités de blogue, de wiki, de WebTV, et de connectivité professionnelle. Des solutions d’une part propriétaires et offertes en intégration interne au sein des entreprises, intégrées par des consultants et gérées ensuite par les services informatiques (Ti).

Les nouvelles plates-formes comme Mzinga sont à code source ouvert et dorénavant disponibles en mode SaaS (pour software as a service) ou encore en «Cloud Computing» et soutenues par Amazon ou Google mais ça, c’est une autre affaire… Pour en revenir à ces plates-formes, elles offrent des alternatives peu coûteuses et performantes pour les entreprises, habituellement petites et moyennes, qui ne sont pas «prises» avec une architecture technologique traditionnelle, basée le développement à l’interne, les «Smart enterprises suites» et la paranoïa de la sécurité.

Elles offrent au client une flexibilité et une variété de services allant de l’intégration pure et simple à la solution SaaS. Ce qu’elles perdent en revenus de licence, elles vont le rechercher ailleurs, soit en frais de consultation ou encore en contrats de co-modération, ce qui est nouveau et inédit, un peu comme pour l’industrie du disque où la vente de musique sur support CD n’est plus la source privilégiée de revenus mais bien ses produits dérivés s’adressant à une communauté.

Et offrir des services de co-modération, c’est aussi aider les entreprises à définir, comme le mentionne l’ami Geoffroi Garon, de nouveaux rôles à l’interne tels que des animateurs ou responsables de communautés. C’est définir de nouveaux postes, soit aux Communications internes, soit aux Ressources humaines mais qui auront de plus en plus à interagir avec les employés, regroupés en communautés internes ET externes.

Pour en revenir à nos plates-formes Web 2.0, notez que même la plate-forme québécoise inpowr vise le marché corporatif et l’Entreprise 2.0 et planifie donc une version adaptée aux besoins des Ressources humaines et disponible en SaaS. Juste un dernier mot sur inpowr…

Dans un précédent billet, je mentionnais que les responsables avaient été accueillis par l’ami Loïc LeMeur et avaient fait l’objet d’un vidéo sur Seesmic/Loïc.TV/blogue. Eh bien voici finalement le produit fini.

[youtube 7zMBRlkoSNI&hl]

Vous y apprendrez, entre autres, que j’en suis à réaliser un objectif de 21 jours visant a améliorer ma condition physique, ce qui passe par la perte de poids. Mmmm…

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webcom-Montréal annonce un partenariat avec VidéoPresse

6 mai 2008

Le producteur des Rendez-vous interactifs webcom-Montréal, Michel Chioini, annonce un partenariat avec les copains Laurent Maisonnave et Christian Aubry de VidéoPresse. Ces derniers seront à webcom toute la journée du 14 mai prochain et feront des entrevues live avec des conférenciers, des participants, des intervenants de Web 2.0. Bref, à ne pas manquer sur VidéoPresse avec comme plates-formes de diffusion, Yahoo!Live et Twitter. Comme disait Léo : «C’est extra» !

[dailymotion x5bi9k&v3=1 nolink]

En réalisant cette webdiffusion en temps réel, Laurent et Christian entendent prouver que des applications Web 2.0 peuvent aujourd’hui être utilisées pour communiquer de façon à la fois simple, peu coûteuse et tout à fait professionnelle. N’ayant pas à gérer de droits d’auteur ni le souci de limiter le visionnement de l’émission, une plateforme solide et aussi ouverte que Yahoo!Live devrait parfaitement faire l’affaire.

En surveillant vos mises à jour Twitter sur le Web ou par messagerie cellulaire, vous serez informés des entrevues et discussions à venir au cours des prochaines minutes. Grâce à la fonction de clavardage (chat) de Yahoo! Live, enfin, vous aurez la possibilité d’échanger des commentaires ou de poser des questions.

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Seesmic WordPress Plug-in, Twhirl, Silverlight, Loïc ne s’ennuie pas…

1 mai 2008

Vous pensiez que le blogueur Loïc LeMeur en aurait plein les bras avec sa nouvelle entreprise de micro-blogging vidéo Seesmic ? Détrompez-vous… Durant la dernière semaine, passée à San Francisco, il a eu le temps d’annoncer 1) La sortie d’un plugiciel (plug-in) Seesmic pour la plate-forme de blogue WordPress, 2) Un appel de levée de fonds de 4, 2 millions $ pour Twhirl, 3) Un partenariat avec Microsoft pour être le premier client mobile de Silverlight. Ouf !

[youtube juIttYPzuIU&hl=en]

Parlant du plugiciel pour WordPress, c’est présentement une exclusivité qui n’est pas disponible pour les autres plates-formes dont celle de son ancienne entreprise soit SixApart. Loïc n’a pas donné de raisons lorsque nous en avons discuté mais certains représentants de SixApart, présents à San Francisco ne semblaient guère apprécier…

Quant à Silverlight, le partenariat a demarré à Mix08 à Las Vegas lors d’un déjeuner avec Ouriel O’Hayon. L’équipe Seesmic a travaillé avec Tequila-Rapido pour lancer le premier Silverlight client mobile, en particulier avec Toufik Lerari de Tequila-Rapido et l’équipe Microsoft, en particulier Marc Jalabert, Benjamin Gauthey, Julien Codorniou et Kris Hoet.

Finalement, en ce qui concerne Twhirl, il est évident que Loïc se lance dans l’aventure sans modèle d’affaires défini. Voici d’ailleurs l’aveu sur blogue anglais :«Our business model? We will find out but trust me it will be huge. Given the market price of a tweet or of a follower these days it will be huge».

Pour en revenir au plugiciel, je l’ai intégré à mon blogue. Vous pouvez donc vous en servir et ainsi me laisser vos commentaires vidéo. Cool non ?

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«The audience is the message», Web 2.0 Expo, suite et fin…

30 avril 2008

La conférence Web 2.0 Expo s’est terminée vendredi dernier mais avec tous les à-côtés, je n’ai pas eu le temps de conclure… De conclure sur quoi ou sur qui ? En fait sur trois entreprises du Web 2.0, deux québécoises et une franco-américaine. En cette fin de conférence, j’assiste à un panel non-prévu à l’horaire initial et intitulé «The audience is the medium: Vidéo 2.0 & Online Communities», une référence claire au légendaire «The medium is the message» de Marshall McLuhan. C’est souvent dans ces imprévus que se glisse le génie…

Ce panel est animé par Liz Gannes de GigaOm/NewTeeVee et met en vedette nul autre que l’ami Loïc LeMeur de Seesmic, Mark Goldenson de PlayCafe et John Ham de Upstream.TV. Ce n’est pas génial mais un très intéressant débat entre le «livecast» et le «streamcast» et permet à Loïc de prendre le plancher… Faut dire qu’il n’est pas né de la dernière pluie et qu’il sait tirer avantage d’une tribune… Il a littéralement «volé le show» et réussi à établir sa plate-forme comme la plus intéressante des trois.

Dans la salle, nous étions un groupe de québécois et de français, dont Phil Jeudy, un pote de chez Altaïde que j’avais déjà rencontré dans un Yulbiz à Paris. Nous nous sommes marrés car Loïc avait ouvert autant son Twitter que sur Seesmic à nos commentaires live. Phil en a profité pour nous «seesmiquer» et Loïc n’a eu d’autre choix, avec un sourire en coin,  que de prendre cette photo de nous et de la publier sur son blogue.

À la fin de ce panel, Loïc devait nous rejoindre au kiosque de la «startup» québécoise  inpowr, question de faire un podcast avec l’équipe de cette entreprise. Mauvais timing… L’équipe d’inpowr a dû prendre un taxi et se rendre aux bureaux de Seesmic. Sur place, Loïc et son équipe les a accueillis et a finalement tourné le podcast sur le toit, comme la l’habitude quand il fait beau.

Dans l’ordre : Kerry Fleming, Michel Chioini et Loïc LeMeur

Nous cherchons toujours le résultat sur son blogue/Seesmic/LoïcTV … J’en ai profité également pour saluer quelques membres de l’équipe dont Cathy Brooks, Johann Romefort et Cyrille de Lasteyrie, alias Vinvin

Ensuite retour à la salle d’exposition. Drôle d’atmosphère de fin du monde… C’est toujours comme cela quand une conférence se termine et que les exposants défont leurs kiosques. J’en profite pour rencontrer les représentants de xtranormal.com, une entreprise 2.0 et même 3D de Montréal. Je parle donc avec Claude Mallick, Scott Gray et Michael Hugues. Ces derniers présentent une solution qui arrivera en version beta en mai et qui propose des mini-films en animation 3D pour leWeb. Cette solution est simple et permet pour la première fois d’amener l’animation 3D au niveau du contenu généré par les utilisateurs mais en 3D.

Scott Gray et Michael Hugues de xtranormal

Je leur ai posé la question qui tue : «Vous contentez-vous de proposer des petits fils d’animation ou est-ce que votre produit permet de faire des avatars 3D qui peuvent s’insérer dans le contexte d’un site intranet et ainsi servir d’aide contextuelle aux utilisateurs ?». Scott et Michael ont paru surpris par la question et ont fini par admettre que le produit n’offre par cette possibilité mais qu’elle est «réalisable». Oui, en effet, réalisable car déjà réalisée par une entreprise française du nom de Cantoche et que j’ai vu opérer pour la première fois à Paris en 2005, merci à Anne-Laure Maupoux, alors responsable des communications électroniques pour Natixis.

Parlant d’entreprises du Web 2.0 et d’exposants à la conférence de San Francisco, ils étaient pas moins de 200, entassés, kiosque contre kiosque dans le grand hall d’exposition. De ce nombre, une foule de solutions Web 2.0, aussi bien pour l’externe que pour l’interne, aussi bien pour des fins commerciales, communautaires que collaboratives. Une mine d’information qui témoigne de la vitalité du secteur en Californie,. malgré le nuage récessionnaire qui couvre actuellement Silicon Valley. Je vous parlerai de certaines au cours des prochains jours…

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Web 2.0 Expo, jour 3 : La rédemption du «Fake Steve Jobs»…

26 avril 2008

Vous connaissez Steve Jobs ? En fait, je devrais poser la question autrement : Qui ne connaît pas Steve Jobs ? Mais le connaissez-vous vraiment ? Il est le cofondateur d’Apple et blogue régulièrement… En bien non… Il est bien cofondateur mais ne blogue pas. Celui qui le fait à sa place c’est Dan Lyons, un rédacteur de la revue Forbes dans la vraie vie… Dans la vie virtuelle il est «Fake Steve Jobs» et c’est à ce titre qu’il a pris la vedette à la conférence Web 2.0 Expo.

Fake Steve Jobs est un blogue, un phénomène, une énorme farce… Parlant de farce, Dan Lyons aka Fake Steve Jobs a fait crouler la salle de rire tout au long de sa présentation et a reçu une ovation à la fin… D’un gag à l’autre, on a appris que son blogue a attiré 90 000 lecteurs dans les six premiers mois de son existence, qu’il a généré une faune bizarre de fans qu’il appelle les Hybrides et les Doppelgangers mais surtout que comme l’auteur du blogue était au départ inconnu, l’idée étant de se mettre dans la peau d’un personnage, quelqu’un a mis au défi les Internautes, contre rétribution, de trouver l’identité du mystérieux blogueur. Le plus drôle, c’est que ce quelqu’un était le patron de Lyons au magazine Forbes, celui-là même qui lui avait refusé l’autorisation de créer un blogue.

Pourquoi faire un blogue en usurpant l’identité de Jobs? «I like Mac products but Mac culture freaks me out». Aussi parce qu’il s’ennuyait au magazine Forbes et aussi parce qu’il avait peur… Peur ??? En fait peur d’être dépassé par les avancées technologiques et sociales du Web 2.0, peur que le journaliste traditionnel soit une espèce en voie de disparition «Too young for that»… Faut dire que Lyons est un nouveau converti aux blogues et au Web 2.0 car c’est cette peur qui lui avait fait écrire le fameux article incendiaire sur les blogues «Attack of the Blogs», qui avait fait la page couverture de Forbes .

Il a terminé sa présentation en disant aux participants : »We are blessed to live here and now. We are in the eye of a storm that we are creating». Toute une rédemption et certainement une nouvelle carrière de conférencier !

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Visite chez Seesmic et party manqué Netvibes

25 avril 2008

Un court billet pour conclure la journée de jeudi à San Francisco. Sauté dans un taxi à 17h30 en direction du 365 Vermont Street. Direction les locaux de Seesmic, question de saluer Loïc LeMeur et de lui faire rencontrer une partie de l’équipe d’inpowr, soit le président Michel Chioini et le responsable des communications et du marketing, Kerry Flemming. Une brève rencontre où Loïc nous a fait faire le tour du proprio et parlé un peu de sa nouvelle vie californienne qui lui bouffe une bonne partie de son temps. En fait, il n’a pas le choix.

Les locaux de Seesmic à gauche avec en face l’Audi de Loïc.

Avec les sommes investies dans Seesmic, il doit livrer la marchandise. Ce qui fait qu’il coupe sur les conférences (dont webcom) et les présences sur les CA. Il nous a aussi présenté son nouveau plugin pour WordPress. J’ai aussi eu le temps de rencontrer à nouveau Cyrille de Lasteryie, aka VinVin et d’enfin rencontrer Johann Romefort. En quittant l’endroit, qui en passant, a une magnifique vue sur la ville, Loïc nous a donné rendez-vous au party Netvibes un peu plus tard.

La file au party Netvibes…

Il y a un problème avec San Francisco le jeudi soir. Tous les restos sont pleins en on doit faire la file, des fois pour des heures. Nous avons fini par atterrir au Morton’s au centre-ville. Le temps de manger et de trouver le party Netvibes, il était 10h30 et dehors, il y avait une file d’une bonne heure pour entrer. Pour une autre fois, donc…

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De l’hiver nucléaire aux drapeaux sociaux en passant par l’agent Smith…

25 avril 2008

C’était avec beaucoup d’intérêt que les quelque 4 à 5 000 participants au Web 2.0 Expo ont abordé le seconde journée de conférence et surtout les conférences spéciales du matin, en particulier les deux premières. La salle était archi-comble pour écouter les propos de Marc Andreessen, le fondateur du projet Mosaïc à la NCSA en 1992, qui deviendra par la suite Netscape et maintenant propriétaire de la star montante des plates-formes sociale : Ning.

Déception dans un certain sens car celui qui lui posait les questions (John Battelle) a passé les trois quarts de la demi-heure disponible à parler justement du passé. De la transition Netscape-Mozilla Firefox, de la création du Javascript et des cookies, principe élaboré par Andreessen en un week-end, etc. Les deux compères ne se sont pas gênés non plus pour parler dans le dos de Microsoft, surtout Battelle, qui y revenait sans cesse dans ses questions, bien sûr en parlant de IE qui a tué Netscape mais aussi en raillant le projet Mesh.

à un certain point, Andreessen s’est vu obligé de dire que Microsoft jouait et joue toujours un rôle très important dans l’industrie et fait des efforts évidents pour s’ouvrir et ouvrir ses applications et plates-formes. Et est arrivée ensuite la question qui tue : Battelle a demandé ce qu’Andreessen a voulu dire dans une récente déclaration où il a parlé du «coming nuclear winter». C’est que le propriétaire de Ning voit la récession venir… En fait, le pessimisme a régné sur cette seconde journée.

Andreessen a parlé de la première bulle technologique et l’a comparé à la bulle spéculative immobilière qui a été créée quand les investisseurs ont boudé les technologies et porté leur intérêt vers l’immobilier. Bref, on va de bulle en bulle… En terminant, les deux compères ont fini par parler un peu de Ning. On a su peu de choses : que 70% des utilisateurs sont actifs, qu’il y en a un million par jour qui l’utilisent, qu’il se crée 15 000 communautés par jour et qu’Andreessen participe au Open Social Iniative et est pour la portabilité des données. Rien sur le modèle d’affaires, les «viral loops» et «viral hooks».

La seconde conférence a eu cela d’intéressant qu’elle a permis une expérience : Le conférencier n’était pas sur place mais joint à New York et relié à un chat room pour les commentaires. Le conférencier était Jonathan Zittrain. Ce dernier a écrit «The Future of Internet and How to Stop It». Révélateur… Dans sa présentation vidéo, il n’a pas arrêté de dire «I’m concerned», a parlé du gars aux lunettes noires qui nous surveille en secret en référence à l’agent Smith dans la Matrice, et que ce qui est en jeu présentement, c’est notre sécurité et nos droits constitutionnels, que le Web 2.0 se résume à «Who do we trust» et que si nous ne faisons rien, nous aurons besoin de recourir soit à des agences privées de protection à la Pinkerton, soit au gouvernements. Un peu déprimant M. Zittrain.

Il a au moins raison sur une chose : Les données personnelles sont au centre de tout. Et leur protection, leur utilisation et leur propriété sont les sujets brûlants et pas seulement dans Silicon Valley. À ce titre, le conférence de la journaliste Annalee Newitz a été intéressante.

Elle a parlé d’un concept pas tout à fait nouveau mais préoccupant, le «User Generated Censorship». En fait, comment des utilisateurs peuvent utiliser des fonctionnalités de tous les sites du Web 2.0 pour porter des attaques vicieuses contre d’autres utilisateurs et les faire littéralement diaparaître en les «flaggant» (marquer en français) massivement, que ce soit sur Blogger, Flickr, YouTube, Wikipedia ou encore en les enterrant sur Digg (la fonction burry). J’ai fait l’expérience avec un de mes blogues d’enseignement. (voir ci-dessous)

Elle n’a pas donné de statistiques, ni donné de solutions claires… Mais il est évident que le phénomène est en croissance et nécessite de la part de toutes les plates-formes, une révision des normes de sécurité concernant les contenus et leurs propriétaires mais aussi des stratégies pour contrer le phénomène et permettre à des utilisateurs «attaqués» de recouvrer leur «visibilité» et leur place sur le Web. Car il faut comprendre qu’une fois «flaggés» comme «unsafe content», ces derniers disparaissent de la toile et ne peuvent être trouvés qu’en sachant leur URL. Ils disparaissent littéralement des engins de recherche… On en revient à la Charte des droits des utilisateurs

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Dieu le Père, les VC et le party…(3)

24 avril 2008

Les keynotes terminés, les participants se sont dispersés dans la nature. Faut s’entendre… Plutôt dispersés dans le quatier de South Park. Il n’y avait pas un party Web 2.0 Expo mais bien onze réceptions différentes dans onze pubs ou restaurants. N’écoutant que mon courage, j’en ai fait quatre. Le premier Avait lieu au Andrea Schwartz Gallery, par très loin des bureaux rénovés de CNet, soit au 525, 2e Rue. Ce fut le plus formel car réservé aux «startups» qui se cherchent di financement. Sur place les «Venture Capitalists», qui viennent flaire le prochain bon investissement.

Atmosphère un peu irréelle de voir ces jeunes en jeans et cheveux longs avec leurs bracelets en caoutchouc et bière à la main côtoyer des hommes aux cheveux gris en costard-cravate, bien mis en bien polis, leur verre de vin à la main. Un rapide saut au Nova pour saluer les gens de Wired et mettre la main sur l’édition de mai pour ensuite me rendre avec des copains québécois et français au Jack Falstaff, où IBM recevait. Là, j’y ai fait la rencontre, entre autres, de Wendy McGee. directrice à la «Web 2.0 Business Unit, Industry Systems» et responsable, entre autres, du lancement matinal du iDataPlex, ce fameux serveur pour les entreprises 2.0.

J’ai terminé la tournée au Yahoo’s Brickhouse, siège social de Flickr et Del.icio,us, pour le party Yahoo. Plein de démos live, plein de gens intéressants comme le Tariq Krim, le fondateur de Netvibes, plein de musique et juste de l’eau et de la bière.

C’est dans cette atmosphère que j’ai rencontré d’autres québécois dont Louis-Éric Simard, Michel Chioini et Frédéric Brunel. Bon assez écrit. Il faut que je me prépare pour les keynotes du jeudi matin, dont Marc Andreessen de Ning.

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Dieu le Père, les VC et le party…(2)

24 avril 2008

Après Dieu le père, est venu son fils… En la personne de Max Levchin, la nouvelle star de Silicon Valley dont je vous ai parlé hier. Interrogé par Charlene Li, VP chez Forrester, le créateur de Slide était un peu décalé. dans ses propos mais s’en est excusé en disant qu’il était effectivement en décalage horaire arrivant tout juste du Japon bref, voici ce que j’ai trouvé d’intéressant.

Levchin en est à sa sixième application développée en faisant office de «Startup». Les quatre premières ont été des flops, la cinquième fut PayPal et la sixième Slide. Cette application est distribuée chez des plates-formes «hôtesses», telles que MySpace, Orkut, Friendster et Facebook et compte à ce jour, 170 millions d’utilisateurs. Avec de pareils chiffres, il vient de conclure un financement de 50 millions$, ce qui porte sa capitalisation à un demi-milliard$.

Il a aussi touché mais clairement se positionner des sujets chauds comme la vie privée, le modèle de revenus et le social spam, a évité de répondre à la question sur ce qu’il aimait le plus et le moins de son application et a été très embarrassé quand Charlene Li lui a demandé comment il se sentait de faire les premières pages des revues, dont celle de Condé Nast Portfolio.

Un vrai développeur geek, toujours nerveux avec des tics, qui ne regarde jamais dans les yeux. Il a fini par dire que la photo sur portfolio était bien réelle et pas retouchée par Photoshop… En terminant, et pour répondre à la question s’il avait un conseil à donner, il a été très américain mais citant un anglais, soit Winston Churchill : «Never surrender».

Se sont ensuite succédés sur la scène plusieurs autres conférenciers, dont Amit Mital , le monsieur «Live» de chez Microsoft, qui est venu faire son pitch de vente sur leur nouvelle solution Live Mesh, une plate-forme qui a l’ambition de vouloir synchroniser tous nos «devices» technologiques, de l’appareil photo, à la caméra, à l’ordinateur, au téléphone portable, à la télé, au iPod, etc. Le tout relié à un fichier central qui cumule les données. Ensuite, une «Mesh Bar» qui vous permet de partager et collaborer avec votre communauté. Et pour lui, ce n’est que la pointe de l’iceberg car Mesh data-personnes-applications n’est pas qu’une simple plate-forme Microsoft. S’adressant à des développeurs il jubile et lance :«Elle est en accès ouvert aux API». Pour en savoir plus, il faudra aller à la présentation au kiosque de Microsoft aujourd’hui mais à première vue, cela ressemble beaucoup à la première offensive du géant de Redmond sur le front des LifeLogs.