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Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Marc Andreessen au Web 2.0 Expo : «Viral Loops» et «Ning Nets»…

23 avril 2008

Grosse discussion hier, autour du principe de viralité et surtout du concept de «viral expansion loops», un concept connu ici dans Silicon Valley mais très peu ailleurs et qui vient de faire l’objet d’un article dans l’édition de mai de la revue Fast Company.

Marc Andreessen et Gina Bianchini

Cet article explique le concept mais surtout, le place comme fondement du développement de la plate-forme Ning, la nouvelle vedette des sites du Web 2.0. Vedettes aussi ses deux figures de proue, soit Gina Bianchini et Marc Andreessen, oui, oui, le créateur de Netscape. En fait, Ning est une plate-forme de création de communautés, les «Ning Nets».

Il y a un an, il y avait 60 000 de ces «Nets». Aujourd’hui, on en compterait 230 000. La croissance est assurée par le principe de viralité : Un devient deux, ensuite quatre, huit, et ainsi de suite jusqu’au million et plus… En plus, Ning a ce que l’on appelle un «viral hook», une fonctionnalité qui oblige le créateur de communauté à inviter, amis, famille et contacts à s’inscrire, ce qui assure la croissance, selon l’auteur de l’article Adam Penenberg.

C’est cette croissance automatique, virale, et la possibilité de générer un modèle de revenus infaillible qui fait jaser ici. La table est donc mise pour l’apparition de Marc Andreessen au Web 2.0 Expo, demain à 9h10. Il sera la vedette d’une conversation de 30 minutes en compagnie de John Battelle. Autre conférence attendue : Celle qui mettra en vedette Max Levchin, le CEO de Slide et autre vedette montante de Silicon Valley.

En fait Condé Nast Portfolio titre en une de son édition de mai :«Gates, Murdoch and Zuckerberg are all watching Max Levchin. Why you should too». Ce dernier sera intreviewé par Charlene Li de Forrester, cet après-idi à 16h30. Je vous en reparle…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Bons baisers de la grande baie !!!

22 avril 2008

De la baie de San Francisco, on s’entend… À peine arrivé à l’hôtel, je me connecte et tombe sur note expédiée par Sébastien Provencher via Facebook. Sébastien ainsi que Sylvain Carle sont aussi à San Francisco pour la semaine et vont assister, comme moi, à la grande messe du Web 2,0, soit le Web 2.0 Expo, organisé par Tim O’Reilly et qui doit débuter aujourd’hui mardi avec des ateliers mais qui prendra vraiment son envol demain mercredi, jusqu’à vendredi. Des centaines de conférences, exposants et activités à venir…

Les amis Simon et Phil chez Kate O’Briens

J’ouvre donc le lien fourni par Seb, et me retrouve sur Web 2.0 Places, une plate-forme événementielle qu’ils ont monté pour le temps de l’événement et qui informe de tous les sous-événements à se dérouler en ville cette semaine et qui touchent le Web 2.0. Ainsi, hier soir, premier bain de foule au Kate O’Briens Irish Bar & Grill pour un 5 à 7 organisé par Flickr. J’y ai rencontré, bien entendu Sébastien et Sylvain mais aussi une foule d’autres québécois et français, dont l’ami Phil Jeudy, co-fondateur d’Altaïde avec Jacques Froissant, que j’avais rencontré au premier Yulbiz à Paris. Hier soir, nous avons donc discuté en compagnie d’un autre pote de France, Simon Dawlat.

Et pas seulement discuté Web 2.0 mais aussi hockey. Eh oui ! Le match Boston-Montréal était sur un des écrans du pub et nous avons pu vivre en direct la victoire des Canadiens 5-0. Nous avons pris une bière à leur santé, gracieuseté de Flickr et ce même si Sébastien a avoué de pas regarder le hockey depuis que les Nordiques ont disparu…

Faut dire qu’à ce stade, l’endroit était plein à craquer, pas moyen presque de bouger… J’ai tout de même fait la connaissance de May Wong de chez Oracle, avec qui, j’ai eu un début de conversation intéressant sur leurs solutions collaboratives pour les entreprises. Nous avons convenu de nous en reparler plus en détails cette semaine… J’ai aussi fait la connaissance de la désormais célèbre Cathy Brooks, une de collaboratrices de Loïc LeMeur, plus précisément Productrice exécutive chez Seesmic.

En compagnie de Christian Joyal, le concepteur de la plate-forme québécoise inpowr, j’ai terminé cette première soirée californienne au restaurant Buca di Beppo, à deux pas de l’hôtel sur Howard Street et où les portions sont démesurément énormes et le décor démesurément chargé de photos et autres «memorabilias» !

Communication interactive OpenSocialWeb Réalité virtuelle Web 3.0

L’armée du futur est-elle mésadaptée au présent ?

14 avril 2008

Vous connaissez le principe du «Network Centric Warfare» ? Ou encore «Battlefield Internet» ? À ceux qui auront répondu des jeux vidéo, je dirai : Vous brûlez mais ce n’est pas tout-à-fait cela… C’est en fait l’application des jeux vidéo, des intranets, de l’Internet, de la connectivité à extrême haute vitesse et du «Grid Computing» au service de la stratégie militaire américaine. «Battlefield Internet», dont j’ai déjà parlé ICI, c’est la puissance d’un intranet global (armée, marine et aviation + services spéciaux) mis au service d’un nouveau concept de guerre chirurgicale et hautement technologique, soit le «Network Centric Warfare», dont Michel Cartier faisait état dans ses conférences.

Mais c’est bien plus que cela… Dans son édition de décembre 2007, le magazine Wired a consacré un reportage percutant sur les ratées de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan ainsi qu’aux ratées de Tsahal au Liban et intitulé : «How Technology Almost Lost the War : In Iraq, the Critical Networks are Social». Selon l’auteur Noah Shachtman, ces ratées sont le fait et l’oeuvre du concept de NCW, un concept créé au début des années 1990 par Arthur Cebrowski et John Garstka, tous deux alors capitaines, un dans la marine et l’autre dans l’aviation.

Tous deux maniaques de nouvelles technologies, ils ont élaboré ce tout nouveau concept de guerre technologique avec soldats quasi-virtuels reliées par intranet à leur poste de commandement, lui-même relié à un centre des opérations. De même pour les véhicules, les tanks et ainsi de suite… Le concept a fait ses premières preuves lors de la guerre du Golfe. Vous vous souvenez la foudroyante avance dans le désert, les pertes énormes chez les Irakiens, les frappes chirurgicales ? Tout cela, c’est le résultat de leur théorie de guerre en réseau.

Le concept, on le voit, a eu du bon… Ils en concluaient que moins de soldats étaient nécessaires pour faire des plus vastes dommages à une armée ennemie et infliger moins de pertes chez les civils. En fait, ils parlaient d’une avancée historique dans le concept de la guerre. On aurait rien vu de tel depuis Napoléon !!! Rien de moins… Forts des résultats obtenus dans le désert du Koweït, les américains et surtout Georges Bush et Donald Rumsfeld en tête, ont décidé d’y mettre le paquet et de créer l’armée du futur. Investissement prévu : 230 milliards de dollars !!!

On a complètement revu les télécommunications, les serveurs et le stockage de données, fusionné les intranets inter-armes, branché les véhicules et les soldats. Mais ce n’est pas tout, on a amélioré les technologies de ciblage et de tir, les armes elles-mêmes, etc… Et finalement, par-dessus le tout, on a formé officiers et soldats à cette nouvelle réalité. Et c’est bien de parler de nouvelle réalité car toute la formation a été remaniée pour être donnée sous forme virtuelle, soit en simulation, soit en gaming ! Avec une population dont l’âge varie entre 18 et 25 ans, quoi d’autre ???

Bienvenue donc dans l’armée du futur. Une armée technologique, rapide, puissante, mobile mais pas nécessairement énorme en termes de nombre. De quoi se croire tout-puissants et ainsi jouer aux gendarmes du monde… Piège dans lequel sont tombés Bush et Rumsfeld. Et c’est reparti : Tout d’abord l’Afghanistan et ensuite l’Irak. Les choses ont été relativement bien dans la première phase de ces deux guerres. En fait tant que la guerre a été traditionnelle. Une guerre de mouvement où on cherche à détruire les forces de l’ennemi.

Mais là où cela ne va plus, c’est dans une guerre de résistance et de terrorisme alors qu’il faut occuper un large territoire avec peu de troupes. Dans pareil cas, rien ne faut une bonne vielle bombe artisanale ou un kamikaze, concepts historiques… Et comme dans l’histoire, les USA ont eu tendance à se protéger comme dans le Far-West où les soldats pas assez nombreux restaient dans leurs forts et faisaient des sorties punitives. Même chose d’ailleurs au Vietnam. Donc, le reportage montre que les USA sont en train d’apprendre que le NCW n’est pas une panacée et ne fonctionne pas dans de pareils cas. Ils apprennent à la dure n’ayant pas tiré de véritables leçons des guerres précédentes.

Ce qui fonctionne ? Le Web 2.0 voyons !!! Vous riez ? Sachez que les cours de simulation virtuelle portent maintenant sur les relations avec les Irakiens, sur les traditions, les us et coutumes, sur comment engager une conversation et comment se faire des amis… Bref, comment faire de «networking» avec la population afin de contrer les «insurgés», comment collaborer avec les élus locaux, «mettre les Irakiens de leur bord».

Pour ce faire, ils ont créé les HTT, pour Human Terrain Teams et ces derniers ont même des blogues !!! Et ils ont aussi engagé 150 «Social Scientists» qui seront «embeddés» dans 26 unités et qui travailleront sur les «Six Degrees of Separation». Ces derniers travailleront sur les contacts humains, certes, mais auront aussi à leur disposition des serveurs et logiciels sociaux… Déjà en socialisant avec la population locale, en entrant en contact sur des bases culturelles et sociales, la stratégie commence à payer et le nombre de morts et blessés est en baisse.

C’est un peu ce que voulait dire l’ambassadeur américain Robert Gates en parlant du manque de préparation des troupes de l’OTAN à cette nouvelle réalité. Je vous reviens sous peu avec un autre billet car il est beaucoup question ces temps-ci, de connectivité et d’Internet 2. Devinez quel est le réseau utilisé par l’armée américaine ???

Communication interactive Études Internet OpenSocialWeb

Les Internautes de plus de 25 ans sont-ils des déficients cognitifs ?

13 avril 2008

Merci à l’amie Isabelle Lopez qui m’a aiguillé vers un billet du blogue du CR. Ce dernier fait une traduction et interprétation libre d’un article publié par Jakob Neilsen dans son Alertbox. Neilsen, comme d’habitude, aime bien provoquer, c’est connu. Alors, il exploite cette fois-ci le «Digital Native vs Digital Immigrants». Selon lui, ma «performance Web» est en fort déclin et je ne serais qu’un déficient cognitif. Je vous laisse avec cet énoncé statistique du «pape» de l’utliisabilité :

«So, for each year that people age between 25 and 60, our current estimate is that they get 0.8% slower at using websites.»

Cloud Computing Identité numérique LifeLogs OpenSocialWeb Sécurité des données Web 3.0

Nicholas Carr à Québec : Google et l’ordinateur planétaire…

10 avril 2008

Intéressante conférence que celle à laquelle j’ai assisté ce matin, au Centre des congrès de Québec, lors du colloque international «Villes, régions et territoires innovants» organisé par le Cefrio et animé par Réal Jacob des HEC. Sur le podium, Nicholas Carr, l’auteur de livre «The Big Switch», un livre qui parle des intentions de Google de créer l’ordinateur planétaire, ce dernier s’alimentant de «l’Info Cloud» généré par des mégacentres de serveurs de données, les «Information Factories» décrites par Georges Gilder dans la revue Wired.

Dans sa présentation de ce matin, Carr a présenté une nouvelle photo du mégacentre de The Dalles en Orégon. La qualité de ma photo de la photo sur l’écran est moyenne mais je la remplace dès que j’accède à la présentation .ppt de la conférence. Les deux compères (Carr et Gilder) se connaissent bien car ils écrivent tous deux pour Wired à propos des nouvelles technologies et ont comme sujet de prédilection : Google.

J’avoue que je partage entièrement leurs propos, surtout après avoir entendu Nicholas, parler ce matin de l’origine de sa fascination pour les velléités hégémonistes de Google. Le principe de base de son bouquin est le suivant. Il fait une analogie entre l’électricité et l’informatique. Aux débuts de l’électrification, la propriété de cette source d’énergie était privée. Elle a graduellement glissé vers des grandes entreprises privées ou sociétés publiques, que les américains nomment les «Utilities». Ici, c’est Hydro-Québec.

Ce sont ces grandes entités qui fournissent maintenant à tous, la source d’énergie essentielle à notre confort et notre développement. Vous le voyez venir ? Même chose pour l’informatique. Elle résidait sur nos postes de travail (client-serveur). Le «Big Switch» c’est la glissade graduelle vers les services Web qui nous sont distribués et pour lesquels nous payons mensuellement. Les ordinateurs personnels sont en train de devenir des terminaux branchés sur des mégas-centres de serveurs de données et/ou applications. De là, la possibilité du «One Laptop Per Child» ou encore du Air mais on va bientôt faire encore plus petit et portable…

Pour l’instant, plusieurs joueurs se font la lutte pour le contrôle de l’information mondiale et donc, de vos données. Un thème que j’ai souvent abordé dont ICI et qui devient de plus en plus sensible : l’identité numérique, le «Digital Divide», la portabilité des données, la sécurité des données, la neutralité du Net, la Charte des droits des utilisateurs, les ePortfolios et les «LifeLogs». Tous des sujets d’actualité et qui découlent de cette lutte que se livrent actuellement Google, Microsoft et aussi Amazon et qui font la manchette.

Ce qui fait moins la manchette, c’est comment ces géants pourront trouver la bande passante nécessaire pour être capables d’alimenter leurs clients. J’ai déjà écrit sur Internet2 , son existence et ses capacités. On sait que Google s’est positionné pour être en mesure de l’intégrer le plus rapidement possible. Pour l’instant, comme du temps d’ARPANET, il est réservé aux militaires, aux universitaires et scientifiques. Le Times of India vient lui aussi d’y faire écho. Et que dire des récents évènements entourant la lutte entre Google et Microsoft pour le contrôle de Yahoo. Encore là, ce n’est pas joué pour Microsoft.

[youtube IfbOyw3CT6A]

Nous vivons des moments déterminants que certains, comme Ray Kurzweil, nomment «The Singularity», un temps dans l’histoire où tout va basculer et faire prendre à l’humanité et la planète une nouvelle direction. Et il y a, comme toujours, les optimistes comme Kurzweil qui s’y préparent comme pour la venue d’extra-terrestres et les autres qui croient que «la Matrice» nous attend derrière cette singularité de l’histoire. Une belle journée à Québec non ?

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Overdose de médias sociaux… J’aime mon Netvibes.

9 avril 2008

Je dois avouer que ces derniers jours, j’ai été moins actif sur ce blogue. Paraît que tous y passent un jour. Un genre de trou noir et non de page blanche… Dans mon cas, c’est plus une overdose… Une overdose de médias sociaux, de blogues, de wikis, de micro-blogues à la Twitter, de clones, de nuages de tags, de podcasts, de vidéos YouTube, diapos SlideShare, etc.

Et pas que cela, une overdose d’événements sociaux et de groupes de réflexion, de conférences 2.0. Pour vous dire : je ne me suis même pas inscrit à la dernière nouveauté à laquelle je me fais inviter par tous : BlueChipExpert. Bref, pas touché au clavier 2.0. En fait non… Une seule démarche. Une de rationalisation et d’organisation. De là, une partie du titre : J’aime mon Netvibes.

La nouvelle version m’a permis de tout organiser. En fait, je n’ai pas encore terminé mais déjà, j’y ai intégré et organisé mon univers 2.0. En fait, deux univers : le public et le privé. J’y ai regroupé non seulement toutes plates-formes et outils qui me sont utiles et/ou nécessaires, dont ce blogue, mais c’est aussi sur Netvibes que je pourrai rejoindre clients et partenaires d’affaires car il est maintenant possible de partager ces univers. Netvibes est devenu, en plus d’un agrégateur, un réseau social et même plus…

En fait, c’est le bon vieux principe du portail revampé à la sauce 2.0 avec plusieurs des fonctionnalités de personnalisation dont les responsables d’intranets rêvaient, il y a plusieurs années. Et c’est vrai que Netvibes ressemble de plus en plus à un portail d’entreprise 2.0, ayant le potentiel d’intégrer pour le bonheur des employés toutes les fonctionnalités de publication et de diffusion d’information mais aussi d’aggrégation d’applications, de partage de réseau social et d’outils de collaboration. Il est même possible d’y intégrer Skype et donc, d’y faire des conférences en ligne en temps réel. Ne manque que le eLearning ou le «VirtualLearning» (terme pas encore défini dans Google ou Wikipedia) pour que les grands champs d’application de l’intranet soient couverts.

OpenSocialWeb

Un nouveau réseau social pour tous les Applegeeks…

7 avril 2008

Je ne suis pas le seul à parler ce matin de Net4mac, le nouveau site de mise en relation sociale destiné à la clientèle des propriétaires et fans d’Apple et de ses produits. Bruno Guglielminetti l’a fait sur son carnet techno à Radio-Canada et vient d’en parler à l’émission de Christiane Charette, le comparant à un nouveau Facebook.

Pour la comparaison, faudra voir mais ce qui est intéressant, et je suis d’accord avec lui, c’est que la plate-forme est disponible aussi bien en anglais qu’en français puisque les concepteurs sont présents aux USA mais aussi en France. Cette nouvelle plate-forme tombe bien, moi qui vais m’acheter MacBookPro et non pas le MacBookAir  !

Communication interactive Entreprise 2.0 OpenSocialWeb

L’automatisation de l’activité entreprise ???

5 avril 2008

Citation de Vinton Cerf dans Le Monde.fr :

«Aux Etats-Unis, les gros investissements réalisés lors du passage à l’an 2000 ont permis d’automatiser l’activité interne des sociétés. Reste à effectuer l’étape suivante : l’automatisation des échanges entre les entreprises. Et quel meilleur outil pour le faire qu’Internet ?»

Il parle des processus internes de l’entreprise, du BtoE (Business to Employees) par les intranets et a raison de dire que les Extranets ou BtoB, sont la pièce manquante. Quant au BtoC, il est fermement implanté, de même que les échanges entre consommateurs PtoP.

À mon avis, il manque une autre pièce au puzzle de l’intégration complètes des «Nets» : le EtoE (Employee to employee), ou le pair-à-pair entre employés à l’interne de l’entreprise, ou si vous préférez, la libération de la parole et des échanges en réseaux sociaux au sein de l’Entreprise devenue 2.0…

Communication interactive OpenSocialWeb

Une collaboration Praized/Seesmic = Cool Places ?

3 avril 2008

Follow-up sur le dernier billet sur Twitter, Seesmic et le micro-blogging… Je suis tombé sur la conversation entre Sylvain Carle et Loïc Le Meur sur Twitter.

Elle amenait sur un micro-vlogue sur Seesmic sur la convergence des API de Praized et Seesmic menant à un nouveau concept «Cool Places». Quelque chose à voir avec l’acquisition annoncée de Thwril par Seesmic et 20 raisons de cette acquisition commentées par Loïc ICI ? À suivre demain selon Sylvain !

Communication interactive OpenSocialWeb

De Twitter à Poodz. Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ???

3 avril 2008

C’est une question que je me pose quand je lis des textes comme celui de Hubert Guillaud dans Internet.Actu, où il rapporte les propos de Sarah Perez de ReadWriteWeb et de Jason Kaneshiro de Blog Herald sur le fait que la conversation aurait quitté les blogues pour les micro-blogues de ce monde que sont Twitter, Pownce, Jaïku,acheté par Google, Bloggino.com de 2or3things et autres dont ReadWriteWeb fait une liste comparative ICI, car il y en a plusieurs autres.

Pas seulement des plates-formes autonomes mais aussi des services comme le Status dans Facebook, qui a même amené la création de l’application québécoise de Jérôme Paradis et Kim Vallée, Status Competition, une application où les membres compétitionnent pour avoir les statuts les plus originaux, souvent en lien avec leur Twitter.

Mais il y a aussi la nouvelle aventure du la microvidéo ou microvlogging. Qu’on pense seulement à l’ami Loîc Le Meur avec Seesmic mais aussi à la nouvelle plate-forme basée à Lille (oui, chez les Chti) appelée Poodz.com, Plus généreuse que Twitter sur les messages textes (250 cacartères au lieu de 140), Poodz permet aussi à ses membres de télécharger des images et de les publier, même chose pour les vidéos et cela, directement d’une webcam ou d’un téléphone portable. Lionel Guichard, le fondateur de Poodz parle lui de micropodcasting.

C’est une nouvelle tendance qui vient non pas vider les blogues de leur substance mais plutôt accélérer les conversations virtuelles et leur donner une nouvelle voie d’expression. Les blogues vont rester encore jusqu’à leur remplacement par les Carnets de vie à la Twine. Ils permettent plus de 250 caractères et sont donc là pour un besoin plus large de parole publique, comme le sont les sites de journalisme citoyen à la Agoravox ou Centpapiers. Comme pour la presse traditionnelle, il existe plusieurs créneaux d’expression. Dans le Web 2.0, il est possible d’explorer la miniaturisation mais aussi l’accélération des conversations.

Twitter, ou Seesmic, c’est court, rapide, instantané. Nous pouvons nous parler n’importe où, n’importe quand. Pour les êtres mobiles de ce monde (la génération Y et W), c’est une autre forme de SMS ou de messagerie instantanée, comme le soulignait hier, lors de mon cours où il était invité à parler de vlogues et de podcasts, l’ami Philippe Martin qui n’aime pas le terme de micro-blogging.

Philippe Martin lors de mon cours hier… Allez hop ! On podcaste !

C’est pour eux, la possibilité d’amener leur blogue, leur Flicrk ou leur DailyMotion (pour faire plaisir à Philippe) dans leur sac ou dans leurs poches et de commenter sur un événement au moment où il se produit, que ce soit un spectacle, une manifestation, une tempête de neige ou une catastrophe. Une façon de plus de battre les outils traditionnels du 1.0 dans l’instantanéité.

Une question demeure : Où s’arrêtera la miniaturisation des conversations, à combien de secondes ou de caractères ???

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Identité numérique OpenSocialWeb

Des statistiques, des livres et des événements…

31 mars 2008

Le copain Éric Baillargeon est un spécialiste du rayonnement Web et à ce titre, vient de publier les plus récentes statistiques de Facebook, illustrant des augmentations marquées depuis la mise en disponibilité des versions française et espagnole. Et puisqu’il est question de Facebook, je vous écris quelques mots sur la sortie imminente d’un bouquin français d’Éric Delcroix sur la plate-forme de mise en relation sociale, intitulé «Facebook, on s’y retrouve», un genre de «Facebook pour les nuls».

Pour en revenir à Éric Baillargeon, j’aime bien tes tableaux statistiques qu’il publie régulièrement; ils parlent…

Mais pas autant que des conférenciers en chair et en os. Cette ellipse pour vous indiquer que la saison printanière des conférences 2.0 est bien amorcée que que nous aurons droit à un grand cru en ce printemps tardif 2008… Il y aura bien sûr, les conférences organisées par O’Reilly, dont Web 2.0Expo en avril à San Francisco, ainsi que l’Entreprise 2.0 en juin à Boston. Il y aura aussi le Data Sharing Sunmmit en mai à Mountain View… Ça ne vous dit rien cette ville ? Le siège social de Google, vous pigez ? Data sharing-Google, un match parfait !

Ici au Québec, beaucoup d’action ! Le colloque international du Cefrio qui abordera vaguement le thème les 9 et 10 avril à Québec, surtout lors de la conférence attendue de Nicholas Carr, auteur du livre «The Big Switch». Toujours à Québec, il y aura Intracom à la fin avril et surtout le congrès annuel de l’ACFAS, du 5 au 9 mai. Pourquoi je parle de l’ACFAS ? Habituellement l’Association francophone pour le savoir ne fait pas dans le Web.

Pourtant, cette année, j’ai déniché avec l’aide de l’ami Xavier Aucompte, le colloque no. 435 intitulé : Web participatif : mutation de la communication ? Un colloque organisé par Serge Proulx et Florence Millerand de l’UQAM. Y feront apparition une foule d’universitaires dont plusieurs de France, ce qui a fait dire à Xavier qu’il n’avait jamais vu autant de profs. français dans une même conférence. Ce doit être le 400e…

Pendant ce temps à Montréal… Deux conférences de haut niveau. Je parle bien entendu de webcom-Montréal et le webcamp gratuit qui vient avec. C’est la plus importante journée Web 2.0 et la moins chère au Canada, de loin plus internationale que Mesh 2008 à Toronto à la fin mai. Aura aussi lieu à Montréal au début avril une très importante conférence et c’est Serge Ravet de l’Institut européen pour le eLearning qui m’en a parlé puisqu’il en est le principal organisateur. Il s’agit de ePortfolio et identité numérique, une conférence pan-américaine et francophone qui se tiendra à l’Université Concordia du 5 au 7 mai 2008. Cette conférence est importante car elle traite du sujet de l’heure, soit l’identité numérique, sujet qui sera aussi à l’ordre du jour en Californie au Data Sharing Summit mais aussi à webcom-Montréal, édition du 12 novembre prochain. De cela, je vous reparle…

En attendant il y a aussi l’Europe et surtout la France… Je vous ai parlé des prix Intrablog. Ces derniers seront remis en juin au troisième TEC à Paris. Quelques jours plus tôt, aura lieu la rencontre annuelle des responsables de communication interne qui sera à forte saveur Entreprise 2.0 et où j’interviendrai, de même que l’ami Éric Blot. Et il y aura, bien sûr, les événements de Bordeaux et Marseille…

À Bordeaux, le 3 juin, nous interviendrons Philippe Martin et moi sur les blogues et le Web 2.0 lors d’un événement qui au départ se voulait une simple rencontre autour du livre «Pourquoi bloguer…» mais qui maintenant s’étendra sur une journée complète avec la participation d’Isabelle Juppé, auteure du livre «La femme digitale» et devant un parterre de décideurs d’entreprises et de collectivités, de Bordeaux et de la région Aquitaine.

À Marseille, l’ami Éric Herschkorn, co-auteur avec Patrick Barrabé du «Livre blanc Business Social Networking», est en train de mettre en place un événement justement sur le Business Social Networking, là aussi une journée, qui aura lieu le 5 juin. De tout cela, je vous bloguerai en direct.

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Les déboires d’un blogueur WordPress…et le débat sur les données !

30 mars 2008

La cas m’a été signalé par ma bonne amie et blogueuse Isabelle Lopez. Comme ma plate-forme de blogue est WordPress, que j’aime bien d’ailleurs, elle m’a demandé si j’avais eu vent des déboires de Coolz, un blogueur marketing qui est disparu de la Blogosphère. La raison ? Une mise à jour de version soit-disant forcée de la part de WordPress. ( voir son message d’adieu ci-dessous)

Je ne sais pas si c’est un canular ou une vraie histoire… J’ai fait des recherches dans le blogue et les forums techniques et d’aide aux utilisateurs de WP mais sans rien trouver sur Coolz et ses problèmes.

Sur Google, j’ai bien trouvé des références à son blogue marketing mais en cliquant on obtient Error5000. Donc, il aurait bel et bien existé et disparu…

Alors est-ce bien une perte de données de quatre ans de billets. Vous imaginez ???? Perdre 300 billets par année sur quatre ans ? Et cela pour une erreur technique causée par une mise à jour de version ? Difficile à croire… La chose se saurait et aurait eu plus d’impact dans la Blogosphère

Cet exemple a au moins pour avantage de démontrer la fragilité des données personnelles entreposées sur les plates-formes Web. Qui est à l’abri d’une perte de données ou de fuite de ces dernières. La question de l’intégrité des données personnelles est ainsi posée de nouveau. Que font les plates-formes du Web 2.0 pour assurer leurs membres de l’intégrité de leurs données. Pour Facebook, on le sait, c’est un problème. Mais les autres de LinkedIn à SecondLife en passant par son propre blogue…? Question qui amène à la Charte des droits des utilisateurs et à pertinence du Open Social Initiative, faisant suite à mon billet en fin de conférence à LeWeb3 en décembre dernier.

Cela pose aussi la question de la conception et de l’utilisation des ePortfolios, des LifeLogs et des entrepôts de données de Google. Et si je pousse un peu plus loin, qu’arrive-t-il à la Mémoire d’une entreprise, créée à grands frais et archivée dans un de ces entrepôts de données si jamais, une erreur technologique venait à tout effacer ? Combien de systèmes redondants seront alors disponibles ?

J’ai bien hâte de rencontrer Nicholas Carr à Québec, le 10 avril prochain dans le cadre du colloque international du Cefrio afin d’en discuter avec lui, qui a publié le livre «The Big Switch, Rewiring the World».