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OpenSocialWeb

Événements OpenSocialWeb

Avant que je ne vous parle…

13 février 2008

Eh oui, avant que je ne vous parle d’Entreprise 2.0 ou de Google, de LifeLogs ou autres bidules du genre, je vous livre quelques réflexions à la suite de mes récentes pérégrinations sur le Web.

D’une part, je ne sais pas si vous avez remarqué sur Facebook la nouvelle tactique marketing pour attirer les «amis» sur une cause, un groupe ou un profil. On a ainsi vu apparaitre des cadeaux particuliers et surtout signifiants. Et ces cadeaux, à la différence de ceux créés par Susan Kane, les nouveaux sont gratuits et sont apparus dans l’amusante mini-application « Friends for Sale« .

Ceux qui l’ont téléchargée et l’utilisent auront remarqué un macaron aux couleurs de la campagne de Barrack O’Bama ainsi qu’un livre appelé « Book of Riddles ». Le macaron offre un lien direct sur le principal groupe FB dédié à la campagne du candidat démocrate. Le livre, pour sa part, nous amène à une page où on vous propose de télécharger un jeu vidéo justement appelé «Book of Riddles».

Parlant de jeux vidéo, les mordus savent déjà qu’aura lieu à Paris, les 28 et 29 juin le Worldwide Invitational 2008, la grande messe organisée par Blizzard Ent. et qui met en vedette le jeu culte World of Warcraft. Des rumeurs courent à l’effet que les dirigeants de Blizzard vont en profiter pour annoncer la mise en marché de l’expansion tant attendue des niveaux 70 à 80.

Et parlant d’événements, je vous laisse avec TED… Je vous ai souvent parlé de cette conférence californienne qui n’accepte que 1 000 participants qui paient 6 000 $ juste pour y assister (je ne compte pas l’avion, l’hôtel et les autres dépenses). Eh bien, un billet pour la conférence 2008, a été mis aux enchères sur eBay et a finalement été vendu pour la «modique» somme de 33 850 $. Et dire que toutes les conférences sont filmées et mises gratuitement sur le site. Le Web 2.0 est loin de tuer l’événementiel. Demandez à l’ami Loïc…

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Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb

Un retour sur les réseaux sociaux…

10 février 2008

Un billet dominical sur la journée de mercredi sur les réseaux sociaux. Juste pour mentionner un ou deux faits : Le premier c’est que de tous les intervenants, seul Geoffroi Garon a pensé d’aborder le volet RH des réseaux sociaux soit, entre autres, des ressources qu’il faut avoir ou embaucher et parle de sept nouveaux types de postes. En fait Geoffroi va plus loin et a abordé le concept de l’Entreprise 2.0.

Voici ce qu’il en dit en introduction sur son blogue où il a reproduit le contenu de sa conférence :

«… les entreprises doivent relever de grands défis, autant dans leur volonté stratégique et culturelle que dans leurs structures internes et leurs modèles de gestion et de management. Les trois secteurs à considérer en priorité pour réussir votre entrez dans cet univers du Web participatif sont les ressources humaines, les technologies et les processus internes.»

Est aussi passé presqu’inaperçu, une petite phrase lancée par Martin Aubut et qui, si j’ai bien compris, placerait Canoe dans le giron du Open Social Initiative. J’ai cherché sur Canoe.ca mais n’ai rien trouvé pour le moment sur une quelconque entente, ni sur le site du Open Social.

Parlant de passer inaperçu, je dois dire que cette journée de mercredi, consacrée aux réseaux sociaux, m’a fait passer à côté d’un autre événement d’importance qui se déroulait en même temps à Montréal, soit le déjeûner-conférence de la WAA (World Analytics Association) avec au programme le président de cette association, le très connu et un peu «gourou» de l’analyse Web, Jim Sterne.

Ce dernier est venu à Montréal pour donner «un éclairage sur la maturité de l’industrie de l’analyse Web, l’expertise disponible dans le marché, les défis et opportunités et le rôle que les gestionnaires Web, conseillers marketing et analystes peuvent jouer au sein d’entreprises qui adoptent un processus d’amélioration continue de leurs activités marketing».

Finalement, la journée sur les réseaux sociaux aura aussi été l’opportunité de m’introduire aux «Twitter Packs». Je concède que je ne connaissais pas… Faute avouée à moitié pardonnée. Je suis maintenant membre du «pack» New Media, Social Media… Et aussi de m’introduire au blogue et aux billets de Jeremiah Owyang, analyste chez Forrester et spécialiste des réseaux sociaux. À rajouter dans la blogroll et dans mon Netvibes…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Une journée tout ce qu’il y a de plus sociale…(suite)

7 février 2008

Pour en revenir à la journée Infopresse et pour en terminer avec le panel sur les réseaux sociaux, je mentionne rapidement que Guillaume Bouchard y est allé d’une démonstration de l’utilisation de Digg à des fins de campagne de marketing. C’est un peu comme pour les campagnes électorales où les spécialistes des divers partis essaient de faire du «spin» pour leurs candidats.

On multiplie l’effet de visibilité, on tente de noyauter les tribunes téléphoniques, etc. Bref ou «utilise» les médias… On peut faire de même avec les réseaux sociaux tels que Digg en faisant voter en masse pour le contenu d’un blogue corporatif que l’on a «maquillé». Intéressant de voir ainsi les dessous plus ou moins «propres» des campagnes…

En totale négation de cette réalité peu reluisante, on a eu droit en fin de conférence à la présentation de Rick Murray, Président de me2revolution, une branche numérique de la toute puissante agence de relations publiques Edelman qui a, entre autres, comme client MySpace. M. Murray a présenté plusieurs exemples de campagnes de relations publiques, de pub ou de marketing utilisant les réseaux asociaux, dont MySpace et en particulier celle pour les parfums AXE.

Curieusement, il s’est servi de cet exemple, pour aller dans le même sens que Mitch Joel en avant-midi. Il a admis que la campagne est planifiée pour durer deux semaines, trois fois par année. »Why not 24/7 ?» s’est-il interrogé . À cela il a répondu, comme Mitch :«Think conversation, not campaign» ou encore »Communities are different. You can’t initiate a conversation and close it after only two weeks». Selon lui, cela n’a aucun sens… Il faut bâtir une relation de confiance avec les membres de la communauté et cela prend du temps. De là le 24/7 ou encore la «forever campaign» de Mitch Joel.

Rick Murray a aussi parlé «d’ideagoras»… Vous connaissez ? Un terme popularisé par Don Tapscott dans son livre Wikinomics. Les«ideagoras» sont synonymes de dématérialisation des emplois ou encore «crowdsourcing», un phénomène sur lequel j’ai déjà écrit ICI. Bref, il a parlé de deux cas, ceux de Dell avec IdeaStorm et American Express avec MembersProjects, cas où ces compagnies ont monté de toutes pièces des communautés pour les aider à améliorer leurs produits ou services. Mais pas de rétribution en $$$ pour les idées soumises comme c’est le cas pour Innocentive ou encore YourEncore. Les responsables de la communauté Dell sont très clairs là-dessus dans les FAQ :

«Will I be compensated if my idea is implemented by Dell or another company?
At this time, there are no material rewards associated with IdeaStorm. Please see the Terms of Use for more information.»

Une grosse boîte à suggestions 2.0, alors que pour Innocentive, on indique clairement en page d’accueil qu’une idée qui répond au besoin d’une entreprise peut vous faire gagner jusqu’à 1 000 000 $ !!!

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Une journée tout ce qu’il y a de plus sociale…

7 février 2008

Une bonne partie de gratin montréalais du Web 2.0 s’est retrouvé mercredi à la journée Infopresse consacrée au réseaux sociaux.Les Mitch Joel, Sébastien Provencher, Philippe Martin, Martin Aubut, Michelle Sullivan, Denis Roy, Jean-François Renaud, Guillaume Bouchard, Geoffroi Garon et bien d’autres participaient à cette journée qui a commencé par la présentation de Jean-François, un des associés chez Adviso. Ce dernier a mis la table pour le reste de la journée en faisant un tour d’horizon des réseaux sociaux qui sont au coeur de la «mouvance» 2.0, comme bien sûr MySpace, Facebook, Digg, Twitter et tutti quanti…

Dans la salle, des communicateurs, des relationnistes et des publicitaires un peu dépassés par le phénomène et qui essayaient de comprendre, mais aussi de trouver la recette magique pour utiliser ces réseaux à leur avantage. Pas facile de concilier liberté, transparence et spontanéité avec le besoin inhérent de contrôle du message si ancré dans les moeurs de toutes ces agences. Jean-François s’en est d’ailleurs pris à la hiérarchie et à cette culture ce qui a provoqué murmures dans la salle… La réponse à leurs interrogations est venue, à mon avis, plus tard mais avant d’en traiter, juste quelques données intéressantes transmises par JF, entre autres sur le taux de pénétration de Facebook au Québec : À date, 800 000 membres au Québec dont 600 000 à Montréal.

Aussi que seulement 15 % des membres de réseaux sociaux sont vraiment actifs et créateurs de contenus alors que 52 % ont des profils mais sont inactifs. Parlant d’activité sur Facebook, JF s’est extasié de l’omniprésence du candidat démocrate à la présidence américaine Barrack Obama, lui consacrant une acétate et y allant du commentaire «Je ne sais pas comment il fait pour être aussi présent; il ne doit pas dormir la nuit ! ». JF, faut dire qu’il a une bonne équipe Web, peut-être… Parlant des primaires américaines et des candidats démocrates, voici le genre de messages qu’on reçoit quasi-instantanément, un soir de primaires comme au SuperTuesday :

En réponse aux interrogations soulevées par Jean-François Renaud est venu le panel intitulé «Comment tirer profit des médias sociaux ?». Déjà le titre est un peu biaisé, impliquant la notion de profit et d’exploitation de ce phénomène social et technologique. Pour y répondre : Mitch Joel, Geoffroi Garon, Guillaume Bouchard et Martin Aubut, modérés par Sébastien Provencher, co-fondateur de PraizedMedia.com, une des belles «start-up» montréalaise du Web 2.0. Devant un parterre d’environ 300 personnes, dans une salle sans branchements électriques pour les ordinateurs portables ni Wifi et malgré des problèmes de son, ce fut, à mon avis un des moments forts de cette journée. Pourquoi ?

Dans l’ordre habituel : Sébastien Provencher, Guillaume Bouchard, Mitch Joel, Martin Aubut et Geoffroi Garon.

Parce que les participants ont eu droit à leur électrochoc. Une bonne décharge livrée par Mitch. Ce dernier a clairement indiqué que toutes les agences devient revoir leur façon de concevoir leurs campagnes. Habituellement, une campagne de pub ou de marketing, de communication ou de RP a un début et une fin déterminés dans le temps avec ressources, livrables et budget à la clé pour les clients. On fait un «splash» et on passe à autre chose… Mais le Web 2.0 et les réseaux sociaux impliquent un autre genre de relation avec les utilisateurs, une relation basée sur la durée, «a forever campaign», selon Mitch. Plus un «splash» mais une suite de petites gouttes d’eau, continuelles…». Le «cultural shift» que doivent faire les agences.

Bizarrement, Martin Aubut est venu présenter une campagne de communauté mais très «splash», faite sur EspaceCanoe pour le compte de la compagnie Oreo et qui s’est révélée, selon lui, un succès et qui coûté moins de 50 000$, ce qui, en soi, est très dérangeant pour les agences traditionnelles et leurs gros budgets de campagnes. Mais Martin, confronté aux propos de Mitch et des autres, il a finalement admis que pour cette campagne et les autres, les communautés crées devraient en théorie survivre et se poursuivre… Rien d’évident pour le moment surtout qu’il a expliqué que les communautés devaient être modérées et encadrées… Limitations, encadrement, exploitation commerciale, des termes pas très 2.0, qui ont aussi trouvé écho en fin de conférence. De cela on en reparle dans un autre billet…

Communication interactive LifeLogs OpenSocialWeb

Des «sociometric badges» dans l’attirail des LifeLogs ????

5 février 2008

Encore une fois, aujourd’hui, j’ai été aiguillé pour le sujet de ce billet. Cette fois, je le dois au copain Martin Lessard qui traite sur son blogue de liens en vrac sur Facebook et de la Blogosphère. Il y fait un recensement de liens sur le sujet mais un des derniers a retenu mon attention. Martin le réfère ainsi :

«Lifelogging : badges sociométriques (30 jan. 2008 – 335 mots)
Hubert Guillaud relate des expériences au MIT et à Harvard concernant les interactions sociales monitorées par la technologie.»

Vous connaissez mon intérêt marqué pour le phénomène des LifeLogs ou carnets de vie (voir un de mes premiers billets sur le sujet et la définition de Wikipedia ICI), que je considère être l’avenir des blogues traditionnels. J’ai donc cliqué immédiatement sur le lien offert pour découvrir que le sujet origine d’un billet paru le 17 janvier sur le Complexity and Social Networks Blog, de l’université Harvard et repiqué sur le blogue de New Scientist, le 22 janvier dernier et repris par Guillaud dans InternetActu.net et aussi dans Technology Review, tous deux le 30 janvier.

Source : Technology Review

Les américains ne parlent pas de Lifelogging mais plutôt de «sociometric badges» et de «surveillance badges» ces dernières étant des cocardes ou «porte-noms» électroniques qui ont été remises à des participants à la conférence Media Lab du MIT à Tokyo. Pourquoi ? Pour voir si ces dernières peuvent apporter des données intéressantes sur le networking social qui est une part incontournable de toute conférence. Voir si les participants interagissent et élargissent leur réseau social.

La cocarde ou «badge» comme le disent nos cousins d’outre-Atlantique, est capable de faire de la reconnaissance et de l’analyse vocale, il sait jouer des messages audios, il enregistre les déplacements de son porteur et mesure les interactions sociales grâce à un capteur infrarouge lui permettant de communiquer avec d’autres cocarde. Comme le dit Guillaud, les cocardes électroniques pourraient avoir des applications intéressantes en entreprise :

«Les badges servent à révéler les “organisations sensibles”, c’est-à-dire comprendre comment la technologie en mesurant les interactions humaines peut servir à mieux comprendre et réinventer le management dans les organisations, explique Daniel Olguin, l’un des chercheurs attaché au projet. En monitorant les échanges, le réseau de capteur devient capable de dire qui parle à qui et comment. L’un des résultats concret pourrait être de répondre à des questions triviales comme, est-ce que le département des ventes parle au département marketing ? Est-ce que ces réunions sont vraiment utiles ou pas ? »

Intéressant mais elles peuvent aussi servir dans les colliers de surveillance que l’on impose à certaine criminels. Toujours le coté noir… Une surveillance accrûe de nos faits et gestes et de nos conversations. Big Brother quoi… C’est le danger des LifeLogs si ces derniers sont mal utilisés et les «sociometric badges» ne sont qu’un des outils dans la panoplie qui servira à construire l’expérience globale et digitale des LifeLogs.

Les avantages pour les entreprises sont importants et c’est surtout à cet endroit que les LifeLogs auront leur plus grande utilité soit dans la création de la mémoire de l’entreprise. Les diverses tentatives avec les cocardes électroniques, n’ont pas donné les résultats escomptés. D’une part, comme les participants étaient au courant, ils ont eu tendance à compétitionner entre eux pour entre eux pour savoir qui entrerait en relation avec les plus de personnes. Dans un autre cas, ils ont révélé ce que tout le monde sait : Dans une réunion de plusieurs services d’une même entreprise, les services ont tendance à ne pas se mêler : Qui se ressemble s’assemble. Faudrait faire l’expérience à webcom-Montréal sans en avertir les participants, pour voir si le Web 2.0 est vraiment social et/ou si ce nouvel outil a une quelconque utilité !

Cloud Computing Communication interactive OpenSocialWeb

Portabilité des données : Google et Microsoft entrent dans la danse…

31 janvier 2008

Je suis tombé, grâce au copain Christian Joyal d’inpowr, sur un article des plus intéressant et publié le 10 janvier dernier par Sébastien Delahaye de Libération.fr et intitulé :«Réseaux sociaux : Emporter ses amis avec soi». Surprenant pour un blogueur spécialisé dans les jeux vidéos mais qui donne parfois dans des analyses fort intéressantes sur le Web 2.0 et sans le savoir sur le Web 3.0.

Dans son billet, qui fait écho à celui paru dans Read Write Web, il retrace les grandes lignes d’une initiative américaine, la Data Portalility Initiative, (portabilité des données) initiée par un groupe de geeks dont J. Trent Adams et Ben Meltcalfe. Vous vous souvenez de la mésaventure de Robert Scoble sur Facebook, qui a été banni de profil pour avoir voulu utiliser ses propres données ailleurs ?

Vous vous souvenez également que j’ai écrit à plusieurs reprises, dont ICI, sur la charte des droits des utilisateurs des réseaux sociaux, charte mise de l’avant par les flamboyants Mark Canter et Michael Arrington ? Vous savez également que j’écris régulièrement sur Google et leur obsession de dominer le Web des données avec, entre autres, le Open Social Initiative en réponse à Microsoft et Facebook (lire ce billet) et aussi à la guerre que se livrent les deux géants sur les entrepôts de données (lire cet autre billet).

Serez-vous alors surpris d’apprendre que le Data Portalility Initiative possède son Google Group et son groupe Facebook… Mais surtout que Google et Microsoft sont maintenant des membres actifs, de même que plusieurs autres gros joueurs du Web 2.0 comme LinkedIn, Digg, Mozilla, Twitter, Flickr, SixApart, et… Facebook !!! Ce qui a eu l’effet d’une bombe dans le milieu.

Le but initial est louable : Permettre aux utilisateurs de faire ce que réclamait à grands cris Mark Canter à LeWeb3 à Paris : Permettre aux utilisateurs de posséder leurs données personnelles sur le Web social 2.0 et de pouvoir les «scraper» d’un site à l’autre, soit une sorte d’Open Social Initiative pour utilisateurs. Le but ultime : Que l’initiative soit récupérée au profit de Google et Microsoft dans leur bataille pour vos données. Et devinez qui va représenter Google au sein de«l’Initiative» ? Nul autre que Brad Fitzpatrick, l’inventeur LiveJournal et du OpenID… Et pour Facebook ? Nul autre que Benjamin Ling, qui a quitté Google il y a trois mois !!!

En conclusion de son billet, Sébastien Delahaye écrit :

«Dans les mois à venir, DataPortability devra prouver que ce n’est pas qu’un groupe de travail de plus, plein de bonnes intentions mais incapable de produire des résultats réels. Et surtout se plonger dans les arcanes de la directive européenne sur les données personnelles, qui précise que les données collectées ne peuvent être utilisées, sauf autorisation expresse des utilisateurs, hors du contexte prévu initialement. En d’autres termes, interdiction a priori pour un internaute de transférer tous ses contacts automatiquement d’un site à l’autre. Or, c’est précisément le but de DataPortability…»

Le groupe de travail, comme il le nomme, vient au moins d’accoucher hier d’un premier rapport. Très intéressant à lire et je vous le recommande. Mais il y a dans ce rapport des passages qui laissent songeurs, tels celui-ci :

«To better reflect a focus on control and privacy, the slogan on the front page has been changed from “sharing is caring” to “Connect. Control. Share. Remix”. The “Sharing is Caring” slogan was actually targeted at vendors but has been misunderstood to imply social networking and sharing of personal data.»

OpenSocialWeb Web 3.0

Quand le Web 2.0 rencontre le Web 3D…

31 janvier 2008

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais il fallait bien que ça arrive un jour… De quoi je parle ? De l’arrivée sur Facebook des jeux vidéo ! Et c’est en entrant en contact avec le personnage de bande dessinée Tryphon Tournesol, (oui, oui, le professeur Tournesol de Tintin) que j’ai été invité à utiliser une nouvelle mini-application «Defense of the Ancients»

Je m’attendais à un groupe de pression habituel de FB, mis sur pied pour défendre la bande dessinée ou autre truc du genre mais non… Surprise. «Defense of the Ancients» est un jeu vidéo fait dans les règles de l’art et qui offre aux utilisateurs, comme sur WoW, la possibilité de gravir des niveaux en exécutant des quêtes…

Cette mini-application est le produit de l’imagination de trois étudiants américains, dont un porte un nom tout-à-fait à propos :  Venkat Gamesh…  Toute nouvelle dans le monde FB, elle attire déjà et quotidiennement, plus de 10 000 utilisateurs. Quand le Web 2.0 rencontre le Web 3D !!!

Événements OpenSocialWeb

Les Crunchies 2007 : De Facebook au faux Steve Jobs, en passant par 2001 Odyssée de l’espace…

22 janvier 2008

Au lieu de prendre l’avion vendredi dernier et me rendre à San Francisco, je me suis confortablement installé devant mon écran d’ordinateur dimanche soir… Je n’ai pas pris de champagne ni de petites bouchées au saumon fumé mais un bon verre d’eau eu un sandwich aux tomates… Mais de quoi parle-t-il me direz-vous ? Mais de la cérémonie des Crunchies 2007, organisée par TechCrunch et Michael Arrington et qui avait lieu au Herbst Theater, cérémonie enregistrée par Revision3 et donc disponible à tous pour visionnement et écoute ICI.

Comme dans toutes les cérémonies de remise de prix, il y a eu un grand gagnant de la soirée. Dans le domaine du Web et des nouvelles technos qui a dominé la scène en 2007 ? Si vous avez répondu Facebook, vous êtes en plein dans le mille… Facebook a gagné dans la plus importante catégorie, soit «Best Overall» avec en commentaire de Arrington :«Facebook revolutionized the idea of what social networking could be.» Je suis absolument d’accord ! Dans cette catérorie, FB était en compétition avec Digg, GrandCentral, Twitter et Zillow, quand même pas rien… Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, seulement 23 ans, est venu chercher le prix.

Quelques minutes auparavant, le même Zuckerberg s’était vu décerner le Crunchie du «Best Startup Founder», le deuxième honneur en importance. Je ne vous ferai pas la liste de tous les gagnants et de toutes les catégories. Pour cela, vous pouvez aller consulter la liste ICI mais je me dois de vous parler de quelques petits «à-côtés» qui ont pimenté la soirée. Ainsi, nous avons eu droit en milieu de soirée à une parodie de Steve Jobs…. (encore…) En fait, plusieurs savent qu’il existe sur le Web un faux Steve Jobs avec son blogue. Les organisateurs ont donc décidé de monter une parodie féroce du vrai en utilisant un faux. Pourquoi ? Parce que le vrai n’a pas daigné assister à la cérémonie non plus que personne chez Apple. Pourtant Apple a gagné dans la catégorie du meilleur gadget techno, bien sûr avec le iPhone

Une parodie féroce que je vous dis avec même la présentation d’un faux MacBook Air… Juste pour ce faux vidéo d’acceptation, cela vaut la peine d’endurer les présentations parfois mornes, les remerciements des gagnants et des vidéos d’enchainement pas toujours pertinents. Outre ce moment très juteux, je vous conseille de regarder attentivement la prestation audio-visuelle du groupe de 10 chanteurs The Ritcher Scales… Leur première chanson sur le courriel était ordinaire mais la seconde sur le Web 2.0 et intitulée «The Bubble» est sublîme.

Autre anecdote : Dans pareilles cérémonies, on crée des trophées que l’on remet aux gagnants de chaque catégories (19 en tout). Les Crunchies ont donc leur statuette en plastique représentant un singe qui tient un os dans sa main droite. On voulait ainsi symboliser le premier développement technoogique, tel que pensé par Stanley Kubrick dans son film classique 2001 Odyssée de l’espace. Vous vous souvenez le singe qui tape dans les os d’un animal avec un autre os ???

En terminant je m’en voudrais de ne pas mentionner la victoire de Netvibes dans la catégorie internationale. En l’absence de Tarki Krim, c’est Freddy Mini qui est venu chercher le Crunchie et qui a annoncé la sortie aujourd’hui de leur nouvelle plate-forme Ginger, dont je vous reparlerai quand je pourrai mettre la main sur un code d’invitation à la version Beta, les 100 premiers s’étant envolés comme des petits pains chauds. Je vous reparlerai aussi de quelques autres découvertes personnelles, telles que Zivity et Twine, mais aussi de inpowr qui, à mon avis, aurait dû être à cette cérémonie parmi les finalistes…

OpenSocialWeb

Le tour du monde Facebook en 80 jours…

21 janvier 2008

Vous connaissez le classique de la littérature d’anticipation «Le tour du monde en 80 jours» écrit en 1872 par Jules Vernes ? Eh bien, sur Facebook, quatre membres ont décidé de créer un groupe qui vise à mettre en relation les quelque 55 millions de membres de Facebook (voir les chiffres détaillés sur le blogue d’Éric Baillargeon) dans un délai de 80 jours et ainsi réduire les «Six Degrees of Separation» à un seul et ainsi faire symboliquement le tour du monde…

Voici ce qu’en disent les créateurs deux canadiens et deux anglais soit : Ruslan Marini, Andrea Blaustein, Lee Jeffries et Adam Taylor :

«The goal is to highlight how powerful the internet has become in such a short time, by showing that EVERYONE on Facebook can be connected to one another by their membership in one group, within 80 days (March 1, 2008). The growth of this group will be documented in a Reality Show, which will feature not only the « The Around The World in 80 Days Experiment: March 1, 2008 », but also, the people on Facebook with the largest friends networks.»

Les quatre organisateurs concluent en disant qu’il s’agit du premier et seul groupe sur Facebook à être couplé avec une émission de télé-réalité et invitent les facebookiens à faire l’histoire… Je ne souscrris guère à cette dernière partie. Mais j’aime bien l’expérience de networking social. Atteindront-ils l’objectif de réunir TOUS les membres en 80 jours ? Pour l’instant, le groupe compte 393 600 membres…

OpenSocialWeb Réalité virtuelle

Si le vDating vous intéresse (suite et fin)

21 janvier 2008

Un court billet pour répondre au commentaire de Fabrice Poiraud-Lambert sur les sites de rencontre qui maintenant se servent de la réalité virtuelle. Comme le mentionnait Fabrice, il n’y a pas qu’OmniDate qui offre une expérience immersive dans le domaine des rencontres galantes. Que non… Il y a bien entendu SecondLife qui le permet même si ce n’est pas sa vocation première, de même que Club Neverdie.

Mais j’avoue qu’il existe au moins un site de rencontres avec expérience uniquement immersive et virtuelle soit le Red Light Social Center. Ce dernier se présente comme le seul «Adults Only Social Network». Les photos des membres et leurs Avatars sont très sexy, de même que les bandes annonces dont celle où l’on compare MySpace à RLSC. Cette petite vidéo, en soi, est très intéressante car elle laisse sous-entendre que le Web 2.0, c’est un ensemble de technologies primitives et que l’avenir est dans le Web 3D.

Communication interactive OpenSocialWeb Réalité virtuelle

Si le vDating vous intéresse…

18 janvier 2008

Un court billet aujourd’hui sur un sujet plus léger… Durant la période des Fêtes j’ai expérimenté plusieurs sites sociaux de mise en relation, dits de «rencontre». J’ai donc testé le site québécois Réseau Contact, les sites canadiens eHarmony.ca et Date.ca ainsi que le français Meetic. Question fonctionnalités, tous ces sites se ressemblent et offrent grosso modo les mêmes que les autres sites de mise en relation à la Viadéo, LinkedIn, Ziki, Facebook et autres. Vous vous montez un profil et vous vous exposez. Vous vous faites des relations de correspondance, vous pouvez clavarder et même vidéoclavarder, etc…

Rien de nouveau sous le soleil… Tout au plus, je donne une étoile de plus à Meetic qui offre deux fonctionnalités intéressantes que les autres n’offrent pas. La première est la possibilité de «flasher» un autre membre, l’équivalent du «poke» sur Facebook . Mais encore plus intéressant est la possibilité. de créer son propre test de compatibilité : le Meetic Test. Vous choisissez parmi une banque d’une centaine de questions préfabriquées ou encore vous créez vos propres questions. Intéressant et cela ressemble encore aux quizz sur Facebook.

Mais ce qui m’a jeté par terre aujourd’hui, c’est une annonce sur Facebook justement… On y annonçait un site de rencontres virtuelles !!! On ne se parle plus par courriel, ou par webcam ou MI mais par Avatars interposés dans des cafés virtuels. Il y a eu le speed dating, le edating et maintenant le vdating. Le site en question s’appelle OmniDate pour ceux que cela intéresse…