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Communication interactive Événements LeWebParis

LeWeb 2010. Nom de code de la grande messe : plates-formes…

4 juillet 2010

Permettez-moi de reprendre exactement les propos que j’ai tenus en octobre dernier lors de mon premier billet d’introduction à la conférence LeWeb : «Encore une fois cette année, tout le «who’s who» du Web 2.0 va se retrouver à Paris les 9 et 10 décembre pour participer à la messe annuelle organisée par Loïc et Géraldine LeMeur. Et je ne voudrais pas rater cette occasion pour tout l’or du monde…». Nous avons été 2500 à cette 6e édition à partager notre enthousiasme et parfois nos déceptions, personnellement, dans cette série de billets.

Oui, pour tout l’or du monde je ne voudrais manquer ce  septième rendez-vous qui aura lieu cette année les 8 et 9 décembre et au grand bonheur de plusieurs d’entre nous, marquera le retour  au lieu où s’est tenu en 2007, le meilleure édition à vie de cette conférence soit Les Docks.

Et pour cette occasion, nos hôtes nous ont concocté une programmation fort relevée avec comme thème général : plates-formes… De tous les genres de plates-formes technologiques dont les mobiles : Android vs Apple vs Nokia, les vidéos (ex. Google.tv), les sociales (Facebook, TwItter, etc.). Il y sera beaucoup question de Google et d’Android et j’ai bien hâte de voir et surtout d’entendre Marissa Mayer (ma préférée ;-). Il y a ainsi plusieurs autres raisons de s’enthousiasmer sur le programme et les personnes qui seront présentes en keynote ou pas, car n’oubliez pas que LeWeb, c’est aussi le grand rendez-vous annuel et planétaire des blogueurs d’affaires…

Parmi les autres conférenciers qui me donnent le goût d’y être et que je veux absolument rencontrer, il y a Gary Varneychuck, qui cette année ne va pas donner de conférence mais plutôt consacrer tout son temps sur la grande scène à une séance de questions-réponses (Q&A). Il y a aussi l’ancien CEO de SAP, Shai Agassi, que j’ai déjà rencontré à la conférence annuelle des clients de SAP à Orlando. Agassi n’est plus dans le domaine des Ti mais dans le domaine des nouvelles énergies et se consacre entièrement au Project Better Place. Il viendra rendre compte de ce projet qui a fait l’objet de toutes les attentions, en particulier dans Silicon Valley, entre autres depuis ce reportage paru en 2007 dans la revue Wired.

Pour plus de précisions sur le programme, je vous laisse avec nos hôtes et leur traditionnelle vidéo de présentation. Pour ce qui est de l’inscripttion, vous n’avez qu’à cliquer sur le bannière en haut à droite.

Identité numérique LifeLogs Mémoire d'entreprise Mobilité Réalité virtuelle

Web X.0: bienvenue sur la planète intelligente !

4 juin 2010

C’est curieux comme le hasard fait bien les choses. Hier soir j’ai partagé mon repas et mes idées avec Louise Guay. Bien sût, elle a parlé longuement de ses projets avec le MIT qui touchent, entre autres, le projet de «responsive cities» mais elle a aussi traité d’identité virtuelle et nous nous sommes vite entendus sur les prémices que sont la mobilité et la réalité augmentée. Je n’ai pas pu résister de lui parler aussi de mémoire d’entreprise™ et qui parle mémoire, parle données.

Et comme par hasard, en arrivant au Condo Émergent (le vrai) sur Foursquare, j’ai branché nonchalamment la télé pour tomber sur une pub d’IBM traitant exactement des mêmes thèmes abordés lors de notre soirée. Toutes les nouvelles technologies que nous inventons et fabriquons se retrouvent dans la majorité des objets que nous utilisons. En cela, les frigos intelligents, les téléphones intelligents, les systèmes de transport intelligents et participatifs comme celui de BART à San Francisco, le projet de Bixi-wiki à Montréal, les maisons éco-énergétiques équipées par la domotique, bref, tout cela c’est les responsive cities et plus…

Je parle de «smart objects» (smart phones, etc), de «smart cities», de «smart energy», de «smart enterprises», bref de «smart planet». et encore une fois, qui des entreprises a compris qu’une planète plus intelligente passait par non seulement l’accumulation mais aussi par le traitement des milliard de données que nous produisons quotidiennement ?

Plusieurs compagnies s’y intéressent. L’une d’entre elles étant justement IBM comme le fait foi cette pub:

Mais IBM n’est pas seule, peu s’en faut… Depuis longtemps dans mes billets je parle de la guerre que se livrent IBM, Microsoft, Amazon, SalesForce, Facebook, Google et quelques autres: la guerre des données, vos données ! Je ne reviendrai donc pas sur tous les aspects de cette guerre qui vise à dominer le marché de l’identité numérique et de manière indirecte l’identité virtuelle mais laissez-moi vous rapporter les propos des fondateurs de Google, Serguey Brin et Larry Paige.

Encore une fois, par hasard, je suis tombé ce matin sur ces propos rapportés par Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch – Rewiring the world from Edison to Google». Au chapitre 21, intitulé iGod, Carr relate une entrevue les deux fondateurs de Google, entrevue donnée en 2004 au magazine Playboy ( Oui, il y a des articles sérieux)…

Je reproduis ici tel quel les propos du narrateur et du «narré»: «Toward the end of the interview, Paige and Brin gave voice to their deepest ambition. They weren’t just interested in performing their search engine, they said. What they really looked foward to was melding their technology with the human brain itself. «You want access to much (information) as possible so you can discern what is most relevant and correct» explained Brin. «The solution isn’t to limit the information you receive. Ultimalely you want to have the entire world’s knowledge connected to your mind«.

Et plus loin, Carr écrit ceci: «It wasn’t the first time that Brin and Paige talked about their desire to tinker with the human brain-and it wouldn`t be the last. In fact, the creation of an artificial intelligence that extends or even replaces the mind is a theme they return to again and again. «Every time I talk about Google future with Larry Paige», reports Steeve Juvetson, a prominent Silicon Valley venture capitalist, «he argues that it will become an artificial intelligence».

Les buts sont clairs: amasser le plus de données possible  avec les réseaux et médias sociaux, le géoréférencement, les mashups, la réalité augmentée et surtout des Lifelogs afin de mettre en place une banque de données universelle et avec l’aide du Web sémantique, de permettre de créer la mémoire et son interprétation intuitive nécessaire à la création de l’intelligence artificielle (AI) et ainsi de réaliser ce que Ray Kurzweil attend depuis longtemps et annonce pour 2029: la fusion homme-machine.

Et bizarrement, la semaine dernière, j’ai rencontré le fiancé de Clara Shih, cette dernière était conférencière à webcom. Daniel de son prénom est neuro-chirurgien mais aussi entrepreneur dans Silicon Valley. Leurs recherches ont levé des centaines de millions en financement et devinez sur quoi il travaille? Sur des puces implantables dans le cerveau humain et qui permettent (entre autres) de transférer de l’information dans les deux sens. «Uploader au cerveau ou downloader dans un ordinateur». Et ils ont déjà réussi à «downloader» une demi-heure d’activité mentale sur un ordinateur. Imaginez les implications et la quantité de données. Imaginez les implications médicales mais aussi légales et éthiques. Vous vous rappelez la branchement cervical entre Néo et la Matrice?

MAJ

En résumé, je vous invite à écouter attentivement cette vidéo mettant en vedette Ray Kurzweil tournée, comme par hasard, au Googleplex. et ce n’est pas par hasard que Google subventionne The Singularity University

Merci Louise pour l’inspiration…

Événements Ideagoras Médias sociaux Real-Time Web Réseaux professionnels internes

MAJ 2 : Mis à part Facebook, les réseaux sociaux sont-ils en déclin ?

17 avril 2010

Cela fait un bon bout de temps que je voulais vous entretenir des prédictions 2010 de la firme de vigie américaine Gartner. Habituellement, cette dernière se lance dans des prédictions très orientées informatique d’entreprise mais j’ai mis la main sur un rapport plus orienté usagers et appelé: «Gartner Top End User Predictions for 2010: Coping with the New Balance of Power». Et une des multiples prédictions qui a retenu mon attention concerne non pas le Cloud Computing ou la mobilité mais bien Facebook et les réseaux sociaux.

Ainsi, Gartner y va de la prédiction suivante : «By 2012, Facebook will become the hub for social networks integration and Web socialization.» Ce qui implique que Facebook devrait cannibaliser les autres réseaux sociaux, qu’il y aurait une restructuration de l’offre sur le marché de la socialisation sur le Web. À bien y réfléchir et surtout à analyser les chiffres, la tendance semble déjà leur donner raison… N’avez-vous pas remarqué qu’en tant qu’utilisateurs ou consommateurs de Web, nous avons tendance à mieux structurer notre utilisation des outils du Web 2.0 et ainsi laisser de côté nombre de plates-formes au profit de quelques-unes?

Ce qui fait que les 177 autres plates-formes recensées par Wikipédia vivent actuellement une baisse significative de fréquentation. Que ce soit MySpace (130 millions de membres), Friendster (90 millions), Habbo (162 millions), Hi5 (80 millions) parmi les principales, toutes sauf Orkut (180 millions d’usagers et propriété de Google) sont en baisse de fréquentation et en baisse de participation comme le démontrent les graphiques ci-dessous élaborés sur compete.com.

BAISSE

Même chose aussi pour plates-formes de réseautage professionnel. Même avec ses 60 millions de membres, LinkedIn est en baisse de participation alors que son concurrent direct, Viadeo, le serait aussi s’il n’avait pas fait l’acquisition, en 2009, de la canadienne UNYK et ses 26 millions de membres.

Les nouveaux «chouchous»

Donc, seules trois plates-formes ont connu des hausses significatives en 2009, soit Facebook (350 millions de membres et 45% d’augmentation du traffic dans la dernière année), Orkut (180 millions de membres et 187% d’augmentation) mais aussi et surtout Qzone ou QQ.com avec 200 millions de membres et presque invisible sur les radars occidentaux. C’est que cette dernière est chinoise et qu’elle montre un taux de croissance de presque du double de Facebook (87,6%).

En Occident, les réseaux sociaux ont fait le plein d’utilisateurs et la mode ou le «Hypye Cycle» comme la nomme Gartner, est en train de se trouver de nouveaux «chouchous» ailleurs dans le Web 2.0. On comprend qu’en Orient, il n’en est pas ainsi, surtout en Chine et en Inde qui comptent à eux seuls près de 2,5 milliards d’individus et 465 millions d’Internautes et que Orkut est LA plate-forme préférée des Indiens. Donc, la firme Gartner aura-t-elle raison en ce qui concerne la dominance de Facebook en 2012 ? En Occident probablement mais il faut compter sur une lutte à trois à l’échelle de la planète.

Pendant ce temps en Occident, se pointent les nouveaux «chouchous» que sont, d’une part les idéagoras ou nouvelles communautés axées sur le «crowdsourcing». Le tableau ci-dessus l’illustre bien. Les InnoCentive et Ideastrom connaissent une belle progression en 2009-2010, aussi bien sur le Web que dans les entreprises mais ce ne sont pas ces dernières qui sont les championnes ou nouveaux porte-étendards de Web 2.0. Ce sont plutôt les Twitter, UStream et FourSquare, tous des dignes représentants du nouveau courant du Web en temps réel et qui ne sont pas nécessairement des réseaux sociaux.

En passant ce nouveau hype du Web 2.0 est de toutes les conférences, que ce soit en décembre dernier à LeWeb à Paris, à la conférence de Jeff Pulver, 140 Characters Conference à New York ou encore à Web 2.0 Expo à San Francisco et à webcom-Montréal le 26 mai prochain avec la présence de Pulver et de nombreux événements en temps réel dont le WebTweetMontréal et le webcom-LIVE. Donc, si l’on se fie aux chiffres, le Web en temps réel est en pleine ascension, Twitter avec ses 75 millions de membres et FourSquare avec plus de 44 000% d’augmentation cette année.

L’avenir dans la réalité ?

Mais surveillez bien ce qui pointe à l’horizon car le temps réel nous mène tout droit à la réalité augmentée et à mobilité. Et regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic,  conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.

Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». C’est d’ailleurs Gartner qui prédit : «By 2013, mobile phones will overtake PCs as the most common Web access device worldwide.»

MAJ

En rédigeant ce billet je voulais aussi parler des rumeurs persistantes qui courent sur le Web au sujet du «Réseau des réseaux», j’ai nommé Ning. Car la rumeur courre que ce dernier va abandonner la formule du gratuit pour le payant. Le réseau Apprendre 2.0, qui utilise Ning comme plate-forme,  a d’ailleurs lancé une pétition pour tenter de conserver la gratuité pour les réseaux du monde de l’éducation. Comme le souligne en commentaire de ce billet Alexis Mons, quand les réseaux sociaux ne sont plus portés par la croissance, il se doivent de devenir rentables. Si jamais la rumeur se confirme, c’est alors ce que tente de faire madame Bianchini et plusieurs autres CEO des réseaux 2.0.

MAJ2

Toujours en lien avec mon billet ci-haut, viennent de paraître  chez Mashable les plus récentes statistiques de fréquentation des réseaux sociaux et sans surprise, Facebook accapare 41% du trafic mondial…

Facebook Now Commands 41% of Social Media Traffic

Entreprise 2.0 Mémoire d'entreprise wikis

Entreprise 2.0: Google serait-il un SharePoint «killer»?

3 avril 2010

Vous vous souvenez que dans plusieurs de mes billets antérieurs, j’ai abondamment traité de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises. Encore ces dernières semaines lors de conférences que j’ai données à Québec et Montréal, la question est revenue de la part de l’auditoire: «Que fait-on de l’Open source et surtout vers qui nous tourner???»

Bien sûr pour les PME et les petits organismes à but non-lucratifs, une myriade de petites solutions légères et agiles existent, que ce soit pour les blogues, les wikis, le micro-blogging et même les suites bureautiques. Mais pour les grandes entreprises et organismes publics et para-publics la partie et les enjeux sont différents…

Ce n’est un secret pour personne: Microsoft domine ce segment de marché avec 80% des entreprises dotées du portail SharePoint, Le 20% restant allant à IBM, SAP et autres. Mais à mon avis, le principal concurrent de Microsoft, le prochain «SharePoint killer», n’est pas la suite IBM mais bien l’univers Google. La firme de Mountain View a lancé il y a presqu’un an Wave en Open Source aux individus, comme aux entreprises afin de simplifier les processus de communication et de collaboration.

Puis, quelques mois plus tard, Google Buzz, venait fusionner messagerie traditionnelle et messagerie instantanée-agrégatrice de flux. Une entrée remarquée,  par des voies détournées, pour conquérir le marché de la communication et de la collaboration, marché largement associé à l’Entreprise 2.0 mais pas par l’autoroute… Plutôt un chemin en pente raide afin de faire subtilement entrer l’Open Source dans les grandes entreprises nord-américaines mais aussi ailleurs dans le monde.

Et pour ce faire, Vic Gundotra et les frères Lars et Yens Rasmussen ont demandé à la communauté des développeurs de les aider à terminer le produit qui a toujours une forme assez rudimentaire. Bel exemple de «crowdsourcing», en cohérence avec la philosophie Linux. Mais déjà, des voix se font entendre, entre autres sur Twitter, pour dire que le produit parce qu’il est Open Source, sera bien pour les individus mais pas pour les entreprises. Le débat est lancé…

Mais ce qu’il ne faut surtout pas oublier c’est que Google offrait DÉJÀ aux entreprises des solutions en logiciel libre aux entreprises. La preuve ? Tapez Google enterprise dans le moteur de recherche. J’ai pris l’exemple du gouvernement, constatez par vous-mêmes:

Mini-suite et Rock Stars

Mini-suite «Office», engin de recherche, partage de vidéos, gabarits de sites Web et wikis, bref un bon début et surtout à un prix défiant toute compétition. Bien avant l’arrivée d’Obama, une certaine agence fédérale avait compris… C’était il y a presque deux ans, à l’occasion de la conférence Enterprise 2.0 de Boston, j’avais commis un billet sur les «rock stars» de la conférence, en l’occurence Don Burke et Sean Dennehy de la CIA.

Ces derniers étaient venus présenter un projet qui a pris ses assises en 2005 dans un document de réflexion publié à la CIA et intitulé : «The Wiki and the Blog: Toward a Complex Adaptive Intelligence Community». Le projet se nomme Intellipedia, bien sûr pour Intelligence et Wikipedia mais il ne s’agit pas d’une encyclopédie des agents secrets… Loin de là ! En fait Intellipedia est un ensemble d’initiatives 2.0, soutenues par nul autre que Google dont voici les composantes :

  • Intellipedia or aggregation
  • Intelink blogs for communication
  • Tag|Connect (similar to the Internet’s del.icio.us) for organization
  • Inteldocs (a document management system for file sharing community-wide)
  • Gallery (similar to the Internet’s flickr)
  • iVideo (similar to YouTube)
  • Intelink Instant Messaging (IIM)
  • Really Simple Syndication (RSS)

Huit composantes… Pas très loin des dix que j’identifie comme étant requises à la création d’une mémoire d’entreprise™

Ce que je retiens également de leur présentation, c’est que d’une part, la CIA n’a pas de problèmes générationnels avec ses jeunes employés de la génération Y puisque ces derniers sont jumelés, dès leur arrivée, avec des «mentors» qui leur expliquent non seulement leur travail mais aussi les «us et coutumes» de la boîte. Et Burke d’affirmer :«They need to fit in». D’autre part que l’environnement collaboratif mis en place n’est pas le vaste agora communautaire que l’on imagine mais plusieurs environnements avec des niveaux de sécurité adaptés :

  • TOP SECRET (JWICS)
  • SECRET (SIPRNet)
  • Sensitive But Unclassified (SBU) (Intelink-U)

Et que finalement, en arriver à implanter cet environnement horizontal dans une structure si hiérarchique et secrète relève du tour de force. Et j’ai lu récemment que le projet risquait de disparaitre… Mais bref, le pîed est solidement inséré dans la poste gouvernementale et aussi dans celle des entreprises. Ne manque plus à Google qu’un portail personnalisé pour regrouper tous ces outils et fonctionnalités. Prendra-t-on iGoogle comme point de départ?

Je tiens aussi à vous souligner le billet publié par Dion Hinchcliffe. Dans ce billet écrit pour le compte de ZDNet, Hinchclife y va d’une très sérieuse analyse du potentiel de Wave en entreprise et publie, entre autres, cet intéressant diagramme :

Et il termine son analyse avec le paragraphe suivant :

«Google has launched many communication services since its inception including Gmail, Gtalk, Blogger to name just three, yet none of these have had such obvious business utility or attempted to reinvent the collaborative process from the ground-up. While it’s always possible that Google Wave will never broadly take off (see Mary Jo Foley’s analysis of Wave here), I’m betting that it’s likely to be one of the most interesting offerings to businesses that the company has created yet. With the open positioning, early outreach to the world, and the clarity of purpose and design, Google Wave has a good shot at helping take Enterprise 2.0 to the next level in many organizations.»

Et les gadgets sociaux ?

Donc, résumons-nous: une suite bureautique, une suite applicative, un moteur de recherche, une suite collaborative et comme le mentionne Hinchcliffe, la possibilité d’avoir aussi un portail personnalisé ainsi que celle d’y intégrer des réseaux sociaux-professionnels. C’est là qu’entrent en scène les gadgets sociaux…

Ce phénomène est rien de moins que l’apparition de  mini-plates-formes «sociales» en logiciel libre en provenance de nos Voisins du Sud. C’est en écoutant une conférence de Patrick Chanezon de Google, où il expliquait à propos de l’Open Social Initiative comment entreprises et institutions pouvaient tirer profit de l’adoption des réseaux sociaux ailleurs que sur l’Internet public, que j’ai accroché sur cette «diapo» :

Patrick venait ainsi de me faire connaitre le travail effectué par la compagnie Sun, sous forme de logiciel libre, pour favoriser de façon efficace l’intégration de réseaux socio-professionnels à un intranet ou portail d’entreprise avec Socialsite. Depuis ce temps, d’autres compagnies suivent le mouvement, dont Google avec Wave et iGoogle (voir image ci-dessous).

Propriétaire VS libre

D’un coté les fournisseurs traditionnels qui proposent des produits licenciés et de l’autre, les adeptes du logiciel libre de droits. Dans le cas de Socialsite comme pour Google, on propose aux entreprises l’intégration sans peine de «gadgets sociaux» à l’intérieur d’une interface Web, que ce soit un portail intranet, un wiki ou un blogue.

Les gadgets sociaux «libres» offerts par iGoogle (cliquez sur l’image)

J’explique rapidement. De nombreux outils de portail, comme SharePoint de Microsoft ou Enteprise Portal de SAP, offrent la possibilité d’insérer dans la page d’accueil ou ailleurs des boîtes de contenus que l’on nomme «portlets». Dans un blogue ou un wiki, on insère régulièrement des composants graphiques ou «widgets».

Un exemple de portlets sous licence IBM

La dernière mode, c’est d’insérer les caractéristiques des réseaux sociaux (liste d’amis, profil, statut personnel, etc.) dans les wikis, agrégateurs à la iGoogle ou Netvibes ou portails traditionnels et de les appeler «gadgets» au lieu de «portlets» ou «widgets».

Une mode qui pose cependant une question importante : que feront maintenant les fournisseurs de produits licenciés de réseaux socio-professionnels face à menace  des gadgets libres? Et cette suite d’applications Google viendra-t-elle à bout de Share Point dans les entreprises ? Qu’en pensez-vous ?

Événements

MAJ – Chine: Google met sa menace à exécution… avec une redirection!

22 mars 2010

J’ai failli manquer la nouvelle du jour. Ce midi GST (Google Standard Time), la firme de Mountain View a annoncé sur cette page que plus tôt dans la journée, ils avaient cessé de censurer leurs services de recherche—Google Search, Google News et Google Images—sur Google.cn. Avec comme résultat, comme le mentionne le billet que les utilisateurs visitant Google.cn sont dorénavant redirigés vers google.com.hk, site qui est situé à Hong Kong et donc non-censuré.

Ce qui est encore plus intéressant, ce sera de surveiller à réaction du gouvernement Chinois. Google prétend que son «transfert» est tout ce qu’il y a de plus légal et dit espérer que ledit gouvernement va respecter sa décision… Rien de moins certain surtout quand vous lisez le premier paragraphe du billet de Google et qui sert d’introduction à la décision :

«On January 12, we announced on this blog that Google and more than twenty other U.S. companies had been the victims of a sophisticated cyber attack originating from China, and that during our investigation into these attacks we had uncovered evidence to suggest that the Gmail accounts of dozens of human rights activists connected with China were being routinely accessed by third parties, most likely via phishing scams or malware placed on their computers. We also made clear that these attacks and the surveillance they uncovered—combined with attempts over the last year to further limit free speech on the web in China including the persistent blocking of websites such as Facebook, Twitter, YouTube, Google Docs and Blogger—had led us to conclude that we could no longer continue censoring our results on Google.cn.»

Bref, la partie ne fait que commencer et les enjeux sont de taille: les données de 360 millions d’Internautes chinois sur un potentiel de 1,338,612,968  individus… Juste pour vous dire, la population totale d’usagers d’Internet sur la planète est de plus de 1,7 milliard. La guerre pour les données ne se fait pas qu’entre géants tels que Google, Microsoft et Amazon…

Prochain épisode, le Parti Communiste Chinois va-t-il bloquer Google à Hong Kong ?

MAJ

Les répercussions de la décision de Google n’ont pas tardé dans la Blogosphère. Sur Twitter, @Pem m’a tout de suite répondu : «@Emergent007 Ce n’est pas une menace mise à exécution mais une retraite bien camouflée»… C’est une des nombreuses possibilités mais j’aime bien l’analyse qu’en fait Mike Elgan dans son billet sur le blogue ITWorld. En voici un extrait :

«This is something of a worst-case scenario for the Chinese government. It brings huge attention to thespecial privileges afforded to Hong Kong residents, who have a whole range of relative political freedoms. It leaves the Chinese government with three options:

1. Block mainland access to Hong Kong, which exacerbates frustration with Hong Kong’s special status and creates resentment on the mainland

2. Shut down the Hong Kong site, which creates resentment among powerful elites in Hong Kong

3. Allow Chinese citizens access to an uncensored Internet

None of these options are acceptable to the Chinese government. All put a massive spotlight on a set of facts that the Chinese government works hard to keep in the shadows.  (…) Google’s redirect move lays that truth bare for all to see, especially inside China. Don’t be fooled by Google’s fair-minded tone. This was a humiliating slap in the face of the highest order.»

Faut-il s’attendre à une réaction du «highest order» du gouvernement chinois ou s’il s’agit bien d’une retraite, verra-t-on Baidu occuper tout l’espace ? Qu’en pensez-vous ?

Entrepôts de données Études Internet

The State of the Internet. Une accumulation de chiffres mais aussi de données

27 février 2010

J’ai vu passer cette vidéo dans un commentaire de Guy Kawasaki sur Twitter plus tôt dans la journée. Il me rappelle toutes ces vidéos d’accumulation massive afin d’expliquer le phénomène du Web 2.0 aux néophytes. Ce dernier a l’avantage des chiffres… Le titre est un peu pompeux: «The State of the Internet»

L’accumulation de tous ces chiffres nous ramène à l’Intenet des données: comment ferons-nous pour gérer l’afflux incessant et toujours croissant de données publiées et stockées dans les entrepôts de données, les serveurs et les ordinateurs indépendants qui formeront bientôt notre mémoire collective et dont l’encyclopédie Wikipedia n’est qu’une infime partie de ce que Google tente de cartographier et de ce que Tim Berners-Lee essaie de structurer…

Communication interactive Real-Time Web

MAJ: Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ? (acte 4) Google Buzz…

9 février 2010

Et ça continue… C’est au tour de Google de s’y mettre en de proposer aux Internautes une fonctionnalité de micro-conversation intégrée à son service de messagerie Gmail. Le nouveau-né du Web en temps réel se nomme tout simplement Buzz et sera offert graduellement à tous les usagers de Gmail dans une tentative évidente d’endiguer le lent déclin de ce service au profit des flux de conversations en temps réel, les plus populaires étant Twitter d’ailleurs inséré dans d’autres plates-formes comme ci-dessous dans Linkedin ou encore  dans… Google Wave. Parions qu’on verra sous peu apparaître aussi Buzz dans Wave. Mais il ne faut pas oublier aussi le flux de Facebook et et celui de FriendFeed. Pas de soucis pour Facebook pour le moment.

Par contre, pour FriendFeed, récemment acquis par Facebook,  l’avenir se couvre de nuages, du moins si l’on se fie aux propos de ReadWriteWeb, propos cependant mis en doute par Chris Pirillo sur son blogue . Et dire qu’entre les branches on entend parler de mobilisation chez Google autour d’un nouveau plan d’attaque Web 2.0, champ de compétition un peu dédaigné jusqu’ici mais aussi d’une possible réponse au iPad. Décidément, le géant de Mountain View ne chôme pas…

MAJ

Et que dire des possibilités qu’offre Buzz pour les entreprises. En conjonction avec Wave, pariez sur une stratégie concertée pour attaquer le monopole de Microsoft dans les entreprises avec SharePoint comme le fait Larry Dignan dans ZDNet.

Communication interactive Événements LeWebParis

LeWeb 09: la passion et la langue de bois…

10 décembre 2009

Tel qu’écrit dans le précédent billet, j’attendais beaucoup des prestations à venir de Zennström, Hurley et Mayer à la conférence LeWeb 09. Je dois avouer que j’ai été un peu déçu. Le premier s’est contenté de lire ses notes avec un débit à faire pâlir de jalousie l’Homme de glace (Kimi Raïkkönen). Le second a bien lâché quelques statistiques intéressantes sur l’utilisation de YouTube qui ont été reprises par tous les participants sur Twitter, dont celle qui mentionnait que la plate-forme de vidéo reçoit chaque minute, 24 heures de contenus…

Mayer

Marissa Mayer «backstage» à la conférence LeWeb 09

La troisième VP chez Google et femme de l’année selon le magazine Glamour, Marissa Mayer, a pratiqué devant un Arrington interviewer, taquin et séducteur, ce que l’on nomme la langue de bois… Pour avoir du contenu sur les projets de Google, il fallait plutôt se rabattre sur les médias traditionnels et numériques qui ont couvert in extenso sa présence à Paris.

Je vous suggère deux de ces entrevues. La première a fait un tabac ici à Paris alors que TF1 a annoncé en exclusivité: «Exclusif, Google répond à Sarkozy» où, comme le mentionne la manchette Marissa Mayer, numéro 3 de Google, réagit pour TF1 News aux propos de Nicolas Sarkozy sur Google Books accusé de « déposséder » la France de son patrimoine. «Je ne comprends pas ce que nous reproche votre ministre de la Culture. Après tout, conserver le patrimoine, cela fait partie de son boulot !», a-t-elle «plaisanté».

L’autre est plus «business» et trace à grands traits la stratégie future de la firme de Mountain View, stratégie que Mayer, faut l’avouer a aussi mise en lumière à la conférence. Une stratégie en cinq points selon l’article. Devant les participants elle a parlé de quatre, comme le démontre ce «tweet» que j’ai fait:

Marissa Mayer on Future of search: 4 components: 1-Modes 2-Media 3-Language 4- Personalization #leweb about 17 hours ago from TweetDeck

J’ai aussi accroché sur deux autres produits mentionnés par Marissa, soit Goggles et Living Story et aussi un petit aveu de sa part concernant Wave et le fait que le produit semble complexe et manque, comme le dit Arrington, d’un petit je-ne-sais-quoi. Selon elle, c’est une question de «masse critique» et je ne peux qu’être d’accord. Le succès de Wave se confirmera quand il sortira des cadres limitatifs de sa phase Beta.

Bref, des prestations un peu décevantes qui ont été mises à l’ombre par celle de Chris Pirillo.

À mon avis, sa prestation a été la seule à suinter la passion, même si les propos tenus ne sont pas nouveaux. Ces mêmes propos ont été livrés avec une telle conviction que la salle s’est laissé emporter. Rare… Pour le reste, plusieurs ont remarqué que les conférences de la journée auront été l’occasion pour les «sponsors» de se faire valoir.

Espérons que la seconde journée mettra en scène une passion selon les Brogan, Boyd, Owyang, Ferris, Marks et Violet Blue. À suivre…

Entreprise 2.0 Réseaux professionnels internes

Les gadgets sociaux libres à l’assaut des entreprises?

30 novembre 2009

Je reprends ici et je développe un bout de mon billet qui a été publié sur la plate-forme coopérative de veille  rezopointzero.com. En fin de billet, je traitais brièvement d’un phénomène, que dis-je, d’une vague qui risque de bouleverser l’intégration des technologies du Web 2.0 en entreprise.

Ce phénomène est rien de moins que l’apparition de  plates-formes collaboratives et «sociales» en logiciel libre en provenance de nos Voisins du Sud. C’est en écoutant une conférence de Patrick Chanezon de Google, où il expliquait à propos de l’Open Social Initiative comment entreprises et institutions pouvaient tirer profit de l’adoption des réseaux sociaux ailleurs que sur l’Internet public, que j’ai accroché sur cette «diapo» :

Patrick venait ainsi de me faire connaitre le travail effectué par la compagnie Sun, sous forme de logiciel libre, pour favoriser de façon efficace l’intégration de réseaux socio-professionnels à un intranet ou portail d’entreprise avec Socialsite. Depuis ce temps, d’autres compagnies suivent le mouvement, dont Google avec Wave dont j’ai décrit les principales fonctionnalités dans ce billet mais surtout dans cet autre où je parle de la stratégie que sous-tend l’offre Wave, un offre qui laisse présager une lutte sans merci entre fournisseurs.

D’un coté les fournisseurs traditionnels qui proposent des produits licenciés et de l’autre, les adeptes du logiciel libre de droits. Dans le cas de Socialsite comme pour Wave, on propose aux entreprises l’intégration sans peine de «gadgets sociaux» à l’intérieur d’une interface Web, que ce soit un portail intranet, un wiki ou un blogue.

Les gadgets sociaux «libres» offerts par iGoogle (cliquez sur l’image)

J’explique rapidement. De nombreux outils de portail, comme SharePoint de Microsoft ou Enteprise Portal de SAP, offrent la possibilité d’insérer dans la page d’accueil ou ailleurs des boîtes de contenus que l’on nomme «portlets». Dans un blogue ou un wiki, on insère régulièrement des composants graphiques ou «widgets».

Un exemple de portlets sous licence IBM

La dernière mode, c’est d’insérer les caractéristiques des réseaux sociaux (liste d’amis, profil, statut personnel, etc.) dans les wikis, agrégateurs à la iGoogle ou Netvibes ou portails traditionnels et de les appeler «gadgets» au lieu de «portlets» ou «widgets».

Une mode qui pose cependant une question importante : que feront maintenant les fournisseurs de produits licenciés de réseaux socio-professionnels face à menace  des gadgets libres?

Événements LeWebParis Real-Time Web Web 3.0 Web sémantique

LeWeb ’09: je cherchais un sujet…

21 novembre 2009

Je cherchais un sujet pour mon troisième billet pré-LeWeb ’09 car il faut bien préciser qu’être blogueur officiel à la conférence parisienne  a une contre-partie: celle de publier trois billets avant le début de la conférence, en plus de bloguer et twitter en direct. Alors, je cherchais donc le sujet dudit billet quand ce dernier s’est imposé de lui-même…

Le thème choisi par Loïc et Géraldine est le Real-Time Web ou Web en temps réel. Alors, parlons-en! Récemment,  l’ami Christian Joyal, a publié ce Tweet: @iamkiai: Betting on the Real-Time Web http://tinyurl.com/kk9a2g

Référence est faite à un article paru dans l’édition Web de BusinessWeek sur un nouveau phénomène qui est en train de monter en puissance et qui se nomme le «Real-Time Web». L’ami Laurent Maisonnave en parle comme du nouvel Eldorado du Web alors que John Borthwick, un des investisseurs de Twitter et CEO de betaworks en parle comme du «Next Big Thing».

J’ai déjà écrit mon désaccord mais force est d’admettre que le RTW, en lien avec la mobilité, risque de dominer le Web pour les prochaines années mais je suis toujours d’avis que le Web 3.0 sera sémantique. Donc, le Real-Time Web est, à mon avis, une étape transitoire, ce que Tim O’Reilly et Dion Hinchcliffe ont identifié comme étant le Web Squared ou Web² . Mais cette étape, à n’en pas douter, est très importante.

Pour les investisseurs Internet tels que Borthwick ou Ron Conway, c’est un marché de plusieurs milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. D’ailleurs l’article de BW propose un « slide show » de 59 diapos présentant toutes les compagnies ou « startups » présentant des produits à même de générer le Web en temps réel. Bien sûr, Twitter, TweetDeck, SeesmicDesktop ou FriedFeed, mais aussi Kyte et UStream ou ChartBeat, etc. Pas surprenant que Twitter ait levé récemment un 35 millions $.

It’s all about Data…

Vous connaissez ma lubie pour les données sur le Web…C’est là l’enjeu crucial… Le futur du Web va se jouer sur ces données. Les nôtres et celles des entreprises. Le Web 3.0 ou 4.0 ou sémantique ou autre sera celui qui réussira à faire un tout cohérent de ce que le Web 2.0 et le Web en temps réel ou Web² vont produire dans les prochaines années, soit une masse gigantesque de données. Sir Tim Berners-Lee parle du défi de lier toutes ces données et met de l’avant le W3C SWEO Linking Open Data community project.

De son côté, Google, qui d’autre, a lancé plus tôt cette année, sa nouvelle option Google Squared. Tiens donc… Et c’est la VP Marissa Mayer qui en a fait l’annonce dans cette vidéo:

Cette même Marissa Mayer que j’avais rencontrée à Paris à la conférence LeWeb08. J’avais ensuite écrit dans un des mes billets post-conférence :

« Mais voilà qu’en début d’année, madame Mayer en remet une couche et signant sur le blogue de Google un long billet sur le futur de la recherche Web : «The Future of Search», un remarquable travail d’analyse de l’avenir de Google Search. Ce que je retiens, c’est le dernier paragraphe de la conclusion où elle parle de l’engin de recherche idéal et le reproduis ici :

«So what’s our straightforward definition of the ideal search engine? Your best friend with instant access to all the world’s facts and a photographic memory of everything you’ve seen and know. That search engine could tailor answers to you based on your preferences, your existing knowledge and the best available information; it could ask for clarification and present the answers in whatever setting or media worked best. That ideal search engine could have easily and elegantly quenched my withdrawal and fueled my addiction on Saturday. I’m very proud that Google in its first 10 years has changed expectations around information and how quickly and easily it should be able to be retrieved. But I’m even more excited about what Google search can achieve in the future.»

Un engin intuitif et qui peut chercher de lui-même dans des carnets de vie personnels (ou LifeLogs) ou dans des banques de mémoire d’entreprise. Après Microsoft et Twine, Google entrera de plein pied dans le Web sémantique.»

Cet engin intuitif, c’est justement ce que Mme Mayer a présenté avec Google Squared, du moins à son premier stade de développement.À la conférence de cette année, à Paris, Mme Mayer sera de retour et je m’attends à ce qu’elle traite de ce développement et d’autres initiatives récentes de Google telles que Wave. Pour moi, il s’agira d’un des temps forts de la conférence.

Ce qui retient aussi mon attention c’est ce dernier paragraphe de présentation de la thématique, publié sur le site de la conférence:

The Real-Time web through the eyes of “Generation Young”
As the next generation enters the workforce, they have a whole different set of expectations around technology.  They did not just recently embrace the “concept” of the real-time web.  For many, it’s all they’ve ever known!
How do companies cope with the demands for instant messaging, access to social networking sites, etc., and maintain their IT security infrastructure? How has this generation been affected by “growing up online.”  What are the pros and cons?  What does this mean for the up and coming generation of entrepreneurs certain to develop the next iteration of The Web.

Bon… Je sens qu’on va encore parler de la Génération C ou NetGen.

En passant, il n’est pas trop tard pour vous inscrire: http://www.leweb.net/register

Entreprise 2.0 Événements Innovation

Schmidt aux CIO: vous êtes pris dans des architectures inflexibles des années 80!

3 novembre 2009

Dans un récent billet, j’ai traité de la stratégie entreprise de Google, notamment en ce qui a trait à l’utilisation du logiciel libre dans la conception de Wave, ce magnifique outil de collaboration et de conversation. Aujourd’hui, je vous invite à écouter attentivement les propos tenus par le CEO de Google, Eric Schmidt, lors du Gartner Symposuim/ITExpo à Orlando la semaine dernière.

Comme plusieurs le savent, Gartner est la firme de veille la plus écoutée dans le monde de l’informatique d’entreprise. Et qu’est-il allé leur dire de nouveau? Qu’ils doivent changer…

«Eric Schmidt of Google at Gartner Symposium: Apps deployed in enterprises are trapped in a1980’s inflexible architecture http://bit.ly/doPyi»

Et ce n’est qu’une des «punch lines» twittée de cette longue entrevue. Amusez-vous autant que moi !

Communication interactive Réseaux professionnels internes wikis

Google Wave: un écosystème qui risque de faire des ravages…

17 octobre 2009

Sur mon profil Facebook j’ai inscrit samedi matin : Vient de s’administrer la piqûre Google Wave 😉 Et je dois avouer qu’il s’agit d’une piqûre sérieuse car on devient rapidement accro au nouvel environnement collaboratif conçu à Mountain View. Ce dernier est en phase beta mais déjà, il offre des possibilités immenses pour quelqu’un comme moi qui a presque tous les services Web de Google dans mon compte.

Sauf pour ce blogue qui est généré par WordPress… Je ne peux donc pas publier de billets à partir de Wave et l’inverse comme c’est le cas pour ceux conçus avec Blogger (voir dans la démo ci-dessous).

Wave est un environnement assez austère au premier abord et pas facile à comprendre pour le commun des mortels. La série de petits vidéos tutoriels qui nous accueillent dans l’interface est donc essentielle pour tout débutant. Mais une fois qu’on a compris le principe de la vague, le plaisir commence.

Le plaisir de partager fichiers, images, conversations, cartes interactives, sondages en temps réel, wikis, blogues. micro-blogues, etc. Comme je l’ai déjà écrit, les possibilités sont immenses et là, je pense entreprise. En fait, Wave est un écosystème Web et ça, c’est de bien mauvaises nouvelles pour Microsoft car Wave risque de faire des ravages dans les rangs SharePointistes

Regardez bien la capture d’écran suivante:

Chaque wave ou vague (colonne de droite) est une conversation, ou un projet wiki que vous initiez ou auquel vous participez. Toutes ces conversations/projets se retrouvent dans la colonne du centre alors que tous vos contacts et votre navigation se retrouve à gauche. En haut, dans les petites cases bleues, se retrouvent toutes les fenêtres et vagues ouvertes et actives.

Travailler dans les vagues

Ce qu’il faut comprendre pour bien travailler dans une vague, c’est qu’il faut réduire toutes les autres cases et n’avoir à l’écran que la vague sur laquelle on veut travailler. Alors, quand vous voulez ajouter votre contribution apparait alors cette interface d’édition tout-à-fait géniale quoique pas encore complète à mon avis:

En haut se retrouvent tous les participants au projet/conversation et j’expliquerai plus loin la présence des têtes non-identifiées. J’ai encerclé en rouge les fonctions d’insertion d’hyperlien, d’ajout de fichiers ( Word, Excel, PowerPoint, photos, vidéos, etc), recherche Google bien entendu, d’ajout de gadgets ou robots, d’insertion de sondages et de cartes interactives (Google Maps bien sûr…).

De toutes ces fonctions, la plus intéressante est l’ajout de gadgets/robots(petite pièce de puzzle verte). C’est l’équivalent des applications iPhone ou Facebook. La porte est ainsi grande ouverte à la multiplication de ces derniers. Présentement, ils se déclinent ainsi:

  1. Robots
    1. Chatbots
    2. Conversion
    3. Games
    4. Groups
    5. Integration
    6. Language
    7. Polling
    8. Search / Aggregation
    9. Utilities
    10. Wave Management
  2. Gadgets
    1. Utilities
    2. Games
    3. Hooks

Cette liste est tirée d’un des sites dédiés à ces nouvelles applications:

Il y a aussi http://withwaves.com/ et je parie que le nombre de ces sites va augmenter rapidement au cours des prochains mois. Donc, des gadgets et robots qu’on amène dans notre vague comme on invite nos amis. Ce sont les têtes anonymes dont je parlais tout à l’heure.

Ils servent à intégrer dans la vague une recherche automatique quand vous posez une question incluant les mots what, when, where, who ou encore à insérer automatiquement des cartes géographique mais aussi pour traduire en temps réel les conversations, comme démontré dans la vidéo-démo.

Ou encore, comme le mentionne l’ami Éric Baillargeon dans une de nos conversations en wave de samedi matin :«La plus belle appli, malheureusement US only for the moment est twiliobot qui permet de convertir un numéro de tél. en appel IP comme 418………… et qu’ensuite la conversation entre les 2 utilisateurs de la Wave puisse accéder au fichier sonore de la conversation téléphonique en plus d’avoir la transcription texte de cette même conversation ajoutée à la Wave si désiré». À quand l’intégration de Skype?

Finalement, je me suis défoncé de plaisir avec l’intégration dans une vague de mon fil Twitter avec TwitterGadget comme le démontre la capture suivante:

Reste à voir ce que Wave pourra offrir en termes de Mémoire d’entreprise™. Je pense ici à l’archivage des vagues et des documents qu’elles contiendront mais aussi la recherche de toutes ces données accumulées. Je vous reviendrai avec une autre analyse au cours de la prochaine semaine mais ce qui me frappe tout à coup c’est que dans mon billet précédent, je parlais de l’avenir des agrégateurs Web. Je crois qu’avec Wave, je viens finalement de trouver mon agrégateur de prédilection.

Mais Wave est plus qu’un agrégateur. Il se veut être un véritable écosystème d’entreprise, un univers de collaboration et de conversation et il n’est qu’à ses premiers pas. Imaginez seulement ce qu’il peut devenir dans un an ou deux…