Dernier Yulbiz de l’année au Québec hier en fin de journée au Laika. Et étrangement ce dernier a ressemblé à ceux des tout débuts. Pas beaucoup de monde (une trentaine), ce qui nous a permis de tous s’asseoir et de faire un grand cercle avec les tables au milieu, un peu comme en camping avec tout le monde autour du feu 😉 Ce qui nous a aussi permis de discuter de nouveau sur les blogues et aussi sur le retour aux sources de Yulbiz. Je trouve que cela augure bien pour l’an prochain où justement les vrais changements entreront en effet. D’ici là, la majorité d’entre vous se prépareront pour le congé de Noël. Par contre, quelques-uns d’entre nous seront à Paris pour le vrai dernier Yulbiz de l’année, le 6 décembre,
Donc en attendant que je j’écrive quelques lignes sur le Yulbiz parisien et aussi plusieurs billets sur la conférence LeWeb qui suivra, je publie, comme promis dans un récent billet, LA liste officielle des blogueur(euse)s d’affaires du Québec. Elle compte maintenant 125 noms. Si votre nom ne s’y retrouve pas, si votre adresse a changé ou si vous ne pratiquez plus, SVP, me le faire savoir en commentaire à ce billet.
Bon… Le temps est venu de vous parler de la conférence LeWeb qui aura lieu à Paris les 7, 8 et 9 décembre. Vous le savez, j’y serai pour une sixième année consécutive. Il y a de quoi devenir un peu blasé non? Eh bien non… Après être allé parler à KMWorld à Washington et organisé la programmation de webcom-Montréal, je trouve encore le moyen de m’émerveiller sur le travail accompli par Géraldine et Loïc LeMeur. Comme pour webcom, la conférence parisienne prend de l’ampleur cette année: trois jours… En plus des ateliers et de la compétition des «startups» et bien entendu de la grande scène avec les présentations spéciales (keynotes) nous aurons droit cette année à une nouveauté, soit une piste dite «social enterprise».
J’ai très hâte d’assister aux conférences qui y seront présentées surtout que ma niche de prédilection est l’Entreprise 2.0. J’ai épluché la programmation et à première vue, elle semble un peu décevante. Les grands noms du KM ou de l’E2.0 n’y sont pas. Il y a bien Jeremiah Owyang que je rencontre régulièrement à Washington ou Boston mais il est cette année comme l’an dernier dans la grande salle des keynotes. J’aurai donc un intérêt tout particulier pour l’ami Richard Collin de NextModernity. pour B. Bonin Bough de Pepsi, même si je m’attends à entendre parler de stratégie externe, pour Alex Dayon de Salesfroce mais j’espère surtout découvrir la perle rare mais je ne me fais pas d’illusions, la piste a l’air très marketing, la «social enterprise» pour les clients, pas pour les employés. Pour l’interne et le KM on repassera probablement.
Donc, mis à part ces attentes, j’essaierai de me faire une tête devant un menu très élaboré. Je suis moins attiré par les «start-ups» mais je ferai ma BA cette année surtout que le pote Philippe Tellio de Montreal Startup Festival sera présent. Je veux y aller au moins une bonne heure en sa compagnie, question qu’il essaie de me convaincre 😉
Par contre je n’aurai pas besoin d’être convaincu d’assister à quelques ateliers de Google, Facebook, Salesforce et LinkedIn. Surtout que j’ai presque tout loupé à Montréal. Quand on organise, on n’a pas vraiment le temps de s’asseoir et de s’imprégner et surtout de bloguer…
Un faible pour les vedettes ?
Mais en bout de ligne, ma préférence ira pour la grande scène principale. Ah… Les vedettes! Eh oui. Je veux assister à la prestation d’Éric Schmidt de Google et moins à celle de Marissa Mayer. Je veux revoir encore et encore my darling de l’an dernier soit Ariel Garten et dans l’ordre, JP Rangaswani, Léo Laporte, le toujours désopilant Yoshi Vardi, le copain Jeremiah Owyang, Kevin Rose et curieusement, Alexia Tsotsis. Ce sont là mes choix de départ avec des attentes. Mais comme pour les années précédentes, attendez-vous à des susprises, des coups de coeur inattendus.
Et il y aura le «Off LeWeb»… Les conversations de couloir, les entrevues improvisées, la rencontre entre blogueurs, le Yulbiz-Paris le 6 décembre, le rencontre officielle pré-LeWeb pour les blogueurs chez Renault sur les Champs-Élysées, le party LeWeb au Caroussel du Louvre le lendemain et plein d’autres off-ci et off-ça dont je vous rendrai compte. J’ai particulièrement hâte de vous parler du Yulbiz. Il y aura foule si on en croit les présences sur l’événement Facebook. Ce sera l’occasion de revoir une foule d’ami(e)s blogueurs et blogueuses. Je ne pourrais pas tous les nommer ici mais le lien ci-haut vous amène sur la liste. Je note en particulier Charles Nouyrit, Damien Guinet, Pierre Mawas, Bertrand Duperrin, et possiblement Pappy Boyington et bien entendu les organisateur(trice)s Fred Cavazza, Émilie Ogez,Fadhila Brahimi et un nouveau Pierre-Philippe Cormeraie.
Et comme un gâteau de fête ne vient jamais sans chandelles, les fondateurs de Yulbiz y seront: Michelle Blanc et Philippe Martin. En passant, la délégation québécoise à LeWeb est impressionnante: en plus de Michelle , Philippe et votre humble serviteur, il y aura Benoit Descary, Bruno Guglielminetti, Christian Aubry, Josée Plamondon, Valéria Landivar, Philippe Tellio et Serge Leclerc. Si j’en oublie vous me le dites 😉
Bref, tout un programme sous le thème SoLoMo (Social, Local, Mobile) dont j’ai déjà traité dans ce premier billet sur LeWeb. Mais je tiens tout de même à vous représenter en conclusion nos hôtes Loïc et Géraldine. En passant, comme je le dis à chaque année, LeWeb c’est la grande messe des blogueurs de ce monde avec 3000 participants provenant de 60 pays. Comme le disent les Chinois: «What a blast!». Bon fini d’écrire, la parole aux organisateurs:
Oh, juste un dernier mot: j’espère que nous n’aurons pas de neige comme l’an dernier car la France et surtout Paris ne riment pas avec manteau blanc et que la nourriture sera d’aussi bonne qualité. Bref, bien des attentes et j’ai bien hâte de vous en bloguer…
Que se passe-t-il avec la gestion des connaissances, plus communément appelée KM ? Je ne sais pas si je suis le seul à sentir que cette branche de la gestion, si populaire au tournant du siècle ici au Québec comme ailleurs dans le monde, a soudainement perdu de son lustre, de sa pertinence même. Du moins ici et possiblement en Europe. Il ne se publie presque plus de bouquins sur le sujet, pas de conférences non plus. Dans les entreprises, on ne dit mot. Les gens des ressources humaines, habituellement très intéressés par le sujet, semblent pour l’instant plus préoccupés par la gestion de la décroissance… En fait, il faut aller aux USA pour retrouver un certain engouement pour la chose.
En effet, c’est ce qui s’est produit au début du mois de novembre quand je suis allé à KMWorld 2011 pour y faire une conférence sur la mémoire d’entreprise™. Vous savez que je traite régulièrement de ce sujet dans ce blogue et en conférence mais aussi avec mes clients. Cette mémoire c’est un exercice stratégique pour une entreprise mais c’est avant tout un acte de gestion du savoir, de la connaissance et de l’expertise. C’est donc un acte KM. Donc, je pensais bien recevoir un accueil favorable à mes propos à Washington. En fait l’accueil a été PLUS que favorable. (Ma présentation sur SlideShare)
En effet, les quelque 1 000 praticiens et théoriciens réunis à cette occasion en sont justement à un tournant ces années-ci et se posent une grande question philosophico-pratique soit comment ramener la gestion des connaissances au centre des préoccupations des entreprises ou organisations alors ces dernières se tournent plutôt vers des stratégies de communication s’appuyant sur les nouveaux outils technologiques du Web, qu’on dit 2.0 et de la mobilité ? Cette préoccupation de trouver un moyen de revenir au centre ou plutôt de redevenir une préoccupation stratégique pour les décideurs était présente, partout à la conférence de Washington et pas seulement dans les interventions des conférenciers(ère)s. Et là j’arrive, plutôt inconnu du «milieu» avec une présentation qui propose une stratégie basée sur l’Entreprise 2.0 et ses nouveaux outils pour combattre ce que j’appelle la nouvelle maladie des entreprises: l’Alzheimer organisationnel ou perte de mémoire corporative donc, ramener justement au centre des préoccupations des entreprises la création ou la récupération mais aussi la gestion des savoirs collectifs, qu’ils soient tacites ou implicites.
Vous dire que la réception a été plus que bonne est un euphémisme. Je présentais conjointement avec Darcy Lemons, gestionnaire de projet sénior à l‘APQC (American Productivity & Quality Center). Le soir précédent, nous avons fait un «dry run» ou répétition de nos conférences et tout de suite elle m’a demandé si je serais intéressé à la refaire à leur propre conférence en avril 2012 à Houston… Le lendemain, lors de la conférence elle-même, il y avait foule dans notre salle et si je me fie au fait que personne n’est sorti et que j’ai eu droit à une foule de questions et de demandes d’information après, je crois que le sujet a effectivement touché une corde sensible, surtout chez les praticiens comme Jeff Hester, un des pionniers du KM chez Fluor.
Ces derniers ont été échaudés, entre autres par la première vague technologique où les vendeurs de solutions Web 1.0 leur ont promis mer et monde en leur proposant des outils lourds, complexes, pas testés par les utilisateurs, chers et surtout des solutions dites «propriétaires». Beaucoup d’entre eux se sont donc tournés vers des solutions simples et traditionnelles comme le mentorat. Donc quand on vient leur dire qu’on peut faire mieux et moins cher avec des solutions qui peuvent être même «ouvertes», ils comprennent qu’enfin ils peuvent faire le pont avec cette bête encore bien étrange qu’est le Web dit social et que les communautés socio-professionnelles, les idéagoras d’innovation, les blogues et les wikis ouverts et libres ne sont que l’aboutissement des communautés de pratique, jadis un peu trop strictes, stucturées et restrictives.
C’est d’ailleurs sur cette base que je vais structurer ma prochaine présentation. Voilà c’est le lien, finalement ;-). En effet, je profite de mon passage à Paris dans le cadre de la conférence LeWeb, que je vais bloguer en direct pour une sixième année consécutive, pour faire moi-même une apparition publique à l’invitation de Frédéric Créplet de chez Voirin Consultants. Ce dernier navigue dans les mêmes eaux que moi depuis des années. Les atomes sont donc crochus. Il me propose d’intervenir sur les ROI (return on investment) des réseaux sociaux d’entreprise le 6 décembre prochain. Justement… Je parlerai de $$$ mais aussi du fameux capital savoir qui est une autre forme de RSI (retour sur investissement). Je vous réserve un billet sur le sujet en décembre.
Oh, en passant, profitez-en ! C’est un de mes rares billets sans photos ou captures d’écran !
Question que je me suis posée au Yulbiz de septembre au Laïka et à celui d’octobre au chalet du Parc Lafontaine… Quelques figures connues mais pas nécessairement dépositaires d’un blogue et beaucoup de Twitteurs, de Facebookeurs, de Googleurs et autre afficionados des «médias sociaux». Une chance qu’il y a toujours un petit noyau d’irréductibes comme Philipe Martin, Michelle Blanc, Marc Snyder. Et les autres ? Tu poses la question: As-tu un blogue ? On a un regard un peu gêné avant la réponse négative ou d’autres qui répondent qu’ils sont sur le point de…
Le malaise durait depuis quelque temps déjà, en fait depuis le Yulbiz de novembre 2009 au Jello Bar, qui avait poussé Martin Lessard à titrer ainsi son billet:« Yulbiz : rencontre de la numéricratie montréalaise». Mais en devenant ce que Martin décrit, Yulbiz a peu à peu perdu son âme et ne serait-ce de la présence des irréductibles qui juste par leur présence attirent une foule d’autres personnes, l’événement serait probablement mort car maintenant à Montréal, ce genre de rencontres «2.0 ou médias sociaux» foisonne. Ce qui me fait demander pourquoi cet état de fait ? Ne peut-on pas se réunir entre blogueurs?
Donc, il est faux de prétendre que le blogue et en particulier celui d’affaires est un outil «so passé» ! Et pourtant, ce matin, justement sur Google+ j’ai lu ceci, ce qui semble accréditer cette thèse.
Là, je pose mon pied par terre et je dis NON! Il n’y a rien de plus faux… En fait le blogue a été, est et sera toujours la pièce maîtresse du Web 2.0 et des médias sociaux. C’est là qu’est généré le plus de contenu original! C’est également là aussi que se bâtit notre identité numérique, qu’elle soit personnelle ou professionnelle. Et je ne suis pas le seul à le dire, il me semble… D’une part, j’avais commencé ma propre réflexion sur le sujet avec ce billet en juin dernier. Le copain Philippe Martin, co-fondateur du Yulbiz a lui aussi relevé le fait que le blogue est encore la pièce maîtresse et publié à ce sujet un recensement de récents billets faits par plusieurs blogueurs et blogueuses influent(e)s è travers la planète dont Michelle Blanc, autre co-fondatrice du Yulbiz, Tara Hunt, Pierre Chappaz, Mitch Joel et plusieurs autres. Voir l’article de Philippe ICI. J’aime bien ce que dit Mateusz et qui appuie ce que je dis ici dans ce billet: «…je dis à qui veut l’entendre – comme beaucoup d’autres – qu’il faut veiller à ramener l’audience de toutes les plateformes vers un site dont on a les clés». Voilà! C’est simple non? Le site dont on a les clés c’est notre blogue, notre contenu original, notre identité…
Lors de mes conférences sur l’Entreprise 2.0 et en particulier dans celle que j’ai faite en septembre au congrès de l’ACQ et disponible ICI sur SlideShare, je continue de marteler que le blogue est au centre de toute stratégie de communication ou de création de mémoire. Dans cette présentation j’ai montré comment la SAQ a justement centré sa nouvelle stratégie de communication sociale sur le blogue comme le montre la capture d’écran ci-dessous. Et comme je l’enseigne aussi, ils ont mis en valeur l’expertise essentielle de leurs experts: les conseillers en vin. Et regardez aussi dans le coin inférieur droit. Même la revue papier Le Cellier incite maintenant les lecteurs à se diriger vers le blogue du même nom pour encore plus de contenu. Avant c’était le contraire !
Vous vous targuez de créer du contenu original et intéressant? Il doit nécessairement être sur votre blogue… Ceci dit, cette prise de conscience a été au centre de notre dernière réunion du CA du Yulbiz le 28 octobre dernier. Et d’un commun accord, tous les membres présents ont décidé qu’à partir de 2012, nous allons procéder à un changement de cap important. En fait. il s’agit de remettre le cap sur ce qui a fait du Yulbiz ce qu’il est: une rencontre par et pour les blogueurs d’affaires. En fait la mission du Yulbiz est claire: Mission de Yulbiz : «Favoriser la pratique des blogues dans un contexte d’affaires».
Les raisons, comme les personnes, sont toujours aussi pertinentes.
Et nous avons aussi statué sur deux autres retours tout aussi importants. 1- Le retour de la question du mois,. Pour ceux et celles qui ne s’en souviennent pas, nous avions la bonne habitude de poser une question à chaque Yulbiz. Les blogueurs présents répondaient dans un livre et ensuite nous retranscrivions sur le blogue de Yulbiz. Un peu fastidieux pour la personne chargée de retranscrire et de déchiffrer les écritures parfois un peu imbibées… Bref, nous allons y revenir mais avec un iPad! Les modalités seront annoncées sous peu… 2- Le retour de LA liste des blogueurs d’affaires. Cette liste des blogueurs d’affaires date d’octobre 2008 et compte pour le moment 112 noms. Si votre nom ne s’y retrouve pas, si votre adresse a changé ou si vous ne pratiquez plus, SVP, me le faire savoir en commentaire à ce billet.
J’aimerais terminer avec cette capture d’écran de mon TweetDeck, faite lors de la rencontre du CA et qui montre bien l’engagement des membres du CA à ce retour aux sources de Yulbiz:
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Super! Déjà plusieurs commentaires intéressants ont été faits sur ce billet et je vous invite à les lire tous. Je vous invite aussi à aller consulter la réponse de Fred De Villalmil à ce billet. Il l’a faite sur son blogue. Je suis loin d’être d’accord avec lui, donc j’ai fait un long commentaire… Je vous invite à lire les deux et à joindre la conversation ici comme de l’autre côté de l’Atlantique.
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À tous ceux et celles qui m’ont fait parvenir leurs adresses actuelles ou nouvelles: je vais faire une mise à jour de la liste le lendemain du prochain Yulbiz.
Juste un petit aparté pour présenter Géraldine et Loïc LeMeur (certains diront qu’ils n’ont pas besoin de présentation) et surtout cette vidéo où ils annoncent la thématique de la prochaine édition de la conférence LeWeb à Paris au mois de décembre prochain.
Le Web est la grande messe des blogueurs d’affaires de la planète et un rendez-vous annuel où se retrouvent près de 3 000 passionnés des nouvelles technologies et de Web. Et nouveauté: la conférence durera trois jours !!! Et aura pour thème SO-LO-MO 😉 J’arore !
Signification ? Facile voyons ! Pensez-y un peu… SO = social, LO = local, MO = mobile. Je les laisse expliquer :
La semaine prochaine je vais être à Paris afin d’assurer avec plus de 73 autres blogueurs et blogueuses officiels, la couverture de la conférence LeWeb 2010, organisée par l’ami Loïc LeMeur. Ce sera pour moi ma cinquième expérience du genre à la plus grande conférence sur le Web en Europe, donc pas une grande surprise mais imaginez un peu pour ceux et celles qui seront sur place pour la première fois et qui seront propulsés dans le « Blog Pit »… Intimidant et aussi inspirant ! Les deux photos suivantes parlent d’elles-mêmes:
Des représentant(e)s de plus de 60 pays seront sur place pour rendre compte des prestations des plus grand noms du Web, tels que Marissa Mayer, Gary Vee, Shai Agassi, John Ham, Dennis Crowley, le PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn et plusieurs autres. Mais en plus et comme je le mentionne à chaque fois, ce sera l’occasion de rencontrer LA communauté planétaire des blogueurs non pas en un seul événement mais aussi en plusieurs autres plus petits qui vont ponctuer toute la semaine comme le spécial Yulbiz-Paris , le 6 décembre, qui permettra la rencontre des blogueurs France-Québec. Et aussi la fameuse soirée des blogueurs officiels qui se déroule le 7 décembre sur la Péniche Six Huit amarrée aux quais de la Seine, juste en face de Notre-Dame.
Un aperçu de l’ambiance sur la péniche l’an dernier
La blogueuse américaine Irene Koehler et compagnie de la mère de tous les blogueurs à LeWeb, nulle autre que Stéphanie Booth.
Ce sera aussi l’occasion de renouer avec l’endroit où a eu lieu en 2007 la meilleure édition de la conférence, soit Les Docks. Il s’agit d’un complexe de plusieurs anciens entrepôts reconvertis dont trois serviront la conférence. Si l’on se fie à 2007, les conférences majeures et la scène principale seront dans le Pullman. Le Haussmann abritera les repas, les sponsors et les lounges. C’est de là que nous rédigerons la plupart de nos billets. Le Eiffel pour sa part abritera la compétition des strart-ups et les panels et ateliers. Parlant de la compétition, je ne la raterai pas cette année surtout que l’ami Sylvain Carle sera de la partie et présentera Needium. Aurons-nous un vainqueur québécois cette année ?
Bien sûr, tout cela reste à confirmer lors de la visite pré-conférence que nous aurons le mardi en après-midi avec comme guide, soit Loïc ou Géraldine. Je quitte samedi pour la France et débuterai ma « couverture officielle » lundi le 6 décembre. À suivre…
Permettez-moi de reprendre exactement les propos que j’ai tenus en octobre dernier lors de mon premier billet d’introduction à la conférence LeWeb : «Encore une fois cette année, tout le «who’s who» du Web 2.0 va se retrouver à Paris les 9 et 10 décembre pour participer à la messe annuelle organisée par Loïc et Géraldine LeMeur. Et je ne voudrais pas rater cette occasion pour tout l’or du monde…». Nous avons été 2500 à cette 6e édition à partager notre enthousiasme et parfois nos déceptions, personnellement, dans cette série de billets.
Oui, pour tout l’or du monde je ne voudrais manquer ce septième rendez-vous qui aura lieu cette année les 8 et 9 décembre et au grand bonheur de plusieurs d’entre nous, marquera le retour au lieu où s’est tenu en 2007, le meilleure édition à vie de cette conférence soit Les Docks.
Et pour cette occasion, nos hôtes nous ont concocté une programmation fort relevée avec comme thème général : plates-formes… De tous les genres de plates-formes technologiques dont les mobiles : Android vs Apple vs Nokia, les vidéos (ex. Google.tv), les sociales (Facebook, TwItter, etc.). Il y sera beaucoup question de Google et d’Android et j’ai bien hâte de voir et surtout d’entendre Marissa Mayer (ma préférée ;-). Il y a ainsi plusieurs autres raisons de s’enthousiasmer sur le programme et les personnes qui seront présentes en keynote ou pas, car n’oubliez pas que LeWeb, c’est aussi le grand rendez-vous annuel et planétaire des blogueurs d’affaires…
Parmi les autres conférenciers qui me donnent le goût d’y être et que je veux absolument rencontrer, il y a Gary Varneychuck, qui cette année ne va pas donner de conférence mais plutôt consacrer tout son temps sur la grande scène à une séance de questions-réponses (Q&A). Il y a aussi l’ancien CEO de SAP, Shai Agassi, que j’ai déjà rencontré à la conférence annuelle des clients de SAP à Orlando. Agassi n’est plus dans le domaine des Ti mais dans le domaine des nouvelles énergies et se consacre entièrement au Project Better Place. Il viendra rendre compte de ce projet qui a fait l’objet de toutes les attentions, en particulier dans Silicon Valley, entre autres depuis ce reportage paru en 2007 dans la revue Wired.
Pour plus de précisions sur le programme, je vous laisse avec nos hôtes et leur traditionnelle vidéo de présentation. Pour ce qui est de l’inscripttion, vous n’avez qu’à cliquer sur le bannière en haut à droite.
Cela fait un bon bout de temps que je voulais vous entretenir des prédictions 2010 de la firme de vigie américaine Gartner. Habituellement, cette dernière se lance dans des prédictions très orientées informatique d’entreprise mais j’ai mis la main sur un rapport plus orienté usagers et appelé: «Gartner Top End User Predictions for 2010: Coping with the New Balance of Power». Et une des multiples prédictions qui a retenu mon attention concerne non pas le Cloud Computing ou la mobilité mais bien Facebook et les réseaux sociaux.
Ainsi, Gartner y va de la prédiction suivante : «By 2012, Facebook will become the hub for social networks integration and Web socialization.» Ce qui implique que Facebook devrait cannibaliser les autres réseaux sociaux, qu’il y aurait une restructuration de l’offre sur le marché de la socialisation sur le Web. À bien y réfléchir et surtout à analyser les chiffres, la tendance semble déjà leur donner raison… N’avez-vous pas remarqué qu’en tant qu’utilisateurs ou consommateurs de Web, nous avons tendance à mieux structurer notre utilisation des outils du Web 2.0 et ainsi laisser de côté nombre de plates-formes au profit de quelques-unes?
Ce qui fait que les 177 autres plates-formes recensées par Wikipédia vivent actuellement une baisse significative de fréquentation. Que ce soit MySpace (130 millions de membres), Friendster (90 millions), Habbo (162 millions), Hi5 (80 millions) parmi les principales, toutes sauf Orkut (180 millions d’usagers et propriété de Google) sont en baisse de fréquentation et en baisse de participation comme le démontrent les graphiques ci-dessous élaborés sur compete.com.
Même chose aussi pour plates-formes de réseautage professionnel. Même avec ses 60 millions de membres, LinkedIn est en baisse de participation alors que son concurrent direct, Viadeo, le serait aussi s’il n’avait pas fait l’acquisition, en 2009, de la canadienne UNYK et ses 26 millions de membres.
Les nouveaux «chouchous»
Donc, seules trois plates-formes ont connu des hausses significatives en 2009, soit Facebook (350 millions de membres et 45% d’augmentation du traffic dans la dernière année), Orkut (180 millions de membres et 187% d’augmentation) mais aussi et surtout Qzone ou QQ.com avec 200 millions de membres et presque invisible sur les radars occidentaux. C’est que cette dernière est chinoise et qu’elle montre un taux de croissance de presque du double de Facebook (87,6%).
En Occident, les réseaux sociaux ont fait le plein d’utilisateurs et la mode ou le «Hypye Cycle» comme la nomme Gartner, est en train de se trouver de nouveaux «chouchous» ailleurs dans le Web 2.0. On comprend qu’en Orient, il n’en est pas ainsi, surtout en Chine et en Inde qui comptent à eux seuls près de 2,5 milliards d’individus et 465 millions d’Internautes et que Orkut est LA plate-forme préférée des Indiens. Donc, la firme Gartner aura-t-elle raison en ce qui concerne la dominance de Facebook en 2012 ? En Occident probablement mais il faut compter sur une lutte à trois à l’échelle de la planète.
Pendant ce temps en Occident, se pointent les nouveaux «chouchous» que sont, d’une part les idéagoras ou nouvelles communautés axées sur le «crowdsourcing». Le tableau ci-dessus l’illustre bien. Les InnoCentive et Ideastrom connaissent une belle progression en 2009-2010, aussi bien sur le Web que dans les entreprises mais ce ne sont pas ces dernières qui sont les championnes ou nouveaux porte-étendards de Web 2.0. Ce sont plutôt les Twitter, UStream et FourSquare, tous des dignes représentants du nouveau courant du Web en temps réel et qui ne sont pas nécessairement des réseaux sociaux.
En passant ce nouveau hype du Web 2.0 est de toutes les conférences, que ce soit en décembre dernier à LeWeb à Paris, à la conférence de Jeff Pulver, 140 Characters Conference à New York ou encore à Web 2.0 Expo à San Francisco et à webcom-Montréal le 26 mai prochain avec la présence de Pulver et de nombreux événements en temps réel dont le WebTweetMontréal et le webcom-LIVE. Donc, si l’on se fie aux chiffres, le Web en temps réel est en pleine ascension, Twitter avec ses 75 millions de membres et FourSquare avec plus de 44 000% d’augmentation cette année.
L’avenir dans la réalité ?
Mais surveillez bien ce qui pointe à l’horizon car le temps réel nous mène tout droit à la réalité augmentée et à mobilité. Et regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic, conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.
Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». C’est d’ailleurs Gartner qui prédit : «By 2013, mobile phones will overtake PCs as the most common Web access device worldwide.»
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En rédigeant ce billet je voulais aussi parler des rumeurs persistantes qui courent sur le Web au sujet du «Réseau des réseaux», j’ai nommé Ning. Car la rumeur courre que ce dernier va abandonner la formule du gratuit pour le payant. Le réseau Apprendre 2.0, qui utilise Ning comme plate-forme, a d’ailleurs lancé une pétition pour tenter de conserver la gratuité pour les réseaux du monde de l’éducation. Comme le souligne en commentaire de ce billet Alexis Mons, quand les réseaux sociaux ne sont plus portés par la croissance, il se doivent de devenir rentables. Si jamais la rumeur se confirme, c’est alors ce que tente de faire madame Bianchini et plusieurs autres CEO des réseaux 2.0.
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Toujours en lien avec mon billet ci-haut, viennent de paraître chez Mashable les plus récentes statistiques de fréquentation des réseaux sociaux et sans surprise, Facebook accapare 41% du trafic mondial…
Encore une fois cette année, tout le «who’s who» du Web 2.0 va se retrouver à Paris les 9 et 10 décembre pour participer à la messe annuelle organisée par Loïc et Géraldine LeMeur. Et je ne voudrais pas rater cette occasion pour tout l’or du monde…
En fait, ce sera ma quatrième participation à la conférence LeWeb qui, cette année, a comme thématique le «Real Time Web». En effet, j’ai assisté à l’édition de 2006, qui a été marquée par la controverse autour la présence de plusieurs politiciens français dont Nicolas Sarkozy. J’avais alors écrit CE billet.
L’année suivante, en 2007, ce fut mémorable à tous points de vue. À mon avis, la meilleure cuvée à tous points de vue: conférences, panels, endroit, nourriture, ambiance, soirées, etc. Surtout avec ce qui se passait alors avec le Open Social Initiative, le panel de fin de conférence sur le sujet et ma rencontre avec Marc Canter.
La controverse
À ces deux premières conférences, j’avais assisté en tant que simple participant. L’an dernier, j’avais réussi à obtenir une accréditation à titre de blogueur officiel en compagnie de Patricia Tessier. Nous nous en promettions des belles surtout avec l’arrivée de Twitter et le possibilité. de «couvrir» en direct la conférence, bref, du «Real-Time Web» justement.
Mais encore une fois, LeWeb08 fut marquée tout d’abord par la controverse… La salle non chauffée, la bouffe pas très bonne et surtout très rare, les problèmes de connexion Wifi qui nous ont empêché de twitter la conférence en direct pour une bonne partie mais aussi controverse entre Michael Arrington, le Gilmor Gang et Loïc.(Voir l’intro de la vidéo ci-haut)
Les Européens des paresseux, pas de mentalité entrepreneuriale? Une controverse qui s’est poursuivie jusqu’au restaurant, Arrington levant le nez sur l’invitation de Loïc à un des meilleurs restos de Paris, allant même jusqu’à dire qu’il préférait un hamburger chez McDo. Bref…
Cette controverse va permettre à Loïc de faire un peu de kilométrage dans sa programmation car le Gilmor Gang et Arrington sont de retour en 2009 mais Loïc a aussi prévu un autre panel où Arrington sera assis avec huit entrepreneurs Web européens. Empoignade verbale à l’horizon?
Bref, l’édition 2009 s’annonce des plus prometteuse. Je ne serai pas le seul québécois à vous en rendre compte. L’an dernier nous étions deux… Cette année, nous serons quatre, les trois autres étant Benoit Descary, Sébastien Provencher et… Tara Hunt. Cette dernière aurait tout aussi bien pu être sur l’estrade avec les autres vedettes du Web 2.0 car elle en est une. Co-fondatrice des BarCamps, animatrice aux Foo Camps de Tim O’Reilly, auteure, conférencière bref, vous voyez le portrait… Tara demeure maintenant à Montréal avec son chien-vedette @Ridley.
Toute une programmation
Parlant de programmation, Loïc et Géraldine se sont vraiment défoncés pour cette édition. Des grosses pointures, en voulez-vous? Alors, en voilà: En plus d’Arrington, il y aura Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, Chad Hurley (YouTube) Niklas Zennstrom (fondateur de Skype), John Ham (Ustream), Om Malik (GigaOm), Brian Solis (PR 2.0), Andrew Keen (Cult of the Amateur), Chris Brogan, Steve Gilmor, Robert Scoble, Jeremiah Owyang, Joi Ito et bien d’autres mais fait surprenant, peu de francophones. En fait, deux seuls soit Ouriel Ohayon et Patrice Lamothe.
Comme pour l’an dernier, il y aura la grande salle ainsi que deux autres en satellite. Il y aura aussi la «startup competition», le «Full day with Google» ce qui devrait plaire à Benoit et plusieurs panels intéressants dont un sur le Web en Asie avec Joi Ito à la barre mais aussi un sur les applications Twitter avec entre autres, le montréalais Evan Prodromou de Identi.ca et Laura Fitton, madame Twitter en entreprise, qu’on a accueilli à webcom-Montréal l’an dernier.
Présence des femmes
Écrire au sujet de @Pistachio (Laura Fitton) m’amène à traiter de la présence féminine et de la royauté… Étant responsable de la programmation pour webcom-Montréal, je sais qu’il est difficile de trouver l’équilibre entre les femmes et les hommes chez les conférenciers.
C’est pareil à Paris mais Loïc et Géraldine ont fait un effort notable car en plus de Laura, nous pourrons entendre et rencontrer une reine, une baronne, une CEO, une VP, une auteure, une chercheuse, une directrice exécutive et une rédactrice-en-chef. Oui, oui, une reine…
Coup de théâtre, L&G ont convaincu la reine de Jordanie de prendre la parole. Sa majesté Raina Al Abdullah est outrageusement belle et je la soupçonne d’être aussi outrageusement intelligente. Ils ont aussi convaincu la baronne Susan Greenfield, directrice de l’Institut Royal de Grande-Bretagne. Bon assez pour la noblesse. Les autres femmes invitées ont toute mon admiration et en particulier Marissa Mayer de Google et Gina Bianchini de Ning. Avoir ces deux dernières à Montréal serait cool, non?
Bon assez rêvé, en plus de ces quatre «personnalités», les autres conférencières seront Laura Fitton, bien entendu ainsi que Danah Boyd, qui a visité Québec récemment, Jennifer Corriero, Jennifer L. Schenker et la sulfureuse Violet Blue. Vous connaissez? Non?
Les trois premières lignes de sa biographie disent tout:
« Violet Blue is omnipresent on the Web. » –Forbes
« America’s leading (very) public intellectual sexologist, Violet Blue. » –The Institute for Ethics and Emerging Technologies
« Violet Blue is the leading sex educator for the Internet generation. » –Webnation
Vous voyez le portrait? Dans mon prochain billet, j’écrirai sur le communauté des blogueurs accrédités et aussi sur la partie plus «social networking» de l’événement mais qu’il suffise de mentionner que L&G ont organisé une soirée (lire party) qui risque d’être mémorable au VIP Room à Paris, LE club sélect et à la mode.