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réalité augmentée

Big Data Identité numérique Internet of Things Internet2 Réalité virtuelle

En 2025, serons-nous des humains augmentés naviguant les Internets de l’univers numérique?

20 mai 2015

Il y a quelques jours, le HuffingtonPost Québec, avec lequel je collabore à l’occasion, m’a demandé d’écrire sur les perspectives technologiques d’ici 2025, une série imaginée pour souligner le 10e anniversaire du HP. Je l’ai fait en deux billets. Le premier sur mon sujet préféré, soit les entreprises et le second dans une perspective plus large, mettant en cause nous tous comme individus et surtout notre rapport avec les technologies émergentes. Comme je n’aime pas les prédictions et les listes, j’ai donc écrit un genre de texte d’anticipation. Lire la suite

Études Internet Gestion des organisations Innovation Internet of Things Mobilité Web sémantique

Dix innovations qui changent l’entreprise? Vous pouvez toujours rêver…

30 janvier 2015

Le hasard fait bien les choses… Hier, je suis tombé sur un Tweet m’indiquant, hyperlien à l’appui, «les dix innovations qui changent l’entreprise». Vous savez, je n’ai jamais aimé ce genre de classements ou de palmarès mais par curiosité, j’ai cliqué sur le lien qui m’a amené sur ces dix tendances ou innovations : Lire la suite

Communication interactive Médias sociaux Mobilité Réalité virtuelle Réseaux sociaux Social Business

Une première ? Ikea fait un site Web dans Instagram…

28 juin 2014

Vu passer ce matin un statut de Marie-Laure Vie sur Facebook. Elle y faisait état de la création, par Ikea, d’un site Web dans Instagram reprenant ainsi un billet publié sur BEGEEK. Faut dire dans un premier temps que l’entreprise Suédoise n’en est pas à une première près en matière d’innovation avec les nouvelles technos et les réseaux sociaux, à preuve l’an dernier la possibilité de voir les meubles du catalogue 2014 en réalité augmentée. (voir la vidéo qui suit) Lire la suite

Communication interactive Études Internet Innovation Internet of Things Mobilité

À quand l’ordibalaphotovideosmartgpsphone ?… 2013 ?

7 juin 2010

Dans mon dernier billet, je vous ai fait part de mes réticences quant aux prédictions et listes d’innovations technologiques étant supposées changer nos vies ou celles plus éthérées des entreprises. Mais quelques firmes ont prouvé, au fil des ans, qu’elles pouvaient anticiper le marché et nos habitudes de consommation. Parmi ces dernières, il y a Gartner… Je réfère souvent à leurs fameux Hype Cycles mais pas cette fois-ci… Dans leur «Top End User Preductions for 2010», la firme de vigie technologique a retenu mon attention avec celle-ci:

D’ici trois ans, donc, les téléphones mobiles deviendront notre principal accès au Web. Déjà, il se vend plus de ces téléphones que d’ordinateurs, mobiles ou pas… Mais ce qui est encore plus intéressant c’est quand on décode les chiffres publiés récemment par la firme de mesure Nielsen car cette dernière prédit, chiffres à l’appui que les téléphones intelligents sont dépasser en ventes tous les autres d’ici l’automne 2011.

Ces chiffres sont pour les USA mais dans ce domaine, l’Europe suit pas très loin derrière alors que le Canada et le Québec  traînent de la patte avec un marché encore trop réglementé, qui limite la concurrence et empêche les prix de chuter, aussi bien pour les appareils que pour les forfaits. Parlant d’Europe, la version francophone de Wikipedia offre ces chiffres quant aux parts de marché des différents joueurs:

Ces données diffèrent sensiblement de celles  publiées par Nielsen pour les USA :

Autre donnée intéressante, dans ce marché en croissance: seuls deux joueurs sont justement… en croissance. En effet, selon Nielsen, Apple et Android sont les seuls à afficher une croissance de 2% de leur parts de marché entre le dernier quart de 2009 et le premier de 2010. iPhones contre gPhones, système fermé contre système ouvert. La bataille est claire et nette et dans cette mêlée, comment se comportent les soldats/consommateurs?  La majorité des usagers demeure fidèle à son camp respectif comme le démontrent ces chiffres.

La question est plus de savoir dans quel camp se rangeront les Microsoftistes et les Blackberryistes et autres adeptes de téléphones intelligents. Android n’a que 9 % du marché chez nos voisins mais est en croissance. Apple en a 21% et est aussi en croissance. C’est toujours Blackberry qui domine le marché avec 35 mais perd 2%…

Une chose est certaine et ressort clairement de tous ces chiffres: le matériel d’informatique personnelle est en profonde nutation tandis que les appareils téléphoniques traditionnels sont en voie de disparition. J’en veux pour témoins ces deux photos que j’ai prises. Sur la première, on voit la mutation du téléphone portable vers le «SmartPhone»

Remarquez à l’extrême gauche: il fut un temps où organisateur personnel (PDA) et téléphone étaient deux outils distincts… Sur la seconde (ci-dessous), on voit la miniaturisation graduelle de l’ordinateur personnel pour en arriver au même résultat que pour le téléphone…

Mais il n’y a pas que la quincaillerie qui compte. Il y a aussi et surtout les usages… Pourra-t-on faire la même chose, les mêmes tâches sur un iPhone ou gPhone que sur le Acer à large clavier et écran 17 pouces ? Bien sur que non… Mais voyez ce qui de dessine selon l’étude menée par Nielsen:

Le graphique est un peu trop petit mais notez que les six premiers usages sont les messages textes/SMS, l’internet mobile, les courriels, la gestion de photos, le téléchargement d’applications et les services de géolocalisation. Les jeux vdéo sont bien là en septième mais on parle de jeux déjà téléchargés. Les jeux en ligne sont en avant-dernière position. La Web TV est aussi loin dans le classement alors que l’usage de la réalité augmentée n’est même pas du tableau…

L’avenir dans les tablettes ?

Faudra-t-il que les interfaces en reviennent à des proportions permettant une meilleure qualité d’image ? C’est probablement ce que se sont dit les gens chez Apple qui ont misé gros sur le iPad. Les consommateurs semblent leur donner raison et nous sommes en train d’assister à la même course entre Apple et les autres pour ce segment de marché. Parmi les autres, on verra bientôt Google et Microsoft mais il y a actuellement The Streak de Dell et on fonde aussi beaucoup d’espoirs dans le Ideapad U1 Hybrid de Lenovo. Tous deux roulent sur  Android… Curieusement, il y a aussi une petite compagnie québécoise, plus précisément de Rimouski, qui est dans la course.

Déjà ou parle du ExoPC Slate comme d’un  iPad killer. Retenez bien le nom de cette marque et le nom de son concepteur, Jean-Baptiste Martinoli et surtout lisez cette analyse du produit faite récemment par Nelson Dumais. Une vraie tablette PC qui roule sur Windows 7…

Bref, l’avenir de l’informatique personnelle et mobile réside-t-elle dans la combinaison de trois interfaces «phone-pad-ordi» ou dans un appareil unique du genre de celui que je décrivais dans mon tout premier billet sur ce blogue, le «balaphotovideoscopesmartgpsphone» mais avec en plus quatre premières lettres soit: «ordibalaphotovideoscopesmartgpsphone»?

Identité numérique LifeLogs Mémoire d'entreprise Mobilité Réalité virtuelle

Web X.0: bienvenue sur la planète intelligente !

4 juin 2010

C’est curieux comme le hasard fait bien les choses. Hier soir j’ai partagé mon repas et mes idées avec Louise Guay. Bien sût, elle a parlé longuement de ses projets avec le MIT qui touchent, entre autres, le projet de «responsive cities» mais elle a aussi traité d’identité virtuelle et nous nous sommes vite entendus sur les prémices que sont la mobilité et la réalité augmentée. Je n’ai pas pu résister de lui parler aussi de mémoire d’entreprise™ et qui parle mémoire, parle données.

Et comme par hasard, en arrivant au Condo Émergent (le vrai) sur Foursquare, j’ai branché nonchalamment la télé pour tomber sur une pub d’IBM traitant exactement des mêmes thèmes abordés lors de notre soirée. Toutes les nouvelles technologies que nous inventons et fabriquons se retrouvent dans la majorité des objets que nous utilisons. En cela, les frigos intelligents, les téléphones intelligents, les systèmes de transport intelligents et participatifs comme celui de BART à San Francisco, le projet de Bixi-wiki à Montréal, les maisons éco-énergétiques équipées par la domotique, bref, tout cela c’est les responsive cities et plus…

Je parle de «smart objects» (smart phones, etc), de «smart cities», de «smart energy», de «smart enterprises», bref de «smart planet». et encore une fois, qui des entreprises a compris qu’une planète plus intelligente passait par non seulement l’accumulation mais aussi par le traitement des milliard de données que nous produisons quotidiennement ?

Plusieurs compagnies s’y intéressent. L’une d’entre elles étant justement IBM comme le fait foi cette pub:

Mais IBM n’est pas seule, peu s’en faut… Depuis longtemps dans mes billets je parle de la guerre que se livrent IBM, Microsoft, Amazon, SalesForce, Facebook, Google et quelques autres: la guerre des données, vos données ! Je ne reviendrai donc pas sur tous les aspects de cette guerre qui vise à dominer le marché de l’identité numérique et de manière indirecte l’identité virtuelle mais laissez-moi vous rapporter les propos des fondateurs de Google, Serguey Brin et Larry Paige.

Encore une fois, par hasard, je suis tombé ce matin sur ces propos rapportés par Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch – Rewiring the world from Edison to Google». Au chapitre 21, intitulé iGod, Carr relate une entrevue les deux fondateurs de Google, entrevue donnée en 2004 au magazine Playboy ( Oui, il y a des articles sérieux)…

Je reproduis ici tel quel les propos du narrateur et du «narré»: «Toward the end of the interview, Paige and Brin gave voice to their deepest ambition. They weren’t just interested in performing their search engine, they said. What they really looked foward to was melding their technology with the human brain itself. «You want access to much (information) as possible so you can discern what is most relevant and correct» explained Brin. «The solution isn’t to limit the information you receive. Ultimalely you want to have the entire world’s knowledge connected to your mind«.

Et plus loin, Carr écrit ceci: «It wasn’t the first time that Brin and Paige talked about their desire to tinker with the human brain-and it wouldn`t be the last. In fact, the creation of an artificial intelligence that extends or even replaces the mind is a theme they return to again and again. «Every time I talk about Google future with Larry Paige», reports Steeve Juvetson, a prominent Silicon Valley venture capitalist, «he argues that it will become an artificial intelligence».

Les buts sont clairs: amasser le plus de données possible  avec les réseaux et médias sociaux, le géoréférencement, les mashups, la réalité augmentée et surtout des Lifelogs afin de mettre en place une banque de données universelle et avec l’aide du Web sémantique, de permettre de créer la mémoire et son interprétation intuitive nécessaire à la création de l’intelligence artificielle (AI) et ainsi de réaliser ce que Ray Kurzweil attend depuis longtemps et annonce pour 2029: la fusion homme-machine.

Et bizarrement, la semaine dernière, j’ai rencontré le fiancé de Clara Shih, cette dernière était conférencière à webcom. Daniel de son prénom est neuro-chirurgien mais aussi entrepreneur dans Silicon Valley. Leurs recherches ont levé des centaines de millions en financement et devinez sur quoi il travaille? Sur des puces implantables dans le cerveau humain et qui permettent (entre autres) de transférer de l’information dans les deux sens. «Uploader au cerveau ou downloader dans un ordinateur». Et ils ont déjà réussi à «downloader» une demi-heure d’activité mentale sur un ordinateur. Imaginez les implications et la quantité de données. Imaginez les implications médicales mais aussi légales et éthiques. Vous vous rappelez la branchement cervical entre Néo et la Matrice?

MAJ

En résumé, je vous invite à écouter attentivement cette vidéo mettant en vedette Ray Kurzweil tournée, comme par hasard, au Googleplex. et ce n’est pas par hasard que Google subventionne The Singularity University

Merci Louise pour l’inspiration…

Entreprise 2.0 Gestion des organisations Innovation Internet of Things Web 3.0 Web sémantique

Dix innovations qui changent l’entreprise? Il y a loin de la coupe aux lèvres…

3 juin 2010

Par hasard, une fois de plus, je suis tombé sur un Tweet m’indiquant, hyperlien à l’appui, «les dix innovations qui changent l’entreprise». Je n’ai jamais aimé ce genre de classements ou de palmarès mais par curiosité, j’ai cliqué sur le lien qui m’a amené sur le site français 01NetPro. Ce dernier fait son classement ainsi:

1/ Réalité augmentée / Un environnement physique contextualisé
2/ Interfaces utilisateur / Une nouvelle ergonomie pour plus d’efficacité
3/ Travail collaboratif / Un virage vers la messagerie instantanée et le social
4/ Sémantique / Une nouvelle façon de trouver l’information
5/ Poste de travail en ligne / Un bureau accessible de partout
6/ Réseaux sociaux / L’explosion des communautés intra et interentreprises
7/ Affichage dynamique / Une communication à la fois active et passive
8/ Virtualisation / Un poste de travail interchangeable et moins fragile
9/ Géolocalisation / Les bonnes informations au bon moment
10/ RFID / Un décollage qui préfigure l’Internet des Objets

Intéressant car se retrouvent là les innovations et les grandes tendances qui vont avoir un impact majeur sur nos vies personnelles et professionnelles au cours des cinq à dix prochaines années. C’est là que je ne suis plus d’accord avec le titre. Dans un récent billet, j’ai traité  des entreprises, de la planète intelligente et de l’intelligence artificielle. J’ai titré sur le Web X.0. Ces dix tendances vont y contribuer certes mais dans le cas des entreprises, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

Dans bien des cas, les entreprises en sont encore à se demander quoi faire avec le Web 2.0, les réseaux sociaux, les blogues et les wikis. Ils en sont encore à la seconde génération d’intranets et se méfient de tout ce qui est collaboratif et qui implique une perte de contrôle du message et du pouvoir qui y est associé. Alors leur parler de réalité augmentée, de Web sémantique (Web 3.0) et d’Internet of things ou d’intelligence artificielle? Nous sommes loin du «mainstream» et employer le présent dans un titre pour qualifier ces tendances est comment dire… prématuré ?

Pour les entreprises, que ce soit des deux côtés de l’Atlantique, je préfère me fier au HypeCycle de Gartner. Comme vous êtes à  même de le constater, plusieurs des dix tendances qui «doivent» changer l’entreprise ne sont pas dans le cercle rouge du début de l’adoption mais plutôt loin à gauche dans le «technology trigger». Et remarquez la ligne de temps au bas. Entre cinq et dix ans avant qu’elles atteignent le seuil d’adoption généralisé pour les points bleus et plus de dix ans pour les triangles jaunes…

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas des cas d’exception, en particulier en réalité augmentée, aussi bien aux USA et en Europe avec comme exemple CultureClic. Mais parler d’adoption à large échelle intra et extra muros, c’est une autre histoire. Il faut aussi souligner que l’adoption de ces technologies et de leurs usages passe par du vrai monde. NOUS, comme consommateurs et NOUS comme employés. Nous sommes encore loin du 20% de early adopters de plusieurs de ces nouvelles technologies. Et de convaincre le 80% restant ?  Je le répète, il y a loin de la coupe aux lèvres… Avec un grand besoin de gestion du changement!

Événements Ideagoras Médias sociaux Real-Time Web Réseaux professionnels internes

MAJ 2 : Mis à part Facebook, les réseaux sociaux sont-ils en déclin ?

17 avril 2010

Cela fait un bon bout de temps que je voulais vous entretenir des prédictions 2010 de la firme de vigie américaine Gartner. Habituellement, cette dernière se lance dans des prédictions très orientées informatique d’entreprise mais j’ai mis la main sur un rapport plus orienté usagers et appelé: «Gartner Top End User Predictions for 2010: Coping with the New Balance of Power». Et une des multiples prédictions qui a retenu mon attention concerne non pas le Cloud Computing ou la mobilité mais bien Facebook et les réseaux sociaux.

Ainsi, Gartner y va de la prédiction suivante : «By 2012, Facebook will become the hub for social networks integration and Web socialization.» Ce qui implique que Facebook devrait cannibaliser les autres réseaux sociaux, qu’il y aurait une restructuration de l’offre sur le marché de la socialisation sur le Web. À bien y réfléchir et surtout à analyser les chiffres, la tendance semble déjà leur donner raison… N’avez-vous pas remarqué qu’en tant qu’utilisateurs ou consommateurs de Web, nous avons tendance à mieux structurer notre utilisation des outils du Web 2.0 et ainsi laisser de côté nombre de plates-formes au profit de quelques-unes?

Ce qui fait que les 177 autres plates-formes recensées par Wikipédia vivent actuellement une baisse significative de fréquentation. Que ce soit MySpace (130 millions de membres), Friendster (90 millions), Habbo (162 millions), Hi5 (80 millions) parmi les principales, toutes sauf Orkut (180 millions d’usagers et propriété de Google) sont en baisse de fréquentation et en baisse de participation comme le démontrent les graphiques ci-dessous élaborés sur compete.com.

BAISSE

Même chose aussi pour plates-formes de réseautage professionnel. Même avec ses 60 millions de membres, LinkedIn est en baisse de participation alors que son concurrent direct, Viadeo, le serait aussi s’il n’avait pas fait l’acquisition, en 2009, de la canadienne UNYK et ses 26 millions de membres.

Les nouveaux «chouchous»

Donc, seules trois plates-formes ont connu des hausses significatives en 2009, soit Facebook (350 millions de membres et 45% d’augmentation du traffic dans la dernière année), Orkut (180 millions de membres et 187% d’augmentation) mais aussi et surtout Qzone ou QQ.com avec 200 millions de membres et presque invisible sur les radars occidentaux. C’est que cette dernière est chinoise et qu’elle montre un taux de croissance de presque du double de Facebook (87,6%).

En Occident, les réseaux sociaux ont fait le plein d’utilisateurs et la mode ou le «Hypye Cycle» comme la nomme Gartner, est en train de se trouver de nouveaux «chouchous» ailleurs dans le Web 2.0. On comprend qu’en Orient, il n’en est pas ainsi, surtout en Chine et en Inde qui comptent à eux seuls près de 2,5 milliards d’individus et 465 millions d’Internautes et que Orkut est LA plate-forme préférée des Indiens. Donc, la firme Gartner aura-t-elle raison en ce qui concerne la dominance de Facebook en 2012 ? En Occident probablement mais il faut compter sur une lutte à trois à l’échelle de la planète.

Pendant ce temps en Occident, se pointent les nouveaux «chouchous» que sont, d’une part les idéagoras ou nouvelles communautés axées sur le «crowdsourcing». Le tableau ci-dessus l’illustre bien. Les InnoCentive et Ideastrom connaissent une belle progression en 2009-2010, aussi bien sur le Web que dans les entreprises mais ce ne sont pas ces dernières qui sont les championnes ou nouveaux porte-étendards de Web 2.0. Ce sont plutôt les Twitter, UStream et FourSquare, tous des dignes représentants du nouveau courant du Web en temps réel et qui ne sont pas nécessairement des réseaux sociaux.

En passant ce nouveau hype du Web 2.0 est de toutes les conférences, que ce soit en décembre dernier à LeWeb à Paris, à la conférence de Jeff Pulver, 140 Characters Conference à New York ou encore à Web 2.0 Expo à San Francisco et à webcom-Montréal le 26 mai prochain avec la présence de Pulver et de nombreux événements en temps réel dont le WebTweetMontréal et le webcom-LIVE. Donc, si l’on se fie aux chiffres, le Web en temps réel est en pleine ascension, Twitter avec ses 75 millions de membres et FourSquare avec plus de 44 000% d’augmentation cette année.

L’avenir dans la réalité ?

Mais surveillez bien ce qui pointe à l’horizon car le temps réel nous mène tout droit à la réalité augmentée et à mobilité. Et regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic,  conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.

Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». C’est d’ailleurs Gartner qui prédit : «By 2013, mobile phones will overtake PCs as the most common Web access device worldwide.»

MAJ

En rédigeant ce billet je voulais aussi parler des rumeurs persistantes qui courent sur le Web au sujet du «Réseau des réseaux», j’ai nommé Ning. Car la rumeur courre que ce dernier va abandonner la formule du gratuit pour le payant. Le réseau Apprendre 2.0, qui utilise Ning comme plate-forme,  a d’ailleurs lancé une pétition pour tenter de conserver la gratuité pour les réseaux du monde de l’éducation. Comme le souligne en commentaire de ce billet Alexis Mons, quand les réseaux sociaux ne sont plus portés par la croissance, il se doivent de devenir rentables. Si jamais la rumeur se confirme, c’est alors ce que tente de faire madame Bianchini et plusieurs autres CEO des réseaux 2.0.

MAJ2

Toujours en lien avec mon billet ci-haut, viennent de paraître  chez Mashable les plus récentes statistiques de fréquentation des réseaux sociaux et sans surprise, Facebook accapare 41% du trafic mondial…

Facebook Now Commands 41% of Social Media Traffic

Communication interactive Entreprise 2.0 Mémoire d'entreprise Real-Time Web Réalité virtuelle

Les applications «mashups» ont-elles leur place dans l’entreprise ?

13 mars 2010

Les applications «couplangées» (mashups) mettant en scène le Web en temps réel, la géolocalisation et la mobilité, de type FourSquare, ont-elles leur place dans l’entreprise? C’est la question que je me pose à chaque fois que j’utilise ces nouvelles «darling» du Web 2.0, comme aime à les appeler Michelle Blanc. Michelle relève avec justesse leur utilité en termes de marketing sur le Web mais  ont-elle non seulement leur place mais aussi une quelconque utilité «DANS» l’entreprise ?

Imaginez… La majorité d’entre elles n’ont pas encore intégré les blogues, les réseaux sociaux ou encore les applications de micro-blogging à la Twitter comme Yammer. Alors….Le fait que personne ou presque n’utilise encore le Web en temps réel en entreprise signifie-t-il que les applications possibles n’y verront jamais le jour ? Que non à mon avis…

Car l’enjeu est intéressant. Vous imaginez ce que de telles applications pourraient faire pour les plans d’urgence des entreprises ? Jadis naguère on utilisait des cartables de procédures, des montagnes d’organigrammes  qui résultaient en une cascade téléphonique de responsables prêts à être rejoints sur leur téléphone portable. Finie cette époque… Plus besoin que d’un Nexus ou un iPhone pour gérer le tout avec des accès à tous les médias sociaux ou traditionnels, en temps réel ou non…

Je prends un second exemple parmi plusieurs autres: un représentant de la SAQ qui fait le tour des vignobles du Bordelais à la recherche de nouveaux produits. Il pourrait ainsi rendre compte de son périple et de ses découvertes en temps réel avec les membres de son équipe au Québec par le biais de l’intranet  avec appréciations, commentaires, photos et même vidéos… Et imaginez que les propriétaires du vignoble utilisent la réalité augmentée pour fournir à son visiteur de l’information sur les cépages, les millésimes, sur l’histoire de la propriété, etc. De la science-fiction vous dites ?

Regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic,  conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.

Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». La transposition en entreprise est possible, inévitable et pour ma part, souhaitable pour la réalisation d’un plan intégré de création de la mémoire d’entreprise™