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MAJ #LeWeb12 : coup de gueule un soir à Paris…

Hier soir à LeWeb, il y avait neuf activités dont deux soirées officieuses mais très importantes chacune dans leur genre… Le Badoo Party, pour les amateurs de soirées branchées, avec filles sexy et musique techno et avant, la réception à l’ambassade de Suède… Et c’est justement de cette réception que je veux vous entretenir car j’y suis allé en compagnie d’une nouvelle bonne amie, soit la blogueuse Russe Daria Batukhtina, ceci à mon grand bonheur mais aussi à mon grand désarroi….

Je me souviens d’un billet de Michelle Blanc qui écrivait qu’il y a un non sens entre le fait que nous blogueurs et entrepreneurs Web, ayions besoin de payer pour avoir une visibilité à la plus importante conférence Web en Europe alors que des pays comme la Suisse ou encore la Suède, ont l’opportunité de faire des opérations officielles, financées par l’État pour présenter au reste du monde leurs potentialités en matière de Web et de numérique. Michelle a récidivé et produit ce billet lundi.

Je joins ci-dessous une photo de la soirée et aussi capture d”écran du dépliant qui nous a été remis à l’arrivée à l’ambassade de Suède à Paris. Oui ! Une réception des plus formelles au début  avec ensuite présentation d’une bonne vingtaine de startups dont Dramatify, Snowfire, Linkafy (je l’aime cette dernière qui se présente comme le Facebook des appareils ménagers…) Codeness, etc., avec ensuite une bonne séance de réseautage et ce, pour tous les blogueurs officiels de LeWeb et tout le gratin du numérique.

Vous  voyez le portrait ?. L’an dernier à Le Web, c’était la délégation de la Suisse. Cette année la Suède… À quand une délégation Québécoise ?. L’an dernier nous étions au moins une dizaine de blogueurs et entrepreneurs à représenter le Québec mais à nos propres frais et ainsi offrir gratuitement à nos gouvernemants une visibilité qu’ils ne méritent pas… Cette année, je le confirme à Michelle, je suis le seul  hormis la présence de Nathalie Collard de La Presse..

Mais c’est quoi le problème ici ? Que fait le Gouvernement du Canada ou encore la délégation du Québec à Paris ? Réponse : RIEN… Je représente à mois seul le Québec et le Canada ici… Et ce n’est pas normal quand de partout on me dit, où sont les autres ? Où sont vos «start-ups»? Et M…. Nous sommes ici dans un événement international et le Canada et le Québec sont absents sauf moi. Vous conviendrez que ça relève de l’absurdité totale ?

En tant que membre des Étonnés, cela ne m’étonne guère tiens… Nés pour un petit pain dans l’univers  mondial du numérique ? Tout semble pointer vers ce constat… Mais pouvons-nous collectivement changer ce quasi-état de fait ? Sincèrement, j’espère que oui et que nous nous retrousserons les manches et prendrons les décisions sociétales qui s’imposent.

Sans cela, nous sommes destinés au Tiers-Monde numérique ! Et vous conviendrez avec moi que ce n’est pas la meilleure perspective pour un peuple qui veut assurer sa survivance, sa prospérité et l’essor de son économie qui, dorénavant doit être fondée sur une solide politique du numérique.…

Et justement, dans le prochain billet, je reviens sur le dernier panel d’hier qui mettait en scène, les femmes politiques européennes liées aux politiques numériques de leurs pays respectifs: En scène, la France, l’Angleterre et la Russie. Comme dissent les British, Interesting my dear…

MAJ

Mon billet a suscité quelques réactions sur Twitter, en particulier une conversation entre @MichelleBlanc, @NathalieCollard et @bchamontin. Et ce midi, quelle ne fut pas ma surprise en allant visiter le pavillon des «start-ups» de tomber sur le stand du gouvernement suédois bien en vue de la foule très dense avec en vedette les entrepreneurs de la veille et des blogueurs de là-bas.

Et la discussion est repartie… Et oui, le gouvernement appuie solidement son industrie du numérique malgré que la politique dite officielle soit encore incomplète selon eux mais déjà plus avancée que la nôtre. (Pas difficile)