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#LeWeb12: quand Internet lit dans vos pensées et vous fait discuter avec votre frigo !

18 décembre 2012

Mon dernier billet concernant le conférence LeWeb à Paris date du 6 décembre et pour cause. J’ai perdu mes accès à mon blogue une fois de plus et de surcroît, mon ordinateur a planté. Donc, du 6 au 17, j’ai dû travailler avec un accès filaire sporadique (plus de Wifi) et surtout me fier sur mon iPad et mon iPhone pour le reste et ce avec parcimonie. Ceux qui voyagent le savent. Les forfaits données à l’étranger coûtent une fortune…

Bref, de retour à Montréal et avec un accès renouvelé, je vais reprendre au cours des prochains jours, le fil de mes observations parisiennes et résumer les entrevues que j’ai réalisées avec de fascinants personnages et terminer avec mon billet-bilan qui va se conclure en point d’orgue avec la nouvelle de la vente par Loïc LeMeur d’une partie majoritaire de ses parts dans LeWeb. Pour avoir discuté avec lui le lundi pré-conférence, rien ne laissait présager un tel coup de théâtre. La nouvelle est tombée le 12 décembre, soit la journée où j’étais à Bordeaux pour discuter de la possibilité de participer à l’organisation d’une autre conférence sur le numérique dans le cadre de la semaine Bordeaux Digital.

Bien entendu cette nouvelle a fait la UNE de tous les sites de nouvelles techno, de plusieurs blogues spécialisés et a enflammé la Twittosphère, en particulier les deux mots-clics #LeWeb12 et #leweb.

Mais revenons-en au 6 décembre, dernière journée de la conférence. Déjà la veille j’avais eu des problèmes d’accès à mon blogue ce qui avait ralenti mon rythme de publication à un seul billet. Fallait donc que le lendemnain je fasse du rattrapage. J’ai réussi à faire deux billets avant que le tout ne s’arrête pour de bon… Mais j’ai au moins eu le temps de faire quelques entrevues et surtout de me promener à travers les installations.

linkafy

Dans les années antérieures, je demeurais plus dans le pavillon Pullman où se déroulent les grandes conférences. Cette fois-ci, j’ai visité les ateliers, en particulier le Google Village ainsi que le pavillon Eiffel qui abritait toutes les startups. C’est là que j’ai fait la rencontre d’Antonio Lages, co-fondateur de Linkafy. C’est une boîte suédoise dont j’avais écrit quelques mots dans mon «coup de gueule». Elle a la prétention de devenir le Facebook des appareils ménagers. En fait, il s’agit de connecter ces appareils à leurs utilisateurs et en bout de ligne que les deux communautés se «parlent».

startup

Les entrepreneurs Web en réseautage

En quelque sorte, Linkafy est une application qui vient connecter et fédérer les appareils un peu comme un App Store. La plate-forme permet autant au consommateur de contrôler et même de converser à distance avec ses appareils ménagers mais elle permet aussi aux fabricants de proposer en continu de nouvelles fonctionnalités de leur produits à leurs clients. Pour les consommateurs, le réseau offre des fonctionnalités commues telles que la «time-line» ou encore le «share». Et comme dans Facebook ou autres appli, les appareils ménagers ont leur propre profil sur Linkafy et peuvent aussi être géolocalisés.

Tant qu’à entrer dans la Sci-Fi, j’ai posé la question à Antonio à savoir si les membres de Linkafy, personnes comme appareils pourraient un jour avoir une conversation, donc homme-homme, homme-machine ou machine-machine. Ce dernier m’a répondu qu’ils avaient en effet réfléchi à cette possibilité et qu’elle était dans les cartons des développeurs. Vous imaginez ?

Parlant d’imagination, que diriez-vous si tous vos amis, réunis dans une pièce pour une belle soirée un peu arrosée pouvaient se mettre à voir et interpréter les pensées et sentiments des autres ou alors que vos amis dans une communauté d’aide au mieux être soient en mesure de voir vos progrès mentaux vers cet état d’esprit et de vous aider et vous supporter dans votre démarche?  Fiction ? Pas du tout car c’est ce qu’Ariel Garten  CEO d’Interaxon, a présenté.  Le dernier bébé de son entreprise, une interface humain-machine appelée «Muse» et c’est Loïc qui a servi de cobaye avec la complicité de sa femme Géraldine.

Ariel-Loic

Loïc regardant ses ondes mentales…

Une primeur en quelque sorte mais Muse a déjà été lancé au Canada il y a quelques semaines. Muse est une version grand public d’un autre appareil de lecture des ondes cérébrales déjà utilisé en médecine, en psychologie et aussi dans le domaine des arts visuels. Des créneaux pointus. Là Muse s’adresse au grand public et est offert à 199$. Ariel le présente comme un appareil social qui peut même être utilisé pour des jeux sociaux du type «play with your mind…» Autre primeur et je vous l’annonce ici: Ariel et sa Muse seront à Montréal en mai prochain pour La Boule de Cristal qui portera aussi sur le IoT.

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