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IBM: Comment vendre l’entreprise sociale grâce à la conférence virtuelle…

19 septembre 2013

Vous voulez assister à une conférence internationale, disons sur l’entreprise sociale (entreprise 2.0) mais vous n’êtes guère en moyens par les temps qui courent ? Donc pas le moyen de payer pour un billet d’avion, pour cinq jours de chambre d’hôtel et surtout pour les dépenses et en plus l’inscription. Encore pire, votre entreprise refuse de vous payer ou rembourser l’ensemble ou une partie de ces frais qui peuvent totaliser plusieurs milliers de $$$. Que faire ? Bien sûr vous pouvez espérer, comme pour la conférence LeWeb à Paris ou Londres, qu’elle soit diffusée en direct sur le web et gratuitement merci ! Mais cela n’est pas la norme… Il y a aussi TED qui diffuse mais en différé. Encore là, vous n’avez accès qu’aux présentations captées sur vidéo.

Vous n’avez pas accès aux locaux, à l’interaction, aux questions que vous posez aux conférenciers, au réseautage avec les autres participants. Bref vous n’êtes pas sur place. Eh bien, il existe une alternative qui s’approche un peu plus du réel en temps réel. Ce matin, j’ai donc assisté à la conférence internationale «Reinvent the way work works with the leading social platform». Cette conférence a été organisée par IBM pour plus de 800 participants de partout sur la planète.  On y a présenté un keynote de Erik Brynjolfsson, directeur du MIT Center for Digital Business et professeur au MIT Sloan School, des présentations spéciales de plusieurs directeurs et VP d’IBM sur la pertinence  du Social Business et du SmartCloud, la solution IBM pour l’infonuagique d’entreprise et surtout sur les nouveautés collaboratives de leur outil de messagerie instantanée Sametime, version 9. Et à la suite de ces présentations, des «démos» en salle virtuelle et temps réel sur ces solutions, le tout orchestré dans l’environnement virtuel du «IBM Virtual Event Center».

Ce n’est pas le premier billet que j’écris sur le leadership d’IBM en matière d’entreprise 2.0 et de solutions de communication, de collaboration et de travail interactives. Ce billet en sera un autre… Pour avoir créé et fait partie de l’organisation des conférences sur les intranets et le Web de 1999 à 2012 (Intracom et webcom), je suis à même de comprendre toute l’importance de ce genre d’initiative. Ce genre de centre est ce qui se rapproche le plus de la «vraie affaire». Regardez plutôt le montage que j’ai fait ci-dessous :

montage IBM

À votre inscription, vous recevez un lien qui vous amène, à 15 minutes du début de l’événement dans le lobby virtuel de la conférence. Vous avez alors le choix de vous rendre dans cinq autres espaces différents, soit la grande salle où se déroulent les conférences «keynote», dans les salles de conférence secondaires, dans la salle des partenaires «trade show», dans une salle de réseautage et un centre de ressources qui offre toute la documentation papier, audio ou vidéo en soutien à l’événement. Et toujours en haut à gauche un menu général pour naviguer dans tous les dédales du centre virtuel et en haut à droite, un autre menu  avec la recherche, le support, les annonces de l’organisation et votre profil.

Juste 15 minutes, soit tout juste le temps de faire un tour rapide avant d’aller m’asseoir virtuellement dans la grande salle avant que ne débutent les présentations spéciales. Pas de jeu de lumières ni de musique rock d’ambiance. Seulement un petit chrono qui égrenne les minutes et les secondes…

Le grain et l’échec

Entre en scène Jeff Schick, vice-président «Social Software» chez IBM qui après un bref rappel de l’ordre du jour présente la star du jour soit Erik Brynjolfsson. Ce dernier y va d’une présentation genre «gourou du Web» qui tente de nous émerveiller avec une vision idyllique du futur des nouvelles technologies sociales en entreprise en citant au passage des concepts développés par d’autres avant lui dont Nicholas Carr avec The Big Switch, sur le changement de paradigme dans l’industrie quand est apparue l’électricité et ensuite l’informatique et le web et des croissances exponentielles des nouvelles technologies. Il y va d’une analogie intéressante que je n’avais pas encore entendue, soit celle d’un grain de blé et de l’échiquier (ci-dessous) qui réfère à une vieille légende sur l’origine du jeu d’échecs qui va comme suit:

grains de blé

« When the inventor of the game showed it to the emperor of India, the emperor was so impressed by the new game, that he said to the mann »Name your reward!»

The man responded, « Oh emperor, my wishes are simple. I only wish for this. Give me one grain of rice for the first square of the chessboard, two grains for the next square, four for the next, eight for the next and so on for all 64 squares, with each square having double the number of grains as the square before. »

The emperor agreed, amazed that the man had asked for such a small reward – or so he thought. After a week, his treasurer came back and informed him that the reward would add up to an astronomical sum, far greater than all the rice that could conceivably be produced in many many centuries!».

Le point étant que nous aurions atteint la fin de la première moitié des cases du jeu soit 28 des 56 et que c’est vraiment à ce stade que  la croissance du nombre de grains 1+2+4+8+16+32+64 devient exponentielle. Donc une période qui correspond aussi à la loi de Moore, entre autres où nous en sommes rendus à la case 32 ou dans les faits, 32 doublements de cette loi et qui fait que nous devons nous attendre dans les deux prochaines décennies à une période de croissance et d’innovation dans les entreprises, période soutenue par les nouvelles technologies et en partie par celles qui permettent aux employés de «faire une meilleure job» et de libérer leur énergies créatrices, ce qui donne des résultats parfois tout-à-fait inattendus. Bref vous voyez le principe…

Quatre forces…

Pour ma part, ce qui m’a le plus intéressé c’est la partie collaborative. La partie infonuagique n’a pas permis d’en savoir plus sur le principe IBM se contentant de mettre en valeur son offre SmartCloud qui offre aux entreprises diverses solutions d’hébergement dans le nuage, qu’elles soient publiques ou privées. On a vanté les avantages du Cloud en collaboration mais surtout en mobilité. En fait, ce sont les propos du pote Alistair Rennie, que j’ai connu au début des années 2000, qui m’ont le plus titillé quand il est venu parler des quatre grandes forces globales qui vont permettre de repenser l’entreprise et ainsi  libérer l’énergie créatrice (pas électrique) …

Quelles sont ces forces ?

quatre

Le social, entendre socioprofessionnel et collaboration, l’analyse du Big Data ou analytique et IBM est passé maître en ce domaine avec Watson, le mobile et surtout pour l’entreprise le BYOD et finalement le travailleur indépendant. Certains parlent plutôt de «Employee as a service». The Employee As a Service, est un concept développé par Michael Morisy et Michael Ryan d’IBM (encore…) et que Bertrand Duperrin reprend de belle façon dans son billet intitulé : «Le futur de l’entreprise: une histoire de service(s)».

Dans les conférences ou présentations qui ont suivi, il n’a pas été beaucoup question de ces quatre grandes tendances en entreprises et je me serais attendu à entendre parler de ludification, un des chevaux de bataille de Sandy Carter. Mais bon… Il a surtout été question d’infonuagique et de collaboration par la messagerie instantanée, entendre Sametime, version 9.

sametime4

Très bonne présentation de la nouvelle version de la messagerie instantanée qui se présente avec une nouvelle livrée visuelle plus en ligne avec les autres produits IBM mais aussi plus facile à utiliser par les employés. Ah ! Utilisabilité quand tu nous tiens… Qui se distingue également par une plus grande utilisation de la vidéo en temps réel en mode simple ou multiple et d’une plus grande intégration aux autres solutions dont Connections et d’autres produits d’autres joueurs comme SharePoint. Vous allez sur le site de Sametime ICI et vous avez toutes les nouvelles caractéristiques du produit. Mais de la présentation, il faut retenir cette facilité d’utilisation et d’intégration. Aussi le fait que le produit sera offert en différents «packages» allant de 60$ à 160$ par utilisateur, sans frais additionnels.

En terminant et comme dirait l’autre, en guise de conclusion, je voudrais juste souligner la partie collaborative en temps réel de cette plate-forme virtuelle de conférence. En effet, comme le montre le montage ci-dessous, il est possible  d’être en contact virtuel avec tous les participants à la conférence que ce soit en mode chat public et messagerie privée, sur Twitter et aussi d’avoir des présentations vidéo avec multiples participants (six).

IBM montage2

Cela va de soi… C’est IBM quand même…

Autres liens utiles :

Facebook Doesn’t Want To Be Cool, It Wants To Be Electricity
Employee-as-a-Service: The benefits and dangers of an “It’s complicated” business relationship »
Six tendances TI qui vont bousculer les entreprises en 2013 (Première partie) »

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