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Claude Malaison

Entreprise 2.0 Événements

Entreprise 2.0. Pépites d’or et prise d’otage (suite et fin)

21 juin 2010

Même titre que mon plus récent billet car il sera une fois de plus question  de belles découvertes (pépites d’or) mais aussi de déceptions intenses. En fait, c’est bien ce qui résume cette édition de la conférence Enterprise 2.0. En effet, nous sommes loin des controverses ou des débats épiques entre McAfee et Thomas Davenport et des keynotes de 2007 soit David Weinberger, Andrew McAfee, Mike Rhodin, Don Tapscott, Ross Mayfield, Thomas Davenport, Derek Burney et Dennis Moore, Stowe Boyd, Jessica Lipnack, etc…

Don Tapscott en 2007 avec en arrière-plan Ross Mayfield

Nous sommes plutôt à l’heure de la mise en valeur des sponsors principaux : Microsoft avec deux keynotes, Jive, Novell, SocialText et SAP et une présence soutenue d’IBM dans les conférences ordinaires et les événements sociaux. Tous les autres sponsors ont eu leur visibilité dans les divers panels mais je me dois de souligner le retenue d’un d’entre eux: BlueKiwi. Chapeau à Carlos Diaz pour ne pas être entré dans le jeu.

Bref, de la seconde journée, je retiens les keynotes du CEO de Jive, Tony Zingale mais surtout celui de Bevin Hernandez, gestionnaire de projet à l’Université Penn State.

Bevin Hernandez – photo Alex Dunne

Même si Zingale a été énergique, incisif et charismatique, c’est à la douce et subtile Hernandez que revient la palme de l’inspiration avec une présentation toute en intelligence sur la psychologie des employés et la gestion des changements. La pyramide de Maslow, bien des gens connaissent mais ses «Magic Quadrants» m’ont beaucoup inspiré ainsi qu’une vidéo qu’elle a présenté et qui montre bien le phénomène d’adoption groupal et de viralité. Voici la vidéo:

Et sa présentation disponible sur SlideShare:

De toute cette seconde journée, ce fut elle mais aussi deux autres présentations qui ont sauvé la mise. Dommage que les deux aient eu lieu en même temps dans des salles différentes. J’ai donc manqué celle proposée pat IBM, intitulée «Evolution of E2.0 at IBM: The frustrations and the Glory» et animée, entre autres, par Rawn Shah, auteur du livre «Social Networking for Business».

Selon les commentaires de @cflanagan, j’aurais raté une bonne démonstration des essais-erreurs-réussites d’une équipe en charge de la mise en action d’une stratégie Web 2.0 en entreprise. Quand on sait qu’IBM fait figure de précurseur en ce domaine, j’imagine en effet que j’ai raté une bonne présentation… Je me suis plutôt présenté à celle des amis Bill Ives et Thierry Hubert afin de constater les progrès de leur bébé Darwin.

C’est que son évolution m’intéresse au plus haut point car je l’identifie comme l’un des principaux outils nécessaires à la création d’une Mémoire d’entreprise™, le sujet de mon prochain livre. En fait, il s’agit d’un moteur de recherche de conscience (Awareness Engine)  ou cortex virtuel, qui se base sur la théorie du Chaos et est en fait, l’un des premiers vrais moteurs du Web sémantique. Et c’est la recherche sémantique et ces outils de conscience virtuelle qui vont permettre aux informations pertinentes et conversations et échanges collaboratifs de remonter à la surface de la mer de données que vont générer les entreprises avec les nouveaux outils d’information, de collaboration et de gestion issus du Web 2.0.

Bref, cette conférence m’a attiré comme un papillon à la lumière du réverbère. Et je je suis pas déçu de l’évolution du produit depuis nos premiers entretiens sur le sujet, il y a deux ans à cette même conférence, Thierry m’ayant été présenté par l’Éminence grise de l’entreprise 2.0 en France, Richard Collin, celui-là même qui avait prédit une conférence 2010 dominée par les commanditaires et les vendeurs de solutions…

En terminant, je ne me permettrai pas de faire de suggestions ou de recommandations à Steve Wylie et son équipe pour la conférence de l’an prochain. Je sais quel travail ils ont abattu et comment il est ingrat mais je tiens à souligner deux tweets issus des commentaires des participants au post-mortem:

  1. Good lesson learned: Get more interaactive with your audience. More Q&A #e2conf 12:29 PM Jun 17th via TweetDeck
  2. Great suggestion for #e2conf for next year: Go external ! It works cause we do it at #webcomMT 😉

Deux tweets, deux grandes tendances dans les conférences. La première est de faire des présentations d’au plus 20 minutes et de laisser un autre 20 minutes pour des questions-réponses, favorisant ainsi l’interactivité entre les présentateurs et les participants. La seconde est d’ouvrir la conférence à toute la partie externe du travail des entreprises: Social CRM, eCommerce, eBranding, recrutement 2.0, gestion de crise, géo-promotion, etc. Une très bonne suggestion qui va dans le sens de ce qui se fait déjà webcom, ici à Montréal. Car l’entreprise 2.0, pour une fois, ce n’est pas que l’interne…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Intranet Réseaux professionnels internes

Entreprise 2.0: pépites d’or et prise d’otage…

19 juin 2010

Une partie de mes craintes s’est matérialisée à la conférence Enterprise 2.0, qui a eu lieu à Boston la semaine dernière. La crainte que la conférence soit dominée et d’une certaine façon prise en otage par les commanditaires, vendeurs de solutions 2.0. Déjà au programme, on pouvait noter leur omniprésence et leur nombre croissant à l’exposition mais aussi et surtout dans les conférences spéciales keynotes sur les panels et autres conférences et même dans les événements de réseautage de fin de journée. Pour faire ses frais et faire un profit, une conférence du genre, qui accueille 1 500 participants, doit-elle «vendre son âme» à ses commanditaires et laisser ces derniers faire des «pitches de vente« impunément?

JP Rangaswami

Cette question a fait l’objet de nombreuses conversations parmi les participants et certains conférenciers. Ainsi, au cocktail du mardi, je me suis retrouvé à la même table que le conférencier-vedette JP Rangaswami, que j’avais rencontré une première fois lors de sa conférence à LeWeb3 à Paris en 2007. JP était catégorique dans ses propos. il n’en revenait pas de s’être retrouvé sur scène avant deux «sponsors« venus vendre leur salade 2.0, soit Cisco et SAP. Selon lui, les commanditaires ont leur place dans une conférence mais dans une piste ou une salle particulière et identifiée comme telle. Je suis entièrement d’accord avec lui, comme plusieurs participants d’ailleurs car la question est revenue en fin de conférence le jeudi lors du traditionnel post-mortem en compagnie des organisateurs dont Steve Wylie.

Voici d’ailleurs deux tweets de Luis Suarez, pourtant d’IBM et ensuite deux autres référant à des billets-bilan sur le conférence où Alistair Croll et Jacob Morgan parlent du même problème:

  1. RT @elsua: #e2conf Less panels and more individual tracks of folks next year, please? Panels = vendor pitches from customers Agree again 12:12 PM Jun 17th via TweetDeck

  2. Agree with @elsua: #e2conf Too much vendor focus, vs. people side; more on practitioners’ focus, successes, challenges, case studies 12:09 PM Jun 17th via TweetDeck

  1. RT @acroll: Some closing thoughts on E2: http://bit.ly/ak6gob #e2conf 11:48 AM Jun 17th via TweetDeck

  2. My Thoughts on the Enterprise 2.0 Conference http://dld.bz/hrG5 – By Jacob Morgan at #e2conf (via @aponcier) Mine will follow soon…

Pépites d’or…

Mis à part cette situation, la conférence a tout de même été l’occasion pour moi de faire de belles découvertes et d’apprécier les prestations de plusieurs conférenciers et conférencières. En tout premier lieu celle de JP Rangaswami. ce dernier parle souvent des «millenials» dans ses conférences et de leur impact sur l’entreprise, un peu comme je le fais dans les miennes. Sans surprise mais à mon amusement, il a remarqué leur absence dans l’assistance. Il a demandé que ceux qui étaient présents lèvent la main dans la grande salle, une seule main s’est levée…

Et c’est à cette occasion que j’ai réalisé qu’à la conférence Enterprise 2.0, les participants sont tous des générations subséquentes, soit des générations X et Baby Boomers. Et beaucoup de Papys et mamys 2.0, comme le démontre cette photo prise à la suite d’un panel sur le micro-blogging ainsi que mon tweet:

Earlier this morning JG Rangaswami was surprised to see no Milleniels at #e2conf. In Twitter panel average age must be 40 over #e2conf-51 2:40 PM Jun 15th via TweetDeck

Normal dans un sens car les jeunes en entreprise ne sont pas encore en position de donner des conférences et/ou n’ont pas besoin de se faire former sur les outils et les usages du Web 2.0… La conférence est donc un lieu de rencontre pour les professionnels bien établis dans leur entreprises respectives et pour les spécialistes et consultants du domaine. De rencontre mais aussi et surtout d’échange de bonnes pratiques et c’est là que j’ai trouvé mes pépites d’or, mes belles découvertes et coups de coeur…

Le premier a été introduit par R. Lemuel Lasher [PDF Presentation], président, Global Business Solutions Group (GBS) et Chief Innovation Officer, chez CSC. en présentation spéciale (keynote) ce dernier est venu présenter la stratégie d’adoption 2.0 chez cette entreprise multinationale et là, Ô surprise, il a annoncé sur scène que la responsable de la mise en oeuvre de cette stratégie, Claire Flanagan, était d’office promue à titre de directrice:

@cflanagan: Just got promoted to director at CSC #e2conf 10:53 AM Jun 15th via TweetDeck

Cette promotion spectaculaire m’a confirmé dans mon intention d’assister à la conférence de Claire plus tard dans la journée et intitulée «Enterprise 2.0. It’s No Field of Dreams». Je vous publie quelques-unes de mes notes de la conférence sur Twitter et vous offre aussi la présentation disponible dans SlideShare.

  1. CSC initiative: Peaceful coexistence between SharePoint, WebSphere, Confluence & C3 #e2conf -13 15 juin 2010 14:00:06 via TweetDeck

  2. CSC 20K registered users in 4 months May to August 2009 and 45K a year later #e2conf -13 15 juin 2010 13:47:12 via TweetDeck

  3. CSC Initiative : 1.5 community manager, 12 super users, more than 100 advocates. They were all involved from the beginning #e2conf 15 juin 2010 13:27:53 via TweetDeck

  4. @cflanagan: You can’tt plan to go viral. You can’t go viral if you don’t plan well… #csc #e2conf 15 juin 2010 13:23:01 via TweetDeck

  5. @cflanagan:: Critical that our execs. be involved and advocates of the project #csc #e2conf 15 juin 2010 13:21:25 via TweetDeck

  6. CSC usage of network 58% consumers, 42% contributors. Again, impressive #e2conf 15 juin 2010 13:19:36 via TweetDeck

  7. At CSC conference on their C3 initiative: Connect, Communicate, Collaborate. A network with more than 45 000 users impressive #e2conf 15 juin 2010 13:17:00 via TweetDeck

Pas besoin de vous l’écrire en long et en large… J’ai adoré cette étude de cas , leur C3 Initiative, les trois C pour Connect, Communicate et Collaborate. Je n’ai pas hésité une minute à la fin  de cette dernière pour aller rencontrer Claire et Simon Scullion, son complice de présentation. Ils étaient accompagnés à Boston par leur architecte en utilisabilité, Gary Lungarini. Oui, oui, vous avez bien lu, ils ont des «Usability Architects» chez CSC…

Dans l’ordre: Gary Lungarini, Claire Flanagan et Simon Scullion

Donc, j’ai eu une longue discussion avec eux sur un de mes tweets concernant la «cohabitation pacifique» entre SharePoint, WebSphere, Confluence et C3 qui utilise Jive. Les participants au prochain webcom-Montréal le 17 novembre prochain seront en mesure de poser eux-mêmes cette même question car cette étude ce cas est confirmée et ce n’est pas la seule… Pour les autres, consultez mon prochain billet…

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Enterprise 2.0. La «grande messe» commence…

15 juin 2010

Ce matin, va débuter, à Boston,  la «gande messe» annuelle de l’entreprise 2.0. Arrivé hier, j’ai déjà pu assister au traditionnel «Evening in the Cloud», avec comme participants David Berlind, Yuvinder Kochar, Bill McNee et Sean Poul mais l’intérêt n’était pas dans la salle mais dans les corridors…

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Première et fugitive impression que la conférence Enterprise 2 sera différente de celles des deux dernières années. Premièrement les salles ne sont pas les mêmes  et plus petites au Boston Westin Waterfront ce qui me laisse l’impression qu’il y aura moins de monde mais bon… Attendons pour voir. Hier tout de même, dans les fameux couloirs,  j’ai rencontré de nombreuses figures connues telles que Sameer Patel, Oliver Marks, Chris McGrath, Georges Dearing, Vassil Mladjov, Bertrand Duperrin et Richard Collin.

«Gourous» de l’Entreprise 2.0, Sameer et Georges sont venus confirmer un peu mon impression. Même si Sameer s’est beaucoup investi dans cette conférence, je senti un peu de lassitude envers le sujet,  comme chez Georges qui a avoué être ici juste pour rencontrer les «vieux amis» mais aussi chez  l’ami Bertrand Duperrin qui y ajoute une petite touche de cynisme. Il y a aussi Richard Collin qui a partagé cette impression en parlant d’un programme taillé sur mesure pour les «sponsors» Mais bon, ce ne sont toujours que des impressuions et puisque tous les grands prêtres y sont alors ce devrait être de bons offices…

Voici d’ailleurs le menu de cette première journée, du moins celles où j’ai l’intention de toucher le bénitier à la porte:

Can Enterprise 2.0 Crack Through the KM Culture Barrier #e2conf-9 avec comme conférencier Carl Frappaolo et ensuite les keynotes:

Keynote – JP Rangaswami, CIO and Chief Scientist, BT Design #e2conf

Keynote – The Human Network @ Work #e2conf – Jim Grubb, Murali Sitaram

Keynote – Enterprise 2.0 – Are CIOs Ready to Bite? #e2conf – JP Rangaswami, Ted Schadler, Murali Sitaram, Alex Wolfe

Keynote – The C-Level Perspective: Social Collaboration Fueling Innovation, Business Results and Competitive Advantage #e2conf – :R. Lemuel Lasher

Keynote – Collaboration Within Context #e2conf – Franz Aman

Keynote – The State of Enterprise 2.0 #e2conf- Andrew McAfee

Keynote – Innovation Through Enterprise 2.0 #e2conf – Andrew McAfee, Gentry Underwood

Gros programme pour un avant-midi avec au moins deux grosses pointures soit JP Rangaswami et Andrew McAfee. Tous les habitués attendent son «State of the Enterprise 2.0» qui doit préfigurer le lancement de son nouveau livre sur le sujet.

En début PM, une étude de cas qui risque d’être fort intéressante soit:

Enterprise 2.0: It’s No Field of Dreams – A CSC Case Study #e2conf-13 avec Claire Flanagan et Simon Scullion. Pour la suite, je vous reviens avec un prochain billet.

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MAJ – iPhone 4G: je n’avais pas fait le rapprochement, je le jure…

8 juin 2010

Sérieusement, je n’avais pas fait le rapprochement avec l’annonce faite par Dieu le Père hier quand j’ai publié mon billet sur la mobilité et l’avenir des téléphones intelligents, je le jure… Par contre, ce fut fort distrayant de suivre les annonces faites par Steve Jobs à la conférence WWDC10 au Moscone Center de San Francisco. Distrayant pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que cela s’est déroulé en semi Real-time Web… Je m’explique: pas de retransmission en direct de ses propos sur UStream ou autre Web.TV. Comme vous le voyez sur le montage ci-dessous, il a fallu recourir à des sites spécialisés tels que Engadget, qui ont blogué ou tweeté les propos de Jobs en plus de prendre des photos. Voyez UStream qui a fait la même chose à la grande stupéfaction des personnes en ligne: «Quoi ? Pas de live-feed?»

Imaginez, il y avait 5 000 personnes à tirer le jus du Wifi mis en place par ATT. Vous dire que le tout a planté, personne n’est surpris mais cela a fait enrager Dieu le Père qui a ainsi raté quelques effets de scène. Oh, en passant, de toutes les sources disponibles hier, c’est Jacqui Cheng du site Ars Technica qui a fait la meilleure couverture des propos de M. Apple alors qu’Engadget avait les meilleures photos. Bref, on se serait crus en 2007-08 en non en 2010.

Ce fut aussi distrayant car Jobs est venu parler de plusieurs choses dont justement la pénétration des iPhones auz USA mais ne s’est pas servi des mêmes données que moi, les miennes originant de la firme Nielsen. Voyez par vous-mêmes:

Étonnant! 58,2% pour le iPhone, 22,7% Android et 12,7% pur RIM (Blackberry). Nielsen vient tout juste de publier ses propres chiffres et qui donnent un tout autre portrait: 35% pour RIM, 29% pour Apple, 19% pour MSWindows Mobile et 9% pour AndroidOS. Les chiffres sont trompeurs… Ceux de Jobs ont trait à l’usage du Web (Browser usage) alors que ceux de Neilsen parlent de parts de marché. Donc Dieu a pris la tarte qui le faisait mieux paraître.

Même dans cette situation avantageuse, je retiens les propos de l’ami Christian Aubry sur mon mur Facebook à la suite de la publication de cette photo :«Amazing… Android existait à peine il y a 18 mois et a déjà raflé près du quart du marché. Je prédis que, dans 18 mois, ces proportions seront inversées, avec ± 50 % pour Android et à peine 25 % pour le iPhone des « inforiches »». Il n’a presque pas tort…

Les annonces

Mais trève d’analyse et de commentaire. Dieu le Père avait convié la terre entière pour propager la bonne parole. En essence, qu’a-t-il annoncé? Voici mon résumé en ordre inverse de publication:

  1. #WWDC10 FaceTime video calling is for iPhone 4 to iPhone 4 only … about 21 hours ago via TweetDeck

  2. #WWDC10 Steve Jobs introducing FaceTime video calling . ((Had to come someday…) about 22 hours ago via TweetDeck

  3. #WWDC10 Jobs to crowd: « TURN OFF YOUR WIFI » about 22 hours ago via TweetDeck

  4. #WWDC10 iAds R turning on July 1 Nissan is going 2 giv away a new car, & U cn enter through the ads about 22 hours ago via TweetDeck

  5. RT @KrisColvin: iBooks, iBookstore, iAds, iMovie for iPhone…. that’s it. I need to change my name to iKristi. about 22 hours ago via TweetDeck

  6. #WWDC10 Jobs demoing iAds : you get 60% of the revenues, and you get paid via iTunes Connect about 22 hours ago via TweetDeck

  7. #WWDC10 Jobs demoing what iAds looks like Apple is aiming for Emotion + interactivity… about 22 hours ago via TweetDeck

  8. RT @artionet: Three stores on the iPhone: iTunes, iBooks, and App Store. #WWDC10 about 22 hours ago via TweetDeck

  9. @bduperrin Une bonne compétition pour le Nexus ;-0) Pas un fan de jeux ni de cinéma. Alors iMovie et gyro… about 22 hours ago via TweetDeck in reply to bduperrin

  10. #WWDC10 People are hiding from Apple personel to keep posting on their laptops #wifi #fail about 22 hours ago via TweetDeck

  11. #WWDC10 Jobs to attendees you have to put your notebooks down #wifi #fail about 22 hours ago via TweetDeck

  12. RT @Scobleizer: Wow, the vid editing is pretty mind blowing. It’s amazing wht we R going tto do on a phn. I’ll def B using ths. about 22 hours ago via TweetDeck

  13. #WWDC10 Jobs announcing iMovie for iPhone about 22 hours ago via TweetDeck

  14. #WWDC10 adding a gyroscope in iPhone 4 about 22 hours ago via TweetDeck

  15. #WWDC10 Jobs: The third new thing: iPhone 4 is powered by the A4 chip about 22 hours ago via TweetDeck

  16. #WWDC10 Steve says « Well, we’re gonna hope things get fixed before my next demo here. » about 22 hours ago via TweetDeck

  17. #WWDC10 Jobs demo stopped by lack of Wifi… about 22 hours ago via TweetDeck

  18. #WWDC10 : Jobs to the croed: « you could help me out if you’re on Wifi if you could just stop… » about 22 hours ago via TweetDeck

  19. #WWDC10 Retina display has 326 pixels per inch about 23 hours ago via TweetDeck

  20. #WWDC10 1 billion $ paid to developers Big check on screen… about 23 hours ago via TweetDeck

  21. #WWDC10: Jacqui Cheng REPORTING FROM STEVE JOBS; Downloads from the App Store crossed 5 billion downloads about 23 hours ago via TweetDeck

  22. #WWDC10: Farmville on iPhone! In the year since launch of Farmville, it has grown to over 70 million monthly active users. about 23 hours ago via TweetDeck

  23. From WWDC10 : iPad now can read pdf’s. Follow her she’s the best : http://bit.ly/97DWsa about 23 hours ago via TweetDeck

  24. Keynote from Steve Jobs about to begin at 1:PM ET at WWDC10 Can also Follow here: http://bit.ly/bXM8sU

En résumé que le iPad va lire les Pdf, que Farmville (70 millions de membres) et GuitarHero vont être disponibles sur le nouveau iPhone 4G, que les développeurs sur iPhone se sont partagé, à date, un milliard de $, que le nouveau iPhone aura un «Retina display» de 326 pixels au pouce, qu’il tournera avec une nouvelle puce A4, qu’il sera muni d’un gyroscope, qu’il accueillera iMovie, qu’ Apple va créer un iBook store,  qu’il y aura sous peu des iAds avec 60 des revenus publicitaires qui iront aux développeurs (la ruée vers l’or) et que Nissan fera tirer une voiture dans le cadre de leur lancement en juillet et finalement que de iPhone va devenir un vidéophone. Jobs appelle cette nouveauté «FaceTime video calling».

Suivant la présentation de l’autre coté de l’Atlantique, le copain Bertrand Duperrin m’a posé la question qui tue : @Emergent007 alors il en pense quoi l’ennemi du « propriétaire » ? 🙂

Et moi de lui répondre : @bduperrin Une bonne compétition pour le Nexus ;-0) Pas un fan de jeux ni de cinéma. Alors iMovie et gyro… about 23 hours ago via TweetDeck in reply to bduperrin

Mais j’avoue que le vidéophone m’a fait tiquer même si Jobs a raté sa démo par manque de Wifi…

MAJ

Voici finalement la vidéo de la présentation de Dieu le Père, déposée aujourd’hui sur YouTube:

Communication interactive Études Internet Innovation Internet of Things Mobilité

À quand l’ordibalaphotovideosmartgpsphone ?… 2013 ?

7 juin 2010

Dans mon dernier billet, je vous ai fait part de mes réticences quant aux prédictions et listes d’innovations technologiques étant supposées changer nos vies ou celles plus éthérées des entreprises. Mais quelques firmes ont prouvé, au fil des ans, qu’elles pouvaient anticiper le marché et nos habitudes de consommation. Parmi ces dernières, il y a Gartner… Je réfère souvent à leurs fameux Hype Cycles mais pas cette fois-ci… Dans leur «Top End User Preductions for 2010», la firme de vigie technologique a retenu mon attention avec celle-ci:

D’ici trois ans, donc, les téléphones mobiles deviendront notre principal accès au Web. Déjà, il se vend plus de ces téléphones que d’ordinateurs, mobiles ou pas… Mais ce qui est encore plus intéressant c’est quand on décode les chiffres publiés récemment par la firme de mesure Nielsen car cette dernière prédit, chiffres à l’appui que les téléphones intelligents sont dépasser en ventes tous les autres d’ici l’automne 2011.

Ces chiffres sont pour les USA mais dans ce domaine, l’Europe suit pas très loin derrière alors que le Canada et le Québec  traînent de la patte avec un marché encore trop réglementé, qui limite la concurrence et empêche les prix de chuter, aussi bien pour les appareils que pour les forfaits. Parlant d’Europe, la version francophone de Wikipedia offre ces chiffres quant aux parts de marché des différents joueurs:

Ces données diffèrent sensiblement de celles  publiées par Nielsen pour les USA :

Autre donnée intéressante, dans ce marché en croissance: seuls deux joueurs sont justement… en croissance. En effet, selon Nielsen, Apple et Android sont les seuls à afficher une croissance de 2% de leur parts de marché entre le dernier quart de 2009 et le premier de 2010. iPhones contre gPhones, système fermé contre système ouvert. La bataille est claire et nette et dans cette mêlée, comment se comportent les soldats/consommateurs?  La majorité des usagers demeure fidèle à son camp respectif comme le démontrent ces chiffres.

La question est plus de savoir dans quel camp se rangeront les Microsoftistes et les Blackberryistes et autres adeptes de téléphones intelligents. Android n’a que 9 % du marché chez nos voisins mais est en croissance. Apple en a 21% et est aussi en croissance. C’est toujours Blackberry qui domine le marché avec 35 mais perd 2%…

Une chose est certaine et ressort clairement de tous ces chiffres: le matériel d’informatique personnelle est en profonde nutation tandis que les appareils téléphoniques traditionnels sont en voie de disparition. J’en veux pour témoins ces deux photos que j’ai prises. Sur la première, on voit la mutation du téléphone portable vers le «SmartPhone»

Remarquez à l’extrême gauche: il fut un temps où organisateur personnel (PDA) et téléphone étaient deux outils distincts… Sur la seconde (ci-dessous), on voit la miniaturisation graduelle de l’ordinateur personnel pour en arriver au même résultat que pour le téléphone…

Mais il n’y a pas que la quincaillerie qui compte. Il y a aussi et surtout les usages… Pourra-t-on faire la même chose, les mêmes tâches sur un iPhone ou gPhone que sur le Acer à large clavier et écran 17 pouces ? Bien sur que non… Mais voyez ce qui de dessine selon l’étude menée par Nielsen:

Le graphique est un peu trop petit mais notez que les six premiers usages sont les messages textes/SMS, l’internet mobile, les courriels, la gestion de photos, le téléchargement d’applications et les services de géolocalisation. Les jeux vdéo sont bien là en septième mais on parle de jeux déjà téléchargés. Les jeux en ligne sont en avant-dernière position. La Web TV est aussi loin dans le classement alors que l’usage de la réalité augmentée n’est même pas du tableau…

L’avenir dans les tablettes ?

Faudra-t-il que les interfaces en reviennent à des proportions permettant une meilleure qualité d’image ? C’est probablement ce que se sont dit les gens chez Apple qui ont misé gros sur le iPad. Les consommateurs semblent leur donner raison et nous sommes en train d’assister à la même course entre Apple et les autres pour ce segment de marché. Parmi les autres, on verra bientôt Google et Microsoft mais il y a actuellement The Streak de Dell et on fonde aussi beaucoup d’espoirs dans le Ideapad U1 Hybrid de Lenovo. Tous deux roulent sur  Android… Curieusement, il y a aussi une petite compagnie québécoise, plus précisément de Rimouski, qui est dans la course.

Déjà ou parle du ExoPC Slate comme d’un  iPad killer. Retenez bien le nom de cette marque et le nom de son concepteur, Jean-Baptiste Martinoli et surtout lisez cette analyse du produit faite récemment par Nelson Dumais. Une vraie tablette PC qui roule sur Windows 7…

Bref, l’avenir de l’informatique personnelle et mobile réside-t-elle dans la combinaison de trois interfaces «phone-pad-ordi» ou dans un appareil unique du genre de celui que je décrivais dans mon tout premier billet sur ce blogue, le «balaphotovideoscopesmartgpsphone» mais avec en plus quatre premières lettres soit: «ordibalaphotovideoscopesmartgpsphone»?

Identité numérique LifeLogs Mémoire d'entreprise Mobilité Réalité virtuelle

Web X.0: bienvenue sur la planète intelligente !

4 juin 2010

C’est curieux comme le hasard fait bien les choses. Hier soir j’ai partagé mon repas et mes idées avec Louise Guay. Bien sût, elle a parlé longuement de ses projets avec le MIT qui touchent, entre autres, le projet de «responsive cities» mais elle a aussi traité d’identité virtuelle et nous nous sommes vite entendus sur les prémices que sont la mobilité et la réalité augmentée. Je n’ai pas pu résister de lui parler aussi de mémoire d’entreprise™ et qui parle mémoire, parle données.

Et comme par hasard, en arrivant au Condo Émergent (le vrai) sur Foursquare, j’ai branché nonchalamment la télé pour tomber sur une pub d’IBM traitant exactement des mêmes thèmes abordés lors de notre soirée. Toutes les nouvelles technologies que nous inventons et fabriquons se retrouvent dans la majorité des objets que nous utilisons. En cela, les frigos intelligents, les téléphones intelligents, les systèmes de transport intelligents et participatifs comme celui de BART à San Francisco, le projet de Bixi-wiki à Montréal, les maisons éco-énergétiques équipées par la domotique, bref, tout cela c’est les responsive cities et plus…

Je parle de «smart objects» (smart phones, etc), de «smart cities», de «smart energy», de «smart enterprises», bref de «smart planet». et encore une fois, qui des entreprises a compris qu’une planète plus intelligente passait par non seulement l’accumulation mais aussi par le traitement des milliard de données que nous produisons quotidiennement ?

Plusieurs compagnies s’y intéressent. L’une d’entre elles étant justement IBM comme le fait foi cette pub:

Mais IBM n’est pas seule, peu s’en faut… Depuis longtemps dans mes billets je parle de la guerre que se livrent IBM, Microsoft, Amazon, SalesForce, Facebook, Google et quelques autres: la guerre des données, vos données ! Je ne reviendrai donc pas sur tous les aspects de cette guerre qui vise à dominer le marché de l’identité numérique et de manière indirecte l’identité virtuelle mais laissez-moi vous rapporter les propos des fondateurs de Google, Serguey Brin et Larry Paige.

Encore une fois, par hasard, je suis tombé ce matin sur ces propos rapportés par Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch – Rewiring the world from Edison to Google». Au chapitre 21, intitulé iGod, Carr relate une entrevue les deux fondateurs de Google, entrevue donnée en 2004 au magazine Playboy ( Oui, il y a des articles sérieux)…

Je reproduis ici tel quel les propos du narrateur et du «narré»: «Toward the end of the interview, Paige and Brin gave voice to their deepest ambition. They weren’t just interested in performing their search engine, they said. What they really looked foward to was melding their technology with the human brain itself. «You want access to much (information) as possible so you can discern what is most relevant and correct» explained Brin. «The solution isn’t to limit the information you receive. Ultimalely you want to have the entire world’s knowledge connected to your mind«.

Et plus loin, Carr écrit ceci: «It wasn’t the first time that Brin and Paige talked about their desire to tinker with the human brain-and it wouldn`t be the last. In fact, the creation of an artificial intelligence that extends or even replaces the mind is a theme they return to again and again. «Every time I talk about Google future with Larry Paige», reports Steeve Juvetson, a prominent Silicon Valley venture capitalist, «he argues that it will become an artificial intelligence».

Les buts sont clairs: amasser le plus de données possible  avec les réseaux et médias sociaux, le géoréférencement, les mashups, la réalité augmentée et surtout des Lifelogs afin de mettre en place une banque de données universelle et avec l’aide du Web sémantique, de permettre de créer la mémoire et son interprétation intuitive nécessaire à la création de l’intelligence artificielle (AI) et ainsi de réaliser ce que Ray Kurzweil attend depuis longtemps et annonce pour 2029: la fusion homme-machine.

Et bizarrement, la semaine dernière, j’ai rencontré le fiancé de Clara Shih, cette dernière était conférencière à webcom. Daniel de son prénom est neuro-chirurgien mais aussi entrepreneur dans Silicon Valley. Leurs recherches ont levé des centaines de millions en financement et devinez sur quoi il travaille? Sur des puces implantables dans le cerveau humain et qui permettent (entre autres) de transférer de l’information dans les deux sens. «Uploader au cerveau ou downloader dans un ordinateur». Et ils ont déjà réussi à «downloader» une demi-heure d’activité mentale sur un ordinateur. Imaginez les implications et la quantité de données. Imaginez les implications médicales mais aussi légales et éthiques. Vous vous rappelez la branchement cervical entre Néo et la Matrice?

MAJ

En résumé, je vous invite à écouter attentivement cette vidéo mettant en vedette Ray Kurzweil tournée, comme par hasard, au Googleplex. et ce n’est pas par hasard que Google subventionne The Singularity University

Merci Louise pour l’inspiration…

Entreprise 2.0 Gestion des organisations Innovation Internet of Things Web 3.0 Web sémantique

Dix innovations qui changent l’entreprise? Il y a loin de la coupe aux lèvres…

3 juin 2010

Par hasard, une fois de plus, je suis tombé sur un Tweet m’indiquant, hyperlien à l’appui, «les dix innovations qui changent l’entreprise». Je n’ai jamais aimé ce genre de classements ou de palmarès mais par curiosité, j’ai cliqué sur le lien qui m’a amené sur le site français 01NetPro. Ce dernier fait son classement ainsi:

1/ Réalité augmentée / Un environnement physique contextualisé
2/ Interfaces utilisateur / Une nouvelle ergonomie pour plus d’efficacité
3/ Travail collaboratif / Un virage vers la messagerie instantanée et le social
4/ Sémantique / Une nouvelle façon de trouver l’information
5/ Poste de travail en ligne / Un bureau accessible de partout
6/ Réseaux sociaux / L’explosion des communautés intra et interentreprises
7/ Affichage dynamique / Une communication à la fois active et passive
8/ Virtualisation / Un poste de travail interchangeable et moins fragile
9/ Géolocalisation / Les bonnes informations au bon moment
10/ RFID / Un décollage qui préfigure l’Internet des Objets

Intéressant car se retrouvent là les innovations et les grandes tendances qui vont avoir un impact majeur sur nos vies personnelles et professionnelles au cours des cinq à dix prochaines années. C’est là que je ne suis plus d’accord avec le titre. Dans un récent billet, j’ai traité  des entreprises, de la planète intelligente et de l’intelligence artificielle. J’ai titré sur le Web X.0. Ces dix tendances vont y contribuer certes mais dans le cas des entreprises, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

Dans bien des cas, les entreprises en sont encore à se demander quoi faire avec le Web 2.0, les réseaux sociaux, les blogues et les wikis. Ils en sont encore à la seconde génération d’intranets et se méfient de tout ce qui est collaboratif et qui implique une perte de contrôle du message et du pouvoir qui y est associé. Alors leur parler de réalité augmentée, de Web sémantique (Web 3.0) et d’Internet of things ou d’intelligence artificielle? Nous sommes loin du «mainstream» et employer le présent dans un titre pour qualifier ces tendances est comment dire… prématuré ?

Pour les entreprises, que ce soit des deux côtés de l’Atlantique, je préfère me fier au HypeCycle de Gartner. Comme vous êtes à  même de le constater, plusieurs des dix tendances qui «doivent» changer l’entreprise ne sont pas dans le cercle rouge du début de l’adoption mais plutôt loin à gauche dans le «technology trigger». Et remarquez la ligne de temps au bas. Entre cinq et dix ans avant qu’elles atteignent le seuil d’adoption généralisé pour les points bleus et plus de dix ans pour les triangles jaunes…

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas des cas d’exception, en particulier en réalité augmentée, aussi bien aux USA et en Europe avec comme exemple CultureClic. Mais parler d’adoption à large échelle intra et extra muros, c’est une autre histoire. Il faut aussi souligner que l’adoption de ces technologies et de leurs usages passe par du vrai monde. NOUS, comme consommateurs et NOUS comme employés. Nous sommes encore loin du 20% de early adopters de plusieurs de ces nouvelles technologies. Et de convaincre le 80% restant ?  Je le répète, il y a loin de la coupe aux lèvres… Avec un grand besoin de gestion du changement!

Mobilité

Scusez….

16 mai 2010

Comme des milliers d’entre nous, j’ai saisi au vol la revue Cellier lors d’une récente visite à la SAQ. Excellente publication qui nous revient à chaque saison. Je ne suis pas un fan de l’imprimé traditionnel mais je dois avouer que Cellier me ravit à chaque publication avec des découvertes et des re-visites intéressantes. Sauf que là, scusez…

Dans l’édition ÉTÉ 2010, je suis tombé sur un encart publicitaire de… la SAQ… Page 79 pour être plus précis.On y fait l’apologie avec grands fracas de la nouvelle application iPhone gratuite dédiée au accords mets-vins. recherche de disponibilité des produits, promotions en cours et localisation des succursales.

La moutarde m’est montée… vous savez où…

Une création de Hue Web Studio avec le consentement du service des communications externes ou du marketing de la SAQ ? Si oui, les deux devraient aller se cacher en-dessous du pont Jacques-Cartier. Pourquoi cette soudaine saute d’humeur et cette critique d’une application mobile? Parce que les sratèges de la mise en marché ont oublié leur marché justement…

Se péter les bretelles avec une application iPhone ne peut cacher le fait qu’ils ont oublié 80% de leur marché branché ailleurs, soit sur BlackBerry, soit sur Android. Ce n’est pas en frustrant leur marché qu’ils voit augmenter leurs ventes ou augmenter leur capital de sympathie. Dorénavant et qu’on se le tienne pour dit, toutes les nouvelles applications mobiles devront être conçues multi-plates-formes ! Et que dire de la géolocalisation… Même pas reliée à un système  en réalité augmentée pour un info. directe sur les produits, leur origine, les cépages, les producteurs etc…

Les intentions étaient bonnes mais… On a du chemin  à faire…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras

Web 2.0 Expo: à la découverte de l’idéagora en temps réel…

12 mai 2010

Les premières surprises à Web 2.0 Expo sont venues de l’exposition elle-même et non des conférences. Dans un précédent billet,  j’ai abordé le déclin de la conférence, surtout en termes de nombre et de qualité. Même chose dans le cas de l’exposition car il y avait moins d’exposants cette année  mais quand même ces fameuses surprises. Le première fut de voir combien cette dernière s’est internationalisée avec même des pavillons non plus de grandes entreprises mais bien de pays !

trade

Le Moscone Center à San Francisco, lieu de la conférence et la présence internationale à l’Expo

Bizarre donc de voir de grands pavillons réservés au Brésil, à l’Espagne et à l’Allemagne mais aussi de voir un  5 à 7 tweetup organisé par l’Irlande et de rencontrer en dernière journée, dans une soirée baptisée Euro 2.0 mais organisée par l’Atelier et le copain Phil Jeudy, un DG d’une Agence pour l’économie de l’Essonne en France… Bizarre non; en fait, je devrais plutôt écrire étonnant que les pays et leurs économies chancelantes se réveillent enfin en 2010 et accourent dans les grands événements technologiques à la recherche de startups prêtes à se délocaliser des USA vers ces pays. Car en fait c’était bien le but de leur présence à cet événement : attirer des investissements technologiques, séduire les startups et les autres entreprises et même des participants…

Autre surprise à cette exposition: je découvre l’une après l’autre la présence de deux compétiteurs dans le marché de l’entreprise 2.0 que je m’attendais plutôt à rencontrer à la conférence de Boston plutôt qu’à Web 2.0 Expo, surtout tournée vers le Web externe. Tout d’abord les gars de SocialText, dont Alan Lepofski et le patron Ross Mayfield et ensuite ceux de Blue Kiwi avec Christophe Routhieau et Carlos Diaz. Les deux compagnies offrent des suites intégrées de collaboration et de socialisation mais aussi et surtout, la raison de leur présence à cette exposition, des plates-formes au départ assez similaires de conversation en temps réel.

Et toutes deux présentent aussi des versions externes de leurs plates-formes, auparavant réservées à des fins intranet. En fait. comme le souligne le patron de Blue Kiwi, Carlos Diaz, il ne suffit pas d’inviter les amis au salon ou même dans la cuisine. Il faut aussi maintenant les inviter dans la cour pour le BBQ ! Je rajouterais à cela gérer les accès aux pièces pour ne pas en retrouver dans les chambres à coucher…

Similaires ai-je écrit? Pas complètement car ô surprise, je suis tombé sur ces «slides» de Blue Kiwi expliquant comment leur nouvel outil de conversation en temps réel a permis de résoudre un problème de service à la clientèle.

Cette étude de cas visait bien entendu à séduire les clients de la conférence mais ce n’est pas tant le cas clientèle qui m’a frappé par son originalité mais bien un effet, disons secondaire qu’il a engendré. Un effet secondaire que je connais bien et qui se nomme IDEAGORA. Car c’est bien ce qu’ont engendré Routhieau, Diaz et les autres chez Blue Kiwi: une première expérience réussie d’idéagora et temps réel comme le démontre les deux captures d’écran. La première montre le processus d’intégration d’une idée du client et la création de par cette idée d’un nouveau service.

La seconde montre la communauté et les idées générées par cette dernière. Donc, la preuve est faite qu’il n’y a pas que les mashups à la InnoCentive qui peuvent générer de l’innovation mais que de la simple conversation en temps réel à la Twitter, peut aussi naître le même phénomène. À mon avis, le secret de la sauce est dans la communauté elle-même. Comme BK ou SocialText sont au départ des outils de création et de gestion de communautés, pas surprenant donc qu’elles puissent générer de tels effets secondaires et surtout bravo à BK pour en avoir su tirer profit en premier…

Communication interactive Événements Real-Time Web

Web 2.0 Expo : Les plus belles rencontres sont souvent les plus fortuites…

11 mai 2010

À la conférence Web 2.0 Expo, cette rencontre s’est produite au haut d’un escalier roulant. Faut que je vous raconte… En haut de cet escalier au Moscone Center, il y a un «Power-up Area», un endroit avec des tables où les participants à la conférence se rencontrent pour discuter mais surtout pour recharger leurs «laptops« et leurs téléphones intelligents. C’est justement ce que je voulais faire quand je suis tombé par hasard à ma table sur deux conférenciers soit Paul Olsen, fondateur et CEO de yourversion.com et John Adams. Non… Pas l’ex-président des États-Unis mais bien le John Adams, directeur des opérations chez Twitter et ancien de chez Apple.

Tout-de-suite, nous avons cliqué. Je me suis rendu à la conférence de John qui avait comme titre «Billions of hits, scaling Twitter». En passant, savez-vous que le nombre moyen de tweets par seconde varie entre 640 et 1 000?  Donc, imaginez, je me suis retrouvé en compagnie de celui qui a subi les affres du hashtag #nomaintenance lors des fameuses élections en Iran. Imaginez son étonnement quand je lui ai avoué que j’étais à l’origine du hashtag… Du coup, John m’a invité au quartier général de Twitter, à un pâté de maison seulement du Moscone Center.

Une visite chez Twitter

Rendez-vous fixé pour le dernier jour de la conférence à midi trente. J’arrive un  peu en avance au 6e étage d’un édifice  anonyme qui abrite avant tout des locaux d’AT&T au 795 Folsom St, entre la 3e et 4e rue.

Twitter HQ

John me fait faire le tour du propriétaire et surprise, je rencontre en tout premier lieu celle qui a sauvé mes tweets de la déchéance quand Twitter a connu le problème de l’effacement de milliers de tweets de ses usagers. Donc, faites la connaissance de @delbius, dont je suis un fan fini. Une vraie de vraie geek, de la graine de hacker…  En fait je m’attendais à rencontrer une sorte de Lisbeth Salander mais dans la réalité, elle est beaucoup plus communicative, moins caractérielle et introvertie et surtout pas encline au massacre de ses congénères 😉 Mais son  message sur Twitter à mon endroit à la suite de notre rencontre dit tout :« @emergent007 Nice to meet you in person! *grin*».  Sais pas pourquoi mais j’ai réprimé l’envie de la croquer en photo…

Par la suite nous avons continué notre tournée et j’ai noté, cette fois avec preuve photo que les Canadiens éraient bien présents dans Silicon Valley et chez Twitter.

Canadian flag

Par la suite, nous nous sommes rendus à la cafétéria où nous avons pu discuter autour d’un tofu super épicé.  Une cafétéria bondée d’une faune bigarrée assise entre les machines à boules et les rangées de vélos car chez Twitter, on se transporte majoritairement ainsi.

cafeteria

Assis un peu à l’écart sur des sofas, j’ai raconté à John mes expériences Twitter de Mumbai et d’Iran et c ‘est à cette occasion qu’il a accédé à ma demande de venir à Montréal en novembre prochain à titre de conférencier à webcom.  On se reverra en soirée, au 5 à 7 Euro 2.0 organisé par l’ami Phil Jeudy et l’Atelier, version USA. On ira ensuite sceller notre entente au Osha Thai,

Et je vais répondre tout-de-suite à vos questions que je sens poindre à l’horizon : non, je n’ai pas rencontré Biz Stone ou Evan Williams car ils n’étaient tout simplement pas là au moment de ma visite…

Parlant du Euro 2.0, ce fut l’occasion de rencontrer une bonne partie de la colonie française de la Silicon Valley et en particulier  la grande fan de @Vinvin, soit Alicia Kenworthy, le pote Stéhane Delbecque, ainsi que de nombreux autres dont Éric Didier, Clément Alteresco, Gilles Barbier, Jean-Bruno Guerra et Jean-Georges Perrin  ainsi que mon préféré et CTO chez Seesmic, soit Johan Romefort.

Un dernier panel avant de m’en aller (air connu)

En terminant je m’en voudrais de ne pas souligner le panel Tapping the Value in Enterprise Communities Focus on Enterprise avec Natalie Petouhoff (Ex Forrester Research) comme modératrice et mettant en scène John Belanger (Yahoo! Inc.), Jaeme Laczkowski (LeapFrog Enterprises, Inc.), Keith Redfield (Juniper Networks) et Lois Townsend (Hewlett Packard). une intéressante discussion sur les communautés Web 2.0 d’entreprise, leur valeur d’affaires et surtout comment elles sont le futur du support à la clientèle.

Intéressant ce point de vue client qui est aussi à la base de la démarche du tandem Jordan-Waklker (BART-Foursquare) et aussi à l’origine d’une idéagora en temps réel qui sera l’objet d’un un prochain billet et probablement d’une étude de cas au prochain webcom-Montréal au mois de novembre 2010. À venir…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb Real-Time Web

Coup de coeur à Web 2.0 Expo : San Francisco, une «responsive city» ?

10 mai 2010

Dans mon billet précédent sur la conférence Web 2.0 Expo, qui a eu lieu la semaine dernière au Moscone center de San Francisco,  j’ai parlé de déception en ce qui a trait à la qualité des conférences. J’ai surtout écrit sur les conférences spéciales ou «keynotes« mais je n’ai guère fait allusion aux quelque 100  prestations faites dans huit salles différentes. Ces dernières ont mis en scène plusieurs grosses pointures du Web 2.0 dont Charlene Li (co-auteure de Groundswell et auteure de Open Leadership), Natalie Petouhof, ex-Forrester, Chris Anderson (Wired), Sean Power (qui sera à webcom le 26 mai), Elizabeth Lawley (MIT), Brian Solis et David Chou (Microsoft).

RESPONSIVE CITY

À gauche, les présentateurs à droite les stats d’utilisation sur Foursquare  Analytics et le badge Swarm

Aucune surprise ou découverte en ce qui les concerne, du moins pour ma part. Ma découverte mais aussi mon plus gros coup de coeur de la conférence va à la présentation d’une étude de cas faite conjointement par Melissa Jordan et Tristan Walker. La première est productrice Web sénior au San Francisco Bay Area Rapid Transit District (BART) et le second au développement des affaires chez Foursquare. Donc, la cliente et son fournisseur, et ils sont venus expliquer comment les deux ont développé une stratégie de service aux usagers du transport en commun basé sur l’outil de géolocalisation en temps réel qu’est Foursquare. Et ce n’est pas tout, ils ont aussi développé des services en réalité augmentée… Ouf!

De quoi réjouir une Louise Guay qui planche actuellement sur le concept de «Responsive City» avec interfaces cybergéographiques. Voici d’ailleurs quelques notes que j’ai prises sur Twitter lors de leur prestation vraiment étonnante (ordre inversé) :

  1. BART has also Augmented reality features. Good demo by Melissa Jordan #4square #w2e 2:34 PM May 5th via Seesmic

  2. BART has mayors for each stations #4square #w2e You also can win free stuff like tickets for concerts 2:29 PM May 5th via Seesmic

  3. Tristan Walker at #w2e BART public transport sytem partnership with 4square. Melissa Jordan: 38% more fun 23% earned frequent rider badge 2:27 PM May 5th via Seesmic

  4. Tristan Walker of 4square: Starbucks at #SXSW 20% lift with unlocking badge for 5 diff. venues visits 2:20 PM May 5th via Seesmic

Qui au juste demandait à quoi pouvait bien servir Foursquare ?  Entre autres à créer une communauté d’usagers avec leurs super-utilisateurs (les maires de stations) et à connecter cette dernière non seulement avec les gestionnaires du réseau mais avec les commerçants locaux et même les salles de spectacles permettant comme pour les exemples de Starbuck’s (encore eux) et la conférence #SXSW de générer des hausses de fréquentation et de consommation et une foule de nouvelles interactions… D’ailleurs lisez ICI le compte rendu qu’en faisait Sandrine Plasseraud sur son blogue. Intéressant !

À partir de là, les possibilités sont illimitées pour qui, comme BART, veut associer, communautés, géolocalisation, Web en temps réel et réalité augmentée. Responsive Cities c’est un peu cela… Mais c’est encore plus que cela comme l’expliquait le gestionnaire du site Web de BART, Timothy J. Moore dans une récente entrevue sur le blogue sf.streetsblog.org. Voici un extrait du billet :

«Not only does BART provide the data readily to the public, it encourages competition among third-party software developers to improve the applications they develop by listing all the applications that have been devoloped on bart.gov/apps

« We’ve put BART in front of customers in so many places that we wouldn’t be able to do on our own, » said BART Website Manager Timothy Moore. « We basically can’t envision every beneficial use for this public data and frankly transit agencies in general don’t have the vision. We don’t have the time, we don’t have the resources. There are people out there that have better ideas than we do, » he added. « That’s really why we opened it up.« 

Blogues

Quand j’étais blogueur…MDR!

8 mai 2010

Ce n’est pas la suite des billets sur Web 2.0 Expo mais un aparté. Quand même, je ne pouvais pas passer par-dessus la satire de @jcfrog sur les copains blogueurs d’Outre-Atlantique. Donc, comme le dit lui-même Loïc sur Twitter ou est-ce Seesmic:

«bel effort! bravo @jcfrog » Quand j’étais blogueur bisou @korben @pressecitron @loic @mrboo @vinvin @pocarles #noel #alabourre »».

Ouf… Twitter, Facebook et Foursquare ont bouffé une partie de ma prose mais je résiste et signe 😉