Vous connaissez le «snooping« ? Non, non, cela n’a rien à voir avec Snoopy et Charlie Brown… Je suis tombé, par Twitter et non par hasard, sur un article publié sur le site Web de la BBC, où l’auteur (inconnu) relate les propos tenus sur ce phénomène par le fondateur du WWW, Sir Tim Berners-Lee devant un comité des communes en Angleterre.
Selon le père fondateur, Internet est en danger et c’est le snooping exercé, entre autres par Google, qui en est la cause. Bon, ok, je vais vous expliquer… Le snooping est une technique en sécurité informatique qui consiste à vérifier la nature des sites Web consultés par le personnel d’une entreprise utilisant le réseau Ethernet, et, le cas échéant, à bloquer l’accès aux sites indésirables.
Des logiciels de surveillance de trafic ou logiciels-espions tels que Spector Pro permettent de visualiser en direct un site consulté par un employé et d’en bloquer l’accès immédiatement. Ils permettent aussi de constituer une liste des sites qui ont déjà été consultés, de créer un fichier de sites indésirables et d’en interdire l’accès automatiquement.
La légalité de cette pratique a toujours été sujette à caution…. Mais vous voyez tout le potentiel commercial qu’elle implique… Alors, elle est maintenant utilisée par plusieurs entreprises Web, dont Google pour surveiller nos habitudes de navigation, quels sites vous visitez, ce que vous y faites, etc. pour ensuite vendre cette information à d’autres compagnies intéressées à vous vendre leur salade. C,est ce qu’on nomme pompeusement le «Behavioural Advertising» ou encore «Behavioural Targeting» .
Sir Tim, maintenant professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), a déclaré, entre autres, ce qui suit devant le All Parliamentary Group on Communications à Londres : «People reveal « very sensitive » details through their Web use and their privacy should be not be infringed. We must not snoop on the Internet», a-t-il martelé en concluant : «What is at stake is the integrity of the Internet as a communications medium».
Pour plus de détails, je vous invite à lire les deux articles suivants sur le site de la BBC :
J’aimerais bien vous présenter dans ce billet les premiers webisodes de la série Mère Indigne, alias Caroline Allard et maintenant alias Marie-Hélène Thibault mais vous le savez déjà, ce qui est produit par la télé se retrouve rarement disponible pour les blogueurs sur le Web mais bon, comme le dit Jérôme Hellio, directeur des émissions et thématiques, nouveaux médias à la RC, ça viendra… En attendant, vous pouvez les consulter sur le site chez RC.
Toujours en attendant, hier, c’était la lancement officiel de la série devait une salle bondée de mères blogueuses et quelques rares hommes dont Carl Blais et moi-même, tous accueillis par un cocktail mythique : Gin tonic, tranche de lime et petit parasol.
Quelle belle soirée ! Après le cocktail et bouchées, on a en droit à une seconde phase de lancement : Deux panels qui ont amené sur scène, d’une part plusieurs mères blogueuses de la première heure dont Caroline bien sûr mais aussi l’amie Martine Gingras et interviewées par France Beaudoin et ensuite, les principales têtes d’affiche de la série.
Jean-Marc Felio Jérôme Hellio Stéphane Archambault, Miryam Bouchard, Caroline Allard, Clémentine Allard, Marie Hélène Thibault, Richard Jean-Baptiste, France Beaudoin
Donc, une intéressante conversation entre Marie-Hélène Thibault (Mère Indigne 2), Stéphane Archambault (de Mes Aïeux et qui personnifie Père Indigne), la réalisatrice Miryam Bouchard et bien entendu Caroline Allard, encore là animés par France Beaudoin. Tout cela pour nous mettre en appétit pour le plat de résistance : les premiers webisodes. Et comme plusieurs sur la page Facebook ce matin, nous en aurions redemandé !
J’ai lu avec avidité le premier tome en transit entre Paris et Montréal. Dans l’avion, j’ai été pris de fous rires qui ont intrigué mes voisins de sièges. Je dois dire que les capsules que j’ai vues hier soir, rendent bien l’humour et le style si particuliers de Caroline. J’ai donc hâte de lire le tome 2, ainsi que de voir les autres webisodes, pour l’instant au nombre de huit. En terminant, je vous présente une entrevue réalisée avec Caroline sur le second bouquin, qui sera aussi présenté au public français. En effet, Caroline s’envole dans quelques jours pour faire le grand lancement de Mère Indigne, Tomes 1 et 2 à Paris.
Présentes aussi à ce lancement les amies Kim Vallée, Diane Bourque, Michelle Blanc mais aussi Danielle Verville, anciennement de l’Alliance Numérique et ci-devant mère indigne, blogueuse et twitteuse. Nous nous sommes ensuite tous retrouvés au Holder pour célébrer l’évènement. Belle surprise que le présence de Claude G. Théorêt d’Exvisu… Pour ma part, j’étais assIs entre Diane et Marie-Hélène Thibault. Y’aurait pu avoir pire… J’ai donc discuté avec cette dernière, d’ailleurs fort sympathique et encore plus quand je me suis aperçu qu’elle aimait les tartares 🙂 J’en ai aussi profité et demandé à Diane de prendre cette photo historique d’un blogueur pris en sandwich entre deux Mères Indignes…
Juste un court billet pour vous faire part de l’annonce que vient de faire Marc Zuckerberg en conférence de presse. Facebook lancera mercredi prochain une nouvelle page d’accueil (une autre). Voici un aperçu, gracieuseté de Robert Scoble.
Pour plus d’informations sur cette conférence de persse et les propos intéressants et parfois inquiétants tenus par le fondateur de Facebook, lire ici et surtout IcI car TechCrunch a blogué cette conférence live !
Et en passant, autre nouveauté : plus de limite à 5 000 amis… Ça c’est pas pour moi de toute façon…
Photo gracieuseté de TechCrunch
MAJ
Et voici comment les responsables de Facebook préparent les utilisateurs au changement : Une annonce sur la page d’accueil actuelle nous amène à cette page de mise en contexte et d’explications sur le fonctionnement. Gestion du changement mieux articulée que lors de la récente refonte ? Pas certain…
MAJ 2
Plus je regarde cette nouvelle page d’accueil, plus je scrute ses nouvelles fonctionnalités et plus je me dis que Facebook s’est trouvé une nouvelle compétition. Les adversaires ne sont plus MySpace ou encore LinkedIn mais bien Twitter. C’est, entre autres, le tutoriel qui m’a mis cette évidence en pleine figure. Voyez ce qu’on y dit :
«L’outil de publication vous permet de publier et de partager du contenu tel que photos et articles dans le fil d’actualités. Vous disposez d’un fil (votre mur) sur votre profil et d’un autre sur votre page d’accueil, qui représente la conversation entre vos amis et vous.»
Depuis quelques jours, je ne fais que lire des articles ou billets relatifs au «Cloud Computing». Je ne sais pas pourquoi mais il semble que blogueurs et journalistes technos se soient donné le mot. Et tout ce beau monde n’est pas unanime, loin de là, sur les bénéfices de cette nouvelle offre, faite aussi bien aux individus qu’aux entreprises. Il y a les pour et les contre et ces derniers y vont de charges assez bien senties comme cette série d’articles parus dans le E-Commerce Times et intitulés «The Dark Side of the Cloud».
Cette image accompagnant le texte vaut ses mille mots…
ll y a eu aussi ce billet, paru récemment sur cnet news, intitulé «Can you Trust your Enterprise to Google Cloud?» et qui fait suite aux problèmes vécus chez Google, avec la perte de gMail pendant quelques heures, semant un vent de panique sur le Web ainsi que «l’erreur humaine» qui a provoqué l’apparition de «This site may harm your computer» dans tous les résultats de recherche de Google et qui a nécessité une sérieuse mise-au-point de Marissa Mayer.
Ceux qui me lisent régulièrement savent que j’ai beaucoup écrit sur ce sujet et aussi sur son corolaire que constituent les entrepôts de données, nécessaires à toute compagnie voulant offrir le stockage de données et le SaaS, créant ainsi le phénomène du «cloud».
Je vous fais donc grâce d’un autre long et fastidieux billet sur le sujets er surtout sur ses avantages car je crois sincèrement qu’il s’agit là d’une option sérieuse pour les entreprises afin d’économiser des millions de $$$, ce qui n’est pas négligeable en temps de crise.
Il en est à mon avis de même pour les individus, permettant ainsi la miniaturisation de nos ordinateurs et l’émergence (J’aime bien ce mot) du Web comme utilité publique, un Web rapide, sûr et accessible à tous, moyennant un abonnement mensuel à divers forfaits, ce que Nicholas Carr a appelé «The Big Switch».
Non, pas de long billet. Je tiens simplement à vous faire part, d’un côté de cette vague de scepticisme mais aussi de l’autre de trois autres articles/billets parus aussi au cours des derniers jours et d’une table ronde fort intéressante, organisée par TechCrunch, il y a peu de temps et mettant en vedette tout le gratin du Cloud. Juste pour vous dire qu’il y avait autour de la table, Rackspace, Google, Microsoft, Amazon, SalesForce, Sun Microsystems, Yahoo, Facebook, Ning et Friendfeed. Bizarrement, pas de IBM...
Pourtant, Big Blue a fait la manchette à la suite d’une autre table ronde relevée par Dana Gardner de ZDNet qui a enregistré le tout en audio et retranscrit une partie de la conversation dans un billet intitulé :«Cloud computing aligns with enterprise architecture to make each more useful, says experts». et surtout un autre billet, celui-là dans LeMondeInformatique.fr où on annonce qu’IBM se donne officiellement une division pour le cloud, division qui porte le nom de… Blue Cloud.
Je vous suggère donc de vous installer confortablement et d’écouter ce qu’avaient à dire tous les gros canons réunis autour de cette table ronde, entre autres les propos de Werner Vogels, le CTO d’Amazon, dont je vous avais parlé à la suite de son apparition sur le podium à LeWeb08 en décembre dernier.
p.s. J’ai aussi un faible pour Gina Bianchini, la co-fondatrice et CEO de Ning mais cela, c’est une autre histoire…
Quand j’ai écrit le premier billet, concernant le site mis en ligne pour cette nouvelle catégorie de personnes, je n’avais pas idée du chemin qui s’ouvrirait pour moi et pour plusieurs autres personnes de mon entourage. On a tendance à catégoriser les «Digital Nomads» ou nomades du numérique comme faisant partie de la génération Y mais la réalité est tout autre…
Bon nombre des icones de cette nouvelle tranche de la population mondiale est plus vieille est provient de la génération X ou de celle du Baby Boom. Comme moi et plusieurs autres, cette tranche de population vit en société, travaille, mais en dehors des cadres sociaux établis, ce qui selon Jacques Attali, a toujours été le cas historiquement.
Les Digital Nomads sont le fer de lance d’une nouvelle révolution qui va bouleverser le monde et les entreprises et être accélérée par l’émergence (J’aime ce mot) du «Cloud Computing» et de la miniaturisation de nos ordinateurs. Un Web mondial, accessible partout sur la planète. La possibilité de se brancher n’importe où, n’importe quand, 24/7. C’est un paradigme très déstabilisant pour les sédentaires de tout crin, les patrons assis sur leur hiérarchie, les gouvernements, le système d’éducation, tous conçus pour gommer le nomadisme de nos gènes… En entreprise surtout. Vous avez entendu parler de télé-travail dernièrement dans vos bureaux à cloisons ?
Pourtant, de plus en plus de contractuels vivent et travaillent d’un café, d’une table de salon ou de salle à manger… alors, je me suis dit : Faut commencer à témoigner, mettre en valeur ce trait caractéristique de l’humanité qui a fait ses plus grandes innovations, ses plus grandes découvertes.
Alors, voilà… je débute mon rescencement des nomades. À vous de l’enrichir de vos commentaires et de vos suggestions :
Dans ce cadre assez large, faut le reconnaitre, la Maison, l’Université de Montréal et ses autres partenaires organisent, les 19 et 20 mars prochains, un important colloque intitulé «Le Web 2.0, les réseaux sociaux et l’éducation», colloque auquel j’aurai l’honneur de participer en tant que conférencier en compagnie de l’ami Sylvain Carle de Praized. Notre sujet d’intervention dans ce milieu universitaire ? «Expériences d’entreprises Web 2.0 au Québec, des acquis à connaitre pour le milieu de l’éducation». Le titre le dit… Nous sommes parmi les rares oiseaux à faire le lien entre l’entreprise et le milieu de l’éducation.
Pour ma part, je dois dire que ça me convient parfaitement bien puisque j’ai une charge de cours à cette même université où j’essaie justement de faire ce lien auprès de mes étudiants. Oh, en passant, si vous regardez bien le programme de ce colloque, vous verrez qu’intervient «en vedette internationale» Patrick Chanezon, de Google. Patrick sera aussi à webcom-Montréal le 13 mai sur le panel animé par Marc Canter Et aussi à souligner le travail d’organisation du copain et Yulbizzeur Robert Gérin-Lajoie, directeur du Bureau de l’Environnement Numérique d’apprentissage (BENA) à l’UdM.
Dans le cadre de la prochaine conférence internationale webcom-Montréal, le 13 mai prochain, les organisateurs vont renouer avec un principe que toutes les conférences dignes de ce nom ont adopté au cours des dernières années, même si webcom été parmi les premières à le faire en 2006. Ils vont donc accréditer cinq (5) blogueurs/blogueuses officiel(le)s et qui vont se charger de vous relater les temps forts de l’évènement, que ce soit les conférences mais aussi le webcamp, l’ambiance, le réseautage.
Le principe pour devenir blogueur officiel de la conférence est un peu le même que celui utilisé par l’ami Loïc LeMeur pour sa conférence LeWeb08 à Paris en décembre dernier. Les cinq élu(e)s devront répondre en commentaire à un billet publié sur le blogue de la conférence et dire pourquoi ils désirent être de ce groupe sélect. Les cinq blogueurs/blogueuses choisi(e)s pourront donc assister gratuitement à la conférence mais devront travailler en groupe afin de fournir une couverture complémentaire.
Autre pré-requis : Ils ou elles devront aussi joindre la communauté webcom sur Ning et se présenter entre eux et aux membres en fournissant un court portrait personnel. Moi j’y suis déjà. Et vous ???
Un peu partout dans les conférences sur les nouvelles technologies, les communications ou encore les ressources humaines, on a souvent entendu parler de l’influence des natifs de la génération Y. J’en parlais déjà, moi-même, en 2006. En parler aujourd’hui n’étonne plus personne et tous les grands médias traditionnels ont eux aussi récupéré le phénomène, bien sûr avec un certain retard.
Maintenant, c’est la génération suivante qui attire l’intérêt des spécialistes : Le ci-nommés NetGen par Don Tapscott ou encore Digital Natives par Marc Prensky quoique dans son cas, il englobe les deux générations. Particularité de la NetGen ? Elle est composée de filles et de garçons du primaire ayant entre cinq et 11 ans. Ces derniers sont nés avec les ordinateurs et les téléphones portables, le Wifi et bien entendu toutes les autres technologies précédentes, qu’ils maitrisent très vite au grand étonnement ou grand dam de leurs parents et grands-parents, issus des générations X et Baby Boom…
Quand aujourd’hui, j’ai reçu ce message sur Twitter de l’ami Alain Thériault : startupcoach un p’tit coup de vieux http://www.youtube.com/watch?v=9pS5xzOWbwo, cela m’a immédiatement fait penser à eux et à cette maitrise des technologies et du fossé générationnel et technologique qui les séparent de leurs parents. En plus du lien ci-haut, je joins la vidéo à laquelle il réfère :
Note : Si vous continuez vos recherches sur YouTube, vous en verrez plusieurs autres de la sorte…
MAJ
J’avais oublié cette savoureuse parodie que j’utilise dans plusieurs de mes présentations :
Je me sens en panne depuis quelques jours… Ah oui ? En panne… vraiment ? Panne d’inspiration sur ce blogue après le billet sur le numérique, surtout avec le travail débuté sur deux prochains bouquins qui accapare du temps d’écriture. Mais ce n’est pas tout… Il y a aussi ma «twiaddiction», grave maladie apparue fin 2007 et qui se propage de façon virale…
Nous étions au moins deux bonnes centaines de patients jeudi dernier à la branche montréalaise de l’arbre mondial Twestival, mis en terre pour une bonne cause : L’eau. Je l’avoue, je suis un peu accro à la micro-conversation, aux micro-références, au micro-journalisme, bref aux 140 caractères. Dans cette foule du jeudi soir, je me suis aperçu que je faisais encore plus «papy du Web» que lors des rencontres de blogueurs ou lors des conférences internationales sur le Web.
Tout cela pour dire que je twitte maintenant beaucoup plus que je ne blogue. Ma production sur le Web a donc migré, comme je l’avais écrit ICI il y a déjà quelque temps vers le court, le bref, l’instantané. Signe des temps ou effet passager ? Médias complémentaires ou concurrents ou encore transition vers une autre forme de libre expression qui se cherche une forme pour intégrer le prochain internet ?
Oui, oui, c’est moi en train de Twitter avec un iPhone. Sacrilège !!!
Car il y a déjà Internet2, car il y a le virtuel et car il y a la miniaturisation des outils de propagation des contenus. On va bientôt tenter de légiférer sur les médias numériques, tenter de contrôler et de censurer la liberté d’expression. Serons-nous assez rapides et véloces pour demeurer en avance sur les législateurs, les corporatistes, les conservateurs et les intégristes ?
Pour l’instant, la micro-conversation n’est pas encore devenue micro-média récupéré par les «MAJORS» mais pour combien de temps encore ?
Crédits : La caricature est d’Awak’iT et les photos de Renée Wathelet.
Intéressante rencontre que j’ai faite en début de semaine avec Marc-Alexandre Forget, ci-devant «Senior Sales Exec) chez PEER1, une entreprise de réseaux (télécom) en premier mais qui a muté au fil des ans en entreprise multi-services mais gravitant toujours autour du «core» réseaux. Parmi les électrons qui gravitent dans cette compagnie établie un peu partout dans le monde mais aussi ici au Québec, figurent les entrepôts de données.
Vous savez comment je me passionne pour les méga-entrepôts de données de Google et des autres, mais il est intéressant de voir que dans la guerre des données, existent aussi d’autres joueurs, dont Peer1. Voici la carte de leur réseau qui relie chaque entrepôt de serveurs de données.
Marc-Alexandre parle d’un réseau privé mais il est fascinant de voir que la configuration de ce réseau ressemble en plus petit à celle du réseau Abilene aux USA.
Une différence notoire, la présence de Montréal dans leur réseau. Souvenez-vous d’un paragraphe que j’ai écrit dans un billet de juin dernier et intitulé « L’avenir du Quéec passe-t-il par le numérique ? Réponse oui !» ? J’avais écrit ce billet à la suite d’une autre intéressante conversation, cette fois-là avec René Barsalo de la société des Arts Technologiques (SAT). Voici ce passage :
«Géographiquement le Québec occupe, d’une part, une place stratégique pour la transmission de données par fibre optique, Il est sur le chemin le plus court pour relier l’Europe et la Chine, donc en mesure de profiter des retombées potentielles de l’installation d’une autoroute à méga-débit, un peu comme le PC1-Cable (PC pour Pacific Crossing et à 640 Gigabits/seconde) qui relie actuellement le réseau WIDE Internet (Widely Integrated Distributed Environment) au Japon au réseau américain Abilene (Advanced Networking for Learning-edge Research and Education) du projet nommé ambitieusement Internet2.».
Donc, Peer1 pourrait participer au développement stratégique du numérique au Québec, j’y reviendrai. Autre facteur dont nous discutions : La crise économique frappe aussi l’industrie des télécoms et des entrepôts de données. Il y a d’ailleurs ce reportage dans InfoWorld mais aussi dans quelques jours, dans la Silicon Valley, la Technology Convergence Conference, qui va poser les questions de l’heure. Réduit-on nos investissements ? Comment rendre nos installations plus performantes et moins énergivores. En bref, comment prendre le tournant vert…
Vous voulez un Plan numérique ?
Réponse : S’installer au Québec… Vous rigolez que vous me dites en choeur ? Pas de quoi… On a beaucoup parlé ces derniers temps d’un plan numérique pour le Québec. Ce Plan, si jamais il se réalise, ne doit pas ignorer ce grand pan de stratégie : Les entrepôts de données fonctionnent et sont climatisés à l’électricité et au Québec nous avons une source verte et renouvelable : l’eau ! De plus, nos alumineries ferment l’une après l’autre et sont des installations idéales pour de tels méga-centres. De plus, ici au Nord du Nord, comme l’a chanté un de nos poètes célèbre, il en coûte moins cher de chauffer que de climatiser. Nous sommes en récession, qu’attendons-nous pour inclure ce secteur stratégique dans un Plan numérique certes mais aussi dans le programme d’infrastructure (une « autoroute » méga-débit) et générer encore plus d’emplois ?
Bref, une discussion intéressante qui a aussi débordé sur les SaaS (Software as a Service) le Cloud Computing et le Web 2.0. Ce qui m’amène à la conférence que j’ai faite hier devant des membres du Réseau Action Ti, anciennement la FIQ. Et justement je leur ai présenté l’image suivante :
Il s’agit UNIQUEMENT de la consommation de Google… Imaginez la consommation de 1, 5 milliard d’internautes dont près de 30% génèrent régulièrement du contenu sur le Web quotidiennement. Aux USA, c’est 64 % des 12-17 ans qui le font quotidiennement. Et que dire de toutes les entreprises qui, face à la crise économique, vont se tourner de plus en plus vers Google et Amazon pour impartir leur centres de traitement de données et applications ? Une manne je vous dis…
La récession n’est pas dans la production de contenus sur le Web. Au contraire, cette production devrait être un facteur de relance. Mais en est-on vraiment conscients dans des gouvernements 1.0 qui misent sur les baisses d’impôts et les programmes habituels d’infrastructure ( ponts, routes, égoûts, ect.) ? J’en doute fortement…
Bref, pour en revenir à ma rencontre de départ, Peer1 n’a pas un site Web très 2.0 à mon avis mais ils ont au moins un blogue corporatif et une «Community Evangelist» du nom de Charnell Pugsley. Et au moins, ils sont sur Facebook et ont leurs campagnes de pub sur YouTube…
Notre collègue et amie Michelle Blanc sera demain matin à Radio Canada pour tenter d’établir une liste des 25 personnes qui comptent dans le Web au Québec. Comme le dit si bien Philippe Martin dans son billet qui définit sa propre liste, c’est une difficile tâche qui va susciter beaucoup de commentaires et de controverses. Car comme le mentionne Michelle sur son blog:« Les critères sont vagues, flous et subjectifs et tournent autour de l’influence perçue, de l’apport qu’ils ont donné au Web et à sa communauté ou des sentiers imbattus qu’ils ont défrichés.»
Comme Philippe, je n’aime pas tellement le concept de vedettariat et de «stardom» comme disent les «Ricains«. Pour moi, le terme qui me met le plus à l’aise est «influenceur»… Pour établir cette liste, j’ai fait comme l’ami Phil et essayé d’appliquer un filtre basé sur le professionnalisme, l’innovation, la communication et l’engagement dans des projets et des communautés. Donc voici ma liste pas objective (dont je m’exclue) de ceux et celles qui ont marqué le Web québécois, ces derniers temps :
– Philippe Martin : blog – Yulbiz – Pourquoi bloguer – La fabrique de blogues – Sylvain Grandmaison : blog – Podcamp
MAJ
Coïncidence ou pas, une des personnes de ma liste en a demandé le retrait (comme pour Philippe). Je respecte bien sûr cette demande et en profite pour rajouter une Yulbizeuse en échange, soit Kim Vallée.
Voici les listes de Philippe Martin, Michelle Blanc et Bruno Guglielminetti. Le résultat final consensuel est accessible ici sur le site de l’émission de Christiane Charette. Bon, on est passé de 25 à 10 noms. Je n’en fais pas partie, un peu surpris mais pas offusqué car la principale reconnaissance vient de mes lecteurs fidèles et assidûs. Un grand merci tout de même aux trois experts pour leur initiative que certains contestent et contesteront. À chacun(e) son combat…
Pas d’entreprise ou d’intranet 2.0 ce WE… Je prend congé et vous laisse avec cette merveilleuse chanson interprétée par la non moins talentueuse Joni Mitchell :