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Cloud computing, guerre de données et un faible pour Gina…

3 mars 2009

Depuis quelques jours, je ne fais que lire des articles ou billets relatifs au «Cloud Computing». Je ne sais pas pourquoi mais il semble que blogueurs et journalistes technos se soient donné le mot. Et tout ce beau monde n’est pas unanime, loin de là, sur les bénéfices de cette nouvelle offre, faite aussi bien aux individus qu’aux entreprises. Il y a les pour et les contre et ces derniers y vont de charges assez bien senties comme cette série d’articles parus dans le E-Commerce Times et intitulés «The Dark Side of the Cloud».

Cette image accompagnant le texte vaut ses mille mots…

ll y a eu aussi ce billet, paru récemment sur cnet news, intitulé «Can you Trust your Enterprise to Google Cloud?» et qui fait suite aux problèmes vécus chez Google, avec la perte de gMail pendant quelques heures, semant un vent de panique sur le Web ainsi que «l’erreur humaine» qui a provoqué l’apparition de «This site may harm your computer» dans tous les résultats de recherche de Google et qui a nécessité une sérieuse mise-au-point de Marissa Mayer.

Ceux qui me lisent régulièrement savent que j’ai beaucoup écrit sur ce sujet et aussi sur son corolaire que constituent les entrepôts de données, nécessaires à toute compagnie voulant offrir le stockage de données et le SaaS, créant ainsi le phénomène du «cloud».

Je vous fais donc grâce d’un autre long et fastidieux billet sur le sujets er surtout sur ses avantages car je crois sincèrement qu’il s’agit là d’une option sérieuse pour les entreprises afin d’économiser des millions de $$$, ce qui n’est pas négligeable en temps de crise.

Il en est à mon avis de même pour les individus, permettant  ainsi la miniaturisation de nos ordinateurs et l’émergence (J’aime bien ce mot) du Web comme utilité publique, un Web rapide, sûr et accessible à tous, moyennant un abonnement mensuel à divers forfaits, ce que Nicholas Carr a appelé «The Big Switch».

Non, pas de long billet. Je tiens simplement à vous faire part, d’un côté de cette vague de scepticisme mais aussi de l’autre de trois autres articles/billets parus aussi au cours des derniers jours et d’une table ronde fort intéressante, organisée par TechCrunch, il y a peu de temps et mettant en vedette tout le gratin du Cloud. Juste pour vous dire qu’il y avait autour de la table, Rackspace, Google, Microsoft, Amazon, SalesForce, Sun Microsystems, Yahoo, Facebook, Ning et Friendfeed. Bizarrement, pas de IBM...

Pourtant, Big Blue a fait la manchette à la suite d’une autre table ronde relevée par Dana Gardner de ZDNet qui a enregistré le tout en audio et retranscrit une partie de la conversation dans un billet intitulé :«Cloud computing aligns with enterprise architecture to make each more useful, says experts». et surtout un autre billet, celui-là dans LeMondeInformatique.fr où on annonce qu’IBM se donne officiellement une division pour le cloud, division qui porte le nom de… Blue Cloud.

Et finalement, un dernier billet, à mon avis le plus significatif, paru sur TechCrunch, où on relate que : «Salesforce is now officially the first enterprise cloud computing company to hit $1 billion in annual revenues.». Imaginez, un milliard $ de profits en pleine récession… Et ce n’est que la pointe d’un immense iceberg. Amazon, Google, Microsoft, IBM et tous les autres veulent ce gros morceau de données glacées dans LEUR cour arrière, d’où la «Data War»…

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Je vous suggère donc de vous installer confortablement et d’écouter ce qu’avaient à dire tous les gros canons réunis autour de cette table ronde, entre autres les propos de Werner Vogels, le CTO d’Amazon, dont je vous avais parlé à la suite de son apparition sur le podium à LeWeb08 en décembre dernier.

p.s. J’ai aussi un faible pour Gina Bianchini, la co-fondatrice et CEO de Ning mais cela, c’est une autre histoire…

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1 commentaire

  • Répondre Jerome Paradis 3 mars 2009 - 13 h 35 min

    Petite correction: Salesforce ne fait pas 1 milliard de profits. Ce sont les revenus. Les profits sont de 43.4 millions.

    En passant, j’approuve ton faible pour Gina Bianchini. 😉

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