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Big Data Cloud Computing Études Internet Gestion des organisations Innovation

MAJ: Les départements Ti ne sont plus innovants. C’est la faute à l’infonuagique !

27 septembre 2013

NDLR: Je changerais volontiers le titre de ce billet car l’actualité m’a rattrapé. En fait, pas seulement l’actualité mais plein de références qui m’ont sauté dessus un fois ce billet publié. Et toutes pointent vers la mort des département de Ti ou de Si pour la France. J’ai fait une mise à jour mais cela ne suffit pas. Le titre devrait changer pour devenir: Les départements Ti se meurent. C’est la faute au SaaS. C’est un peu le genre de titre assassin qui coiffe de nombreux textes de la presse spécialisée à la suite d’une prédiction de la firme Forrester : «Forrester Research predicts the IT department could disappear as soon as 2020». Je vous donne les références avec le lien à la fin de ce billet. Cela dit, retour au texte et bonne lecture ! Lire la suite

Cloud Computing Entrepôts de données Sécurité des données

Le SaaS comme cheval de Troie ? Faut toujours lire ses classiques…

11 mars 2013

Comme l’aurait dit mon prof. de Grec s’il vivait encore, il faut toujours relire ses classiques… Bref,  ce matin je travaillais à faire le tri de mes billets en prévision de la publication de mon prochain bouquin, (oui, oui, ça s’en vient !). Je me suis donc replongé dans la lecture du bouquin de Nicholas Carr, intitulé « The Big Switch – Rewiring The World, From Edison to Google ». Lire la suite

Cloud Computing Entreprise 2.0 Études Internet NTIC

Entreprise 2.0 : le frein de la monoculture du logiciel propriétaire…

19 mai 2009

À la suite de mon billet sur l’entreprise 2.0 et le retard du Québec en cette matière, Nicolas Roberge a  laissé un commentaire fort à propos et auquel je voulais répondre également en commentaire. Mais je voulais y intégrer un autre tableau/image de l’étude réalisée par Forrester. Alors, aussi bien y aller de ce billet en lieu et place…

Donc, voici d’une part son commentaire :

Superbe analyse! J’ai particulièrement aimé le passage qui explique que les entreprises et gouvernements ont fait la plupart de ses investissements internet avant 2001. Toutefois, avec la venue du SOA (architecture orientée services), il y avait façon de faire évoluer ces mêmes solutions morceau par morceau, soit sans jeter le bébé avec l’eau du bain. Toutes les technologies sont en mesure de travailler ensemble et d’offrir des solutions intégrées de grande envergure. La monoculture dans l’industrie des TIC au Québec nuit beaucoup à son développement.

L’éclatement d’internet de cette décennie est largement attribuable au logiciel libre qui a réduit les frais reliés au développement d’infrastructures d’envergure.

Et d’une autre, ma réponse :

Nicolas, tu as raison quand tu parles du logiciel libre mais, car il y a un mais,  aussi bien au Québec qu’ailleurs en Amérique du Nord nous avons, comme tu le dis si bien,  une monoculture du logiciel propriétaire et de l’informatique traditionnelle. Cette culture Ti est loin de vouloir changer, si on se fie à cet autre tableau de l’étude de Forrester à laquelle je référais dans le précédent billet.

En effet, si la réduction des coûts des Ti est la principale préoccupation en cette période de récession, l’usage du logiciel libre pour réduire ces coûts est loin dans les priorités. Un maigre 10% des entreprises considèrent très important d’étendre leur usage du logiciel libre alors que 34% disent que ce n’est pas important et je gagerais bien une de mes chemises que dans le 10% on retrouve beaucoup de répondants européens… Et ce n’est pas tout. Le reste du tableau est encore plus navrant…

Pas important non plus de réduire le nombre de vendeurs majeurs de logiciels avec lesquels les entreprises font affaires, pas important non plus d’externaliser les applications et encore moins important de prioriser la dématérialisation de ces mêmes applications. Bref, le Cloud Computing vient en dernier dans les priorités.

Et pourtant aussi bien le logiciel libre que le SaaS et le Cloud Computing sont des solutions à la préoccupation majeure qui est la réduction des coûts des Ti en entreprise. Bref, reste encore beaucoup de chemin à faire avant que la monoculture informatique traditionnelle change. Et sans ce changement, l’entreprise ne pourra pas vraiment se dire ou être 2.0 !

Ce que confirme d’ailleurs un des «gourous» du Web et de l’entreprise 2.0  aux USA, soit Dion Hinchcliffe, que j’ai rencontré l’an dernier à la conférence Enterprise 2.0 à Boston. Ce dernier a publié, à la fin janvier, un billet très intéressant sur ZDNet.com, billet intitulé :« Using Web 2,0 to reinvent your business for the economic downturn». Et sa recommandation no 1 : Move to lower-cost online/SaaS versions of enterprise applications.

En fait, les voici toutes :

  1. Move to lower-cost online/SaaS versions of enterprise applications.
  2. Use Enterprise 2.0 to capture the knowledge and know-how of employees.
  3. Strategically move IT infrastructure to the cloud.
  4. Embrace new low-cost models for production such as crowdsourcing.
  5. Lower customer service costs by pro-active use of online customer communities.
  6. Reduce application development and integration time/expenditures with new platforms and techniques.
  7. Open your supply chain to partners on the Web
  8. Overhauling and reinventing paper and digital workflow.
Cloud Computing Entreprise 2.0 Innovation Mémoire d'entreprise

Après les professions de foi, vient inévitablement le doute…

18 avril 2009

J’ai vu ce phénomène du temps du Web 1.0 dans la seconde moitié des années 90. Eh bien, je constate que plus ça change, plus c’est pareil. Le Web 2.0 promis comme phénomène social, vague de fond qui va révolutionner la société et les entreprises… Le «Power to the people», la Longue Traine, la collaboration et l’horizontalisation des organisations….

Que d’espoirs et de promesses… Mais n’est-ce que cela ? C’est ce doute qui est en train de s’immiscer dans la communauté Web. Il y a le doute car il y a maintenant des voix discordantes. Au-delà de la profession de foi, on commence à voir des résultats sur le terrain et ces résultats ne sont pas toujours probants.

Les professions de foi

D’un côté, il y a toujours des études qui tendent à conclure en la pertinence et l’efficacité de ce changement de paradigme, aussi bien sur le Web public, à preuve ce billet paru dans Mashable cette semaine et intitulé  :«The Web in Numbers : The Rise of Social Media» mais aussi pour les entreprises, ce que l’on nomme l’Entreprise 2.0.

Hier, l’ami Jon Husband a publié un billet sur les résultats d’une étude sponsorisée par IBM, qui a sondé la faune manégériale australienne et qui est intitulée: «Enterprise Social Network Strategy», publiée fin 2008 et dont je reproduis, comme lui, certaines citations, trois en fait :

“The whole organisation is about collaboration. So the area of social networks is really critical for us, particularly if we want to provide a seamless service delivery to the client.”

“The credit crunch has been a good thing. In good times it takes organisations a long time to look at new things but in times of difficult business we are more ready to see that we need to consider change. The way we market our products is going to be different.”

“For Gen Y, social networking is much more open than traditional computing. Look at gaming. They have a collective mindset – achieving common goals is more important to them. They either win together or they don’t win. ”

Le rapport peut être téléchargé gratuitement à : rossdawsonblog.com/Enterprise_Social_Network_Strategy_Report.pdf

Des citation typiques de tout de que vous pouvez entendre des conférenciers «évangélistes» qui sillonnent la planète pour propager la bonne parole 2.0. Et dans l’autre étude, des chiffres qui montrent bien la pénétration phénoménale du Web 2.0. Donc il s’agirait bien d’une vague de fond irréversible…

Comme je m’intéresse aussi au Cloud Computing, je constate que le phénomène est semblable. L’enthousiasme débridé au début avec promesse que cette nouvelle informatique va régler tous les péchés TI du monde… Ce qui fait que des compagnies d’investissement comme Austin Ventures, qui présentement, devraient être frileuses, annoncent un investissement de 50 millions $ dans une entreprise avec comme but d’offrir le SaaS. Et comme pour le Web 2,0, l’offre explose comme les applications possibles.

Et inévitablement, le doute

On a ainsi commencé à parler de «private clouds» et de «public clouds» et même «d’inter clouds», ce qui a fait sourciller David Smith, analyste sénior chez Gartner, un vieux de la vieille qui a publié les premiers rapports sur les intranets en 1996.

Smith n’est pas le seul à se poser des questions et à faire des recoupements avec la situation qui prévalait dans le temps de la Bulle... Que ce soit sur le Cloud Computing ou encore sur l’Entreprise 2.0 d’autres voix se font maintenant entendre. J’en veux pour preuve cet article paru dans la section technologie du NYTimes et intitulé : «When Cloud Computing Doesn’t Make Sense». Assez clair non ?

On y affirme que le Cloud Computing n’est pas viable pour toutes les entreprises et qu’au contraire, il peut être néfaste et coûteux. Même chose pour l’Entreprise 2.0, même si personnellement, je continue à croire que ce paradigme va transformer les organisations en termes de hiérarchie, d’innovation et de mémoire. Il faut cependant admettre que certains soulèvent des interrogations très pertinentes sur ce qui a toujours été le tendon d’Achille des NTIC en entreprise : le ROI ou RSI.

La dernière prise de bec à ce sujet, si je peux l’appeler ainsi, est venue de Dennis Howlett en réponse à Dion Hinchcliffe, le tout rapporté sur le blogue de FastCompany par une autre grosse pointure du Web 2.0, soit Joe McKendrick. Voici une partie de la diatribe :

«Dennis published a rebuttal to Dion’s post, arguing that there aren’t enough examples out there yet of E2.0 delivering results. And, he adds, the bean-counters and the corner-office folks are in no mood these days for funky new theories and applications:

“… the most serious problem with the analysis is its reliance on
‘jam tomorrow’ as an inducement to feed the trend. It is all very well saying that something is emergent but that cuts little ice in the C-suite where the current focus is on cost reduction – usually of the order of 20%.”

Plus, enterprise collaboration is a dream that’s been chased for decades now, Dennis adds. “Getting a department on board, let alone an enterprise, can be  mind numbing, thankless task. I spend most of my life in the ‘knowledge’ industries but even there it can be like pulling hen’s teeth.”

And how do you measure the ROI? “Where’s the ROI in email? Unlike others, I believe that IS measurable,” Dennis adds. “You can’t quite say the same for blogs except in retrospect.»

Et ce n’est pas la première attaque du genre. Déjà je rapportais, le 17 juin 2007 l’escarmouche entre Andrew McAfee, dit «le père» de l’Entreprise 2.0 et Thomas Davenport, un gourou du KM 1.0 qui a ensuite tourné en bataille rangée le 11 janvier 2008 lors d’un webinar-débat.

J’en concluais alors : «Mais tous deux passent à côté du vrai enjeu pour l’entreprise de demain, 2.0 ou pas 2.0… Davenport et McAfee sont de la génération du BabyBoom et n’anticipent pas ou n’ont pas voulu anticiper, dans ce débat, l’aspect fondamental du changement organisationnel que les générations 2.0 et 3D (la génération Y et la NetGen) vont imposer à l’entreprise : leurs valeurs, leur mode de vie, leur façon de voir le travail, leur façon de collaborer et leurs outils pour le faire. La vieille hiérarchie n’a qu’à bien se tenir car une autre et à la veille de naître et Jon Husband en parle depuis déjà quelques années : la Wirearchy. Une relation à l’autorité beaucoup plus inclusive, moins autoritaire, plus participative et non directive. Une entreprise plus horizontale que verticale et branchée non seulement sur les technologies mais sur la créativité de ce que l’on appelle encore aujourd’hui et de façon très 1.0, son «capital humain».

Quand la poussière retombera

Qu’il y ait des pour, des contres et des dubitatifs est sain et alimente un débat nécessaire sur l’évolution du Web, que ce soit dans sa partie sociale et publique ou encore dans sa partie privée et entreprise, le fameux «intra». La poussière a été levée et tous, nous essayons d’y voir clair, d’anticiper ce qui sera en mesure de permettre à nos clients corporatifs de tirer leur épingle du jeu dans une nouvelle économie et une nouvelle société qui émergent dans une naissance tumultueuse ponctuée de multiples contractions.

Dans pareil contexte, il y aura toujours le doute et l’évanescent ROI, mais une fois la poussière retombée, il y aura forcément transformation. D’une part, de la société, de ses institutions politiques et économiques et d’autre part des entreprises et de leurs formes d’organisation, que ce soit en termes de hiérarchie, d’innovation et de mémoire…


Cloud Computing LifeLogs Web 3.0

Web sémantique, WebOS, SaaS, singularité : le choc du futur ?

17 mars 2009

Je vous ai parlé dans le dernier billet de la montée en puissance de Twitter. Puis-je maintenant vous parler d’un autre TWI, soit de Twine ? Oh, sa croissance n’est pas encore aussi fulgurante mais attendez de voir… Justement, le fondateur  Nova Spivack est un mes nouveaux contacts sur Twiter et c’est lui qui a écrit cette brillante analyse sur ce qui attend Twitter dans les prochains mois. Spivack est un autre p’tit vite et brillant qui a fondé Radar Networks et qui a levé 10 millions $US en capital de risque avant la crise économique.

Selon Michael Copeland auteur d’un reportage dans la défunte revue Business 2.0, cette «start-up» américaine est la plus près de réaliser la vision de Sir Tim Berners-Lee, (qui vient de célébrer le 20e anniversaire de son bébé Web) vision exprimée pour la première fois dans un entretien accordé au Courrier de L’UNESCO en 2000. Le créateur du Web y expliquait simplement :

«J’ai un double rêve pour le Web. D’une part, je le vois devenir un moyen très puissant de coopération entre les êtres humains.(Web 2.0) Et dans un second temps, j’aimerais que ce soit les ordinateurs qui coopèrent. […] Quand mon rêve sera réalisé, le Web sera un univers où la fantaisie de l’être humain et la logique de la machine pourront coexister pour former un mélange idéal et puissant..».

Puis, un an plus tard, dans un article de Scientific American en 200, il parlait d’agents intelligents parcourant le Web et faisant pour nous des réservations de billets d’avion, d’hôtels et de restaurants à partir d’une simple demande ou bien faisant baisser le volume de la télé quand le téléphone sonne… Bienvenue au Web 3.0 !!

Du Web 2.0 au Web 3.0

Bref, Spivack et sa compagnie Radar Networks ont mis en place la technologie nécessaire pour créer, dans un premier temps, un «organisateur personnel de données»… Vous pourrez ainsi accumuler courriels, contacts, photos, vidéos, musique, etc. Tout ce qui est digital, en fait, les transformer en format RDF (Resource Description Framework) et y accéder d’un seul endroit… Vous me voyez venir ??? Non ?

Les LifeLogs… J’ai déjà écrit que Google et surtout Microsoft travaillaient sur la question mais que Radar Networks avait une longueur d’avance, même si Microsoft a commencé à s’y intéresser bien avant avec son projet MyLifeBits, sorti tout droit de l’imagination de Gordon Bell.

Imaginez… Pouvoir emmagasiner toute une vie d’articles, de livres, de cartes, de CD, de lettres, de courriels, de mémos, de rapports, de photos, d’images, de présentations, de films, de bandes vidéos, de DVD, d’émissions télé, de revues de presse, de conférences Power Point, de podcasts, d’enregistrements audio, de conversations téléphoniques, etc. et tout cela emmagasiné et digitalisé dans une base de données unique avec recherche intégrée. Des vrais carnets de vie, qu’elle soit personnelle ou en entreprise. Toute l’expertise capturée au jour le jour, classée et surtout récupérable, les anglais disent «retrievable».

La longueur d’avance de Radar Networks s’est confirmée avec le lancement  de la plate-forme Twine. Cette dernière était d’ailleurs une des finalistes aux Crunchies 2007, dans la catégorie Meilleure innovation technologique. Voici comment Spîvak présente son bébé sur la page d’accueil :

«Twine is a new service that intelligently helps you share, organize and find information with people you trust. Share more productively. In Twine you can safely share information and knowledge, and collaborate around common interests, activities and goals. Twine helps you better leverage and contribute to the collective intelligence of your network. Use Twine to share more productively with friends, colleagues, groups and teams. Get more organized. Twine provides one place to tie everything together: emails, bookmarks, documents, contacts, photos, videos, product info, data records, and more. And, because Twine actually understands the meaning of any information you add in, it helps you organize all your stuff automatically. Finally, you can search and browse everything and everyone you know, about anything, in one convenient place.»

Du Web 3.0 au Web 4.0

Le fondateur positionne clairement sa plate-forme dans le Web sémantique, ce que l’on nomme le Web 3.0 mais, pas fou, il lorgne aussi vers le Web 4.0… Eh oui ! On en parle déjà depuis des années. Du passage aux LifeLogs mais aussi à ce que Spivack nomme le WebOS. Voici d’ailleurs le graphique qu’il a élaboré en 2007 afin de montrer l’évolution de Web d’ici 2030.

Mais son WebOS est déjà à nos portes… Ce que font Zoho, Google et les autres présentement avec les SaaS et le Cloud computing mène directement à cela…Mais donnons-lui le bénéfice du doute car rares étaient ceux à voir ces récentes évolutions dans leur soupe au début de 2007. Le choc du futur, quoi…

Parlant de 2030, c’est autour de cette date que Ray Kurzweil place l’avènement de la «singularité». Pour ma part, j’avais fait un graphique un peu semblable en 2006 mais critiqué par notre mentor et maître des schémas, Michel Cartier. Je l’ai retravaillé depuis et le représente donc sous la forme suivante:

Cloud Computing Communication interactive Entrepôts de données

Cloud computing, guerre de données et un faible pour Gina…

3 mars 2009

Depuis quelques jours, je ne fais que lire des articles ou billets relatifs au «Cloud Computing». Je ne sais pas pourquoi mais il semble que blogueurs et journalistes technos se soient donné le mot. Et tout ce beau monde n’est pas unanime, loin de là, sur les bénéfices de cette nouvelle offre, faite aussi bien aux individus qu’aux entreprises. Il y a les pour et les contre et ces derniers y vont de charges assez bien senties comme cette série d’articles parus dans le E-Commerce Times et intitulés «The Dark Side of the Cloud».

Cette image accompagnant le texte vaut ses mille mots…

ll y a eu aussi ce billet, paru récemment sur cnet news, intitulé «Can you Trust your Enterprise to Google Cloud?» et qui fait suite aux problèmes vécus chez Google, avec la perte de gMail pendant quelques heures, semant un vent de panique sur le Web ainsi que «l’erreur humaine» qui a provoqué l’apparition de «This site may harm your computer» dans tous les résultats de recherche de Google et qui a nécessité une sérieuse mise-au-point de Marissa Mayer.

Ceux qui me lisent régulièrement savent que j’ai beaucoup écrit sur ce sujet et aussi sur son corolaire que constituent les entrepôts de données, nécessaires à toute compagnie voulant offrir le stockage de données et le SaaS, créant ainsi le phénomène du «cloud».

Je vous fais donc grâce d’un autre long et fastidieux billet sur le sujets er surtout sur ses avantages car je crois sincèrement qu’il s’agit là d’une option sérieuse pour les entreprises afin d’économiser des millions de $$$, ce qui n’est pas négligeable en temps de crise.

Il en est à mon avis de même pour les individus, permettant  ainsi la miniaturisation de nos ordinateurs et l’émergence (J’aime bien ce mot) du Web comme utilité publique, un Web rapide, sûr et accessible à tous, moyennant un abonnement mensuel à divers forfaits, ce que Nicholas Carr a appelé «The Big Switch».

Non, pas de long billet. Je tiens simplement à vous faire part, d’un côté de cette vague de scepticisme mais aussi de l’autre de trois autres articles/billets parus aussi au cours des derniers jours et d’une table ronde fort intéressante, organisée par TechCrunch, il y a peu de temps et mettant en vedette tout le gratin du Cloud. Juste pour vous dire qu’il y avait autour de la table, Rackspace, Google, Microsoft, Amazon, SalesForce, Sun Microsystems, Yahoo, Facebook, Ning et Friendfeed. Bizarrement, pas de IBM...

Pourtant, Big Blue a fait la manchette à la suite d’une autre table ronde relevée par Dana Gardner de ZDNet qui a enregistré le tout en audio et retranscrit une partie de la conversation dans un billet intitulé :«Cloud computing aligns with enterprise architecture to make each more useful, says experts». et surtout un autre billet, celui-là dans LeMondeInformatique.fr où on annonce qu’IBM se donne officiellement une division pour le cloud, division qui porte le nom de… Blue Cloud.

Et finalement, un dernier billet, à mon avis le plus significatif, paru sur TechCrunch, où on relate que : «Salesforce is now officially the first enterprise cloud computing company to hit $1 billion in annual revenues.». Imaginez, un milliard $ de profits en pleine récession… Et ce n’est que la pointe d’un immense iceberg. Amazon, Google, Microsoft, IBM et tous les autres veulent ce gros morceau de données glacées dans LEUR cour arrière, d’où la «Data War»…

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Je vous suggère donc de vous installer confortablement et d’écouter ce qu’avaient à dire tous les gros canons réunis autour de cette table ronde, entre autres les propos de Werner Vogels, le CTO d’Amazon, dont je vous avais parlé à la suite de son apparition sur le podium à LeWeb08 en décembre dernier.

p.s. J’ai aussi un faible pour Gina Bianchini, la co-fondatrice et CEO de Ning mais cela, c’est une autre histoire…