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Claude Malaison

Entreprise 2.0 Événements

McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0, suite et fin ?

2 mai 2008

Certains se souviendront d’une série de billets que j’ai commis sur le «duel» McAfee-Davenport. Je posais en titre la question : «McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ?». Eh bien, nous en saurons un peu plus le 14 mai prochain lors de la cinquième édition des Rendez-vous interactifs de webcom-Montréal. L’illustre professeur du Harvard Business School, sera à Montréal et fera la conférence d’ouverture à 8h30, intitulée «L’Entreprise 2.0 : Ses origines, ses défis».

En fait, webcom présentera une piste entière consacrée à l’Entreprise 2.0, avec d’autres noms connus tels que Jon Husband, auteur canadien connu pour le blogue Wirearchy.com. Le titre de sa présentation :«Bienvenue dans le nouvel environnement de travail Entreprise 2.0 !». Cette dernière aura lieu à 14h30 dans la piste Entreprise 2.0. Mentionnons que Jon est l’auteur du livre «Making Knowledge Work – The Arrival of Web 2.0». À noter que Jon sera aussi du panel à 16h00 en compagnie de Xavier Aucompte, Claude Malaison et Geoffroi Garon. Sujet : «L’entreprise 2.0 : Un mythe, une odyssée ou une réalité ?».

Directement de France, nous aurons aussi droit aux prestations de Bretrand Duperrin, Fred Cavazza deux blogueurs connus pour leur grande érudition technologique, en particulier en ce qui a trait à l’Entreprise 2.0. Trois pistes simultanées (Entreprise 2.0, Marketing 2.0 et Solutions 2.0), des conférences, des entretiens, des panels, un webcamp, le dévoilement d’études telles que l’Indice Internet SECOR, ainsi que la présence du très renommé Bryan Eisenberg. Sa présence à Montréal ne passe déjà pas inaperçue car Stéphane Hamel en parle sur son blogue.




Je voulais vous laisser avec cette vidéo mettant en vedette les frères Eisenberg et leur nouveau bouquin intitulé :«Waiting for your Cat to Bark» mais avant, je dois aussi parler de la présence de Sophie Beauchemin d’IBM Canada et de souligner la parution d’un publi-reportage dans l’Actualité.com et qui la met en vedette. Elle y explique comment les entreprises peuvent utiliser le Web 2.0 et ainsi savoir finalement qui fait quoi dans l’entreprise, faire du réseautage professionnel interne et ainsi devenir plus efficaces, plus productifs.Sophie y va même de l’exemple des réunions virtuelles sur SecondLife pour réduire les coûts. Bref, elle touche une bonne partie des 10 conditions essentielles à la création de la mémoire d’entreprise que j’ai établis l’an dernier et reformulés dans un récent billet.

À noter qu’IBM est le commanditaire principal et présentateur du prochain webcom-Montréal qui offrira une piste entière sur l’Entreprise 2.0. Et soyez patients avec la vidéo de l’Actualité. Le téléchargement est long et cause des coupures de son… Ils auraient du mettre l’entrevue sur YouTube…En terminant, je me dois aussi de souligner le billet commis par l’amie Michelle Blanc, qui parle de webcom mais aussi du Yulbiz spécial qui précèdera le 13, à compter de 18h00 au Café Méliès .

Communication interactive OpenSocialWeb

Seesmic WordPress Plug-in, Twhirl, Silverlight, Loïc ne s’ennuie pas…

1 mai 2008

Vous pensiez que le blogueur Loïc LeMeur en aurait plein les bras avec sa nouvelle entreprise de micro-blogging vidéo Seesmic ? Détrompez-vous… Durant la dernière semaine, passée à San Francisco, il a eu le temps d’annoncer 1) La sortie d’un plugiciel (plug-in) Seesmic pour la plate-forme de blogue WordPress, 2) Un appel de levée de fonds de 4, 2 millions $ pour Twhirl, 3) Un partenariat avec Microsoft pour être le premier client mobile de Silverlight. Ouf !

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Parlant du plugiciel pour WordPress, c’est présentement une exclusivité qui n’est pas disponible pour les autres plates-formes dont celle de son ancienne entreprise soit SixApart. Loïc n’a pas donné de raisons lorsque nous en avons discuté mais certains représentants de SixApart, présents à San Francisco ne semblaient guère apprécier…

Quant à Silverlight, le partenariat a demarré à Mix08 à Las Vegas lors d’un déjeuner avec Ouriel O’Hayon. L’équipe Seesmic a travaillé avec Tequila-Rapido pour lancer le premier Silverlight client mobile, en particulier avec Toufik Lerari de Tequila-Rapido et l’équipe Microsoft, en particulier Marc Jalabert, Benjamin Gauthey, Julien Codorniou et Kris Hoet.

Finalement, en ce qui concerne Twhirl, il est évident que Loïc se lance dans l’aventure sans modèle d’affaires défini. Voici d’ailleurs l’aveu sur blogue anglais :«Our business model? We will find out but trust me it will be huge. Given the market price of a tweet or of a follower these days it will be huge».

Pour en revenir au plugiciel, je l’ai intégré à mon blogue. Vous pouvez donc vous en servir et ainsi me laisser vos commentaires vidéo. Cool non ?

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«The audience is the message», Web 2.0 Expo, suite et fin…

30 avril 2008

La conférence Web 2.0 Expo s’est terminée vendredi dernier mais avec tous les à-côtés, je n’ai pas eu le temps de conclure… De conclure sur quoi ou sur qui ? En fait sur trois entreprises du Web 2.0, deux québécoises et une franco-américaine. En cette fin de conférence, j’assiste à un panel non-prévu à l’horaire initial et intitulé «The audience is the medium: Vidéo 2.0 & Online Communities», une référence claire au légendaire «The medium is the message» de Marshall McLuhan. C’est souvent dans ces imprévus que se glisse le génie…

Ce panel est animé par Liz Gannes de GigaOm/NewTeeVee et met en vedette nul autre que l’ami Loïc LeMeur de Seesmic, Mark Goldenson de PlayCafe et John Ham de Upstream.TV. Ce n’est pas génial mais un très intéressant débat entre le «livecast» et le «streamcast» et permet à Loïc de prendre le plancher… Faut dire qu’il n’est pas né de la dernière pluie et qu’il sait tirer avantage d’une tribune… Il a littéralement «volé le show» et réussi à établir sa plate-forme comme la plus intéressante des trois.

Dans la salle, nous étions un groupe de québécois et de français, dont Phil Jeudy, un pote de chez Altaïde que j’avais déjà rencontré dans un Yulbiz à Paris. Nous nous sommes marrés car Loïc avait ouvert autant son Twitter que sur Seesmic à nos commentaires live. Phil en a profité pour nous «seesmiquer» et Loïc n’a eu d’autre choix, avec un sourire en coin,  que de prendre cette photo de nous et de la publier sur son blogue.

À la fin de ce panel, Loïc devait nous rejoindre au kiosque de la «startup» québécoise  inpowr, question de faire un podcast avec l’équipe de cette entreprise. Mauvais timing… L’équipe d’inpowr a dû prendre un taxi et se rendre aux bureaux de Seesmic. Sur place, Loïc et son équipe les a accueillis et a finalement tourné le podcast sur le toit, comme la l’habitude quand il fait beau.

Dans l’ordre : Kerry Fleming, Michel Chioini et Loïc LeMeur

Nous cherchons toujours le résultat sur son blogue/Seesmic/LoïcTV … J’en ai profité également pour saluer quelques membres de l’équipe dont Cathy Brooks, Johann Romefort et Cyrille de Lasteyrie, alias Vinvin

Ensuite retour à la salle d’exposition. Drôle d’atmosphère de fin du monde… C’est toujours comme cela quand une conférence se termine et que les exposants défont leurs kiosques. J’en profite pour rencontrer les représentants de xtranormal.com, une entreprise 2.0 et même 3D de Montréal. Je parle donc avec Claude Mallick, Scott Gray et Michael Hugues. Ces derniers présentent une solution qui arrivera en version beta en mai et qui propose des mini-films en animation 3D pour leWeb. Cette solution est simple et permet pour la première fois d’amener l’animation 3D au niveau du contenu généré par les utilisateurs mais en 3D.

Scott Gray et Michael Hugues de xtranormal

Je leur ai posé la question qui tue : «Vous contentez-vous de proposer des petits fils d’animation ou est-ce que votre produit permet de faire des avatars 3D qui peuvent s’insérer dans le contexte d’un site intranet et ainsi servir d’aide contextuelle aux utilisateurs ?». Scott et Michael ont paru surpris par la question et ont fini par admettre que le produit n’offre par cette possibilité mais qu’elle est «réalisable». Oui, en effet, réalisable car déjà réalisée par une entreprise française du nom de Cantoche et que j’ai vu opérer pour la première fois à Paris en 2005, merci à Anne-Laure Maupoux, alors responsable des communications électroniques pour Natixis.

Parlant d’entreprises du Web 2.0 et d’exposants à la conférence de San Francisco, ils étaient pas moins de 200, entassés, kiosque contre kiosque dans le grand hall d’exposition. De ce nombre, une foule de solutions Web 2.0, aussi bien pour l’externe que pour l’interne, aussi bien pour des fins commerciales, communautaires que collaboratives. Une mine d’information qui témoigne de la vitalité du secteur en Californie,. malgré le nuage récessionnaire qui couvre actuellement Silicon Valley. Je vous parlerai de certaines au cours des prochains jours…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Web 2.0 Expo, jour 3 : La rédemption du «Fake Steve Jobs»…

26 avril 2008

Vous connaissez Steve Jobs ? En fait, je devrais poser la question autrement : Qui ne connaît pas Steve Jobs ? Mais le connaissez-vous vraiment ? Il est le cofondateur d’Apple et blogue régulièrement… En bien non… Il est bien cofondateur mais ne blogue pas. Celui qui le fait à sa place c’est Dan Lyons, un rédacteur de la revue Forbes dans la vraie vie… Dans la vie virtuelle il est «Fake Steve Jobs» et c’est à ce titre qu’il a pris la vedette à la conférence Web 2.0 Expo.

Fake Steve Jobs est un blogue, un phénomène, une énorme farce… Parlant de farce, Dan Lyons aka Fake Steve Jobs a fait crouler la salle de rire tout au long de sa présentation et a reçu une ovation à la fin… D’un gag à l’autre, on a appris que son blogue a attiré 90 000 lecteurs dans les six premiers mois de son existence, qu’il a généré une faune bizarre de fans qu’il appelle les Hybrides et les Doppelgangers mais surtout que comme l’auteur du blogue était au départ inconnu, l’idée étant de se mettre dans la peau d’un personnage, quelqu’un a mis au défi les Internautes, contre rétribution, de trouver l’identité du mystérieux blogueur. Le plus drôle, c’est que ce quelqu’un était le patron de Lyons au magazine Forbes, celui-là même qui lui avait refusé l’autorisation de créer un blogue.

Pourquoi faire un blogue en usurpant l’identité de Jobs? «I like Mac products but Mac culture freaks me out». Aussi parce qu’il s’ennuyait au magazine Forbes et aussi parce qu’il avait peur… Peur ??? En fait peur d’être dépassé par les avancées technologiques et sociales du Web 2.0, peur que le journaliste traditionnel soit une espèce en voie de disparition «Too young for that»… Faut dire que Lyons est un nouveau converti aux blogues et au Web 2.0 car c’est cette peur qui lui avait fait écrire le fameux article incendiaire sur les blogues «Attack of the Blogs», qui avait fait la page couverture de Forbes .

Il a terminé sa présentation en disant aux participants : »We are blessed to live here and now. We are in the eye of a storm that we are creating». Toute une rédemption et certainement une nouvelle carrière de conférencier !

Cloud Computing Communication interactive Événements

Web 2.0 Expo, jour 3 : Sun Microsystems, le Québec et les entrepôts de données…

26 avril 2008

La dernière journée à la conférence Web 2.0 Expo aura été remplie de surprises… La première, c’est la conversation entre Tim O’Reilly et Jonathan Schwartz, président et CEO de Sun Microsystems. Arrivé avec quelques minutes de retard, je comprends que la conversation va dans les deux sens, que le CEO a parlé avec beaucoup de ferveur de MySQL et que O’Reilly prend beaucoup de place. Il tente d’amener Schwartz sur ses terrains de prédilection soit le «Cloud Supercomputing», et «The Internet as the OS», part dans de longues réflexions alors que Schwartz attend patiemment qu’il lui redonne la parole par une question…

La conversation prend une tournure très intéressante quand Schwartz finit par aborder innocemment le sujet des données et surtout les méga-entrepôts de données. Il lance une des meilleures citations de la conférence :« If the network is the computer, data is the currency»…Et fait surprenant, il ouvre la porte verte… En effet, selon lui, Sun Microsystems se doit d’être «power efficient» dans son offre de serveurs et que la nouvelle gamme ira en ce sens avec comme objectif de couper leur consommation d’électricité du cinquième.

Comme Sun est un des grands fournisseurs de serveurs, ses clients sont les propriétaires des entrepôts de données, les Google, Microsoft et maintenant Amazon. Selon le CEO, ces derniers ne devront pas seulement avoir des serveurs moins gourmands en électricité mais aussi avoir des entrepôts-containers… Et dans cette partie, Sun ne veut pas être uniquement un fournisseur d’infrastructure. Elle veut jouer à armes égales et aussi avoir ses propres entrepôts, lui donnant ainsi un avantage concurrentiel…

Ce qu’il veut dire par entrepôts-containers, c’est que Sun, Google et les autres doivent penser à des entrepôts mobiles, qui peuvent suivre les sources d’énergie. Encore plus intéressant, il en est arrivé à parler des entrepôts situés dans des endroits où on réchauffe les équipements au lieu de les climatiser. De l’antigel au lieu de l’air climatisé… Et aussi en arriver à les automatiser complètement. Un peu comme les postes et les centrales hydroélectriques qui sont opérés à distance… En ce sens, certains joueurs comme Microsoft  planifient l’installation d’entrepôts en Sibérie

Vous voyez les opportunités ici, entre autres, pour l’économie québécoise. En effet, le Québec est un pays nordique et théoriquement assez froid. Il a une source inépuisable d’énergie : l’eau. Et il a des infrastructures industrielles à recycler dont des alumineries, idéales pour installer des méga-entrepôts de données puisque déjà équipées de l’infrastructure de transformation électrique. Vous imaginez pour l’économie de Shawinnigan ? Ou de Jonquière, ou de Baie-Comeau ? Le gouvernement et l’entreprise privée devraient comprendre et exploiter ce nouvel atout…

Cela me fait penser à ce qu’écrit Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch», sur le fait que les compagnies comme Google sont en train de devenir des nouvelles «Utilities». Les précédentes fournissent de l’énergie. Les prochaines fourniront un nouveau service essentiel : l’Internet et nos données. Schwartz et Sun ont bien compris… «Free software and free ideas are the best way to reach the consumers». Une fois atteints et fidéliser, Sun peut se concentrer à faire son $$$ ailleurs soit en devenant un des joueurs majeurs de la «Data War» et aussi en vendant ses serveurs à Google, Amazon, et autres nouvelles «Utilities».

Communication interactive Événements NTIC OpenSocialWeb

Visite chez Seesmic et party manqué Netvibes

25 avril 2008

Un court billet pour conclure la journée de jeudi à San Francisco. Sauté dans un taxi à 17h30 en direction du 365 Vermont Street. Direction les locaux de Seesmic, question de saluer Loïc LeMeur et de lui faire rencontrer une partie de l’équipe d’inpowr, soit le président Michel Chioini et le responsable des communications et du marketing, Kerry Flemming. Une brève rencontre où Loïc nous a fait faire le tour du proprio et parlé un peu de sa nouvelle vie californienne qui lui bouffe une bonne partie de son temps. En fait, il n’a pas le choix.

Les locaux de Seesmic à gauche avec en face l’Audi de Loïc.

Avec les sommes investies dans Seesmic, il doit livrer la marchandise. Ce qui fait qu’il coupe sur les conférences (dont webcom) et les présences sur les CA. Il nous a aussi présenté son nouveau plugin pour WordPress. J’ai aussi eu le temps de rencontrer à nouveau Cyrille de Lasteryie, aka VinVin et d’enfin rencontrer Johann Romefort. En quittant l’endroit, qui en passant, a une magnifique vue sur la ville, Loïc nous a donné rendez-vous au party Netvibes un peu plus tard.

La file au party Netvibes…

Il y a un problème avec San Francisco le jeudi soir. Tous les restos sont pleins en on doit faire la file, des fois pour des heures. Nous avons fini par atterrir au Morton’s au centre-ville. Le temps de manger et de trouver le party Netvibes, il était 10h30 et dehors, il y avait une file d’une bonne heure pour entrer. Pour une autre fois, donc…

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De l’hiver nucléaire aux drapeaux sociaux en passant par l’agent Smith…

25 avril 2008

C’était avec beaucoup d’intérêt que les quelque 4 à 5 000 participants au Web 2.0 Expo ont abordé le seconde journée de conférence et surtout les conférences spéciales du matin, en particulier les deux premières. La salle était archi-comble pour écouter les propos de Marc Andreessen, le fondateur du projet Mosaïc à la NCSA en 1992, qui deviendra par la suite Netscape et maintenant propriétaire de la star montante des plates-formes sociale : Ning.

Déception dans un certain sens car celui qui lui posait les questions (John Battelle) a passé les trois quarts de la demi-heure disponible à parler justement du passé. De la transition Netscape-Mozilla Firefox, de la création du Javascript et des cookies, principe élaboré par Andreessen en un week-end, etc. Les deux compères ne se sont pas gênés non plus pour parler dans le dos de Microsoft, surtout Battelle, qui y revenait sans cesse dans ses questions, bien sûr en parlant de IE qui a tué Netscape mais aussi en raillant le projet Mesh.

à un certain point, Andreessen s’est vu obligé de dire que Microsoft jouait et joue toujours un rôle très important dans l’industrie et fait des efforts évidents pour s’ouvrir et ouvrir ses applications et plates-formes. Et est arrivée ensuite la question qui tue : Battelle a demandé ce qu’Andreessen a voulu dire dans une récente déclaration où il a parlé du «coming nuclear winter». C’est que le propriétaire de Ning voit la récession venir… En fait, le pessimisme a régné sur cette seconde journée.

Andreessen a parlé de la première bulle technologique et l’a comparé à la bulle spéculative immobilière qui a été créée quand les investisseurs ont boudé les technologies et porté leur intérêt vers l’immobilier. Bref, on va de bulle en bulle… En terminant, les deux compères ont fini par parler un peu de Ning. On a su peu de choses : que 70% des utilisateurs sont actifs, qu’il y en a un million par jour qui l’utilisent, qu’il se crée 15 000 communautés par jour et qu’Andreessen participe au Open Social Iniative et est pour la portabilité des données. Rien sur le modèle d’affaires, les «viral loops» et «viral hooks».

La seconde conférence a eu cela d’intéressant qu’elle a permis une expérience : Le conférencier n’était pas sur place mais joint à New York et relié à un chat room pour les commentaires. Le conférencier était Jonathan Zittrain. Ce dernier a écrit «The Future of Internet and How to Stop It». Révélateur… Dans sa présentation vidéo, il n’a pas arrêté de dire «I’m concerned», a parlé du gars aux lunettes noires qui nous surveille en secret en référence à l’agent Smith dans la Matrice, et que ce qui est en jeu présentement, c’est notre sécurité et nos droits constitutionnels, que le Web 2.0 se résume à «Who do we trust» et que si nous ne faisons rien, nous aurons besoin de recourir soit à des agences privées de protection à la Pinkerton, soit au gouvernements. Un peu déprimant M. Zittrain.

Il a au moins raison sur une chose : Les données personnelles sont au centre de tout. Et leur protection, leur utilisation et leur propriété sont les sujets brûlants et pas seulement dans Silicon Valley. À ce titre, le conférence de la journaliste Annalee Newitz a été intéressante.

Elle a parlé d’un concept pas tout à fait nouveau mais préoccupant, le «User Generated Censorship». En fait, comment des utilisateurs peuvent utiliser des fonctionnalités de tous les sites du Web 2.0 pour porter des attaques vicieuses contre d’autres utilisateurs et les faire littéralement diaparaître en les «flaggant» (marquer en français) massivement, que ce soit sur Blogger, Flickr, YouTube, Wikipedia ou encore en les enterrant sur Digg (la fonction burry). J’ai fait l’expérience avec un de mes blogues d’enseignement. (voir ci-dessous)

Elle n’a pas donné de statistiques, ni donné de solutions claires… Mais il est évident que le phénomène est en croissance et nécessite de la part de toutes les plates-formes, une révision des normes de sécurité concernant les contenus et leurs propriétaires mais aussi des stratégies pour contrer le phénomène et permettre à des utilisateurs «attaqués» de recouvrer leur «visibilité» et leur place sur le Web. Car il faut comprendre qu’une fois «flaggés» comme «unsafe content», ces derniers disparaissent de la toile et ne peuvent être trouvés qu’en sachant leur URL. Ils disparaissent littéralement des engins de recherche… On en revient à la Charte des droits des utilisateurs

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Dieu le Père, les VC et le party…(3)

24 avril 2008

Les keynotes terminés, les participants se sont dispersés dans la nature. Faut s’entendre… Plutôt dispersés dans le quatier de South Park. Il n’y avait pas un party Web 2.0 Expo mais bien onze réceptions différentes dans onze pubs ou restaurants. N’écoutant que mon courage, j’en ai fait quatre. Le premier Avait lieu au Andrea Schwartz Gallery, par très loin des bureaux rénovés de CNet, soit au 525, 2e Rue. Ce fut le plus formel car réservé aux «startups» qui se cherchent di financement. Sur place les «Venture Capitalists», qui viennent flaire le prochain bon investissement.

Atmosphère un peu irréelle de voir ces jeunes en jeans et cheveux longs avec leurs bracelets en caoutchouc et bière à la main côtoyer des hommes aux cheveux gris en costard-cravate, bien mis en bien polis, leur verre de vin à la main. Un rapide saut au Nova pour saluer les gens de Wired et mettre la main sur l’édition de mai pour ensuite me rendre avec des copains québécois et français au Jack Falstaff, où IBM recevait. Là, j’y ai fait la rencontre, entre autres, de Wendy McGee. directrice à la «Web 2.0 Business Unit, Industry Systems» et responsable, entre autres, du lancement matinal du iDataPlex, ce fameux serveur pour les entreprises 2.0.

J’ai terminé la tournée au Yahoo’s Brickhouse, siège social de Flickr et Del.icio,us, pour le party Yahoo. Plein de démos live, plein de gens intéressants comme le Tariq Krim, le fondateur de Netvibes, plein de musique et juste de l’eau et de la bière.

C’est dans cette atmosphère que j’ai rencontré d’autres québécois dont Louis-Éric Simard, Michel Chioini et Frédéric Brunel. Bon assez écrit. Il faut que je me prépare pour les keynotes du jeudi matin, dont Marc Andreessen de Ning.

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Dieu le Père, les VC et le party…(2)

24 avril 2008

Après Dieu le père, est venu son fils… En la personne de Max Levchin, la nouvelle star de Silicon Valley dont je vous ai parlé hier. Interrogé par Charlene Li, VP chez Forrester, le créateur de Slide était un peu décalé. dans ses propos mais s’en est excusé en disant qu’il était effectivement en décalage horaire arrivant tout juste du Japon bref, voici ce que j’ai trouvé d’intéressant.

Levchin en est à sa sixième application développée en faisant office de «Startup». Les quatre premières ont été des flops, la cinquième fut PayPal et la sixième Slide. Cette application est distribuée chez des plates-formes «hôtesses», telles que MySpace, Orkut, Friendster et Facebook et compte à ce jour, 170 millions d’utilisateurs. Avec de pareils chiffres, il vient de conclure un financement de 50 millions$, ce qui porte sa capitalisation à un demi-milliard$.

Il a aussi touché mais clairement se positionner des sujets chauds comme la vie privée, le modèle de revenus et le social spam, a évité de répondre à la question sur ce qu’il aimait le plus et le moins de son application et a été très embarrassé quand Charlene Li lui a demandé comment il se sentait de faire les premières pages des revues, dont celle de Condé Nast Portfolio.

Un vrai développeur geek, toujours nerveux avec des tics, qui ne regarde jamais dans les yeux. Il a fini par dire que la photo sur portfolio était bien réelle et pas retouchée par Photoshop… En terminant, et pour répondre à la question s’il avait un conseil à donner, il a été très américain mais citant un anglais, soit Winston Churchill : «Never surrender».

Se sont ensuite succédés sur la scène plusieurs autres conférenciers, dont Amit Mital , le monsieur «Live» de chez Microsoft, qui est venu faire son pitch de vente sur leur nouvelle solution Live Mesh, une plate-forme qui a l’ambition de vouloir synchroniser tous nos «devices» technologiques, de l’appareil photo, à la caméra, à l’ordinateur, au téléphone portable, à la télé, au iPod, etc. Le tout relié à un fichier central qui cumule les données. Ensuite, une «Mesh Bar» qui vous permet de partager et collaborer avec votre communauté. Et pour lui, ce n’est que la pointe de l’iceberg car Mesh data-personnes-applications n’est pas qu’une simple plate-forme Microsoft. S’adressant à des développeurs il jubile et lance :«Elle est en accès ouvert aux API». Pour en savoir plus, il faudra aller à la présentation au kiosque de Microsoft aujourd’hui mais à première vue, cela ressemble beaucoup à la première offensive du géant de Redmond sur le front des LifeLogs.

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Dieu le Père, les VC et le party…(1)

24 avril 2008

Habituellement, dans une conférence, les présentations spéciales ou «keynotes» ont lieu en début de journée et à la fin. Les gens de chez O’Reilly, qui organisent le Web2.0 Expo ont décidé de faire différent en les concentrant au début ou à la fin. Ainsi, hier, elles étaient concentrées à partir de 16h00. Et devinez qui a s’est amené pour débuter le festival ? Dieu le Père en personne… Je parle bien entendu de Tim O’Reilly. Ce dernier est venu parler des prochaines tendances.

Et ainsi, Dieu m’a donné sa bénédiction en identifiant les tendances suivantes : l’Entreprise 2.0 et le Cloud Computing. Sur les deux sujet, il n’a rien dit de bien nouveau. Ce qui m’a le plus frappé c’est la façon dont il a livré son discours. On aurait dit qu’il était là pour fouetter l’ardeur des 3 000 personnes et plus présentes dans la salle. Façon de leur remonter le moral face à une économie américains qui stagne, fait du sur place. Il a même lancé : «Do you really think we’re done yet?» Et la salle de répondre en choeur :«Nooooo, nooooooooooo!».

À ce stade, je me suis dit : j’assiste à une grande messe technologique à l’américaine . J’exagère ? Tim O’Reilly a terminé sa prestation en citant un poème de Rainer Maria Rilke, The Men Watching. Il l’a lu comme une prière et non par hasard, on y parle des anges. O’Reilly a parlé de l’importance de lutter avec les anges, d’avoir des buts démesurés bref, de faire une différence sur cette terre ! Et oui, il a parlé de «Inconvenient Truth» de Al Gore

Communication interactive Événements NTIC

Du micro-blogging au super serveur de données…

23 avril 2008

Le micro-blogging à la Twitter, ça peut mener très loin… Vous en doutez ? Moi aussi je me posais la question sur la réduction des conversations dans un récent billet. Mais je dois avouer que Twitter m’a bien servi aujourd’hui à la conférence Web 2.0 Expo. J’étais dans une salle de conférence afin d’assister à une expérience de micro-blogging en direct.

Les participants dans la salle avaient comme mission de générer la conversation et les sujets de discussion pour les panélistes, Gregorious Narain, Jeremiah Owyang et Brian Solis, tout cela sous l’oeil bienveillant de Robert Scoble, dans la salle avec nous.

J’ouvre donc mon Twitter pour participer et je vois un message d’Émilie Ogez en France. Elle annonce qu’IBM vient de lancer un nouveau serveur pour les entreprises 2.0. Mince ! C’est le serveur aux portes grandes ouvertes que j’ai vu dans la salle d’exposition avant d’entrer en conférence. Je fais ni une ni deux, je prends mes affaires et ma caméra et hop !

Voici les photos de la bête, en exposition, ici à SF et le lien sur le texte paru ce matin sur le blogue de ZD Net. Je vous reparle plus tard de la conférence de Max Levchin et de Charlene Li.

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Marc Andreessen au Web 2.0 Expo : «Viral Loops» et «Ning Nets»…

23 avril 2008

Grosse discussion hier, autour du principe de viralité et surtout du concept de «viral expansion loops», un concept connu ici dans Silicon Valley mais très peu ailleurs et qui vient de faire l’objet d’un article dans l’édition de mai de la revue Fast Company.

Marc Andreessen et Gina Bianchini

Cet article explique le concept mais surtout, le place comme fondement du développement de la plate-forme Ning, la nouvelle vedette des sites du Web 2.0. Vedettes aussi ses deux figures de proue, soit Gina Bianchini et Marc Andreessen, oui, oui, le créateur de Netscape. En fait, Ning est une plate-forme de création de communautés, les «Ning Nets».

Il y a un an, il y avait 60 000 de ces «Nets». Aujourd’hui, on en compterait 230 000. La croissance est assurée par le principe de viralité : Un devient deux, ensuite quatre, huit, et ainsi de suite jusqu’au million et plus… En plus, Ning a ce que l’on appelle un «viral hook», une fonctionnalité qui oblige le créateur de communauté à inviter, amis, famille et contacts à s’inscrire, ce qui assure la croissance, selon l’auteur de l’article Adam Penenberg.

C’est cette croissance automatique, virale, et la possibilité de générer un modèle de revenus infaillible qui fait jaser ici. La table est donc mise pour l’apparition de Marc Andreessen au Web 2.0 Expo, demain à 9h10. Il sera la vedette d’une conversation de 30 minutes en compagnie de John Battelle. Autre conférence attendue : Celle qui mettra en vedette Max Levchin, le CEO de Slide et autre vedette montante de Silicon Valley.

En fait Condé Nast Portfolio titre en une de son édition de mai :«Gates, Murdoch and Zuckerberg are all watching Max Levchin. Why you should too». Ce dernier sera intreviewé par Charlene Li de Forrester, cet après-idi à 16h30. Je vous en reparle…