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Claude Malaison

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Andrew McAfee et l’Entreprise 2.0 à Montréal !

23 février 2008

Certains se souviendront d’une série de billets que j’ai commis sur le «duel» McAfee-Davenport. Je posais en titre la question :«McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ?» Eh bien, nous en saurons un peu plus le 14 mai prochain lors de le 5e édition des Rendez-vous interactifs de webcom-Montréal. L’illustre professeur du Harvard Business School, sera à Montréal et fera la conférence d’ouverture et participera à un panel en fin de journée sur :«L’Entreprise 2.0, mythe ou réalité».

Une photo de novembre dernier avec à l’avant-plan Mitch Joel

En fait, webcom présentera une piste entière consacrée à l’Entreprise 2.0, avec d’autres noms connus tels que Scott Gavin, Jon Husband, Bretrand Duperrin et Fred Cavazza et plusieurs autres. Le programme sera d’ailleurs en ondes au début du mois de mars mais on peut déjà se faire une idée sur le groupe Facebook de l’événement.

Trois pistes simultanées (Entreprise 2.0, Marketing 2.0 et Solutions 2.0), des conférences, des entretiens, des panels, un webcamp, un «launch pad», le dévoilement d’études telles que l’Indice Internet SECOR ainsi que la présence du très renommé Bryan Eisenberg, figure légendaire de la Web Analytics. Sa présence à Montréal ne passe déjà pas inaperçue car Stéphane Hamel en parle sur son blogue. Je vous en reparle bientôt car d’autres gros noms viendront s’ajouter pour en faire l’événement de l’année 2008 à Montréal. Je vous laisse avec une vidéo mettant en vedette les frères Eisenberg et leur nouveau bouquin intitulé :«Waiting for your Cat to Bark».

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Et je m’en voudrais d’oublier notre conférencier qui clôturera la journée. Ainsi, nous aurons la chance d’accueillir le nouveau californien Loïc LeMeur, blogueur et fondateur de Seesmic. Ce dernier viendra justement nous parler de l’expérience tout-à-fait unique de Seesmic, une entreprise de micro-blogging vidéo, complètement dématérialisée et conçue par ses utilisateurs. Oh ! En passant, Loïc a récemment levé le voile sur le financement de Seesmic. Lisez son billet ICI.

OpenSocialWeb

La plate-forme inpowr devient une véritable communauté

19 février 2008

Tous ceux et celles qui sont des habitués de la plate-forme inpowr, que ce soit les béta-testeurs ou les membres qui ont découvert le 21 jours lors de la mise en ligne sur Sympatico, vont assister le 3 mars prochain à un événement marquant de la courte histoire du seul site Web 2.0 (et aussi québécois) dédié au mieux-être et qui offre une double expérience : L’introspection de soi mais aussi l’exposition de soi.

Et c’est justement de l’exposition de soi qu’il est question. Car le 3 mars prochain, inpowr deviendra une véritable communauté ! Nous connaissons tous le concept de communauté : les personnes cherchent à entrer en contact et à collaborer avec d’autres personnes qui leur correspondent, qui ont le même emploi, les mêmes buts, les mêmes intérêts, les mêmes passions. Que ce soit face-à-face ou virtuellement, les communautés créent un sentiment d’appartenance, la confiance, la facilité d’apprentissage et des interrelations qui, en contrepartie génèrent performance, motivation et ingéniosité.

Et c’est ce qui va devenir possible pour tous les membres d’inpowr : Partager leurs expériences, leurs photos et/ou vidéos, des références à des lectures, des expériences vécues avec les autres membres, trouver des gens qui leur ressemblent, qui sont engagés dans une démarche semblable à la leur, des gens avec qui ils peuvent se motiver, trouver des façons originales de s’améliorer et de réaliser leurs cycles d’amélioration.

Puis le 18 mars, comme pour Facebook, il sera possible d’avoir accès aux profils des autres membres. Et plus tard, viendront les «supporteurs». Des gens de la communauté mais aussi de l’extérieur et qui seront là pour les supporter dans leur démarche. Plus tard encore arrivera le «journal», genre de blogue personnel qui permettra d’y inscrire toutes leurs impressions.

Page d'accueil

Profitant de l’intégration des nouvelles fonctionnalités, les responsables vont aussi modifier la page d’accueil et la navigation, répondant ainsi aux commentaires et suggestions des utilisateurs mais aussi à des considérations ergonomiques.

Communication interactive OpenSocialWeb

MyBlogLog étend sa gamme de services…

17 février 2008

Les responsables de la communauté MyBlogLog, dont Robyn Tippins, ont appris de l’expérience de l’identification Yahoo qui a causé des pertes de comptes lors de la fusion. Ils nous envoient un bon vieux courriel pour nous avertir que la communauté de blogueurs ne sera plus jamais la même… En fait, ils nous avertissent à l’avance d’un changement important que subira la plate-forme dans les prochaines semaines, soit l’introduction d’une nouvelle fonctionalité, appelée «New with Me».

Et c’est quoi cette nouvelle fonctionnalité ? En bien, elle vise à regrouper tous nos services Web 2.0, ce qui est une tendance de plusieurs plates-formes : Agréger les services en un seul endroit, l’équivalent Web 2.0 du portail 1.0…Voici commet ils présentent le nouveau service :

«This feature will use the URLs on the Services tab of your MyBlogLog profile to aggregate your latest activity on sites such as Twitter, Last.fm, Digg, and YouTube. As a result, your profile page will look different – publicly available updates from the services you have listed will be merged with your existing information. Your latest Flickr photos, Last.fm tracks, and YouTube videos, will all be in one place. Updates from your contacts on MyBlogLog will be merged and available as well. Simply put, the New with Me feature will transform your static profile into a dynamic one.»

Et comme il est question d’agrégation de vos données, MyBlogLog s’empresse d’ajouter :

»MyBlogLog respects your privacy. We will aggregate and display only information that is publicly available. If you’re uncomfortable with MyBlogLog aggregating and displaying publicly available information from a particular service, you can remove that service from your profile at any time.»

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Le Québec et l’entreprise 2.0 : Un accouchement difficile…

15 février 2008

Je vous ai dit que je vous reparlerais d’entreprise 2.0… D’une part pour vous mentionner que le phénomène prend de l’ampleur un peu partout en Occident mais que, comme pour le Web 2.0, le Québec semble trainer en queue de peloton… Pour y remédier, plusieurs y travaillent mais pas facile… Mais avant de traiter de ce problème, je vous laisse quelques adresses qui témoignent de l’intérêt suscité par l’intégration des technologies du Web 2.0 dans les entreprises.

Il y aura bientôt un ouvrage collectif et un manifeste dont je vous reparlerai dans un autre billet mais tout d’abord les conférences :

La plus prestigieuse, organisée à Boston par Tim O’Reilly et qui se déroulera en juin prochain :

Enterprise 2.0

Mais il y a aussi les grandes firmes de vigie technologique qui emboîtent le pas :

Gartner Portals, Content & Collaboration Summit

Et pour ne pas être en reste Forrester offre en Grande-Bretagne:

Enterprise 2.0: Web 2.0 Dresses Up for Business

Et il y a aussi la conférence qu’organise l’amie Jane Dysart à San José en Californie depuis des lunes et qui devrait aussi présenter dans sa programmation étendue un volet Enttreprise 2.0. Je le sais de bonne source pour lui en avoir parlé il y a quelques minutes…

KM World & Intranets

Déjà en décembre dernier, il y avait aussi eu à Paris une première conférence francophone, organisée par les copains Xavier Aucompte et Vincent Berthelot :

Stratégiesconférences : L’Entreprise 2.0

Les copains d’outre-Atlantique seront des nôtres à webcom-Montréal le 14 mai. En effet, les Rendez-vous interactifs prendront eux aussi le virage. Ainsi, une piste complète sera dédiée à l’entreprise 2.0. Et tout le gratin international y sera ! Presque confirmée, la présence d’Andrew McAfee, du Harvard business School, à qui l’on doit le terme Enterprise 2.0, «l’évangéliste» britannique Scott Gavin, l’américain Bill Ives, le canadien Jon Husband ainsi que d’autres copains français tels que Bertrand Duperrin. À noter aussi le présence de compagnies telles qu’IBM et BlueKiwi et K3 Média, très impliquées dans ce domaine.

Des compagnies qui travaillent toutes avec les consultants comme nous à faire progresser la notion en entreprise. Comme je l’ai écrit en début de billet, le Québec est encore une fois à la traîne… Déjà aux USA et en Europe, les exemples se multiplient Procter & Gamble, IBM, Ford, GM, DuPont, Cisco, Boeing, Hewlett-Packard, GoldCorp ici au Canada mais aussi Dassault, ELF et la RATP en France, le Department of Health and South Yorkshire Strategic Health Authority en GB, Dreadner Kleinwort Wasserstein en Allemagne…

Pour une idée encore plus précise du taux d’adoption, je vous réfère à la consoeur Jane McConnell. Pour ceux qui ne la connaissent pas, il s’agit d’une anglaise qui vit en France, qui travaille en consultation, donne des conférences et publie régulièrement sur les intranets., Cette année, elle propose une étude très intéressante à laquelle elle a joint un volet Entreprise 2.0 et qui porte aussi bien sur l’Europe que sur l’Amérique du Nord.

Au Québec ? J’ai posé la question à plusieurs confrères et consoeurs, dont Philippe Martin, Pascal Veilleux&Caroline Gagnon, Michèle Blanc, Mario Asselin et autres… Peu de concret encore… C’est d’ailleurs le sujet du dernier billet de Caroline ICI. Mario me parle bien entendu des succès d’Opossum auprès des institutions scolaires, plusieurs autres d’initiatives d’intégration de blogues externes… À ce titre j’aime bien ce qu’a fait Michèle avec Dessins Drummond, dont le PDG, Yves Carignan fait maintenant partie des blogueurs d’affaires avec son blogue perso.

Donc, des initiatives externes mais bien peu de choses concrètes à l’interne. L’Entreprise 2.0 au Québec est en devenir. La vague de refonte des intranets corporatifs qui déferle présentement et qui nous tient tous occupés devrait aider au déblocage. Les premières études de cas concrètes devraient donc arriver fin 2008, début 2009.

Et je le dis depuis le début 2006, ce qui devrait forcer la main aux entreprises québécoises, c’est la vague de départs massifs à la retraite d’ici 2015 !!! Une telle saignée (jusqu’à 60% dans certains cas) nécessitera la création de ce que j’appelle la Mémoire d’entreprise (J’en ai parlé, entre autres ICI et ICI). Les entreprises ne peuvent plus se permettre de perdre savoir faire et expertise. Les technologies du Web 2.0 vont grandement faciliter la transition et la création de cette mémoire. Mais pas seulement sa création. Voici où j’en suis rendu dans ma réflexion à ce sujet. Cette réflexion va d’ailleurs faire partie d’un futur ouvrage Collectif Québec-France et alimente une des conférences que je donne régulièrement en entreprise.

La Mémoire d’entreprise en dix étapes :


Événements OpenSocialWeb

Avant que je ne vous parle…

13 février 2008

Eh oui, avant que je ne vous parle d’Entreprise 2.0 ou de Google, de LifeLogs ou autres bidules du genre, je vous livre quelques réflexions à la suite de mes récentes pérégrinations sur le Web.

D’une part, je ne sais pas si vous avez remarqué sur Facebook la nouvelle tactique marketing pour attirer les «amis» sur une cause, un groupe ou un profil. On a ainsi vu apparaitre des cadeaux particuliers et surtout signifiants. Et ces cadeaux, à la différence de ceux créés par Susan Kane, les nouveaux sont gratuits et sont apparus dans l’amusante mini-application « Friends for Sale« .

Ceux qui l’ont téléchargée et l’utilisent auront remarqué un macaron aux couleurs de la campagne de Barrack O’Bama ainsi qu’un livre appelé « Book of Riddles ». Le macaron offre un lien direct sur le principal groupe FB dédié à la campagne du candidat démocrate. Le livre, pour sa part, nous amène à une page où on vous propose de télécharger un jeu vidéo justement appelé «Book of Riddles».

Parlant de jeux vidéo, les mordus savent déjà qu’aura lieu à Paris, les 28 et 29 juin le Worldwide Invitational 2008, la grande messe organisée par Blizzard Ent. et qui met en vedette le jeu culte World of Warcraft. Des rumeurs courent à l’effet que les dirigeants de Blizzard vont en profiter pour annoncer la mise en marché de l’expansion tant attendue des niveaux 70 à 80.

Et parlant d’événements, je vous laisse avec TED… Je vous ai souvent parlé de cette conférence californienne qui n’accepte que 1 000 participants qui paient 6 000 $ juste pour y assister (je ne compte pas l’avion, l’hôtel et les autres dépenses). Eh bien, un billet pour la conférence 2008, a été mis aux enchères sur eBay et a finalement été vendu pour la «modique» somme de 33 850 $. Et dire que toutes les conférences sont filmées et mises gratuitement sur le site. Le Web 2.0 est loin de tuer l’événementiel. Demandez à l’ami Loïc…

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Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb

Un retour sur les réseaux sociaux…

10 février 2008

Un billet dominical sur la journée de mercredi sur les réseaux sociaux. Juste pour mentionner un ou deux faits : Le premier c’est que de tous les intervenants, seul Geoffroi Garon a pensé d’aborder le volet RH des réseaux sociaux soit, entre autres, des ressources qu’il faut avoir ou embaucher et parle de sept nouveaux types de postes. En fait Geoffroi va plus loin et a abordé le concept de l’Entreprise 2.0.

Voici ce qu’il en dit en introduction sur son blogue où il a reproduit le contenu de sa conférence :

«… les entreprises doivent relever de grands défis, autant dans leur volonté stratégique et culturelle que dans leurs structures internes et leurs modèles de gestion et de management. Les trois secteurs à considérer en priorité pour réussir votre entrez dans cet univers du Web participatif sont les ressources humaines, les technologies et les processus internes.»

Est aussi passé presqu’inaperçu, une petite phrase lancée par Martin Aubut et qui, si j’ai bien compris, placerait Canoe dans le giron du Open Social Initiative. J’ai cherché sur Canoe.ca mais n’ai rien trouvé pour le moment sur une quelconque entente, ni sur le site du Open Social.

Parlant de passer inaperçu, je dois dire que cette journée de mercredi, consacrée aux réseaux sociaux, m’a fait passer à côté d’un autre événement d’importance qui se déroulait en même temps à Montréal, soit le déjeûner-conférence de la WAA (World Analytics Association) avec au programme le président de cette association, le très connu et un peu «gourou» de l’analyse Web, Jim Sterne.

Ce dernier est venu à Montréal pour donner «un éclairage sur la maturité de l’industrie de l’analyse Web, l’expertise disponible dans le marché, les défis et opportunités et le rôle que les gestionnaires Web, conseillers marketing et analystes peuvent jouer au sein d’entreprises qui adoptent un processus d’amélioration continue de leurs activités marketing».

Finalement, la journée sur les réseaux sociaux aura aussi été l’opportunité de m’introduire aux «Twitter Packs». Je concède que je ne connaissais pas… Faute avouée à moitié pardonnée. Je suis maintenant membre du «pack» New Media, Social Media… Et aussi de m’introduire au blogue et aux billets de Jeremiah Owyang, analyste chez Forrester et spécialiste des réseaux sociaux. À rajouter dans la blogroll et dans mon Netvibes…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Une journée tout ce qu’il y a de plus sociale…(suite)

7 février 2008

Pour en revenir à la journée Infopresse et pour en terminer avec le panel sur les réseaux sociaux, je mentionne rapidement que Guillaume Bouchard y est allé d’une démonstration de l’utilisation de Digg à des fins de campagne de marketing. C’est un peu comme pour les campagnes électorales où les spécialistes des divers partis essaient de faire du «spin» pour leurs candidats.

On multiplie l’effet de visibilité, on tente de noyauter les tribunes téléphoniques, etc. Bref ou «utilise» les médias… On peut faire de même avec les réseaux sociaux tels que Digg en faisant voter en masse pour le contenu d’un blogue corporatif que l’on a «maquillé». Intéressant de voir ainsi les dessous plus ou moins «propres» des campagnes…

En totale négation de cette réalité peu reluisante, on a eu droit en fin de conférence à la présentation de Rick Murray, Président de me2revolution, une branche numérique de la toute puissante agence de relations publiques Edelman qui a, entre autres, comme client MySpace. M. Murray a présenté plusieurs exemples de campagnes de relations publiques, de pub ou de marketing utilisant les réseaux asociaux, dont MySpace et en particulier celle pour les parfums AXE.

Curieusement, il s’est servi de cet exemple, pour aller dans le même sens que Mitch Joel en avant-midi. Il a admis que la campagne est planifiée pour durer deux semaines, trois fois par année. »Why not 24/7 ?» s’est-il interrogé . À cela il a répondu, comme Mitch :«Think conversation, not campaign» ou encore »Communities are different. You can’t initiate a conversation and close it after only two weeks». Selon lui, cela n’a aucun sens… Il faut bâtir une relation de confiance avec les membres de la communauté et cela prend du temps. De là le 24/7 ou encore la «forever campaign» de Mitch Joel.

Rick Murray a aussi parlé «d’ideagoras»… Vous connaissez ? Un terme popularisé par Don Tapscott dans son livre Wikinomics. Les«ideagoras» sont synonymes de dématérialisation des emplois ou encore «crowdsourcing», un phénomène sur lequel j’ai déjà écrit ICI. Bref, il a parlé de deux cas, ceux de Dell avec IdeaStorm et American Express avec MembersProjects, cas où ces compagnies ont monté de toutes pièces des communautés pour les aider à améliorer leurs produits ou services. Mais pas de rétribution en $$$ pour les idées soumises comme c’est le cas pour Innocentive ou encore YourEncore. Les responsables de la communauté Dell sont très clairs là-dessus dans les FAQ :

«Will I be compensated if my idea is implemented by Dell or another company?
At this time, there are no material rewards associated with IdeaStorm. Please see the Terms of Use for more information.»

Une grosse boîte à suggestions 2.0, alors que pour Innocentive, on indique clairement en page d’accueil qu’une idée qui répond au besoin d’une entreprise peut vous faire gagner jusqu’à 1 000 000 $ !!!

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Une journée tout ce qu’il y a de plus sociale…

7 février 2008

Une bonne partie de gratin montréalais du Web 2.0 s’est retrouvé mercredi à la journée Infopresse consacrée au réseaux sociaux.Les Mitch Joel, Sébastien Provencher, Philippe Martin, Martin Aubut, Michelle Sullivan, Denis Roy, Jean-François Renaud, Guillaume Bouchard, Geoffroi Garon et bien d’autres participaient à cette journée qui a commencé par la présentation de Jean-François, un des associés chez Adviso. Ce dernier a mis la table pour le reste de la journée en faisant un tour d’horizon des réseaux sociaux qui sont au coeur de la «mouvance» 2.0, comme bien sûr MySpace, Facebook, Digg, Twitter et tutti quanti…

Dans la salle, des communicateurs, des relationnistes et des publicitaires un peu dépassés par le phénomène et qui essayaient de comprendre, mais aussi de trouver la recette magique pour utiliser ces réseaux à leur avantage. Pas facile de concilier liberté, transparence et spontanéité avec le besoin inhérent de contrôle du message si ancré dans les moeurs de toutes ces agences. Jean-François s’en est d’ailleurs pris à la hiérarchie et à cette culture ce qui a provoqué murmures dans la salle… La réponse à leurs interrogations est venue, à mon avis, plus tard mais avant d’en traiter, juste quelques données intéressantes transmises par JF, entre autres sur le taux de pénétration de Facebook au Québec : À date, 800 000 membres au Québec dont 600 000 à Montréal.

Aussi que seulement 15 % des membres de réseaux sociaux sont vraiment actifs et créateurs de contenus alors que 52 % ont des profils mais sont inactifs. Parlant d’activité sur Facebook, JF s’est extasié de l’omniprésence du candidat démocrate à la présidence américaine Barrack Obama, lui consacrant une acétate et y allant du commentaire «Je ne sais pas comment il fait pour être aussi présent; il ne doit pas dormir la nuit ! ». JF, faut dire qu’il a une bonne équipe Web, peut-être… Parlant des primaires américaines et des candidats démocrates, voici le genre de messages qu’on reçoit quasi-instantanément, un soir de primaires comme au SuperTuesday :

En réponse aux interrogations soulevées par Jean-François Renaud est venu le panel intitulé «Comment tirer profit des médias sociaux ?». Déjà le titre est un peu biaisé, impliquant la notion de profit et d’exploitation de ce phénomène social et technologique. Pour y répondre : Mitch Joel, Geoffroi Garon, Guillaume Bouchard et Martin Aubut, modérés par Sébastien Provencher, co-fondateur de PraizedMedia.com, une des belles «start-up» montréalaise du Web 2.0. Devant un parterre d’environ 300 personnes, dans une salle sans branchements électriques pour les ordinateurs portables ni Wifi et malgré des problèmes de son, ce fut, à mon avis un des moments forts de cette journée. Pourquoi ?

Dans l’ordre habituel : Sébastien Provencher, Guillaume Bouchard, Mitch Joel, Martin Aubut et Geoffroi Garon.

Parce que les participants ont eu droit à leur électrochoc. Une bonne décharge livrée par Mitch. Ce dernier a clairement indiqué que toutes les agences devient revoir leur façon de concevoir leurs campagnes. Habituellement, une campagne de pub ou de marketing, de communication ou de RP a un début et une fin déterminés dans le temps avec ressources, livrables et budget à la clé pour les clients. On fait un «splash» et on passe à autre chose… Mais le Web 2.0 et les réseaux sociaux impliquent un autre genre de relation avec les utilisateurs, une relation basée sur la durée, «a forever campaign», selon Mitch. Plus un «splash» mais une suite de petites gouttes d’eau, continuelles…». Le «cultural shift» que doivent faire les agences.

Bizarrement, Martin Aubut est venu présenter une campagne de communauté mais très «splash», faite sur EspaceCanoe pour le compte de la compagnie Oreo et qui s’est révélée, selon lui, un succès et qui coûté moins de 50 000$, ce qui, en soi, est très dérangeant pour les agences traditionnelles et leurs gros budgets de campagnes. Mais Martin, confronté aux propos de Mitch et des autres, il a finalement admis que pour cette campagne et les autres, les communautés crées devraient en théorie survivre et se poursuivre… Rien d’évident pour le moment surtout qu’il a expliqué que les communautés devaient être modérées et encadrées… Limitations, encadrement, exploitation commerciale, des termes pas très 2.0, qui ont aussi trouvé écho en fin de conférence. De cela on en reparle dans un autre billet…

Communication interactive LifeLogs OpenSocialWeb

Des «sociometric badges» dans l’attirail des LifeLogs ????

5 février 2008

Encore une fois, aujourd’hui, j’ai été aiguillé pour le sujet de ce billet. Cette fois, je le dois au copain Martin Lessard qui traite sur son blogue de liens en vrac sur Facebook et de la Blogosphère. Il y fait un recensement de liens sur le sujet mais un des derniers a retenu mon attention. Martin le réfère ainsi :

«Lifelogging : badges sociométriques (30 jan. 2008 – 335 mots)
Hubert Guillaud relate des expériences au MIT et à Harvard concernant les interactions sociales monitorées par la technologie.»

Vous connaissez mon intérêt marqué pour le phénomène des LifeLogs ou carnets de vie (voir un de mes premiers billets sur le sujet et la définition de Wikipedia ICI), que je considère être l’avenir des blogues traditionnels. J’ai donc cliqué immédiatement sur le lien offert pour découvrir que le sujet origine d’un billet paru le 17 janvier sur le Complexity and Social Networks Blog, de l’université Harvard et repiqué sur le blogue de New Scientist, le 22 janvier dernier et repris par Guillaud dans InternetActu.net et aussi dans Technology Review, tous deux le 30 janvier.

Source : Technology Review

Les américains ne parlent pas de Lifelogging mais plutôt de «sociometric badges» et de «surveillance badges» ces dernières étant des cocardes ou «porte-noms» électroniques qui ont été remises à des participants à la conférence Media Lab du MIT à Tokyo. Pourquoi ? Pour voir si ces dernières peuvent apporter des données intéressantes sur le networking social qui est une part incontournable de toute conférence. Voir si les participants interagissent et élargissent leur réseau social.

La cocarde ou «badge» comme le disent nos cousins d’outre-Atlantique, est capable de faire de la reconnaissance et de l’analyse vocale, il sait jouer des messages audios, il enregistre les déplacements de son porteur et mesure les interactions sociales grâce à un capteur infrarouge lui permettant de communiquer avec d’autres cocarde. Comme le dit Guillaud, les cocardes électroniques pourraient avoir des applications intéressantes en entreprise :

«Les badges servent à révéler les “organisations sensibles”, c’est-à-dire comprendre comment la technologie en mesurant les interactions humaines peut servir à mieux comprendre et réinventer le management dans les organisations, explique Daniel Olguin, l’un des chercheurs attaché au projet. En monitorant les échanges, le réseau de capteur devient capable de dire qui parle à qui et comment. L’un des résultats concret pourrait être de répondre à des questions triviales comme, est-ce que le département des ventes parle au département marketing ? Est-ce que ces réunions sont vraiment utiles ou pas ? »

Intéressant mais elles peuvent aussi servir dans les colliers de surveillance que l’on impose à certaine criminels. Toujours le coté noir… Une surveillance accrûe de nos faits et gestes et de nos conversations. Big Brother quoi… C’est le danger des LifeLogs si ces derniers sont mal utilisés et les «sociometric badges» ne sont qu’un des outils dans la panoplie qui servira à construire l’expérience globale et digitale des LifeLogs.

Les avantages pour les entreprises sont importants et c’est surtout à cet endroit que les LifeLogs auront leur plus grande utilité soit dans la création de la mémoire de l’entreprise. Les diverses tentatives avec les cocardes électroniques, n’ont pas donné les résultats escomptés. D’une part, comme les participants étaient au courant, ils ont eu tendance à compétitionner entre eux pour entre eux pour savoir qui entrerait en relation avec les plus de personnes. Dans un autre cas, ils ont révélé ce que tout le monde sait : Dans une réunion de plusieurs services d’une même entreprise, les services ont tendance à ne pas se mêler : Qui se ressemble s’assemble. Faudrait faire l’expérience à webcom-Montréal sans en avertir les participants, pour voir si le Web 2.0 est vraiment social et/ou si ce nouvel outil a une quelconque utilité !

Cloud Computing Communication interactive Événements Web 3.0

On a plus les David qu’on avait…

4 février 2008

Je ne sais pas si vous avez suivi, ces derniers jours, la saga Yahoo… Toutes les rumeurs ont couru, même les plus folles… Sur certains blogues on parlait que Microsoft allait acheter Yahoo pour 80 milliards de $$$. L’offre s’est finalement matérialisée le 1er février à plus de 44 ,milliards. Quand même pas rien… (voir tableau ci-dessous)


Cette transaction soulève beaucoup de poussière, fait couler beaucoup d’encre et dépenser beaucoup de salive… Déjà, on parle que les dirigeants de Yahoo ne seraient pas favorables à cette offre et regardent désespérément du coté de Google. En fait, Michael Arrignton fait une brillante analyse des choix qui s’offrent à Yahoo ICI.

Mais il est clair que Microsoft cherche, avec l’acquisition de Yahoo à fusionner deux moteurs de recherche, soit LiveSearch et Yahoo de façon à compétitionner Google sur ce terrain pas pas seulement sur ce terrain. On vise aussi à contrer Google sur le terrain des services Web offerts AVEC l’engin de recherche. Services Web et recherche de données = terminaux Web et entrepôts de données, soit le nerf de la guerre entre les deux géants. Google contrera-t-il les visées de Microsoft en y allant d’une surenchère ?

Dans un autre billet, Arrington plaide pour le contraire. En fait, il traite Google de Goliath et de nouveau Microsoft et Microsoft de David. Ouf ! on a plus les David qu’on avait… Je vous laisse sur le texte du fondateur de TechCrunch :

«Google finally went on the record today regarding the proposed Microsoft/Yahoo deal. In short, they don’t like the idea of Microsoft and Yahoo being one company. They think it raises “troubling questions” and threatens “the underlying principles of the Internet: openness and innovation.” Microsoft is also vilified as engaging in “inappropriate and illegal influence” and having “legacy of serious legal and regulatory offenses.” They mention, among other things, the overwhelming market share in instant messaging and email, and the large number of page views their respective portals generate.

But 2008 may be the year Google can no longer hide behind the “David v. Goliath” defense with Microsoft. Google is the reason that Yahoo has stumbled so badly, and may be Microsoft’s last hope to be a meaningful player on the Internet over the long run. To put it bluntly, the roles are reversed. Google is now the Goliath, and they’re public whimpering on the acquisition makes them look petty and scared.

The fact is that this deal isn’t about email, IM or even page views. In the places that matter – search share and advertising dollars, Google is slaying everyone. 2007 Google search share: 64%. Percentage of all online ad dollars going to Google in 2007: 40% and growing.

The truth is that Google has become the new Microsoft, and if we want to avoid a repeat of history, we need to allow the formation of a real competitor to keep them honest. Otherwise, all the ills perpetrated on the world by Microsoft in the nineties will likely be repeated again, this time by Google. When it comes to Google standing up to the FCC and the incumbent wireless carriers to make our life better, I’m behind them 100%. But when the complain about the formation of a new entity that can provide them real competition in the search and online advertising space, I’m not feeling the love.»

Communication interactive Événements

All things (…) sold out…

4 février 2008

Je hais recevoir ce type de courriel où les organisateurs d’une conférence vous avertissent que toutes leurs places disponibles ont déjà été vendues mais sans auparavant vous avoir sollicité à assister à ladite conférence. C’est le cas d’une des plus prestigieuse conférence américaine, intitulée : «All Things Digital» et organisée par le Wall Street Journal. Tout au plus, vous laisse-t-on entendre que peut-être, si vous vous inscrivez, vous ferez partie d’une liste d’attente en espérant qu’un billet se libère. À 5 000$ le billet, il s’agit là d’une stratégie marketing un peu tordue pour créer de la rareté et justement charger ce type de prix d’entrée. Pas très 2.0…

Faut dire que la liste de leurs invités est impressionnante pour cette conférence qui aura lieu du 27 au 29 mai à Carlsbad en Californie, au luxueux Four Seasons Resort Aviara :

«Confirmed presenters include Facebook founder and CEO Mark Zuckerberg and Sony Corporation’s chairman and CEO Howard Stringer. In addition, Microsoft’s chairman Bill Gates and its CEO Steve Ballmer will appear together in a special in-depth interview, just a few weeks before Mr. Gates steps down from his day-to-day role at the company.»

Et pour nous mettre encore plus l’eau à la bouche, il font comme la conférence TED et nous invitent à consulter en ligne les meilleures interventions des dernières conférences dont celle dont j’avais déjà parlé dans un de mes billets, soit la rencontre entre Steve Jobs et Bill Gates.

«And that’s just the beginning. The complete line-up of speakers and demoers will be unveiled in coming weeks. Until then, we invite you to visit AllThingsD.com for highlights from the most recent D, including the historic joint interview with Bill Gates and Steve Jobs, as well as interviews with film legend George Lucas, Cisco Systems’ CEO John Chambers, Viacom CEO Philippe Dauman, YouTube co-founders Chad Hurley and Steve Chen and Google CEO Eric Schmidt.»