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Claude Malaison

Événements OpenSocialWeb

Journée Infopresse à Montréal : L’Ex-Centris rempli pour le Web 2.0

21 février 2007

Je vous ai déjà entretenu de vide sidéral au Québec pour tout ce qui est technologies du Web 2.0. Aussi que ce vide finalement se comble avec des initiatives telles qu’EspaceCanoë, DoYouLookGood ou encore Agent Solo. Il en est de même pour les grandes messes, entendez par là conférences internationales ou locales sur le phénomène…L’automne dernier, à San Francisco, à guichets fermés. 700 personnes se réunissaient autour de Tim O’Reilly pour célébrer pas la naissance, non, non mais l’arrivée à l’âge adulte du prénomène…


Conférence Infopresse – Panel.

Quelques mois plus tard, à Paris, toujours à guichets fermés, 1 000 personnes (en majorité des blogeurs) assistaient à Le Web 3, conférence internationale organisée par Loïc Le Meur, vice-président Europe de Six Apart. USA et France… Voilà ce qui clochait jusqu’à date. Pour le français, tout se passait en France et pour l’anglais aux États-Unis. Au Québec, en octobre dernier, la conférence webcom-Montréal a fait office de révélateur en ce domaine en attirant une centaine de personnes et en tentant d’expliquer le phénomène. Cette année, on voit que la graine a poussé. Près de 250 personnes ont investi l’Ex-Centris aujourd’hui, à l’instigation d’Infopresse, pour se faire parler des applications concrètes et surtout marketing des blogues et plates-formes sociales à la MySpace ou YouTube.

Donc, agences de pub. de communication et de relations publiques commencent à réaliser le phénomène, d’ailleurs très bien amené par les deux premiers conférenciers, soit Christian Quenneville et Vlad Stesin tous deux de chez Fjord Marketing. Ces derniers ont bien montré toute l’étendue du phénomène en amenant des ememples de vidéos, poscasts, blogs et autres et comment les campagnes de pub en ont été affectées. Vous vous souvenez de la campagne ratée de GM avec le Tahoe ?

Plus tard dans la journée, nous avons eu droit à un panel sur les nouveaux modèles du Web, où sont intervenus, entre autres, Marie-Chantal Turgeon et Érick Vadeboncoeur de DoYouLookGood.com. Bon moment mais qui a prouvé encore une fois qu’il y a du chemin à faire au Québec… La cerise sur le sundae de la journée devait venir du conférencier international invité, Shel Israel auteur de «Global Neighborhoods, How Social Media are moving power from institutions to people et co-auteur de «Naked Conversations : How Blogs are changing the way Businesses talk with Customers». La cerise avait un goût…de déjà vu… Il a parlé de vague irrésistible et irrépressible en parlant des blogues et du 2.0. De l’immense impact des «digital natives» sur les entreprises, etc. Bref, on a déjà entendu… Tout au plus, je retiens une phrase qui valait en soi son pesant d’or :«People create thier own personal brand with blogs. And when they do it in the enterprise, they humanize it.»
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Réalité virtuelle

Quand le virtuel vient à la rescousse du réel…

20 février 2007

Nous sommes plusieurs à voir dans le Web 3D le futur de l’internet, du moins, une partie importante de son évolution. Et cette évolution passe bien entendu par le Gaming tel qu’on le connaît actuellement avec des univers virtuels tels que World of Warcraft (WoW), par le «Serious Gaming» qui donne des univers tels que Re-Mission et qui offre tout le potentiel du «Digital Game Based Learning». L’évolution du Web passe aussi par d’autres environnements virtuels qui ne sont ni ludiques, ni pédagogiques mais qui viennent carrément se substituer à la vie réelle.

Et là, vous me voyez venir… Oui, je vous parle brièvement de Second Life, univers à la mode où tout le monde et sa mère a de bonnes raisons d’y être vu ces temps-ci… De Ségolène Royal à Loïc Le Meur et l’île de Nicolas Sarkozy  en passant par Aura Lily  l’architecte et par toutes les compagnies telles que Mercedes-Benz, Toyota, Dell (avec son île), IBM, 20th Century Fox etc…(pour avoir une idée générale du monde de Second Life sans en devenir membre, il faut visiter SLOTR (Second Life on the Rocks). Mais il y a autre chose que Second Life, Il y a le «Entropia project» et Weblo mais aussi Virtual Laguna Beach…

Le virtuel au secours de MTV

Cela ne vous dit rien ? VLB est en train de ressusciter la chaîne MTV, dépassée dans son offre traditionnelle de clips vidéo et de shows de télé-réalité. Longtemps le navire amiral de tout ce qui était IN pour la jeunesse américaine, MTV avait pris de l’âge… Les autorités de la chaîne ont fait le pari que les jeunes américaines allaient passer bientôt de MySpace et de YouTube aux univers virtuels où ils retrouveront tout ce qu’ils avaient sur les sites du 2.0 dont la possibilité de générer leurs propres contenus mais avec le virtuel en plus : la possibilité de créer et de vivre par avatars interposés.

Et ce n’est pas uniquement pour les jeunes filles en fleur… Un univers come VLB attirera les plus vieux et même les retraités. Vous voulez revivre votre jeunesse ??? Choisissez votre avatar. Garçon ou fille, ils sont tous jeunes et beaux ! Asseyez-vous sur un banc de parc et faites-vous la cour, tenez-vous la main et embrassez-vous ! Ah la jeunesse ! Vous pensez que rien ne vaut la vrai contact ?  Parlez-en aux 300 000 personnes qui se sont inscrites au cours des 10 premières semaines d’existence. Pour vous donner une idée du phénomène, il a fallu trois ans à Second Life pour atteindre ces chiffres même si maintenant le nombre de membres est supérieur à 2 millions

Dans le magazine Wired, on compare Second Life au Far West et son développement anarchique. Pour sa part VLB est comparée à Frontierland de Disney !

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NTIC

Une île, des villes, pas de fils…

19 février 2007

Une île, une ville… Vous vous souvenez du slogan pré-fusions de Géranum Premier ? L’ex-maire de Montréal ne savait pas que cette idée serait récupérée à des fins technologiques…Je veux, bien sûr, parler d’une « Île Sans Fil »… Qui est un groupe communautaire à but non lucratif et qui a pour mission de fournir un accès à internet sans fil public et gratuit aux utilisateurs de portables et de PDA à travers la ville de Montréal. Ils utilisent des logiciels libres et des équipements WiFi abordables pour partager des connections internet à haut-débit.

Pour l’instant beaucoup de «hot spots» mais encore trop peu… Un jour, verra-t-on Montréal complètement Wifi ? Un rêve qui se réalisera mais qui prendra du temps. Toronto a le même genre d’OSBL (organisme sans but lucratif) mais sera probablement en avant de Montréal car le privé lui aussi s’implique.

Le temps qui passe nous éloigne aussi des grandes métropoles de ce monde qui y arrivent. Ainsi, San Francisco sera complètement Wifi d’ici la fin 2007 avec l’aide de Google…qui l’avait déjà fait pour sa ville d’origine soit Mountain View. Philadelphie aussi le sera d’ici la fin de l’année et plusieurs autres y travaillent New, York, Atlanta, Houston et tout récemment, Los Angeles. Los Angeles veut, elle aussi, devenir d’ici 2009 une ville connectée à l’Internet sans fil.

4 millions d’habitants connectés.

Sous l’impulsion de son maire, Antonio Villaraigosa, ce projet vise 4 millions d’habitants, et le coût calculé pour connecter la ville de L.A devrait chiffrer entre 54 et 62 millions $US précise le LA Times. Cela en ferait la ville la mieux équipée en WiFi des États-Unis. Concernant le prix d’accès au WiFi, un appel d’offres sera fait d’ici quelques mois. Offrir gratuitement le WiFi, à l’instar de certaines villes, est une possibilité, mais rien n’exclut aussi un accès à bas prix. D’autres villes dans le monde sont aussi fort bien dotées en accès sans fil dont Paris, Londres, Dublin

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Communication interactive NTIC OpenSocialWeb

Le journal papier va-t-il disparaître ?

15 février 2007

Au mois d’août, La vénérable revue britanique, The Economist, se posait cette question : «Who killed the Newpaper ?». Et en conclusion de reportage, on en venait à dire que les journaux traditionnels vont disparaître dans leur forme actuelle mais pas le journalisme, que les blogs et les éditions électroniques vont fusionner avec des OSBL en financement du style de New Assignment.net.Vision jovialiste d’une industrie des médias fort lucrative avec des géants aux dents longues tels que News Corp. qui essaient de vampiriser tout ce qui peut leur nuire sur le Web 2.0 ? Peut-être mais The Economist n’est pas le seul à tirer la sonnette d’alarme pour les grands médias traditionnels.

De l’autre côté de la Manche, le vénérable quotidien Le Monde s’y met lui aussi… Mais identifie un nouveau joueur technologique qui risque de mêler les cartes… En manchette le 10 février dernier, la version Web du Monde titrait : «Vers la fin du quotidien papier ?». Et je vous cite un passage révélateur : «Le Yantai Daily en Chine et Les Échos en France testent des journaux lisibles sur une simple feuille électronique. À quand le tout-numérique ? La révolution numérique est déjà en cours. Les supports électroniques, qui permettent d’avoir sous la main une information réactualisée à tout moment, seront les nouveaux maîtres du jeu. Il est improbable qu’un adolescent d’aujourd’hui, de la génération des digital natives,(Souvenez-vous d’un de mes carnets inspirés de la présentation de Marc Prensky) et  nés avec Internet, lise à 30 ans un journal quotidien imprimé. Tout s’accélère. Dès aujourd’hui, mon téléphone 3G me permet d’aller chercher des vidéos de 30 images/seconde, des multitudes de textes, à tout moment et de n’importe où. Les journaux imprimés deviendront anachroniques quand seront disponibles tout à la fois des écrans de haute qualité, peu chers, et des réseaux sans fil généralisés à haut débit. Cela devrait arriver dans moins de cinq ans aux Etats-Unis. Même dans les pays du tiers-monde les téléphones mobiles sont déjà là, et le haut débit bientôt aussi.

Le journal papier va donc disparaître ?

Et le reporter du Monde annonce sa propre mort en ces termes : «Un livre imprimé aura toujours du sens, car il peut être lu de nombreuses fois sur plusieurs années. Mais pour un journal, quels sont encore les avantages du papier ? La force de l’habitude pour plusieurs générations de lecteurs, et le confort de lecture sur de grandes feuilles, plus agréable que sur écran. Mais tout va changer avec l’arrivée, après la généralisation du haut débit, de l’encre électronique et des écrans flexibles. Pour faire un quotidien papier, des arbres sont coupés, transportés, transformés en pulpe, puis en rouleaux géants acheminés vers des usines. Des journaux y sont imprimés, empaquetés, chargés sur des camions, puis déchargés dans des points de vente. Les consommateurs vont les acheter, les ramènent chez eux puis les jettent dans des poubelles elles-mêmes récupérées par des camions et envoyés, dans le meilleur des cas, dans un centre de recyclage. Tout cela relève plus de la logistique que de l’information ! Pour quelque chose d’aussi immédiat qu’un quotidien, ce gaspillage est obsolète»

Et vous ? Vous y croyez ???.

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Communication interactive NTIC

Les étudiants pourront suivre leurs cours sur iPods !!!

13 février 2007

Je vous avais dit que j’enseigne depuis janvier comme chargé de cours à l’Université de Montréal ? En fait il s’agit d’un cours sur la pratique de la communication interne mais dans une perspective interactive… Ce faisant, nous avons monté une communauté de pratique sur Viadeo et un des étudiants, Jean-François de son prénom, m’a refilé un texte de la Presse canadienne. Il avait bien lu mes textes sur les iPods et comme étudiant, faisait la fusion entre les deux. De mon côté, j’avais entendu parler du phénomène en écoutant la radio dans ma voiture. Alors voici l’intégrale de la Presse canadienne :

«Écouter son cours dans l’autobus ou visionner les exposés oraux de ses camarades dans le métro, tout ça grâce à son baladeur numérique. Fiction? C’est maintenant possible pour une poignée d’étudiants de l’Université de Montréal. À l’heure où les écoles chassent de leur classes les gadgets technologiques, l’Université entreprend cette session une étude où le baladeur numérique devient partie prenante de cinq cours, dans différentes disciplines.

André H. Caron, directeur du CITE (Centre de recherche interdisciplinaire sur les technologies émergentes), est l’instigateur de cette recherche unique au pays. Lui et quatre autres professeurs ont intégré à leur enseignement du contenu pédagogique audio ou vidéo, que quelque 120 étudiants téléchargent sur leur baladeur numérique qui leur a été prêté (iPod ou un Zen Vision).

Cours complet

Un des cours se donne entièrement en baladodiffusion. Les autres professeurs proposent à leurs étudiants de l’information supplémentaire, selon la méthode qu’ils jugent pertinentes. Les étudiants pourront même être portés à contribution, dit M. Caron, en comparant l’expérience au Web 2.0. « Tout le contenu ne sera pas juste produit par une seule personne. » Pour son cours en italiens, Jacqueline Samperi a ajout des chansons, des vidéos, des clips culturels de la télévision italienne et le CD de conversation qui avant
n’était disponible qu’au laboratoire.

Matériel inédit

La chargée de cours a privilégié du matériel qui n’était pas accessible par Internet et qui permettrait de bonifier le volet oral du cours. Les étudiants pourront même enregistrer leur exposé oral au lieu de le faire en personne, ajoute-t-elle. Mme Samperi a pu constater que les jeunes ne sont pas aussi technos qu’elle le croyait. Plusieurs n’avaient jamais touché à un baladeur numérique. C’est le cas d’Éloïse Osta, étudiante en science politique, qui est finalement tombée sous le charme».

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OpenSocialWeb

Le Web 2.0 par lui-même

12 février 2007

Vous avec entendu parler de «The Machine is us/ing us» ? Je ne referai pas une note là-dessus… Mieux vaut que vous alliez voir ce qu’en dit mon ami Martin Lessard sur son blog ZéroSeconde.Vous pourrez aussi voir le podcast qui dure environ cinq minutes et qui est ma foi, fort bien fait !…Et les commentaires que Martin a reçus

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OpenSocialWeb Réalité virtuelle

Archéologie immersive et frigos sociaux…

12 février 2007

Aura Lily est une archéologue nouvelle génération. Vous ne la retrouverez pas dans le désert en train de fouiller les tombes de la Vallée des Rois. Au contraire, vous la retrouverez, si vous êtes membre, sur Second Life, qu’elle utilise pour recréer des «artéfacts» et l’architecture de l’Égypte ancienne. Utilisant des cartes dressées par des artistes-ingénieurs de l’expédition de Napoléon elle travaille aussi à la reconstitution exacte des temples et édifices de l’île de Philae. Son travail est absolument fascinant et le potentiel éducatif de l’environement imersif de Second Life, ouvrent des possibilités qui semblent illimitées..Aura Lily n’a pas de formation formelle en modélisation 3D et a fait tout le travail par elle-même, mûe uniquement pas sa passion pour cette culture et son architecture.

Autant le dire, j’ai essayé de me rendre à Themiskyra, qui est son univers Égyptien recréé mais il m’a fallu tout d’abord m’inscrire à Second Life et ensuite télécharger le logiciel d’accès à ce monde virtuel pour finalement me faire dire que ma carte graphique était trop vieille pour aficher cet univers. Je devrai donc prendre mon mal en patience. Toutefois, mes recherches m’ont amené sur un autre site où l’auteur, lui, avait son membership et la bonne carte graphique. Il décrit sur son blog sa visite avec force images saisissantes….

Papa et maman ont aussi leur site…

Jusqu’à maintenant, les sites de réseautage social étaient l’apanage de la mise en relation sociale chez les jeunes (MySpace et Facebook) et de mise en relation professionnelle chez les travailleurs et entrepreneurs (LinkedIn et Viadeo). Plus maintenant car papa, maman et toute la famille peuvent se reterouver sur deux sites, encore là, l’un français, l’autre américain… Le premier, je vous en ai déjà parlé, c’est Vox, la dernière création de SixApart, qui vise à étendre l’utilisation du blog à toute la famille. L’autre s’appelle Cozi Central. Lancé en septembre 2006 par deux anciens de chez Microsoft, Jan Miksovski et Robbie Cape, le site vient d’amorcer sa première campagne de marketing viral afin de rejoindre un potentiel de membres estimé à 50 millions de foyers d’ici 2010.

La plate-forme Cozi vise à relier entre eux les membres de la famille et les rejoindre où ils sont avec des messages e-mail ou sms du style .«N’oublie pass de faire ta chambre»…En compétition directe avec les post-it sur le frigo…. En passant, dans une première campagne, les fondateurs ont organisé des partys Tupperware à Seattle. Les parents qui y ont assisté sont devenus les testeurs Beta de la plate-forme et des membres du marketing viral. Ce qui est aussi intéressant dans le cas de cette plate-forme, c’est qu’elle attire les grands annonceurs… En effet, ces derniers semblent fort intéressés par la marché ciblé ainsi offert…

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L’âge de la production Pair-à-Pair (PtoP) ou Power to the People !

11 février 2007

Aujourd’hui, j’ai le goût de vous traduite et citer une partie d’un article paru dans la revue Wired en juillet dernier. C’est un réquisitoire du rédacteur en chef, Chris Anderson en faveur du Web 2.0, qu’il est loin de qualifier, comme certains, de phénomène passager. Au contraire, il en fait un phénomène marquant de l’histoire humaine. Rien de moins… Alors voici l’extrait :

«Au début, la puissance de vapeur a remplacé la puissance de muscle et a lancé la Révolution Industrielle. Puis la chaîne de montage d’Henry Ford, et des avancées dans les domaines de l’acier et des plastiques, a déclenché la Deuxième Révolution Industrielle. Après on a découvert les immenses capacitsés semi-conductrices du silicium et ainsi plongé dans l’Âge de l’Information ou Troisième révolution industrielle. Chaque révolution a été rendue possible par des méthodes de production plus rapides, moins coûteuses et plus accessibles, ce qui a poussé l’efficacité au niveau suivant et transformé le monde.

Nous assistons maintenant à une quatrième révolution. Nous avons des armées d’amateurs, de gens ordinaires, heureux de travailler gratuitement. Appelez cela l’Âge de la Production de Pair-à-Pair. D’Amazon.com à MySpace en passant par YouTube, les compagnies de Web qui réussissent le mieux ont des modèles d’affaires basés sur les contenus générés par l’utilisateur. C’est peut-être la manifestation la plus saisissante du Web de seconde génération (Web 2.0). Les outils de production, des blogues au partage de vidéos, sont entièrement démocratisés, et le moteur de la croissance carbure aux cycles de disponibilité, au talent, et à la capacité de gens ordinaires, ces amateurs, qui en s’assemblant, constituent une main-d’oeuvre distribuée sur une vaste échelle qui n’a, en fait, pas de précédent. Cette évidence est tout autour de nous…

Des Avatars lisant le bouquin de Chris Anderson dans Second Life

Il y a les porte-étendards comme Flickr et son service de partage de photos et l’encyclopédie collaborative Wikipedia. Il y a des royaumes entiers, de vastes espaces que créent à partir de zéro les membres de Second Life. Et que dire des énormes audiences (visiteurs uniques) que génère YouTube avec sa technologie de partage de vidéo si facile à maîtriser… Mais le vrai miracle est le travail intentionnel, volontaire et même bénévole de millions d’entre nous pour noircir des milliards de pages sur ce nouveau Web : 154 millions de pages personnelles dans MySpace, près de 55 millions de blogeurs, 100 millions de clips téléchargés à chaque jour sur YouTube, 8,5 millions de membres profesionnels sur LinkedIn, presque deux millions «d’encyclopédiens» amateurs dans Wikipedia. Le résultat est une culture de viralité, de collaboration, de commentaire, de parole citoyenne et de camaraderie..

Les âges industriels précédents ont été établis et ont fructifié en exploitant aussi le travail des individus, mais à cette époque le travail n’était que cela : du travail… Les ouvriers étaient payés pour leur temps, que ce soit sur un plancher d’usine ou dans un bureau. La machine de «pair-production» d’aujourd’hui fonctionne dans une économie la plupart du temps non-monétaire. La monnaie d’échange est réputation, expression, partage !» – Chris Anderson, Rédacteur en chef, Wired

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NTIC Réalité virtuelle

Un peu de réalité virtuelle dans votre vie ?

10 février 2007

Nous nous approchons de plus en plus de la réalité virtuelle dans nos vies… Les exemples sont légions.. D’abord les sites de mise en relation virtuelle (sociale ou professionnelle), la Lonelygril de YouTube, ensuite les jeux vidéo tels que World of Warcraft (WoW) et les sites tels que Second Life, Club Neverdie ou Weblo. Mais il y a plus. Cette nouvelle réalité, cet univers parallèle se décline maintenant en VirtuSphere qui traduit l’anticipation cinématographique de 1992, «The Lawnmower Man», en Panoscope 360, un projet conjoint de l’Université de Montréal et de la Société des Atrs technologiques (SAT) et le projet CAVE vous connaissez ?


Le projet CAVE                                           VirtuSphere

Il s’agit d’un projet de nos voisins américains qui voulait réaliser un vieux rêve de la science-fiction : le Holodeck de la série télévisée Star Trek The Next Generation. Le projet était piloté par le NCSA Visualization and Virtual Environments Group. CAVE pour «Cave Automatic Virtual Environment» est, comme le Panoscope, un environnement immersif de réalité virtuelle «conçu pour l’exploration et l’interaction avec les environnements spatio-temporels». Le projet, conçu en 1991 par Thomas DeFanti and Dan Sandin, a pris fin en 2005 apès s’être vu couper les fonds par la NCSA (National Center for Supercomputing Applications), elle-même subventionnée par la NSF (National Science Foundation), dont le budget de 6 milliards de $US vient directement du Congrès des États-Unis, mais pas avant d’avoir monté deux prototypes qui existent toujours dont un à l’uiniversité à l’origine du projet soir l’Université de l’Illinois..

En attendant, reste des applications plus terre-à-terre telles que le «mapping virtuel». Le mapping virtuel ??? Eh bien c’est Google Earth et Virtuel Earth 3D de Microsoft. Pour l’instant, c’est bien pour se retrouver, voir son voisinage d’en haut ou même pour laisser des post-it de visites comme sur Socialight mais encore… Dernière trouvaille de Silicon Valley : Les pubs géo-localisées… Ainsi, au printemps, la compagnie automobile Saturn (GM) compte lancer une campagne publicitaire nationale (USA) pour son nouveau modèle Aura en utilisant la technologie Google Earth ! Les usagers zooment de l’espace jusqu’au concessionnaire Saturn le plus proche, où finalement un vendeur vous offre de venir faire un essai routier. On est loin de Star Trek et de la Matrice…

Demain, je vous reparle de Google qui veut compétionner le récent partenariat IBM-Yahoo sur les engins de recherche gratuits pour les entreprises et sur un nouveau site de réseautage social pour papa et maman…

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OpenSocialWeb

If you can’t beat them, join them !!

8 février 2007

Aujourd’hui, je veux vous parler de musique…Dans le constellation du Web et en particulier du courant Web 2.0 Tim O’Reilly et Chris Anderson de Wired ont très bien défini les principes du «Power to the people», du «Age of Peer Production» et du «Long Tail». Selon ce dernier principe, les produits qui sont l’objet d’une faible demande, ou qui n’ont qu’un faible volume de vente, peuvent collectivement représenter une part de marché égale ou supérieure à celle des best-sellers, si les canaux de distribution peuvent proposer assez de choix.

Des exemples de tels canaux de distribution peuvent se prendre dans Amazon.com, Netfix ou Wikipédia. Comme ces exemples l’illustrent, la longue queue (Long Tail) est un marché potentiel, rendu accessible par les possibilités d’Internet.. Dans le même ordre d’idées, les articles peu lus de Wikipédia ont, collectivement, plus de lecteurs que les articles principaux, que l’on peut également trouver sur des encyclopédies généralistes telles que l’Encyclopædia Britannica… Cela vaut pour tous les secteurs de l’économie mais en particulier pour tout ce qui est médias : Télé, cinéma, musique, journaux, etc.

C’est une des raisons pour lesquelles les «majors» comme News Corp. ou Time Warner se battent à coups de millions de $US pour acheter les sites Internet pouvant mettre en péril leur dominance du marché. Ainsi, Warner Music Group vient de conclure une entente permettant à Last.FM (un autre exemple) d’offrir à ses membres, qui se partagent de la musique en ligne, l’ensemble du catalogue musical du géant. musical. WMG sait ce qu’il fait avec cette entente. Ses dirigeants s’ouvrent ainsi un marché captif de 15 millions d’utilisateurs par mois et ont accès à un système qui permet aux internautes de partager leurs goûts musicaux. Il enregistre les titres écoutés par ses utilisateurs et propose de nombreuses playlists adaptées à chaque genre musical en suivant les conseils avisés des internautes. Actuellement, il réunit ainsi plus de 7 millions d’artistes et 65 millions de titres.

Steve Bowbrick, Tom Coates, Robert Loch, Neil McIntosh, Martin Sticksel

L’entente avec WMG est la première de ce type mais déjà, Martin Sticksel, le co-fondateur de la plate-forme Last.FM, parle que des discussions sont également entamées avec les trois autres «majors». En fait. WMG vient en quatrième place avec 11,3% du marché. C’est Universal Music Group qui domine avec 25,5% des parts de marché, suivi de Sony BMG (21,5%) et EMI Group avec 13,4%. Dans un communiqué, repris par l’agence de presse Reuters, WMG, qui a dans son écurie Madonna et Red Hot Chili Peppers, a déclaré que cette entente marquait bien la volonté du groupe d’offrir aux consommateurs des moyens uniques de vivre l’expérience musicale.Mais c’est ausi pour eux un moyen de «harnacher» le pouvoir des services aux communautés sur le Web.

Toujours concernant cette plate-forme musicale, pur produit du Web 2.0, on apprend que Last.FM, jusqu’à tout dernièrement anglophone et japonaise et sous titrée Tags: sera désormais accessible en français et désormais accessible à l’adresse suivante: www.lastfm.fr. Sûrement pour concurrencer Daily Motion…

La France aussi…

Justement, avant Noël, Daily Motion, le deuxième site de partage de vidéo au monde derrière YouTube, annonçait avoir signé des accords avec des labels indépendants. Le site va aujourd’hui plus loin puisqu’il vient de conclure un accord avec la major Warner Music qui autorise Daily Motion à diffuser légalement les clips de ses artistes (Alanis Morissette, REM, Laura Pausini, James Blunt, Sean Paul, Madonna, Red Hot Chili Peppers, Johnny Hallyday, Nicolas Peyrac, Linda Lemay, Vincent Delerm, France Gall, Hélène Segara, Liane Foly…). Daily Motion pourra également diffuser des contenus spéciaux créés pour la promotion des artistes Warner Music (interviews, émissions, concerts, arrière-scène)…En échange, Warner Music recevra une partie des revenus publicitaires liés à ses vidéos et à ceux créés par les internautes à partir de son catalogue. Cette rémunération est possible grâce à l’utilisation d’un nouveau système de marquage des contenus sur Daily Motion. La plate-forme française a été créée en février 2005, a son siège social à Paris, est dirigée par Benjamin Bejbaum et Olivier Poitrey et peut compter sur environ 9 millions de pages vues par jour et 60 000 visiteurs uniques en septembre 2006. En outre, ceux-ci uploadaient près de 4 000 fichiers par jour.
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NTIC OpenSocialWeb

Partenariats incestueux et clés USB lance-missile…

7 février 2007

Plusieurs Webzines et journaux financiers «sérieux».dont le Wall Street Journal,  rapportent que le site d’enchères en ligne eBay et la plate-forme de mise en relation sociale MySpace discuteraient depuis plusieurs mois d’un partenariat. L’éventuel accord, qui a donné lieu à d’âpres discussions et tractations,, permettrait aux membres de MySpace de se vendre des articles, en utilisant la technologie d’eBay et PayPal, son système de paiement en ligne. Un rapprochement qui déplait à Google, selon le journal économique de la Métropole américaine.  Le moteur de recherche s’aventure toujours plus sur les terres d’eBay, avec les lancements d’un service de petites annonces (Base) et d’un système de paiement (Checkout). Le mécontentement de Google pourrait remettre en cause l’accord signé avec MySpace. Au terme de cet accord, Google doit devenir le moteur de recherche exclusif des marques du groupe de médias Fox, dont MySpace. Google, qui réalise son chiffre d’affaires avec la publicité en ligne, s’est engagé engage à verser à Fox Interactive Media un minimum de 900 millions de dollars en revenus issus des annonceurs publicitaires. Et ce à partir jusqu’à la fin du deuxième trimestre 2010. À noter que Google et eBay sont également partenaires…

Clés USB dans les écoles et utilisées comme missiles

Dans une courte nouvelle parue dans Technaute, sous la plume de Yves Grandmontagne, on apprend qu’à la rentrée 2007, 175 000 écoliers d’Ile de France vont recevoir une clé USB équipée d’applications libres. L’opération orchestrée par le conseil général, coûtera 2,6 millions d’euros (près de 4 millions de dollars canadiens). Elle succède aux 100 000 ordinateurs acquis par la Région et qui a permis d’équiper les établissements scolaires d’Ile de France d’un ordinateur pour quatre lycéens. Pour Jean-Paul Huchon, président de la Région et adepte du logiciel libre, l’objectif est le «rééquilibrage de l´offre logicielle entre solutions propriétaires et logiciel libre».Pas surprenant quand on sait que les français sont de fervents suppoorteurs du logiciel libre en réaction à la main-mise du logiciel propriétaire par les grandes sociétés américaines mais aussi allemandes.

Pour en revenir aux clés USB, les élèves disposeront donc dès la rentrée d’un bureau mobile libre – équipé par exemple du navigateur Firefox et de la messagerie Thunderbird – qu’ils pourront exploiter dans toutes les circonstances où ils pourront accéder à un ordinateur. Ces clés sont connues sous le vocable de clés U3 et ont connu un essor fulgurant en France mais moins au Québec. Sur les clés à capacité supérieure, On retrouve, en plus, d’une foule de logiciels libres, une capacité de stockage de fichiers supérieure à toutes les autres clés, du moins celles quji existaient sur le marché nord-américain jusqu’à tout récemment.

Et plus légêrement, Si vous voulez faire une bonne blague à l’un de vos collègues, procurez-vous vite le lance-missile USB. Grâce à un logiciel (téléchargeable), vous pourrez le piloter depuis votre PC à l’aide de votre souris. Après vérification, le lance-missile a une portée d’environ 5 mètres contre 25 mètres annoncé par le vendeur. Malgré tout, ce gadget high tech ne manquera pas de vous distraire au bureau en compagnie de vos collègues. Fous rires assurés !
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NTIC Réalité virtuelle Web politique

Loïc Radio et Zune Phone !!!

5 février 2007

Le plus populaire des blogeurs français, Loïc LeMeur est maintenant virtuel ! En effet, il est devenu l’un des millions d’adeptes du site de réalité virtuelle Second Life et a nommé son Avatar Loïc Radio afin, selon ses propres dires de se balader et d’approfondir. Comme très peu de français en sont membres, Loïc n’a pas recommandé à son candidat favori à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy d’y être présent, parce qu’en plus «il n’y serait rarement présent en personne »!!! Donc loïc va passer au moins quelques heures par jour dans Second Life et bloguer ce qui lui semble intéressant. Peut-être une rencontre avec vous, tiens !

Un concurrent

Dans un autre ordre d’idées, on a beaucoup entendu parler du lancement récent du iPhone, présenté en grandes pompes au CES de Las Vegas (Consumer Electronic Show) par Apple. On a parlé aussi que Cisco a indiqué, dans un communiqué, avoir déposé plainte devant un tribunal californien pour «empêcher Apple de violer et de copier délibérément la marque iPhone déposée par Cisc». Cisco a souligné avoir obtenu cette marque en 2000 après l’acquisition d’Infogear, une société qui détenait déjà les droits sur ce nom et a d’ailleurs vendu des produits sous la marque iPhone pendant plusieurs années. Linksys, filiale de Cisco, a mis sur le marché une nouvelle gamme de produits à marque iPhone depuis début 2006, et le 18 décembre Linksys a étendu la gamme iPhone avec de nouveaux produits, explique Cisco. Les "iPhone" lancés par Linksys sont des téléphones sans fil qui, par le biais d’un ordinateur, peuvent téléphoner via internet, une technologie baptisée VoIP, avec des logiciels comme Skype.

Mais on a oublié de parler de Zune… Non, non, ce n’est pas le titre d’un nouveau film de science-fiction mais plutôt le nom du  «BalaphotovidéoscopesmartGPSphone»de Microsoft, pourtant lancé le 14 septembre dernier.Vous vous souvenez de l’étrange ressemblance entre les navettes spatiales américaines et russes ? Eh bien, la ressemblance est tout aussi étrange entre le iPhone d’Apple et le Zune, du moins dans le format, les fonctionalités. Là où les deux nouveaux «Phones» se distinguent, c’est dans la navigation, l’utilisabilité et le look et sur ces caractéristiques essentielles et critiques en mise en marché, le iPhone perd Zune dans la brume de la planète Arakis (Dunes…)

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