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L’état du Web 2.0 ? En réponse à la question de Xavier…

29 octobre 2007

J’ai reçu, il y a quelques jours, un commentaire sur ce blogue à la suite d’un billet sur la conférence Web 2.0 Summit, qui se tenait à la mi-octobre à San Francisco. Le commentaire est signé Xavier Aucompte et va comme suit «Après cette conférence de San Francisco, pouvez-vous faire un point sur les niveaux de maturité du Web 2.0 entre les États-Unis, le Canada et la France ?» Je serais enclin, en réponse à la question de Xavier de répondre par les mêmes arguments que j’ai employés pour parler récemment de l’Entreprise 2.0 au Québec et disponibles ICI.

En fait, nous avions tendance au Québec au début des années 2000, à dire que tous les épiphénomènes «Nets» de ce monde naissaient en Californie, prenaient entre entre 6 et 12 mois à atteindre la côte Est et encore un autre six mois à atteindre le Québec. Ensuite, il fallait un autre six mois avant qu’ils ne traversent l’Atlantique, atteignant en premier la Grande-Bretagne et ensuite le Continent, telle une vague de Tsunami…Ce dernier ignorait l’Afrique pour atteindre l’Australie et le Japon et ensuite le reste de l’Asie.

Le Web 2.0 à travers le monde

C’était hier, c’était il y a une éternité (Un chanteur français a chanté quelque chose du genre…) En fait, l’effet Web 2.0 est viral… et s’est rapidement étendu mais pas de façon traditionnelle. Bien sûr, le Web 2.0 est plus développé aux USA et en Europe, la carte ci-dessus, faite avec Platial, en témoigne, mais cela ne vaut que pour les plates-formes et «startups»et la carte n’est pas complète (très peu de sites français, asiatiques et aucun site québécois). Ce qui est très différent entre le Web 1.0 et le Web 2.0, c’est son appropriation par une large tranche du milliard d’Internautes à travers la planète, que ce soit en Europe, dans les Amériques, en Asie et même en Afrique…

Curieusement, le Québec a, pour un temps, boudé ce mouvement planétaire. En décembre 2006, j’ai fait un bilet à la suite de mon passage à la conférence LeWeb3 à Paris. J’y déplorais ce fait. Depuis ce temps, le Québec a tenté de rattraper et les initiatives sont maintenant nombreuses. En termes de «startup» mais aussi en termes d’appropriation des plates-formes étrangères (Facebook et LinkedIn sont très populaires) et locales telles que Agent Solo, Espace Canoe et bientôt inpowr. Aussi en termes d’événements comme les Yulbiz, les webcom, les journées Infopresse et bien d’autres encore qui témoignent de cette vitalité naissante…

Le Web 2.0 au Québec

Bref, le Web 2.0, plus qu’une simple mode, est entré dans les moeurs chez nos voisins du Sud, à preuve les fabuleux succès de MySpace, de Facebook et de toute une brochette de sites sociaux mais aussi en Europe et en particulier en France, avec Viadeo, Ziki, Netbives et DailyMotion ainsi que des blogues comme ceux de Loïc LeMeur, Laurent Gloaguen, Fred Cavazza et bien d’autres encore. En France, c’est culturel, je crois…La conversation sociale par les sites de mise en relation, le partage du savoir par le eLearning, la libre circulation des idées par les blogues et le journalisme citoyen font concensus. Ce qui est plus difficile, c’est de briser la hiérarchie sociale, ce cadre trop rigide qui fait fuir bien des idéateurs à l’image de Loïc qui vient de lancer Seesmic à San Francisco.

Mais il y a des résilients comme Michel Germain qui, avec son bouquin sur le management des nouvelles technologies et eTransformation des entreprises a été l’un des précurseurs du phénomène de l’Entreprise 2.0 en France avec aussi Bertrand Duperrin et Fred Cavazza (encore lui). Mais surveillez Michel Germain. Récemment il donnait ses commentaires au Journal du Net sur le sujet mais en plus, ce dernier est maintenant partenaire Microsoft. On sait que dans le 2.0 en entreprise, Microsoft et IBM sont les gros joueurs aux USA. Alors qu’en sera-t-il en France ? Le rencontre entre Michel et Steve Ballmer en juillet dernier à Denver est, à mon avis, indicative des intentions du géant de Redmond sur le marché français…

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Le Web 2.0 aux USA

Les États-Unis ? Toujours une longueur d’avance… La Mecque est toujours la Californie et c’est toujours l’endroit sur la planète où l’on retrouve le plus d’entreprises en lancement et le plus de capital de risque et de »Angel Funding». Reste à voir quels seront les effets du Web 2.0 sur les entreprises. Cela c’est l’Entreprise 2.0. Le premier vrai état des lieux pourra être fait à Boston du 9 au 12 juin prochans, lors de la seconde édition de la conférence Enterprise 2.0. Entretemps, préparez-vous car le prochain Tsunami s’en vient et ne sera pas 2.0. …Et je vous aurai prévenus ICI, ICI et encore ICI.

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Les «NetworkinGur.us» publient un livre blanc sur les réseaux sociaux

27 octobre 2007

Vient de paraitre en France un nouvel ouvrage consacré au Web 2.0 et tout particulièrement sur l’intégration des services des réseaux sociaux dans le développement et la gestion de la relation client et partenaire. Cet «livre blanc» est l’oeuvre des NetworkinGur.us dont Patrick Barrabé et Éric Herschkorn et est préfacé par Louis Naugès. Le titre officiel est : Business Social Networking.

J’ai rencontré Patrick lors de mon dernier séjour à Paris et lors du premier Yulbiz à cet endroit, organisé par Fred Cavazza. Il m’avait alors confié être en cours de rédaction de cet ouvrage et m’avait tenu au courant de son évolution. J’ai donc reçu son livre, ce week-end, en format .Pdf et juste avant le début de sa diffusion officielle.

Sur le quatrième de couverture on peut lire :«les professionnels peuvent désormais accéder à ces plates-formes sans pour cela posséder de moyens humains et informatiques importants. Ce livre blanc décrit les principaux aspects de l’intégration des réseaux sociaux professionnels en ligne dans un processus de vente, son développement et de suivi commercial». Donc, l’utilisation de plates-formes à la LinkedIn et Viadeo pour les besoins clientèle d’une entreprise ou encore l’application commerciale d’une des caractéristiques de l’Entreprise 2.0, admirablement décrite dans cette vidéo promotionnelle de IBM.

[youtube LBvIeFbta9I]

Ce qui est aussi intéressant, c’est que les auteurs, qui publient leur livre blanc sous licence Creative Commons, tiennent à faire cette précision qui en dit long sur la mouvance de Web 2.0 : «Les informations contenues dans ce document représentent l’opinion actuelle d’un groupe de travail sur les points abordés à la date de publication. Networkingurus s’adapte aux conditions fluctuantes du marché et cette opinion ne doit pas être interprétée comme un engagement de sa part…»

N’empêche que les sujets abordés sont d’actualité et tout à fait pertinents dans le cadre de l’avènement de l’Entreprise 2.0. Des sujets tels que :

  • Pourquoi des Social Network Services ?. 10
  • . 1Pareto : le grand principe du 80-20. 18
  • La longue traîne. 20
  • Plateformes collaboratives. 23
  • Comment fonctionnent plus de 50% des PME/PMI en France ?. 25
  • La bonne pratique : l’intégration de vos carnets d’adresses dans les réseaux sociaux ! 26
  • Un puissant outil de gestion de contacts. 26
  • Vision « architecture de votre réseau social ». 27
  • Fonctionnement et mécanismes des forums (hubs) dans les réseaux sociaux. 27
  • Pour une exploitation efficace des réseaux sociaux. 29
  • Un puissant outil de prospection active. 29
  • Dunbar : un visionnaire de la relation partenaire. 31
  • La gestion de l’identité numérique : la nouvelle problématique de l’entreprise. 34

Bref, vous pouvez télécharger le livre blanc en toute légalité en cliquant ICI. Vous pouvez aussi joindre le groupe Business Social Networking sur Facebook !

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Vous connaissez Ray Kurzweil ? Non ? Vous devriez…

26 octobre 2007

J’avais plusieurs sujets pour des billets et n’arrivais pas à choisir LE sujet… Comme c’est le cas dans ces occasions, le sujet s’est imposé à moi… Sous forme de courriel. Je suis membre de la communauté TED et vous ai déjà blogué sur la conférence qui se déroule tous les ans à Monterey en Californie. Une conférence où se retrouvent les grands esprits de ce monde, dont 1 000 participants triés sur le volet et qui peuvent payer jusqu’à 10 000 $ pour y assister.

[youtube IfbOyw3CT6A]

J’ai donc reçu mon courriel habituel, qui me tient au courant de ce qui se passe dans cette communauté et parmi les sujets traités, celui de
«Comment fonctionne le cerveau ?», traité par plusieurs conférenciers dont Ray Kurzweil. Sa conférence porte sur comment la technologie va profondément changer pas juste le cerveau mais tout l’être humain. Pas nouveau vous direz…

Je pensais la même chose en écoutant le début de sa conférence. En fait, il a fallu attendre presqu’à la fin pour que ce devienne passionnant : Il traite des impacts de la technologie sur le projet de séquençage du génome humain, sur l’amélioration des cellules sanguines et l’ingénierie du cerveau humain, qui selon lui, sera chose faire en 2020 !

Mais Kurzweil ne s’arrête pas là… Il se rend jusqu’en 2029 et là, attachez vos ceintures !!! Il parle de fusion entre l’humain et les les nano-machines de la disparition de l’ordinateur traditionnel, d’intelligence artificielle, de cerveau aidé par des nano-robots et pouvant passer de l’univers réel aux univers virtuels !!! F-A-Scinant …

Qui est ce monsieur. Voyez ce qu’en dit Wikipedia.

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ELearn 2007, jour 3. Du «crowdsourcing» à SecondLife…

19 octobre 2007

Hier, j’écrivais que la conférence de Tony ODriscoll et intitulée :«Welcome to the Era of the Free Range Learner : How Web 2.0 and the 3D Internet are Changing the Game of Learning» risquait d’être très intéressante. Ce dernier vient de terminer sa conférence (keynote) d’ouverture de journée et ce fut, selon moi, un des meilleurs moments de cette conférence.

Beaucoup parce qu’il a parlé de tous ces sujets qui ne passionnent : le principe du «crowdsourcing», appliqué, selon lui, en premier par Jimmy Wales de Wikipedia. Il a parlé du livre «Snowcrash» qui est à la base même du «Metaverse Roadmap Project». Il a parlé des Digital Natives et de Marc Prensky, que le but de l’apprentissage chez les jeunes n’est plus l’apprentissage lui-même et l’acquisition de connaissances mais bien plus l’optimisation de leurs réseaux afin de donner un sens au monde dans lequel ils vivent. Tout cela, vous pouvez le retrouver dans cette courte vidéo de lui :

[youtube -cZTdFTZV5Q]

Et bien sûr, il a longuement parlé du «Serious Gaming» et de Mmorpg (Massively Multiplayer Online Role Playing Gaming). Entre autres, de WoW (World of Warcraft) et de ses millions de membres qui jouent en ligne en «peer-to-peer» dans des guildes qui regroupent des membres de partout à travers le monde. Mais qui ne font pas que jouer, qui apprennent, qui collaborent et qui participent même à créer une économie parallèle. Et il a terminé sa présentation en parlant de sa principale passion : SecondLife.

Passion qui s’est transposée dans le travail parce que jusqu’à tout récemment, Tony dirigeait l’équipe responsable de la «Performance Architecture Analysis and Design» pour IBM Sales Learning et qu’à ce titre il est celui qui a installé son entreprise avec 50 îles sur SL, des îles dédiées aux réunions de travail virtuelles mais aussi à la formation ! Et c’est ce qui a branché les participants, ici à la conférence. Après sa conférence, il est resté une heure supplémentaire à répondre à toutes les questions parfois incrédules d’une bonne centaine de profs d’université, des questions du style «Comment les jeunes peuvent-ils apprendre dans un univers qui est virtuel ?» ou «Puisque ce sont des avatars, comment pouvons-nous être certains de leur identité ?»

En terminant sa conférence, Tony a projeté une vidéo dont il est l’auteur et qui est disponible sur Youtube. Cette vidéo a été conçue entièrement dans SL et est dédiée à la mémoire des étudiants tués à Virginia Tech.

[youtube h0W5VOY_9Io]

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ELearn, journée 2 : Émoticones et fossé digital…

18 octobre 2007

Comme mentionné dans les billets d’hier, la conférence ELearn 2007 de Québec s’adresse tout particulièrement aux profs. d’université. En fait, 99% des conférences sont données par des PhD ou des étudiants au doctorat et c’est, pour eux, l’occasion annuelle de faire rapport de leurs recherches sur les nouvelles relations entre l’apprentissage et les nouvelles technologies. Cela étant dit et compris, mes attentes envers la conférence avaient baissé depuis hier.

Plus question d’attendre de la substantive moëlle de chaque conférence. Je cherche donc les surprises, et les coups de coeur… Et surprise j’ai eu ce matin en assistant tout d’abord et par hasard à la conférence intitulée «Gender Differences in the Informal Email Communications of Japaneese Young People». Ce sont les résultats d’une première phase d’étude menée par des chercheurs de l’université Waseda au Japon. Et curieusement, le conférencier était un dénommé Douglas J. Scott.

L’étude porte sur l’utilisation par les jeunes japonais et japonaises de leur téléphone cellulaire et en particulier, de leurs messages SMS. Et pas étonnant, parmi les dix plus grands utilisateurs de messages textes on retrouve sept filles et parmi les moins grands utilisateurs de messages textes, sept garçons. Les filles utilisent dans leurs messages, plus d’émoticones et en particulier quand elles communiquent entre elles. Quand elles communiquent avec les garçons, elles utilisent moins de caractères, et moins d’émoticones mais plus de points d’exclamation !!! L’étude poste sur les 18-20 ans…

Et en début d’après-midi, visite attendue du renommé Docteur Paul Resta, directeur du Learning Technology Center de l’université du Texas et consultant auprès de l’UNESCO. Ce dernier  a parlé du fossé digital entre les sociétés riches et celles plus pauvres.

Un fossé économique, géographique, linguistique, technologique, culturel, religieux, technologique mais surtout, selon lui, de savoir. Les «digitaux» font partie d’une «eLite» qui a comme caractéristiques d’avoir accès aux ordinateurs et logiciels, à la bande passante, à ce qu’on nomme les RIA ou Rich Internet Applications, et ce faisant, aux contenus Internet qu’il sépare en deux soit ceux du «Surface Web» qui faisaient en 2000, 167 térabytes, et ceux du Deep Web qui faisaient, toujours en 2000, plus de 91 000 térabytes. Ces derniers sont les contenus inaccessibles au grand public sur le Web, soit tout ce qui réside derrière des «firewalls» d’entreprises ou d’institutions.

Comme ses chiffres datent de 2000, une éternité dans notre monde 2.0, il spécule que ces chiffres peuvent être doublés. À mon avis, ceux du surface Web ont plus que doublé avec le phénomène des contenus générés par les utilisateurs… Tout cela pour ensuite citer Howard Bloom l’auteur de Global Brain. «Those who are not connected are alone». Et M. Resta de poursuivre que pour ne pas être exclus, il faut au minimum savoir lire et écrire, ce qui est toujours impossible pour 26% de la population mondiale. De ce 26%, les deux tiers sont des femmes et 60% vivent en Afrique…


Parmi les efforts qui sont faits pour combler le fossé digital, Resta a parlé d’une cause qui me tient à coeur et dont je fais la promotion, entre autres sur Facebook, soit celle de John Negroponte «One Laptop per Child». La suite demain avec une présentation spéciale en début de journée qui risque d’être particulièrement intéressante de Tony O’Driscoll et intitulée :«Welcome to the Era of the Free Range Learner : How Web 2.0 and the 3D Internet are Changing the Game of Learning».

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ELearn 2007, journée 1, prise 2…

17 octobre 2007

Je suis passé par toute la gamme d’émotions en cette première journée de conférence. Après la surprise du matin ce fut ensuite la déception… Déception de voir que des profs de 52 pays fassent, sans le savoir, un constat pessimiste sur l’état du eLearning sur la planète. Le constat ? Eh bien que les technologies de eLearning du Web 1.0 n’ont pas réalisé leurs promesses et que celles du Web 2.0 ne peuvent être correctement évaluées car trop récentes dans leur implantation.

Une conférence pour les profs, par des profs ?

Beaucoup de conférences ont porté sur des expériences d’implantation en cours, donc à évaluer dans un an ou deux… Puis, la déception s’est transformée. Au départ j’ai compris que la conférence ELearn2007 était organisée par des profs et pour des profs. Elle reflète UNE réalité mais pas TOUTE la réalité. En fait, dans toutes les conférences auxquelles j’ai assisté durant la journée, et il faut dire que le rythme est parfois difficile à suivre (conférences aux 20 minutes et près de 20 en simultané dans des salles différentes), seule une a porté sur une expérience hors milieu de l’éducation. Et c’était sur le mentorat… Mais je crois que le constat est le même en entreprise. Le eLearning 1.0 n’a pas tenu ses promesses et le 2.0 n’en est justement qu’aux promesses…

Mais lueurs d’espoir tout de même… En fin de journée, je me suis réconcilié avec la conférence. D’une part parce que j’ai assisté au dévoilement des résultats préliminaires d’une étude sur l’intégration des logiciels de mise en relation sociale dans les universités anglaises, faite par une équipe de chercheurs de la Brunel University West London. Les résultats ne sont, encore là, pas encore probants mais déjà, des constats intéressants sont à tirer. Je compte bien vous faire un billet spécial sur cette étude dans les prochains jours. D’ici là, je vous livre ci-dessous un graphique intéressant tiré de cette étude.

D’autre part, ma plus grande joie de la journée a été celle de la découverte du «Virtual Firelab», un produit en exposition et qui touche le Strategic Game Based Learning et qui est commercialisé par MarineSoft, une compagnie allemande représentée à la conférence par Katryn Gläsel et Harro G. Kurcharzewski. Il s’agit d’un jeu vidéo qui simule les conditions de lutte contre les incendies à l’intérieur de navires aussi bien de transport, de guerre que de croisière. J’ai pu obtenir le CD du jeu et le testerai au cours des prochains jours.

Un autre billet à venir. à venir également, la rencontre de Tamara Rabinovich, consultante en recherche et technologies d’apprentissage à Bentley, pas très loin de Boston. Bentley est contigu à Harvard et se présente comme: «national leader in business education, blending the breadth and technological strength of a large university with the values and student focus of a small college». Ce qu’ils font en termes d’intégration du eLearning 1.0 et aussi des technologies du 2.0 comme les blogues et les wikis est renversant !

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ELearn 2007, c’est parti !

17 octobre 2007

Je ne m’attendais pas à cela vraiment… En présentation spéciale (keynote) ce matin, Carol Barnum, une directrice et prof à l’université Southern Polytechnic State (son curriculum est impressionnant) a présenté le BA-ba de l’utilisabilité : l’évaluation heuristique, les «personas», les scénarios d’utilisabilité et ainsi de suite en citant ad-nauseam Jakob Nielsen. Mais elle est ensuite sortie de sa description ennuyante pour enfin donner un peu de substance.

En regardant les participants, elle a remarqué que la moyenne d’âge de l’assistance était bien «au-delà » de 30 ans. Pour dire que l’utilisabilité doit être envisagée en eLearning comme la prise de conscience que les cours et les technologies utilisées pour les créer doivent tenir compte de leurs utilisateurs et que ces derniers sont d’une AUTRE génération. Voilà, on y arrive… «They are not us», a-t-elle précisé

Elle a ensuite parlé de Web CT Vista, l’AES (Academic Enterprise System) le plus connu et utilisé à Southern Polytechnic et surtout testé en termes d’utilisabilité par les étudiants. Elle a donc présenté les résultats en termes de «Good, Bad & Ugly», vidéos à l’appui. En termes de «Bad», 95 problèmes en une séance avec six utilisateurs !!!

Une pause à 9h30 pour enfin manger un croissant…J’en profite également pour m’informer sur le succès de la conférence ELearn 2007. J’apprends qu’il y a 872 participants en provenance de 52 Pays ! Ce sont les USA,(toujours eux) qui ont a plus forte représentation à cette conférence qui se déroule au Centre des Congrès de Québec, soit 356 participants. Le Canada suit avec 194 et le Japon avec 56… Ensuite vient l’Angleterre avec 21 et les 48 autres … En passant, il y a deux Chinois !

Je reviens du lunch du midi avec encore en tête les présentations du matin. En particulier de celle de Rana Tamim, de l’université Concordia sur l’utilisation de YouTube dans un contexte éducationnel. Bien que théorique, son utilisation à des fins éducatives a attiré une des plus grosses foules de la matinée. Faut dire que le titre était accrocheur :« EDyoutube : Why not?»

J’ai aussi assisté à celle de Mark Evans de l’université de Géorgie (USA) et qui portait sur un de mes sujets favoris, soit le gaming en éducation. Ce dernier n’a rien apporté de nouveau à ce qui est déjà connu et surtout bien documenté par Marc Prensky. En fait, il a cité le maître à plusieurs reprises mais a tout de même apporté sa petite touche personnelle en parlant de la psychologie des avatars et de l’économie du gaming.

Car il y a effectivement une économie à caractère international (International Markets) dans des jeux comme Guild Wars et World of Warcraft. En bon professeur d’économie, Evans a parlé de ces marchés souterrains où l’on achète et on vend des biens et services, souvent aux enchères, et de leur effet potentiel sur l’apprentissage en matière de sciences économiques. Mais pour le reste, il ne peut encore donner d’études de cas solides sur l’utilisation et les effets. Trop nouveau encore comme phénomène, même aux USA… La suite en fin de journée, entre autres, avec un atelier de podcasts…

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Seesmic : Les premiers pas des alpha-testeurs

16 octobre 2007

Jour 10 de Seesmic. Je fais partie des alpha-testeurs mais j’ai de la difficulté avec mon accès… Je suis en relation avec Loïc et Johann Romefort afin de trouver le problème avec mon «login». Pendant ce temps, les autres s’en donnent à coeur joie. Et parmi les premiers alpha-testeurs, des noms connus tels que Thomas Crampton, Joi Ito, Robert Scoble, Jeff Clavier et Laurent Gloaguen. Voici leurs premiers pas…

[youtube fzFhL1aLcH4]

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«Pourquoi Bloguer», le livre s’en vient…Prise 2

16 octobre 2007

Autre réunion entre blogueurs vendredi dernier au Café Mélies à Montréal. Une majorité de co-auteurs du livre «Pourquoi bloguer» étaient présents ainsi que l’éditrice, Isabelle Quentin. De cette rencontre, il ressort que :

  • Le livre devrait arriver au début novembre puisque les étapes normales de production sont complétées. Le livre est maintenant sous presse et ceux qui l’ont commandé en prévente vont le recevoir en premier, dédicacé
  • Le livre ne sera pas lancé du Salon du livre de Montréal. Des problèmes hors de notre contrôle entre notre distributeur et les gestionnaires du Salon qui ne semblent pas s’être entendus sur un endroit (lire «kiosque») ayant un bon rapport qualité/prix. Pour l’Europe, nous avons été informés hier que le livre sera disponible via le «Distributeur du Nouveau-Monde» en février 2008.
  • Au moins deux événements spéciaux sont en gestation afin de procéder au lancement. Les détails devraient être connus sous peu.
  • Tous les auteurs ont reçu une version .Pdf de leur chapitre. Certains comme Mario Asselin, l’ont déjà rendu disponible sur leur blogue.
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La TV dématérialisée a un nom : Seesmic

13 octobre 2007

Le projet de TV «crowdsourcée» de Loïc LeMeur prend forme de jour en jour. Les futurs utilisateurs de cette «startup» californienne ont ainsi trouvé le thème musical et le nom de la/le station-site-plate-forme-projet. Nom définitif : Seesmic.

Ce nom a semblé plaire à Nat et Steph, puisque ces derniers ont développé sur leur blogue les arguments suivants en appui :

1. Que cela soit en américain (seismic) ou en français (seismique ou sismique), « Seesmic » fait tout de suite penser à un tremblement de terre. Telle une onde qui se propage, le service proposé par « Seesmic » se veut en développement régulier, en expansion. Il y a la secousse initiale (la création de la société et son annonce), puis le petit cercle des utilisateurs invités à l’alpha-test, qui parlent autour d’eux du service, puis invitent d’autres personnes pour un beta-test, et lorsque le service s’offre enfin au plus grand nombre, la propagation continue alors de façon virale et continue.

2. Lorsque l’on habite à San Francisco, la ou le Big One se fait attendre avec plus ou moins d’appréhension, une société/un service « Seesmic » est comme un pied de nez à la fatalité. Comme si l’on voulait dédramatiser ce qui ne manquera pas de se produire. Cela permet en même temps de positionner le service sur la mappemonde, en l’associant à San Francisco dans son code génétique.

3. Enfin, si l’on s’amuse à voir plus loin que le nom, son orthographe possède aussi une importance capitale. En effet, « Seesmic » semble volontairement composé de « see » (« voir » en anglais) et « mic » (comme dans « microphone »). Il s’agirait donc d’un service ou l’on peut à la fois être spectateur, celui qui voit, et acteur, celui qui parle.

En résumé, le nom « Seesmic » serait celui d’une société localisée à San Francisco, basée sur des comportements participatifs et communautaires, ou l’utilisateur pourrait à la fois voir et s’exprimer. »

Le projet de l’ami Loïc a aussi attiré l’attention de nul autre que Michael Arrington de TechCrunch. Ouriel Ohayon en a fait une traduction pour la version française du site. Arrington décrit le projet avec force captures d’écran et parle d’une Twitter Vidéo mais à mon avis, le projet est beaucoup plus vaste. Je vous parlais, il y a une semaine, lors des débuts de l’aventure, d’une Web TV dématérialisée et c’est là, à mon avis sa grande originalité. À voir aujourd’hui, l’étape «monétisation des contenus».

Le projet est actuellement en phase Alpha-test. Je me suis donc inscrit pour pouvoir suivre son développement et vous en parler mais comme l’écrit Arrington, le projet n’est pas qu’une simple Web TV.

Il compte inclure de nombreuses fonctionnalités «mashées» du Web 2.0, dont celles de Twitter, de Facebook, de Skype, YouTube, etc. et ainsi offrir une vraie plate-forme de gestion de vos communications Web. À suivre…

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Welcome, Mr. Anderson !

9 octobre 2007

Comme je vous l’ai dit dans le billet précédent, j’ai passé la journée à la conférence Infopresse au Centre Mont-Royal. J’y étais tout particulièrement pour assister, comme plus de 350 autres personnes, à la prestation de Chris Anderson, rédacteur en chef de la revue Wired et auteur du best-seller «The Long Tail». C’était la seconde fois que j’assistais à une prestation de ce dernier. La première fois, ce fut à New York, l’an dernier à l’occasion du NextFest, un événement annuel organisé par Wired. Il avait alors pris part à un mini-débat à la NYPL (New York Public Library) et avait rapidement abordé l’objet de son livre. Cette fois, j’ai eu droit à l’entière, pour mon plus grand bonheur !

Chris Anderson au Centre Mont-Royal

D’entrée de jeu, Anderson s’est excusé de ne parler qu’anglais, mentionnant en passant que ses enfants vont à l’école française et que le soir, en arrivant à la maison, il s’installe après le repas et blogue… Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est sa diapo. où il illustre le pouvoir des blogues par rapport aux médias traditionnels. Il se sert d’un classement Technorati pour situer la présence en ligne de tous les principaux acteurs des deux catégories. De tout le lot, le NY Times et CNN viennent en tête mais des blogues tels que Engadget, Boing Boing, le Huffington Post, Daily Kos et Gizmodo arrivent au classement bien avant ABC, Reuters, le Daily News, The Economist, le Globe&Mail, etc.

Parlant de Gizmodo, Anderson a confié que son éditeur, Brian Lam, a failli travailler pour Wired mais n’ayant pas de bureau à lui donner, ce dernier a préféré quitter… Anderson a aussi fait un intéressant parallèle au niveau de la crédibilité en ligne en prenant pour comparatifs et en les opposant, Steve Ballmer et Robert Scoble. Les deux travaillaient chez Microsoft. Ballmer fait des millions et Scoble peut-être une centaine de milliers à titre de «technical evangelist» et un des 5 000 blogueurs de l’entreprise. Ballmer et Scoble avaient à ce moment, une notoriété équivalente sur le Web avec avantage à Ballmer. (Pdg quand même…) Mais depuis que ce Scoble a quitté le géant de Redmond (il est maintenant vice-président Développement Médias pour PodTech.net ) il dépasse et de loin en crédibilité monsieur Ballmer. Faut dire que son blogue, son vidéo-blogue et son livre Naked Conversations (co-auteur avec Shel Israel) font maintenant autorité.

[youtube 7xAA71Ssids]

Parlant de livres, Chris Anderson en a profité pour annncer bien involontairement la sortie d’un prochain livre. Le titre : Free ! Il a d’ailleurs parlé de gratuité de la musique qu’il croit inévitable, faisant référence à une question de l’auditoire sur l’initiative hautement médiatisée du groupe Radiohead. Je vous laisse avec la vidéo qui conclue sa prestation, une parodie du classique de la science-fiction «La guerre des mondes».