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Les conférences se suivent mais ne se ressemblent pas…

15 mai 2008

Je vais débuter sous peu une série de billets sur la conférence webcon-Montréal qui vient de se terminer. Les présentations PowerPoint de certains conférenciers seront disponibles sur le site de la conférence dans le prochains jours mais surtout, toutes les conférences seront disponibles en vidéo d »ici une semaine. Laissez-moi juste récupérer de la journée d’hier….

En passant, je tiens à souligner l’excellent travail des copains Christian Aubry et Laurent Maisonnave de VidéoPresse qui ont assuré une animation «Live» de toute la journée et aussi de Isabelle Lopez au blogue du site qui, oui, aura besoin d’un sérieux exercice de rajeunissement.

La série de billets portera aussi sur les à-côtés de la conférence. Pas de potins croustillants, désolé mais des anecdotes intéressantes sur le contexte. À suivre donc…

Communication interactive Événements Identité numérique OpenSocialWeb Sécurité des données

Rencontres du jeudi : Du ePortfolio à l’Entrenet…

9 mai 2008

Juste un court billet en cette fin de la semaine pour vous relater birèvement mes rencontres d’hier. Tout d’abord Serge Ravet, vice-président à l’ EFQUEL et CEO à l’EIFE. Je rencontrais Serge à la suite de conversations que nous avions eues sur le Web, surtout à la suite de son passage à la Boule de cristal du CRIM. Serge est un fervent «évangélisateur» du ePortfolio.

Pas seulement dans le domaine académique et du eLearning mais en général, ce qui le rapproche de mes réflexions sur les LifeLogs mais aussi sur l’identité numérique et la portabilité des données. Justement, Serge organise, comme moi, de nombreuses conférences internationales sur le ePortfolio et sur l’identité numérique, la plus récente s’étant tenue cette semaine à Montréal.

Cette conférence s’est tenue à l’université Concordia et comme pour l’ACFAS, a regroupé de nombreux universitaires préoccupés par les applications académiques des Lifelogs ou ePortfolios. Tout ce qui concerne les dossiers académiques, la reconnaissance des acquis et la documentation nécessaire à l’emploi (CV etc.). Mais selon Serge, reste de vieux démons à exorciser… Ceux de la peur de la protection des données personnelles. Une peur cultivée par les TI traditionnelles qui érigent une forteresse autour des données et qui encouragent une mentalité d’assiégés.

Bref, Serge sera avec nous à Montréal le 12 novembre lors de la prochaine édition de webcom-Montréal, qui justement consacrera une piste à l’identité numérique, ses avantages et ses dangers… Participera également à cette conférence, un autre spécialiste français des données, nul autre que Daniel Kaplan de la Fondation Internet Nouvelle Génération.

Daniel Kaplan, le deuxième du côté droit de la table de la Yulbouffe

Ce dernier a pris part en début de semaine au congrès annuel de l’ACFAS noù il est intervenu sur «L’EntreNet, ou l’Internet relationnel». À ce sujet, qui d’autre que la copine Isabelle Lopez pour résumer son intervention :

Je vous partage une partie de mes notes. C’est en points de forme, par souci de rapidité. Si vous souhaitez que je développe, faites-m’en part en commentaire et j’en ferai un billet.

  1. La clé de la dynamique du web 2.0, c’est la relation. C’est un outillage de démarche volontariste.
  2. La masse participative semble basculer blogs vers les réseaux sociaux… Peut à peu, on cesse un partage basé sur l’écrit vers un partage multiforme structurant les relations.
  3. Le partage sur Internet devient un univers de pratiques individuelles. L’exposition personnelle n’est pas privée; c’est public, certes, mais sans trop y penser.
  4. L’internaute a le sentiment et l’autorisation de devenir auteur de sa propre vie et d’avoir prise sur des choses plusgrandes que lui, sur des systèmes.
  5. Son exposition personnelle se passe devant un public dont il choisit la taille [et les caractéristiques, puisqu’il choisit aussi le lieu (interprétation libre)].
  6. Cela entraîne une importance du public et de la relation que j’entretiens avec lui. On revendique ses traces.

Bref, je suis mes relations avec les autres.

Isabelle en remet un peu plus loin avec la référence au fait que le Web 2.0 peut mener à une hyper normalisation, une hyperévaluation :

Dans sa présentation, Daniel Kaplan a terminé sa conférence en partageant trois problèmes qui pourraient potentiellement être engendrés par l’émergence du Web participatif.

  1. Normativité participative : l’obligation de s’impliquer.
  2. La possibilité de pouvoir prendre sa place facilement pourrait entraîner une obligation de participer. Mais ce n’est pas tout le monde qui souhaite prendre part dans les conversations ou de remettre en question les leaders d’opinion. Ceux qui ne le font pas vivront une nouvelle forme d’exclusion.

  3. Oubli des spécialistes :
  4. À force de donner la parole aux masses, on risque de ne s’appuyer que sur l’intelligence des foules. Danger : oublier les spécialistes, qui eux aussi ont des éléments à apporter, et cela parce que «ce que disent les foules est nécessairement vrai».

  5. Manque de dispositifs de création :

    La foi dans le Web 2.0 entraîne une augmentation fulgurante de dispositifs, d’évaluation, d’échange, de partage… On assiste donc à un déplacement de la perception de la valeur. Il y a le risque qu’ensuite il y ait un manque dans l’offre de dispositifs pour créer tous ces éléments qu’on échange avec les autres.

Daniel étais donc de passage le lendemain de sa prestation à Québec, invité par l’ami Martin Lessard. Nous en avons profité pour le recevoir dans la cadre d’une Yulbouffe informelle. J’ai promis à Serge et Daniel de les revoir à Paris lors de mon prochain séjour.

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Les plates-formes Entreprise 2.0 en SaaS !

8 mai 2008

Au rythme où vont les choses, je n’en finirai pas de finir… Il y avait tellement de matière «de jus» à la conférence Web 2.0 Expo que je me dois de vous en reparler encore… Cette fois pour vous parler de plates-formes Web 2.0 et même Entreprise 2.0, qui étaient présentes sur place avec kiosque et tout… et qui ont retenu mon attention. Habituellement, ces plates-formes ont de drôles de noms de Twitter à Flickr, de Viadeo à Ning, Plaxo, Joost, etc… Les deux suivantes ne font pas exception sauf que comme pour la française BlueKiwi, elles s’adressent à un marché différent et nouveau : l’Entreprise 2.0.

La plates-forme collaborative GESMP de Golightly

Je parle des plates-formes collaboratives GESMP de Golightly (pour Golightly Enterprise Social Media Platform) et de Mzinga. En matière de collaboration en entreprise, on retrouve habituellement des solutions dites «propriétaires» de grands fournisseurs tels que Microsoft, IBM, Oracle, SAP et même RedDot, solutions revampées pour offrir des suites collaboratives offrant des fonctionnalités de blogue, de wiki, de WebTV, et de connectivité professionnelle. Des solutions d’une part propriétaires et offertes en intégration interne au sein des entreprises, intégrées par des consultants et gérées ensuite par les services informatiques (Ti).

Les nouvelles plates-formes comme Mzinga sont à code source ouvert et dorénavant disponibles en mode SaaS (pour software as a service) ou encore en «Cloud Computing» et soutenues par Amazon ou Google mais ça, c’est une autre affaire… Pour en revenir à ces plates-formes, elles offrent des alternatives peu coûteuses et performantes pour les entreprises, habituellement petites et moyennes, qui ne sont pas «prises» avec une architecture technologique traditionnelle, basée le développement à l’interne, les «Smart enterprises suites» et la paranoïa de la sécurité.

Elles offrent au client une flexibilité et une variété de services allant de l’intégration pure et simple à la solution SaaS. Ce qu’elles perdent en revenus de licence, elles vont le rechercher ailleurs, soit en frais de consultation ou encore en contrats de co-modération, ce qui est nouveau et inédit, un peu comme pour l’industrie du disque où la vente de musique sur support CD n’est plus la source privilégiée de revenus mais bien ses produits dérivés s’adressant à une communauté.

Et offrir des services de co-modération, c’est aussi aider les entreprises à définir, comme le mentionne l’ami Geoffroi Garon, de nouveaux rôles à l’interne tels que des animateurs ou responsables de communautés. C’est définir de nouveaux postes, soit aux Communications internes, soit aux Ressources humaines mais qui auront de plus en plus à interagir avec les employés, regroupés en communautés internes ET externes.

Pour en revenir à nos plates-formes Web 2.0, notez que même la plate-forme québécoise inpowr vise le marché corporatif et l’Entreprise 2.0 et planifie donc une version adaptée aux besoins des Ressources humaines et disponible en SaaS. Juste un dernier mot sur inpowr…

Dans un précédent billet, je mentionnais que les responsables avaient été accueillis par l’ami Loïc LeMeur et avaient fait l’objet d’un vidéo sur Seesmic/Loïc.TV/blogue. Eh bien voici finalement le produit fini.

[youtube 7zMBRlkoSNI&hl]

Vous y apprendrez, entre autres, que j’en suis à réaliser un objectif de 21 jours visant a améliorer ma condition physique, ce qui passe par la perte de poids. Mmmm…

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Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires : les raisons de Jonathan Schwartz !

7 mai 2008

Un court retour sur la conférence Web 2.0 Expo à San Francisco en avril dernier. Un retour obligé car je suis tombé sur un billet du journaliste technologique Vallier Lapierre, qui parlait lui aussi de la conférence et qui avait manifestement consulté les vidéos de la conférence.

Je suis donc retourné, moi aussi, sur le site de la conférence et y ai retrouvé les prestations de Marc Andreesen et Dan Lyons et même celle de Tim O’Reilly. En continuant de fouiller dans les vidéos des conférences, je me suis pris à écouter de nouveau celle de Jonathan Schwartz, le CEO de Sun Microsystems et pionnier parmi les blogueurs d’affaires.

Et je dois avouer que «live», j’avais manqué des cinq premières minutes… Je répare ici cet impair car ces cinq minutes sont passionnantes pour tout blogueur d’affaires et un bijou à montrer à des hauts dirigeants d’entreprises qui se demandent pourquoi bloguer et avec qui. Pour Schwartz, c’est un «Very efficient way of communicating», écoutez-le par vous-mêmes…

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Événements Identité numérique

Le Web participatif sous la loupe des universitaires…

7 mai 2008

Je suis avec beaucoup d’intérêt, les tribulations de la québécoise Isabelle Lopez, aka Isatruc, dans les couloirs du Centre des Congrès de Québec où se déroule actuellement le congrès annuel de l’ACFAS, congrès où pour la première fois, on aborde le phénomène Web 2.0. En fait, une des pistes de cette énorme conférence a été organisée par Serge Proulx et Françoise Millerand de l’UQAM et est intitulée : «Web participatif : mutation de la communication?».

Les colloques d’universitaires et de scientifiques ne sont pas l’endroit où l’on communie à l’autel du Web 2.0, loin de là… Pour cela, il faut aller, par exemple, à San Francisco à la conférence Web 2.0 Expo. Dans les conférences comme E-Learn ou encore l’ACFAS, ce sont des observateurs universitaires qui essaient de comprendre le phénomène du Web social, qui ne le comprennent pas très bien et essaient de se convaincre ensemble qu’ils comprennent…

Ce qui se reflète donc un peu dans le genre de sentiment mi-figue, mi-raisin d’Isabelle qui transpire dans ses billets sur cette conférence. Elle n’a pas apprécié, comme moi lors de ma récente visite, le fait que le Centre des Congrès de Québec soit arriéré et profiteur, chargeant plus de 250 $ pour l’accès Internet dans les salles. Mais tout de même, elle a fait la rencontre du DG de la Fondation Internet Nouvelle génération (FING), Daniel Kaplan. Ce dernier sera à Montréal demain et nous le rencontrerons lors d’une Yulbouffe au café Méliès. Mai est vraiement le mois des colloques et conférences Web 2.0 …

En même temps que l’ACFAS, a lieu à Montréal la conférence ePortfolio et identité numérique 2008, dont un des conférenciers est Serge Ravet. Je dois aussi le rencontrer demain pour le lunch. Je vous rendrai compte vendredi de ces deux rencontres pré-webcom-Montréal, conférence qui aura lieu, pour sa part, le 14 mai et qui sera précédée d’un Yulbiz-spécial le 13, avec plusieurs des conférenciers dont Bertrand Duperrin, Fred Cavazza et Andrew McAfee. En passant, le 13, a lieu la conférence Infopresse sur les moteurs de recherche et le 15, cette fois à Toronto, Infopresse présente une fois de plus Chris Anderson et sa Longue Traîne… Ouf… Du pain sur la planche à billets…de blogue s’entend…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

webcom-Montréal annonce un partenariat avec VidéoPresse

6 mai 2008

Le producteur des Rendez-vous interactifs webcom-Montréal, Michel Chioini, annonce un partenariat avec les copains Laurent Maisonnave et Christian Aubry de VidéoPresse. Ces derniers seront à webcom toute la journée du 14 mai prochain et feront des entrevues live avec des conférenciers, des participants, des intervenants de Web 2.0. Bref, à ne pas manquer sur VidéoPresse avec comme plates-formes de diffusion, Yahoo!Live et Twitter. Comme disait Léo : «C’est extra» !

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En réalisant cette webdiffusion en temps réel, Laurent et Christian entendent prouver que des applications Web 2.0 peuvent aujourd’hui être utilisées pour communiquer de façon à la fois simple, peu coûteuse et tout à fait professionnelle. N’ayant pas à gérer de droits d’auteur ni le souci de limiter le visionnement de l’émission, une plateforme solide et aussi ouverte que Yahoo!Live devrait parfaitement faire l’affaire.

En surveillant vos mises à jour Twitter sur le Web ou par messagerie cellulaire, vous serez informés des entrevues et discussions à venir au cours des prochaines minutes. Grâce à la fonction de clavardage (chat) de Yahoo! Live, enfin, vous aurez la possibilité d’échanger des commentaires ou de poser des questions.

Entreprise 2.0 Événements

McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0, suite et fin ?

2 mai 2008

Certains se souviendront d’une série de billets que j’ai commis sur le «duel» McAfee-Davenport. Je posais en titre la question : «McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ?». Eh bien, nous en saurons un peu plus le 14 mai prochain lors de la cinquième édition des Rendez-vous interactifs de webcom-Montréal. L’illustre professeur du Harvard Business School, sera à Montréal et fera la conférence d’ouverture à 8h30, intitulée «L’Entreprise 2.0 : Ses origines, ses défis».

En fait, webcom présentera une piste entière consacrée à l’Entreprise 2.0, avec d’autres noms connus tels que Jon Husband, auteur canadien connu pour le blogue Wirearchy.com. Le titre de sa présentation :«Bienvenue dans le nouvel environnement de travail Entreprise 2.0 !». Cette dernière aura lieu à 14h30 dans la piste Entreprise 2.0. Mentionnons que Jon est l’auteur du livre «Making Knowledge Work – The Arrival of Web 2.0». À noter que Jon sera aussi du panel à 16h00 en compagnie de Xavier Aucompte, Claude Malaison et Geoffroi Garon. Sujet : «L’entreprise 2.0 : Un mythe, une odyssée ou une réalité ?».

Directement de France, nous aurons aussi droit aux prestations de Bretrand Duperrin, Fred Cavazza deux blogueurs connus pour leur grande érudition technologique, en particulier en ce qui a trait à l’Entreprise 2.0. Trois pistes simultanées (Entreprise 2.0, Marketing 2.0 et Solutions 2.0), des conférences, des entretiens, des panels, un webcamp, le dévoilement d’études telles que l’Indice Internet SECOR, ainsi que la présence du très renommé Bryan Eisenberg. Sa présence à Montréal ne passe déjà pas inaperçue car Stéphane Hamel en parle sur son blogue.




Je voulais vous laisser avec cette vidéo mettant en vedette les frères Eisenberg et leur nouveau bouquin intitulé :«Waiting for your Cat to Bark» mais avant, je dois aussi parler de la présence de Sophie Beauchemin d’IBM Canada et de souligner la parution d’un publi-reportage dans l’Actualité.com et qui la met en vedette. Elle y explique comment les entreprises peuvent utiliser le Web 2.0 et ainsi savoir finalement qui fait quoi dans l’entreprise, faire du réseautage professionnel interne et ainsi devenir plus efficaces, plus productifs.Sophie y va même de l’exemple des réunions virtuelles sur SecondLife pour réduire les coûts. Bref, elle touche une bonne partie des 10 conditions essentielles à la création de la mémoire d’entreprise que j’ai établis l’an dernier et reformulés dans un récent billet.

À noter qu’IBM est le commanditaire principal et présentateur du prochain webcom-Montréal qui offrira une piste entière sur l’Entreprise 2.0. Et soyez patients avec la vidéo de l’Actualité. Le téléchargement est long et cause des coupures de son… Ils auraient du mettre l’entrevue sur YouTube…En terminant, je me dois aussi de souligner le billet commis par l’amie Michelle Blanc, qui parle de webcom mais aussi du Yulbiz spécial qui précèdera le 13, à compter de 18h00 au Café Méliès .

Communication interactive Événements OpenSocialWeb Réalité virtuelle

«The audience is the message», Web 2.0 Expo, suite et fin…

30 avril 2008

La conférence Web 2.0 Expo s’est terminée vendredi dernier mais avec tous les à-côtés, je n’ai pas eu le temps de conclure… De conclure sur quoi ou sur qui ? En fait sur trois entreprises du Web 2.0, deux québécoises et une franco-américaine. En cette fin de conférence, j’assiste à un panel non-prévu à l’horaire initial et intitulé «The audience is the medium: Vidéo 2.0 & Online Communities», une référence claire au légendaire «The medium is the message» de Marshall McLuhan. C’est souvent dans ces imprévus que se glisse le génie…

Ce panel est animé par Liz Gannes de GigaOm/NewTeeVee et met en vedette nul autre que l’ami Loïc LeMeur de Seesmic, Mark Goldenson de PlayCafe et John Ham de Upstream.TV. Ce n’est pas génial mais un très intéressant débat entre le «livecast» et le «streamcast» et permet à Loïc de prendre le plancher… Faut dire qu’il n’est pas né de la dernière pluie et qu’il sait tirer avantage d’une tribune… Il a littéralement «volé le show» et réussi à établir sa plate-forme comme la plus intéressante des trois.

Dans la salle, nous étions un groupe de québécois et de français, dont Phil Jeudy, un pote de chez Altaïde que j’avais déjà rencontré dans un Yulbiz à Paris. Nous nous sommes marrés car Loïc avait ouvert autant son Twitter que sur Seesmic à nos commentaires live. Phil en a profité pour nous «seesmiquer» et Loïc n’a eu d’autre choix, avec un sourire en coin,  que de prendre cette photo de nous et de la publier sur son blogue.

À la fin de ce panel, Loïc devait nous rejoindre au kiosque de la «startup» québécoise  inpowr, question de faire un podcast avec l’équipe de cette entreprise. Mauvais timing… L’équipe d’inpowr a dû prendre un taxi et se rendre aux bureaux de Seesmic. Sur place, Loïc et son équipe les a accueillis et a finalement tourné le podcast sur le toit, comme la l’habitude quand il fait beau.

Dans l’ordre : Kerry Fleming, Michel Chioini et Loïc LeMeur

Nous cherchons toujours le résultat sur son blogue/Seesmic/LoïcTV … J’en ai profité également pour saluer quelques membres de l’équipe dont Cathy Brooks, Johann Romefort et Cyrille de Lasteyrie, alias Vinvin

Ensuite retour à la salle d’exposition. Drôle d’atmosphère de fin du monde… C’est toujours comme cela quand une conférence se termine et que les exposants défont leurs kiosques. J’en profite pour rencontrer les représentants de xtranormal.com, une entreprise 2.0 et même 3D de Montréal. Je parle donc avec Claude Mallick, Scott Gray et Michael Hugues. Ces derniers présentent une solution qui arrivera en version beta en mai et qui propose des mini-films en animation 3D pour leWeb. Cette solution est simple et permet pour la première fois d’amener l’animation 3D au niveau du contenu généré par les utilisateurs mais en 3D.

Scott Gray et Michael Hugues de xtranormal

Je leur ai posé la question qui tue : «Vous contentez-vous de proposer des petits fils d’animation ou est-ce que votre produit permet de faire des avatars 3D qui peuvent s’insérer dans le contexte d’un site intranet et ainsi servir d’aide contextuelle aux utilisateurs ?». Scott et Michael ont paru surpris par la question et ont fini par admettre que le produit n’offre par cette possibilité mais qu’elle est «réalisable». Oui, en effet, réalisable car déjà réalisée par une entreprise française du nom de Cantoche et que j’ai vu opérer pour la première fois à Paris en 2005, merci à Anne-Laure Maupoux, alors responsable des communications électroniques pour Natixis.

Parlant d’entreprises du Web 2.0 et d’exposants à la conférence de San Francisco, ils étaient pas moins de 200, entassés, kiosque contre kiosque dans le grand hall d’exposition. De ce nombre, une foule de solutions Web 2.0, aussi bien pour l’externe que pour l’interne, aussi bien pour des fins commerciales, communautaires que collaboratives. Une mine d’information qui témoigne de la vitalité du secteur en Californie,. malgré le nuage récessionnaire qui couvre actuellement Silicon Valley. Je vous parlerai de certaines au cours des prochains jours…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Web 2.0 Expo, jour 3 : La rédemption du «Fake Steve Jobs»…

26 avril 2008

Vous connaissez Steve Jobs ? En fait, je devrais poser la question autrement : Qui ne connaît pas Steve Jobs ? Mais le connaissez-vous vraiment ? Il est le cofondateur d’Apple et blogue régulièrement… En bien non… Il est bien cofondateur mais ne blogue pas. Celui qui le fait à sa place c’est Dan Lyons, un rédacteur de la revue Forbes dans la vraie vie… Dans la vie virtuelle il est «Fake Steve Jobs» et c’est à ce titre qu’il a pris la vedette à la conférence Web 2.0 Expo.

Fake Steve Jobs est un blogue, un phénomène, une énorme farce… Parlant de farce, Dan Lyons aka Fake Steve Jobs a fait crouler la salle de rire tout au long de sa présentation et a reçu une ovation à la fin… D’un gag à l’autre, on a appris que son blogue a attiré 90 000 lecteurs dans les six premiers mois de son existence, qu’il a généré une faune bizarre de fans qu’il appelle les Hybrides et les Doppelgangers mais surtout que comme l’auteur du blogue était au départ inconnu, l’idée étant de se mettre dans la peau d’un personnage, quelqu’un a mis au défi les Internautes, contre rétribution, de trouver l’identité du mystérieux blogueur. Le plus drôle, c’est que ce quelqu’un était le patron de Lyons au magazine Forbes, celui-là même qui lui avait refusé l’autorisation de créer un blogue.

Pourquoi faire un blogue en usurpant l’identité de Jobs? «I like Mac products but Mac culture freaks me out». Aussi parce qu’il s’ennuyait au magazine Forbes et aussi parce qu’il avait peur… Peur ??? En fait peur d’être dépassé par les avancées technologiques et sociales du Web 2.0, peur que le journaliste traditionnel soit une espèce en voie de disparition «Too young for that»… Faut dire que Lyons est un nouveau converti aux blogues et au Web 2.0 car c’est cette peur qui lui avait fait écrire le fameux article incendiaire sur les blogues «Attack of the Blogs», qui avait fait la page couverture de Forbes .

Il a terminé sa présentation en disant aux participants : »We are blessed to live here and now. We are in the eye of a storm that we are creating». Toute une rédemption et certainement une nouvelle carrière de conférencier !

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Web 2.0 Expo, jour 3 : Sun Microsystems, le Québec et les entrepôts de données…

26 avril 2008

La dernière journée à la conférence Web 2.0 Expo aura été remplie de surprises… La première, c’est la conversation entre Tim O’Reilly et Jonathan Schwartz, président et CEO de Sun Microsystems. Arrivé avec quelques minutes de retard, je comprends que la conversation va dans les deux sens, que le CEO a parlé avec beaucoup de ferveur de MySQL et que O’Reilly prend beaucoup de place. Il tente d’amener Schwartz sur ses terrains de prédilection soit le «Cloud Supercomputing», et «The Internet as the OS», part dans de longues réflexions alors que Schwartz attend patiemment qu’il lui redonne la parole par une question…

La conversation prend une tournure très intéressante quand Schwartz finit par aborder innocemment le sujet des données et surtout les méga-entrepôts de données. Il lance une des meilleures citations de la conférence :« If the network is the computer, data is the currency»…Et fait surprenant, il ouvre la porte verte… En effet, selon lui, Sun Microsystems se doit d’être «power efficient» dans son offre de serveurs et que la nouvelle gamme ira en ce sens avec comme objectif de couper leur consommation d’électricité du cinquième.

Comme Sun est un des grands fournisseurs de serveurs, ses clients sont les propriétaires des entrepôts de données, les Google, Microsoft et maintenant Amazon. Selon le CEO, ces derniers ne devront pas seulement avoir des serveurs moins gourmands en électricité mais aussi avoir des entrepôts-containers… Et dans cette partie, Sun ne veut pas être uniquement un fournisseur d’infrastructure. Elle veut jouer à armes égales et aussi avoir ses propres entrepôts, lui donnant ainsi un avantage concurrentiel…

Ce qu’il veut dire par entrepôts-containers, c’est que Sun, Google et les autres doivent penser à des entrepôts mobiles, qui peuvent suivre les sources d’énergie. Encore plus intéressant, il en est arrivé à parler des entrepôts situés dans des endroits où on réchauffe les équipements au lieu de les climatiser. De l’antigel au lieu de l’air climatisé… Et aussi en arriver à les automatiser complètement. Un peu comme les postes et les centrales hydroélectriques qui sont opérés à distance… En ce sens, certains joueurs comme Microsoft  planifient l’installation d’entrepôts en Sibérie

Vous voyez les opportunités ici, entre autres, pour l’économie québécoise. En effet, le Québec est un pays nordique et théoriquement assez froid. Il a une source inépuisable d’énergie : l’eau. Et il a des infrastructures industrielles à recycler dont des alumineries, idéales pour installer des méga-entrepôts de données puisque déjà équipées de l’infrastructure de transformation électrique. Vous imaginez pour l’économie de Shawinnigan ? Ou de Jonquière, ou de Baie-Comeau ? Le gouvernement et l’entreprise privée devraient comprendre et exploiter ce nouvel atout…

Cela me fait penser à ce qu’écrit Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch», sur le fait que les compagnies comme Google sont en train de devenir des nouvelles «Utilities». Les précédentes fournissent de l’énergie. Les prochaines fourniront un nouveau service essentiel : l’Internet et nos données. Schwartz et Sun ont bien compris… «Free software and free ideas are the best way to reach the consumers». Une fois atteints et fidéliser, Sun peut se concentrer à faire son $$$ ailleurs soit en devenant un des joueurs majeurs de la «Data War» et aussi en vendant ses serveurs à Google, Amazon, et autres nouvelles «Utilities».

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Visite chez Seesmic et party manqué Netvibes

25 avril 2008

Un court billet pour conclure la journée de jeudi à San Francisco. Sauté dans un taxi à 17h30 en direction du 365 Vermont Street. Direction les locaux de Seesmic, question de saluer Loïc LeMeur et de lui faire rencontrer une partie de l’équipe d’inpowr, soit le président Michel Chioini et le responsable des communications et du marketing, Kerry Flemming. Une brève rencontre où Loïc nous a fait faire le tour du proprio et parlé un peu de sa nouvelle vie californienne qui lui bouffe une bonne partie de son temps. En fait, il n’a pas le choix.

Les locaux de Seesmic à gauche avec en face l’Audi de Loïc.

Avec les sommes investies dans Seesmic, il doit livrer la marchandise. Ce qui fait qu’il coupe sur les conférences (dont webcom) et les présences sur les CA. Il nous a aussi présenté son nouveau plugin pour WordPress. J’ai aussi eu le temps de rencontrer à nouveau Cyrille de Lasteryie, aka VinVin et d’enfin rencontrer Johann Romefort. En quittant l’endroit, qui en passant, a une magnifique vue sur la ville, Loïc nous a donné rendez-vous au party Netvibes un peu plus tard.

La file au party Netvibes…

Il y a un problème avec San Francisco le jeudi soir. Tous les restos sont pleins en on doit faire la file, des fois pour des heures. Nous avons fini par atterrir au Morton’s au centre-ville. Le temps de manger et de trouver le party Netvibes, il était 10h30 et dehors, il y avait une file d’une bonne heure pour entrer. Pour une autre fois, donc…

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Dieu le Père, les VC et le party…(3)

24 avril 2008

Les keynotes terminés, les participants se sont dispersés dans la nature. Faut s’entendre… Plutôt dispersés dans le quatier de South Park. Il n’y avait pas un party Web 2.0 Expo mais bien onze réceptions différentes dans onze pubs ou restaurants. N’écoutant que mon courage, j’en ai fait quatre. Le premier Avait lieu au Andrea Schwartz Gallery, par très loin des bureaux rénovés de CNet, soit au 525, 2e Rue. Ce fut le plus formel car réservé aux «startups» qui se cherchent di financement. Sur place les «Venture Capitalists», qui viennent flaire le prochain bon investissement.

Atmosphère un peu irréelle de voir ces jeunes en jeans et cheveux longs avec leurs bracelets en caoutchouc et bière à la main côtoyer des hommes aux cheveux gris en costard-cravate, bien mis en bien polis, leur verre de vin à la main. Un rapide saut au Nova pour saluer les gens de Wired et mettre la main sur l’édition de mai pour ensuite me rendre avec des copains québécois et français au Jack Falstaff, où IBM recevait. Là, j’y ai fait la rencontre, entre autres, de Wendy McGee. directrice à la «Web 2.0 Business Unit, Industry Systems» et responsable, entre autres, du lancement matinal du iDataPlex, ce fameux serveur pour les entreprises 2.0.

J’ai terminé la tournée au Yahoo’s Brickhouse, siège social de Flickr et Del.icio,us, pour le party Yahoo. Plein de démos live, plein de gens intéressants comme le Tariq Krim, le fondateur de Netvibes, plein de musique et juste de l’eau et de la bière.

C’est dans cette atmosphère que j’ai rencontré d’autres québécois dont Louis-Éric Simard, Michel Chioini et Frédéric Brunel. Bon assez écrit. Il faut que je me prépare pour les keynotes du jeudi matin, dont Marc Andreessen de Ning.