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«The audience is the message», Web 2.0 Expo, suite et fin…

30 avril 2008

La conférence Web 2.0 Expo s’est terminée vendredi dernier mais avec tous les à-côtés, je n’ai pas eu le temps de conclure… De conclure sur quoi ou sur qui ? En fait sur trois entreprises du Web 2.0, deux québécoises et une franco-américaine. En cette fin de conférence, j’assiste à un panel non-prévu à l’horaire initial et intitulé «The audience is the medium: Vidéo 2.0 & Online Communities», une référence claire au légendaire «The medium is the message» de Marshall McLuhan. C’est souvent dans ces imprévus que se glisse le génie…

Ce panel est animé par Liz Gannes de GigaOm/NewTeeVee et met en vedette nul autre que l’ami Loïc LeMeur de Seesmic, Mark Goldenson de PlayCafe et John Ham de Upstream.TV. Ce n’est pas génial mais un très intéressant débat entre le «livecast» et le «streamcast» et permet à Loïc de prendre le plancher… Faut dire qu’il n’est pas né de la dernière pluie et qu’il sait tirer avantage d’une tribune… Il a littéralement «volé le show» et réussi à établir sa plate-forme comme la plus intéressante des trois.

Dans la salle, nous étions un groupe de québécois et de français, dont Phil Jeudy, un pote de chez Altaïde que j’avais déjà rencontré dans un Yulbiz à Paris. Nous nous sommes marrés car Loïc avait ouvert autant son Twitter que sur Seesmic à nos commentaires live. Phil en a profité pour nous «seesmiquer» et Loïc n’a eu d’autre choix, avec un sourire en coin,  que de prendre cette photo de nous et de la publier sur son blogue.

À la fin de ce panel, Loïc devait nous rejoindre au kiosque de la «startup» québécoise  inpowr, question de faire un podcast avec l’équipe de cette entreprise. Mauvais timing… L’équipe d’inpowr a dû prendre un taxi et se rendre aux bureaux de Seesmic. Sur place, Loïc et son équipe les a accueillis et a finalement tourné le podcast sur le toit, comme la l’habitude quand il fait beau.

Dans l’ordre : Kerry Fleming, Michel Chioini et Loïc LeMeur

Nous cherchons toujours le résultat sur son blogue/Seesmic/LoïcTV … J’en ai profité également pour saluer quelques membres de l’équipe dont Cathy Brooks, Johann Romefort et Cyrille de Lasteyrie, alias Vinvin

Ensuite retour à la salle d’exposition. Drôle d’atmosphère de fin du monde… C’est toujours comme cela quand une conférence se termine et que les exposants défont leurs kiosques. J’en profite pour rencontrer les représentants de xtranormal.com, une entreprise 2.0 et même 3D de Montréal. Je parle donc avec Claude Mallick, Scott Gray et Michael Hugues. Ces derniers présentent une solution qui arrivera en version beta en mai et qui propose des mini-films en animation 3D pour leWeb. Cette solution est simple et permet pour la première fois d’amener l’animation 3D au niveau du contenu généré par les utilisateurs mais en 3D.

Scott Gray et Michael Hugues de xtranormal

Je leur ai posé la question qui tue : «Vous contentez-vous de proposer des petits fils d’animation ou est-ce que votre produit permet de faire des avatars 3D qui peuvent s’insérer dans le contexte d’un site intranet et ainsi servir d’aide contextuelle aux utilisateurs ?». Scott et Michael ont paru surpris par la question et ont fini par admettre que le produit n’offre par cette possibilité mais qu’elle est «réalisable». Oui, en effet, réalisable car déjà réalisée par une entreprise française du nom de Cantoche et que j’ai vu opérer pour la première fois à Paris en 2005, merci à Anne-Laure Maupoux, alors responsable des communications électroniques pour Natixis.

Parlant d’entreprises du Web 2.0 et d’exposants à la conférence de San Francisco, ils étaient pas moins de 200, entassés, kiosque contre kiosque dans le grand hall d’exposition. De ce nombre, une foule de solutions Web 2.0, aussi bien pour l’externe que pour l’interne, aussi bien pour des fins commerciales, communautaires que collaboratives. Une mine d’information qui témoigne de la vitalité du secteur en Californie,. malgré le nuage récessionnaire qui couvre actuellement Silicon Valley. Je vous parlerai de certaines au cours des prochains jours…

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L’armée du futur est-elle mésadaptée au présent ?

14 avril 2008

Vous connaissez le principe du «Network Centric Warfare» ? Ou encore «Battlefield Internet» ? À ceux qui auront répondu des jeux vidéo, je dirai : Vous brûlez mais ce n’est pas tout-à-fait cela… C’est en fait l’application des jeux vidéo, des intranets, de l’Internet, de la connectivité à extrême haute vitesse et du «Grid Computing» au service de la stratégie militaire américaine. «Battlefield Internet», dont j’ai déjà parlé ICI, c’est la puissance d’un intranet global (armée, marine et aviation + services spéciaux) mis au service d’un nouveau concept de guerre chirurgicale et hautement technologique, soit le «Network Centric Warfare», dont Michel Cartier faisait état dans ses conférences.

Mais c’est bien plus que cela… Dans son édition de décembre 2007, le magazine Wired a consacré un reportage percutant sur les ratées de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan ainsi qu’aux ratées de Tsahal au Liban et intitulé : «How Technology Almost Lost the War : In Iraq, the Critical Networks are Social». Selon l’auteur Noah Shachtman, ces ratées sont le fait et l’oeuvre du concept de NCW, un concept créé au début des années 1990 par Arthur Cebrowski et John Garstka, tous deux alors capitaines, un dans la marine et l’autre dans l’aviation.

Tous deux maniaques de nouvelles technologies, ils ont élaboré ce tout nouveau concept de guerre technologique avec soldats quasi-virtuels reliées par intranet à leur poste de commandement, lui-même relié à un centre des opérations. De même pour les véhicules, les tanks et ainsi de suite… Le concept a fait ses premières preuves lors de la guerre du Golfe. Vous vous souvenez la foudroyante avance dans le désert, les pertes énormes chez les Irakiens, les frappes chirurgicales ? Tout cela, c’est le résultat de leur théorie de guerre en réseau.

Le concept, on le voit, a eu du bon… Ils en concluaient que moins de soldats étaient nécessaires pour faire des plus vastes dommages à une armée ennemie et infliger moins de pertes chez les civils. En fait, ils parlaient d’une avancée historique dans le concept de la guerre. On aurait rien vu de tel depuis Napoléon !!! Rien de moins… Forts des résultats obtenus dans le désert du Koweït, les américains et surtout Georges Bush et Donald Rumsfeld en tête, ont décidé d’y mettre le paquet et de créer l’armée du futur. Investissement prévu : 230 milliards de dollars !!!

On a complètement revu les télécommunications, les serveurs et le stockage de données, fusionné les intranets inter-armes, branché les véhicules et les soldats. Mais ce n’est pas tout, on a amélioré les technologies de ciblage et de tir, les armes elles-mêmes, etc… Et finalement, par-dessus le tout, on a formé officiers et soldats à cette nouvelle réalité. Et c’est bien de parler de nouvelle réalité car toute la formation a été remaniée pour être donnée sous forme virtuelle, soit en simulation, soit en gaming ! Avec une population dont l’âge varie entre 18 et 25 ans, quoi d’autre ???

Bienvenue donc dans l’armée du futur. Une armée technologique, rapide, puissante, mobile mais pas nécessairement énorme en termes de nombre. De quoi se croire tout-puissants et ainsi jouer aux gendarmes du monde… Piège dans lequel sont tombés Bush et Rumsfeld. Et c’est reparti : Tout d’abord l’Afghanistan et ensuite l’Irak. Les choses ont été relativement bien dans la première phase de ces deux guerres. En fait tant que la guerre a été traditionnelle. Une guerre de mouvement où on cherche à détruire les forces de l’ennemi.

Mais là où cela ne va plus, c’est dans une guerre de résistance et de terrorisme alors qu’il faut occuper un large territoire avec peu de troupes. Dans pareil cas, rien ne faut une bonne vielle bombe artisanale ou un kamikaze, concepts historiques… Et comme dans l’histoire, les USA ont eu tendance à se protéger comme dans le Far-West où les soldats pas assez nombreux restaient dans leurs forts et faisaient des sorties punitives. Même chose d’ailleurs au Vietnam. Donc, le reportage montre que les USA sont en train d’apprendre que le NCW n’est pas une panacée et ne fonctionne pas dans de pareils cas. Ils apprennent à la dure n’ayant pas tiré de véritables leçons des guerres précédentes.

Ce qui fonctionne ? Le Web 2.0 voyons !!! Vous riez ? Sachez que les cours de simulation virtuelle portent maintenant sur les relations avec les Irakiens, sur les traditions, les us et coutumes, sur comment engager une conversation et comment se faire des amis… Bref, comment faire de «networking» avec la population afin de contrer les «insurgés», comment collaborer avec les élus locaux, «mettre les Irakiens de leur bord».

Pour ce faire, ils ont créé les HTT, pour Human Terrain Teams et ces derniers ont même des blogues !!! Et ils ont aussi engagé 150 «Social Scientists» qui seront «embeddés» dans 26 unités et qui travailleront sur les «Six Degrees of Separation». Ces derniers travailleront sur les contacts humains, certes, mais auront aussi à leur disposition des serveurs et logiciels sociaux… Déjà en socialisant avec la population locale, en entrant en contact sur des bases culturelles et sociales, la stratégie commence à payer et le nombre de morts et blessés est en baisse.

C’est un peu ce que voulait dire l’ambassadeur américain Robert Gates en parlant du manque de préparation des troupes de l’OTAN à cette nouvelle réalité. Je vous reviens sous peu avec un autre billet car il est beaucoup question ces temps-ci, de connectivité et d’Internet 2. Devinez quel est le réseau utilisé par l’armée américaine ???

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De Nicholas Carr à Ray Kurzweil : «The Machine is Us» !

15 mars 2008

Le 9 janvier dernier, j’écrivais un billet sur ce blogue où je référais à un article, The Data Wars, paru dans le magazine Wired du mois de janvier 2008. En fait, je relatais le prénomène du «Scraping des données».

Une bonne façon d’introduire le prochain sujet, soit une courte entrevue avec Nicholas Carr, auteur du livre «The Big Switch- Rewiring the world, from Edison to Google».Ce titre dit tout… Sur les intentions de la firme de Mountain View. L’article de Wired est intitulé, lui, «Do you trust Google?» Et la réponse de Carr est sans appel : Non !

Il y parle des méga-entrepôts de données, des ordinateurs personnels qui vont devenir des terminaux, que Eric Schmidt et Google vont finalement réaliser le rêve de Sun Microsystems : «The network IS the computer». Un seul ordinateur mondial relié aux méga-centres de données et qui créent un «data cloud». Et je rajoute VOUS et vos données, «scrapées» et regroupées dans des carnets de vie, les fameux LifeLogs. Ces derniers, accessibles de cet ordinateur unique par des terminaux tout d’abord bien réels mais ensuite…

Le méga-entrepôt de serveurs de Google à The Dalles en Orégon

Et Carr y va de deux phrases terrifiantes :«Welcome to Google Earth. A bunch of bright computer scientists and AI experts in Silicon Valley are not only rewiring our computers, they’re dictating the future terms of our culture» et «We’re transferring our intelligence into the machine and the machine is transferring it’s way of thinking into us».Vous trouvez qu’il va loin ?
[youtube IfbOyw3CT6A&hl]

Voyez plutôt ce qu’en dit Ray Kurzweil dans un exposé donné à la conférence TED… Il se rend jusqu’en 2029 et là, attachez vos tuques!!! Il parle de fusion entre l’humain et les les nano-machines de la disparition de l’ordinateur traditionnel, d’intelligence artificielle, de cerveau aidé par des nano-robots et pouvant passer de l’univers réel aux univers virtuels !!!

Qui est ce monsieur ? Voyez ce qu’en dit Wikipedia… Tout cela pour dire que notre ami Carr, sera parmi nous les 9 et 10 avril prochains. En fait, il sera conférencier à un colloque international du CEFRIO à Québec sur le thème : «Comment favoriser le développement des villes et des régions du Québec ?». Il y parlera de «La révolution Web et le développement de nos sociétés : une histoire qui débute à peine !». Je ne sais pas pour vous mais moi je m’inscris…

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Si le vDating vous intéresse (suite et fin)

21 janvier 2008

Un court billet pour répondre au commentaire de Fabrice Poiraud-Lambert sur les sites de rencontre qui maintenant se servent de la réalité virtuelle. Comme le mentionnait Fabrice, il n’y a pas qu’OmniDate qui offre une expérience immersive dans le domaine des rencontres galantes. Que non… Il y a bien entendu SecondLife qui le permet même si ce n’est pas sa vocation première, de même que Club Neverdie.

Mais j’avoue qu’il existe au moins un site de rencontres avec expérience uniquement immersive et virtuelle soit le Red Light Social Center. Ce dernier se présente comme le seul «Adults Only Social Network». Les photos des membres et leurs Avatars sont très sexy, de même que les bandes annonces dont celle où l’on compare MySpace à RLSC. Cette petite vidéo, en soi, est très intéressante car elle laisse sous-entendre que le Web 2.0, c’est un ensemble de technologies primitives et que l’avenir est dans le Web 3D.

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Si le vDating vous intéresse…

18 janvier 2008

Un court billet aujourd’hui sur un sujet plus léger… Durant la période des Fêtes j’ai expérimenté plusieurs sites sociaux de mise en relation, dits de «rencontre». J’ai donc testé le site québécois Réseau Contact, les sites canadiens eHarmony.ca et Date.ca ainsi que le français Meetic. Question fonctionnalités, tous ces sites se ressemblent et offrent grosso modo les mêmes que les autres sites de mise en relation à la Viadéo, LinkedIn, Ziki, Facebook et autres. Vous vous montez un profil et vous vous exposez. Vous vous faites des relations de correspondance, vous pouvez clavarder et même vidéoclavarder, etc…

Rien de nouveau sous le soleil… Tout au plus, je donne une étoile de plus à Meetic qui offre deux fonctionnalités intéressantes que les autres n’offrent pas. La première est la possibilité de «flasher» un autre membre, l’équivalent du «poke» sur Facebook . Mais encore plus intéressant est la possibilité. de créer son propre test de compatibilité : le Meetic Test. Vous choisissez parmi une banque d’une centaine de questions préfabriquées ou encore vous créez vos propres questions. Intéressant et cela ressemble encore aux quizz sur Facebook.

Mais ce qui m’a jeté par terre aujourd’hui, c’est une annonce sur Facebook justement… On y annonçait un site de rencontres virtuelles !!! On ne se parle plus par courriel, ou par webcam ou MI mais par Avatars interposés dans des cafés virtuels. Il y a eu le speed dating, le edating et maintenant le vdating. Le site en question s’appelle OmniDate pour ceux que cela intéresse…

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La mort d’un avatar selon Natacha…

16 janvier 2008

Un court billet pour vous dire que je suis tombé sur un petit texte assez fascinant ces derniers jours. Le texte a été publié sur Facebook et sur son vlogue Mémoire Vive.TV par une de mes «amies» et relation, Natacha Quester-Séménon, journaliste, productrice, vidéo blogueuse, co-administratrice de plusieurs initiatives humanistes.

Elle est également particulièrement active au sein de Second Life et c’est justement le sujet de son billet qui m’a interpelé au point de vous en faire part. Le titre est accrocheur : Un avatar peut-il mourir ?

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L’état du Web 2.0 ? En réponse à la question de Xavier…

29 octobre 2007

J’ai reçu, il y a quelques jours, un commentaire sur ce blogue à la suite d’un billet sur la conférence Web 2.0 Summit, qui se tenait à la mi-octobre à San Francisco. Le commentaire est signé Xavier Aucompte et va comme suit «Après cette conférence de San Francisco, pouvez-vous faire un point sur les niveaux de maturité du Web 2.0 entre les États-Unis, le Canada et la France ?» Je serais enclin, en réponse à la question de Xavier de répondre par les mêmes arguments que j’ai employés pour parler récemment de l’Entreprise 2.0 au Québec et disponibles ICI.

En fait, nous avions tendance au Québec au début des années 2000, à dire que tous les épiphénomènes «Nets» de ce monde naissaient en Californie, prenaient entre entre 6 et 12 mois à atteindre la côte Est et encore un autre six mois à atteindre le Québec. Ensuite, il fallait un autre six mois avant qu’ils ne traversent l’Atlantique, atteignant en premier la Grande-Bretagne et ensuite le Continent, telle une vague de Tsunami…Ce dernier ignorait l’Afrique pour atteindre l’Australie et le Japon et ensuite le reste de l’Asie.

Le Web 2.0 à travers le monde

C’était hier, c’était il y a une éternité (Un chanteur français a chanté quelque chose du genre…) En fait, l’effet Web 2.0 est viral… et s’est rapidement étendu mais pas de façon traditionnelle. Bien sûr, le Web 2.0 est plus développé aux USA et en Europe, la carte ci-dessus, faite avec Platial, en témoigne, mais cela ne vaut que pour les plates-formes et «startups»et la carte n’est pas complète (très peu de sites français, asiatiques et aucun site québécois). Ce qui est très différent entre le Web 1.0 et le Web 2.0, c’est son appropriation par une large tranche du milliard d’Internautes à travers la planète, que ce soit en Europe, dans les Amériques, en Asie et même en Afrique…

Curieusement, le Québec a, pour un temps, boudé ce mouvement planétaire. En décembre 2006, j’ai fait un bilet à la suite de mon passage à la conférence LeWeb3 à Paris. J’y déplorais ce fait. Depuis ce temps, le Québec a tenté de rattraper et les initiatives sont maintenant nombreuses. En termes de «startup» mais aussi en termes d’appropriation des plates-formes étrangères (Facebook et LinkedIn sont très populaires) et locales telles que Agent Solo, Espace Canoe et bientôt inpowr. Aussi en termes d’événements comme les Yulbiz, les webcom, les journées Infopresse et bien d’autres encore qui témoignent de cette vitalité naissante…

Le Web 2.0 au Québec

Bref, le Web 2.0, plus qu’une simple mode, est entré dans les moeurs chez nos voisins du Sud, à preuve les fabuleux succès de MySpace, de Facebook et de toute une brochette de sites sociaux mais aussi en Europe et en particulier en France, avec Viadeo, Ziki, Netbives et DailyMotion ainsi que des blogues comme ceux de Loïc LeMeur, Laurent Gloaguen, Fred Cavazza et bien d’autres encore. En France, c’est culturel, je crois…La conversation sociale par les sites de mise en relation, le partage du savoir par le eLearning, la libre circulation des idées par les blogues et le journalisme citoyen font concensus. Ce qui est plus difficile, c’est de briser la hiérarchie sociale, ce cadre trop rigide qui fait fuir bien des idéateurs à l’image de Loïc qui vient de lancer Seesmic à San Francisco.

Mais il y a des résilients comme Michel Germain qui, avec son bouquin sur le management des nouvelles technologies et eTransformation des entreprises a été l’un des précurseurs du phénomène de l’Entreprise 2.0 en France avec aussi Bertrand Duperrin et Fred Cavazza (encore lui). Mais surveillez Michel Germain. Récemment il donnait ses commentaires au Journal du Net sur le sujet mais en plus, ce dernier est maintenant partenaire Microsoft. On sait que dans le 2.0 en entreprise, Microsoft et IBM sont les gros joueurs aux USA. Alors qu’en sera-t-il en France ? Le rencontre entre Michel et Steve Ballmer en juillet dernier à Denver est, à mon avis, indicative des intentions du géant de Redmond sur le marché français…

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Le Web 2.0 aux USA

Les États-Unis ? Toujours une longueur d’avance… La Mecque est toujours la Californie et c’est toujours l’endroit sur la planète où l’on retrouve le plus d’entreprises en lancement et le plus de capital de risque et de »Angel Funding». Reste à voir quels seront les effets du Web 2.0 sur les entreprises. Cela c’est l’Entreprise 2.0. Le premier vrai état des lieux pourra être fait à Boston du 9 au 12 juin prochans, lors de la seconde édition de la conférence Enterprise 2.0. Entretemps, préparez-vous car le prochain Tsunami s’en vient et ne sera pas 2.0. …Et je vous aurai prévenus ICI, ICI et encore ICI.

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Vous connaissez Ray Kurzweil ? Non ? Vous devriez…

26 octobre 2007

J’avais plusieurs sujets pour des billets et n’arrivais pas à choisir LE sujet… Comme c’est le cas dans ces occasions, le sujet s’est imposé à moi… Sous forme de courriel. Je suis membre de la communauté TED et vous ai déjà blogué sur la conférence qui se déroule tous les ans à Monterey en Californie. Une conférence où se retrouvent les grands esprits de ce monde, dont 1 000 participants triés sur le volet et qui peuvent payer jusqu’à 10 000 $ pour y assister.

[youtube IfbOyw3CT6A]

J’ai donc reçu mon courriel habituel, qui me tient au courant de ce qui se passe dans cette communauté et parmi les sujets traités, celui de
«Comment fonctionne le cerveau ?», traité par plusieurs conférenciers dont Ray Kurzweil. Sa conférence porte sur comment la technologie va profondément changer pas juste le cerveau mais tout l’être humain. Pas nouveau vous direz…

Je pensais la même chose en écoutant le début de sa conférence. En fait, il a fallu attendre presqu’à la fin pour que ce devienne passionnant : Il traite des impacts de la technologie sur le projet de séquençage du génome humain, sur l’amélioration des cellules sanguines et l’ingénierie du cerveau humain, qui selon lui, sera chose faire en 2020 !

Mais Kurzweil ne s’arrête pas là… Il se rend jusqu’en 2029 et là, attachez vos ceintures !!! Il parle de fusion entre l’humain et les les nano-machines de la disparition de l’ordinateur traditionnel, d’intelligence artificielle, de cerveau aidé par des nano-robots et pouvant passer de l’univers réel aux univers virtuels !!! F-A-Scinant …

Qui est ce monsieur. Voyez ce qu’en dit Wikipedia.

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ELearn 2007, jour 3. Du «crowdsourcing» à SecondLife…

19 octobre 2007

Hier, j’écrivais que la conférence de Tony ODriscoll et intitulée :«Welcome to the Era of the Free Range Learner : How Web 2.0 and the 3D Internet are Changing the Game of Learning» risquait d’être très intéressante. Ce dernier vient de terminer sa conférence (keynote) d’ouverture de journée et ce fut, selon moi, un des meilleurs moments de cette conférence.

Beaucoup parce qu’il a parlé de tous ces sujets qui ne passionnent : le principe du «crowdsourcing», appliqué, selon lui, en premier par Jimmy Wales de Wikipedia. Il a parlé du livre «Snowcrash» qui est à la base même du «Metaverse Roadmap Project». Il a parlé des Digital Natives et de Marc Prensky, que le but de l’apprentissage chez les jeunes n’est plus l’apprentissage lui-même et l’acquisition de connaissances mais bien plus l’optimisation de leurs réseaux afin de donner un sens au monde dans lequel ils vivent. Tout cela, vous pouvez le retrouver dans cette courte vidéo de lui :

[youtube -cZTdFTZV5Q]

Et bien sûr, il a longuement parlé du «Serious Gaming» et de Mmorpg (Massively Multiplayer Online Role Playing Gaming). Entre autres, de WoW (World of Warcraft) et de ses millions de membres qui jouent en ligne en «peer-to-peer» dans des guildes qui regroupent des membres de partout à travers le monde. Mais qui ne font pas que jouer, qui apprennent, qui collaborent et qui participent même à créer une économie parallèle. Et il a terminé sa présentation en parlant de sa principale passion : SecondLife.

Passion qui s’est transposée dans le travail parce que jusqu’à tout récemment, Tony dirigeait l’équipe responsable de la «Performance Architecture Analysis and Design» pour IBM Sales Learning et qu’à ce titre il est celui qui a installé son entreprise avec 50 îles sur SL, des îles dédiées aux réunions de travail virtuelles mais aussi à la formation ! Et c’est ce qui a branché les participants, ici à la conférence. Après sa conférence, il est resté une heure supplémentaire à répondre à toutes les questions parfois incrédules d’une bonne centaine de profs d’université, des questions du style «Comment les jeunes peuvent-ils apprendre dans un univers qui est virtuel ?» ou «Puisque ce sont des avatars, comment pouvons-nous être certains de leur identité ?»

En terminant sa conférence, Tony a projeté une vidéo dont il est l’auteur et qui est disponible sur Youtube. Cette vidéo a été conçue entièrement dans SL et est dédiée à la mémoire des étudiants tués à Virginia Tech.

[youtube h0W5VOY_9Io]

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Le programme de la conférence LeWeb3, 2007 est enfin connu !

15 septembre 2007

Après des mois de consultations, de suggestions et de discussions sur Facebook, Loïc LeMeur annonce sur son blogue la programmation officielle de la prochaine conférence LeWeb3 ,2007, qui aura lieu à Paris les 11 et 12 décembre avec comme thème général : «Une évolution en technologie mais une révolution dans les comportements». On explorera le Web social (Facebook et Digg seront sur scène) et le Web virtuel (différence entre Casual et Serious Gaming), avec leurs bons et mauvais côtés ainsi que plusieurs autres thèmes …

[youtube pl2pEwXeao8]

Je ne vous en dis pas plus puisque Cathy Brooks le fait mieux que moi dans cette vidéo. En passant, je viens de m’inscrire. Je vous bloguerai la conférence en direct avec possiblement un Yulbiz-Paris en supplément ? Tout dépend de Fred !

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Planète déserte…

24 juillet 2007

L’ami Michel Leblanc n’aimera pas celle-là ! C’est le titre que donne ce mois-ci le magazine Wired à un article de Frank Rose sur Second Life. On se serait attendu à tout de Wired et Rose mais pas qu’ils tirent à boulets rouges sur SL mais c’est bien ce qu’ils font !

Photo tirée du magazine Wired, édition août 2007

Ils traitent essentiellement du volet marketing de SL et de la prétendue absence de fréquentation des sites commerciaux dans cet univers virtuel. Et il partent du témoignage de Michael Donnely, responsable du marketing Web pour Coca-Cola. Ce dernier n’est pas tendre… «I went to many commercial sites and there was nobody else around. I teleported over to the Aloft Hotel and it was deserted. I felt like I was in The Shining»

Partout dans cet article, on retrouve de petites phrases assassines du style :«Second Life : It’s so popular no one goes there anymore» ou encore ;« How Madison Avenue is wasting millions of dollars in creating an empty digital world». C’est, à ma connaissance, la première fois que Wired publie un article aussi critique envers SL .

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L’université, Second Life et Facebook : un curieux mélange…

18 juin 2007

J’étais en train de mettre à jour mon profil sur Facebook quand je suis tombé, par hasard, sur un nouveau groupe : «Second Life for Educators».

Voilà donc qu’un groupe de profs s’intéresserait à l’enseignement 3D ? Je fais ni une ni deux, je joins le groupe et par curiosité, pousse plus loin mes recherches. En fait, ce groupe a été mis sur pied, non par un prof. mais par un entrepreneur Sud-Coréen du nom de Paul Preibisch, alias Fire Centaur dans Second Life !!!

Déception… Ce dernier se sert de ce groupe pour mousser son entreprise virtuelle «English Village», qu’il présente lui-même dans cette courte vidéo :

[youtube XZHeL0TP4cc]
Il y a quand même un lien avec le monde de l’éducation… En effet, Preibisch offre des simulations 3D immersives pour des étudiants et des professeurs d’anglais à travers le globe ! Au «English Village», les professeurs rencontrent des étudiants en temps réel, en utilisant un avatar, des tableaux blancs virtuels, la voix, des objets 3D, et des holodecks !

Le tout demeure une entreprise à visées commerciales, un marché qui devrait être très lucratif au cours des prochaines années car le virtuel à la SL ouvre les horizons du eLearning vers le vLearning. Michel Leblanc en avait d’ailleurs déjà parlé. Philip Rosedale et Linden Labs ont aussi bien compris le potentiel éducatif de leur plate-forme. Ils ont créé SecondLife/Education qui, comme le dit le premier paragraphe de leur texte d’intro : «veut fournir un environnement unique et flexible pour des éducateurs intéressés à la formation à distance, au travail coopératif, à la simulation, aux études de nouveaux médias et à la formation corporative», ouf…rien de moins !

C’est clair que SL vise la marché commercial du vLearning mais il offre aussi aux communautés universitaires des espaces collaboratifs et virtuels jusqu’à tout récemment impensables. D’une part SimTeach, un wiki pour tous les profs intéressés de près ou de loin aux possibilités du Web 3D et aussi plusieurs espaces virtuels tels que celui de la Ohio State University :

[youtube aFuNFRie8wA]

Pour tous ceux et celles qui «trippent» sur l’usage du virtuel à des fins éducatives, il existe aussi plusieurs événements d’importance à travers le monde dont la conférence internationale annuelle League of Worlds, qui se tiendra cette année en Suède et la Second Life Community Convention 07 qui se tient cette année à Chicago et qui offre une piste particulière sur l’éducattion avec comme conférenciers vedettes la Dr. Connie M. Yowell et le Dr. Larry Johnson du New Media Consortium.