Parcourir les Tags

Julie Payette

Blogues Communication interactive Ideagoras Médias sociaux

Iniative 2.0 dans le cadre de l’heure de la Terre. Amusement et grande déception…

28 mars 2010

Cela arrive de plus en plus souvent, je dois l’avouer… J’ai des coups de coeur pour des sites récemment mis en ligne et qui sont conçus sont les règles de l’art 2.0. J’ai eu des bons mots dans les derniers mois pour l’idéagora de Bombardier et plus que des bons mots pour l’initiative de «crowdsourcing» d’Astral Média, en l’occurence la plate-forme multimédia de «J’ai la mémoire qui tourne». Mais j’ai aussi eu des mots très durs à l’endroit de l’Agence spatiale canadienne quand j’ai comparé leur site Web, lors du dernier vol de Julie Payette, à celui de la NASA, véritable petit bijou de 2.0 et même d’animation 3D, entre autres quand elle nous a offert la reconstitution du vol historique vers la Lune.

Ce long préambule pour mentionner que hier, à l’occasion de l’heure de la Terre, j’ai eu la même surprise, un certain plaisir mais en bout de ligne une grande déception à découvrir le site consacré à la sensibilisation aux changement climatiques, mouvement qui a débuté en 2007 en Australie et qui est parrainé par le WWF. Depuis le temps que nous disons en conférence que les organismes doivent engager la conversation au lieu de se contenter de livrer bêtement de l’information et pensant faire de la sensibilisation …

D’entrée de jeu, en cliquant sur Earth Hour dans Google on arrive sur cet écran qui n’est pas la page d’accueil mais qui dit tout sur la volonté de partage de ses concepteurs. Volonté que NOUS partagions avec eux et entre nous.

eh2

En fermant cette fenêtre,, on arrive ensuite à la page d’accueil où se retrouvent les photos de la communauté sur Flickr et la vidéo officielle qui amène à la chaîne YouTube où nous pouvons y déposer nos propres captures. On y retrouve également le fil Twitter des conversations qui ont monté très haut dans les «trending topics» hier soir entre 20h30 et 21h30. Tout cela est complémenté par la possibilité de converser, partager et réseauter ENTRE NOUS, sur Facebook et MySpace.

De plus, et ce n’est un secret pour personne, le Web 2.0 est fait d’exposition de soi. Les concepteurs l’ont très bien compris et ont offert une Google Map avec enregistrement géo-positionné pour nous afficher sur la carte mondiale en tant que supporteurs. À date 5 665 263 l’ont fait…

eh6

Et j’ai souri en expérimentant les petits jeux, virtuels ou pas mis à notre disposition dans la section «Fun Stuff». Une «virtual switch» dans des environnements à choisir et la construction d’une lanterne… Bref, on encourage l’exposition de soi : Affichez-vous en tant que supporteurs et faites-le savoir à vos amis et relations. Par les chiffres et les jeux, on sensibilise mais là où il y a un gros HIC, c’est au niveau de la conversation. Certes, on favorise la conversation entre les supporteurs, sur Facebook, MySpace, Flickr, YouTube, Twitter et sur leurs blogues individuels mais cherchez comme moi un blogue officiel où les organisateurs conversent avec leurs supporteurs…

Le Web 2.0 EST conversation…

Dans la section «Take action», on retrouve à droite une mention «earth hour blog». En cliquant dessus, on y arrive pas tout-è-fait. Il faut re-cliquer une fois de plus pour découvrir un «simili-blogue». Des billets certes, mais sans commentaires, sans blogue-liste, sans nuage de tags, bref, grande déception…

blog

Ce que dit ce site, c’est qu’on a probablement engagé des gens pour bâtir une stratégie médias sociaux et que ces derniers ne sont probablement pas des blogueurs… Jamais un blogueur qui se respecte ne se soumettrait à pareil exercice. Le Web 2.0 EST conversation, pas un monologue ou encore, comme ils l’ont imaginé, un lieu où on favorise l’interaction et l’exposition des AUTRES. Une vraie communauté se bâtit en conversant et en échangeant. Non pas en «crowdsourcant» bêtement…

Et vous, vous en pensez quoi ?


Communication interactive Événements

Même dans l’espace, le fossé Web 2.0 existe…

17 juillet 2009

C’est la fête à la NASA ces jours-ci… Il y a quelques jours, nous avons assisté au lancement de la navette Endeavour avec à son bord, l’astronaute québécoise Julie Payette et le lendemain, cette même agence spatiale célébrait en grandes pompes le 40e anniversaire de la mission historique d’Apollo 11. Vous dire que l’agence spatiale américaine a fait les choses en grand Web 2.0 serait un euphémisme…

Le site 2.0 de la NASA

Le site et ses communautés

Je m’explique avec, tout d’abord, le cas du lancement de la navette. Pour ce lancement reporté à cinq reprises, la NASA a mis le paquet sur le Web (Captures d’écran ci-haut). Je n’avais pas consulté leur site depuis des lunes et je dois féliciter ici les concepteurs. Un bijou de site site 2.0 avec Web TV, blogues, fils RSS, communautés Facebook, MySpace ( cela va de soir avec le nom), YouTube, Flickr et de nombreux comptes Twitter dont celui du commandant de la mission, Marc Polansky.

Mais pas de Julie Payette sur Twitter… Ce qui m’amène à comparer ce site avec celui de l’Agence spatiale canadienne. Pâle comparaison, car tout ce qu’on y retrouve, c’est une page d’information statique avec une photo titrant; « Bonne chance Julie » et c’est tout. Je sais, je sais, l’ASC n’a pas les moyens de sa grande soeur américaine mais quand même, c’est d’un pathétique.

Sur le site de la NASA, j’ai ainsi pu suivre, en direct, tous, je dis bien tous les préparatifs des astronautes dans les heures qui ont précédé le lancement, suivre le lancement lui-même et continuer de suivre la mission en direct, minute par minute, Je suis également @Astro_127 sur Twitter, soit le commandant de la mission.

Son dernier Tweet : Astro_127 From orbit: It should be obvious, but it’s still amazing to see how much better it is to work in orbit than in training.

Vous dire le fossé 2.0 qui existe entre les deux agences… Ce fossé n’est pas qu’entre les deux agences mais entre les deux pays!

Apollo 11 revit sur le Web

Non, je ne parlerai pas de la théorie du complot qui veut qu’Apollo 11 ne se soit jamais posé sur la Lune et que tout cela ait été enregistré en studio. J’aime mieux croire que nous avons réellement mis le pied sur l’astre lunaire en juillet 1969.

Donc, pour enfoncer encore un peu plus le clou 2.0 dans le cercueil de la différence USA/Canada en matière de Web 2 et même 3, laissez-moi vous « parler » de la commémoration du 40e anniversaire d’Apollo 11. Hier, comme des millions de fans à travers la planète, j’ai pu suivre la reconstitution en 2D du lancement de la fusée Saturne 5. Le site We Choose the Moon, conçu pour l’évènement est tout simplement hallucinant!

En plus d’y suivre toutes les étapes de cette mission historique, il est possible de se référer à des documents visuels d’archives au fur et à mesure que la mission progresse, et d’écouter les communications réelles d’il y a 40 ans entre Capcom et les astronautes et comble de l’ironie, de les suivre aussi sur Twitter, 40 ans plus tard. La NASA a mème développé un widget à la MétéoMédia pour suivre le décompte chronologique et les derniers tweets, aussi bien sur le bureau que sur Facebook et MySpace.

Avant de vous quitter pour le WE, voici le décompte pour la prochaine mise à jour de la mission. Dimanche, les modules d’orbite et lunaire approcheront de notre satellite pour une autre expérience virtuelle et historique. « Apollo 11, this is Houston, over. Blip… ».

MAJ

Vendredi entre 17h30 et 18h00, le site de NASA.TV proposait aux Internautes une conférence de presse en direct avec les autorités de la NASA. Au menu, la mission STS-127 et les problèmes de détachement de mousse qui causent de plus en plus de soucus même si tous les porte-parole se veulent rassurants. Aucun journaliste sur place, tout sur le Web avec en majorité, des journalistes des médias électroniques. Que les temps changent…

Et après cette nouvelle démonstration de l’attrait du Web, de Skype et de la vidéo comme outils de communication, retour en direct dans la station spatiale internationale avec les astronautes en train de préparer un «reboost», essentiellement pour prendre un mille d’altitude afin d’éviter des débris identifiés dans le voisinage. Génial cette Web.TV en direct, sans filtrage, ni commentaires de savants analystes !

Oh! En terminant, l’Agence spatiale canadienne pendant ce temps, proposait aux journalistes une webdiffusion sur place à St-Hubert et propose depuis, des communiqués sur son site, le dernier mentionnant la conversation du ministre Gary Goodyear avec les astronautes Julie Payette et Robert Thrisk. Sans commentaire…