Dans mon premier billet sur ma revue de l’année 2014, version Facebook, j’ai glissé quelques mots bien sentis sur la psychose sécuritaire, engendrée par deux hommes en particulier à compter de 2013, psychose qui a grandi en 2014 et qui, selon moi, devrait atteindre des sommets en 2015. Ces deux hommes, vous l’aurez compris sont Julian Assange et Edward Snowden.
Revue de l’année 2014: je ne suis pas un algorithme de Facebook !
30 décembre 2014Voici en plusieurs billets, échelonnés au cours des prochains jours, ma revue de certains événements marquants de 2014 sur mon mur Facebook mais contrairement à l’algorithme (qu’on peut améliorer mais avec des limites), j’ai creusé beaucoup plus profondément et vais agrémenter le tout de commentaires, comme dans toute bonne revue qui se respecte.
Quelle sera la vie des trois C à l’ère des multiples Internets ?
18 novembre 2014Mon billet sur la fin de la collaboration et de l’Utopie 2.0 a fait réagir… Entre autres Martin Lessard qui m’a fait plusieurs commentaires dont celui-ci qui se termine par une question :«Dur mais lucide constat. Le titre provocateur me laisse sur ma faim. Les détourneurs d’utopie divisent pour régner. Soit. Où se trouvent nos points de convergence pour répliquer et réintroduire de l’espoir dans le réseau?»
Fatigués des pubs sur les sites Web ? Essayez une machine à anti-cash $$
19 mars 2014De plus en plus de sites sur le Web poussent des publicités en fonction de votre profil ou même simplement en fonction de votre arrivée nominale sur le site. Que ce soit Facebook, bientôt Twitter, de plus en plus de blogues et de sites de commerce électronique : voyages, location d’auto, assurances, banques ou sites Web des principaux journaux mondiaux en fait, surtout eux ! La fameuse monétisation par la publicité ! Et pour le simple Internaute, la navigation devient de plus en plus un chemin de croix.
Avis aux CIO: cessez d’obséder sécurité…
4 mars 2014Et rêvez plutôt collaboration et innovation ouverte ! Vous arrive-t-il de rêver à un monde idéal où votre entreprise et ceux et celles qui la dirigent seraient ouverts au changement et à l’innovation et mettraient tout en oeuvre pour dynamiser LA structure organisationnelle pour stimuler sa compétitivité et sa croissance ? Moi oui et comme dans tout bon rêve, s’amalgament une foule d’idées et de sujets épars pour en faire un tout cohérent.
#LeWeb12: Un bilan tout en coups de coeur et en irritants 1/2
20 décembre 2012Comment vous l’écrire ? Ma septième présence à LeWeb s’est soldée par un désastre mais cela ne doit pas venir entacher mon appréciation générale. Loïc et Géraldine n’y sont pour rien dans mes problèmes de serveurs et de virus… Mais mis à part mes mésaventures personnelles, je me dois tout de même de conclure sur une note mitigée pour cette cuvée 2012.
Quel est ce tabou dont on n’ose parler sur la place publique?
14 octobre 2009Je tiens à revenir sur un sujet très sensible dans les entreprises québécoises ces derniers mois. On en parle à mots couverts entre professionnels des communications ou des ressources humaines responsables de la gestion et du développement des intranets.
Quel est ce tabou dont on n’ose parler sur la place publique? Eh bien, je vous le donne en mille. C’est l’incompétence de plusieurs personnes qui travaillent dans les départements de Ti, l’obsession pour la sécurité de leurs gestionnaires et l’immobilisme général qu’ils imposent à l’entreprise.
Hier, en pleine OpenWorldConference 2009 d’Oracle qui se déroule actuellement à San Francisco, Ann Livermore VP chez HP a été très claire: 70% des budgets Ti vont aux opérations et à la maintenance des systèmes et seulement 30% à l’innovation. Ce qui a fait dire à certains participants que le chiffre de 30% était encore trop optimiste…
Et Livermore a poursuivi en mentionnant que le crédo de HP dans les prochaines années serait la MODERNISATION. Pas par le Web mais bien par la rénovation de ce qui existe déjà… La modernisation des applications et des infrastructures tout en offrant les services de virtualisation et de Cloud Computing. Mais faut comprendre que HP vise à séduire les Ti traditionnels, le gros du marché en entreprise et ainsi leur faire cracher bien des $$$.
La vraie modernisation passe par le 2.0
Les responsables intranet savent bien que leurs stratégies de croissance passent par les outils et usages du Web 2.0 mais les Ti ne veulent rien entendre surtout quand il est question d’intégrer un outil tel qu’un blogue WordPress dans leur sacro-sainte architecture technologique. Encore moins un réseau social en code source ouvert, Ô sacrilège… Certains disent qu’ils ne sont pas «prêts» à intégrer le Web 2.0 dans une informatique tournée vers les processus d’affaires.
D’autres, par contre, admettent indirectement leur incompétence. Laissez-moi vous raconter… La semaine dernière j’ai rencontré une personne d’une entreprise québécoise qui travaille dans une petite équipe responsable de l’intranet. Comme dans 70% des cas, toutes entreprises confondues, cette équipe fait partie du département des communications. L’équipe est consciente qu’elle doit prendre le virage 2.0 et teste les différents outils (blogue, wikis, etc.) mais doit le faire «sous le radar», en dehors de l’entreprise et de son firewall et surtout pas sur les serveurs de l’entreprise.
L’informatique de cette entreprise est tellement dépassée et bureaucratisée qu’elle a évalué que la mise en place d’un blogue interne coûterait, tenez-vous bien, 150 000$… Les deux bras m’en sont tombés! J’écrivais en août dernier : «Nos entreprises se débattent encore avec leurs intranets 1.0 et quand elles veulent les faire évoluer, se butent souvent à la résistance des départements TI qui, au lieu de générer l’innovation, comme ce fut jadis le cas, la freinent furieusement afin de conserver leurs prérogatives et leurs architectures si familières, si rassurantes mais pas si sécuritaires…».
C’est bien cela le principal problème des entreprises québécoises, présentement loin en retard sur celles des USA ou d’Europe. C’est que leur informatique ne suit pas, résiste, freine le changement. Les employés de ces départements sont mal formés ou pas du tout aux technologies du Web et surtout du Web 2.0. Et surtout leurs dirigeants sont de la vieille école et c’est dommage car les Ti, auparavant, généraient le changement. C’était il y a bien des années…
Et le changement vient de la base…
Comme je le dis souvent en conférence, les employés poussent pour l’adoption en interne de leurs usages externes du Web en tant que consommateurs. Les Ti eux, ont les deux pieds sur le frein. C’est tellement typique d’une entreprise 1.0 où les technologies et les usages sont dictés par les Ti alors que dans l’entreprise 2.0 ce sont les usagers qui les dictent.
Regardez d’ailleurs ce dernier tableau publié récemment sur le blogue de la conférence Enterprise 2.0 et qui porte sur les leaders de l’intégration des outils du 2.0 dans l’entreprise. Clairement et majoritairement c’est maintenant du bottom-up: les employés imposent les usages. Ce sont eux qui génèrent maintenant l’innovation.
Pour en savoir un peu plus sur les conditions de succès de l’intégration des stratégies et outils du Web 2.0 dans l’entreprise et aussi pourquoi certains se plantent royalement, je vous suggère de lire attentivement le billet publié par Dion Hinchcliffe, intitulé: « 14 Reasons Why Enterprise 2.0 Projects Fail ».
Comme par hasard, il y traite entre autres de « bottom-up » et de gouvernance… Dion est l’un des grands spécialistes de l’entreprise 2.0 et devrait d’ailleurs être à Montréal en mai prochain avec son University 2.0, dans le cadre de webcom-Montréal. En passant, c’est un pré-scoop !
Et parlant de scoop, ceux qui sont allés sur le site de webcom-Montréal auront certainement remarqué que Walton Smith, de Booz Allen Hamilton sera de la partie et viendra parler du projet de communauté interne baptisé « Hello ». BAH ce n’est pas rien aux USA, c’est un des principaux fournisseurs du gouvernement américain avec 22 000 employés. Il y aura aussi Viviane Garrigos, de la Société Générale en France qui viendra aussi présenter leur communauté interne.
À quand une communauté interne dans une entreprise québécoise?