Le 8 novembre dernier, dans la section Affaires de LaPresse.ca, paraissait un article qui m’a rappelé de bien mauvais souvenirs. C’est que profitant de l’entrée en bourse de Twitter à 26$ et de la flambée d’achat qui a suivi pour porter le titre aussi haut que 50.09$, certains analystes se sont fait un malin plaisir de rappeler le spectre de la bulle spéculative de la fin des années ’90 ou «Dot-com Bubble» dans les nouvelles technologies, bulle qui a éclaté à la fin de l’année 2000, décrédibilisant pour au moins une décennie tout le secteur des nouvelles technologies.
De l’utilisation des réseaux sociaux, RSE, RSP ou tout autre RS ou MS…
9 octobre 2013J’ai décidé de changer de titre. Au départ, c’était «Stars du Web. J’ai une sainte horreur de ceux qui vous vendent 1 000 abonnés Twitter pour dix Euros !» mais ce n’est qu’une infime partie de mon propos. Le titre actuel parle plus: vous avez 9 460 amis Facebook et plus de 3 000 fans de votre page. Vous affichez donc complet. Vous avez 21 375 followers sur Twitter et la compagnie a certifié votre compte du petit rond bleu avec crochet. Vous avez 6 223 relations sur LinkedIn et un compte pro or ainsi que des cohortes d’admirateurs-abonnés-aficionados sur Quora, Pinterest, YouTube, Foursquare, Google+, SlideShare, Flickr, Viadeo et que sais-je. Bref vous êtes très populaire et actif sur les médias et réseaux sociaux au point ou votre Klout dépasse vos plus folles espérances mais il y a au moins quatre mois que vous n’avez rien publié sur votre blogue…
Le blues des technos: Les sites vous font vivre vos émotions en bleu…
10 mai 2013J’ai diffusé sur Facebook la capture d’écran ci-dessous, intitulée «Color Emotion Guide». Elle est tirée d’un article paru dans Fast Company et intitulé : «Why Facebook is blue? The Science Behind Colors in Marketing». Un article fort intéressant certes mais qui m’a tout de suite suscité deux réflexions.
Juste une mise en contexte ici… Il y a 11 ans aujourd’hui, nous avons vécu les attentats du 11/9 aux USA. Chacun a dans sa mémoire l’instant, les minutes, les heures… Je voudrais juste revenir sur un billet que j’ai commis, fin 2008 en point d’orgue aux attentats terroristes de Mumbai en Inde que j’avais couverts en direct sur Twitter pendant presque trois jours presque sans interruption. Dans ce billet, à la toute fin, je trouve enfin ma motivation sur cette couverture et la racine remonte à 2001. Donc je tiens en ce 11e anniversaire à le republier en guise de témoignage de mémoire…
Les jeunes et les médias sociaux ? Faites attention à votre stratégie !
7 septembre 2012Bon, bon… Le sujet de l’heure sur la Blogosphère est le récent rapport Social Networks Demographics for 2012 paru sur le blogue pingdom. Je l’ai découvert chez Flavien Chantrel alors que la copine Michelle Blanc en a fait de même chez Nicolas Bordas. Donc nous en parlons mais pas du même angle.
MAJ 1 et 2 – #qc2012 : Une campagne 2.0 avec des sites poches ???
15 août 2012C’est la faute à Michelle Blanc… Elle a écrit un billet récemment sur la «pochitude» des sites des divers partis politiques québécois, leur absence de stratégie Web 2.0 et surtout leur silence tonitruant en matière de vision pour un Québec numérique. En fait, aucun parti ne propose de stratégie pour mettre le Québec «sur la mappe» du numérique et cela autant Michelle que d’autres le dénoncent avec raison. J’ai fait aussi ma part dans cette dénonciation en signant, entre autres CE BILLET.
Je ne pouvais pas passer sous silence ce qui se passe aujourd’hui chez nos voisins du Sud et un peu partout sur la planète alors que comme le mentionne Le Devoir «Plus de 7000 sites Internet du monde, surtout anglophones, manifestent aujourd’hui leur opposition aux projets de lois de lutte contre le piratage des élus américains».
Sommes-nous des Twitter-bourgeois ou même des Web-bourgeois ????
22 novembre 2011AVERTISSEMENT:
Ce billet peut offenser certaines personnes. Comme il est mentionné à la télé, «Viewer discretion is advised»…
Après ma récente sortie sur Yulbiz et la place des blogues dans un contexte d’affaires, et surtout après les réactions que ce billet a suscitées, je me pose cette question en titre. Pourquoi? Eh bien parce que depuis, j’ai regardé l’ensemble de mes inrteractions sociales sur le Web pour m’apercevoir que je me suis assigi et surtout que je ne suis pas la seul à l’avoir fait. Quand je regarde mes flux Twitter, Facebook, Google+, etc., je les trouve bien calmes par rapport à 2007-2008.
Les réseaux sociaux sont-ils toujours les vecteurs de changement qu’ils étaient ? Probablement dans les économies et les pays émergents (j’aime ce mot) comme en Asie ou au Moyen-Orient où ils ont eu un rôle «instrumental» dans la révolte et l’indignation de la population face à une classe dirigeante corrompue et dépassée par l’éclosion d’un mouvement civil et populaire.
De là ma question: nous qui avons été aux avant-postes des premiers soubresauts de la prise de parole ciotoyenne, que nous est-il arrivé ? Nous sommes bien coîts devant ce qui se passe actuellement dans le monde. Face à la foule des indignés en Espagne, en Libye, en Égypte (bis), à Wall Street ou à la Place Victoria (sic…) à Montréal. Nous qui avons tweeté en direct la protestation du peuple Iranien face à la fraude massive des dernières élections, avons pourtant élu des gouvernements rétrogrades et autoritaires à l’inverse de la démocratie participative que présupposait le 2.0. Je me souviens à San Francisco de la grande messe O »Reilly à la conférence Web 2.0 Expo où le prêtre officiant. i.e. Tim O’Reilly nous disait que nous étions les privilégiés d’un mouvement planétaire… Le sommes-nous vraiment ?
Nous sommes bien tranquilles dans nos niches d’affaires à ne pas prendre position et à simplement«retweeter», «liker» ou partager sur Facebook… Cela me rappelle avec douleur la murale scandaleuse de Jordi Bonnet au Grand Théâtre de Québec inaugurée en 1970: «Vous êtes pas tannés de mourir bande de caves, c’est assez!». À bas le Web bourgeois !!!
Je dis cela en passant…
Blogue, Facebook, Twitter… Mais où est rendue la conversation ?
27 juin 2011L’idée pour ce billet s’inscrit dans une série amorcée en 2008 sur la miniaturisation des conversations sur le Web, en particulier avec l’apparition de Twitter en 2007. Par la suite, j’ai commis plusieurs billets sur le sujet mais en particulier un dernier en février 2010 où je me demandais si la conversation avait ou non quitté la Blogosphère.
Cette question je me la pose encore plus en ce pluvieux mois de juin, car je viens de reprendre la publication de billets après une halte non-voulue de plusieurs mois. Et c’est encore plus frappant: la conversation est de plus en plus rare sur les blogues Ce que je disais l’an dernier c’est que la rétroaction conversationnelle de notre lectorat s’exprime ailleurs et autrement.
Où et comment ?
D’une part, dans la grande rivière de la micro-conversation (ou micro-blogging) et par le nombre de «re-tweets» ou RT d’un billet mais aussi par les quelques mots qui accompagnent cette recommandation. Car il s’agit bien de recommandations. Si quelqu’un prend le temps de recommander votre billet c’est du moins qu’il l’apprécie ou encore qu’il trouve le contenu pertinent, ou que ce dernier sert à faire avancer la réflexion collective sur un sujet donné. Mais ce n’est pas de la conversation, on s’entend…
Depuis le début des blogues, les lecteurs pouvaient devenir commentateurs et participer à un débat communautaire sur une idée soumise dans le billet. Maintenant, avec le Web en temps réel, les outils mobiles et les réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn, ils deviennent des passeurs, des relayeurs d’information et élargissent non pas seulement les débats possibles mais aussi la communauté et le fameux accès «sérendipitique» à la connaissance. Ils deviennent aussi des organisateurs ou curateurs de contenus avec l’arrivée de Paper.li, de Storify.com, de Flipborad ou encore de Webdoc.com mais encore là, où est la conversation ???
Les blogues et les micro-blogues et les réseaux sociaux peuvent-ils être complémentaires ??? Dans un monde idéal, les billets de blogues ou encore les articles dans les médias traditionnels ou Web fourniraient les contenus. Twitter, Facebook et compagnie fournissent maintenant la communauté à informer. Et dans une moindre mesure, ladite communauté converse, du moins c’est ce que veut prétendre Facebook.
Se crée donc divers types de consommateurs de contenus plus ou moins actifs, comme le démontre cette carte du monde des réseaux sociaux (Cliquez sur l’image ci-dessous pour télécharger le .pdf). Vous y retrouvez le nombre d’utilisateurs par pays mais surtout, vous retrouvez trois types de personnes qui consomment les contenus: les Messagers, les Sharers et les Groupers. Mais encore là, ces trois groupes ne font que transmettre ou curer de l’information produite par les créateurs (les publishers tels que définis par Paper.li), groupe qui n’est pas tenu en compte par GlobalWebIndex parce que ce groupe n’est pas sur les réseaux sociaux. Il crée du contenu sur les blogues, les podcasts, la Web télé et les médias traditionnels en ligne.
Sans surprise, l’endroit où se brasse l’information, les conversations et la consommation c’est le plus grand réseau social au monde: Facebook. Vous avez vu les chiffres publiés il y a quelques mois sur le Web et que je reproduis plus haut dans ce billet. Dire qu’au moment où ils ont été publiés, il y avait 610 millions de membres sur FB. Nous en sommes maintenant à 750 millions ! Mais la question demeure : et la conversation dans la Blogosphère ? Disparue ou presque au profit de la grande agora mondiale où chaque minute, comme le montre la capture d’écran (ci-dessous), il se publie plus de:
95 000 statuts, 80 000 posts sur nos murs, 65 000 photos, 50 000 liens et surtout 500 000 commentaires… En voici une autre illustration mais vidéo faite par Time.com/video et qui diffère légèrement quant aux chiffres et en propose d’autres :
Que faut-il faire pour nos blogues ?
Je sais qu’ici je ne serai pas populaire mais à mon avis, il est temps de fermer les commentaires sur nos blogues et à la place, ouvrir sur ces derniers des flux en temps réel à la suite de chaque billet, de relier notre propre ruisseau d’information au grand fleuve Web, ce que font déjà les réseaux sociaux tels que Facebook, LinkedIn, Twitter, etc.). Mais pas encore les blogues ou du moins la majorité d’entre eux. Il y a bien celui de l’ami Sameer Patel qui propose pareille option mais ce n’est pas la règle. Vous avez un commentaire ou vous « retwitterez » ce billet ???
Facebook vs Twitter: des chiffres qui parlent
20 décembre 2010Oups… Mes vacances devront attendre car je n’ai pas pu résister à l’attrait de vous écrire ce court billet concernant l’utilisation de Fecebook et Twitter. C’est l’ami Sylvain Grand’maison qui m’a mis sur la piste avec un statut sur Facebook. Avec un lien qui m’a amené à essayer d’accéder au site de digitalsurgeons.com. Mais c’est en gros Flash et mon Mac a eu une indigestion…
Bref, les responsables du site ont publié ces deux graphiques fort intéressants sur l’utilisation de Facebook et Twitter et remarquent beaucoup de similarités dans l’utilisation qui en est faite par les 500 millions de menbres de Facebook et les 106? millions de menbres sur Twitter (contre 175 millions, le chiffre qui circule).
Moi, ce ne sont pas les similarités qui m’intéressent mais des chiffres qui parlent autrement. Ainsi, le nombre de personnes qui font des mises à jour quotidiennes est de 52% pour Twitter et seulement de 12% pour Facebook. Autre chiffre intéressant et que je souligne dans mes conférrnces c’est que les jeunes de la NetGen, de 13 à 17 ans, sont seulement 5% à utiliser Twitter. C’est moins que les 9% pour les 55 ans et plus ! Normal que je dis car ces jeunes n’ont pas besoin de Twitter pour communiquer en temps réel. Cela fait longtemps qu’ils ont adopté les SMS et créé leur propre code d’utilisation et langage. De plus, ils n’ont que peu de téléphones intelligents pour accéder au micro-blogging.
Autre fait remarquable dont je parle aussi dans mes conférences: celui que les réseaux sociaux sont encore et toujours prioritairement une histoire féminine. 54-46% pour Facebook. Twitter un peu moins soit 52-48%. La proportion est encore plus grande dans d’autres réseaux comme MySpace ou Orkut. Un dernier chiffre intéressant: les utilisateurs de Twitter sont un peu plus mobiles. En effet, 37% d’entre eux se branchent par le biais d’apparels mobiles contre 30% pour Facebook. Facilité d’utilisation quant à moi…
MAJ: #LeWeb 2010 à Paris (prise 3): confessions et beaux vêtements
8 décembre 2010Finalement, le gars de Microsoft, Charlie Kindel, n’a pas raconté que des histoires lors de son entretien avec Loïc en cette première journée de conférence à LeWeb 2010. Il a fait des confessions… Comme de dire que le géant de Redmond a totalement raté son entrée dans la téléphonie mobile. Et il ne fut pas le seul à se laisser aller sur scène…
Le conférencier suivant n’était nulle autre que Jason Goldman, le responsable du développement produit chez Twitter. Je l’avais rencontré ce printemps à San Francisco lors de mon passage dans leurs locaux. Jason ne s’est pas contenté de dire que les premières interfaces du célèbre site de micro-blogging avaient été des désastres en termes de design et d’utilisabilité et qu’il en était responsable mais il a été beaucoup plus loin, en fait jusqu’à annoncer sur scène son départ imminent, soit à la fin du mois.
Jason Goldman
Selon lui, Twitter, qui est passé de 9 à 300 employés, doit maintenant se cadrer pour offrir « a better consumption experience ». Eh oui, la consommation… La consommation de contenus par le biais d’applications Internet comme Twitter, dont la dernière interface est en fait très applicative et cousue main pour tous les iPads de ce monde. Goldman quitte à la fin du mois et restera à titre de « special advisor » mais une page d’histoire est bien tournée chez Twitter.
Le règne du costard…
Parlant d’histoire, je remarque que les temps ont bien changé dans le Web dit social. Dans les conférences en 2005-06 et 2007, les conférenciers comme les organisateurs étaient tous en tenue décontractée et le jeans était de mise. Plus maintenant. À Le Web, c’est le règne du costard… Sans cravate mais tout de même…
MAJ
Et pour me faire mentir, l’ami Loïc a changé de costume et s’est déguisé en Angry Bird pour présenter le CEO de cette startup déjà millionnaire Mikael Hed