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Claude Malaison

Communication interactive Événements

Conférence LeWeb3 : Le son est de retour !!!

11 décembre 2007

Enfin, on peut bloguer et «réseauter» tout en assistant aux conférences sur grand écran avec le SON !!! Bravo. Je suis avec Sandrine Szabo et Thierry Weber, deux copains suisses qui ont assisté hier au Yulbiz et qui sont ici pour bloguer et podcaster la conférence. Sandrine a reçu hier ce qu’elle appelle son bouquet de fleurs 2.0.

Là où on bouffe le midi…

Il y a trois bâtiments à LeWeb3. L’immense où se déroulent les conférences. un second où ont lieu les repas et le «réseautage» ainsi qu’un troisième pour les »start-ups» et qui sera reconvertie demain en salle de conférence aussi. Ici  tout le monde blogue ou podcaste.

Il y a des entrevues partout, des caméras et des spots d’éclairage. fascinant comme dirait Spock. Le prochain billet demain.

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

LeWeb3 : Conférences live et diffusion ratée…

11 décembre 2007

Après le côté sombre du Web 2.0, un panel somme toutes ennuyeux, sont arrivés sur scène les gros canons. Tout d’abo0rd Evan Williams de Twitter qui s’est aussi révélé un peu morne dans sa présentation jusqu’à ce que la salle puisse lui poser des questions et entre autres, celle qui tue : Vous et Seesmic (la «start-up dématérialisée de Loïc, organisateur de la conférence et sur scène à ce moment) serez-vous bientôt compétiteurs ? Patinage artistique, malaise passager de Loïc et finalement consensus pour dire que non-non, les deux se complètent bien. Très «politically correct»…

Kevin Rose

Est ensuite venu un autre gros canon. Non, en fait, deux : Kevin Rose de Digg, reçu sur le sofa par Sarah Lacy de BusinessWeek mais également auteure d’un livre sur le Web 2.0 que j’essaie de trouver sur le Web mais qui n’est semble-t-il pas encore disponible, dixit son blogue… Cette dernière a fait une entrevue style télé, du genre quels sont tes goûts, je te donne deux choix et tu me dis sans penser ton premier, vous voyez ? Très léger. Légère aussi la petite empoignade sur la couverture du BW dédiée à Rose, les deux pouces en l’air ! Il a fini par admettre qu’il avait commis une «erreur d’image». Mais rien de nouveau sur Digg et surtout pas sur «l’inDIGGnation»…

Hans Rosling

Le plus intéressant était à venir et je vais devoir rater le débat entre Andrew Keen et Sarah Lacey pour vous le relater. Il y a eu, tout d’abord. Hans Rosling. Vous vous souvenez de lui ? Probablement pas. Il est une des «stars» des conférences internationales et en particulier de TED où il a brillé avec sa présentation sur le Gapminder. Il a refait le coup, ici à Paris mais en l’adaptant à la sauce gauloise. Toujours un succès.

Philippe Stark

Ce fut ensuite le tour de Philippe Stark, le faneux designer français qui bredouille dans un affreux anglais mais qui finit par faire un «tabac» aussi bien à la conférence TED qu’ici à LeWeb3. Sa présentation de départ était mieux organisée que celle livrée aux USA mais le clou est venu à la période de questions où il a finalement fait crouler de rire la salle. Son leitmotiv : nous sommes tous des mutants sur cette terre et nous devons, entre autres, nous préparer à quitter la planète car elle implosera dans quatre milliards d’années. Ce qui fait que ce cher Philippe crée des fauteuils pour les ébats sexuels du couple moderne mais aussi tout le design de Virgin Galactic dont il est le «Creative Director»

Nelson Mattos et les trois piliers…

Le plus intéressant a été, du moins pour moi, la prestation de Nelson Mattos, VP Google Europe. Il est venu confirmer bien des choses en sous-entendus. Que oui, pour Google, la connectivité, les coûts d’entreposage de données et la démocratisation de l’utilisation des outils Web sont les trois piliers sur lesquels se bâtit sa stratégie, axée sur la collaboration, la culture et la vitesse «It’s all about speed, faster is better than slow». Que ce soit en connectivité mais surtout en innovation.

Pour Google, un autre credo : Mettre en ligne une version incomplète au besoin et laisser les utilisateurs la perpection et au gré de multiples itérations. Curieuse liaison ensuite sur Open Social… Au gré de sa courte présentation, quelques chiffres intéressants : Il y a un milliard de recherches par jour sur Google, il s’échange 80 milliards de courriels et de MI par jour ! Le eCommerce va générer 130 milliards d’Euros cette année en Europe, chiffre qui va doubler dans deux ans ! Il y a présentement 250 millions d’Internautes membres de communautés virtuelles. Les 3/4 sont des jeunes de moins de 25 ans…

Parlant chiffres, la conférencière suivante June Cohen, de TED, est venue parler de la mise en ligne de leur nouveau site mais surtout de leur décision prise en 2006 de mettre toutes leurs conférences gratuites sur le Web. Pour une conférence qui demande 6 000$ de frais d’inscription, c’était risqué… Et pourtant, cela a payé. TED accepte 1 000 participants seulement et ces derniers font la liste d’attente presque sur deux ans !!! Le Web ne tue pas les conférences… Depuis leur décision en 2006, les conférences ont été téléchargées 25 millions de fois et celle de Ray Kurzweil, dont je vous ai déjà parlé, a été téléhargée 50 000 fois hier… Bon c’est assez pour le moment. Et dire que j’ai manqué Mr.Keen :o) Faut dire que dans la salle de «networking» où on peut bloguer en paix, on nous avait promis une retransmission en direct. Il u a bien retransmission mais seulement l’image. Comme le dit si bien Katherine :»Je coupe le son…)

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Paris, jour 3 : Retour sur Yulbiz et début du Web3

11 décembre 2007

Mardi matin très tôt, départ de l’hôtel dans le 2e, en direction du complexe Les Docks où a lieu la conférence Le Web3 cette année. Impressionnant comme complexe et comme salles. Il y aura 110 conférenciers en tout et le bruit court que Loïc aura investi pas moins d’un million d’Euros dans l’aventure. Question de connexion Internet, pas de problèmes pour l’obtenir mais c’est très lent !

Avant d’aller plus loin, il faut faire un retour sur la soirée d’hier et le Yulbiz-Paris au pub O’Malley. Une soirée très animée fait de longues discussions autour du Collectif «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires». Des rencontres avec des blogueurs tels que Fred Cavazza, bien sûr mais aussi Éric Blot, Bertrand Duperrin, Xavier Aucompte, David Degrelle, Antoine Pic, Ludovic Simon et bien d’autres. J’ai fait un long podcast avec Éric qui sera disponible ICI et parlé de Web 3 et 4 avec Caroline de la Palme qui, incidemment, fait des conférences ici en France, entre autres, sur pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires…

Éric Blot et Caroline de Maisonneuve

J’ai parlé beaucoup de blogues et du livre et du pourquoi mais aussi beaucoup d’Entreprise 2.0 et de sa mémoire, un thème récurrent chez moi :o) Un thème abordé longuement avec Caroline De Maisonneuve, qui a un parcours fascinant, un parcours qui l’a amenée, entre autres, au Japon, en Indonésie, d’où elle est partie quelques jours seulement avant le Tsunami de décembre 2004. Elle est actuellement au marketing Asie pour les Galeries Lafayette. Caroline nous a suivis, Bertrand, Simon et Xavier et moi-même pour «l’after-Yulbiz» dans un petit resto dont j’oublie le nom. De longues discussions sur le Web et son avenir jusqu’à très tard…ou très tôt.

Je termine sur le Yulbiz pour me concentrer sur le panel en cours à LeWeb3 et qui porte sur le «côté sombre» du Web. Il est question de confiance…

Communication interactive Événements Intranet

Paris, deuxième journée : La pluie, l’humidité et… Le Pub O’Malley !

10 décembre 2007

Décalage horaire loin derrière, j’entame ma seconde journée à Paris. Contrairement à dimanche où il faisait un soleil radieux et un confortable 13 degrés, le retour au travail du lundi se passe sous un temps plus froid et humide. Maussade… Dans le métro, qui fonctionne toujours malgré les rumeurs d’une nouvelle grève, la mine des passagers est sombre, fermée.

J’ai un rendez-vous avec Michel Germain, de Arctus et auteur du livre sur la eTransformation des entreprises. Michel est un ami de longue date, est prof à l’université Paris IV mais surtout travaille activement à l’intégration des intranets 2.0 en entreprise et particulièrement, «bosse» sur les modèles de gouvernance afin de faciliter le passage du Web 1.0 au 2.0.

Nous discutons de l’état de l’Entreprise 2.0 en France et au Québec et de sa nouvelle association avec le géant de Redmond. Celle qui lui a permis de faire l’intégration de MOSS chez Roche et d’y instaurer un modèle complet de gouvernance. Un travail génial et qui confirme les prétentions de son livre.

Réunion terminée, re-métro vers le 2e arrondissement, question d’aller vérifier au Pub de O’Malley pour le Yulbiz-Paris et le lancement du Collectif «Pourquoi bloguer…». J’entre et me présente au proprio, M. O’Malley (…) un fervent amateur de rugby, que je soupçonne d’être un ancien joueur l’équipe de France ou d’Irlande.Surprise ! Il n’est au courant de rien…Je tente d’expliquer, Internet, Facebook, le wiki, Yulbiz, Fred Cavazza… C’est du chinois pour lui. Coup de chance, j’ai la carte d’affaires de Fred sur moi, Nous téléphonons. Les choses s’arrangent… Il y aura bel et bien un Yulbiz ce soir…

En attendant, je quitte en direction de l’hôtel mais fais un arrêt au bistro le Firmament, toujours rue de 4 septembre. C’est l’occasion de renouer avec Sabrina, la plus charmante des serveuses à Paris et qui a changé de couleur de cheveux depuis notre dernière rencontre. Super !!! Bon je vous laisse pour une autre réunion et ensuite Yulbiz. Prochain rendez-vous demain avec le compte-rendu de la soirée et les premières impressions de la conférence LeWeb3.

NTIC

Premier billet de France… Le vol et les pépins techno.

9 décembre 2007

Parti samedi de Montréal pour Paris, arrivé moins de six heures plus tard à l’aéroport Charles-de-Gaulle, sur un vol d’Air France et curieusement par dans un Airbus mais dans un Boeing 777, le format tout juste plus petit que le 747, mis en service en 1994.

Demain, nous allons passer aux choses sérieuses (Yulbiz et conférence LeWeb3) mais je voulais vous parler de ce vol. de la qualité du service des agent(e)s de bord, de la qualité de la nourriture et des boissons (pas d’ustensiles en plastique et champagne en classe économique, voir photos ci-dessous) de l’espace en classe économique qui équivaut presque celui de la classe Club sur Air Transat ou de la classe Affaires sur Air Canada et finalement des mini-terminaux logés dans chaque dossier de siège et qui donnent accès non seulement aux films, mais à toute une gamme de services, jeux vidéos inclus.

Bien sûr, on en est pas à WoW mais quand même… Ces terminaux de nouvelle génération équipent 81 compagnies aériennes à travers la planète, dont Air France et malgré mes fréquents voyages, c’était la première fois que j’entrais en contact avec ces interfaces tactiles. Fini les écrans au plafond de l’appareil et surtout fini les deux seuls choix entre les deux films du jours et les postes de radio et le fréquence du pilote…

Et la beauté de la chose c’est que les 81 compagnies qui utilisent ces terminaux le font avec la compagnie québécoise DTI Software, compagnie ayant pignon sur rue à Montréal avec Nick Bélanger à titre de PDG et Louis-Bélanger-Martin à titre de vice-président directeur. Juste une note discordante. Mon terminal a gelé durant la projection du film «Bourne Supremacy» et malgré les efforts des agents de bord et de multiples «réinitialisations», il est resté en panne pour le reste du vol. Problèmes de jeunesse ???

Communication interactive Entreprise 2.0 Intranet

Deux études successives sur l’intranet et le 2.0…en France.

7 décembre 2007

À la suite de mon billet d’hier sur la communication interne j’ai reçu un commentaire de l’ami Éric Baillargeon qui m’a judicieusement aiguillé sur le blogue de Fred Cavazza. Hier Fred a aussi parlé l’intranet 2.0 en référence à une étude publiée par Jane McConnell. Jane intervient régulièrement dans les conférence en France sur les intranets, est déjà intervenue ici à Montréal dans le cadre d’Inracom et est une copine de Jane Dysart, qui organise KM World & Intranets en Californie.

Jane McConnell est une des grandes spécialistes du domaine et publie régulièrement des études plus qu’intéressantes sur le sujet et basées sur des sondages auprès des entreprises. Sa dernière, intitulée : The Global Intranet Reports 2007, “Trends” and “Analysis” a été reprise par Fred dans un billet, où il résume, graphiques à l’appui, la pénétration de l’Entreprise 2.0 en France. Comme je le disais, hier, le Québec a du chemin à faire…

Je reproduis ci-dessous une partie du billet de Fred intitulé «Les dernières tendances en matière d’intranet 2.0» :

«J’avais participé en tout début d’année avec Jane McConnell à une présentation des tendances de l’année 2007. Cette mini-conférence avait été l’occasion pour Jane de présenter les résultats d’une étude très ambitieuse sur l’implémentation d’outils et pratiques “2.0″ au sein des intranets de grands groupes (oui c’est bien d’Entreprise 2.0 dont nous parlons).

Et bien figurez-vous que c’est Noël avant l’heure puisque Jane vient de publier une nouvelle version de son étude annuelle sur les intranets : The Global Intranet Reports 2007, “Trends” and “Analysis”. Vous y trouverez tout un tas de données et de retours d’expérience sur comment les grandes sociétés ont ou projettent d’implémenter des outils “2.0″ au sein de leur intranet.

Ces deux documents sont bien évidement payants mais l’auteur vous propose de télécharger deux documents gratuits :

On apprend des choses très intéressantes dans ces documents et notamment les enseignements suivants :

  • les employés sont très attachés à l’email (les habitudes ont la vie dure) et il faut redoubler d’efforts pour les habituer à exploiter ces nouveaux outils (blogs, wikis, espaces de travail collaboratifs…) ;
  • Les blogs internes demandent beaucoup plus d’efforts qu’il n’y parait (surtout un effort d’animation) ;
  • Les wikis posent généralement deux problèmes : leur interface qui déroute les néophytes ainsi que leur évolution dans le temps (maintenance des pages et de la pseudo-structure) ;
  • Les outils “2.0″ ont tendance à cannibaliser le reste du contenu des intranets.

Comme je sais que vous aimez bien les schémas, voici un petit graphique de répartition des initiatives par type d’outils (Intranet 2.0 Landscape) :

Intrnet2.0_Landscape.jpg

Enfin des chiffres sur la pénétration de l’Entreprise 2.0 en France. À quand une étude comparative de ce type entre la France, le Québec et les USA ? Il y a bien l’Observatoire de l’intranet (Pdf) de Michel Germain mais son étude est très vaste et l’Entreprise 2.0 n’y figure que comme un des points. Et son étude est limitée aux pays francophones…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Intranet

Sur l’état de la communication interactive…

6 décembre 2007

Un court billet pour conclure sur la journée Infopresse de mercredi dernier, consacrée à la communication interne. De tous les conférenciers et conférencières, seule Lise St-Arnaud de Bombardier a souligné à grands traits l’utilité des nouvelles technologies dans la conduite d’une stratégie actuelle de communication interne.

Faut dire que Bombardier Aéronautique peut compter sur l’un des meilleurs intranets au Québec, affectueusement surnommé «B-Net». Toutefois, ce dernier demeure un portail de phase 2 1/2 d’évolution selon le désormais célèbre graphique de David Smith de la firme de veille technologique Gartner. Il n’a pas encore intégré les fonctionnalités collaboratives et applicatives pouvant le faire passer dans le giron des entreprises ayant adopté le Web 2.0.

Beaucoup de participants m’ont fait part de leur déception sur ce point : Ils s’attendaient en effet à entendre parler davantage d’Entreprise 2.0 à cette conférence.

Fait significatif. Dans la salle, j’étais le seul à avoir un portable ouvert et la salle n’avait pas de possibilité Wifi. Donc beaucoup de crayons et de papier pour les notes. Je me serais cru dans une conférence en 1999 ! En passant, j’ai fait un test… J’ai demandé à une des responsables de la conférence de ma faire la proportion homme-femme dans les 160 participants. Sans surprises, 76% étaient des femmes. Dans certaines entreprises, la proportion monte à 90% ! Et comme les nouvelles technologies sont encore associées plus aux hommes qu’aux femmes, il reste du chemin à faire pour en arriver à l’Entreprise 2.0 au Québec. Il faut toutefois concéder que l’ouverture est beaucoup plus grande maintenant qu’il y a un an !

Quand on parle maintenant de communication interactive et d’Entreprise 2.0, il n’y a plus de regards de travers mais plutôt une grande curiosité. Vite au mois de mai 2008 et au prochain Rendez-vous interactif webcom-Montréal qui proposera pour la première fois au Québec, une piste complète sur le phénomène. Deux des meilleurs spécialistes français y seront, soit Fred Cavazza et Bertrand Duperrin.

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

De l’efficacité des événements Facebook…

5 décembre 2007

Cela fait plusieurs mois, maintenant, que j’utilise le mini-application «Events» sur Facebook, Cette dernière est complémentaire de celle qui permet de créer des groupes. Ainsi, on forme un groupe, disons pour le livre «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires» ou encore pour la conférence Webcom et à l’intérieur on se sert du lien «Create related event». Cela permet d’inviter amis et connaissances à l’événement organisé. Ces derniers ont le choix de confirmer leur présence, de refuser ou encore de dire peut-être…

Une fantastique application que celle-ci et qui permet de viraliser un événement et de transmettre de l’information et susciter la participation (ajout de commentaires, photos et vidéos). Tellement populaire sur Facebook que le principe a fait des petits sur Viadeo, entre autres. Mais l’application est-elle si efficace qu’il y paraît ? Cette question, je me la suis posée à la suite, justement de la dernière conférence webcom-Montréal et du lancement du Collectif «Pourquoi bloguer…» au Café Méliès, le 27 novembre dernier. En théorie donc…

Je dis en théorie car dans le cas du groupe créé pour la conférence webcom, ce dernier comprend 233 membres. L’événement créé pour le 14 novembre dernier a fait réagir 122 personnes, 64 confirmant leur présence et 58 disant que peut-être… Après vérifications avec le producteur de l’événement, 65% des 64 confirmations se sont effectivement inscrites et se sont présentées. Des peut-être, seulement 12% . Donc 50 sur 122, soit 41%. Et dans les 122 personnes qui se sont manifestées, des gens de provenance inusitée et pas membres du groupe… Le score est moins reluisant encore dans le cas du lancement du livre. Ainsi, 64 avaient confirmé et seulement une trentaine se sont effectivement présentés. Dans les peut-être, une dizaine sur 88. Il y avait pourtant plus de personnes que cela…

Force est d’admettre que les événements FB et leur viralité ont un effet sur la participation, mais pas encore assez probant. J’attends d’assister au Yulbiz-Paris pour confirmer les tendances. Pour cet événement, tout a été fait sur le Web. Les invitations ont été faites sur Facebook et Viadeo, sur le wiki permanent de l’événement et aussi sur certains blogues. L’enquête va se poursuivre sur place, je vous en reparle.

Oh, en passant, savez-vous quelle est l’application la plus populaire sur Facebook ces temps-ci ? Selon TechCrunch, le Super Wall a délogé… le Fun Wall ?

Communication interactive Événements

Je voulais vous écrire sur les gestionnaires…

5 décembre 2007

Je suis à la journée Infopresse sur les communications internes et voulais vous écrire sur la conférence d’ouverture de 9h00 de matin, intitulée : «Le gestionnaire des années 2000, plus que jamais au centre des enjeux». La conférencière était Marie-Anik Aussant de Normandin-Beaudry et Suzanne Viens de Air Transat. Pas de chance avec la circulation ce matin. Ponts bloqués, passage au compte-gouttes… Pourtant la tempête, c’était lundi, non ?

Donc, manqué la conférence et celles qui ont suivi. Je suis arrivé au Centre Mont-Royal vers 11h00 !!! Le temps de m’installer, trouver un réseau sans-fil disponible et me voici. Je vous parlerai plus tard de la conférence de Lise-St-Arnaud, une ancienne collègue maintenant chez Bombardier et des préparatifs en vue du voyage à Paris car c’est samedi le grand départ pour la France avec perspective, un Yulbiz-Paris, la conférence LeWeb3 et de multiples rencontres dont une avec Bertrand Duperrin et une autre avec les membres de B-R-Ent. à suivre…

Communication interactive OpenSocialWeb

AgentSolo ou SoloAgent ???

5 décembre 2007

Vous connaissez la plate-forme québécoise de mise en relation professionnelle AgentSolo ? Il s’agit d’une des rares plates-formes du Web 2.0, (oups ! S’cusez Yves et Martine, du Web 1.5) à opérer à partir du Québec et surtout à faire son petit bonhomme de chemin sans les grands fracas à la Facebook ou autres… Dédié à la mise en relation entre travailleurs autonomes, à la création d’une communauté pour ces derniers et surtout à la mise en relation avec des entreprises intéressées à les embaucher, AgentSolo regroupe plus de 16 000 membres pour l’instant.

Je dis pour l’instant car depuis juin dernier, AgentSolo opérait une version anglaise en Bêta et avec son lancement officiel, vise de toute évidence à étendre sa portée à tous les professionnels, travailleurs autonomes, consultants et microentreprise du Canada anglais et pourquoi pas de nos Voisins du Sud ? Voici ce qu’en dit son président, Yves Williams, dans un récent communiqué de presse :

«Tout à fait inédite au moment de son lancement, en 2003, cette plateforme Web de réseautage professionnel a joué un rôle de précurseur dans un marché du travail en pleine transformation. AgentSolo.com facilite la recherche de ressources professionnelles spécialisées pour la réalisation des mandats ponctuels. Les processus automatisés d’AgentSolo.com optimisent le repérage des ressources disponibles parmi tout un éventail de candidats compétents dont les profils détaillés se consultent directement en ligne. En un temps record, professionnels et offreurs de contrats peuvent être mis en relation et intégrés dans un processus de négociation. Depuis la création du service, des milliers de contrats ont été négociés.Le goût de l’innovation a toujours été la marque de commerce de l’équipe d’AgentSolo.com. Bien avant que le terme Web 2.0 ne soit sur toutes les lèvres, le site misait déjà sur le contenu généré par les utilisateurs (CGU). Dès 2004, un système d’édition de capsules d’information a été mis en place afin de permettre aux membres de publier des articles illustrant leur expérience et leur savoir-faire. Une vaste base de connaissances a ainsi été constituée par les membres eux-mêmes. Le service de base s’est aussi enrichi d’un blogue, d’un bulletin électronique, d’espace pour les recommandations des clients, de portfolios, etc.

La façon dont la version anglaise d’AgentSolo.com a été élaborée témoigne encore une fois de cet esprit d’innovation. Rares en effet sont les sites Web qui ont prévu la possibilité d’interactions entre les professionnels anglophones et francophones. Nous avons tenté de réaliser un espace de travail véritablement bilingue. Bien sûr, les professionnels peuvent s’afficher et négocier dans la langue de leur choix, mais ceux qui le souhaitent peuvent aussi être vus et développer leur clientèle dans les deux langues. Le système de soumission, les messages d’alerte et les dispositifs de communication sont adaptés aux préférences linguistiques des utilisateurs; ce qui permet de travailler véritablement en ligne dans la langue de son choix ou dans les deux langues. »

Communication interactive Études Internet OpenSocialWeb

Les «Digital Natives» de Facebook au blogue…

1 décembre 2007

Les générations des Y (20-29 ans) et la génération des G (5-19 ans), sont composées de «Natifs du numérique» ou encore appelée Net Generation par Don Tapscott dans son livre «Growing Up Digital». Les jeunes de ces deux générations sont nés avec le Web, les téléphones cellulaires, les ordinateurs portables et le sans fil. En opposition, les générations X (30-39 ans) et Baby Boom (en deux tranches 40-54 et 55-75) sont nées avec les médias de masse de McLuhan. Ils sont donc des «immigrants» du numérique. «Digital Natives vs Digital Immigrants» est un livre écrit par Marc Prensky en 2001. C’est cet auteur Newyorkais qui a ancré cette expression dans la psyché populaire.

De ce livre est né le projet «Digital Natives», une entreprise collaborative entre le Berkman Center for Internet & Society au Harvard Law School et le Research Center for Information Law à l’Université de St-Gallen en Suisse. Le but du projet est de mieux comprendre la relation qu’entretiennent ces natifs avec les medias numériques, incluant l’Internet, les téléphones cellulaires, iPhones et autres, les iPods, les médias sociaux, etc.

Puisqu’il s’agit d’un projet collaboratif, et que les partenaires viennent du milieu universitaire, normal de les retrouver sur Facebook. Connaissant Mark Prensky pour l’avoir déjà rencontré à New York et faisant miennes certaines de ses idées que j’ai inclues dans certaines de mes conférences et même dans mon enseignement, je me suis donc inscrit au sein de ce groupe. Quelle ne fut pas ma surprise de recevoir ce message cette semaine de Miriam Simun, une des officiers de groupe :

Hi all,
In case you haven’t seen already, the Digital Natives Blog has gone live!
http://blogs.law.harvard.edu/digitalnatives/
Project researchers, fellows, and interns sound off about all things Digital Natives. Have a look, and have your say! We appreciate and read all comments!
FYI: If YOU are a Digital Native and would like to write about your experiences on our blog, send us a note at digitalnatives@cyber.law.harvard.edu, and we’ll work together to make it happen!

Le groupe a maintenant un blogue… Il est plus que temps, non ? Faut dire que les officiers sont des immigrants du numérique. Donc, c’est plus lent…Faut comprendre !

Communication interactive LifeLogs Web 3.0

Un an de blogue, Google, LifeLogs et Web de données…

29 novembre 2007

En fait, plus qu’un an que le blogue d’ÉmergenceWeb existe. Je l’ai mis en ligne le 23 mars 2006 mais ce n’est que le 24 novembre que je m’y suis mis sérieusement en publiant, si possible à tous les jours de la semaine et en participant à la conversation générale dans la Blogosphère, surtout francophone mais aussi anglophone.

Mon premier billet portait sur le iPhone avant la lettre. On parlait alors de «balaphotovidéoscopesmartGPSphone». Et le second, un mois plus tard (ouf…), portait sur un de mes sujets préférés soit Google… Je vais vous en parler également aujourd’hui puisque je viens de mettre la main sur la version papier de LaRecherche.fr, qui consacre beaucoup d’espace ce mois-ci, à l’avenir d’Internet.

En fait, ils ont fait un dossier spécial comportant quatre articles fort intéressants : 1- Jusqu’où ira Google ? 2- Tim Berners-Lee : «Le Web va changer de dimension» 3- Les menaces qui pèsent sur le Réseau et 4- Comment Internet prépare sa mue… Dans le premier sur Google, le journaliste scientifique Pierre Vandeginste ne répond finalement pas à la question. Il parle de leur moteur de recherche bien entendu, de leur modèle économique basé sur la pub aux annonceurs mais aussi sur l’offre de services Web 2.0 aux entreprises (tiens, tiens… eux aussi dans l’Entreprise 2.0 ?).

Rien de neuf dans ces propos… Ce qui a retenu mon attention, c’est un petit encadré intitulé :«Le plus gros ordinateur du monde». On y reproduit la photo du complexe de The Dalles en Orégon, une ancienne aluminerie (et sa propre centrale hydro-électrique) transformée par Google en méga-centre de serveurs. Dans l’article, on parle de centres de calcul mais il est bien question ici de centres de traitement et d’entreposage de données, les «Information Factories», selon Wired. Correctement, on note que Google en installe un peu partout aux USA et comme la firme de MountainView reste secrète quant au but final de leur installation, le journaliste se perd en conjectures sur leur usage.

Le site de The Dalles en Orégon

Il est pourtant clair qu’ils doivent non seulement servir au traitement des milliards de recherches mais aussi à entreposer les données de la planète, devenant ainsi le premier ordinateur central mondial. Les services Web de Google rendront les ordinateurs actuels désuets. On parle déjà du WebTop qui n’est en fait qu’un terminal. On retourne au vieux principe de l’ordinateur central. Et la multiplication des services Web amèneront les individus, comme les entreprises à entreposer leurs données ailleurs, justement dans cet ordinateur central et ses immenses entrepôts-banques de données.

On parlera alors des LifeLogs, les carnets de vie individuels ou collectifs. Et pour se retrouver dans cette masse de données et de vies virtuelles ? Un engin de recherche basé sur les travaux en cours sur le format RDF (Resource Description Framework), entre autres par le W3C et Tim Berners-Lee et que Radar Networks concrétisera probablement en premier avant d’être possiblement rachetés par Google ?.

D’où le second article sur Tim Berners-Lee qui annonce le Web 3.0. Il s’agit, en fait, d’une entrevue question-réponses où le créateur du Web parle du W3C et de sa marotte du Web 3.0, dit «sémantique» mais retenez qu’il renie le terme de Web sémantique et qu’il y parle plutôt de «Web de données». Voici un petit extrait :

«Avant que de Web existe, nous avions besoin d’ouvrir les différents programmes avec lesquels avaient été écrits les documents numérisés pour les lire successivement. Le Web a simplifié le problème en inventant un langage unique HTML (Hyper Text Markup Language), qui permet de lire toutes sortes de documents et de les relier. Avec le Web de données, la philosophie est la même : créer un lien automatique pour relier les données qui sont stockées dans les différents fichiers et bases de données de nos ordinateurs (…) Il existe un énorme gisement de données enfouies dans tous les ordinateurs de la planète : en les reliant, le Web sémantique permettra d’exploiter cette mine…».

Voilà où s’en vont, entre autres, Google et Microsoft; l’enjeu : dominer le Web des données, le Web de VOS données !