Un GROS merci à Thierry Frankel qui, sur son mur Facebook a publié l’article suivant tiré de LaPresse: «Le plus grand centre d’hébergement web au monde à Beauharnois». Visiblement, la journaliste Marie-Ève Maheu n’a pas compris la nature de la bête, ni l’importance de l’événement. Cinq ans après la rédaction de mon billet sur l’utilisation des alumineries pour créer des entrepôts de données et par le fait même créer des pôles technologiques de croissance, quelqu’un à Québec a finalement donné l’autorisation à l’installation d’OVH au Québec. Pas Google comme demandé en 2008…
Le SaaS comme cheval de Troie ? Faut toujours lire ses classiques…
11 mars 2013Comme l’aurait dit mon prof. de Grec s’il vivait encore, il faut toujours relire ses classiques… Bref, ce matin je travaillais à faire le tri de mes billets en prévision de la publication de mon prochain bouquin, (oui, oui, ça s’en vient !). Je me suis donc replongé dans la lecture du bouquin de Nicholas Carr, intitulé « The Big Switch – Rewiring The World, From Edison to Google ».
Six tendances TI qui vont bousculer les entreprises en 2013 (Deuxième partie )
28 décembre 2012Je l’ai déjà écrit aussi bien sur ce blogue que sur Twitter et je le répète… Je n’aime pas les listes, genre 10 meilleurs ou encore les inévitables prédictions de fin d’année. Toutefois, je n’ai pas pu m’empêcher de traduire et de commenter à partir d’hier celles faites par Antone Gonsalves pour ReadWriteWeb, une publication qui, avec ZDNet donne de très bons billets et analyses du Web et de ses tendances pendant toute l’année.
Hier, j’ai traité de la première grande tendance identifiée par M. Gonsalves, soit le Big Data. Pour moi, cette tendance fait partie d’un ensemble plus vaste que l’on nomme l’Internet des données et qui sera un des sujets de choix du prochain webcom-Montréal en mai 2013. Pas dans son impact technologique sur les entreprises et les individus mais de son impact sociologique ou sociétal si vous préférez…
Six tendances TI qui vont bousculer les entreprises en 2013 (Première partie)
27 décembre 2012Je l’ai déjà écrit aussi bien sur ce blogue que sur Twitter… Je n’aime pas les listes, genre 10 meilleurs ou encore les inévitables prédictions de fin d’année. Toutefois, je n’ai pas pu m’empêcher de traduire et de commenter celles faites par Antone Gonsalves pour ReadWriteWeb, une publication qui, avec ZDNet donne de très bons billets et analyses du Web et de ses tendances pendant toute l’année.
Plan numérique: viser l’exploitation du savoir et non plus seulement de l’avoir
28 octobre 2012Comme c’est le cas pour l’ami Mario Asselin, notre démarche qui permet de réactiver un processus qui pourrait permettre l’émergence d’un Plan numérique pour le Québec ma plaît beaucoup. Mais il n’y aura pas de plan ni même de future société québécoise basée sur le numérique si on ne relève pas à mon avis deux grands défis auxquels font face les entreprises et ensuite leurs employés.
D’une part, il faut que nous cessions de penser que le développement économique du Québec passe nécessairement par l’exploitation de ses ressources naturelles. Nous ferions beaucoup mieux collectivement si on alignait ce développement vers les nouvelles technologies et entreprises numériques, vers l’exploitation du savoir et non plus seulement de l’avoir.
Heard about Connect 2012? …No? You should!
9 mai 2012Well… Firsts are firsts… In my last post I made a rare exception in publishing a post from another source… This time I will publish my one and only post in English on this blog since it’s debut in 2006. It’s for a good cause: Connect 2012.
Disclosure:«I’m the Program chairman for 3 of the events staged in the Connect 2012 week».
Certains le savent et les autres l’apprendront: je travaille, entre autres, sur la programmation non pas seulement de la conférence webcom-Montréal mais aussi sur un tout nouveau concept de semaine internationale des affaires numériques qui va s’appeler Connect 2012 et va regrouper, en plus de webcom, la Boule de cristal du CRIM ainsi que plusieurs autres événements (ateliers, conférences, diffusions LIVE, galas, soirées, etc.).
Bienvenue dans le monde post Web 2.0 !
20 février 2012Je tiens, en ce début de semaine, à republier un billet que j’ai commis en juillet dernier et qui vise dans le mille sur ce qui est en train de se passer dans le merveilleux monde des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). Car nous sommes en train de vivre une transition majeure.
Simple nostalgie ou autre chose ??? Les geeks du Web 2.0 redécouvrent les «vertus» du terminal avec Cathode… Faut bien avec l’arrivée du Cloud Computing ou infonuagique et le retour annoncé de l’ordinateur central. Voici ce qu’en dit en essence Gizmodo : «OSX-only Cathode is chocked full of class. Not only can you tailor each and every mode to your nostalgia gland’s content, but even the try-before-you-buy mode is slick: instead of locking you out after so many minutes, Cathode instead degrades the quality of the terminal, making it flicker and waver even more than by default.»
MAJ1 et 2: Google+, un avertissement en coup de tonnerre : Le Web 2.0 aurait-il vécu ses plus belles années ?
19 juillet 2011Google+ sera-t-il le dernier grand site de réseautage social du Web 2.0 ? Tout en moi voudrait qu’il n’en soit pas ainsi mais en même temps tout en moi crie le contraire… Oh… ce n’est pas le dernier site, la dernière communauté à apparaître mais je crois que tous ceux qui viendront APRÈS ne seront que copies ou tentatives de trouver une autre façon d’entrer en relation, de réinventer une formule déjà arrivée à maturité avec Facebook, LinkedIn et G+…
Alors, suis-je en train d’écrire sur le chant du cygne des réseaux sociaux ? Pas encore… Mais je crois que Google + est un avertissement en coup de tonnerre ! Le Web 2.0 a vécu ses plus belles années (2004-2010) et dans un cycle de vie normal, les adultes vieillissent et finissent par disparaitre et laisser la place à la jeunesse 3.0 ou 4.0 ou n’importe quelle autre appellation qui serai détermnée par les prochains gourous du Web ou de l’Internet à la Tim O’Reilly. À ce titre, laissez-moi vous entretenir des derniers travaux d’un de nos maîtres à penser québécois (pas un gourou) et selon moi, un homme qui a, ici comme en Europe, l’impact d’un Marshall McLuhan. J’ai nommé Michel Cartier.
Pas surprenant qu’à webcom, nous ayions donné son nom aux Prix Cartier remis aux personnes qui ont profondément marqué le milieu québécois des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Dans une récente rencontre, Michel m’a fait part des résultats de ses dernières recherches sur les changements à apprivoiser au cours des 10 prochaines années avec comme danger de vivre de la pensée magique, c’est-à-dire de la technoscience… En fait, ce qui détermine notre avenir est plus complexe et implique aussi bien le technologique que l’économique et aussi le sociétal..
Trois vagues (rappelez-vous Alvin Toffler) qui ont simultanément atteint leur point de rupture entre 2000 et 2010 et qui, comme un Tsunami, balaient l’ancien ordre social pour le remplacer par de nouveaux modèles basés sur trois axes majeurs:1- La technologie, poussée par la convergence en mode intégré, 2- Un nouveau modèle économique de proximité et surtout 3- Un nouveau rapport au pouvoir basé sur la prise de parole.
Trois axes et autant de schémas…
Ces trois axes, Michel en a fait des schémas car il faut connaître l’homme pour comprendre que tout passe par les schémas. Donc, lors de notre rencontre, il m’a montré le fruit de ses dernières réflexions maintenant schématisées. C’est donc avec son accord, que je les diffuse ci-dessous. Comme vous le verrez, ils sont encore sous une forme brute, dessinés au crayon mais aussi sous forme évolutive car encore incomplets mais chacun venant expliquer ce qui se passe dans notre société et ce qui l’influencera dans les prochaines années. Et comme j’ai débuté ce billet par les réseaux sociaux, je reproduis donc le schéma sur l’axe sociétal.
On y voit nettement la convergence des usages sociaux entre les médias de masse et l’informatique avec les divers outils inventés au fil de la ligne du temps tracée en haut. La question est de savoir qui cannibalise qui en bout de ligne pour capter l’audience de milliards d’internautes (2 milliards à date…) et de consommateurs de contenus sur trois types d’écrans, soit téléviseurs, ordinateurs et écrans mobiles. Pas inclue dans son schéma est la question des contenus ainsi générés et consommés.
Contenus et données auront besoin d’être entreposés, ce que l’on verra dans le schéma sur le système, et surtout organisés et présentés de façon cohérente, ce que l’on nomme actuellement la curation de contenus. Bref, la schéma de Michel me rappelle drôlement un autre schéma que j’utilise assez rarement dans mes conférences pour parler de la naissance du Web social, où les technologies sont vues comme un accélérateur de changement social et les forces sociales comme un transformateur du développement technologique. Cette interdépendance et interinfluence arrive juste à la jonction du schéma de Michel Cartier en 2004, l’année où justement le social et le technologique ont fusionné pour créer le Web social.:
Parler de technologies m’amène à présenter le schéma sur l’évolution de ces dernières et justement de prendre en compte la gestion de la conversation sociale et l’entreposage des données ainsi générées. J’ai souvent parlé les entrepôts de données et de la guerre que se livrent les grands comme Google et Amazon pour leur contrôle. Justement, cela touche d’une part la technologie mais aussi l’économie, soit les deux prochains schémas de Michel. Celui ci-dessous montre l’évolution des technologies informatiques depuis les années 70 en termes de traitement, de stockage et de réseaux.
Bien évidemment, nous sommes passés du «mainframe» au client-serveur avec les minis puis les micros mais vous remarquerez que l’arrivée sur le marché des appareils mobiles change la donne. Encore une fois, on assiste à un changement de paradigme entre les années 2000 à 2010. Chris Andreson du magazine Wired a parlé de la mort du Web et de la prédominance de l’Internet avec maintenant 70% des contenus consommés par des applications accédant directement à Internet et non plus au Web via un navigateur. Mais la multiplication de ces appareils et applications a aussi multiplié la quantité de données disponibles et surtout à entreposer d’où le petit dessin en bas pour le Cloud Computimg ou en français «infonuagique» et son alter ego : les entrepôts de données.
Le guerre pour nos données et l’ordinateur planétaire…
Ce que le schéma ne montre pas cependant et que j’ai fait remarquer à Michel c’est que tous nos bidules mobiles, téléphones intelligents, iPads, iPods, lecteurs de livres numériques et netbooks n’ont pas de disques durs pour le stockage des données, d’où l’infonuagique et les entrepôts, d’où le RETOUR au mainframe ! Un seul ordinateur planétaire avec des milliards de terminaux qui sont actuellement des objets qui deviendront intelligents mais si on se projette juste un peu plus loin, des terminaux qui seront implantés chez les utilisateurs, directement… Bienvenue Cyborgs !
Et cette perspective fait saliver les grands de l’écomonie numérique… De là, le dernier schéma de Michel où l’économie a évolué des pionniers aux consortiums, des consortiums aux conglomérats et de ces derniers aux géants de service qui comme le mentionne Michel pourraient devenir les «maîtres du monde» remplaçant au passage les grandes banques qui jouent actuellement ce rôle. Et qui sont ces géants ? Si vous avez répondu Google, Microsoft, Facebook, Amazon, Salesforce, vous avez vu juste. Et c’est justement ces grands de l’économie numérique qui actuellement se livrent la «data war» pour le contrôle non seulement de vos données mais aussi de l’ordinateur central et planétaire.
Oh, en passant, j’ai oublié de mentionner, concernant le schéma sur la technologie, que Michel distingue Internet 1 et Internet 2 car en effet, il y a actuellement deux Internets. Celui sur lequel nous évoluons actuellement et qui a permis le W3. Au départ, on le nommait ARPANET et il était réservé aux militaires et aux chercheurs universitaires.
Comme Internet 1 est devenu hyper commercial et social et surtout encombré, devinez où ont migré les militaires et chercheurs ? Sur Internet 2 et ce nouvel Internet possède des caractéristiques de connectivité impressionnantes, comme le démontre la capture d’écran d’une de mes «slides». Imaginez… Le CERN a établi en 2005 le record encore inégalé : 5,44 Gigabits/seconde… Et dire que l’infrastructure de transport du PC1 Cable peut permettre à Internet 2 d’atteindre 640 Gigabits/seconde…. Bienvenue à Internet 2 et à quand Internet 3, 4 ou 5?
En fait, il n’y a pas de limites au nombre d’Internets ou comme les appelle Michel, espaces de connectivité… Bref où est le Web 2.0 dans tout cela ? Catalyseur de changement entre 2005 et 2010, il risque de passer bientôt à l’Histoire. O’Reilly parle de Web Squared, Berners-Lee de Web sémantique, Anderson d’Internet des choses. Et Michel Cartier lui, parle d’une immense fracture mondiale, de bouleversements que nous vivons à tous les jours. Pas seulement dans notre utilisation des technologies mais aussi dans notre vie sociale, économique, politique et même environnementale !
Bienvenue dans un monde post Web 2.0 mais pas pour les entreprises, surtout à l’interne car ces dernières sont presque deux à trois ans en retard sur les usages personnels sur le Web et sur Internet. Et loin de s’amenuiser, cet écart grandit !!!
MAJ1
J’ai eu beaucoup de commentaires et de retweets à la suite de ce billet mais malheureusement, les commentaires ne se sont pas inscrits ci-dessous, dans l’espace prévu à cette fin. Donc, je reproduis ici le courriel que j’ai reçu d’André Mondoux :
Bonjour Claude.
Tel que promis, deux articles. Ils seront publiés – si ce n’est déjà fait – dans les semaines qui suivent. Je n’ai pas les références exactes (ce sont deux revues françaises : Les cahiers du numérique et TERMINAL), mais si tu en as besoin, je te les ferai parvenir. L’idée de fond est que ce n’est pas tant le retour du mainframe dans la mesure où avec ce dernier les rapports de force/politiques étaient clairs : le centre et le « dumb terminal »… Maintenant, la structure ressemble effectivement au mainframe, mais ce dernier apparait non plus comme un rapport politique, mais bien l’horizon du monde lui-même (le dumb est devenu « client » supposément émancipé/ la technique semble « autonome » – ce que Cartier nomme technoscience….). Les conséquences et implications sont décrites dans les articles que je te fais parvenir bien humblement.
Cordialement,
André
J’aime bien cette précision sur le mainframe: du rapport de forces politico-technologique entre un centre intelligent et une périphérie bête et stupide alors que le SYSTÈME aurait évolué pour devenir autonome et inclusif, l’ordinateur planétaire ou le système-monde comme le nomme André Mondoux, étant connecté à l’intelligence et aux émotions consommatrices de deux milliards d’humains/clients. Et oui, je vois déjà d’autres commentaires affluer aux sujet de la Matrice et de Big Brother… Ce faisant, je joins le Pdf du texte d’André intitulé Mon Big Brother à moi.
MAJ2:
Et comme une mise à jour ne vient jamais seule et surtout comme le hasard fait bien les choses, Chris Anderson et son magazine Wired viennent remettre de l’eau à mon moulin en cette fin de journée. Sur Twitter, j’ai donc intercepté un lien qui m’a amené sur un article tout frais paru (45 mins.) et qui porte sur quoi ? Je vous le donne en mille: « The Coming Cloud Wars: Google+ vs Microsoft (plus Facebook)». Bonne lecture !
MAJ: Entreprise 2.0: à quand un portail évolutif et un « App Store » en interne ?
11 juillet 2011Dans un récent billet, j’ai écrit que les entreprises auront bientôt à se soucier de bien plus, que de simplement intégrer les stratégies et outils de collaboration qui sous-tendent, entre autres, le Web 2.0. En fait, pour devenir Entreprise 2.0 il faudra aussi intégrer la mobilité, le Cloud Computing et les « Enterprise Apps Stores » dans une stratégie de passage, non plus à l’an 2000 mais à l’entreprise intelligente, mobile et agile… C’est de cela que je veux vous entretenir car il s’agit là, non pas juste d’une mode mais bien d’une tendance lourde, une vague de fond qui va balayer les entreprises dans quelques années et radicalement modifier le rôle des départements Ti.
Des magasins dans le nuage…
C’est la conclusion que tirent certains et encore trop peu nombreux spécialistes qui ont à recommander à leurs clients une stratégie globale d’évolution de leur intranet. De plus en plus, il devient évident que le marché se diversifie et que la Longue traîne mais aussi le « Open Social Web » et la portabilité des données(Data Portability) ont un effet marqué sur le marché des solutions Web 2.0 pour les entreprises, des solutions bien entendu de plus en plus « Open Source » pour nourrir l’appétit sans cesse croissant des utilisateurs et de leurs outils qui seront de plus des terminaux mobiles.
La Longue traîne des suite logicielles utilisées en intranet en 2001 (Observatoire de l’intranet)
Comme dans toute Longue Traîne qui se respecte, il y a les grands (SharePoint et IBM) qui se font lentement mais sûrement gruger une partie du marché par une foule de nouveaux joueurs de niche en code source libre pour plusieurs et que les chinois appellent « Best of Breed ». Face à cette prolifération mais aussi face aux budgets serrés et à l’ouverture graduelle des entreprises et de leurs départements des Ti face aux solutions applicatives légères et peu coûteuses, les entreprises devront se créer des magasins d’applications, l’équivalent des Apps Stores d’Apple ou d’Android. Ou encore elles devront demander aux grands fournisseurs d’en faire autant. Déjà Dion Hinchcliffe (et il n’est pas le seul) parle dans ses billets pour ZDNet de ces « magasins d’applications » pour les fournisseurs de solutions 2.0 comme Jive mais aussi le Smart Market d’IBM.
« The good news is that most of the top Enterprise 2.0 products, with the notable exception of Microsoft SharePoint, now allow OpenSocial applications to be installed and used with them. This includes Lotus Connections, Jive, SocialText, Confluence, etc. The problem with this? There really isn’t an enterprise-ready OpenSocial app store that exists today that has necessary features we’d want to see to provide ready, end-user access to a river of 3rd party social applications. This includes vendor verification, curation, review, payments, etc. And that doesn’t include the kind of feature that IT departments are going to want in app store if they’re even going to set them lose, which I’ll get to in a minute.
But that’s about to change as I discussed recently as OpenSocial has increasingly added an enterprise focus to its capabilities. Now Jive Software will be adding a full-blown enterprise app store in its much-anticipated next iteration, Jive 5, which should be released next month. The new app store, which Robert Scoble took a look at last month, had at at last count commitment from 50 software vendors. Jive is as close as any large enterprise software vendor has gotten to providing a complete apps store.
Et attendez… Hinchcliffe ne parle que de fournisseurs de solutions. Mais comme je le disais, les entreprises, à mon avis, devront aussi penser à s’en créer à L’INTERNE ! Et comme le gouvernement des USA, d’en faire un disponible de l’externe et visible de tous, pour au moins les solutions du marché recommandées aux organismes gouvernementaux.
Je parle ici du Apps.gov, une merveille en son genre et très en avance sur son temps… En effet, ce que présuppose également pareil concept c’est qu’une entreprise ouvre aussi ses portes à « l’infonuagique » car toutes ces applications sont dématérialisées dans « le nuage informatique » et disponibles à distance. Tout un changement de paradigme en informatique… Mais il est possible de voir tout le potentiel que ces magasins peuvent contenir pour les départements TI…Vous doutez ?
Sachez que le nombre d’informaticiens décroit de façon dramatique en Occident. Les entreprises se plaignent de ne pas trouver la relève nécessaire à leur équipes informatiques vieillissantes. Universités, cégeps et écoles spécialisées ne produisent presque plus de diplômés. L’informatique n’est plus à la mode chez les jeunes, gars ou filles. Qu’arrive-t-il ? C’est tout simplement que ces derniers (les jeunes) sont plus attirés par le développement Web ou multimédia. Ça, les fournisseurs de jeux vidéo l’ont compris ainsi que les entreprises du Web comme Apple, Google, Facebook et autres qui embauchent à pleines portes des DÉVELOPPEURS D’APPLICATIONS Web ou mobiles. Facebook, entre autres, permet aux développeurs de créer une multitude d’applications ensuite mises à la disposition des 750 millions de membres. Et que dire maintenant des Apps Stores pour les téléphones intelligents et les tablettes numériques ?
… et les gadgets sociaux !
Mais comment présenter ces Apps Stores à l’interne et faire en sorte que l’adoption des applications se fasse dans l’ordre, la sérénité et la sécurité si chères aux gestionnaires, des Ti particulièrement ? Eh bien une partie de la réponse m’est venue à la suite de mon périple émerveillé chez Apps.gov, ce qui m’a rappelé instantanément un vieux billet commis, il y a quelques années, lors du passage à Montréal de l’ami Patrick Chanezon de Google. Ce dernier expliquait à propos de l’Open Social Initiative comment entreprises et institutions pouvaient tirer profit de l’adoption des réseaux sociaux ailleurs que sur l’Internet public. J’avais alors accroché sur cette «diapo» :
Patrick venait ainsi de me faire connaitre le travail effectué par la compagnie Sun, sous forme de logiciel libre, pour favoriser de façon efficace l’intégration de réseaux socio-professionnels à un intranet ou portail d’entreprise avec Socialsite. Bien sûr !!! Par le portail !!!
D’un coté les fournisseurs traditionnels qui proposent des produits licenciés et de l’autre, les adeptes du logiciel libre de droits. Dans le cas de Socialsite comme pour les futurs Apps Stores internes à la IBM SmartMarket, on propose aux entreprises l’intégration sans peine de «gadgets sociaux» à l’intérieur d’une interface Web, que ce soit un portail intranet, un wiki ou un blogue.
Les gadgets sociaux «libres» offerts par iGoogle (cliquez sur l’image)
J’explique rapidement. De nombreux outils de portail, comme SharePoint de Microsoft ou Enteprise Portal de SAP, offrent la possibilité d’insérer dans la page d’accueil ou ailleurs des boîtes de contenus que l’on nomme «portlets». Dans un blogue ou un wiki, on insère régulièrement des composants graphiques ou «widgets».
Un exemple de portlets sous licence IBM
La dernière mode, c’est d’insérer les caractéristiques des réseaux sociaux (liste d’amis, profil, statut personnel, etc.) dans les wikis, agrégateurs à la iGoogle ou Netvibes ou portails traditionnels et de les appeler «gadgets» au lieu de «portlets» ou «widgets». C’est donc une méthode facile et peu coûteuse d’intégrer des nouvelles applications ou mini-applications ou encore nouvelles fonctionnalités à l’intérieur d’un portail interne qui là n’est plus statique mais en constante évolution.
Vous voyez le portrait ? Plus besoin de refontes coûteuses de l’intranet au trois ou quatre ans mais bien des modifications et une évolution constantes qui tiennent compte de l’évolution des technologies mais aussi des besoins des utilisateurs, des gestionnaires de communautés et des coordonnateurs intranet. Je dis toujours que les habitudes développées sur le Web finissent invariablement par avoir un impact identique à l’intérieur de l’entreprise car les employés sont aussi des consommateurs et retransposent leurs habitudes externes à l’interne.
Bref, quelle sera la première grande entreprise québécoise à intégrer dans sa stratégie Web un portail évolutif et un magasin d’applications dématérislisées dans le nuage ???
MAJ
J’ai eu la chance, grâce à l’ami Loïc LeMeur, de tomber sur la plus récente étude publiée par la firme de vigie américaine Gartner et qui se penche sur les grandes tendances en Ti pour les prochaines années. Et devinez quoi ? Regardez la capture d’écran ci-dessous qui souligne qu’en 2014, 90% des organisations «will support corporate applications on personal devices» et qu’en 2013, 80% des organisations, via leurs départements Ti, supporteront les appareils mobiles de leurs employés. Je vous laisse découvrir les autres prédictions ICI.
Premières impressions: Google+ vient combler un besoin inavoué !
4 juillet 2011Depuis le lancement la semaine dernière de Google+, le réseau social tant attendu, la majorité des commentaires et billets publiés sur ce sujet ont tendance à mettre en opposition ce petit dernier des réseaux sociaux et LE réseau social par excellence soit Facebook, comme le démontre les deux commentaires ci-dessous, capturés dans le « stream » de Google+.
À droite, l’ami Loïc LeMeur écrit: « On Google+ you can get all your data back, pics, etc. It’s data liberation in the settings. That is a huge win over Facebook. Game is on ». À gauche, je n’ai pas à expliquer… Un autre commentaire que j’ai retenu est une phrase d’un billet publié chez Voirin Consultants et qui va ainsi : « … il vient combler le besoin de partager des informations, tout en assurant un certain niveau de confidentialité, et d’interagir avec les individus de son choix. ». En effet, Google+ agit à ces deux niveaux : confidentialité et portabilité des données personnelles, redonnant ainsi la liberté et le contrôle à l’utilisateur.
Un besoin inavoué: intégrer…
C’est bien mais à mon avis, ce n’est pas là encore le point fondamental de l’existence et probablement du succès d’un « autre » réseau social. Car qui a besoin d’un autre réseau social quand Facebook domine la planète sociale avec plus de 700 millions de membres et quand un réseau comme LinkedIn, domine aussi la planète professionnelle avec 100 millions de membres ? Devant pareils chiffres, on serait tous portés à répondre : personne… Mais il faudra y regarder à deux fois.
En effet, Google+ vient, à mon avis, combler un besoin que nous avons tous., un besoin jusque là inavoué : intégrer… Nous avons, pour plusieurs, un blogue sur WordPress, un compte Twitter, un profil Facebook, un compte LinkedIn, un autre chez Flickr, chez YouTube ou DailyMotion, un autre à FourSquare et un autre comme agrégateur chez Netvibes. Et je ne parle même pas de Quora, de Paper.li, etc… Et tous ces sites se présentent avec des designs et des gabarits de navigation différents.
À chaque fois que je fais la liste de tous les sites ou réseaux auxquels je souscris, je ressens comme un malaise… En plus de retenir mots de passe et expériences-utilisateur différents, est-ce que je me disperse ou comme le prétendent certains, je ne fais qu’additionner des pierres à l’édifice de mon identité numérique ? Comment gérer justement par la suite cette identité multiple et éclatée, dispersée aux confins de l‘infonuagique ?
Ne vaut-il pas mieux concentrer, intégrer ? Certains le pensent alors que du côté des grands joueurs sur le Web, que ce soit Google, Microsoft, Facebook et autres, ce n’est qu’une grande course au contrôle des données des utilisateurs, la Data War, mais aussi de la planète Internet, ce que Tim O’Reilly nomme « The Internet Operating System« . Je crois que les deux tendances vont se rejoindre sous peu et en ce sens, je rejoins les propos tenus par Joshua Michéle Ross sur son blogue où il mentionne que cette intégration a pour but commercial de dominer le système d’opération Internet ou IOS en chinois. Voici comment il présente son sujet:
« The great game on the Internet is to own as many of the disparate pieces that make up The Internet Operating System. The pieces of this puzzle are many (and well covered in Tim O’Reilly’s post on the same which can be found here):
- Identity (Think Facebook)
- Search (think Google or Bing)
- Photos (think Flickr, Photobucket, Picasa)
- Music (think Apple, Amazon)
- Software (Think Google Docs, Salesforce etc.)
- Storage and computation (Think Amazon, VMware, Rackspace)
- Location (Think Foursquare, Facebook)
- Video (Think YouTube, Netflix)
- Content Management (think WordPress, Tumblr, Blogger)
- Telepresence (Think Skype, Cisco or AT&T)
- Etc.
Dans chacune de ces catégories, Google est présent même si Ross ne les nomme pas (j’ai surligné en gras ceux qu’il a nommés) et on pourrait en mentionner d’autres : iGoogle, Google Maps, Google Cloud, Google Chrome, Google Hangouts, Google Buzz, Google Docs, Google etc. etc…
Mais nulle part ailleurs, cette intégration n’est aussi visible que dans Google+. Ce qui m’a fait réaliser à quel point le niveau d’intégration des produits est poussé, c’est quand j’ai aussi changé de navigateur pour Chrome et ensuite lancé une recherche dans Google Search… Non seulement les interfaces sont-elles semblables mais la navigation est la même (barre noire ci-dessus) et cette navigation offre TOUS les services. Comme je l’ai mentionné plus haut, pas seulement ceux identifiés par Ross mais une foule d’autres qui font de l’offre de Google, celle qui est la plus variée, complète et intégrée. (ci-dessous, no 1)
Ce qui permet aussi d’intégrer un service mal-aimé à ses débuts mais qui risque d’avoir une seconde vie. Sinon, il mourra au moins d’une belle mort. Je partle évidemment de Google Buzz (ci-dessus, no 2). L’intégration se poursuit mais à un autre niveau. Le mobile. Évidemment, Google+ est disponible en version mobile pour tous les téléphones intelligents Android et en particulier pour les Nexus (capture 3 ci-dessus). Le mien provenant directement de chez Google, vous imaginez… Ça va jusqu’au point où quand je prends une photo avec mon Nexus One, elle sont automatiquement et directement téléversées dans mes albums dans Google+ et prêtes à être traitées dans Picasa (voir capture 3 ci-dessous). Ce qui a fait dire à Euan Semple:
Et pour en finir avec l’intégration, je ne voudrais pas passer sous silence le fait que dans mes résultats de recherche, qu’est-ce qui arrive en premier ? J’ai fait un petit test avec mon nom et comme on le voit ci-dessous, c’est mon profil dans Google+ avant même mon blogue…
Jusqu’ici, j’ai surtout traité d’intégration de tous les produits Google. Avant de terminer ce billet j’aimerais aussi souligner deux autres fonctionnalités importantes de Google+. Deux fonctionnalités qui risquent d’assurer son succès.
Des cercles et des lieux de prédilection
Je ne dis pas qu’elles vont tuer la compétition avec Facebook et les autres réseaux sociaux mais au moins, elles montrent à quel point, Google+ est à prendre au sérieux. D’une part une fonctionnalité qui rappelle à certains le défunt FriendFeed, soit les « Circles ». En fait, il y a longtemps que la filière Google est associée à FriendFeed et l’inverse et le rachat par Facebook ne voulait-il simplement signifier la volonté du tuer le produit?
Possible mais il renait un peu de ses cendres dans Google+ et pas susprenant, plusieurs anciens employés de Friendfeed se retrouvent sur le projet Google+. Donc Circles:
J’aime cette façon de créer et de gérer ses relations et ses réseaux et surtout de pouvoir sectionner le « stream » général et de pouvoir afficher le seul stream d’un cercle de relations éliminant ainsi beaucoup de bruit du flux général. Dans le montage ci-haut, j’ai isolé un cercle nommé Entreprise 2.0. du reste. En passant le curseur sur le cercle bleu, apparaissent les membres et les infos sur le cercle. En cliquant sur le cercle, j’obtiens une fenêtre où je peux demander à recevoir uniquement le flux des membres du cercle ( en haut à gauche).
Cette gestion serrée des flux et des relations permet de corriger un problème de Facebook. Combien d’amis voyez-vouz régulièrement dans votre flux Facebook? Pas beaucoup en fait. Il y a des amis que je n’ai pas vus depuis un an au moins… Ici, c’est différent…
Et je tenais à terminer ce billet en vous parlant des « Hangouts » ou lieux de prédilection selon mon traducteur virtuel. Certains diront qu’ils ressemblent à des forums ou des chats vidéo. Moi je les vois plus comme des canaux de vidéoconférence ou encore comme des cabines téléphonique Web… C’est un peu comme Skype!!! Bref, je veux discuter régulièrement avec des membres de mon cercle Entreprise 2.0? Pas de problèmes… Je vais dans le hangout que j’ai aménagé à cette fin… (ci-dessous)
En conclusion, présentement c’est la folie autour de Google+ avec des invitations qui se vendent sur eBay, etc. Buzz de la nouveauté ? Certes… Comme je l’ai mentionné dans le flux la première journée, je me sens un peu comme avec Twitter en 2007 quand nous n’étions que 200 000 environ à partager cette nouveauté et à en tester les limites et surtout capables de profiter d’une certaine tranquilité, sans spam, sans annonces publicitaires, sans sollicitation de compagnies ou d’agences de toutes sortes comme Coca-Cola, sans « Fan Pages » de Bono ou de Fabienne Larouche. Un peu comme une forêt encore vierge… Mais pour combien de temps encore ?
p.s. Je veux une fonctionnalité comme NetworkedBlogs pour automatiquement publier mes billets de mon blogue sur Google+. Pour cela, vous me direz, j’aurais dû choisir Blogger comme plate-forme de publication…