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Communication interactive Événements

Web 2.0 Expo: la déception et l’Oracle…

8 mai 2010

J’ai quitté Montréal, dimanche dernier avec la ferme intention de bloguer sur la conférence Web 2.0 Expo et surtout de le faire de la conférence même ou de ma chambre d’hôtel. Faut croire que les bonnes résolutions et les meilleurs plannings sont faits pour être défaits… Dès mon arrivée à San Francisco, et surtout, dès l’ouverture de mon Netbook et de mon accès à mon admin. WordPress, j’ai réalisé que les billets devraient attendre… Akismet avait deux serveurs sur quatre dans le rouge et je faisais l’objet d’un hyper-spammage…

Donc, les urgences avant les états d’âme… Et il en a été ainsi pour le reste de la semaine, Twitter, Foursquare et Facebook bouffant mon temps libre entre les conférences, les visites à l’Expo, les repas et surtout le networking se déroulant avant, pendant et surtout après les journées passées dans les salles sombres de conférence.

Première constatation concernant la conférence et d’ailleurs corroborée par plusieurs participant(e)s: Web 2.0 Expo, version 2010 ne fut pas une bonne cuvée… Que ce soit pour les conférences et les keynotes, ce fut décevant. Aussi du côté assistance. En 2008, nous étions plus de 5 000. Cette année, j’ai compté 2 556 inscrits dans le site avec profils personnels. OK, disons que certains ne l’ont pas rempli… Mettons 3 000, ce qui était la capacité de la grande salle pour les keynotes. Elle fut pleine à eux occasions, soit mercredi et jeudi matin. Dommage pour mardi en fin de journée car un des meilleurs keynotes s’est produit en fin de première journée.

Je parle de June Cohen, responsable de la stratégie Web de la conférence TED, qui est venue expliquer la stratégie de vidéos gratuits de la conférence et toute une série d’initiatives qui ont suivi dans le sillage de ce premier grand succès dont TED Open Translation Project qui équivaut selon moi au Wikipédia des conférences sur vidéo. Mais madame Cohen ne s’est pas limitée à cette petite merveille. Elle a aussi annoncé en primeur le Open TV Project . Er m… Dire que nous allions annoncer quelque chose de semblable à webcom le 26 mai prochain…

Le second jour de la conférence, nous avons eu droit à deux bons keynotes, soit ceux de Clara Shih, qui sera de retour à webcom-Montréal et à une bonne entrevue avec le CEO d’Adobe, Kevin Lynch. Ce dernier est sur les charbons ardents et sous les feux de la rampe ces jours derniers avec surtout les accusations et la guerre larvée qui l’oppose à nul autre que Steve Jobs. Voici quelques extraits que j’ai retenus dans l’ordre inverse de publication :

  1. Kevin Lynch CEO of Adobe at #w2e: Acquisition of Omniture is about Optimizing user experience 12:48 PM May 5th via TweetDeck

  2. Kevin Lynch CEO of Adobe at #w2e: We are at the beginning of the game. Looks like 1984… 12:45 PM May 5th via TweetDeck

  3. Kevin Lynch CEO of Adobe at #w2e: We play the apps game Apple plays the legal game. They don’t like that Flash apps work with iPhone 12:44 PM May 5th via TweetDeck

  4. Kevin Lynch CEO of Adobe at #w2e: Some persons want to wall off the Web – Referring to Apple 12:39 PM May 5th via TweetDeck

  5. Kevin Lynch CEO of Adobe at #w2e: Html5 a great step foward for the Web

Clairement, Lynch et Adobe se posent en défenseurs de l’Open Web…

Le dernier jour, seul Tim O’Reilly a été en mesure de sauver la mise chez les keynotes. O’Reilly profite d’ailleurs d’une visibilité sans précédent ces jours-ci dans Silicon Valley. Il a fait la page couverture du prestigieux magazine Inc. où on le qualifie de «Silicon Valley’s favorite smart guy» de «leading intellectual» et même»«The Oracle of Silicon Valley», faisant référence au film La Matrice.


Bref, l’oracle est venu sur scène pour partager avec nous ses biscuits à saveur de :  «The State of the Internet Operating System» (voir la vidéo ci-haut).  Bref, voilà les moments forts de la conférence. Le reste des keynotes ne furent que séances de promotion des commanditaires, en particulier Microsoft.

Vous dire que la conférence s’est résumée à cela serait mentir effrontément. Il y a eu de belles rencontres et de belles surprises. De cela j’écrirai dans  les billets qui vont suivre…

Communication interactive Événements Real-Time Web

webcom-Montréal et le temps réel: un événement d’anthologie…

25 avril 2010

Vous ai-je dit que le prochain webcom-Montréal, qui aura lieu à l’OACI le 26 mai prochain sera un événement d’anthologie ? Non ? Alors voici, je vous l’écris. Tout d’abord, il faut souligner qu’à sa huitième édition, webcom est devenue la plus importante conférences francophone sur les nouvelles technologies et le Web 2.0 au monde… Ce qui n’est pas rien. Et il faut aussi souligner la présence du fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales qui viendra livrer, lors de la présentation d’ouverture, sa vision du futur des Wikis mais aussi de l’avenir de Wikipédia. En fait, il sera second à parler car le Cefrio présentera juste avant son entrée en scène les résultats exclusifs d’une étude sur le percée des médias sociaux et du Web 2.0 au Québec.

Ceci dit, il faut se pencher sur la programmation et les activités connexes pour comprendre que les participants auront l’embarras du choix en cette journée du 26 mai. Comme pour les dernières éditions, webcom offrira une gamme de conférences dans quatre pistes différentes soit Entreprise 2.0, Marketing 2.0, Solutions 2.0 et une piste thématique dédiée aux Relations publiques 2.0, qui permettront aux participants de prendre connaissance de nombreuses études de cas 2.0 dans chacune de ces pistes et dans trois grands thèmes que sont le Web en temps réel, les communautés en ligne et la collaboration Wiki.

Des thèmes abordés par plus de 50 conférenciers et conférencières ! Parmi eux des noms d’auteurs mondialement connus comme Tara Hunt, Clara Shih, Julien Smith et Geoff Livingston mais aussi des spécialistes des communautés tels que Chris Heuer et Kristie Wells, du Social Media Club ainsi que Connie Bensen et Mario Asselin, des spécialistes des Wikis comme Jimmy Wales, Émilie Ogez, Marc Laporte ou encore des spécialistes en gestion de crise en temps réel comme Shonali Burke ou Patrice Leroux.

Le Web en temps réel et une première canadienne

Ce qui est unique cette année c’est que  chaque salle de conférence sera équipée de deux écrans. Un pour la présentation (PowerPoint) du ou de la conférencier(ère) et un autre qui affichera la page de la conférence dans le site de webcom. Dans cette page, on retrouve la photo du ou de la conférencier(ère), le descriptif de la coonférence mais aussi et surtout le fil Twitter de cette dernière, car chaque conférence aura son propre #hashtag, un espace pour les commentaires comme dans un blogue et un système d’appréciation à cinq étoiles. Donc, trois façons d’apprécier en temps réel la conférence et trois façons pour le conférencier d’obtenir de la rétroaction immédiate à ses propos. Un autre écran géant sera placé dans l’agora des partenaires et permettra de suivre le flux des conversations sur le #hashtag général de la conférence, soit #webcomMT.

Parlant de temps réel, cette thématique sera aussi abordée au webcamp et surtout au webcom-live, deux événements qui se déroulent en même temps que les conférences. Le webcom-live est aussi un événement en temps réel qui permet, grâce à UStream, de diffuser des entrevues et reportages en direct du site de webcom mais aussi aux participants de poser des questions et de faire des commentaires donc, d’interagir avec les personnes présentes à la conférence. Mais aussi et surtout, webcom sera le théâtre d’une première canadienne sur le temps réel.

En effet, grâce à une collaboration avec Martine St-Victor et Philippe Martin, webcom soutient l’organisation du premier @WebTweetMTL, Cet événement se tiendra aussi à l’OACI, dans une salle pouvant accueillir 250 personnes et proposera dix conférences de 25 minutes et une conférence spéciale de Jeff Pulver. Toutes traiteront de Twitter sous forme de panels qui seront animés par @DominicArpin. Ex:  Twitter et les organismes culturels, Twitter et la nanolittérature, Twitter et la musique, Twitter et les médias, Twitter et les «foodies»,Twitter et la politique avec l’incontournable @DenisCoderre, etc. Qui est @jeffpulver? Jeff est le créateur du concept de conférences sur Twitter et le temps réel et l’organisateur de 140 Characters Conference (#140conf) qui vient d’avoir lieu à New York.

Les participants aux quatre pistes, au webcamp, et au WebTweetMTL se retrouveront tous et toutes à 15h30 pour une des deux pauses de réseautage mais surtout pour assister ensuite aux conférences spéciales (keynotes) gratuites, soit celles de Chris Heuer, Sean Power, Geoff Livingston, Clara Shih et Tara Hunt et ensuite se transporter au complexe Ex-Centris pour le Gala YulTweet. Lors de ce gala, il y aura des artistes qui feront de l’art en temps réel, des participants qui feront des «spoken tweets» et des auteurs qui feront de la nanolittérature. De plus, les organisateurs remettront trois prix. Deux viendront reconnaître des contributions exceptionnelles au développement de l’expertise québécoise en matière de nouvelles technologies du Web alors que le dernier soulignera le «Coup de coeur» Twitter de l’année tel que voté par les usagers de Twitter. À noter que la DJ @SandyDuperval sera aux platines lors de cette soirée de clôture.

Afin de soutenir tous ces contenus, vous aurez peut-être noté que le site de webcom a été refait en entier et est passé au 2.0 en adoptant la plate-forme WordPress. Il comptera bientôt sur de nouvelles fonctionnalités pour les participants et conférenciers, soit la possibilité de créer soi-même son profil et d’entrer en contact avec les autres participants ou conférenciers et ainsi créer une véritable communauté webcom, même si cette dernière existe déjà sur Facebook et Twitter. De plus, le site permettra aux participants de bâtir leur horaire et de le partager. De plus, il ne faut pas oublier les archives du site où sont déposées les enregistrements vidéo de toutes les conférences. Les meilleures d’entre elles se retrouveront bientôt sur la nouvelle chaîne YouTube de webcom.

Oh! Vous ai-je dit à propos des livres? Non ? Eh bien il y aura aussi une Foire aux livres à webcom où les participants pourront non seulement acheter les bouquins des conférenciers mais aussi les faire dédicacer. Pas mal pour une journée, non ? Et dire que la totale avec les repas ne coûte que 495$, et la journée  WebTweetMTL un petit 95$…

Communication interactive NTIC

La révolution iPad ? Je n’en peux plus…

11 avril 2010

Je n’en peux plus… d’entendre parler du iPad et surtout de la supposée révolution que cette tablette est supposée déclencher sur la planète de 1,7 milliard d’internautes. Premièrement, les ventes sont décevantes. Les analystes s’attendaient à des ventes de 750 000 exemplaires à son lancement, incluant les pré-commandes, alors que le nombre d’unités vendues a atteint les 300 000.

Et qui achète le nouveau gadget  de Steve Jobs? Les geeks et propriétaires d’autres outils fermés d’Apple (voir photo ci-haut). Pourtant, quand a filtré la nouvelle de sa création, on parlait de nouveau marché, d’atteindre ceux et celles qui n’ont pas de «laptop» MacBook ou de iPhone ou iPodTouch bref, les plus vieux, les cinquantenaires et soixantenaires du babyboom. Est-ce la cas? Non.

À quoi sert donc le iPad quand on a déjà un ordinateur portable, surtout un Netbook et un Web-téléphone, genre Nexus One ? Pour le livre ??? Voyons donc, le Kindle est meilleur à cette tâche… En fait, il n’y a pas de besoin pour le iPad. Donc Apple essaie d’en créer un. En ce sens, je souscris entièrement aux propos de Jeff Jarvis. (En passant, il est actionnaire d’Apple)

Blogues Communication interactive Ideagoras Médias sociaux

Iniative 2.0 dans le cadre de l’heure de la Terre. Amusement et grande déception…

28 mars 2010

Cela arrive de plus en plus souvent, je dois l’avouer… J’ai des coups de coeur pour des sites récemment mis en ligne et qui sont conçus sont les règles de l’art 2.0. J’ai eu des bons mots dans les derniers mois pour l’idéagora de Bombardier et plus que des bons mots pour l’initiative de «crowdsourcing» d’Astral Média, en l’occurence la plate-forme multimédia de «J’ai la mémoire qui tourne». Mais j’ai aussi eu des mots très durs à l’endroit de l’Agence spatiale canadienne quand j’ai comparé leur site Web, lors du dernier vol de Julie Payette, à celui de la NASA, véritable petit bijou de 2.0 et même d’animation 3D, entre autres quand elle nous a offert la reconstitution du vol historique vers la Lune.

Ce long préambule pour mentionner que hier, à l’occasion de l’heure de la Terre, j’ai eu la même surprise, un certain plaisir mais en bout de ligne une grande déception à découvrir le site consacré à la sensibilisation aux changement climatiques, mouvement qui a débuté en 2007 en Australie et qui est parrainé par le WWF. Depuis le temps que nous disons en conférence que les organismes doivent engager la conversation au lieu de se contenter de livrer bêtement de l’information et pensant faire de la sensibilisation …

D’entrée de jeu, en cliquant sur Earth Hour dans Google on arrive sur cet écran qui n’est pas la page d’accueil mais qui dit tout sur la volonté de partage de ses concepteurs. Volonté que NOUS partagions avec eux et entre nous.

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En fermant cette fenêtre,, on arrive ensuite à la page d’accueil où se retrouvent les photos de la communauté sur Flickr et la vidéo officielle qui amène à la chaîne YouTube où nous pouvons y déposer nos propres captures. On y retrouve également le fil Twitter des conversations qui ont monté très haut dans les «trending topics» hier soir entre 20h30 et 21h30. Tout cela est complémenté par la possibilité de converser, partager et réseauter ENTRE NOUS, sur Facebook et MySpace.

De plus, et ce n’est un secret pour personne, le Web 2.0 est fait d’exposition de soi. Les concepteurs l’ont très bien compris et ont offert une Google Map avec enregistrement géo-positionné pour nous afficher sur la carte mondiale en tant que supporteurs. À date 5 665 263 l’ont fait…

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Et j’ai souri en expérimentant les petits jeux, virtuels ou pas mis à notre disposition dans la section «Fun Stuff». Une «virtual switch» dans des environnements à choisir et la construction d’une lanterne… Bref, on encourage l’exposition de soi : Affichez-vous en tant que supporteurs et faites-le savoir à vos amis et relations. Par les chiffres et les jeux, on sensibilise mais là où il y a un gros HIC, c’est au niveau de la conversation. Certes, on favorise la conversation entre les supporteurs, sur Facebook, MySpace, Flickr, YouTube, Twitter et sur leurs blogues individuels mais cherchez comme moi un blogue officiel où les organisateurs conversent avec leurs supporteurs…

Le Web 2.0 EST conversation…

Dans la section «Take action», on retrouve à droite une mention «earth hour blog». En cliquant dessus, on y arrive pas tout-è-fait. Il faut re-cliquer une fois de plus pour découvrir un «simili-blogue». Des billets certes, mais sans commentaires, sans blogue-liste, sans nuage de tags, bref, grande déception…

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Ce que dit ce site, c’est qu’on a probablement engagé des gens pour bâtir une stratégie médias sociaux et que ces derniers ne sont probablement pas des blogueurs… Jamais un blogueur qui se respecte ne se soumettrait à pareil exercice. Le Web 2.0 EST conversation, pas un monologue ou encore, comme ils l’ont imaginé, un lieu où on favorise l’interaction et l’exposition des AUTRES. Une vraie communauté se bâtit en conversant et en échangeant. Non pas en «crowdsourcant» bêtement…

Et vous, vous en pensez quoi ?


Communication interactive Entreprise 2.0 Mémoire d'entreprise Real-Time Web Réalité virtuelle

Les applications «mashups» ont-elles leur place dans l’entreprise ?

13 mars 2010

Les applications «couplangées» (mashups) mettant en scène le Web en temps réel, la géolocalisation et la mobilité, de type FourSquare, ont-elles leur place dans l’entreprise? C’est la question que je me pose à chaque fois que j’utilise ces nouvelles «darling» du Web 2.0, comme aime à les appeler Michelle Blanc. Michelle relève avec justesse leur utilité en termes de marketing sur le Web mais  ont-elle non seulement leur place mais aussi une quelconque utilité «DANS» l’entreprise ?

Imaginez… La majorité d’entre elles n’ont pas encore intégré les blogues, les réseaux sociaux ou encore les applications de micro-blogging à la Twitter comme Yammer. Alors….Le fait que personne ou presque n’utilise encore le Web en temps réel en entreprise signifie-t-il que les applications possibles n’y verront jamais le jour ? Que non à mon avis…

Car l’enjeu est intéressant. Vous imaginez ce que de telles applications pourraient faire pour les plans d’urgence des entreprises ? Jadis naguère on utilisait des cartables de procédures, des montagnes d’organigrammes  qui résultaient en une cascade téléphonique de responsables prêts à être rejoints sur leur téléphone portable. Finie cette époque… Plus besoin que d’un Nexus ou un iPhone pour gérer le tout avec des accès à tous les médias sociaux ou traditionnels, en temps réel ou non…

Je prends un second exemple parmi plusieurs autres: un représentant de la SAQ qui fait le tour des vignobles du Bordelais à la recherche de nouveaux produits. Il pourrait ainsi rendre compte de son périple et de ses découvertes en temps réel avec les membres de son équipe au Québec par le biais de l’intranet  avec appréciations, commentaires, photos et même vidéos… Et imaginez que les propriétaires du vignoble utilisent la réalité augmentée pour fournir à son visiteur de l’information sur les cépages, les millésimes, sur l’histoire de la propriété, etc. De la science-fiction vous dites ?

Regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic,  conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.

Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». La transposition en entreprise est possible, inévitable et pour ma part, souhaitable pour la réalisation d’un plan intégré de création de la mémoire d’entreprise™

Communication interactive

Twitter et infolettre, surréaliste, non ?

2 mars 2010

Je n’en crois pas mes yeux !!! Biz Stone, co-fondateur de Twitter utilisant une newsletter avec les millions d’abonnés à sa super-puissance du micro-blogging?  Surréaliste, non? C’est pourtant le message que j’ai reçu ce soir comme je suppose, des millions d’entre nous…

Hi there,

In the early days of Twitter, I used to send out short updates just to keep everyone in the loop since so much was happening. It’s been a while, but you signed up for short, monthly updates from Twitter so we thought it was time to start sharing more information. We’ve had quite a year. If you haven’t visited in a while, we’d like to invite you to come have a look at http://twitter.com — we’ve been busy!

Growing Up
In the course of a year, registered Twitter accounts have grown more than 1,500% and our team has grown 500%. Recently, we hired our 140th employee! His name is Aaron and he’s an engineer focused on building internal tools to help promote productivity, communication, and support within our company. We celebrated with a little dance party.

Features of Note
Some features of note that we released over the course of a year include the ability to create lists, quickly spread information with a retweet button, and an easier way to activate your mobile phone to work with Twitter over SMS. We also built a new mobile web site that looks and works much better on smart phones.

Feeling Inspired
By working together during critical times when others needed help, sharing important information that otherwise might not make the news, and inventing new and interesting ways to use Twitter, you’ve shown us that Twitter is more than a triumph of technology — it is a triumph of humanity. Projects like Fledgling and Hope140 were inspired by you.

Chirp!
While there may only be 140 full-time employees working at the Twitter offices, there are thousands of dedicated platform developers who have now created more than 70,000 registered Twitter applications creating variety and utility for all of us. We’ll be gathering this spring at Chirp, our first ever official Twitter developer conference.

Thanks,
Biz Stone, Co-founder (@Biz)
Twitter, Inc.

Intéressant… 1 500% de croissance pour 140 employés. Clin d’oeil ici… Et bien sûr, une invitation à LA conférence de ce printemps, les 14 et 15 avril au Palace of Fine Arts Theatre à San Francisco , déjà annoncée en 2008 mais ci-devant réaffirmée. Mais je n’en reviens pas encore… Une infolettre du Twitter-en-chef?

Communication interactive Entreprise 2.0 Ideagoras Mémoire d'entreprise wikis

Fais-moi un intranet 2.0. Groupe Canam se pose en leader de l’entreprise 2.0 au Québec !

1 mars 2010

Vendredi dernier, j’étais à la conférence sur les communications internes, organisée par l’Institut Canadien afin d’y co-présenter «Le Web 2.0 à l’interne: indispensable, nécessaire ou superflu» avec une de mes clientes, soit Nathalie Pilon, directrice des communications électroniques chez Groupe Canam. Je faisais l’introduction sur l’entreprise 2.0 et la création de la  mémoire d’entreprise™ alors que Nathalie a parlé de collaboration et d’Intranet 2.0. Bien sûr nous avons répondu indispensable mais avec quelques nuances…

C’est qu’après avoir proposé une stratégie en trois étapes pour transformer leur vieil intranet, la récession dans la construction et le manque de ressources ont fait que le projet, présenté fin 2007 a pris deux ans avant de débloquer. Nathalie a donc présenté le projet-pilote de réunion corporative sur Facebook qui a connu tant de succès à l’interne qu’il a permis de réactiver le projet intranet mais aussi du succès à l’externe, étant présenté à webcom-Montréal en novembre 2008 et ayant reçu un Prix d’excellence Platine de la SQPRP. Elle a aussi levé le voile sur la mise en oeuvre de la première phase de leur nouvel intranet 2.0 collaboratif qui va faire jaser au cours des prochains mois.

Leader de la révolution numérique?

Déjà, cette nouvelle mouture répond en plusieurs points à ce que ReadWriteWeb considère comme les tendances 2010: la personnalisation, le Web en temps réel, le Web mobile, les communautés. Et en prime, un projet-pilote d’accès à l’intranet de la maison pour tous les employés! Les nouveaux espaces collaboratifs déjà disponibles dans l’intranet de Groupe Canam ont permis de publier une infolettre générée par les employés en projet-pilote avant de faire passer son journal interne dans la même formule.

Parmi les autres nouveautés 2.0, l’intranet va aussi proposer une encyclopédie baptisée Canampédia, un CanamTube et un Flickr interne, Des wikis de projet (plus de 103 espaces de travail collaboratifs de type wiki sont déjà en place) et de nombreuses applications en RealTimeWeb (messagerie instantanée et réunions en ligne à la Skype) et de géolocalisation entre autres, pour les camionneurs, tout cela intégré à l’intranet et aux processus d’affaires, ouf…

La maquette de la nouvelle page d’accueil de l’intranet

Le Groupe Canam veut se positionner comme le leader de la révolution numérique dans le domaine de la construction… Malgré la crise économique, elle risque d’arriver en premier au fil d’arrivée avec sa stratégie axée sur l’intégration de ses stratégies Web intranet-extranet-Internet. Car l’intranet, baptisé «Sphère, le monde Canam» va permettre aux partenaires et fournisseurs d’accéder à de l’information et des applications. Il va aussi rejoindre les employés actifs ou retraités à la maison et ainsi ouvrir la possibilité d’idéagoras mentoriales… Et je ne parle même pas des sites Internet du Groupe et des nouveautés qui seront disponibles, notamment pour la force de vente.

Je pourrais aussi vous parler des communautés internes, de librairie virtuelle, de bottin téléphonique relié au profil professionnel ou géographique, de l’engin de recherche Google, de l’accès à toutes ces données en mobile pour l’instant uniquement sur Blackberry. Bref, la mise en place sur une période de 18 mois des fondements de la première vraie entreprise 2.0 au Québec. Pas besoin de faire de dessin pour comprendre que cette première soulève déjà beaucoup d’intérêt. Ainsi, le projet-pilote de départ a généré un billet sur le blogue collectif rezopointzero et une mention dans le récent bouquin de Serge Leclerc. Nathalie sera aussi aux deux prochaines éditions de webcom, soit le 7 avril à Toronto et le 26 mai à Montréal.

Projets-pilotes et meilleures pratiques

Et comble de chance, Groupe Canam pourra présenter son projet et ses réalisations wikis devant nul autre que le co-fondateur de Wikipedia, soit Jimmy Wales. En effet, ce dernier sera à Montréal le 26 mai et fera office de conférencier-keynote à l’ouverture de la conférence, soit tout juste avant la présentation de Nathalie dans la piste Entreprise 2.0.

J’espère que vous avez remarqué que depuis le début de ce billet, j’ai écrit à plusieurs reprises sur les projets-pilotes de Groupe Canam. Ces derniers sont nombreux certes mais font partie d’une stratégie basée sur les meilleures pratiques en Entreprise 2.0 comme en gestion du changement. Dans le cas du projet Facebook, il a servi de preuve de concept et démontré que des cadres habituellement très peu réceptifs peuvent y trouver des avantages non seulement personnels mais aussi d’affaires et démontré que le Web 2.0 en entreprise est non pas possible mais souhaitable. Il a aussi démontré qu’un projet et surtout une stratégie Entreprise 2.0 gagnante a besoin d’un appui venant de la haute direction. Chez Groupe Canam, cet appui est venu du président et chef de l’exploitation, Marc Dutil considéré par plusieurs comme un «early adopter». Toutes les entreprises n’ont pas cette chance…

Les autres projets-pilotes dans l’intranet auront le bénéfice d’introduire le changement à petites doses et de corriger le tir en cas d’échec. La recette n’est pas nouvelle: introduction graduelle de nouvelles technologies et de nouveaux usages mais ce qui est nouveau, c’est de la faire en mode itératif et surtout en correspondance avec les besoins exprimés par les usagers.

Juste quelques lignes en terminant pour souligner que ces histoires à succès au Québec il y en a encore trop peu. Certes la tenue de webcom à Montréal aide nos entreprises en présentant des études de cas venues d’Europe et des USA . Surveillez donc la programmation de la prochaine édition qui sera disponible d’ici à la mi-mars. Mais webcom n’est qu’un éveilleur de consciences. Le reste du chemin doit être franchi par les entreprises elles-mêmes et si possible guidées par des spécialistes reconnus et établis. En cela, attention à tous les pseudo-spécialistes nés de la dernière pluie 2.0…

Et encore quelques dernières pour souligner que notre conférence a connu un succès remarquable si l’on se fie aux questions et commentaires des participant(e)s et aux félicitations des organisateurs. Ma prochaine conférence: «Les nouveaux médias, vous connaissez… Mais savez-vous comment les exploiter ?». Elle aura lieu le mercredi 3 mars devant les membres de la Chambre de Commerce de Terrebonne.

Blogues Communication interactive Real-Time Web

La conversation a quitté la Blogosphère. Doit-elle revenir?

16 février 2010

L’idée pour ce billet m’est venue d’un coup à la lecture de ce tweet publié hier par l’ami Mario Asselin:

Alors, nos chers amis journalistes dont madame Chantal Hébert en seraient à réfléchir sur l’ouverture ou pas des commentaires sur  leur blogue. (????) Question qui dans les faits, revient toujours et encore, et surtout en provenance de l’élite bien-pensante qui historiquement, a eu le contrôle sur les moyens de diffusion de la parole, de l’écrit et plus tard de l’image, donc de la connaissance…

Mais à mon avis, en 2010, nous n’en sommes déjà plus à se poser cette question sur les commentaires dans les blogues car vous remarquerez que ces derniers se font de plus en plus rares. En effet, les commentateurs quittent de plus en plus la Blogosphère . La rétroaction que nous avons désormais de notre lectorat s’exprime ailleurs et autrement. Où et comment ?

Dans la grande rivière de la micro-conversation (ou micro-blogging) et par le nombre de «re-tweets» ou RT d’un billet mais aussi par les quelques mots qui accompagnent cette recommandation. Car il s’agit bien de recommandations. Si quelqu’un prend le temps de recommander votre billet c’est du moins qu’il l’apprécie ou encore qu’il trouve le contenu pertinent, ou que ce dernier sert  à faire avancer la réflexion collective sur un sujet donné.

Depuis le début des blogues, les lecteurs pouvaient devenir commentateurs et participer à un débat communautaire sur une idée soumise dans le billet. Maintenant, avec le Web en temps réel, il deviennent des passeurs, des relayeurs d’information et élargissent non pas seulement les débats possibles mais aussi la communauté et le fameux accès «sérendipitique» à la connaissance.

Ce billet s’inscrit dans la lignée de mes billets publiés sur la miniaturisation de conversations où je me demandais, entre autres, si la conversation avait quitté la blogosphère pour la micro-blogosphère. Après avoir écrit ces lignes, je comprends que les deux sont et doivent être complémentaires. Les billets de blogues ou encore les articles dans les médias traditionnels ou Web, fournissent les contenus. Twitter et compagnie fournissent maintenant la communauté et la conversation. Il suffit maintenant d’allier les deux, donc, oui de fermer les commentaires mais à la place, ouvrir sur nos blogues un flux en temps réel à la suite de chaque billet, et de relier ce petit ruisseau à la grande rivière, ce que font de plus en plus de réseaux et médias sociaux (Facebook, LinkedIn, SocialText, etc.).  Mais pas encore les blogues…

Communication interactive Real-Time Web

MAJ: Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ? (acte 4) Google Buzz…

9 février 2010

Et ça continue… C’est au tour de Google de s’y mettre en de proposer aux Internautes une fonctionnalité de micro-conversation intégrée à son service de messagerie Gmail. Le nouveau-né du Web en temps réel se nomme tout simplement Buzz et sera offert graduellement à tous les usagers de Gmail dans une tentative évidente d’endiguer le lent déclin de ce service au profit des flux de conversations en temps réel, les plus populaires étant Twitter d’ailleurs inséré dans d’autres plates-formes comme ci-dessous dans Linkedin ou encore  dans… Google Wave. Parions qu’on verra sous peu apparaître aussi Buzz dans Wave. Mais il ne faut pas oublier aussi le flux de Facebook et et celui de FriendFeed. Pas de soucis pour Facebook pour le moment.

Par contre, pour FriendFeed, récemment acquis par Facebook,  l’avenir se couvre de nuages, du moins si l’on se fie aux propos de ReadWriteWeb, propos cependant mis en doute par Chris Pirillo sur son blogue . Et dire qu’entre les branches on entend parler de mobilisation chez Google autour d’un nouveau plan d’attaque Web 2.0, champ de compétition un peu dédaigné jusqu’ici mais aussi d’une possible réponse au iPad. Décidément, le géant de Mountain View ne chôme pas…

MAJ

Et que dire des possibilités qu’offre Buzz pour les entreprises. En conjonction avec Wave, pariez sur une stratégie concertée pour attaquer le monopole de Microsoft dans les entreprises avec SharePoint comme le fait Larry Dignan dans ZDNet.

Communication interactive Entreprise 2.0 Gestion des organisations Réseaux professionnels internes

Qui a besoin d’un gestionnaire de communauté? De plus en plus d’entreprises…

6 février 2010

De plus en plus dans les blogues, les sites Web spécialisés en nouvelles technologies ou encore dans les rapports des firmes de vigie technologique à la Gartner ou Forrester, on peut lire billets et analyses sur un des phénomènes de l’heure. Certains vont même jusqu’à parler d’une des principales tendances pour 2010. De quoi je parle ?

Rien de moins que du besoin de gérer ou encadrer les communautés Web générées par les réseaux sociaux ou l’usage de ces réseaux par les employés d’une entreprise, que ce soit par un code d’éthique ou règles d’utilisation (Nos voisins du Sud parlent de Rules of Engagement) et par l’embauche d’une personne pour les faire respecter. Et pas seulement pour cela car le rôle des nouveaux gestionnaires de communauté(s) est multiple. Comme le démontre ce petit tableau que j’ai concocté,  il ou elle a beaucoup de pain sur la planche.

Comme on peut le constater dans ce tableau, le gestionnaire a un profil on ne peut plus hybride (Vous vous souvenez de mon billet sur l’université des hybrides). Comme pour les responsables des intranets d’entreprise, on trouve parmi les gestionnaires de communauté des personnes, comme le souligne l’amie Josée Plamondon dans un de ses billets «dont le parcours professionnel a permis de rassembler des compétences en marketing, en rédaction ou en communication avec la clientèle et en technologies Web. Il semble, effectivement, que ce soit leur profil de généraliste qui fasse le succès professionnel de plusieurs gestionnaires». Je rajouterais des compétences en communication point et aussi en RH.

Quant à ses responsabilités, j’en identifie plusieurs dont trois principales soit d’une part, de bien identifier les super-utilisateurs afin de s’appuyer sur eux pour gérer la croissance des groupes et des communautés, surtout à l’interne mais aussi pour les impliquer dans l’animation même des communautés. On parle donc d’un gestionnaire et non plus d’un simple animateur.

La complexité dépend également de l’entreprise. Cette dernière pourra avoir une simple communauté externe mais dans beaucoup de cas, créer une communauté 2.0 a un effet d’entraînement à l’externe comme à l’interne. Dans bien des cas, les employés sont déjà membres de communautés, que ce soit sur Facebook, LinkedIn, Twitter, Flickr et autres. Pour le gestionnaire de communauté, il est primordial d’engager un dialogue, une conversation avec ces derniers, sur ces plates-formes et ainsi découvrir qui ils sont et où ils se situent sur l’échelle des technographies sociales de Forrester. Voir ci-dessous :

Et comme l’ont fait les responsables chez IBM, il faut choisir sur cette échelle, les «early adopters» identifiés comme  créateurs ou critiques en faire des super-utilisateurs, créer un wiki interne et demander à tous de participer à la création des «Social Computing Guidelines». Ce faisant, il deviendra plus facile pour le gestionnaire d’assumer sa seconde responsabilité, soit de faire respecter le nouveau code d’éthique ou règles d’engagement.

Mais par-dessus tout, le rôle crucial du gestionnaire-animateur est de créer et de générer réseaux et communautés. Rôle essentiel quand on implante une plate-forme de réseau social ou professionnel. Pour faire lever «la pâte», il est essentiel que le gestionnaire connaisse les techniques d’animation et de réseautage et qu’il crée et motive dès le départ son réseau de super-utilisateurs.

Le gestionnaire pourra aussi s’appuyer sur l’expérience d’une foule d’entreprises, dont IBM, car il existe de plus en plus de documentation sur le sujet comme le répertoire de 114 politiques différentes mises en place dans les entreprises américaines et intitulé: Social Media Governance. Ou encore ce «Guide to Online Community Management» publié par ReadWriteWeb et le blogue de Connie Bensen, elle-même gestionnaire de communauté et conférencière au prochain webcom-Montréal le 26 mai. Et comme ils sont des spécialistes de communautés, ils doivent prêcher par l’exemple. Les «managers» français ont ainsi créé une communauté sur Twitter à l’initiative de Luc Legay.

Comme vous êtes en mesure de le remarquer, je n’ai donné comme références que des sources américaines ou françaises, mis à part Josée. À quand une communauté québécoise de gestionnaires de communautés?

Communication interactive Événements Real-Time Web

À quand le forum de Davos sur le Web temps réel? Maintenant!

27 janvier 2010

Peut-être jamais, compte-tenu de la nature de la bête, allais-je écrire avant de tomber sur cette adresse sur le site officiel de la conférence : http://www.livestream.com/worldeconomicforum Enfin, le temps réel a rejoint cette conférence avec Livestream, mais aussi Twitter, @davos et #WEF et aussi sur Facebook et ainsi, nous sommes les témoins des temps forts de cette réunion au sommet des leaders mondiaux pas seulement politiques mais aussi économiques et technologiques. En effet, plusieurs représentants du Web, qu’il soit 2.0 ou autre, y sont. Des noms tels que Tim Berners-Lee, Niklas Zennstrom ou Loïc LeMeur

Nous ne verrons pas les réunions privées, mais merci à YouTube  d’offrir un peu l’équivalent,  en temps différé grâce aux vidéos captées sur téléphone par des participants et qui, nous permettent d’avoir des petites capsules intéressantes de ce qui s’y passe. Des capsules comme celle-ci mettant en scène Tim Berners-Lee.

Mais il y a aussi une antenne officielle de YouTube sur place qui permet aux internautes de poser des questions à plusieurs leaders mondiaux qui viendront répondre aux questions soumises et votées par ces derniers. Comment ça fonctionne? Facile, regarder ce clip:

En passant, le gars avec les lunettes, c’est pas Bono?

Mais ce n’est pas tout. YouTube (Google) offrait aussi un autre service 2.0 sur place. Il s’agit de : The Davos Debates 2010: Your Pitch To The World.

De toutes les propositions soumises à ce «concours» une a été retenue le 4 janvier dernier et la personne choisie est sur place aujourd’hui pour s’adresser aux leaders mondiaux. Bon je vous laisse pour écouter Nicolas Sarkozy…

Blogues Communication interactive Médias sociaux

Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ? (acte 3)

17 janvier 2010

Je continue sur ma série de billets amorcés en avril 2008 sur le sujet du micro-blogging et son influence sur les autres médias sociaux dont les blogues. D’aucuns auront remarqué que les billets se font plus rares sur mon blogue et les raisons en sont multiples mais une d’entre elles est évidemment ma migration vers le micro-blogue, Twitter et le Web en temps réel.

Un dessin assez révélateur fait par les amis de chez Awak’iT en France

J’avais presque oublié à quel point mes habitudes sur Twitter et compagnie ont profondément influencé mon rythme et mon style rédactionnel. Il a fallu une conversation avec Tara Hunt pour le réaliser car elle aussi a délaissé son blogue au point de ne publier qu’un ou deux billets par mois, avouait-elle.  Au moins, lui  disais-je, je publie environ une fois par semaine parfois plus.

Une fois par semaine, vous vous rendez compte ? Moi qui publiais à tous les jours et des fois plusieurs billets par jour et en plus sur d’autres blogues… Bien sûr, il y a le travail qui influence le rythme mais j’ai toujours soutenu que dans des situations comme la mienne (assez âgé pour ne plus avoir d’obligations familiales), il est possible de trouver le temps. Tout est question d’organisation. Alors…

Alors c’est que le micro-blogging m’offre le temps réel, voilà, l’aveu est fait! Il m’offre la communication, la conversation, l’échange d’information, l’implication sociale, le journalisme citoyen, la messagerie instantanée et que sais-je encore ! Mais pas la réflexion et l’analyse. Drôle que j’écrive cela car on a dit la même chose des journaux et magazines en opposition à la télé et à la radio avant et maintenant en opposition aux médias sociaux.

Pour la réflexion et l’analyse, je vais donc privilégier mon blogue et essayer de publier plus fréquemment. Mais encore là, une autre question se pose: que va-t-il advenir de ma communauté sur la blogosphère, déjà que je perds MyBloLog sous peu ? Et les commentaires sur ce blogue et les miens sur les autres? Comme se demande Hubert Guillaud, la conversation a-t-elle déjà quitté la Blogosphère ? Sa réponse comme la mienne est OUI en grande partie.

Et la conversation se retrouve sur Facebook, Twitter, Identi.ca, Skype, UStream et autres plates-formes du Real-Time Web et donne des moments émouvants et historiques comme ce fut le cas pour Mumbai, pour les élections en Iran, le tremblement de terre à Haiti mais aussi des moments moins glorieux comme ce fut le cas pour la mort de Lhasa De Sela.

Mais bon, comme le dit l’amie Michelle Blanc, le flux des conversations du Web en temps réel et surtout de Twitter et Facebook est une rivière et pour l’instant il fait bon s’y abreuver, son eau n’étant pas encore polluée. Mais pour combien de temps ? Et qu’arrivera-t-il après ? Jusqu’où ira cette miniaturisation en temps réel ? En Chine c’est certain. D’ailleurs, lisez cet article écrit par Lara Ferrar sur CNN Tech.

Note: Bonne question à poser pour le prochain Yulbiz-Montréal qui aura lieu le 26 janvier prochain au Café Méliès : «La conversation a-t-elle quitté la Blogosphère?».  Retour aux sources et premier événement de l’année. Alors aussi retour de la question du mois et posée en RTW sur Twitter? Pourquoi pas…