Un court billet avant d’en faire un plus long demain sur la soirée des Prix d’excellence de la SQPRP (ou Société québécoise des professionnels en relations publiques), qui aura lieu ce soir à compter de 17h00 au Théâtre Telus à Montréal. Pour vous mentionner que je la «twitterai» en direct. En soi, il ne s’agit pas pour moi d’une première et nous sommes maintenant légion à le faire, tout spécialement dans le milieu du Web et particulièrement dans les conférences 2.0. Rien pour écrire à sa mère diraient certains copains blogueurs et twitteurs…
Mais pour les professionnels du domaine des relations publiques et des communications corporatives, ce sera une première qu’ils ont tenu à souligner, comme vous pouvez le constater sur la capture d’écran ci-dessous, surtout qu’il s’agit de leur évènement de reconnaissance annuel.
Faut dire que ce milieu professionnel s’ouvre graduellement aux nouveaux usages de la communication Web 2.0, aussi bien grand public qu’entreprise, la raison de mon arrivée chez Allard Hervieu Communication où nous développerons une pratique Entreprise 2.0 complète, allant de la stratégie à l’implantation d’outils. En passant, notre nouveau site, plus Web 2.0, sera en ligne à mon retour de France le 8 juin.
Bref, je vous réserve impressions et photos pour le billet de demain et si vous avez le goût de me suivre sur twitter, mon pseudo est @Emergent007 et le «hashtag» de la soirée est #SQPRPEX. Et comme le mentionne le copain Philippe Martin dans son billet de ce matin, je me servirai du petit oiseau et du petit poisson mais aussi de mon inséparable et combien ô utile TweetDeck.
Intéressante coïncidence cette semaine. Je suis interviewé le lendemain de webcom-Montréal par Renaud-Édouard Baraud de l’Atelier.fr. Il est question de faire le bilan de cette édition de la conférence et de marquer le chemin parcouru depuis ses débuts à l’automne 2006. À cette occasion, nous avions accueilli 60 personnes contre 575 mercredi dernier, dont 33 conférenciers qui, pour plus du tiers, provenaient de l’étranger…
Une partie de la grande salle à l’OACI qui qui a accueilli les participants à webcom le 13 mai
Photo de Frédéric Harper
Et à l’automne 2006, peu de gens avaient entendu parler de Web 2.0 et encore moins d’entreprise 2.0. La première conférence avait donc servi à faire découvrir le phénomène. Ce qui n’est plus le cas maintenant. Les participants qui s’inscrivent, veulent maintenant entendre parler de meilleures pratiques et d’études de cas concrets. Quelle différence et quel chemin parcouru depuis…
La place du Québec dans la mouvance Web 2.0
Ce qui nous a amenés à discuter de la place du Québec dans la mouvance Web 2.0. À webcom, Renaud avait posé la question à Michelle Blanc qui avait répondu que nous avions deux ans de retard… En réponse, donc, je précise que pour ce qui est de l’intégration des technologies et stratégies du Web 2.0 en entreprise, ce que l’on appelle communément l’Entreprise 2.0, le Québec a un retard d’environ 18 mois sur nos Voisins du Sud et de 12 mois sur l’Europe, dont la France, un retard qui tend à se combler grâce, entre autres, à webcom. Cela, je l’ai dit à plusieurs reprises depuis mon billet sur le Québec immobile et la grande noirceur en décembre 2006.
Ce retard s’explique de multiples façons. C’est autant économique que technologique mais c’est aussi culturel. Pour résumer, les entreprises québécoises se sont assises sur leurs investissements intranet faits entre 1995 et 2001, soit avant l’éclatement de la Bulle technologique. Ces investissements ont été importants puisqu’ici, on a privilégié les solutions 1.0, dites «propriétaires». Parlez-en à Cyrille Béraud qui poursuit le gouvernement du Québec.
On a aussi privilégié l’intégration aux architectures technologiques issues de l’informatique des années 70 et 80 et donc intégré des solutions lourdes, complexes et coûteuses soit les IBM, Microsoft et SAP de ce monde. Culturel aussi car au Québec, on a mis l’emphase sur l’information et les outils de travail, efficacité oblige pour suivre l’exemple de nos Voisins du Sud d et de l’Ouest, alors qu’en Europe et surtout en France, on a privilégié la collaboration et le eLearning.
Bref, pour prendre connaissance de l’ensemble de mon propos en entrevue, je vous suggère de consulter le site de l’Atelier.fr. L’entrevue n’y est pas encore mais ça ne devrait pas tarder. En passant, vous y retrouverez toute une série d’entrevues réalisées dans le cadre de webcom. Une très belle et bonne couverture…
De la pénétration du Web 2.0 en entreprise
Bref, coïncidence, ce matin je tombe sur un lien qui m’a été refilé par Carlos Diaz, le PDG et co-fondateur de Blue Kiwi. Un lien sur une étude faite par la firme américaine Forrester sur l’adoption des outils du Web 2.0 par les entreprises, aux USA et en Europe.
Pour Forrester, l’Amérique du Nord équivaut aux USA et quelques compagnies canadiennes de Toronto… Bref, on y voit que l’adoption y est presque similaire, à quelques mois près… C’est plutôt dans les outils que l’usage doit différer mais cette étude ne fait pas cette corrélation. à part le tableau ci-haut, toutes les autres données sont amalgamées… On les amalgame sur l’usage de 10 outils : blogues, wikis, fils RSS, micro-blogging, réseaux profesionnels, idéagoras, «mashups», podcasts, forums et mondes virtuels.
Des surprises….
Et sans surprise, Forrester constate que les grandes entreprises sont plus enclines à déployer ces outils que les PME et que les principaux usages anticipés sont pour le partage de connaissances, les communications corporatives et la gestion de projets. Mais ce qui surprend c’est qu’un très faible pourcentage d’employés utilisent ces outils quand il sont déployés : Un employé sur 10 utiliserait un blogue ou un wiki comparativement à quatre sur dix pour le portail intranet. 4/10 pour l’intranet ? Franchement j’aurais pensé à une proportion plus élevée…
Et une autre surprise m’attendait… L’an dernier, Forrester identifiait les wikis et les fils RSS comme les outils du Web 2.0 les plus utilisés dans les entreprises nord-américaines (voir mon billet sur les wikis). Ce que montre la tableau ci-haut c’est que les podcasts et les idéagoras ont fait une formidable poussée au cours de la dernière année. Les podcasts sont les précurseurs de la Web TV. Les idéagoras, pour leur part, sont générateurs d’innovation et l’outil parfait pour faire face à la crise économique. Reste à voir à quel usage on les emploie : à l’externe ou à l’interne ? Cela l’étude ne le dit pas…
J’ai gardé, comme pour les Smarties (les rouges), le meilleur pour le fin. Plusieurs fournisseurs de solutions Web 2.0 ou même Intranet 2.0 s’évertuent à reproduire le modèle développé par leurs prédécesseurs du 1.0 soit d’offrir à leurs clients potentiels des produits «tout-en-un», des produits qui offrent en un seul «logiciel» ou plate-forme, tous les outils mentionnés par Forrester. Pourtant, les entreprises, de leur côté, ont compris que les outils du Web 2.0 sont modulaires et donc, ont tendance à les implanter séparément, au fur et à mesure que les besoins émergent.
Le responsable de l’étude chez Forrester, Oliver Young, ne semble pas comprendre… Voici ce qu’il écrIt:
«Despite aggressive overall adoption rates, few firms expect to take a holistic approach to Enterprise 2.0 tools — they will deploy single point products instead of sets of tools (see Figure 2). The economics of Enterprise 2.0 are in favor of suites of tools, as end user value rises and prices fall with suites; however, few frms are thinking along these lines yet. Of those firms planning to use Enterprise 2.0 sofware in 2009, 54% will deploy just one or two tools. As a consequence, all the tools will see lower adoption than Enterprise 2.0 overall (see Figure 3).»
Finalement, si on se reporte une fois de plus à la figure 3, il est clair que le phénomène du micro-blogging ne trouve guère d’utilisateurs ou de promoteurs en entreprise, n’en déplaise à Laura Fitton ainsi qu’aux produits développés à cette fin tels que Yammer. Que Twitter ait connu une fulgurante croissance y est, à mon avis, pour quelque chose. En effet, que les vedettes de la télé ou du cinéma y gloussent de plaisir ne fait rien pour générer le sérieux nécessaire. Il faudra que les fonctionnalités soient intégrées dans un autre outil, tels que les réseaux professionnels, pour que leur emploi croisse dans les entreprises et vienne remplacer la messagerie instantanée.
Ce que je tiens à souligner en terminant, c’est l’importance du phénomène des idéagoras et de la Web TV. Ce sont, à mon avis, les deux outils qui domineront le Web 2,0 en entreprise au cours des prochains mois ! Déjà, certains fournisseurs de solutions Web 2.0, tels que Awak’iT ont compris…
Voici la nature de mon «coming out», fait hier soir dans le cadre du Yulbiz-spécial organisé dans le cadre de webcom-Momtréal et repris dans un communiqué.de presse. En passant, je vous reviens demain avec le premier d’une série de billets sur le webcom et ses à-cotés…
CLAUDE MALAISON, LE PIONNIER DE L’ENTREPRISE 2.0,
ET DANY THIBAULT, SPÉCIALISTE EN ÉVÉNEMENTIEL, SE JOIGNENT
AU CABINET DE RELATIONS PUBLIQUES ALLARD HERVIEU COMMUNICATION
Montréal (Québec), le 14 mai 2009 – Allard Hervieu Communication est heureuse d’annoncer la nomination de deux conseillers d’expérience au sein de son équipe : Claude Malaison, un des leaders de la communication interactive et des médias sociaux au Québec, ainsi que Dany Thibault, spécialiste en événementiel.
« L’arrivée de Claude Malaison au sein de notre équipe, à titre de directeur principal, Entreprise 2.0, confirme notre désir d’offrir un service de relations publiques des plus complets avec des outils innovateurs et à la fine pointe, a affirmé Marie-Françoise Hervieu, associée principale chez Allard Hervieu Communication. Avec l’expertise de Claude Malaison et de Dany Thibault, notre offre de services aux entreprises se trouve doublement bonifiée du point de vue des communications internes et externes. »
Considéré comme l’un des pionniers de l’intranet au Québec et l’une des sommités mondiales en ce qui a trait à l’intégration des technologies du Web 2.0 en entreprise, Claude Malaison était, depuis 2005, le président d’ÉmergenceWeb.
« Mon expertise au sein du cabinet permettra d’aider nos clients à mettre en place de nouvelles stratégies Web et des outils novateurs tels que les blogues, wikis, réseaux sociaux et idéagoras, a expliqué Claude Malaison. La communication interactive vise à rendre plus efficaces et plus actuelles les communications internes et externes, avec l’utilisation de stratégies faisant appel aux outils interactifs et aux médias sociaux et c’est ce que je suis fier d’apporter à l’équipe. »
En plus de sa participation rédactionnelle active à différents blogues, Claude Malaison dirige une série d’ouvrages collectifs depuis 2002, dont L’intranet dans tous ses états, L’intégration des 3Nets et Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires. Il travaille activement depuis 10 ans à l’organisation de différentes conférences internationales, dont celle du webcom Montréal qui se déroule deux fois par année. Il donne de nombreuses conférences publiques, en entreprise et en milieu universitaire, au Québec, en France et aux États-Unis. Il est ex-président-fondateur de l’Association des professionnels en intranet (API), vice-président, Finances et secrétariat, de l’organisme Yulbiz.org et chargé de cours en Pratiques de la communication interne interactive à l’Université de Montréal.
Voilà pour le communiqué de presse. Vous remarquerez que sur le site Web de notre cabinet, il y a une petite note dans l’en-tête qui précise que nous sommes présentement en refonte 2.0. C’est là, un des premiers effets concrets de ma présence. Attendez-vous donc à un tout autre site d’ici quelques semaines.
Et pour me rejoindre au travail, utilisez cette nouvelle carte d’affaires;
Comme vous aurez pu le remarquer, je n’ai pas été très présent sur mon blogue au cours des derniers jours et je m’en excuse. Oui, oui… Je me sens un peu coupable de vous laisser en plan, sans nouvelles… Faut dire que l’organisation de la conférence webcom-Montréal monopolise beaucoup de mon temps mais il n’y a pas que cela.
En effet, j’aurai à vous annoncer, la semaine prochaine, d’importants changements aussi bien sur ce blogue que dans ma vie professionnelle. Et si vous ne voulez pas attendre à jeudi matin, je vous suggère d’assister à la soirée Yulbiz-webcom qui aura lieu mercredi soir à compter de 18h00 au Bar et Boeuf, situé au 500, rue McGill à Montréal.
C’est à cette occasion que je ferai mon «coming out»… N’en déplaise à l’amie Michelle Blanc, il ne sera nullement question de «Teddy Bear»… Bref, je vous laisse imaginer, ce que NOUS annoncerons en cette soirée très spéciale et qui viendra clôturer une conférence qui s’annonce comme un succès sans précédent. Eh, oui… Selon les rapports que je reçois, le webcom-Montréal, la mouture mai 2009 est si populaire que vous allez forcer le Producteur de l’évènement à changer ses plans de salle afin d’accueillir une foule record !
Bref, ce n’est pas rien… Et je dois convenir que je viens de relever un défi inégalé au niveau de la programmation et ai réuni, ici à Montréal, la meilleure brochette de conférenciers de l’histoire de webcom. Et nous n’avons plus aucun complexe avec les grandes conférences internationales, que ce soit Web 2.0 Expo ou Leweb09 de l’ami Loïc LeMeur à Paris ou encore KM World & Intranets en Californie, organisée par l’amie Jane Dysart.
La place de Montréal
Ce qui me fait le plus plaisir, c’est que webcom prend enfin la place qui lui revient. Celle de plus grande conférence nord-américaine ET francophone sur le Web et les nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). Nous sommes dorénavant un incontournable, aussi bien pour les agences Web, de communication corporative ou de relations publiques mais aussi pour les «tecchies» avec le webcamp et surtout pour tous les professionnels des communications, des ressources humaines et des technologies quoi oeuvrent au sein des entreprises.
Si nous voulons un Québec numérique, un Québec au premier plan de la nouvelle économie du savoir, cela passe forcément par une prise de conscience collective autour des thèmes abordés à webcom.
En conclusion
Et c’est pour être cohérent avec cette vision d’un Québec du XXIe siècle, avec des entreprises stratégiques et performantes, que je ferai ce fameux coming out, et partagerai avec vous notre vision de l’entreprise québécoise 2.0. C’est donc un rendez-vous, le 13 mai à 18h00. Je vous y invite et espère vous y rencontrer en grand nombre !
J’ai écrit un premier billet sur le sujet des conférences Web le 31 mars dernier. Le temps est venu de faire, ce que l’on appelle chez les Chinois, un «update» ou si vous préférez, dans la langue de Molière, une mise à jour… Depuis ce temps, de l’eau a coulé sous les ponts, à Lille, Washington, Montréal et quelle autre ville ne sais-je, à travers le monde (plusieurs conférences dans la Silicon Valley. Tellement qu’en faire la liste serait fastidieux…)
Mais pourquoi revenir sur le sujet direz-vous ? Ah ! bonne question et je vous le donne en mille : parce que nous nous apprêtons à vivre une expérience hors de l’ordinaire à Montréal. Chauvin le mec ? Que oui est ma réponse ! Je parle bien entendu de webcom-Montréal. Et j’en parlerai avec autant de passion jeudi à l’émission le Citoyen Numérique de Michel Dumais à CIBL. En attendant, voici reproduit, le communiqué que nous avons concocté et qui paraît aujourd’hui dans tous les médias du Québec :
«Montréal, le 6 mai 2009 – C’est sous le thème de l’innovation et de l’identité numérique qu’aura lieu, le 13 mai prochain, la sixième édition de la Conférence internationale webcom Montréal à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), à Montréal. Les conférenciers et participants y aborderont des thèmes d’actualité, comme l’identité numérique et l’innovation, mais aussi la valorisation d’entreprises et l’utilisation des outils du Web social comme moyen d’accroître la productivité des entreprises. webcom Montréal est la plus importante conférence francophone nord-américaine sur le Web et les nouvelles technologies de l’information et des communications.
Montréal accueillera plusieurs conférenciers locaux et internationaux dont Marc Canter, fondateur de Macromedia, Patrick Chanezon (Google), Allen Tom (Yahoo),Clara Shih (SalesForce), Jon Frederickson (Innocentive), Cyrille de Lasteyrie, Jessica Lipnack, Gabe McIntyre, Chris McGrath, Éric Blot, Charles Nouyrit, Hervé Fischer, Caroline Allard et plusieurs autres. En tout, plus de 30 conférenciers et leaders québécois de la communication d’entreprise, du marketing Web et du e-Commerce proposeront conférences, études de cas et tables rondes sur trois pistes concomitantes.
« webcom Montréal offre aux participants une foule d’occasions d’apprendre, d’échanger, de participer et de réseauter, a expliqué Michel Chioini, producteur de webcom Montréal. Nous offrons aussi un webcamp gratuit où tous les participants discutent de sujets qu’ils ont eux-mêmes proposés. »
Toute la journée et en direct sur le site de webcom Montréal, organisateurs, conférenciers, commanditaires et participants se succèderont au micro et à la caméra de Christian Aubry et de ses complices, afin d’échanger avec les internautes et de commenter la conférence en cours dans le cadre du webcom Live. Des miniconférences seront également proposées par des intervenants du Web situés en Europe et aux États-Unis. À souligner également, le retour de la formule de SpeedKeynoting gratuit de 15 h 30 à 18 h.
Avec une offre Wifi complète et gratuite, les organisateurs veulent aussi permettre à tous les participants de bloguer, microbloguer ou socialiser librement. Ils proposeront aussi les services de leurs cinq blogueurs officiels qui se partageront la tâche de rendre compte des conférences et autres événements sur leurs blogues personnels. Pour compléter le tout, les organisateurs capteront en vidéo toutes les conférences et les rendront disponibles gratuitement sur le site Web de la conférence au www.webcom-montreal.com.
À 18 h, tous les conférenciers et participants seront invités à se joindre aux membres du Yulbiz-Montréal, un regroupement de blogueurs d’affaires, pour l’événement Yulbiz-spécial qui sera suivi d’une soirée dînatoire organisée par webcom Montréal, où seront invités non seulement conférenciers et participants, mais toute la communauté québécoise du Web et des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). Le tout se tiendra au tout nouveau Bar et Bœuf, 500, rue McGill, coin Notre-Dame Ouest. Cette soirée est commanditée par Tourisme Montréal, w.illi.am/ et Allard Hervieu Communication.
À propos de webcom Montréal
webcom Montréal est la plus importante conférence francophone nord-américaine sur le Web et les nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC) et fait, en cela, le pont entre les plus importantes conférences au monde, organisées aux États-Unis et en Europe. webcom est le lieu de rencontre, d’échange et de réseautage et la source d’inspiration de plusieurs spécialistes du e-marketing, de stratégistes et communicateurs, décideurs et entrepreneurs. »
Voilà pour le communiqué… Permettez-moi d’y ajouter quelques informations supplémentaires et d’intérêt. Lors du «webcom-live», auquel vous pourrez participer sur place ou à distance, nous sommes en train de planifier des présences virtuelles de conférenciers et de tables-rondes en provenance de Québec, New York et Paris… Du jamais vu !!!
Et vous avez noté dans le communiqué ? Le Yulbiz-spécial, qui habituellement se déroule le mardi soir, soit la soirée qui précède webcom, aura lieu cette fois-ci APRÈS la conférence et fera partie d’un méga-évènement qui veut regrouper tout le milieu québécois du Web et des nouvelles technologies. C’est un 6 à 8 mais aussi une soirée dinatoire et un méga-party avec DJ de renommée internationale. Ce sera une soirée privée au Bar et Boeuf, pas très loin du lieu de la conférence. Ce sera le temps d’y rencontrer tout le gratin montréalais et les conférencier(ère)s du webcom.
Dernier point avant de passer aux autres conférences, je vous souligne que les inscriptions payantes et gratuites dépassent déjà les attentes des organisateurs. Si, comme le dit toujours Bernard Derome, la tendance se maintient, nous serons plus nombreux qu’en novembre. Alors, je dis à tous ceux et celles qui ne sont pas encore sur les rangs : inscrivez-vous vite à cette adresse, pour vivre cette expérience unique au Québec et au Canada. Il n’y a qu’à Boston, San Francisco ou Paris que vous pourrez vivre pareille expérience et encore…
Bon, puisque dans le communiqué, il est mentionné que webcom-Montréal fait le pont entre l’Europe et les USA, voyons ce qui nous attend sur ces deux «fronts»…
Euratechnologies accueille les Canadiens de Montréal
C’est de cette façon que notre hôte Lillois (eh oui en plein pays des Ch’tis) l’ami Jérôme Moles a tenu à faire l’annonce de notre présence, début juin à Lille. Je dis notre, parce que je ne serai pas seul. M’accompagneront les ami(e)s de longue date Philippe Martin et Michelle Blanc. Encore une nouvelle odyssée dans l’Hexagone pour trois des auteurs du collectif Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires.
Pour ma part, je compte aussi participer, comme conférencier, à la rencontre annuelle des responsables de communication interne à Paris, les 3 et 4 juin et le lendemain, je devrais me retrouver à Lille et retrouver sur place, en plus de Philippe et Michelle, une foule de blogueurs et blogueuses, dont Éric Delcroix et Claire Leblond ainsi qu’une foule d’autres personnes intéressantes. En passant, nous participerons le 5 juin au soir, après nos conférences, à un Yulbiz-Lille. D’autres participations sont à prévoir mais laissons faire le destin…
De retour d’Europe, je me rendrai à Boston à titre de blogueur officiel de la conférence Enterprise 2.0, du 22 au 25 juin. J’ai fait un récent billet sur le sujet mais qu’il me soit permis de rajouter que l’organisation m’offre l’opportunité d’attribuer un billet gratuit pour cette conférence qui est, comme je l’ai déjà mentionné, la «grand’messe» de l’Entreprise 2.0. Alors, à qui la chance ?
Pour ce faire, dites-moi en commentaire, ce qui vous motive. Pourquoi voulez-vous être sur place à Boston en cette fin juin ? Et ne me dites surtout pas que c’est pour assister au dernier match de la finale de la Coupe Stanley entre les Bruins et les Hawks…
Je viens tout juste de recevoir une nouvelle que j’attendais depuis un bon bout de temps… Je serai blogueur officiel à la conférence Enterprise 2.0, qui aura lieu à Boston du 22 au 25 juin prochains. Pour moi, c’est la plus importante conférence au monde sur l’intégration des technologies et usages du Web 2.0 en entreprise. Eh oui, même devant webcom-Montréal, la conférence où je suis responsable de la programmation et du choix des conférenciers. C’est tout dire…
À Boston, c’est la réunion annuelle et internationale de tous ceux et celles qui oeuvrent professionnellement dans le domaine de l’entreprise 2.0. Et toute la crème des conférenciers s’y retrouve. Certains comme Andrew McAfee, Shaw Dahlen, Clara Shih, Jessica Lipnack, Rishi Chandra, Lee Bryant, Thomas Vander Wal et Laura Fitton, y ont déjà figuré avant de passer par Montréal et s’y retrouveront encore, que ce soit comme conférenciers ou seulement comme participants. En passant, j’ai bien hâte de serrer la pince à Stowe Boyd, Bill Ives, Gil Yehuda, Oliver Marks, Mike Axlerod et bien d’autres. À noter que plusieurs amis blogueurs québécois y seront également dont Pascal Veilleux, Xavier Aucompte et possiblement Jérôme Paradis et Kim Vallée.
Comme pour webcom, l’organisation fait un usage intensif des outils Web 2.0 : Blogues, compte Twitter et #hashtags, communautés de participants et celle-ci pour les blogueurs (voir l’image ci-dessous), bannières à intégrer dans les blogues (exemple ci-dessus) et beaucoup de gratuités dont le Enterprise2Open, l’équivalent du webcamp à Montréal.
Et aussi, la possibilité de visionner mais pas «d’embedder» les conférences dans les jours ou semaines qui suivent l’évènement. Voici donc un lien qui vous amènera à une de celles-ci mettant en vedette Jessica Lipnack, qui sera à webcom le 13 mai et Stowe Boyd, qui devrait y venir en novembre.
Une autre particularité webcom qu’elle n’a pas, c’est un équivalent du webcom-live sur UStream. Donc, voici un bref aperçu de ce que sera cette année cette conférence, qui en bien des points ressemble à webcom, sauf sa spécificité Entreprise 2.0 et le fait qu’elle dure quatre jours et a lieu une seule fois par année. Je reproduis ci-dessous des extraits des propos (en anglais) de mon collègue et vis-à-vis Steve Wylie :
«The Enterprise 2.0 Conference spans four days with highly engaging workshops, keynotes and breakout sessions. The program is rich with customer examples of Enterprise 2.0 being applied in business today with tangible benefits.
Our conference program is built collaboratively starting with you-the Enterprise 2.0 Community. We welcome you to take part in this exciting process. There are many ways to contribute including following and joining the conversation on the Enterprise 2.0 Blog or joining one of our social networks on Facebook or Twitter to discuss and debate the issues.
Here’s an overview of just some of what we’ll cover at this year’s conference:
Workshops: Immerse yourself in half and full-day instructor-led sessions on the foundational topics for Enterprise 2.0. This year’s program is expanding to include the following:
Keynotes: The keynote agenda will once again feature the leading examples of Enterprise 2.0 in action. True pioneers will walk through the challenges and opportunities around driving internal change at some of the leading companies in the world. Confirmed keynote speakers include:
Shawn Dahlen
Social Media Program Manager, Lockheed Martin IS&GS CIO Office
Christopher Keohane
Social Media Program Product Manager, Lockheed Martin IS&GS – CIO – Architecture Service
Andrew McAfee
Harvard Business School
Conference Sessions: Breakout sessions span three days and cover critical topics in Enterprise 2.0. The program is broken out into six tracks including:
Launch Pad: This event is an opportunity for developers, product managers and entrepreneurs to compete for a chance to present to the Enterprise 2.0 community, where one of four finalists will be named Launch Pad winner.
Starting in the weeks prior to the conference, companies will be given the chance to pitch their best ideas and new products. Beginning with a new “twitter round,” contestants will first describe their idea or product in 140 characters or less. Through the power of the collective intelligence of the greater Enterprise 2.0 community we will select the most interesting, desired, wild, crazy, or cool tools and technologies out there to move on to the next round where contestants will be able to submit a short video describing their idea or product. The final rounds will be held live, on the main stage at the Enterprise 2.0 Conference.
Evening in the Cloud: Register for one of several packages to attend this interactive “customer visit,” focusing on three theoretical ways to move some or all of your legacy apps into the cloud:
Moving the code for existing platforms like .NET, Sharepoint, Java, etc into cloud-based utilities run by vendors of the original technology: a Java utility run by Sun, a .Net utility run by Microsoft, even a Python utility run by Google (Google App Engine)
Moving existing applications from behind the firewall into cloud-based hosting environments like Amazon’s EC2
Re-writing the existing applications to run on platforms as services (PaaS): Salesforce.com’s Force.com, Bungee’s Bungee Connect, Google App Engine, or one of the Rails-cloud providers such as Joyent, RightScale, Brightbox or Heroku.»
En termes de couverture, je vous promets des billets sur ce blogue, bien entendu, au gré des moments libres, mais une couverture intensive sur Twitter que vous pourrez suivre sur #e2conf. Aussi des entrevues en profondeur avec certains conférenciers et conférencières. Leur identité ? Je vous en reparle dans un autre billet.
Comme je l’ai écrit dans mon dernier billet, je m’attendais, hier, à entendre parler de tribus lors de la conférence de Seth Godin à la journée Infopresse360. Il a abordé le sujet mais curieusement ce n’est pas cela qui a retenu mon attention. Ce qui m’a le plus surpris hier c’est que tous les conférenciers ou presque parlent d’automobile… Ce qui m’a fait twitter la réflexion suivante : Curious, everybody’s talking about cars today, even Godin #IPconfSG environ 21 heures agofrom TweetDeck
Et pas seulement les conférenciers…
Au repas du midi, j’étais assis à côté de l’ami Martin Aubut, anciennement de Canoe. Martin est maintenant avec l’agence Palm + Havas. Et sur quel compte travaille-t-il actuellement ? Je vous le donne en mille sur celui de Volkswagen… Et comme Martin est un spécialiste des communautés, attendez-vous à ce que le constructeur allemand arrive bientôt avec une campagne communautaire. En fait, c’est déjà commencé, humblement dans leur cas, avec un blogue et vidéos YouTube sur le diesel propre…
Coïncidences ? Peut-être mais alors pourquoi dites-moi, je reçois également un courriel de l’agence de relations publiques Morin qui m’annonce le « 33 clés »: Un jeu de fiction immersif et interactif permettant de remporter une MAZDA3 2010 ? Et pourquoi Mazda me suit dorénavant sur Twitter ? Et pourquoi en cette même journée j’apprends que Ford va se servir de 100 blogueurs pour mousser sa nouvelle Fiesta ?
C’est tout simplement qu’en cette période de crise économique, l’industrie automobile semble avoir découvert les vertus et bienfaits des campagnes marketing Web 2.0. Le marketing Web, ce n’est pas ma tasse de thé, donc j’en parle ou j’en écris rarement mais là, je ne pouvais pas passer à côté. Trop de signes, trop de coïncidences…
Hier à la conférence, Tony Chapman a montré ce que son agence, Capital C, était en train de faire pour le Nissan Cube : Du contenu et une campagne générée par les utilisateurs, un concours de personnalisation avec une voiture à la clé à un des 500 finalistes, appelés hypercubistes, ayant «crowdsourcé» la meilleure idée. Une belle étude de cas ! Intéressante aussi celle de Mazda et son concours basé sur les jeux immersifs et interactifs (aussi connus sous le nom de Alternative Reality Games ou ARG). Ce qui me met un peu mal à l’aise, c’est ce que font les agences avec les blogueurs.
Dois-je être inconfortable ou au contraire applaudir leur utilisation comme dans le cas de Ford qui cible directement ces derniers comme vecteurs de promotion de sa nouvelle Fiesta ? Même genre de «social media push» que les autres avec un concours intitulé «Fiesta Movement» qui a attiré 4 000 participants. Comme pour les autres campagnes on procède ensuite à des éliminatoires où la communauté doit décider qui seront les 100 finalistes. Les heureux élus ne seront pas d’un tirage final pour gagner une Fiesta comme pour Nissan, non… Les 100 auront une Fiesta à leur disposition pour six mois et auront à bloguer leur « expérience » !
Et que dire de Mazda ? Voici comment on décrit la campagne dans le communiqué/courriel :
«33 clés propose aux Québécois une série d’aventures bien réelles aux côtés de personnages colorés et déterminés à libérer l’humanité de l’emprise d’une organisation dominatrice connue sous le nom de la Croix-Verte. Les joueurs, qui vivront une expérience multimédia de classe mondiale, auront à participer à des missions inspirées de la vie réelle, notamment en relevant des défis à couper le souffle, tout en cherchant à résoudre une multitude de problèmes. Le but de l’exercice ? Trouver les 33 clés cachées un peu partout au Québec, dont l’une permettra de déverrouiller la MAZDA3 2010 personnalisée appelée L’Âme qui sera remise au gagnant du concours, le 18 mai prochain»
Ce communiqué/courriel a eu son effet puisque j’écris ces lignes mais aussi parce que l’ami Geoffroi Garon l’a aussi reproduit sur son blogue. Bref… Ce que je trouve de plus intéressant dans tout cela c’est cette réaction d’une industrie frappée de plein fouet par la crise économique. Ceux qui osent innover, faire différemment et surtout avec l’aide des NTIC, ont à mon avis, les meilleures chances de sortir en leaders de cette crise. Donc, si l’on se fie à cette poussée de fièvre 2.0, attendez-vous à voir Nissan, Mazda, Volkswagen et Ford dans le lot !
Demain, je vais être un de ceux et celles qui vont assister à la conférence de Seth Godin lors de la Journée Infopresse360, au Centre Mont-Royal. J’y vais parce qu’il va parler de «Saisir les nouvelles opportunités d’affaires» mais aussi parce qu’il est l’auteur du bouquin que je viens de lire et que j’aime bien «Tribes». La tribu… C’est un concept qui se rapproche du nomadisme.
Depuis les tout débuts de l’Humanité, les nomades se sont rarement déplacés seuls. Ils l’ont fait en groupe et ont ainsi créé la tribu. Seth Godin parle de multiples tribus mais surtout des chefs de tribus et se pose la question sur qui seront les leaders des tribus virtuelles.
Demain, avec cette conférence et si possible avec une conversation avec l’auteur, je veux voir et surtout comprendre quel lien il faut faire entre ces leaders de tribus virtuelles et les Digital Nomads, identifiés dans le nouveau bouquin de Don Tapscott intitulé «Growing up digital» et par leur propre définition sur leur site créé par Dell donc, jusqu’à quel point ces derniers ne sont pas en train de se regrouper en tribus réelles ou virtuelles et créer une nouvelle forme de leadership basé sur d’autres caractéristiques que le pouvoir et la hiérarchie..
Parlant de tribus virtuelles, elles ont atteint Twitter… On peut désormais créer sa propre Twibe ! Ainsi j’ai créé ma Twibe Enterprise2-0…
Hier, en boutade sur mon statut Facebook j’ai écrit que j’étais à San Francisco… Virtuellement. Je le suis toujours et viens d’assister à une conversation passionnante entre Tim O’Reilly (Dieu le grand-père pour l’ami Éric Blot) et Vic Gundorta, anciennement «General Manager of Platform Evangelism» chez Microsoft et un employé de cette compagnie pendant 15 ans. Ce dernier a joint Google en 2007 à titre de vice-président ingénierie. Il est particulièrement responsable de toute la stratégie mobile, ce qui inclue toutes les applications sur iPhone, BlackBerry, Nokia, Androïd, etc.
L’entrevue porte sur la stratégie mobile et c’est ce qui m’intéressait… J’avais d’ailleurs écrit sur ce blogue, le 18 décembre dernier que les trois tendances de 2009 seraient la dématérialisation, la mobilité et l’innovation. J’ai aussi récidivé en début d’année dans le bouquin «Guide des tendances 2009»… Dans cette longue conversation, les deux compères viennent confirmer, du moins pour la mobilité.
Il y a présentement 3,3 milliards d’utilisateurs de la téléphonie mobile sur la planète, selon GSM World. Et ce nombre croîtra d’un milliard en 2009. et selon Gundorta, il y aura plus de smart phones en 2009 que d’ordinateurs conventionnels. Et tous ces mini-ordinateurs sont connectés sur le Web et le Cloud où ils vont chercher applications et données, ce qui est une de mes autres tendances soit la dématérialisation, ou comme le nomme o’Reilly, «The Web as an Operating System».
Écoutez bien la conversation entre les deux homme et surtout quand Gundorta parle de sa fille de quatre ans, surnommée «Tiger», qui lui a fait prendre conscience qu’il devait quitter Microsoft pour Google. Quand je parle de la génération, «Netgen», c’en est un exemple frappant… J’ai aussi retenu trois autres assertions intéressantes du VP de Google : 1- «Everyone who tries to control the Internet will fail», en réponse à O’Reilly qui essayait de lui faire dire que Google avait comme but avoué de dominer l’Internet.
2- Que la Maison Blanche a demandé à Google d’utiliser sa technologie Moderator pour les «town hall meetings» de Barrack O’Bama et que la première fois, il y a eu des pics de demande atteignant 700 demandes/seconde et que le Google Apps Engine, qui ronronnait derrière, servait en même temps 1 400 autres applications sans ralentissements…
Finalement, Tim O’Reilly a posé une question fort intéressante, à savoir où en sera la strarégie mobile de Google dans cinq ans. La réponse est très Web 3.0 .«In five years, these devices will be our agents, our friends, providing us with notes and advices and we can expect some surprises…». On s’approche drôlement des agents intelligents et de l’intelligence artificielle…
Je ne suis pas à la conférence Web 2.0 Expo, cette année, hélas ! Mais il est facile d’en avoir des échos dans les blogues et sur Twitter. je vous présente donc, si vous ne l’avez pas vue, le présentation d’ouverture de Tim O’Reilly, intitulée :« Web 2.0, Five Years On». À chaque année, Il se permet de faire un peu de prospective. L’an dernier j’étais sur place pour cette conférence et avait intitulé mon billet : «Dieu le Père, les VC et le party…(1)». Vous aurez compris que Dieu le Père est ce cher Tim… Il fait de la prospective sur le prochain Web mais aussi un bilan des cinq dernières années et de l’essor de son bébé 2.0…
Je m’attendais à beaucoup de la présentation de Pierre-Paul Larivière de Sympatico/MSN. Ce dernier devait présenter une étude de cas de Web vidéo. En fait, il en a présenté deux. La première porte sur la plate-forme de CGU (Contenu généré par les utilisateurs) appelée Le Fun Show. À mon avis, du contenu de bas niveau généré par ses membres.. Un peu n’importe quoi en fait. Ça mériterait l’intervention d’un responsable de communauté et s’il y en a un, cela ne paraît pas… Bref, la démo a suscité ce commentaire d’un participant qui résume bien :
francoiscote: Web Video != n’importe quelle niaiserie avec de la pub autour et dedans. C’est un modèle d’affaire que je trouve un peu triste.
Par contre, le second cas présenté était nettement mieux, d’une meilleure qualité et mieux ciblé sur les 14-18 ans. la plate-forme a pour nom KWAD9. Le meilleur comme le pire… Ce qui n’est pas rare, non seulement dans le Web 2.0 mais dans toute production, qu’elle soit Web ou télévisuelle et même radiophonique…
Mais verra-t-on encore longtemps ce genre de productions apparaître sur le Web ? Peut-être pas car il y a l’ombre du CRTC qui plane et qui a plané toute la journée de la conférence, exemple ce commentaire de Kathleen Jean-Pierre :
katz_kul: Le fond des nouveaux medias va survivre une derniere année mais après c’la fin. Ca a finance kwad9.ca de sympatico
Des panels qui font jaser…
Mais il n’y a pas que le CRTC, qui a fait jaser. Le panel sur les contenus vidéo aussi. Particulièrement entre Daniel Charron, de l’agence Saatchi & Saatchi et Jean-Martin Desmarais Producteur de chezjules.tv et la salle dont les twitteurs :
zelaurent: On sent un gros décallage entre les agences de pub et le Web. Saatchi & Saatchi en prend un peu pour son compte
Emergent007: Pour les agences, le Web n’est qu’un autre instrument pour diffuser le message du client
Emergent007: JMDesmarais vient d’opposer l’interactivité des blogues aux médias trad.
Zelaurent: JMDesmarais annonce que ChezJules.TV pourrait faire une demande auprès du CRTC pour devenir diffuseur Web « officiel »
katz_kul: Conversations s’echauffent au sujet des agences de pubs et leur ouverture web
zelaurent: @crapules Au fur et à mesure des discussions, on se rend compte qu’il y a des freins au niveau de l’UDA et du CRTC
Emergent007: @MichelleBlanc Chez Jules.tV. Il a dit que le modèle TV trad. ne se transpose par sur le Web
Ce qu’on a vu sur scène, devant un Normand Bélisle un peu dépassé, c’est le clash de la Longue Traîne. Entre la foule de petits producteurs Web qui lentement érodent le modèle d’affaires traditionnel et des jeunes producteurs dont la façon de penser et de faire des affaires sur le Web dépassE complètement leurs aînés qui ont en plus, du mal à accepter le succès, la fraîcheur, la créativité de ces nouveaux canaux de diffusion et surtout de leur auditoire et de leur philosophie d’utilisation du Web. Que Desmarais parle de l’apport des blogues à sa production en est un autre exemple…
Damien Lefebvre, VPE chez w.illi.am, l’a bien illustré dans le panel suivant, panel sur les modèles d’affaires qui réunissait aussi Geneviève Rossier, la patronne internet à Radio-Canada et Paul Allard. Président, Alternative Channel. Damien a parlé de la Web télé qui permet de suivre les tours cyclistes mieux qu’aucune autre chaîne, de choisir ses plans de caméra, de suivre tel ou tel coureur, d’avoir des prévisions de classement en fonction des positions dans le peloton, etc. Mme Rossier en avait les yeux ronds…
Pour ne pas être en reste, elle a brandi à plusieurs reprises son arme secrète ; Les chroniques de Mère indigne, la nouvelle et populaire série de Web télé à R-C. J’aurais bien souhaité que l’amie Caroline Allard soit sur place. Mme Rossier, une ancienne journaliste de la radio et de la télé s’est toutefois excusée de son mandat «généraliste» pour le site Web de Radio-Canada. La Société d’État se retranche souvent derrière cet argument…
Deux flèches…
En terminant je ne pouvais pas m’empêcher de décocher deux dernières flèches… Beaucoup de participants, moi inclus, n’ont pas apprécié du tout la présentation faite par Manuel Angelini et David Crow «évangéliste» chez Microsoft.
Crow, surtout, a fait ce qu’on appelle un «pitch de vente» pour leur produit Silverlight, produit qu’utilise Angelini et son entreprise Pécunia, organisateurs de cette conférence.
Je n’ai pas compris non plus la logique de placer le vidéocamp de l’ami Sylvain Carle en même temps que le cocktail de fin de conférence. Évidemment, tous les participants se sont retrouvés au cocktail pour les amuse-gueules et le verre de vin alors que Sylvain se retrouvait seul dans l’amphithéâtre. Une situation qu’il faudra corriger s’il y a une prochaine édition en 2010.
Malgré ces deux flèches qui ne sont pas empoisonnées loin de là, je trouve que pour une première du genre, c’est somme toute assez réussi. Je tiens à remercier en particulier Marie-Josée Lachance et Charles-Henri Guillaume pour leur disponibilité, bonne humeur et professionnalisme dans des conditions pas toujours faciles.
En terminant je vous laisse avec quelques chiffres et statistiques entendus à la conférence :
80% des vidéos vus par des Canadiens sur le Web sont des vidéos non produits au Canada 40% de ce qu’un étudiant apprend durant sa 1ère année n’est plus valable lors de sa 4è 10% de la communauté active sur le site du Fun Show 70% des 18-34 ans aux USA écoutent la télé sur le Web Pecunia offre un million de dollars sur 4 ans a l’OSBL CyberCap! 450 visiteurs sur le site de la conférence pour la retransmission en direct
Hier, au cocktail de clôture de la conférence Montréal Web Vidéo 2009, plusieurs personnes que j’ai rencontrées m’ont demandé de dire, spontanément, ce qui avait été pour moi les points forts de l’évènement. Eh bien, comme je l’ai écrit hier et aussi twitté, c’est la frustration de ne pouvoir bénéficier d’une connexion Wifi fiable en premier lieu car j’étais là pour twitter la conférence en direct sue #Mtlwv09..
Photo prise du fond de la salle par Sylvain Carle lors du dernier panel. Dan Rayburn est sur l’écran à droite des autres panélistes mais ne peut intervenir…
À la décharge des organisateurs, ce n’est pas entièrement de leur faute mais plutôt celle de l’ETS. Imaginez, une école de technologie supérieure qui n’est pas capable de fournir la bande passante nécessaire à une vingtaine de personnes qui bloguent et twittent la conférence en direct. Comme je l’ai dit hier, j’aurais mieux compris si nous avions été 1 500 à nous brancher simultanément…
Les difficultés de connexion ont aussi empêché le présence à distance de Jon Brownstein et de Dan Rayburn. le premier en direct de Cannes et le second de New York. Frustrant une fois de plus pour les participants comme pour les organisateurs. Donc, je ne recommande à personne d’organiser une conférence sur les nouvelles technologies à cet endroit.
Ce qui m’a allumé
Voilà pour le côté logistique… Côté conférence, ce qui m’a le plus allumé c’est, d’une part, les conférences de Dominique-Sébastien Forest et de Maclean Mashingaized-Greaves, communément appelé MMG. Le premier a présenté sa vision des médias en 2020 en se servant, entre autres, de cette vidéo de Microsoft que j’ai déjà twittée il y a quelques mois.
Sa présentation a provoqué bien des remous au sein des communautés du multimédia, vidéo de RP traditionnelles, présentes dans la salle, surtout quant à la place de l’humain dans une société où la technologie prend de plus en plus de place. Forest a fait de son mieux pour répondre à ces appréhensions mais les cris du coeur du genre : «Votre présentation est le pire scénario pour l’humanité» ont provoqué des applaudissements de ces communautés.
Et dire que je venais de commettre un billet sur le sujet qui va encore plus loin, la journée d’avant… Bref, j’ai bien aimé ses propos et surtout le fil conducteur sur la portabilité des données. Dominique-Sébastien aura l’occasion d’en reparler avec brio à webcom-Montréal le 13 car il participera à un panel sur ce sujet en compagnie de Sylvain Carle, Carl Charest et Evan Prodromou. Le second, MMG, a parlé sur l’influence de la Web vidéo sur les modèles d’affaires.
En fait ce n’est pas ce sujet qui m’a enthousiasmé mais plutôt qu’il est VP contenus interactifs chez Zoomermédia. Ltd, une compagnie canadienne qui emploie environ 120 personnes. Avant d’écouter MMG je connaissais les Baby Boomers, bien entendu. Je parle d’eux et des autres générations dans mes conférences et en plus, j’en suis un des plus jeunes 😉 Mais je ne savais pas que j’étais aussi un «Zoomer», soit un Baby Boomer avec du Zip comme ils le disent sur leur site Web. Pour y accéder, cliquez sur l’image ci-dessous.
En fait, c’est plus que les BB. C’est tous ceux qui ont plus de 50 ans, ce qui inclue les 60, 70 et 80. Et qui est fondateur de cette compagnie ? Nul autre que Moses Zaimer, bien connu dans les milieux artistiques et médiatiques québécois et canadiens.