J’aimerais vous écrire un mot en cette occasion spéciale.. Mais avant, laissez-moi vous expliquer. Il y a quelques lunes déjà (2008-2010) , j’ai écrit une série de billets sur ce blogue sur la miniaturisation des conversations. Je faisais évidemment référence aux fils d’actualité des réseaux sociaux qui offrent, en opposition aux plus longs statuts que nous permettent un outil comme le blogue, la possibilité de nous exprimer et d’interagir dans la quasi-immédiateté.
Best Buy, une vieille marque qui n’a pas recours aux réseaux sociaux ? Pas d’accord !!!
1 avril 2015Juste un court billet… Oui, oui, je vous entends dire qu’à chaque fois que je commence ainsi je finis presque par écrire un roman… Mais cette fois, c’est promis, je ferai court même si le sujet n’est pas sans importance… On parle ici de E-Commerce et surtout de la dernière tuile à tomber sur la tête d’une entreprise établie au Québec, je parle ici de Future Shop bien entendu.
MAJ 1 et 2 : Peopleisation de Twitter: quand Oscar bat Poutine…
3 mars 2014Ce matin et sans jeu de mots, tout le monde en parle… De quoi au juste ? Du Tweet-selfie qui est devenu hier le plus populaire de la courte histoire des médias sociaux, dans ce cas-ci Twitter. L’ancien record allait à un politicien. Bien entendu la photo de Barack Obama à la suite de sa victoire en 2012. Le Tweet Four more years avait été RT près de 800 000 fois. Dans mon cours à l’Université de Montréal, je recense pour mes étudiants les tweets marquants de l’histoire de ce médium de l’instantanéité. Tous ces derniers ont trait à des événements politiques ou sociaux qui ont marqué les sept dernières années (2007-2014).
IBM: Comment vendre l’entreprise sociale grâce à la conférence virtuelle…
19 septembre 2013Vous voulez assister à une conférence internationale, disons sur l’entreprise sociale (entreprise 2.0) mais vous n’êtes guère en moyens par les temps qui courent ? Donc pas le moyen de payer pour un billet d’avion, pour cinq jours de chambre d’hôtel et surtout pour les dépenses et en plus l’inscription.
La 3e Semaine Digitale à Bordeaux, c’est dans moins d’un mois !
28 février 2013Je vous ai déjà écrit sur ce blogue que j’aurais possiblement le privilège de participer à la troisième édition de la semaine digitale de Bordeaux à titre de conseiller à l’organisation ainsi que conférencier invité. Le tout est en train de se concrétiser. Pour le conseil c’est déjà fait. Pour la participation, ce sera du 23 mars au 1er avril.
Blogue, Facebook, Twitter… Mais où est rendue la conversation ?
27 juin 2011L’idée pour ce billet s’inscrit dans une série amorcée en 2008 sur la miniaturisation des conversations sur le Web, en particulier avec l’apparition de Twitter en 2007. Par la suite, j’ai commis plusieurs billets sur le sujet mais en particulier un dernier en février 2010 où je me demandais si la conversation avait ou non quitté la Blogosphère.
Cette question je me la pose encore plus en ce pluvieux mois de juin, car je viens de reprendre la publication de billets après une halte non-voulue de plusieurs mois. Et c’est encore plus frappant: la conversation est de plus en plus rare sur les blogues Ce que je disais l’an dernier c’est que la rétroaction conversationnelle de notre lectorat s’exprime ailleurs et autrement.
Où et comment ?
D’une part, dans la grande rivière de la micro-conversation (ou micro-blogging) et par le nombre de «re-tweets» ou RT d’un billet mais aussi par les quelques mots qui accompagnent cette recommandation. Car il s’agit bien de recommandations. Si quelqu’un prend le temps de recommander votre billet c’est du moins qu’il l’apprécie ou encore qu’il trouve le contenu pertinent, ou que ce dernier sert à faire avancer la réflexion collective sur un sujet donné. Mais ce n’est pas de la conversation, on s’entend…
Depuis le début des blogues, les lecteurs pouvaient devenir commentateurs et participer à un débat communautaire sur une idée soumise dans le billet. Maintenant, avec le Web en temps réel, les outils mobiles et les réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn, ils deviennent des passeurs, des relayeurs d’information et élargissent non pas seulement les débats possibles mais aussi la communauté et le fameux accès «sérendipitique» à la connaissance. Ils deviennent aussi des organisateurs ou curateurs de contenus avec l’arrivée de Paper.li, de Storify.com, de Flipborad ou encore de Webdoc.com mais encore là, où est la conversation ???
Les blogues et les micro-blogues et les réseaux sociaux peuvent-ils être complémentaires ??? Dans un monde idéal, les billets de blogues ou encore les articles dans les médias traditionnels ou Web fourniraient les contenus. Twitter, Facebook et compagnie fournissent maintenant la communauté à informer. Et dans une moindre mesure, ladite communauté converse, du moins c’est ce que veut prétendre Facebook.
Se crée donc divers types de consommateurs de contenus plus ou moins actifs, comme le démontre cette carte du monde des réseaux sociaux (Cliquez sur l’image ci-dessous pour télécharger le .pdf). Vous y retrouvez le nombre d’utilisateurs par pays mais surtout, vous retrouvez trois types de personnes qui consomment les contenus: les Messagers, les Sharers et les Groupers. Mais encore là, ces trois groupes ne font que transmettre ou curer de l’information produite par les créateurs (les publishers tels que définis par Paper.li), groupe qui n’est pas tenu en compte par GlobalWebIndex parce que ce groupe n’est pas sur les réseaux sociaux. Il crée du contenu sur les blogues, les podcasts, la Web télé et les médias traditionnels en ligne.
Sans surprise, l’endroit où se brasse l’information, les conversations et la consommation c’est le plus grand réseau social au monde: Facebook. Vous avez vu les chiffres publiés il y a quelques mois sur le Web et que je reproduis plus haut dans ce billet. Dire qu’au moment où ils ont été publiés, il y avait 610 millions de membres sur FB. Nous en sommes maintenant à 750 millions ! Mais la question demeure : et la conversation dans la Blogosphère ? Disparue ou presque au profit de la grande agora mondiale où chaque minute, comme le montre la capture d’écran (ci-dessous), il se publie plus de:
95 000 statuts, 80 000 posts sur nos murs, 65 000 photos, 50 000 liens et surtout 500 000 commentaires… En voici une autre illustration mais vidéo faite par Time.com/video et qui diffère légèrement quant aux chiffres et en propose d’autres :
Que faut-il faire pour nos blogues ?
Je sais qu’ici je ne serai pas populaire mais à mon avis, il est temps de fermer les commentaires sur nos blogues et à la place, ouvrir sur ces derniers des flux en temps réel à la suite de chaque billet, de relier notre propre ruisseau d’information au grand fleuve Web, ce que font déjà les réseaux sociaux tels que Facebook, LinkedIn, Twitter, etc.). Mais pas encore les blogues ou du moins la majorité d’entre eux. Il y a bien celui de l’ami Sameer Patel qui propose pareille option mais ce n’est pas la règle. Vous avez un commentaire ou vous « retwitterez » ce billet ???
Voici un billet qui porte sur le futur avec plein de références au passé. Pas pire, non ?
22 juin 2011C’est très rare que je fais des billets sur le passé mais le sujet en vaut la chandelle… Dans celui publié lundi sur la mobilité, je faisais référence au reportage spécial réalisé en août 2000 (oui, vous avez bien lu…) par Steven Brier dans le défunt magazine Inter@ctive Week, devenu depuis le eWeek en ligne et produit par ZDNet. Dans ce reportage de fond sur plusieurs facettes du futur du Web intitulé « Internet 2004 – Inside Tomorrow », Brier et plusieurs autres journalistes et une batterie d’experts en technologies, dont Tim O’Reilly, ont fait d’étonnantes prédictions, certaines d’une étonnante précision onze ans plus tard, d’autres carrément à côté de la plaque. Et bien sûr ils ne pouvaient pas prévoir le Web 2.0, les iPads ou la mobilité. Ou le pouvaient-ils ???
Dans ce premier montage, la « Une » du magazine est datée du 28 août 2000 (premier encadré à gauche) et surtout la première page de la série de reportages est intitulée : » People Get Ready For a Whole New Internet ». La rédaction avait-elle mesuré toute la portée de ce titre ?. À ce moment, ils extrapolaient pour 2004 !!! Imaginez… Le Web 2.0 est apparu quand ? Quand Tim O’Reilly a-t-il inventé ce terme devenu un peu mythique ? Oui, oui, 2004… Mieux, lisez bien le premier paragraphe du texte d’ouverture que je reproduis ci-dessous:
« It’s coming. If we listen closely, we can hear it above the pitter-patter of many feet: the ringing in the distance of little phones, the beep-beep of millions of tiny computers talking to each other. It’s a new Internet, a new way of doing busibness. Like the little flying saucers that remade a burned-out buiding in the 1987 movie Batteries not included. Ten of thousands of mini-devices will remake the Internet and change how we interact with each other. »
Des petits téléphones et de minuscules ordis qui préfiguraient les les téléphones intelligents, NetBooks et iPads qui viendraient un petit peu plus tard que 2004 mais quand même… Et plus loin, on peut lire : « Preriodically, at a conference or trade show, we would hear about a future of prevasive or ubiquitous computing, the ability to remain constantly connected – sort of « All Net, all the time ». That future is about to arrive ». Et il est arrivé en effet et ce n’est pas quatre ans plus tard qu’on mesure tous les impacts de cette révolution et de ce nouveau Web interconnecté, en temps réel et mobile mais bien une décennie plus tard.
C’est dans cette vision de l’Internet en 2004 et ainsi présentée en début de reportage que le tout était génial. Par la suite, sur les tendances à venir, c’est plus faible avec des bons coup et des erreurs mais les tendances, ce n’est pas nouveau… On a ce genre de litanies à toutes les fins d’année… Donc, en 2000, on avait listé le eLearning, le journalisme Web, le copywright, l’identité numérique, l’outsourcing, le boom du BtoB et le sans fil comme grandes tendances et pour chacune, un ou une auteur(e) s’était avancé(e) à commenter.
Dans les deux premiers (ci-dessus), une bonne et une très mauvaise prédiction. En ce qui concerne le eLearning, on titrait: « Virtual learning struggling to make the grade ». En fait, dans le texte on parle du eLearning car depuis les deux concepts se sont séparés avec l’apparition des univers virtuels et du Serious Gaming. Quant au eLearning plus traditionnel avec professeur disponible à distance en vidéo-conférence, assisté d’un tableau blanc virtuel et de la possibilité pour les étudiants de poser une question à la fois en levant une petite main virtuelle, il n’a jamais pu combler les attentes… Surtout parce que les logiciels conçus à cette fin ont été trop compliqués à maîtriser aussi bien par les profs, les professionnels de l’apprentissage et surtout par les utilisateurs. En plus les logiciels 1.0 coûtaient et coûtent encore trop cher mais de là à faire du eLearning une grande tendance du Web ? On repassera…
Quant au journalisme sur le Web qui n’aurait pas de futur, là l’auteure Kathleen Quinn s’est complètement gourrée… Elle a pris la télé des années ’50 comme référence en disant qu’à l’arrivée de cette dernière des journaux et des magazines avaient disparu mais que cela n’arriverait ps avec le Web et que le journalisme avait un futur lié aux journaux !!! Et Mme Quinn d’ajouter: « As the smoke from the Web journalism’s intense burn rate clear, it’s becoming easier to see that the job of being journalism’s flame keeperstill fall to print newspapers, with their solid foundation of local advertizing ».
Le test de la dure réalité, des journaux qui meurent l’un après l’autre faute de publicité qui se déplace vers les médias sociaux et les journaux en ligne ou strictement mobiles comme The Daily pour iPad ou encore la triste fin de grève au Journal de Montréal et la fin du journalisme syndiqué, à temps plein et gros salaire pour faire place à la convergence des nouveaux médias et aux postes précaires mais taillés sur mesure pour les « journalistes-entrepreneurs« , est venue la rattraper et défaire son argumentation.
Demain, on verra que les auteurs des textes sur le marketing Web, l’identité numérique et le sans fil ont eu plus de succès et forment une partie de l’ossature du Web actuel…
Votre blogue est-il en train de devenir un bien de consommation ?
29 novembre 2010En décembre 2006, j’ai commis un billet intitulé: La déferlante sociale… En relation avec le phénomène croissant du contenu généré par les utilisateurs qui faisait, comme je le notais, que le défunt magazine Business 2.0, dans son édition de juillet 2006, avait nommé comme personne la plus influente de l’année dans le domaine des nouvelles technologies, non pas Bill Gates ou Steeve Jobs mais VOUS en tant que producteurs de contenus. Pour ne pas être en reste, la magazine Time faisait de même pour sa personnalité de l’année 2007.
Une déferlante est une vague et dans le billet, je parlais même de Tsunami. Mais toute vague ou Tsunami finissent par mourir une heure, un jour, un an plus tard, faute d’énergie cynétique…
En sera-t-il de même pour le Web 2.0, pour tous les adeptes et/ou usagers du Web social et en particulier pour les blogueurs ??? On serait tentés de le croire, du moins pour une partie de ceux qu’on appelle les ¨Early Adopters » dont font partie plusieurs blogueurs. Les temps ont bien changé en seulement trois ans mais trois ans sur le Web, c’est une éternité… Les blogueurs publient de moins en moins sur leur plate-forme préférée, faute en partie à la facilité des flux Twitter et Facebook. Les conversations, comme les monologues se miniaturisent…
Plusieurs d’entre vous ont probablement vu passer la référence justement sur Twitter dans les derniers jours: Forrester publiait une mise à jour de sa fameuse échelle des technographies sociales et notait: ¨The story behind the data is pretty clear. The initial wave of consumers using social technologies in the US has halted¨. Finie la première vague. Point barre…
Et c’est vrai… Le nombre de Early Adopters, personnifiés chez Forrester par les Creators et les Conversationalists a plafonné et pas seulement aux USA. Même chose ici au Québec comme en Europe. Personne n’est à la traîne des autres. Le phénomène est global. Et le nombre de ¨suiveux¨ ou Joiners et Spectators a augmenté, merci à Facebook et Twitter. Faut-il en déduire les flux en temps réel vont tuer à petit feu la conversation sur le Web ou du moins l’opinion et l’analyse commentée et la conversation argumentée et même sujette à de longues polémiques ?
On serait portés à croire que oui. Je ne suis pas le seul à avoir remarqué et écrit que les commentaires sur les blogues se faisaient de plus en plus rares. Les ¨suiveux¨, spectateurs ou consommateurs sont de plus en plus nombreux et pourtant le nombre de blogues augmente : plus de 300 millions dans la Blogosphère… Contradiction ?. Ou assistons-nous au retour du « broadcast », du « one to many » ? À 300 millions vous allez me dire que c’est plutôt du « many to many » mais n’oubliez pas que ce dernier concept nécessite et doit nécessairement générer conversation et collaboration. Mais les chiffres de Forrester nous indiquent que malgré le nombre, la conversation reste l’affaire de 23% d’individus, soit de 300 millions sur presque deux milliards dInternautes, exactement le ratio des créateurs…
Le blogue : une affaire de spécialistes ?
Actuellement, le Web en temps réel règne en maître avec les Twitter et cie. mais arrive aussi la montée en puissance de la géolocalisation et du Web mobile soutenu par ses appareils physiques allant du iPod, au iPhone, au iPad et quoi d’autre encore ? Le Microsoft Surface, le Magic Wall, et surtout une foule d’applications de réalité augmentée. O’Reilly parle de Web Squared alors que d’autre voient poindre l’Internet des objets.
Comme le dit Chris Anderson dans son nouvel essai, le Web est en train de se métamorphoser en bien de consommation par le biais d’applications comme Flipboard. Plus de 70 % des contenus proviennent maintenant de ces applications de plus en plus mobiles. Les Internautes prennent lentement mais sûrement l’habitude de consommer les contenus payants mais très abordables Web. On paie ses chansons, ses magazines, ses livres ou ses nouvelles. Pourquoi pas les blogues ?
La multiplication des sources de contenus devait favoriser l’éclosion des créateurs libres, des contenus gratuits et des logiciels libres. Mais c’est à se demander si le Web en temps réel, les interactions sociales dans les communautés virtuelles mais surtout les applications et les appareils mobiles ne favoriseront pas le retour des spécialistes de création et de gestion de contenus tels les gestionnaires de communautés, les curateurs de contenus et les blogueurs professionnels.
Lors du dernier Podcamp Montréal, j’ai réalisé grâce à l’exposé de l’ami Benoit Descary que toute la Galaxie Sociale 2.0 ne peut avoir de raison d’être que si le blogue sert de fondation, non seulement à notre identité numérique mais aussi à la conversation globale qui a créé le Web social et qui, comme dans une toile d’araignée, sert encore de liant essentiel à la survie de cette toile…
Quel sera donc l’avenir du blogue dans un monde de communautés virtuelles, de rivières d’information, d’applications mobiles, d’Internet des objets ? Et surtout de consommateurs de contenus ? Sera-t-il encore l’expression d’une individualité et d’une expertise mise gratuitement et pour leur plus grand bien à la disposition d’une ou de plusieurs communautés humaines ? Sera-t-il encore cet élément essentiel de notre identité numérique ? Ou deviendra-t-il un autre médium à la carte à consommer sur son iPad ? Vous, vous en pensez quoi ?
Le Web 2.0, so¨passé¨ ?
20 novembre 2010Il en a été un peu question lors du dernier webcom-Montréal et encore plus à Web 2.0 Summit. Il en sera aussi question à LeWeb à Paris dans quelques jours… Je vais aussi en parler dans ma prochaine conférence, mardi prochain devant les membres de la SQPRP. De quoi au juste ? Que le Web 2.0 perd de son actualité au profit de l’Internet des données et applications ainsi que du Web au carré ou plus communément nommé par Tim O’Reilly, Web Squared. Ce faisant et pour des besoins de mémoire, je tiens à republier le billet que j’ai commis sur ce sujet et qui me semble encore tout frais d’actualité:
C’est Tim Berners-Lee qui a mis le feu aux poudres… Depuis le temps que je vous écris que le Web en 2009-2010 fleurira de vos données «It’s all about Data» et que j’écris sur la guerre des données (Data War) qui se joue entre les grands comme Google, Microsoft, Amazon et autres, une guerre qui a pour armes d’accumulation massive le Cloud Computing, le scraping et la portabilité, je croyais donc le sujet entendu. Eh bien, non… Sir Thimoty, qui se présente toujours comme l’inventeur du World Wide Web (www ou encore W3) est venu en rajouter une couche avec une sortie publique fort remarquée, à la conférence TED, en février dernier.
Il est venu parler du futur Web, donc du Web 3.0 où tout n’est que données liées (Linked Data). Il est surtout venu faire la promotion du W3C SWEO Linking Open Data community project. La simple existence de ce projet et ses possibilités a excité les neurones de plusieurs et valu un super billet de vulgarisation dans ReadWriteWeb, édition française. Mais aussi une réplique de Tim O’Reilly et John Batelle, quelques mois plus tard, dans un webcast préparatoire à la conférence Web 2.0 Summit qui aura lieu en novembre à San Francisco. En effet, on ne détrône pas si facilement O’Reilly de sa paternité chiffresque…
Le SlideShare du webcast de Tim O’Reilly le 25 juin dernier
Il est donc revenu à la charge lors de ce webcast en proposant, comme le mentionne l’ami Fred Cavazza dans un excellent billet d’analyse, un Web intermédiaire, soit de Web Squared ou si vous préférez le Web². Comme l’écrit Fred: «Les explications autour de ce Web² sont résumées dans l’article fondateur suivant : Web Squared: Web 2.0 Five Years On ». C’est un article sur le site de Web 2.0 Summit qui appuie leurs prétentions mais les deux compères ont aussi pris le soin de rédiger un «White Paper» pour officialiser leur paternité sur le thème et l’idée.
Ce qui n’a pas empêché une autre grosse pointure, soit Dion Hinchcliffe de venir rajouter son propre grain de sel avec le billet: The Evolving Web In 2009: Web Squared Emerges To Refine Web 2.0. Hinchcliffe, qui écrit aussi pour ZDNet, donne des ateliers sur l’entreprise 2.0 à la conférence bostonienne Enterprise 2.0 et est, pour le bonheur de ceux et celles qui assistent à ses «workshops», un fervent adepte des schémas. Il a donc pondu le schéma suivant:
Hinchcliffe présente donc le Web² comme une suite logique et naturelle du Web 2.0, une forme d’évolution ou comme le dit Fred de «maturation qui va nous amener vers la prochaine itération majeure», soit le Web 3.0, le Web sémantique où les données et les liens fusionnent, là où se crée finalement une interrelation entre toutes les données afin de finalement donner un sens au Data Cloud, un sens généré au départ par les usagers eux-mêmes comme dans le projet original de Linked Data de Berners-Lee.
Sa croissance est exponentielle. Ce nuage va devenir immense et pas seulement avec les données personnelles et tout ce que cela implique au niveau de leur entreposage et de leur portabilité mais aussi de leur protection et sécurité mais aussi celles des entreprises, à l’externe aussi bien qu’à l’interne… Un immense Cloud planétaire! Certains se réfèrent déjà au concept de Neural Net développé en science fiction et en référence aux travaux sur les Artificial Neural Networks, associés à l’intelligence artificielle. D’autres, comme Thierry Hubert, avec son projet Darwin, parlent de Virtual Cortex, issu directement de la «Théorie du Chaos»…
Bref un SupraNet où des agents intelligents se chargent de faire les corrélations pour récupérer de cet immense et chaotique nuage de données et de liens, les informations pertinentes, requises par les utilisateurs.
Et dire que Gene Roddenberry, il y a bien des années, a décidé de donner un nom très particulier au premier robot à cerveau positronique doté d’intelligence artificielle à apparaître dans sa série Star Trek. Ce nom, vous l’avez deviné, c’est : Data…
Web tactile et mobile: la nouvelle évolution a pour nom Flipboard!
30 juillet 2010On a beaucoup dit et écrit sur la fin des médias traditionnels, en particulier les grands quotidiens papier. On a annoncé leur disparition et suivi leur lente agonie en termes de lectorat et de revenus publicitaires au profit des médias sociaux. On a aussi annoncé la fin prochaine du livre traditionnel au profit du livre électronique, surtout depuis la mise en marché du Kindle et encore plus du iPad. On a un peu moins parlé des magazines pris en sandwich entre les deux. Ces derniers sont aussi en danger et on en retrouve de plus en plus qui abandonnent le format papier pour l’électronique encore là et surtout depuis l’arrivée des interfaces tactiles mobiles.
Mais il n’y a pas que les médias traditionnels qui vont devoir s’ajuster à une nouvelle réalité Web du XXIe siècle, soit le Web tactile et mobile. Les autres médias sociaux tels que Facebook ou Twitter vont aussi devoir s’adapter à cette nouvelle réalité… Mais, me direz-vous, ils sont déjà mobiles avec des applications pour les ordinateurs portables, téléphones intelligents et tablette iPad. Certes, mais il sont loin d’être prêts pour la nouvelle évolution qui pointe à l’horizon et qui a pour nom Flipboard, le premier magazine social qui présente les médias sociaux en format inspiré des magazines traditionnels…
Créée et disponible pour le moment uniquement pour le iPad, cette nouvelle application va devenir LA sensation du Web au cours des prochains mois car elle se concentre sur la livraison de contenus riches à partir de potentiellement toutes les sources du Web (Facebook, Twitter, Flickr, et) et présente cette information en forme de petits magazines dont on peut littéralement «flipper« les pages.
En synchronisant avec mes comptes Twitter et Facebook, je peux ainsi consulter tous les contenus texte, photo ou vidéo publiés par mes relations dans ces deux flux. Je peux me créer des albums ou mini-magazines avec les flux de mes amis ou contacts ou en faire des thématiques qui vont regrouper l’information de plusieurs sources. Déjà, Flipboard offre par défaut, des sources comme TechInfluencers, Fliptech, FlipPhotos, etc. Flipboard les nomme SECTIONS. Pour l’instant, Flipboard n’offre qu’un potentiel limité à neuf sections mais pariez sur une expansion rapide.
Ce faisant, la création de Mike McCue pourrait bien devenir un NewsGator, un Netvibes ou iGoogle sur stéroïdes. Et finis les fils RSS traditionnels qui ne présentent que des liens. Je vois déjà le potentiel pour mon blogue… Mais pour l’instant je dois attendre avant de pouvoir me connecter avec mes comptes sociaux… En effet, je suis comme pour plusieurs sur une liste d’attente car Flipboard connaît une telle popularité que son fondateur Mike McCue a dû faire CE BILLET sur le blogue de cette «startup» qui vient de lever 10,5 millions $ en financement.
Une popularité auprès des «Early Adopters» qui n’est pas étrangère aux louanges des spécialistes des nouveaux médias de Silicon Valley tels, que Robert Scoble et Kara Swisher. D’ailleurs, regardez cette entrevue qu’elle a faite récemment avec McCue, où il présente Flipboard.
Et dire qu’on prévoit que la production de tablettes va passer de 16 à 117 millions d’ici quatre ans. Pas besoin de vous dire que tous les grandes compagnies de ce monde regardent avec envie l’éclosion de ces nouveaux produits. Justement, Microsoft vient de se donner comme priorité absolue le développement d’une tablette à la iPad, ce qui devrait aider la «startup» québécoise ExoPC, dont j’ai parlé récemment dans CE BILLET. J’attends d’ailleurs un exemplaire de ce dernier afin de le tester et le comparer au iPad que je me suis procuré récemment au grand dam de certains…
Premier tweet, premières pubs et premier milliard…
28 juin 2010Décidément, les fondateurs de Twitter ne font rien à moitié ces temps-ci, question d’attirer les feux de la rampe. La semaine dernière, Evan Williams et Biz Stone recevaient le président russe Dimitri Medvedev à leurs quartiers généraux de San Francisco et le faisaient en grande pompe dans la cafétéria. Medvedev a profité de cette visite dans Silicon Valley pour créer son compte et publier son premier Tweet :
Hello everyone! I’m on Twitter, and this is my first tweet. 1:25 PM Jun 23rd via web
Comme on est à même de le constater en visionnant cet événement «historique», son premier message était plus consistant que ce qui apparait en anglais sur le compte…
President Medvedev Visits the Twitter Office from TwitterHQ on Vimeo.
De la bonne pub pour Twitter mais aussi pour le président qui a aussi visité, entre autres, Apple. Parlant de publicité, juste avant, Stone et Williams ont eu à défendre devant la communauté des développeurs les récents changements survenus depuis avril sur la plate-forme californienne de micro-blogging. Des changements beaucoup orientés annonceurs.
Vous avec entendu parler de Twitter Places, Promoted Tweets et Twitter Annotations ? Twitter Places c’est la première incursion de Twitter dans le monde de la géolocalisation. Donc, en conjonction avec Google Maps, de permettre de situer l’origine du tweet .
La fonctionnalité a été mise en service, en douce le 14 juin dernier. Dans un billet sur le blogue de la compagnie, le responsable de ce département chez Twitter, Othman Laraki annonce aussi que ce travail s’est fait en collaboration avec FourSquare et Gowalla, ce qui veut dire une intégration des check-ins dans Places mais aussi la possibilité d’intégrer l’API dans d’autres applications. Comment faire pour avoir accès à ce nouveau service ? Facile, il suffit d’aller dans «Settings» et de cocher la case TweetLocation pour l’activer ou encore de suivre les instructions.
Virage publicitaire et capitaliste ?
Mais ce sont les deux autres qui suscitent plus la controverse chez les développeurs et sonnent l’arrivée en force de la publicité sur Twitter. Les Annotations permet aux développeurs (et à Twitter bien sûr) d’ajouter des informations supplémentaires à un tweet – comme une chaine de texte, une URL, un tag d’emplacement ou des bits de données – sans affecter le compte de caractères (140). Autrement dit, de telles informations constituent les métadonnées du tweet ou de l’utilisateur qui l’a posté et suivent le contenu original dans son voyage à travers la Twittosphère.
Les applications et services peuvent alors prendre ces informations, les filtrer et leur donner une signification. Dans un certain sens, Annotations ressemble au protocole «Open Graph» de Facebook, qui ajoute aussi des métadonnées au comportement des utilisateurs sur certains sites quand ils sont connectés. De même qu’ils le sont avec Facebook, les annonceurs sont intéressés par la capacité de Twitter à les aider à cibler des utilisateurs basés sur leurs intérêts.
Et une fois ce ciblage fait, les entreprises partenaires pourront dans une première phase, se prévaloir de la possibilité d’acheter des mots-clés comme pour Google Adwords et afficher leur tweets promotionnels (Promoted Tweets) dans les résultats de l’engin de recherche de la plate-forme de micro-blogging.
Il s’agit bien là d’une première phase et les autorités de Twitter y vont du bout des pieds avec cette nouvelle initiative car ils savent bien qu’ils marchent sur des oeufs car la publicité sur Twitter n’a jamais été populaire, aussi bien auprès des utilisateurs que des fondateurs eux-mêmes, à preuve ces remarques de Biz Stone sur le blogue de Twitter:
«Over the years, we’ve resisted introducing a traditional Web advertising model because we wanted to optimize for value before profit. The open exchange of information creates opportunities for individuals, organizations, and businesses alike. We recognized value in this exchange and planned to amplify it in a meaningful and relevant manner.
Stubborn insistence on a slow and thoughtful approach to monetization—one which puts users first, amplifies existing value, and generates profit has frustrated some Twitter watchers. Believe me, when your name is Biz and you’re a co-founder of Twitter, it also means putting yourself at the mercy of folks like Stephen Colbert who hit home runs with lines like, « So, I assume that ‘Biz’ in ‘Biz Stone’ does not stand for ‘Business Model’. »»
Et comme le rajoute le COO Dick Costolo, Twitter expérimentera cette formule avec quelques partenaires dont Best Buy, Bravo, Red Bull, Sony Pictures, Starbucks, and Virgin America afin d’évaluer la «résonance» de ces tweets promotionnels. S’ils résonnent bien, on pourra passer à la phase suivante soit leur apparition dans les flux personnels.
Remarquez que Twitter, avec ses 75 millions de membres, n’a pas tellement le choix de prendre ce virage stratégique et embrasser cette nouvelle orientation «business». Il y a un certain Mark Zuckerberg qui les pousse à le faire. D’une part avec le Open Graph et sa politique ouvertement orientée marché. D’ailleurs, le patron de Facebook ne s’en est pas caché la semaine dernière au festival Cannes Lions International Advertising. Deux de ses objectifs sont d‘atteindre un milliard de membres et un milliard de $. Un autre est possiblement d’être bientôt coté en bourse. Plus capitaliste que ça…
Mais tout n’est pas perdu pour les idéalistes… Déjà, certains, comme Joshua Shinavier, voient poindre à l’horizon l’opportunité pour Twitter et Facebook de fournir la matière première du futur Web sémantique… en temps réel !
Mais dans cette histoire qui profite à qui ?
MAJ – iPhone 4G: je n’avais pas fait le rapprochement, je le jure…
8 juin 2010Sérieusement, je n’avais pas fait le rapprochement avec l’annonce faite par Dieu le Père hier quand j’ai publié mon billet sur la mobilité et l’avenir des téléphones intelligents, je le jure… Par contre, ce fut fort distrayant de suivre les annonces faites par Steve Jobs à la conférence WWDC10 au Moscone Center de San Francisco. Distrayant pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que cela s’est déroulé en semi Real-time Web… Je m’explique: pas de retransmission en direct de ses propos sur UStream ou autre Web.TV. Comme vous le voyez sur le montage ci-dessous, il a fallu recourir à des sites spécialisés tels que Engadget, qui ont blogué ou tweeté les propos de Jobs en plus de prendre des photos. Voyez UStream qui a fait la même chose à la grande stupéfaction des personnes en ligne: «Quoi ? Pas de live-feed?»
Imaginez, il y avait 5 000 personnes à tirer le jus du Wifi mis en place par ATT. Vous dire que le tout a planté, personne n’est surpris mais cela a fait enrager Dieu le Père qui a ainsi raté quelques effets de scène. Oh, en passant, de toutes les sources disponibles hier, c’est Jacqui Cheng du site Ars Technica qui a fait la meilleure couverture des propos de M. Apple alors qu’Engadget avait les meilleures photos. Bref, on se serait crus en 2007-08 en non en 2010.
Ce fut aussi distrayant car Jobs est venu parler de plusieurs choses dont justement la pénétration des iPhones auz USA mais ne s’est pas servi des mêmes données que moi, les miennes originant de la firme Nielsen. Voyez par vous-mêmes:
Étonnant! 58,2% pour le iPhone, 22,7% Android et 12,7% pur RIM (Blackberry). Nielsen vient tout juste de publier ses propres chiffres et qui donnent un tout autre portrait: 35% pour RIM, 29% pour Apple, 19% pour MSWindows Mobile et 9% pour AndroidOS. Les chiffres sont trompeurs… Ceux de Jobs ont trait à l’usage du Web (Browser usage) alors que ceux de Neilsen parlent de parts de marché. Donc Dieu a pris la tarte qui le faisait mieux paraître.
Même dans cette situation avantageuse, je retiens les propos de l’ami Christian Aubry sur mon mur Facebook à la suite de la publication de cette photo :«Amazing… Android existait à peine il y a 18 mois et a déjà raflé près du quart du marché. Je prédis que, dans 18 mois, ces proportions seront inversées, avec ± 50 % pour Android et à peine 25 % pour le iPhone des « inforiches »». Il n’a presque pas tort…
Les annonces
Mais trève d’analyse et de commentaire. Dieu le Père avait convié la terre entière pour propager la bonne parole. En essence, qu’a-t-il annoncé? Voici mon résumé en ordre inverse de publication:
- #WWDC10 FaceTime video calling is for iPhone 4 to iPhone 4 only … about 21 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Steve Jobs introducing FaceTime video calling . ((Had to come someday…) about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Jobs to crowd: « TURN OFF YOUR WIFI » about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 iAds R turning on July 1 Nissan is going 2 giv away a new car, & U cn enter through the ads about 22 hours ago via TweetDeck
- RT @KrisColvin: iBooks, iBookstore, iAds, iMovie for iPhone…. that’s it. I need to change my name to iKristi. about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Jobs demoing iAds : you get 60% of the revenues, and you get paid via iTunes Connect about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Jobs demoing what iAds looks like Apple is aiming for Emotion + interactivity… about 22 hours ago via TweetDeck
- RT @artionet: Three stores on the iPhone: iTunes, iBooks, and App Store. #WWDC10 about 22 hours ago via TweetDeck
- @bduperrin Une bonne compétition pour le Nexus ;-0) Pas un fan de jeux ni de cinéma. Alors iMovie et gyro… about 22 hours ago via TweetDeck in reply to bduperrin
- #WWDC10 People are hiding from Apple personel to keep posting on their laptops #wifi #fail about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Jobs to attendees you have to put your notebooks down #wifi #fail about 22 hours ago via TweetDeck
- RT @Scobleizer: Wow, the vid editing is pretty mind blowing. It’s amazing wht we R going tto do on a phn. I’ll def B using ths. about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Jobs announcing iMovie for iPhone about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 adding a gyroscope in iPhone 4 about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Jobs: The third new thing: iPhone 4 is powered by the A4 chip about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Steve says « Well, we’re gonna hope things get fixed before my next demo here. » about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Jobs demo stopped by lack of Wifi… about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 : Jobs to the croed: « you could help me out if you’re on Wifi if you could just stop… » about 22 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 Retina display has 326 pixels per inch about 23 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10 1 billion $ paid to developers Big check on screen… about 23 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10: Jacqui Cheng REPORTING FROM STEVE JOBS; Downloads from the App Store crossed 5 billion downloads about 23 hours ago via TweetDeck
- #WWDC10: Farmville on iPhone! In the year since launch of Farmville, it has grown to over 70 million monthly active users. about 23 hours ago via TweetDeck
- From WWDC10 : iPad now can read pdf’s. Follow her she’s the best : http://bit.ly/97DWsa about 23 hours ago via TweetDeck
- Keynote from Steve Jobs about to begin at 1:PM ET at WWDC10 Can also Follow here: http://bit.ly/bXM8sU
En résumé que le iPad va lire les Pdf, que Farmville (70 millions de membres) et GuitarHero vont être disponibles sur le nouveau iPhone 4G, que les développeurs sur iPhone se sont partagé, à date, un milliard de $, que le nouveau iPhone aura un «Retina display» de 326 pixels au pouce, qu’il tournera avec une nouvelle puce A4, qu’il sera muni d’un gyroscope, qu’il accueillera iMovie, qu’ Apple va créer un iBook store, qu’il y aura sous peu des iAds avec 60 des revenus publicitaires qui iront aux développeurs (la ruée vers l’or) et que Nissan fera tirer une voiture dans le cadre de leur lancement en juillet et finalement que de iPhone va devenir un vidéophone. Jobs appelle cette nouveauté «FaceTime video calling».
Suivant la présentation de l’autre coté de l’Atlantique, le copain Bertrand Duperrin m’a posé la question qui tue : @Emergent007 alors il en pense quoi l’ennemi du « propriétaire » ? 🙂
Et moi de lui répondre : @bduperrin Une bonne compétition pour le Nexus ;-0) Pas un fan de jeux ni de cinéma. Alors iMovie et gyro… about 23 hours ago via TweetDeck in reply to bduperrin
Mais j’avoue que le vidéophone m’a fait tiquer même si Jobs a raté sa démo par manque de Wifi…
MAJ
Voici finalement la vidéo de la présentation de Dieu le Père, déposée aujourd’hui sur YouTube: