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Conférence sur l’entreprise 2.0

19 juin 2007

Se déroule actuellement à Boston une importante conférence sur l’entreprise 2.0. Malheureusement, je n’y suis pas. Toutefois, je vais tenter de vous refiler de l’information que je vais glaner ça et là sur le Web. Cette conférence, qui a pour nom Enterprise 2.0 (original…) se déroule au Westin Boston Waterfront, du 18 au 21 juin.

Pour vous mettre en appétit, voici quelques noms de la liste des conférenciers «keynotes» :

Davd Weinberger, Andrew McAfee, Mike Rhodin, Don Tapscott, Ross Mayfield, Thomas Davenport, Derek Burney et Dennis Moore. Messieurs Davenport et McAfee font déjà la manchette dans les médias de nos voisins du sud car ils ont débattu hier de la pertinence d’une entreprise «dite 2.0». Je vous donne des détails sous peu. Rhodin, Burney et Moore sont intéressants car ils représentent trois des géants des technologies, soit respectivement IBM, Microsoft et SAP. Ils vont bien sûr tenter de convaincre leur auditoire que leurs solutions propriétaires se sont adaptées au Web 2.0 et offrent ainsi aux entreprises des solutions «clé en main» pour devenir 2.0… Vous connaissez les produits Quickr et Connections de Lotus ???

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L’entreprise 2.0 et son métabolisme…

18 juin 2007

Un court billet sur une nouvelle émission de télé sur le Web, intitulée «The Enterprise 2.0 TV Show». Cette émission est un produit du Reuters TV Studio à Times Square, New York et est animée par Jeremy Geelan.


Si vous ne l’avez pas encore vue et écoutée, précipitez-vous et surveillez particulièrement le VP de SocialText, Matt Mahoney (2e à droite sur la photo) parler de «métabolisation» de l’information !

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Canoe se métamorphose…

15 juin 2007

Depuis l’arrivée de Patrick Lauzon, il y a presque un an, à titre de vice-président exécutif, chez Canoë Inc. c’est un euphémisme de dire que les choses bougent… Après la mise en ligne des plates-formes EspaceCanoë et EspaceParents la nouvelle équipe a mis les bouchées doubles et travaille sur une longue série de projets Web. Certains de ces projets vont être visibles au grand public au cours des prochaines semaines alors que d’autres resteront dans l’ombre, étant surtout destinés à améliorer l’expérience utilisateur

De ces projets, trois retiennent plus particulièrement mon attention. Le premier est la refonte complète du portail Canoe.ca, point d’entrée de près de huit millions d’utilisateurs sur une base mensuelle. Ainsi, après avoir épluché les «meilleures pratiques», fait des groupes-témoins internes et externes et pris en compte l’expérience utilisateur, la version Beta du nouveau portail a été dévoilée. Voici ce à quoi ressemblera le nouveau portail.

Les objectifs de cette refonte, selon Patrick :

– Unifier le «look & feel» entre les versions anglaise et française du portail

– Unifier le «branding» de Canoe.ca vs .com, ..qc.ca et .ca . de façon à mieux refléter la mission de l’entreprise

– Créer une meilleure expérience utilisateur, fidéliser ces derniers et favoriser leur participation

– Créer des opportunités publicitaires d’impact pour leurs partenaires annonceurs. ( voir http://advertise.canoe.ca/html/ et en français http://pubs.canoe.ca/html/ )

Je vous parle des deux autres projets dans un autre billet…

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Portrait de bogueurs (suite) Patrick le curieux…

14 juin 2007

Je poursuis ce matin sur ma série de portraits de blogueurs français rencontrés lors de mon dernier séjour. Vous le savez, je fais souvent des billets sur Google et sur Viadeo… J’ai donc fraternisé rapidement avec Patrick Barrabé, qui en fait autant. Mais avant d’aller plus loin, je le laisse se présenter

Patrick à droite en compagnie de Fred Cavazza et Michel Germain (à gauche)

«44 ans, marié, 4 enfants (F22, G13, F9, G6)… Mon goût pour les nouvelles technologies date des années 80, quand avec Yves, un camarade de classe, nous fondons l’un des premiers club micro-informatique dans un lycée en France: un TRS80, un CBM Pet32 , une HP41C, et l’aventure commence! Ensuite je n’ai jamais vraiment cessé de tourner autour de ce métier. Je créé et géré des centres de profits et des sociétés, dans le hi-tech ou dans la distribution de solutions B2B, hardware, software et service, en France et ailleurs ;-). Je me suis également orienté vers la gestion de la connaissance (membre fondateur du projet KmP, auprès de l’Inria et du CNRS), en tant que membre de Telecom Valley, et l’intelligence économique. Décidé il y a quelques années à capter une autre vision de l’entreprise, j’ai mis en pause mes fonctions managériales pour intégrer une équipe client, ou j’assure des formations et intégrations d’ERP, ainsi que d’autres projets, comme un Intranet groupe, un service de support en ligne.»

Comme plusieurs, Patrick découvre Internet en 1995. Laurent, webmaster d’un opérateur téléphonique historique, l’aide alors à créer son premier site en 1999 en fait. Il déose son premier nom de domaine, et depuis, il réalise des sites internet pour des amis, ou des associations, toujours en transférant ses connaissances acquises. Il découvre les blogues, courant 2005, en même temps que les réseaux sociaux virtuels, mais ne s’y implique qu’en mai 2006, en créant ce qu’il voulait être un blog familial, auto-hebergé et bricolé, sur DotClear mais qui est devenu un blog personnel, généraliste. Ensuite, il a créé plusieurs blogs verticaux et aidé à la création de quelques autres. Ses prochains objectifs, sont un livre blanc sur l’utilisation des réseaux sociaux virtuels. En ce sens, il me rejoint encore car j’en suis également à la rédaction d’on ouvrage sur l’impact des réseaux sociaux…

Il en est également à développer deux de ses blogues qui lui tiennent à coeur (Business Memory et Milestones Phlog), et faire de ses 4 enfants des blogueurs émérites. Après tout, ils ont plein de centres d’intérêts et toujours quelque chose à dire. Tel père, tels enfants…

«Avec Eric, un autre ami, également dans le projet livre blanc, et spécialiste de GRC opérationnelle (gestion de la relation client, ou CRM), nous avons créé un cercle de réflexion informel sur l’utilisation du Web2.0 dans les PME-PMI; nous étudions des solutions complètes leur permettant de s’affranchir de l’hégémonie bureautique ambiante, au travers d’outils Web2.0 et de formats ouverts, toujours avec un fond sous-jacent de GRC. Avec, pour l’instant, une forte teinte GoogleApps..! tout ça en animant plusieurs forums à très forte croissance, sur des réseaux sociaux bien connus du marché (sur Xing et viadeo ). Et bien sûr, je hante les YULbiz et autres BarCamp parisiens…»

Comme il le dit à qui veut l’entendre, son principal moteur a toujours été la curiosité. Il aime transmettre ce qu’il apprend. Il n’est donc pas prêt de s’arréter..!

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Le Web social à la rescousse de la médecine !

12 juin 2007

Décidément, les hôpitaux américains sont de véritables incubateurs pour les nouvelles technologies et les nouvelles tendances. Après le Beth Israel Medical Center de New-York qui expérimente les jeux vidéos afin d’exercer l’acuité et les réflexes de ses chirurgiens, c’est maintenant le Beth Israel Deaconess Medical Center de Boston qui fait la manchette. Un de ses médecins a mis récemment en ligne la première plate-forme de mise en relation professionnelle, spécialement dédiés aux médecins. Nom de code : Sermo.com.

La nouvelle plate-forme sociale pour docteurs, basée à Cambridge au Massachusetts, n’est en ondes que depuis huit mois mais compte déjà pas moins de 15 000 membres et affiche des revenus de 500 000$ par mois. Mais son modèle de revenus est tout à fait original. Au lieu de faire payer les utilisateurs par des abonnements ou encore de faire payer des annonceurs pour de la pub ou des affichages de postes, on préfère faire payer des investisseurs institutionnels pour «écouter» les médecins discuter et collaborer entre eux !

Comment ça marche au juste ? Le fondateur de Sermo, le Dr. Daniel Palestrant explique : «Disons qu’un jeune patient entre en convulsions après avoir pris une nouvelle prescription. La communauté médicale pense-t-elle qu’il s’agit d’effets secondaires du médicament, d’un symptôme rare de la maladie du jeune patient ou une toute autre raison ?» Et il ajoute : «Un docteur peut faire un billet sur un blogue du site, sur le sujet, le coupler avec un outil de sondage à choix multiples. Les autres membres peuvent évaluer la pertinence de sa suggestion sur une échelle de 1 à 5, voter sur d’autres causes possibles et laisser des commentaires.»

Imaginez l’intérêt pour les compagnies pharmaceutiques ou de recherche médicale. Elles paient donc juste pour avoir accès à ces discussions. Le potentiel commercial est là, autant pour Sermo que pour les compagnies. Et les médecins eux ? Ils savent qu’ils sont observés Alors, Sermo leur offrent de 5$ à 25$ du billet. Pour l’instant seulement 1% des billets sont ainsi rémunérés et pour garder les discussions libres d’intérêts commerciaux, seuls peuvent participer aux discussions, les médecins dont les références ont été contrôlées. De plus, les compagnies ne peuvent en aucun temps intervenir sur la plate-forme.

En fait, c’est le principe du wiki collaboratif qui peut par ses discussions et collaborations amener ces médecins à trouver plus rapidement des solutions à des problèmes médicaux mais aussi le principe du «Peer Production» ou encore des «Seekers et Solvers» à la Innocentive.

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Portrait de blogueurs : Katya la passionnée…

11 juin 2007

Comme second portrait de blogueurs français, le choix n’a pas été difficile. En fait, il ou plutôt elle s’est imposée d’elle-même… Je fais référence à Katya Thomas, co-fondatrice de BmyKey.com, actuellement en version Beta.

De dos Éléonore Brun. Tout en sourires et en pleine conversation, Katya (au centre) et son amie Bénédicte

Katya me fait penser à une autre entrepreneure, québécoise celle-là, Kim Auclair. Même dynamisme, même passion… Avant d’aller plus loin, je la laisse se présenter :

«Je viens d’avoir 25 ans (pas mariée et pas d’enfant). J’ai vécu en Haute-Normandie. Puis j’ai fais mes études supérieures à Paris en communication ! Pendant mes études, j’ai réalisé de nombreux stages dans l’audiovisuel et en radio(journaliste, assistante de production pour des émissions sur France 2 ou encore Canal +).

Une fois diplômée, j’ai travaillé dans la publicité pour un magazine de musique sur Internet. Travail très formateur, j’y ai appris énormément. Le boulot me plaisait mais je voulais monter quelque chose de moi-même. De plus j’aime beaucoup Internet. Avec Internet, il est possible de travailler n’importe où et à n’importe quel moment 😉

Pierre est mon associé, je le connais depuis de nombreuses années, il vient de finir ses études d’ingénieur en informatique. Nous trouvions nos profils très complémentaires. Il était évident que nous devions créer quelque chose à deux. Par la suite, l’idée de BmyKey nous est venue. À partir de là, on s’est consacré 24/24h sur ce nouveau projet. On a commencé à travailler dessus il y a environ 7 mois et le site est en ligne depuis plus d’un mois.»

Monter quelque chose par eux-mêmes. Il en fallait du cran et du courage pour se lancer 1- dans le Web 2.0 et 2- dans l’immobilier parce que c’est le créneau qu’elle a choisi.

«Pourquoi l’immobilier? Tout simplement parce que la recherche d’un logement est quelque chose de très important. En plus c’est une activité qui fait rêver. Qui n’a jamais salivé devant l’annonce d’une villa avec piscine près de la mer?? Malheureusement les sites actuels gâchent quelque peu ce rêve car ils sont très encombrés par la publicité et leur ergonomie n’apporte pas de sensation. Avec BmyKey nous souhaitons faciliter la recherche et la vente de logement tout en procurant à l’Internaute une meilleure expérience de navigation.»

[youtube rjInhCrVZtA]

Petit vidéo didactique où on explique comment déposer une annonce sur BmyKey
(Non, ce n’est pas Katya qui parle)

Qu’est ce qui distingue leur site des autres sites immobiliers ? C’est un site d’annonces immobilières avec cartographie. Vous voyez ? Un «mashup» avec géoréférencement issu du Web 2.0, une plate-forme en Ajax, des cartes Google. Pas de rafraîchissement de la page. Tout va plus vite ! C’est un service de cartographie dynamique. Pour chaque propriété ou logement visualisés, vous pouvez connaître tous les avantages du quartier grâce à la carte. À proximité : boulangeries, écoles, cinémas, théâtres, hôpitaux, parcs… BmyKey est un site épuré, dynamique, facile et communautaire. Par exemple, il offre la possibilité de noter ou de commenter un bien à vendre ou à louer. Faut dire qu’ils ne sont pas les seuls à y avoir pensé. Ce genre de site existe aux USA et ailleurs : Platial, Goeloc, Socialight, etc.

La passion de Katya ne se limite pas à l’entrepreneurship et à l’Internet. En effet, elle édite aussi un blogue, où elle parle d’habitat et d’écologie. L’écologie lui tient beaucoup à coeur. Selon elle, les gens sont de plus en plus concernés par les problèmes liés à l’environnement dont le réchauffement climatique et les GES. Les choses commencent à se mettre en place doucement en France et dans le reste du monde…Elle espère contribuer à ce mouvement. «D’ailleurs je me rends compte que je deviens un peu trop écolooooo…»

Membre de Viadeo et de Ziki elle a d’autres passions et loisirs : La marche, le tennis, la peinture, le cinéma, les bouledogues français, le rock et le design. Très éclectique….

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Nouvelle fonctionnalité Viadeo : arrive le «tagging» et la «folksonomie»

11 juin 2007

Vous connaissez la plate-forme de mise en relation professionnelle Viadeo ? Si oui, vous avez certainement remarqué l’arrivée récente d’une nouvelle fonctionnalité très Web 2.0 et qui était encore inutilisée. Je parle du «tagging», un terme dont il n’existe pas encore d’équivalent vraiment français même si le débat fait rage sur Internet.

Donc, la nouvelle fonctionnalité vous permet maintenant de «tagger» ou «étiqueter» les profils de vos contacts qui vous intéressent. Le principe est simple et plus facile que l’indexation traditionnelle : Il consiste à associer des mots familiers à certains profils dans Viadeo pour pouvoir ensuite les retrouver d’après les critères que vous créez vous-même (par exemple : Collègue, Famille, Prospect, Relation d’affaires, etc…), ce qui amène le principe de «folksonomie», terme créé par Thomas Vander Wal, qui incidemment sera à Montréal en novembre pour la prochaine édition des Rendez-vous interactifs de webcom.

Pour ajouter des tags, il suffit de cliquer sur le lien «Ajouter des tags» situé sous le nom d’un membre et/ou contact ou en haut de la page d’un page profil. Cool…

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Être VP et dire n’importe quoi…

9 juin 2007

Je ne peux pas laisser passer celle-là. C’est vraiment trop gros. Comme diatribe anti-Web 2.0, c’est une perle. Ça s’est passé à «Je l’ai vu à la radio» l’émission de Franco Nuovo, le samedi à la SRC. L’invité Patrick Beauduin, vice-président Création/Convergence chez Cossette, qui s’entretient avec l’équipe de réalité, fiction, instantané ou virtuel, là où tout se confond aujourd’hui dans le monde des médias. Et il déblatère entre autres, sur l’Internet et sur Wikipédia qu’il accuse de tous les maux et de publier n’importe quoi. Il va même jusqu’à prétendre que Jimmy Wales a quitté Wikipedia justement parce que l’encyclopédie virtuelle ne serait plus contrôlable…Et les collaborateurs de Nuovo d’opiner du bonnet : Internet c’est le peuple donc, ce n’est pas crédible…

N’importe quoi je vous dis… Que M. Beauduin lise Wikinomics de Don Tapscott, qu’il aille sur Wikipedia même et surtout qu’il lise la magazine Business 2.0 de mars 2007, où l’on retrouve Wales, loin d’être en dissidence avec son bébé. Au contraire, il parle de nouveaux projets wikis. De la ferme de wikis Wikia et du futur«Google killer» Search Wikia. Et pour l’information de M. Beauduin, il a effectivement quitté la présidence de la Fondation Wikimedia mais conserve le titre de «Chairman Emeritus».

Et pour l’accusation que Wikipedia publie n’importe quoi, qu’il sache que 100 000 bénévoles travaillent inlassablement à la pertinence des contenus et que selon une étude publiée en 2005 par le journal Nature, les contenus scientifiques de Wikipedia contenaient un nombre d’erreurs semblable à l’Encyclopedia Britannica, qui elle, se targue d’être réalisée par des spécialistes et qui se vante d’avoir eu des collaborateurs tels qu’Albert Einstien ou Marie Curie

N’importe quoi je vous dis et dire qu’il est VP Convergence… OUF !!!

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On ne reste jamais seul longtemps…

9 juin 2007

Bon titre pour un billet qui aborde le sujet du Web social… Vous savez, les sites de mise en relation ont la cote. Mise en relation sociale mais aussi mise en relation professionnelle. Depuis l’avènement du Web 2.0, l’incontestable numéro 1 du Web social a toujours été MySpace. Une croissance phénoménale, des controverses, une vente faramineuse à Rupert Murdoch (NewsCorp.) pour 580 Millions $US en 2005 et surtout 182 millions de membres, selon le classement de Wikipedia. Toutefois, cette domination écrasante est en passe d’être remise en question. Le challenger ? Facebook, bien entendu…

Le «p’tit» dernier a une croissance exponentielle et atteint présentement les 24 millions de membres actifs et constitue, en plus, le plus important site de partage de photos au monde, loin devant Flickr avec 8,5 millions de photos téléchargées quotidiennement ! Question croissance et utilisation, voici la comparaison entre les deux selon Alexa :

Alexa place MySpace en sixième place de ses «Top Sites», en baisse d’une place alors que Facebook arrive en 17e, en hausse de 11 !!! Tous n’en ont que pour Facebook actuellement. Reportages radio et télé, reportages dans les médias traditionnels et sur le Web (voir, entre autres, les billets de Fred et de Philippe) bref, il y a un buzz…

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Oh ! J’oubliais…Je suis un parmi les 24 000 000…

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Portraits de blogueurs : Luc l’explorateur…

6 juin 2007

Premier portrait de blogueur français à la suite de ma visite à Paris et des rencontres faites à Yulbiz. Luc Legay, auteur du blogue Ru3 Tentatives d’intelligence collective et de réseaux ouverts. Un titre de blogue qui m’interpelle et qui a titillé ma curiosité. Luc a-t-il la même passion que moi pour l’intelligence collective ? Faut croire que oui. En premier lieu, je le laisse se présenter :

45 ans, marié, 2 enfants. Je vis à Paris.

Ex-directeur associé chez Rampazzo & Associés, agence de conception éditoriale et graphique, mon métier consistait au design d’information et à l’organisation de l’information dans les médias.

J’ai supervisé, à ce titre, de nombreux lancements de journaux et de nouvelles formules en 17 ans d’activité.

Je suis impliqué depuis plusieurs années dans les communautés internet, notamment pour la promotion de nouveaux usages, l’optimisation des interfaces utilisateurs et le développement d’outils collaboratifs tels que wiki, cms, logiciel social, et blogs…

J’ai mis à profit une année sabbatique en 2006 pour explorer le Web 2.0 et ses communautés de pratiques, et pour favoriser toutes les tentatives d’intelligence collective. J’ai initié, fin 2006, le collectif des explorateurs du Web 2.0, un réseau d’experts passionnés des nouveaux usages.

Chargé en 2007 par l’IFRA (organisme international de recherche et de veille technologique au service des médias) de la mise en place d’un programme de formation au Web 2.0 à destination des médias.

Voilà qui en dit long sur le personnage. En effet, Luc fait la promotion des nouveaux outils du Web 2.0 mais pas seulement pour ce qu’ils sont mais pour ce qu’ils peuvent signifier dans un contexte plus large de création d’une intelligence collective, ce que je traduis dans mes propos et conférences par la création d’une mémoire collective et dans le cas du corporatif, d’une mémoire d’entreprise.

Luc en pleine action lors du Yulbiz (photo de Michel Leblanc)

Sur son blogue, ne manquez pas de consulter l’entrevue faite avec Joël de Rosnay, à l’occasion de la parution de son dernier livre : 2020, les scénarios du futur. Comme diraient nos voisins du Sud : Deux pouces levés !

Mais en plus de son blogue, l’ami Luc est aussi actif dans le communautaire… Comme l’ont dit Gandhi et le Dalaï Lama, vaut mieux faire que dire : prêcher par l’exemple… Donc, il est une des forces motrices du collectif des Explorateurs du Web, qui ne vise rien d’autre que de vous faire partager les résultats de leurs explorations du Web en confrontant leurs différents points de vue. Collectif d’entrepreneurs indépendants, les Explorateurs du Web souhaitent mettre leur intelligence collective au service du plus grand nombre.

Les explorateurs s’adressent aux convertis mais aussi aux païens… En effet, Luc et ses compères ont mis sur pied les Exploracamps (Formule tirée des populaires Barcamps) et qui consiste à faire découvrir aux non-initiés, les nouveaux usages d’Internet, sous forme de présentations très rapides et simultanés.

À plusieurs titres, Luc peut être considéré comme une figure de proue du nouveau monde collaboratif en émergence et que Don Tapscott tente de définir dans son dernier ouvrage : «Wikinomics, How Mass Collaboration Changes Everything»…

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Yulbiz-Paris, suite et fin…

5 juin 2007

De retour à Montréal après ma virée à Paris et à Bordeaux, virée intense et très courte (6 jours) où je n’ai guère dormi mais rencontré une foule de gens intéressants avec lesquels j’ai pu élaborer sur quelques-unes de mes théories préférées dont le «Serious gaming», les «LifeLogs» et la création de la mémoire de l’entreprise et de l’utilisation des technologies du Web 2.0 et Web 3D pour mettre en place ces concepts porteurs de changements organisationnels majeurs.


Qui a dit que les lignes de tramway polluaient l’environnement visuel ? (Nouvelle ligne à Bordeaux)

J’ai ainsi eu des conversations prometteuses avec Michel Germain et Catherine Lenglet, du Réseau des Compagnons. Catherine, avec laquelle j’ai discuté longuement et qui envisage de me faire intervenir sur le sujet lors d’une prochaine rencontre à Paris. En fait, le sujet serait : Web 2.0, nouveaux modes de communication et de cognition visuelle et traiterait du fait que le rapport de l’homme et des entreprises à l’information et à la connaissance est bouleversé par l’évolution fulgurante des nouvelles technologies. Ainsi de nouveaux modes de consommation, de travail et d’expression plus visuels sont entrain de modifier l’accès, la diffusion et le partage de la connaissance.

Ce sujet est le point central de mes conférences et de mes interventions en entreprises : Comment intégrer les nouvelles générations en entreprise (Digital Natives) et surtout comment créer à leur intention une mémoire d’entreprise ? Je suis intervenu plusieurs fois à Paris pour expliquer mes réflexions sur la mémoire d’entreprise. Pour la créer, cinq pré-requis :

1- Communiquer les savoirs (aggrégation de blogues)

2- Bâtir les savoirs (multiplication des wikis)

3- Identifier les savoirs (mise en ralation)

4- Récupérer les savoirs (Peer-to-peer avec les retraités)

5- Documenter les savoirs (LifeLogs)

Ces cinq critères essentiels à la ME, ont capté aussi l’attention de Fred Cavazza (qui vient de faire son premier billet sur Yulbiz), de Patrice Hut de chez Veloia et d’Olivier Amprimo de chez Headshift, ainsi qu’un autre français devenu copain après une longue conversation : Éric Blot. Le fait qu’un de ces trois points, soit identifier les savoirs, fasse appel à la mise en relation a aussi intéressé Dan Serfaty et Éric Didier de chez Viadeo.

Photo des trois mousquetaires au Yulbiz : Votre serviteur, Fred Cavazza et Michel Leblanc
(photo de Michel…)

Dans mes conférences, je traite de dix grandes forces de changement qui sont en train de bouleverser autant les individus que les entreprises. Dix forces démographiques, sociétales, développementales, technologiques et personnelles qui doivent être prises en compte dans la façon dont s’orientera le développement de la communication interne interactive ainsi que la gestion du savoir en entreprise.

Parmi des dix forces :

  1. Une population vieillissante
  2. Le dé«clic» générationnel
  3. «Power to the people»
  4. Les valeurs de consommation
  5. Les communautés collaboratives
  6. La connectivité

En terminant cet épilogue de mon séjour dans l’Hexagone, je vous laisse avec quelques autres photos d’atmosphère du premier Yulbiz-Paris. S’il faut en croire Fred, il y en aura d’autres…

1Les antipasti, la vidéo, les conversations et les sourires…
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